Le président de la COAPA a plaidé pour la transparence dans la gestion des sociétés de pêche au Sénégal.
Le président de la Confédération africaine des organisations professionnelles de la pêche artisanale (CAOPA), Gaoussou Guèye, a plaidé pour plus de transparence dans les activités des sociétés mixtes ou sociétés de pêche nationales à capitaux étrangers.
M. Guèye faisait un exposé à l’occasion d’un atelier de partage avec les membres de l’Association des communicateurs en pêche des radios communautaires et journalistes généralistes (ACPRCG).
Estimant que la transparence est indispensable pour lutter contre la corruption et faire participer les acteurs à la gestion de la pêche, il pense qu’il faut publier la liste des navires opérant au Sénégal mais aussi celle des pirogues artisanales pour une meilleure cartographie de l’ensemble de la flotte.
Le président de la CAOPA a insisté sur la nécessité d’appliquer la législation en vigueur dans le domaine de la pêche, d’améliorer la gestion, la recherche pour une meilleure lutte contre la pêche illégale, non déclarée et non réglementée (INN), de mettre en œuvre les Directives volontaires pour une pêche durable du Fonds des Nations-Unies pour l’agriculture et l’alimentation (FAO), entre autres.
’’Comment quelqu’un peut-il créer une société avec un capital de 100 mille francs CFA et se réclame d’une ou plusieurs bateaux de pêche dont l’unité s’acquiert à, au moins, trois milliards de francs CFA’’, s’est interrogé Gaoussou Guèye.
’Il faut surtout une publication régulière des listes mises à jour des bateaux sous-licences, rendre publiques les sociétés de pêche, informer sur les redevances payées, publier les accords de pêche’’, a encore plaidé Gaoussou Guèye qui indique que la transparence et la durabilité doivent être au rendez-vous.
Pour plus de transparence, il faut l’adhésion et la mise en œuvre de l’initiative pour la transparence dans la pêche (FITI), selon M. Guèye qui invite à s’inspirer de l’initiative de la transparence des industries extractives (ITIE).