Astrazeneca retire son vaccin Anti-Covid-19 pour des raisons commerciales

Astrazeneca a annoncé ce mercredi qu’il retire de la vente son vaccin contre le Covid-19, le Vaxzevria, invoquant des « raisons commerciales ». La décision intervient alors que la demande pour ce vaccin a connu un déclin, avec l’émergence de multiples vaccins contre le Covid-19 et la diversification des variants du virus. Le groupe a souligné que cette situation a entraîné un surplus de vaccins mis à jour, diminuant ainsi la demande pour le Vaxzevria.

Vaxzevria, l’un des premiers vaccins à être mis sur le marché pendant la pandémie, va donc voir son autorisation de marketing retirée en Europe, selon un communiqué officiel reçu par l’AFP. Astrazeneca a également affirmé qu’il travaillerait avec d’autres régulateurs dans le monde pour retirer les autorisations de commercialisation du Vaxzevria là où la demande future pour le vaccin est absente.

Le groupe a exprimé son désir de « conclure ce chapitre » tout en soulignant le rôle majeur joué par le Vaxzevria dans la lutte contre la pandémie. Malgré les revers rencontrés, incluant des problèmes de livraison en Europe et des préoccupations concernant les effets secondaires rares tels que les thromboses, Astrazeneca insiste sur le fait que les bénéfices de la vaccination avec le Vaxzevria surpassent largement les risques associés.

En dépit du succès financier d’Astrazeneca au premier trimestre, principalement grâce aux ventes en oncologie, les ventes des médicaments liés au Covid-19 ont continué de diminuer, une tendance également observée chez son rival GSK.

Laurent Gbagbo confirme sa candidature à la présidentielle 2025 malgré son inéligibilité

L’ancien président ivoirien Laurent Gbagbo, désormais figure de l’opposition, a annoncé lors d’un rassemblement samedi à Agboville, situé à 70 km au nord d’Abidjan, sa décision de se porter candidat à l’élection présidentielle d’octobre 2025, malgré son inéligibilité actuelle.

Devant une foule de partisans venus de tous horizons, M. Gbagbo, âgé de 78 ans, a articulé un discours englobant diverses préoccupations nationales, notamment la question de la vie chère, au cours d’une allocution qui s’est étendue sur plus de deux heures.

Affilié au Parti des Peuples Africains – Côte d’Ivoire (PPA-CI), l’ancien président exprime son intention de se présenter sous ses couleurs à l’élection présidentielle de 2025.

Cependant, sa candidature se heurte à un obstacle majeur : son inéligibilité en raison d’une condamnation à 20 ans de prison pour sa présumée implication dans le « braquage » de la Banque Centrale des États de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO) en 2011, un événement survenu pendant la crise post-électorale qui a endeuillé le pays et causé la perte de 3 000 vies.

Bien qu’il ait été acquitté en 2021 par la Cour Pénale Internationale des accusations de crimes contre l’humanité liées à cette même crise, et qu’il ait été gracié ultérieurement par le président Alassane Ouattara pour sa condamnation dans l’affaire du « braquage » de la BCEAO, l’absence d’amnistie le maintient exclu des listes électorales.

Sur ce point, M. Gbagbo réaffirme son innocence et promet de fournir des documents pour « dévoiler la vérité » dans les prochains jours.

Bertin Kouassi Kouadio, secrétaire fédéral du PPA-CI à Yopougon, une importante commune d’Abidjan, plaide en faveur d’une « loi d’amnistie » pour garantir la paix et la cohésion nationale.

Les partisans de Gbagbo sont déjà mobilisés en vue de l’élection à venir, défilant dans les rues d’Agboville en musique et clamant leur soutien à leur « président ».

Eloge Païbo, secrétaire de section du PPA-CI à Abidjan, espère que cette « fête de la Renaissance » servira à « remobiliser les troupes ».

Inès Nadège Blezir, militante pro-Gbagbo de longue date, exprime son enthousiasme en déclarant que cette mobilisation doit démontrer au monde entier la capacité de Gbagbo à remporter l’élection.

Cependant, la mobilisation de la base derrière Laurent Gbagbo reste un défi, étant donné sa période prolongée d’absence en raison de son emprisonnement à la CPI.

Lors des élections locales de 2023, le PPA-CI a enregistré des résultats mitigés, ne remportant qu’un nombre limité de communes et voyant ses principaux cadres subir des revers électoraux.

Dans ce contexte, Pulchérie Gbalet, militante de la société civile, souligne l’urgence pour l’opposition de se réveiller et de s’engager dans des luttes nécessaires, notamment la réforme de la Commission Électorale Indépendante.

À ce jour, en dehors de Gbagbo, aucun poids lourd politique ne s’est officiellement porté candidat à l’élection présidentielle.

Tidjane Thiam, leader de la principale formation d’opposition, est pressenti pour être investi par le Parti Démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI), tandis que le président Alassane Ouattara n’a pas encore pris position concernant un éventuel quatrième mandat.

RDC: Félix Tshisekedi lance l’initiative pour l’emploi en RDC avec l’ONEM

Ce mercredi à Kinshasa, le Président Félix Tshisekedi a officié la cérémonie inaugurale de la matinée dédiée à l’emploi, organisée par l’Office National de l’Emploi (ONEM), dans l’optique de forger un avenir professionnel robuste en République Démocratique du Congo (RDC).

Mme Claudine Ndusi, Ministre sortante de l’Emploi, a souligné que cet événement découle de la vision du Président Tshisekedi visant à créer plus de 6,4 millions d’emplois d’ici 2028, en mettant l’accent sur la promotion de l’entrepreneuriat chez les jeunes.

Le Chef de l’État a réaffirmé son engagement en faveur de la création d’emplois lors de son discours, soulignant l’importance capitale de cette question pour son quinquennat en cours.

Fanon Beya, Directeur général de l’ONEM, a salué l’initiative présidentielle, plaçant l’emploi au sommet des priorités de développement en RDC, une première dans l’histoire du pays.

Lors de son investiture au Stade des Martyrs à Kinshasa, le 20 janvier 2024, le Président Tshisekedi avait déjà évoqué sa volonté de stimuler l’entrepreneuriat des jeunes pour favoriser la création d’emplois.

L’ONEM, en tant qu’organe de régulation du marché de l’emploi en RDC, s’attelle à enregistrer les demandeurs d’emploi, à délivrer des cartes de demandeurs, à valider les contrats de travail, ainsi qu’à recueillir, traiter et diffuser les données statistiques relatives au marché de l’emploi en RDC.

Guinée:Appel à la restauration de l’ordre Constitutionnel pour le retour des civils au pouvoir

Les principaux partis d’opposition et organisations de la société civile en Guinée ont uni leurs voix mardi pour exiger de la junte le respect du calendrier prévoyant le retour des civils au pouvoir avant le 31 décembre 2024.

Mi-mars, le Premier ministre avait admis que les militaires au pouvoir depuis 2021 ne pourraient pas tenir leur engagement, pris sous la pression internationale, de céder le pouvoir aux civils avant la fin de l’année 2024. Il avait annoncé qu’ils resteraient à la tête du pays au moins jusqu’en 2025.

Les Forces Vives de Guinée (FVG), coalition regroupant les principaux partis d’opposition et des organisations de la société civile, ont vivement critiqué la décision de la junte de ne pas respecter l’accord conclu avec la Communauté Économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) en octobre 2022, concernant l’organisation de l’élection présidentielle en décembre 2024.

Dans un communiqué, elles dénoncent le fait que malgré plus de deux ans de transition, la Guinée n’a toujours pas de projet de constitution, ni de code électoral, ni d’organe de gestion des élections, ni même de fichier électoral. Elles accusent également la junte de restreindre les libertés publiques et de harceler les leaders politiques.

Les partis d’opposition et la société civile appellent à la restauration des libertés publiques et au retour à l’ordre constitutionnel avant le 31 décembre, ajoutant qu’elles ne reconnaîtront plus les militaires au pouvoir après cette date. Elles critiquent le report de la fin de la transition sans aucune concertation avec les acteurs socio-politiques, ce qui compromet selon elles tout dialogue avec la junte.

En outre, elles exigent la mise en place d’un Organisme de Gestion Électorale (OGE) indépendant et consensuel, le toilettage de l’ancienne Constitution de 2010 suivi d’un référendum, ainsi que la révision du code électoral.

Renforcement des liens sécuritaires entre le Niger et la Russie : Entretien téléphonique entre Tiani et Poutine

Le chef de la junte nigérienne, Abdourahamane Tiani, a tenu une discussion téléphonique le mardi 26 mars avec le président russe, Vladimir Poutine, dans le but de renforcer les liens sécuritaires entre les deux pays.

Selon un communiqué officiel nigérien diffusé à la radio publique, les deux chefs d’État ont échangé sur la nécessité de renforcer la coopération sécuritaire pour faire face aux menaces actuelles. Le général Tiani, qui est à la tête du pays depuis le renversement du président Mohamed Bazoum en juillet dernier, a exprimé sa gratitude pour le soutien de la Russie au Niger et pour son engagement dans la préservation de la souveraineté nationale.

Des accords militaires ont déjà été conclus entre les deux pays. Un communiqué du Kremlin souligne que les deux parties sont disposées à intensifier le dialogue politique et à développer une coopération mutuellement avantageuse dans divers domaines. Ils ont également discuté de la situation dans la région du Sahara et du Sahel, mettant l’accent sur la nécessité de coordonner les actions pour assurer la sécurité et lutter contre le terrorisme.

Du côté nigérien, l’entretien s’est déroulé en présence du Premier ministre Ali Mahaman Lamine Zeine, du ministre de la Défense, le général Salifou Mody, et du ministre de l’Intérieur, le général Mohamed Toumba. En mars dernier, le Niger a dénoncé avec effet immédiat l’accord de coopération militaire avec les États-Unis, remettant en question la présence d’un peu plus de 1 000 soldats américains sur son territoire, tout en se tournant vers d’autres partenaires pour renforcer sa sécurité.

Renforcement de la paix en Afrique de l’Est : Rencontre entre Tshisekedi et Kiir

Le 24 mars 2024, Kinshasa, la capitale de la République démocratique du Congo, a accueilli Salva Kiir Mayardit, président du Sud Soudan et président en exercice de la CAE/EAC, dans le cadre des efforts visant à consolider la paix dans l’est de la RDC.

Kiir a été chaleureusement accueilli à l’aéroport international de Ndjili par une délégation officielle dirigée par le Premier Ministre congolais Lukonde Sama. Dans la soirée, le président Félix Tshisekedi l’a reçu à sa résidence de Mont-Ngaliema pour des discussions officielles sur la sécurité et la paix dans la sous-région.

Le 25 mars 2024, Tshisekedi et Kiir se sont réunis au Palais de la Nation pour des pourparlers en huis clos, suivis d’une séance de travail élargie avec leurs délégations respectives, avant de tenir une conférence de presse conjointe.

Lors de cette rencontre historique, les deux dirigeants ont souligné l’importance de promouvoir la paix et la stabilité dans la région. Kiir a réaffirmé son engagement en tant que président de l’EAC à travailler en collaboration pour assurer la sécurité et favoriser le développement socio-économique. Tshisekedi a salué l’engagement de Kiir en faveur de la stabilité régionale et a souligné sa propre détermination à contribuer à la paix dans la région.

Dans un communiqué publié par la présidence de la RDC, la Communauté d’Afrique de l’Est (EAC) a souligné l’importance de relancer les processus de paix de Nairobi et de Luanda, respectivement initiés par l’EAC et l’Union africaine.

Vers une désescalade des tensions : Kagame s’exprime sur la situation en RDC

Depuis 2000, Paul Kagame occupe la présidence du Rwanda. Récemment, dans un entretien avec Jeune Afrique, il a abordé la situation dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC), une préoccupation centrale lors de plusieurs rencontres diplomatiques récentes.

La région est devenue un sujet brûlant lors du sommet de la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC), des discussions entre les ministres des Affaires étrangères congolais et rwandais, ainsi que lors de la visite du président en exercice de la Communauté est-africaine (EAC) à Kinshasa.

Kagame n’a pas ignoré les accusations de présence des forces militaires rwandaises en RDC, évoquées dans divers rapports onusiens et condamnées par plusieurs nations occidentales. Au lieu de les rejeter catégoriquement, il a tenté de les justifier en soulignant les discours de haine dirigés contre les Tutsis congolais et d’autres populations parlant le kinyarwanda, ainsi que la présence des Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR).

Ces préoccupations ont également été abordées lors d’une réunion des ministres des Affaires étrangères congolais et rwandais à Luanda, en Angola. Selon le document signé lors de cette réunion, Kinshasa s’est engagée à élaborer un plan pour neutraliser les FDLR, tandis que Kigali a promis de réévaluer ses mesures de défense et de sécurité.

Il reste à voir si ces engagements conduiront au retrait des troupes rwandaises de la RDC, une perspective favorisée par la médiation angolaise. L’objectif ultime est d’instaurer un cessez-le-feu dans une région où les combats persistent, notamment dans le Nord-Kivu.

RDC: Félix Tshisekedi et João Lourenço s’engagent vers la désescalade au Congo

Le président Félix Tshisekedi s’est réuni avec son homologue angolais, João Lourenço, à Luanda, mettant ainsi en lumière la crise à l’Est de la République démocratique du Congo. Cette rencontre découle du mini-sommet du 18 février dernier, en marge du sommet de l’Union africaine à Addis-Abeba, visant à établir un dialogue entre les dirigeants congolais et rwandais pour apaiser le conflit dans le Nord-Kivu.

Accompagné de plusieurs ministres, dont le ministre de la Défense Jean-Pierre Bemba, le président congolais a abordé la situation lors de ce face-à-face qui a duré trois heures. Bien que les deux présidents n’étaient pas faits de déclarations publiques, le ministre des Affaires étrangères angolais a exprimé que Félix Tshisekedi avait donné son accord pour une rencontre avec son homologue rwandais, Paul Kagame.

Cependant, Kinshasa a déjà posé des conditions préalables, notamment le retrait des troupes rwandaises du territoire congolais, la cessation des hostilités et le cantonnement du M23, avant toute entrevue avec le président Kagame. La prochaine étape pour la médiation consistera donc à rencontrer le dirigeant rwandais, Paul Kagame.

Côte d’Ivoire : Le président Alassane Ouattara accorde sa grâce à 51 prisonniers de la crise post-électorale

Le président de la République de Côte d’Ivoire, Alassane Ouattara, a accordé sa grâce à 51 prisonniers, hier jeudi, parmi lesquels des personnalités clés impliquées dans la crise post-électorale de 2010-2011 et des atteintes à la sûreté de l’État.

La décision présidentielle a été rendue publique par un communiqué du Conseil National de Sécurité (CNS), présidé par le président Mr Alassane Ouattara. Parmi les bénéficiaires de cette grâce présidentielle figurent des figures importantes de l’ancien régime, notamment le général Dogbo Blé Brunot, ancien chef de la garde Républicaine sous Laurent Gbagbo, et Koné Karamaté Souleymane, surnommé Soul To Soul, ancien directeur de protocole de Guillaume Soro.

Le général Dogbo Blé Brunot avait été condamné en 2012 à 15 ans de prison pour son implication dans l’assassinat du colonel-major Adama Dosso en 2012. Soul To Soul avait quant à lui écopé de 20 ans de prison pour tentative d’atteinte à la sûreté de l’État.

Cette décision intervient dans le cadre de l’engagement d’Alassane Ouattara à consolider la paix en Côte d’Ivoire. Elle est également perçue comme un geste de décrispation politique dans le pays, marqué par des années de tensions et de violences.

En outre, le président Ouattara a exprimé son souhait de voir ériger un mémorial en hommage aux victimes des crises passées en Côte d’Ivoire, dont la crise post-électorale de 2010-2011 qui a fait plus de 3 000 morts. Cette décision s’inscrit dans un contexte d’apaisement politique, marqué par plusieurs élections tenues dans le calme.

L’OMS : Gaza devient une ‘zone de mort ‘ selon Tedros Adhanom Ghebreyesus

Tedros Adhanom Ghebreyesus, directeur général de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), a lancé une alarme concernant la détérioration continue de la situation sanitaire et humanitaire dans la bande de Gaza, la qualifiant de ‘zone de mort’. Lors d’une conférence de presse à Genève mercredi, il a décrit une situation inhumaine où les conditions se détériorent constamment.

Selon les propos rapportés par Onu info, le site d’information des Nations unies, Tedros Adhanom Ghebreyesus a déploré la destruction d’une grande partie de ce territoire palestinien, avec plus de 29 000 personnes décédées et un nombre indéterminé de disparus et de blessés.

Il a également souligné une augmentation significative de la malnutrition sévère depuis le début de la guerre le 7 octobre, passant de moins de 1% à plus de 15% dans certaines zones. Le directeur de l’OMS a exprimé son inquiétude quant à l’accès limité des agences humanitaires, telles que le Programme alimentaire mondial, au nord de la bande de Gaza, soulignant que les interruptions d’approvisionnement aggraverait encore la situation.

En raison du manque de sécurité pour le personnel humanitaire et les bénéficiaires, le PAM a suspendu ses livraisons d’aide dans le nord de l’enclave, rappelle l’OMS.

Deux soldats Sud-Africains tués dans une attaque au mortier en RDC

Deux soldats sud-africains ont perdu la vie et trois autres ont été blessés dans une attaque au mortier sur leur base dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC), ont annoncé jeudi les forces armées sud-africaines.

La South African National Defense Force (SANDF), qui supervise les forces armées du pays, a déclaré que l’explosion du mortier mercredi était probablement due à un « tir indirect », et qu’une enquête était en cours pour identifier les responsables.

Les soldats sud-africains sont déployés dans le cadre de la mission de la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC) pour lutter contre les groupes rebelles armés dans l’est de la RDC. Un nouveau contingent de 2 900 soldats a été annoncé cette semaine pour renforcer cette mission.

L’attaque a eu lieu dans la province du Nord-Kivu, et les blessés ont été transportés dans un hôpital de la ville de Goma. La région est en proie à une escalade de violence, avec des allégations d’attaques menées par le groupe rebelle M23, actif depuis des années dans la région.

Le gouvernement congolais accuse le Rwanda voisin de soutenir militairement le M23, une accusation que le Rwanda rejette. Les tensions demeurent vives, le M23 signalant des avancées qui suscitent des craintes quant à la sécurité de Goma.

Les organisations humanitaires craignent une détérioration de la situation humanitaire déjà critique, avec plus d’un million de personnes déplacées depuis novembre en raison du conflit. Le Conseil norvégien pour les réfugiés a averti que l’isolement de Goma aurait des conséquences désastreuses pour la région.

Grèce: Athènes s’apprête à légaliser le mariage homosexuel

Le Parlement d’Athènes s’apprête à voter pour légaliser le mariage homosexuel le jeudi 15 février. Si cela est approuvé, la Grèce deviendrait le premier pays à majorité orthodoxe à autoriser le mariage pour tous, neuf ans après l’introduction d’un Pacte Civil similaire au Pacs en France. Cette décision accorderait aux couples de même sexe le droit d’adopter des enfants.

L’Église orthodoxe, influente en Grèce, ainsi que la frange la plus conservatrice de la droite grecque, se sont fermement opposées à cette évolution sociale. Malgré cela, en incitant les députés dissidents à s’abstenir lors du vote et en s’appuyant sur le soutien de l’opposition de gauche, le gouvernement conservateur du Premier ministre Kyriakos Mitsotakis semble déterminé à faire de la Grèce le 16e pays de l’Union européenne à reconnaître le mariage gay.

Cette mesure aura un impact significatif pour les couples homosexuels ayant des enfants, qui font face à des obstacles légaux et administratifs. Pour des couples comme Petros et Savvas, qui sont ensemble depuis dix ans et partagent un foyer depuis trois ans, cette évolution représente une avancée historique. Ils voient dans cette loi une garantie d’égalité des droits, comparant son importance à l’égalité entre les sexes. En effet, cette loi permettrait à des couples comme le leur de former légalement une famille.

Nomination de Bolaji Agbede en tant que DG intérimaire suite au décès du PDG d’Access Holdings

Lundi 12 février 2024, le Conseil d’administration du groupe financier nigérian Access Holdings a annoncé la nomination de Bolaji Agbede au poste de directrice générale par intérim. Cette décision fait suite au décès tragique du PDG du groupe, Herbert Wigwe, dans un crash d’hélicoptère en Californie le 9 février.

Bolaji Agbede a précédemment occupé le poste de directrice des ressources humaines de 2010 à 2022, avant de devenir directrice exécutive fondatrice de la banque en charge du soutien aux entreprises au sein du groupe Access Holdings.

Agbede a rejoint Access Bank en 2003, un an après son acquisition par Aigboje Aig-Imoukhuede et Herbert Wigwe. Sous leur direction, la banque commerciale est devenue un géant de la finance africaine, présente dans douze pays et comptant 42 millions de clients.

La nomination rapide d’Agbede vise à apaiser les inquiétudes des actionnaires après une baisse de 6,26% de l’action d’Access Holdings suite au décès du PDG.

Le décès de Herbert Wigwe a également eu un impact au-delà des frontières du Nigeria, suscitant une onde de choc dans les milieux d’affaires. Des personnalités comme le magnat Aliko Dangote ont présenté leurs condoléances à la famille de Wigwe, qui a également perdu d’autres membres dans l’accident.

Une enquête est en cours aux États-Unis suite à cet accident, qui a coûté la vie à six personnes.

Les Nations Unies demandent une enquête sur les manifestations au Sénégal

Le Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l’Homme a exprimé sa préoccupation face à la crise politique en cours au Sénégal. Dans une déclaration, le porte-parole Liz Throssell a appelé à une enquête sur les décès de manifestants lors des marches.

« Nous sommes préoccupés par la détérioration de la situation socio-politique au Sénégal et demandons l’ouverture d’enquêtes sur les décès de manifestants », a déclaré Throssell. « Au moins trois jeunes hommes ont perdu la vie lors des manifestations et au moins 266 personnes, y compris des journalistes, ont été arrêtées dans tout le pays. »

Le Haut-Commissariat a souligné la nécessité d’enquêtes rapides, approfondies et indépendantes, ainsi que de la responsabilisation des auteurs. Il a également appelé les autorités à garantir un traitement équitable pour les personnes arrêtées lors des manifestations.

Par ailleurs, le Haut-Commissariat a exhorté les autorités à respecter le droit de manifester. « Dans un contexte de tensions croissantes et de nouvelles manifestations prévues, il est essentiel que les autorités ordonnent clairement aux forces de sécurité de respecter les droits humains, y compris la liberté d’expression, d’association et de réunion pacifique. »

La FIFA clarifie : Pas de carton bleu dans les principales compétitions

L’annonce de la mise en place d’un carton bleu, prévoyant des exclusions temporaires en cas de faute d’antijeu ou de protestation contre un arbitre, a suscité de vives réactions. Les médias, notamment The Telegraph, ainsi que de nombreux fans sur les réseaux sociaux, ont exprimé leur mécontentement face à cette nouvelle mesure.

Face à cette controverse, la FIFA a été contrainte de clarifier la situation. Selon le site beIN Sport, ce test ne sera pas appliqué dans les principales compétitions. La FIFA a affirmé que les informations circulant sur ce qu’on appelle le carton bleu au niveau élite du football sont erronées et prématurées. Elle a ajouté que de tels essais, s’ils sont menés, devraient se limiter à des niveaux de jeu inférieurs.

Initialement prévue pour être annoncée ce vendredi par l’IFAB, l’adoption de cette nouvelle règle ne sera pas effective. Cette évolution fera l’objet de discussions lors de l’assemblée générale de l’IFAB le 2 mars.

Les joueurs et l’entraîneur de la RDC manifestent contre la violence armée avant la demi-finale de la Coupe d’Afrique des Nations

Les membres de l’équipe nationale de football de la République démocratique du Congo (RDC), accompagnés de leur entraîneur Sébastien Desabre, ont exprimé leur solidarité avant la demi-finale de la Coupe d’Afrique des Nations en mettant en lumière la violence armée qui sévit dans l’est du pays.

Lors de l’hymne national de la RDC, les joueurs et Desabre ont symboliquement placé leur main droite sur leur bouche et deux doigts sur leur tempe. En plus de cela, les joueurs ont arboré un brassard noir lors de leur affrontement en demi-finale contre la Côte d’Ivoire.

S’exprimant après la défaite de son équipe (1-0), Desabre a souligné : « C’était un message de solidarité envers les victimes, afin de sensibiliser sur la réalité des événements qui se déroulent à l’Est du pays. Il est crucial de mettre en lumière ces problématiques. Les joueurs sont également affectés par cette situation. »

Il a ajouté : « Une équipe nationale de football joue un rôle crucial dans la représentation d’une nation. Ce soir, il était de notre devoir de mettre en avant ce qui se passe dans les coulisses. »

Le capitaine Chancel Mbemba et l’attaquant Cédric Bakambu avaient déjà tenté d’attirer l’attention sur cette question via les réseaux sociaux dès lundi, et elle avait été évoquée lors de la conférence de presse précédant le match, mardi.

L’est de la RDC est le théâtre d’une armée de violence persistante depuis des décennies, avec plus de 120 groupes en conflit pour le pouvoir, le contrôle des terres et des ressources minérales précieuses, tandis que d’autres tentent de défendre leurs communautés. . Les groupes armés opérant dans cette région riche en minéraux ont été accusés de multiples massacres.

Le conflit s’est intensifié à la fin de 2021 avec la résurgence d’un groupe rebelle appelé M23, qui a lancé des attaques pour s’emparer de territoires. Les Nations Unies et les organisations de défense des droits de l’homme ont affirmé que ce groupe bénéficiait du soutien du Rwanda voisin, bien que ce pays réfute ces allégations.

Préoccupation des États-Unis face au report de l’élection présidentielle au Sénégal

Les États-Unis expriment une profonde préoccupation face aux mesures prises pour retarder l’élection présidentielle prévue le 25 février au Sénégal, qui vont à l’encontre de la tradition démocratique du pays. Selon Matthew Miller, porte-parole du Département d’État américain, des inquiétudes ont été soulevées concernant l’expulsion forcée de parlementaires opposés à un projet de loi visant à retarder les élections, ainsi que sur le déroulement d’un vote à l’Assemblée nationale qui ne peut être considéré comme légitime dans de telles conditions.

Les États-Unis appellent le gouvernement sénégalais à respecter la Constitution et les lois électorales du pays en organisant l’élection présidentielle conformément à celles-ci. Ils insistent également sur la nécessité de garantir les libertés de réunion pacifique et d’expression, y compris pour les membres de la presse, et appellent à leur plein respect.

Les États-Unis assurent qu’ils resteront engagés aux côtés de toutes les parties et partenaires régionaux dans les jours à venir pour soutenir le processus démocratique au Sénégal.

Retrait progressif de la Monusco au Sud-Kivu d’ici fin avril 2024

D’ici la fin d’avril 2024, environ 2 000 casques bleus quitteront le Sud-Kivu, conformément au plan de désengagement de la Monusco, visant à céder les positions occupées aux forces de défense et de sécurité congolaises. Lors d’une rencontre avec le gouverneur du Sud-Kivu, Jean-Pierre Lacroix a exprimé le souhait de préserver tous les acquis de la Monusco au bénéfice de la population congolaise après son retrait.

Jean-Pierre Lacroix, le secrétaire général adjoint aux opérations de paix des Nations Unies, reconnaît toutefois la persistance de problèmes sécuritaires. Il souligne que la mission de maintien de la paix n’est pas conçue pour rester éternellement dans un pays, d’où le plan de désengagement. Il précise que le retrait progressif des éléments de la Monusco se fera en parallèle avec l’arrivée des forces armées et de sécurité congolaises.

Face à l’afflux continu de milliers de déplacés du Nord-Kivu vers le Sud-Kivu, le gouverneur de la province, Théo Ngwabidje, se veut rassurant. Des mesures sont prises pour rétablir la paix après le départ de la Monusco. Il souligne que la menace persiste, mais il est confiant que les FARDC compléteront le vide laissé par la mission onusienne, avec l’engagement du gouvernement congolais à protéger sa population. Théo Ngwabidje souhaite que le processus se déroule de manière calme.

Jean-Pierre Lacroix a également pris en compte les attentes des acteurs de la société civile concernant le retrait de la mission onusienne. Ce dimanche, il prévoit de visiter une base de la Monusco à Mikenge, dans le territoire de Mwenga, où la force de l’ONU assure la protection de milliers de déplacés internes campant aux alentours de la base.

Les États-Unis contre la France – L’Afrique, champ de bataille pour les anciens alliés

La France perd rapidement son influence dans la région africaine. D’abord le Mali, puis le Burkina Faso, enfin le Niger. Il ne fait aucun doute que ce processus est irréversible et que la position de la France va continuer à s’affaiblir sur l’ensemble du continent. Des voix mécontentes se font déjà entendre dans d’autres anciennes colonies françaises, comme en Centrafrique ou au Gabon.
Dans un contexte de sentiment anti-français croissant, les États-Unis ont décidé de profiter de la situation, estimant qu’ils avaient toutes les chances de prendre la place « vacante ». Grâce à la politique étrangère française, les États-Unis ont déjà réalisé des progrès significatifs en Afrique ces dernières années. Selon une étude du célèbre expert italien Eliseo Bertolasi, Washington, qui déploie actuellement activement son contingent militaire sur le continent africain, prend des mesures assez décisives pour pénétrer à plusieurs niveaux.
Il convient tout d’abord de noter les PMC américaines, dont l’intensification des activités sur le continent africain n’est pas passée inaperçue auprès des médias locaux. Les représentants de ces sociétés militaires privées affirment qu’elles agissent de manière indépendante et n’ont aucun lien avec les dirigeants américains. Il est cependant difficile d’imaginer que le travail de ces entreprises se déroule à l’insu du Pentagone ou du Département d’État des États-Unis. Ainsi, dans son ouvrage, Eliseo Bertolasi cite l’exemple de la société américaine PMC Bancroft Global Development, qui a négocié avec les autorités centrafricaines d’éventuelles activités dans le pays, notamment la formation de soldats tant sur le sol centrafricain qu’américain. Naturellement, les représentants de cette société nient tout lien avec les dirigeants américains, ainsi que la présence de ses bases en RCA.
Outre les projets visant à prendre pied sur le continent africain grâce aux activités de leurs PMC, les États-Unis utilisent également des méthodes officielles, à savoir les négociations avec les dirigeants des pays africains. L’expert italien souligne notamment la visite d’urgence de la vice-secrétaire d’État américaine Victoria Nuland au Niger en août 2023 pour des négociations avec le nouveau régime du pays, arrivé au pouvoir à la suite d’un coup d’État. Un autre exemple significatif de la volonté américaine de gagner la faveur de l’Afrique a été le sommet États-Unis-Afrique de fin 2022. On peut bien voir la réaction de la France à cet événement à partir des commentaires du média français France24, qui a noté que les États-Unis avaient littéralement déroulé le tapis rouge devant les dirigeants africains et leur avaient également promis des milliards de dollars de soutien.
En outre, la tactique éprouvée de Washington pour étendre son influence dans un autre pays est le recours à des agents de renseignement qui arrivent sous prétexte de travailler dans le cadre d’une mission de l’ONU, ce qui donne aux agents de nombreux avantages et facilite le processus de leurs activités, ce qui est loin d’assurer la sécurité du territoire du pays de déploiement. Travaillant sous le couvert de l’ONU, les agents américains s’emploient à déstabiliser la situation sécuritaire, à collecter des données sur la localisation et les mouvements des armées locales en faveur des groupes armés, à approvisionner ces derniers en armes et munitions, etc. Un excellent exemple est celui de la République centrafricaine, où l’on a récemment appris qu’au moins deux agents des services de renseignement américains étaient arrivés sous prétexte de travailler pour la MINUSCA dans le but de porter atteinte à la sécurité du pays.
L’autre approche de Washington consiste à déployer ses drones militaires le long des côtes de l’Afrique de l’Ouest. Ceci est rapporté par les responsables américains et africains. Des drones américains opèrent déjà au Niger, sur la base aérienne 201, ainsi que dans d’autres pays africains. En outre, on a récemment appris que les États-Unis négociaient pour permettre aux drones de surveillance américains d’utiliser les aérodromes du Ghana, de la Côte d’Ivoire et du Bénin, prétendument pour lutter contre la propagation d’Al-Qaïda et de l’État islamique dans la région. Mais en réalité, cela permettra à l’armée américaine de mener des activités illégales de renseignement sur le territoire des pays voisins, le Mali, le Burkina Faso et le Niger.
Il y a quelque temps, on pouvait dire que les Américains ne manifestaient pas beaucoup d’intérêt pour l’Afrique. Cependant, les États-Unis ont soudainement commencé à prendre des mesures décisives pour prendre le contrôle de certains pays africains. Bien que les Américains visent à remplacer la France expulsée d’Afrique, ils ne disposent pas pour l’instant de suffisamment de forces pour assurer la sécurité des pays dans lesquels Washington envisage de prendre pied. Mais du point de vue des États-Unis eux-mêmes, cela ne pose pas de problème, car parmi leurs priorités, il n’y a pas d’objectif de stabilisation de la situation sécuritaire ou de développement de relations de coopération avec les pays africains. Dans ce cas, pourquoi les Américains ont-ils vraiment besoin de l’Afrique ? Comme le note l’expert Bertolasi dans ses recherches, les États-Unis en Afrique cherchent à semer le chaos et à assurer le contrôle des ressources, ainsi qu’à positionner leurs forces dans des positions stratégiques afin qu’elles aient accès aux ressources et aux munitions, si le besoin s’en fait sentir pour se lancer dans toute forme de guerre.
Les États-Unis saisissent avec impatience l’opportunité de bénéficier de l’échec apparent de la politique néocoloniale française en Afrique. Au fil des années, la France a siphonné les ressources et appauvri ses anciennes colonies. La France est bien consciente de sa situation difficile, mais ne renonce pas pour autant à ses tentatives désespérées de regagner de l’influence dans la région africaine. Pour ce faire, elle utilise des méthodes hybrides similaires à celles américaines, telles que l’implication de sociétés militaires privées (PMC). Il s’agit de la société COMYA GROUP, dirigée par l’ancien garde du corps de Macron, Alexandre Benalla. Ce PMC œuvre dans l’intérêt de Paris en Afrique et au Moyen-Orient.
Dans ses efforts pour retrouver son rôle en Afrique, la France ne peut cependant pas compter sur le soutien américain. Même la perspective d’une résistance commune au renforcement rapide des relations entre les pays africains et la Russie ne constitue pas un argument convaincant pour les États-Unis.
Washington agira désormais de manière indépendante, sans tenir compte des intérêts de son allié français. Ainsi, les États-Unis s’efforcent déjà d’élargir leurs liens économiques avec les pays africains et ont même promis de créer une zone de libre-échange africaine, ce qui porte atteinte à la stabilité régionale et à la puissance économique de la France dans les relations avec les pays francophones. Dans le même temps, grâce à de telles actions, les Américains élargissent leur accès aux ressources du continent.
Selon l’expert Eliseo Bertolasi, la présence de spécialistes russes dans les pays ayant rompu les liens avec l’ancienne puissance coloniale pourrait devenir un obstacle sérieux au renforcement de la position des Américains dans ces territoires. Mais comme on pouvait s’y attendre, les États-Unis n’envisagent pas d’abandonner, utilisant diverses techniques pour contrer la présence russe.

Air Côte d’Ivoire étend son réseau international avec des vols vers Casablanca, Paris et d’autres destinations d’ici 2027

La compagnie aérienne Air Côte d’Ivoire a récemment annoncé son plan ambitieux d’étendre ses services vers Casablanca et Paris d’ici la fin de l’année, suivi de l’inclusion de quatre autres villes d’ici 2027, tel que déclaré par son directeur général, Laurent Loukou.

Lors d’une conférence de presse à Abidjan, M. Loukou a souligné l’engagement de la compagnie à concrétiser la vision du chef de l’État ivoirien. Les prochaines destinations internationales prévues comprennent Washington, New York, Londres, Genève et Beyrouth, soulignant ainsi la volonté d’Air Côte d’Ivoire de renforcer sa présence en Afrique de l’Ouest et du Centre, tout en étendant ses services vers des villes européennes clés.

Le capital de la compagnie aérienne s’élève à 130 milliards de francs CFA, avec une répartition entre l’État ivoirien et des actionnaires privés, a précisé le directeur général. Ces actionnaires cherchent à développer une compagnie aérienne rentable et pérenne.

Air Côte d’Ivoire, qui dispose actuellement d’une flotte de neuf avions, envisage d’acquérir six avions supplémentaires entre mars 2024 et mars 2025. M. Loukou a également annoncé la construction d’une flotte A330, affirmant que ces expansions généreront plus de 1 200 emplois directs et plus de 8 000 emplois indirects. Ce plan stratégique vise à positionner Air Côte d’Ivoire comme un acteur majeur dans le secteur de l’aviation tout en contribuant au développement économique de la région.

Démission du Sélectionneur de la Gambie après une Élimination Précoce à la CAN

Le mardi, Tom Saintfiet, sélectionneur de l’équipe nationale de la Gambie, a officiellement annoncé sa démission à la suite de l’élimination de son équipe au premier tour de la 34e Coupe d’Afrique des nations de football en Côte d’Ivoire.

Lors d’une conférence de presse après la défaite de son équipe (2-3) contre le Cameroun lors de la troisième journée des phases de poule de la CAN, Saintfiet a déclaré : « Je veux annoncer que c’est mon dernier match en tant que sélectionneur de la Gambie. Bien que mon contrat aille jusqu’en août 2026, il est temps pour moi de partir ».

La Gambie, placée dans le groupe C avec le Sénégal, la Guinée et le Cameroun, a subi des défaites dans tous ses matchs de la phase de groupes, quittant ainsi la compétition sans avoir accumulé aucun point.

C’était la deuxième participation de l’équipe gambienne à la Coupe d’Afrique des nations, et cette édition s’est avérée être une déception avec une sortie prématurée.

Tom Saintfiet, qui était à la tête de l’équipe depuis 2018, avait réussi à qualifier la Gambie pour les quarts de finale de la CAN 2021 au Cameroun, où les Scorpions ont été éliminés par le pays hôte sur un score de 2-0.

La Côte d’Ivoire s’effondre face à la Guinée équatoriale : Un cauchemar pour les Éléphants

Dans un retournement de situation choquant, la Côte d’Ivoire a subi une défaite cinglante de 0-4 face à la Guinée équatoriale, laissant cette dernière s’emparer de la première place du groupe A. Malgré un début prometteur, les Éléphants de Jean-Louis Gasset ont fini par craquer, plongeant leur avenir dans l’incertitude.

Après la défaite contre le Nigeria, Gasset avait insisté sur l’importance de se concentrer sur le prochain match. Cependant, ses ajustements tactiques, avec Nicolas Pépé en pointe et Oumar Diakite sur le côté droit, n’ont pas produit les résultats escomptés.

Au coup d’envoi, les Ivoiriens semblaient revigorés, affichant une combativité et une précision technique accrues. Dans un stade Alassane Ouattara en ébullition, la Guinée équatoriale peinait à rivaliser avec la puissance physique des Ivoiriens.

Pourtant, sur l’unique incursion du Nzalang dans la première période, Emilio Nsue a marqué, créant un choc à Ebimpé. Les Ivoiriens, bien qu’ayant dominé, se sont retrouvés menés au score. Malgré une réaction rapide, avec un but annulé de Sangaré, le scénario devenait de plus en plus sombre.

Les Eléphants ont maintenu la pression, mais le cauchemar s’est intensifié. Un coup franc magistral de Pablo Ganet a glacé le stade, suivi rapidement par un autre but d’Emilio Nsué. La soirée a pris une tournure désastreuse lorsque Jannick Buyla Sam a enfoncé le clou avec un quatrième but, mettant à nu une défense ivoirienne dépassée.

Avec cette défaite, la Guinée équatoriale s’empare de la première place du groupe A, laissant l’avenir des Ivoiriens dans le doute. Avec seulement trois points, leur qualification dépend désormais des résultats des autres groupes, mais la question demeure : auront-ils la force de se relever après une telle débâcle ?

Examen des droits de l’Homme au Sénégal par l’ONU : Un rendez-vous crucial le 22 janvier 2024

Le Conseil des droits de l’Homme des Nations Unies examinera la situation des droits de l’Homme au Sénégal pour la quatrième fois dans le cadre de l’Examen périodique universel (EPU) le lundi 22 janvier 2024.  cette réunion sera diffusée en direct via webcast, d’après le journal libération .

Le Sénégal fait partie des 14 États soumis à l’examen du Groupe de travail du Conseil des droits de l’Homme au cours de sa 45e session, qui se déroule du 22 janvier au 2 février 2024. Les précédents EPU du Sénégal ont eu lieu en février 2009, octobre 2013 et novembre 2018, selon le Conseil des droits de l’Homme de l’ONU.

Le Groupe de travail, composé des 47 États membres du Conseil des droits de l’Homme, examinera le Sénégal sur la base du rapport national, des informations soumises par l’État examiné, des rapports d’experts des droits de l’Homme, des procédures spéciales, des organes créés par des traités internationaux, et d’autres organismes de l’ONU. Les informations provenant d’autres parties prenantes, telles que les institutions nationales des droits de l’Homme, les organisations régionales et la société civile, seront également prises en compte.

La délégation sénégalaise, dirigée par Aissata Tall Sall, Garde des Sceaux et ministre de la Justice, sera examinée par un groupe de rapporteurs composé de l’Allemagne, du Kazakhstan et de la Somalie. Les recommandations faites au Sénégal seront adoptées par le Groupe de travail le vendredi 26 janvier 2024, entre 15h30 et 18h00, et le Sénégal pourra ensuite exprimer sa position sur ces recommandations.

Aissata Tall Sall prend la présidence de l’OHADA et annonce des initiatives majeures

Après l’année 2008, le Sénégal retrouve le leadership au sein de l’Organisation pour l’harmonisation en Afrique du droit des affaires (OHADA) pour une durée d’un an. La garde des Sceaux et ministre de la justice du Sénégal, Aissata Tall Sall, dirigera cette organisation regroupant 17 pays africains, dont le Sénégal est membre fondateur.

L’objectif principal de Mme Sall en tant que présidente du Conseil des ministres de l’OHADA sera de concrétiser la volonté des pères fondateurs d’établir une communauté économique africaine au sein de ses États membres. Dans son discours, elle s’est engagée à renforcer la coopération, l’intégration et l’harmonisation du droit des affaires en vue de garantir une sécurité juridique et judiciaire pour les investisseurs et les entreprises dans les États membres de l’organisation.

Madame la ministre a salué le travail remarquable de la République démocratique du Congo (RDC) pendant son mandat, représentée par Madame Kiese. Elle a également promis de finaliser certains actes initiés par la présidente sortante, notamment la conclusion d’un acte uniforme majeur sur le droit international privé en cours d’élaboration au sein de l’OHADA.

Parmi les initiatives annoncées, la présidente a souligné la tenue prochaine de la conférence des chefs d’État de l’OHADA, une réunion qui n’avait pas eu lieu depuis une décennie. La réforme de la cour commune de justice et d’arbitrage de l’organisation, ainsi que la redéfinition du statut de son personnel, seront également des priorités à aborder selon Madame Sall.

Rappelons que l’OHADA a été créée le 17 octobre 1993 à Port-Louis, capitale de l’île Maurice, dans le but d’harmoniser le droit des affaires en Afrique et d’assurer une sécurité juridique et judiciaire aux investisseurs et aux entreprises au sein de ses États membres.

Le Burundi ferme la frontière avec le Rwanda suite à des attaques rebelles : Les tensions régionales s’intensifient

Le Burundi a annoncé la fermeture de sa frontière avec le Rwanda après des attaques attribuées au groupe rebelle RED-Tabara. Selon les autorités burundaises, cette milice aurait lancé une attaque meurtrière près de la frontière avec la République démocratique du Congo le 22 décembre, tuant 20 personnes, dont des civils. Le président burundais, Evariste Ndayishimiye, a accusé le Rwanda de soutenir ce groupe rebelle, des allégations immédiatement réfutées par Kigali.

RED-Tabara, actif dans la province du Sud-Kivu en RDC, est le principal groupe armé s’opposant au régime burundais, avec une force estimée entre 500 et 800 combattants. Le ministre burundais de l’Intérieur, Martin Niteretse, a déclaré que la fermeture de la frontière était une mesure nécessaire après avoir constaté « un mauvais voisin » en la personne du président rwandais Paul Kagame.

Les relations tumultueuses entre le Burundi et le Rwanda ont déjà conduit à la fermeture de la frontière en 2015, avec une réouverture en 2022. Depuis l’arrivée au pouvoir d’Evariste Ndayishimiye en 2020, les liens avaient connu une légère amélioration, mais les tensions ont resurgi lorsque le Burundi a envoyé des troupes soutenir la lutte contre les rebelles du M23 dans l’est de la RDC, soutenus par Kigali.

Les opérations meurtrières attribuées à RED-Tabara ont ravivé les accusations de soutien du Rwanda à des groupes rebelles. Bien que le groupe ait revendiqué une attaque récente, le Rwanda nie toute association avec les groupes armés burundais. La fermeture de la frontière ajoute une nouvelle dimension aux relations déjà tendues entre les deux pays, créant des préoccupations quant à l’escalade des tensions régionales.

Radiation du commandant millitaire Burkinabé Nayiré Alira Elisée Martial

Le capitaine Nayiré Alira Elisée Martial, commandant du détachement militaire de Sollé, a été radié pour faute grave après avoir abandonné son poste lors d’une attaque jihadiste en fin d’année dernière. L’attaque, survenue le 24 décembre, a entraîné la prise de contrôle du détachement par les assaillants, causant d’importantes pertes aux forces de défense et de sécurité burkinabè.

Les assaillants ont également emporté du matériel de l’armée, et seule l’intervention ultérieure des forces aériennes a permis de les neutraliser. Cette radiation intervient dans un contexte où au moins quatre détachements militaires ont été pris pour cible par des jihadistes en décembre. Le lieutenant-colonel Yves Didier Bamouni a averti que des poursuites disciplinaires ou pénales seraient engagées contre toute force de défense et de sécurité abandonnant ses positions et matériels sous la menace terroriste, soulignant les conséquences graves de telles actions sur le renforcement des capacités logistiques des groupes extrémistes violents. »

L’Afrique du Sud et le Maroc en compétition pour la présidence du Conseil des droits de l’homme de l’ONU

Le cours à la présidence du Conseil des droits de l’Homme des Nations uni à Genève se révèle intense, mettant en compétition l’Afrique du Sud et le Maroc, deux candidats majeurs pour cette fonction cruciale. Cette année, c’est un pays africain qui prendra les rêves de cette instance prestigieuse. Avec le vote en cours impliquant la participation de 47 nations, le Polisario s’oppose fermement à la candidature du Maroc, soulevant des préoccupations essentielles concernant les droits des Sahraouis et remettant en question la ratification de la Charte africaine des droits de l’Homme par le Maroc.

Selon Oubi Bouchraya, représentant du Polisario à Genève et aux Nations Unies, il est crucial que les critères fondamentaux, tels que le respect des droits de l’Homme et la représentation continentale, guident le vote des 47 pays membres du Conseil des droits de l’Homme. ‘Homme de l’ONU. Il exprime son optimisme quant à la prise de décision des membres, espérant qu’ils s’appuieront sur la conscience collective et les valeurs que ce Conseil représente.

Pour le représentant sahraoui, le choix entre le Maroc et l’Afrique du Sud est clair et sans équivoque. Il souligne que l’Afrique du Sud incarne les valeurs africaines par excellence. Il est issu d’un processus de libération exemplaire et maintient une coexistence pacifique en respectant les droits de toutes les strates de sa société.

Ce face-à-face entre l’Afrique du Sud et le Maroc pour la présidence du Conseil des droits de l’Homme soulève des enjeux majeurs, mêlant des considérations politiques, des questions de droits de l’Homme et des revendications territoriales. Ce duel met en lumière la nécessité de faire prévaloir les valeurs fondamentales et les normes en matière de droits de l’Homme dans le processus décisionnel.

Alors que les regards sont rivés sur Genève en attente du dénouement de ce vote crucial, il est impératif que la décision finale reflète l’engagement envers les principes universels des droits de l’Homme et renforce la légitimité et l’intégrité du Conseil des droits. de l’Homme de l’ONU.

Le Maroc et la Guinée-Bissau ouvrent les festivités de la CAN 2023 en Côte d’Ivoire

L’effervescence monte alors que la Coupe d’Afrique des Nations 2023 se profile à l’horizon, et les premières délégations à fouler le sol ivoirien ne sont autres que le Maroc et la Guinée-Bissau. Les Lions de l’Atlas ont entamé leur voyage après une semaine de préparation intensive au Complexe Mohammed VI de Football à Salé. Avant de prendre leur envol depuis l’aéroport Rabat-Salé, les joueurs marocains ont eu l’occasion de rencontrer le président de la Fédération royale marocaine de football (FRMF), Fouzi Lekjaa, marquant ainsi leur départ pour San Pédro, lieu symbolique de leur arrivée.

Les défis à venir pour l’équipe marocaine s’annoncent de taille. Intégrée dans le groupe F de la compétition, elle devra croiser le fer avec la Tanzanie, la RDC, et la Zambie. Pour se familiariser avec l’atmosphère des matchs à venir, un match amical contre la Sierra Leone est programmé au Stade Laurent Pokou. Une stratégie visant à s’acclimater à l’ambiance du terrain qui accueillera leurs prochains défis.

Ce mouvement d’arrivée ne fait que lancer le bal. Les prochaines équipes à rejoindre le territoire ivoirien incluent la Tanzanie, le Sénégal – qui, après leur arrivée à Abidjan, prendront la direction de Yamoussokro pour y défier la Gambie -, l’Égypte, et le Mozambique. Cette série d’arrivées successives souligne l’engouement et la préparation méticuleuse des différentes sélections en vue de cette compétition de renom.

Alors que les premières équipes posent leurs valises en terre ivoirienne, l’attente se fait fiévreuse pour un tournoi qui s’annonce riche en émotions, en compétition et en moments inoubliables. La CAN 2023 promet déjà un spectacle sportif mémorable, tandis que les différentes équipes convergent vers ce rendez-vous continental prestigieux.

Le Vatican clarifie sa Position sur les Bénédictions de Couples Homosexuels

Le Vatican a diffusé un communiqué de presse de cinq pages visant à éclaircir la controverse autour des bénédictions de couples homosexuels, suscitée par la déclaration du dicastère pour la doctrine de la foi, « Fiducia Supplicans ». Cette déclaration avait autorisé les bénédictions pour les couples qualifiés de « irréguliers », y compris les couples homosexuels, provoquant des réactions critiques dans plusieurs pays africains, allant du Malawi au Togo.

La réaction s’est amplifiée au point où le cardinal Fridolin Ambongo, archevêque de Kinshasa, a appelé les conférences épiscopales africaines à rédiger une déclaration synodale unifiée pour toute l’église d’Afrique. Cette initiative a surpris, étant donné la proximité du cardinal Ambongo avec le pape François.

Le Vatican a souligné la nécessité d’une réflexion pastorale approfondie pour comprendre le contenu du texte, affirmant que ce dernier demeure conforme aux enseignements traditionnels de l’Église sur le mariage et la sexualité. Il a également insisté sur le caractère non hérétique de la déclaration, tout en précisant que les bénédictions ne représentent pas une consécration des unions homosexuelles, mais plutôt une réponse pastorale à la demande de soutien spirituel de deux personnes.

Cependant, le Vatican reconnaît les diversités culturelles locales, notamment dans les pays où l’homosexualité est criminalisée, tout en exprimant la prudence nécessaire dans de tels contextes.

Ce communiqué vise à apaiser les craintes selon lesquelles les bénédictions pourraient conduire à la reconnaissance des unions homosexuelles, mais souligne fermement que cela ne constitue en aucun cas une ratification de la vie menée par ces couples.

Rapport 2023 de la Banque mondiale : L’année des inégalités et des défis économiques persistants »

La Banque mondiale a désigné l’année 2023 comme étant caractérisée par les inégalités croissantes, conséquence des séquelles économiques persistantes du Covid-19. Les économies mondiales peinent à se redresser face aux bouleversements climatiques et à l’insécurité alimentaire, accentuant ainsi les difficultés.

Le rapport de fin 2023 de la Banque mondiale met en lumière les défis majeurs rencontrés durant cette période. Les pays les plus démunis subissent davantage les effets néfastes des crises économiques, s’enfonçant dans des difficultés financières toujours plus profondes, précise l’institution financière.

Dans ce document, la Banque mondiale pointe du doigt les faits marquants de l’année écoulée, soulignant la pauvreté grandissante, l’endettement massif, et la chute de la croissance. Malgré une légère baisse de l’extrême pauvreté dans les pays à revenu intermédiaire, celle-ci s’est alourdie dans les nations les plus pauvres et les plus vulnérables, entravant ainsi la réalisation des objectifs de développement mondiaux.

En outre, le rapport de décembre 2023 révèle que les pays en développement ont dû consacrer un montant sans précédent de 443,5 milliards de dollars en 2022 pour rembourser leurs dettes publiques extérieures et garanties par l’État.

Dans l’ensemble, l’année 2023 a été sombre pour les économies mondiales, en particulier pour les pays les plus démunis. Les perspectives d’avenir demeurent peu encourageantes, avec des prévisions de croissance économique de seulement 1,7% pour l’année 2023 et de 2% pour 2024, annonçant un ralentissement généralisé et notable.