Sénégal : 12 milliards volent en éclat dans 06 scandales financiers en 2021

En l’espace de quelques mois au cours de l’année 2021, le Sénégal perd plus de 12 milliards de francs par voie de détournement au sein de six institutions.

La République du Sénégal vit une série de scandales financiers depuis quelques mois. Du Trésor public à la Sicap en passant par la Poste, la Poste Finances, Loterie nationale du Sénégal (LONASE) et l’Ipres, l’année s’achève sur une mauvaise note. Les personnes mal intentionnées ont détourné au moins 12,2 milliards de francs CFA.

En effet, la répartition de ce montant se fait entre les six structures concernées. Les détournements ont pillé 1,4 milliard à LONASE, 4,6 milliards de francs Cfa au Trésor public, 1,7 milliard à Poste Finances selon senenews. Libération y ajoute le détournement de 4,2 milliards à Sicap lors d’un achat de terrain. 100 millions de francs CFA ont disparu à la Grande Poste de Dakar avant le départ de l’ancien receveur. De même, dans l’affaire des tickets restaurants, l’on enregistre un détournement de 207 millions de francs CFA. Dans la plupart des scandales, la procédure judiciaire est en cours.

Au Sénégal, l’IPRES dépense 4 milliards de FCFA par an pour la prise en charge médicale des retraités

L’Institution de prévoyance retraite du Sénégal (IPRES) consacre 4 milliards de francs CFA à la prise en charge médicale des retraités et de leurs ayant-droits, a déclaré mercredi, son directeur général, Mamadou Sy Mbengue.
« L’IPRES a fait le pari de poursuivre ses activités de prise en charge médicale des retraités et de leurs ayant-droits en y consacrant quatre milliards par an dont près de 900 millions en médicaments », a-t-il déclaré, lors d’une conférence de presse.
Le DG de l’IPRES a souligné que « la cible est constituée principalement de personnes âgées qui est naturellement maladive ».
« Il n’y aura jamais assez de médicaments pour tous et à tout moment mais ce qui est clair c’est qu’il y a une traçabilité parfaite depuis la commande jusqu’à la consommation finale », a-t-il poursuivi.
Selon lui, la maladie est une branche à part de la sécurité sociale mais, au Sénégal, sa prise en charge par une caisse autonome est encore embryonnaire avec la création de l’ICAMO qui coordonne les activités des IPM.
« La prise en charge médicale n’est pas dans les obligations de l’IPRES », a-t-il fait savoir, signalant que « toutes les missions de contrôle ont considéré les dépenses y relatives comme des fautes de gestion ».
« Il faut comprendre que les missions de l’IPRES, c’est de collecter les cotisations des travailleurs actifs et de payer les pensions et allocations de retraite dans le cadre d’une solidarité intergénérationnelle », a rappelé Mamadou Sy Mbengue.
« L’Etat est certes garant de la sécurité sociale des travailleurs mais il en a confié la gestion à l’IPRES pour la branche vieillesse et à la Caisse de sécurité sociale pour ce qui est des prestations familiales et des maladies professionnelles et accidents du travail », a-t-il dit.

Sénégal: l’Ipres en proie à un autre scandale

Un employé aurait commis des détournements de fonds. Lundi dernier déjà, une distraction de 400 millions Fcfa dans les caisses de l’institution a été révélée.

L’affaire des 400 millions Fcfa manquant dans les caisses de l’Institution de prévoyance retraite du Sénégal (Ipres) ne s’est pas encore tassée que d’autres bruits se font entendre au sein de la structure.

Un autre scandale secoue l’Institution de prévoyance retraite du Sénégal. Après celui des tickets restaurants volés estimés à 400 millions Fcfa.

D’après le journal Libération, un agent de cotisations aurait également détourné des fonds. La somme n’a pas été révélée. Une distraction qui vient s’ajouter au trou de 400 millions Fcfa causé par  une mafia autour des tickets de restaurants.

Le directeur général de la structure qui s’est expliqué sur le sujet a tenu a rassuré l’opinion publique de ce que la somme de 400 millions a été exagérée avant d’indiquer que la direction a déposé une plainte à la Division des investigations criminelles (Dic). Le Directeur général, Mamadou Sy Mbengue a par ailleurs déclaré qu’il a instruit un audit interne.

 

En rappel, l’Ipres comme toute entreprise, restaurait son personnel, cadres ou employés, à l’aide d’un système de paiement dit de tickets-restaurants et chèques-déjeuner. Et chaque mois, les restaurateurs se faisaient rembourser par l’Ipres sur la base de tickets-souches.

Sauf que pendant des mois voire des années, l’Ipres réglait ses factures aux restaurateurs reposant sur des tickets trafiqués et des repas fictifs. D’où le déficit de 400 millions FCfa.

Sénégal: distraction de 400 millions Fcfa à l’Ipres

L’Institution de prévoyance retraite du Sénégal ferait les frais d’une mafia organisée autour des tickets de restaurants, à l’origine d’un détournement 400 millions de Fcfa.

Des bruits se font entendre au sein de l’Institution de prévoyance retraite du Sénégal (Ipres). Selon le journal Libération, une mafia organisée autour des tickets de restaurants est à l’origine d’un détournement de fonds estimé à 400 millions de Fcfa.

Le Directeur général de l’Institution, Mamadou Sy Mbengue, a porté plainte pour afin qu’une enquête soit ouverte. Les résultats restent inconnus.

Pour la petite histoire, l’Ipres restaurait son personnel dans des restaurants de la place à l’aide d’un système de paiement de tickets-restaurants et chèques-déjeuner.

A la fin de chaque mois, les restaurants se faisaient rembourser par l’Ipres sur la base de tickets-souches.

Sauf que, pendant des mois, voire des années, la boite ne payait que des montants sur la base de tickets trafiqués, créant ainsi un préjudice de 400 millions.