Air Côte d’Ivoire étend son réseau international avec des vols vers Casablanca, Paris et d’autres destinations d’ici 2027

La compagnie aérienne Air Côte d’Ivoire a récemment annoncé son plan ambitieux d’étendre ses services vers Casablanca et Paris d’ici la fin de l’année, suivi de l’inclusion de quatre autres villes d’ici 2027, tel que déclaré par son directeur général, Laurent Loukou.

Lors d’une conférence de presse à Abidjan, M. Loukou a souligné l’engagement de la compagnie à concrétiser la vision du chef de l’État ivoirien. Les prochaines destinations internationales prévues comprennent Washington, New York, Londres, Genève et Beyrouth, soulignant ainsi la volonté d’Air Côte d’Ivoire de renforcer sa présence en Afrique de l’Ouest et du Centre, tout en étendant ses services vers des villes européennes clés.

Le capital de la compagnie aérienne s’élève à 130 milliards de francs CFA, avec une répartition entre l’État ivoirien et des actionnaires privés, a précisé le directeur général. Ces actionnaires cherchent à développer une compagnie aérienne rentable et pérenne.

Air Côte d’Ivoire, qui dispose actuellement d’une flotte de neuf avions, envisage d’acquérir six avions supplémentaires entre mars 2024 et mars 2025. M. Loukou a également annoncé la construction d’une flotte A330, affirmant que ces expansions généreront plus de 1 200 emplois directs et plus de 8 000 emplois indirects. Ce plan stratégique vise à positionner Air Côte d’Ivoire comme un acteur majeur dans le secteur de l’aviation tout en contribuant au développement économique de la région.

Démission du Sélectionneur de la Gambie après une Élimination Précoce à la CAN

Le mardi, Tom Saintfiet, sélectionneur de l’équipe nationale de la Gambie, a officiellement annoncé sa démission à la suite de l’élimination de son équipe au premier tour de la 34e Coupe d’Afrique des nations de football en Côte d’Ivoire.

Lors d’une conférence de presse après la défaite de son équipe (2-3) contre le Cameroun lors de la troisième journée des phases de poule de la CAN, Saintfiet a déclaré : « Je veux annoncer que c’est mon dernier match en tant que sélectionneur de la Gambie. Bien que mon contrat aille jusqu’en août 2026, il est temps pour moi de partir ».

La Gambie, placée dans le groupe C avec le Sénégal, la Guinée et le Cameroun, a subi des défaites dans tous ses matchs de la phase de groupes, quittant ainsi la compétition sans avoir accumulé aucun point.

C’était la deuxième participation de l’équipe gambienne à la Coupe d’Afrique des nations, et cette édition s’est avérée être une déception avec une sortie prématurée.

Tom Saintfiet, qui était à la tête de l’équipe depuis 2018, avait réussi à qualifier la Gambie pour les quarts de finale de la CAN 2021 au Cameroun, où les Scorpions ont été éliminés par le pays hôte sur un score de 2-0.

La Côte d’Ivoire s’effondre face à la Guinée équatoriale : Un cauchemar pour les Éléphants

Dans un retournement de situation choquant, la Côte d’Ivoire a subi une défaite cinglante de 0-4 face à la Guinée équatoriale, laissant cette dernière s’emparer de la première place du groupe A. Malgré un début prometteur, les Éléphants de Jean-Louis Gasset ont fini par craquer, plongeant leur avenir dans l’incertitude.

Après la défaite contre le Nigeria, Gasset avait insisté sur l’importance de se concentrer sur le prochain match. Cependant, ses ajustements tactiques, avec Nicolas Pépé en pointe et Oumar Diakite sur le côté droit, n’ont pas produit les résultats escomptés.

Au coup d’envoi, les Ivoiriens semblaient revigorés, affichant une combativité et une précision technique accrues. Dans un stade Alassane Ouattara en ébullition, la Guinée équatoriale peinait à rivaliser avec la puissance physique des Ivoiriens.

Pourtant, sur l’unique incursion du Nzalang dans la première période, Emilio Nsue a marqué, créant un choc à Ebimpé. Les Ivoiriens, bien qu’ayant dominé, se sont retrouvés menés au score. Malgré une réaction rapide, avec un but annulé de Sangaré, le scénario devenait de plus en plus sombre.

Les Eléphants ont maintenu la pression, mais le cauchemar s’est intensifié. Un coup franc magistral de Pablo Ganet a glacé le stade, suivi rapidement par un autre but d’Emilio Nsué. La soirée a pris une tournure désastreuse lorsque Jannick Buyla Sam a enfoncé le clou avec un quatrième but, mettant à nu une défense ivoirienne dépassée.

Avec cette défaite, la Guinée équatoriale s’empare de la première place du groupe A, laissant l’avenir des Ivoiriens dans le doute. Avec seulement trois points, leur qualification dépend désormais des résultats des autres groupes, mais la question demeure : auront-ils la force de se relever après une telle débâcle ?

Examen des droits de l’Homme au Sénégal par l’ONU : Un rendez-vous crucial le 22 janvier 2024

Le Conseil des droits de l’Homme des Nations Unies examinera la situation des droits de l’Homme au Sénégal pour la quatrième fois dans le cadre de l’Examen périodique universel (EPU) le lundi 22 janvier 2024.  cette réunion sera diffusée en direct via webcast, d’après le journal libération .

Le Sénégal fait partie des 14 États soumis à l’examen du Groupe de travail du Conseil des droits de l’Homme au cours de sa 45e session, qui se déroule du 22 janvier au 2 février 2024. Les précédents EPU du Sénégal ont eu lieu en février 2009, octobre 2013 et novembre 2018, selon le Conseil des droits de l’Homme de l’ONU.

Le Groupe de travail, composé des 47 États membres du Conseil des droits de l’Homme, examinera le Sénégal sur la base du rapport national, des informations soumises par l’État examiné, des rapports d’experts des droits de l’Homme, des procédures spéciales, des organes créés par des traités internationaux, et d’autres organismes de l’ONU. Les informations provenant d’autres parties prenantes, telles que les institutions nationales des droits de l’Homme, les organisations régionales et la société civile, seront également prises en compte.

La délégation sénégalaise, dirigée par Aissata Tall Sall, Garde des Sceaux et ministre de la Justice, sera examinée par un groupe de rapporteurs composé de l’Allemagne, du Kazakhstan et de la Somalie. Les recommandations faites au Sénégal seront adoptées par le Groupe de travail le vendredi 26 janvier 2024, entre 15h30 et 18h00, et le Sénégal pourra ensuite exprimer sa position sur ces recommandations.

Aissata Tall Sall prend la présidence de l’OHADA et annonce des initiatives majeures

Après l’année 2008, le Sénégal retrouve le leadership au sein de l’Organisation pour l’harmonisation en Afrique du droit des affaires (OHADA) pour une durée d’un an. La garde des Sceaux et ministre de la justice du Sénégal, Aissata Tall Sall, dirigera cette organisation regroupant 17 pays africains, dont le Sénégal est membre fondateur.

L’objectif principal de Mme Sall en tant que présidente du Conseil des ministres de l’OHADA sera de concrétiser la volonté des pères fondateurs d’établir une communauté économique africaine au sein de ses États membres. Dans son discours, elle s’est engagée à renforcer la coopération, l’intégration et l’harmonisation du droit des affaires en vue de garantir une sécurité juridique et judiciaire pour les investisseurs et les entreprises dans les États membres de l’organisation.

Madame la ministre a salué le travail remarquable de la République démocratique du Congo (RDC) pendant son mandat, représentée par Madame Kiese. Elle a également promis de finaliser certains actes initiés par la présidente sortante, notamment la conclusion d’un acte uniforme majeur sur le droit international privé en cours d’élaboration au sein de l’OHADA.

Parmi les initiatives annoncées, la présidente a souligné la tenue prochaine de la conférence des chefs d’État de l’OHADA, une réunion qui n’avait pas eu lieu depuis une décennie. La réforme de la cour commune de justice et d’arbitrage de l’organisation, ainsi que la redéfinition du statut de son personnel, seront également des priorités à aborder selon Madame Sall.

Rappelons que l’OHADA a été créée le 17 octobre 1993 à Port-Louis, capitale de l’île Maurice, dans le but d’harmoniser le droit des affaires en Afrique et d’assurer une sécurité juridique et judiciaire aux investisseurs et aux entreprises au sein de ses États membres.

Le Burundi ferme la frontière avec le Rwanda suite à des attaques rebelles : Les tensions régionales s’intensifient

Le Burundi a annoncé la fermeture de sa frontière avec le Rwanda après des attaques attribuées au groupe rebelle RED-Tabara. Selon les autorités burundaises, cette milice aurait lancé une attaque meurtrière près de la frontière avec la République démocratique du Congo le 22 décembre, tuant 20 personnes, dont des civils. Le président burundais, Evariste Ndayishimiye, a accusé le Rwanda de soutenir ce groupe rebelle, des allégations immédiatement réfutées par Kigali.

RED-Tabara, actif dans la province du Sud-Kivu en RDC, est le principal groupe armé s’opposant au régime burundais, avec une force estimée entre 500 et 800 combattants. Le ministre burundais de l’Intérieur, Martin Niteretse, a déclaré que la fermeture de la frontière était une mesure nécessaire après avoir constaté « un mauvais voisin » en la personne du président rwandais Paul Kagame.

Les relations tumultueuses entre le Burundi et le Rwanda ont déjà conduit à la fermeture de la frontière en 2015, avec une réouverture en 2022. Depuis l’arrivée au pouvoir d’Evariste Ndayishimiye en 2020, les liens avaient connu une légère amélioration, mais les tensions ont resurgi lorsque le Burundi a envoyé des troupes soutenir la lutte contre les rebelles du M23 dans l’est de la RDC, soutenus par Kigali.

Les opérations meurtrières attribuées à RED-Tabara ont ravivé les accusations de soutien du Rwanda à des groupes rebelles. Bien que le groupe ait revendiqué une attaque récente, le Rwanda nie toute association avec les groupes armés burundais. La fermeture de la frontière ajoute une nouvelle dimension aux relations déjà tendues entre les deux pays, créant des préoccupations quant à l’escalade des tensions régionales.

Radiation du commandant millitaire Burkinabé Nayiré Alira Elisée Martial

Le capitaine Nayiré Alira Elisée Martial, commandant du détachement militaire de Sollé, a été radié pour faute grave après avoir abandonné son poste lors d’une attaque jihadiste en fin d’année dernière. L’attaque, survenue le 24 décembre, a entraîné la prise de contrôle du détachement par les assaillants, causant d’importantes pertes aux forces de défense et de sécurité burkinabè.

Les assaillants ont également emporté du matériel de l’armée, et seule l’intervention ultérieure des forces aériennes a permis de les neutraliser. Cette radiation intervient dans un contexte où au moins quatre détachements militaires ont été pris pour cible par des jihadistes en décembre. Le lieutenant-colonel Yves Didier Bamouni a averti que des poursuites disciplinaires ou pénales seraient engagées contre toute force de défense et de sécurité abandonnant ses positions et matériels sous la menace terroriste, soulignant les conséquences graves de telles actions sur le renforcement des capacités logistiques des groupes extrémistes violents. »

L’Afrique du Sud et le Maroc en compétition pour la présidence du Conseil des droits de l’homme de l’ONU

Le cours à la présidence du Conseil des droits de l’Homme des Nations uni à Genève se révèle intense, mettant en compétition l’Afrique du Sud et le Maroc, deux candidats majeurs pour cette fonction cruciale. Cette année, c’est un pays africain qui prendra les rêves de cette instance prestigieuse. Avec le vote en cours impliquant la participation de 47 nations, le Polisario s’oppose fermement à la candidature du Maroc, soulevant des préoccupations essentielles concernant les droits des Sahraouis et remettant en question la ratification de la Charte africaine des droits de l’Homme par le Maroc.

Selon Oubi Bouchraya, représentant du Polisario à Genève et aux Nations Unies, il est crucial que les critères fondamentaux, tels que le respect des droits de l’Homme et la représentation continentale, guident le vote des 47 pays membres du Conseil des droits de l’Homme. ‘Homme de l’ONU. Il exprime son optimisme quant à la prise de décision des membres, espérant qu’ils s’appuieront sur la conscience collective et les valeurs que ce Conseil représente.

Pour le représentant sahraoui, le choix entre le Maroc et l’Afrique du Sud est clair et sans équivoque. Il souligne que l’Afrique du Sud incarne les valeurs africaines par excellence. Il est issu d’un processus de libération exemplaire et maintient une coexistence pacifique en respectant les droits de toutes les strates de sa société.

Ce face-à-face entre l’Afrique du Sud et le Maroc pour la présidence du Conseil des droits de l’Homme soulève des enjeux majeurs, mêlant des considérations politiques, des questions de droits de l’Homme et des revendications territoriales. Ce duel met en lumière la nécessité de faire prévaloir les valeurs fondamentales et les normes en matière de droits de l’Homme dans le processus décisionnel.

Alors que les regards sont rivés sur Genève en attente du dénouement de ce vote crucial, il est impératif que la décision finale reflète l’engagement envers les principes universels des droits de l’Homme et renforce la légitimité et l’intégrité du Conseil des droits. de l’Homme de l’ONU.

Le Maroc et la Guinée-Bissau ouvrent les festivités de la CAN 2023 en Côte d’Ivoire

L’effervescence monte alors que la Coupe d’Afrique des Nations 2023 se profile à l’horizon, et les premières délégations à fouler le sol ivoirien ne sont autres que le Maroc et la Guinée-Bissau. Les Lions de l’Atlas ont entamé leur voyage après une semaine de préparation intensive au Complexe Mohammed VI de Football à Salé. Avant de prendre leur envol depuis l’aéroport Rabat-Salé, les joueurs marocains ont eu l’occasion de rencontrer le président de la Fédération royale marocaine de football (FRMF), Fouzi Lekjaa, marquant ainsi leur départ pour San Pédro, lieu symbolique de leur arrivée.

Les défis à venir pour l’équipe marocaine s’annoncent de taille. Intégrée dans le groupe F de la compétition, elle devra croiser le fer avec la Tanzanie, la RDC, et la Zambie. Pour se familiariser avec l’atmosphère des matchs à venir, un match amical contre la Sierra Leone est programmé au Stade Laurent Pokou. Une stratégie visant à s’acclimater à l’ambiance du terrain qui accueillera leurs prochains défis.

Ce mouvement d’arrivée ne fait que lancer le bal. Les prochaines équipes à rejoindre le territoire ivoirien incluent la Tanzanie, le Sénégal – qui, après leur arrivée à Abidjan, prendront la direction de Yamoussokro pour y défier la Gambie -, l’Égypte, et le Mozambique. Cette série d’arrivées successives souligne l’engouement et la préparation méticuleuse des différentes sélections en vue de cette compétition de renom.

Alors que les premières équipes posent leurs valises en terre ivoirienne, l’attente se fait fiévreuse pour un tournoi qui s’annonce riche en émotions, en compétition et en moments inoubliables. La CAN 2023 promet déjà un spectacle sportif mémorable, tandis que les différentes équipes convergent vers ce rendez-vous continental prestigieux.

Le Vatican clarifie sa Position sur les Bénédictions de Couples Homosexuels

Le Vatican a diffusé un communiqué de presse de cinq pages visant à éclaircir la controverse autour des bénédictions de couples homosexuels, suscitée par la déclaration du dicastère pour la doctrine de la foi, « Fiducia Supplicans ». Cette déclaration avait autorisé les bénédictions pour les couples qualifiés de « irréguliers », y compris les couples homosexuels, provoquant des réactions critiques dans plusieurs pays africains, allant du Malawi au Togo.

La réaction s’est amplifiée au point où le cardinal Fridolin Ambongo, archevêque de Kinshasa, a appelé les conférences épiscopales africaines à rédiger une déclaration synodale unifiée pour toute l’église d’Afrique. Cette initiative a surpris, étant donné la proximité du cardinal Ambongo avec le pape François.

Le Vatican a souligné la nécessité d’une réflexion pastorale approfondie pour comprendre le contenu du texte, affirmant que ce dernier demeure conforme aux enseignements traditionnels de l’Église sur le mariage et la sexualité. Il a également insisté sur le caractère non hérétique de la déclaration, tout en précisant que les bénédictions ne représentent pas une consécration des unions homosexuelles, mais plutôt une réponse pastorale à la demande de soutien spirituel de deux personnes.

Cependant, le Vatican reconnaît les diversités culturelles locales, notamment dans les pays où l’homosexualité est criminalisée, tout en exprimant la prudence nécessaire dans de tels contextes.

Ce communiqué vise à apaiser les craintes selon lesquelles les bénédictions pourraient conduire à la reconnaissance des unions homosexuelles, mais souligne fermement que cela ne constitue en aucun cas une ratification de la vie menée par ces couples.

Rapport 2023 de la Banque mondiale : L’année des inégalités et des défis économiques persistants »

La Banque mondiale a désigné l’année 2023 comme étant caractérisée par les inégalités croissantes, conséquence des séquelles économiques persistantes du Covid-19. Les économies mondiales peinent à se redresser face aux bouleversements climatiques et à l’insécurité alimentaire, accentuant ainsi les difficultés.

Le rapport de fin 2023 de la Banque mondiale met en lumière les défis majeurs rencontrés durant cette période. Les pays les plus démunis subissent davantage les effets néfastes des crises économiques, s’enfonçant dans des difficultés financières toujours plus profondes, précise l’institution financière.

Dans ce document, la Banque mondiale pointe du doigt les faits marquants de l’année écoulée, soulignant la pauvreté grandissante, l’endettement massif, et la chute de la croissance. Malgré une légère baisse de l’extrême pauvreté dans les pays à revenu intermédiaire, celle-ci s’est alourdie dans les nations les plus pauvres et les plus vulnérables, entravant ainsi la réalisation des objectifs de développement mondiaux.

En outre, le rapport de décembre 2023 révèle que les pays en développement ont dû consacrer un montant sans précédent de 443,5 milliards de dollars en 2022 pour rembourser leurs dettes publiques extérieures et garanties par l’État.

Dans l’ensemble, l’année 2023 a été sombre pour les économies mondiales, en particulier pour les pays les plus démunis. Les perspectives d’avenir demeurent peu encourageantes, avec des prévisions de croissance économique de seulement 1,7% pour l’année 2023 et de 2% pour 2024, annonçant un ralentissement généralisé et notable.

Élections en RDC : Tony Cassius Bolamba félicite la réélection de Félix Antoine Tshisekedi

Dans une déclaration datée du 28 décembre, le candidat présidentiel Tony Cassius Bolamba a fait preuve de sportivité démocratique en reconnaissant la réélection de Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, sans attendre les résultats officiels de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI) et de la Cour constitutionnelle.

Tony Cassius Bolamba, candidat numéro 7 à l’élection présidentielle, a salué la victoire du candidat numéro 20, exprimant sa volonté de contribuer au bien-être de la République. Il a encouragé le président réélu à engager des discussions inclusives avec tous les citoyens, soulignant les défis auxquels le pays fait face et les menaces qui pèsent sur sa stabilité et son unité nationale.

« En toute humilité, je félicite le Président Félix Antoine Tshisekedi pour sa réélection, en attendant la confirmation finale des résultats par la Cour constitutionnelle. J’avais déjà annoncé avant les élections que je n’allais pas contester les résultats, et je tiens ma parole », a déclaré Tony Cassius Bolamba.

Il a également exprimé sa reconnaissance envers les Congolaises et Congolais, tant ceux de la diaspora que ceux du territoire national, pour avoir soutenu son projet axé sur l’austérité. Il a exhorté chacun à rester vigilant contre toute manipulation visant à diviser le pays, appelant à protéger l’unité nationale contre les forces hostiles à la République.L

Visite Officielle du Président de la Chambre des Représentants du Maroc à Dakar

Le président de la Chambre des Représentants du Maroc, Rachid Talbi El Alami, est prévu pour une visite de trois jours à Dakar en tant qu’invité du président de l’Assemblée nationale, Amadou Mame Diop, selon des sources officielles.

Durant son séjour, M. El Alami prononcera un discours devant les députés sénégalais lors d’une session plénière. Il bénéficiera également d’une audience avec le président de la République, comme indiqué dans un communiqué.

En parallèle, le président de la Chambre des Représentants du Maroc s’apprête à signer avec son homologue sénégalais, Amadou Mame Diop, un « mémorandum d’entente ». De plus, il visitera en compagnie de sa délégation certains sites culturels sénégalais, comme l’a souligné la source.

Cette visite de la délégation parlementaire marocaine offrira l’opportunité de consolider le partenariat entre les deux nations. Ces liens historiques et la coopération diversifiée, où l’économie occupe une place prépondérante aux côtés des relations politiques étroites, seront au cœur des discussions.

Le Sénégal se positionne en tant que troisième bénéficiaire des investissements directs étrangers marocains en Afrique subsaharienne. De plus, il représente le deuxième client du Maroc en Afrique de l’Ouest, soulignant ainsi l’importance des relations économiques entre les deux pays.

Conakry : Incendie et explosion dans le dépôt d’hydrocarbures

Un violent incendie a éclaté dans la nuit de dimanche à lundi au dépôt d’hydrocarbures unique de Conakry, la capitale guinéenne, à la suite d’une explosion rétentissante, d’après des informations rapportées par des médias locaux .

Cette explosion s’est produite peu après minuit dans le dépôt d’hydrocarbures de la Société guinéenne de pétrole, localisé dans le quartier Coronthie de Kaloum. Dans les premières heures de la matinée, un énorme panache de flammes et de fumée s’élevait du bout de la presqu’île de Kaloum, à Conakry, comme l’a signalé le site d’information RFI.

Un communiqué diffusé le lundi matin par les autorités guinéennes fait état d’un « incendie d’origine inconnue qui s’est déclaré dans le principal dépôt d’hydrocarbures de la Société guinéenne de pétrole ». Les autorités affirment que toutes les structures spécialisées ont été mobilisées pour lutter contre l’incendie.

Pour l’instant, aucune information concernant les pertes humaines ou matérielles n’a été communiquée par les autorités ou par des sources indépendantes.

La cour de la CEDEAO ordonne la libération de Mohamed Bazoum

La Cour de justice de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) a émis ce 15 décembre une décision ordonnant la libération immédiate et inconditionnelle de Mohamed Bazoum, de son épouse et de leur fils, retenus depuis le coup d’État du 26 juillet 2023, et a appelé au retour au pouvoir du président destitué.

Le juge a estimé que plusieurs droits des demandeurs avaient été bafoués, notamment leur droit de libre circulation, puisqu’ils étaient en résidence surveillée à la présidence depuis plus de quatre mois, ainsi que leur droit de ne pas être arrêtés ou détenus arbitrairement.

En outre, la justice ouest-africaine a déclaré que les droits politiques de Mohamed Bazoum avaient été violés, exigeant ainsi le rétablissement de l’ordre constitutionnel au Niger et la restitution du pouvoir au président déchu.

La défense de l’État nigérien avait plaidé pour l’incompétence de la cour et avait demandé le rejet de la requête, requêtes qui ont été rejetées.

La Cour de la CEDEAO a donné aux nouvelles autorités nigériennes un délai d’un mois à compter de la notification de sa décision pour rendre compte de sa mise en œuvre.

Cette décision judiciaire intervient après la publication d’un communiquée la commission de la CEDEAO, officialisant le coup d’État au Niger et suspendant le pays de toutes ses instances décisionnelles.

MINUSMA : Une Fin Solennelle à 10 Ans d’Engagement pour la Paix au Mali »

La Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation du Mali (MINUSMA) a clôturé officiellement sa mission au Mali lors d’une cérémonie solennelle à Bamako le 11 décembre. Cette étape marque la conclusion de 10 ans d’engagement dédiés à la restauration de la paix au Mali, impliquant le corps diplomatique, la famille des Nations unies et les autorités locales.

La fermeture de la base de la MINUSMA à Bamako met un terme à l’effort entamé en 2013 pour contrer l’avancée des groupes armés séparatistes et affiliés à Al-Qaïda et à l’État islamique. En juin dernier, les autorités de transition maliennes ont demandé le « retrait sans délai » de la MINUSMA, arguant que la mission n’avait pas atteint son objectif fondamental de contenir l’insécurité dans le pays.

Le ministre malien des Affaires étrangères, Abdoulaye Diop, exprimant sa position devant le Conseil de sécurité de l’ONU, a souligné la détérioration progressive de la situation sécuritaire dans tout le Mali, malgré les années de déploiement de la MINUSMA sur le terrain.

La MINUSMA s’est désengagée de la plupart de ses treize bases au Mali avant la fermeture de sa base à Bamako. Seuls les sites de Gao et Tombouctou, dans le nord, subsistent. Le retrait complet des effectifs de la MINUSMA du territoire malien est prévu pour le 31 décembre 2023, marquant la fin d’une décennie d’efforts internationaux pour stabiliser le pay

L’Azerbaïdjan Hôte de la 29e COP : Engagement et Dynamisme pour un Avenir Climatique Prometteur »

Lundi, le président de la COP 28, Sultan Ahmed Al-Jaber, a annoncé que l’Azerbaïdjan accueillera la 29e Conférence des Parties de la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques en 2024. M. Al-Jaber a transmis la parole au ministre azerbaïdjanais de l’Écologie et des Ressources naturelles, Mukhtar Babayev, qui s’est exprimé au nom de son pays, désormais hôte de la COP 29.
M. Babayev a souligné l’importance de la « volonté politique » de l’Azerbaïdjan et des « efforts des autres États membres » dans le choix de son pays pour organiser la prochaine COP. Il a promis que le dynamisme de l’Azerbaïdjan permettrait aux parties de se réunir pour s’attaquer aux enjeux climatiques. Il a exprimé son engagement à faire de la prochaine COP un symbole d’espoir et de progrès dans la lutte contre les changements climatiques.

La COP 29 est prévue en 2024. De plus, le président de la COP 28 a annoncé que le Brésil accueillera la COP 30 en 2025.

La 28e Conférence des Parties, qui a débuté le 30 novembre à Dubaï, aux Émirats arabes unis, prendra fin mardi à 11 heures. Les négociations continuent pour l’adoption du texte final, avec pour objectif de présenter le tout premier Bilan mondial conformément à l’Accord de Paris sur le climat, évaluant les progrès réalisés par rapport aux objectifs climatiques. La présidence de la COP est chargée de diriger un processus visant à convenir d’une feuille de route claire pour accélérer les progrès vers une transition énergétique mondiale pragmatique, garantissant une action climatique inclusive sans laisser personne de côté.

Société Générale en Marche : Nouvelle Étape dans son Retrait Africain avec la Cession de Deux Filiales

Le groupe bancaire français Société Générale poursuit sa stratégie de retrait du continent africain en annonçant la cession des filiales Société Générale Burkina Faso et Banco Société Générale Moçambique au groupe Vista. Dans un communiqué, la banque précise que le Groupe Vista reprendra l’intégralité des activités, des portefeuilles clients et des collaborateurs de ces entités, marquant ainsi un changement significatif dans le paysage financier africain.

La Société Générale, détenant respectivement 52,6% et 65% de ses filiales au Burkina Faso et au Mozambique, continue son désengagement progressif. Le Groupe Vista, basé en Guinée, affiche son ambition de devenir un établissement financier panafricain de classe mondiale, soulignant son engagement en faveur de l’inclusion économique et financière en Afrique.

Cette décision s’inscrit dans la lignée de la nomination, en octobre, d’un nouveau directeur des réseaux bancaires internationaux en Afrique, bassin méditerranéen et outre-mer, François Bloch. Sa mission consiste à façonner un modèle d’affaires simplifié, intégré et synergétique, aligné sur la stratégie du nouveau directeur général, Slawomir Krupa, en poste depuis mai.

La Société Générale avait déjà annoncé en juin la conclusion d’accords pour céder quatre de ses filiales en Afrique. Cependant, la préemption de la filiale au Congo par l’État a entraîné un ajustement des plans. Les trois autres cessions sont en cours, avec une prévision de finalisation début de l’année prochaine pour la Guinée équatoriale.

Alors que la banque réfléchit stratégiquement sur sa participation dans l’Union Internationale de Banques (UIB) en Tunisie, détenant 52,34% de son capital, l’avenir financier de Société Générale en Afrique continue d’évoluer, suscitant l’attention et l’anticipation du secteur .