Le bureau de l’Assemblée nationale et la conférence des présidents ont déclenché ce jeudi, la procédure de levée de l’immunité parlementaire d’Ousmane Sonko.
Le juge d’instruction a saisi l’Assemblée nationale à l’initiative du procureur de la République. En effet, l’étape suivante de la procédure est la mise en place, lundi 15 février, d’une commission ad hoc. Cette commission étudiera le fond de cette requête en entendant le mis en cause, Ousmane Sonko.
Ensuite, Elle devra produire un rapport à présenter, le 17 février, lors d’une séance plénière consacrée à la levée de l’immunité parlementaire du député.
Adji Sarr, une employée d’un salon de beauté et de massage situé à Dakar, a déposé auprès de la section judiciaire de la Gendarmerie une plainte contre le parlementaire et leader Pastef.
La jeune femme déclare avoir été victime de « viols répétés » et de « menaces de mort » dont le député serait l’auteur. Ousmane Sonko est un fonctionnaire des impôts et domaines radié de la fonction publique par Macky Sall, en 2016.
L’affaire Ousmane Sonko a été le point-phare de la réunion du bureau de l’Assemblée nationale. Mais il y avait d’autres sujets au menu. Il s’agit de trois projets de loi : un sur le partenariat-public-privé, un autre sur l’architecture et la profession d’architecte et enfin le dernier sur les actes administratifs.
« On ne s’était pas réuni que pour ça, on faisait notre travail comme prévu par notre calendrier », déclare Aymérou Gningue.