L’Intersyndicale estime que les motifs économiques évoqués par l’entreprise ne sont pas suffisants. Pour les employés, d’autres solutions que le licenciement peuvent être trouvées.
Des employés de Limak-Aibd-Summa (LAS), société turque qui gère l’Aéroport international Blaise Diagne (Aibd), ont jusqu’au mois de juin pour négocier leur départ. Une situation qui n’enchante pas les travailleurs. Ces derniers menacent d’aller en grève.
Selon Serigne Moustapha Gaye, secrétaire général de l’Intersyndicale des travailleurs de Limak-Aibd-Summa, interviewé par L’Observateur, une quinzaine d’agents a été auditionnée par la direction turque, qui a demandé à ces travailleurs de se rapprocher de la direction administrative et financière de l’entreprise pour négocier leur départ.
La même source ajoute que LAS a indiqué aux concernés qu’au-delà du mois de juin, ils ne pourront plus négocier un départ, mais s’exposeront à un licenciement pour raisons économiques.
Des mise-en-garde qui n’ébranlent pas le mouvement syndical «Si LAS a des problèmes financiers, ils n’ont qu’à nous le prouver, suggère le syndicaliste. Et même si c’est le cas, il y a d’autres leviers à activer autre que les renvois de personnes. On ne doit pas revenir sur des acquis, c’est triste.»