Usage illicite d’armes au Sénégal : plus de 100 personnes tuées, des centaines de millions perdus

L’usage illicite d’armes légères entraîne la mort de plus de 100 personnes, une perte de plusieurs centaines de millions de francs au Sénégal entre 2019 et 2020. Les statistiques sont du Mouvement contre les armes légères en Afrique de l’Ouest (Malao).

Lors d’un atelier de partage du monitoring 2019-2020 sur les violences armées au Sénégal, Amadou Coumba Tine Mhengue fait des révélations. « Plus de 100 personnes ont été tuées au Sénégal par les armes légères et petits calibres entre 2019 et 2020. Des centaines de millions de Fcfa sont aussi perdus». Ainsi déclare le chargé de recherches et de gouvernance sécuritaire jeudi 09 décembre 2021.

En effet, selon le Malao, les utilisateurs d’armes illicites qui sont en majorité les civils, les emploient dans des trafics divers. « La plupart du temps, ce sont dans des attaques à mains armées et des braquages. La région la plus vulnérable est Dakar et ses départements. Globalement, la région de Louga et celle de Ziguinchor », précise Amadou Coumba dans le journal Libération.

Les effets négatifs de l’usage de ces armes se font ressentir sur la population et sur les activités économiques.  Les monitorings 2019/2020 révèle que ces violences armées  « ont eu des impacts assez négatifs sur le plan économique. Avec des pertes évaluées à des centaines et des centaines de millions de Fcfa. Des commerces, des stations de services et des dépôts de gaz ont été même impactés. Au plan social, il y a eu également des impacts négatifs», affirme le chargé de recherche.

LOUGA : Un maître coranique condamné à 5 ans de prison pour la mort d’un talibé.

La Chambre criminelle du Tribunal de grande instance (TGI) de Louga a condamné, lundi, un maître coranique à 5 ans de prison ferme pour coups et blessures ayant entrainé la mort de son talibé, mineur au moment des faits.

En effet, condamné pour coups et blessures ayant entraîné la mort sans intention de la donner », il devra payer la somme de 10 millions de dommages et intérêts.

Le jeune talibé, pensionnaire de l’école coranique « Tanta Soxna Mbayang Cissé », est décédé le 20 février 2020 à l’hôpital des suites de blessures dont seraient responsable son maître coranique.

Sur demande de ses parents, le corps avait été acheminé à Dakar pour les besoins de l’autopsie. Le résultat avait conclu à « un traumatisme crânien sans fractures avec hémorragie causée par un objet contondant ».

Lors de son procès l’accusé a continué à nier les faits.

Le procureur de la République a requis une peine cinq ans de travaux forcés alors que les avocats de la défense ont plaidé l’acquittement de leur client qui selon eux, n’est pas responsable du décès de l’enfant.

La Chambre criminelle du Tribunal de grande instance l’a finalement condamné à cinq de travaux forcés et à payer 10 millions francs Cfa.

 

 

Source : APS

De jeunes agriculteurs de Louga sollicitent le soutien de l’Etat

La Coopérative des jeunes producteurs horticoles des Niayes veut bénéficier des instruments de financement mis en place par l’Etat pour mieux développer ses activités, a fait part, dimanche, un de ses membres.
’’Nous appelons l’Etat à nous assister davantage. Certes, il y a eu des appuis mais insuffisants. Nous voulons bénéficier des projets de financements mis en faveur des jeunes comme la DER et le Fongip’’, a déclaré Gallo Dia.
Il s’exprimait lors d’un point de presse au cours duquel il est revenu sur les objectifs de la coopérative mise en place depuis 2015, les résultats et les programmes sur lesquels travaille la structure ainsi que son rôle sur la question de l’émigration clandestine.
’’Nous avons énormément de problèmes. Certes nous avons essayé d’améliorer les choses, mais les problèmes persistent toujours et on peine à avoir des résultats satisfaisants’’, a dit Gallo Dia.
« C’est ainsi que nous avons eu l’idée de mettre en place une structure composé de près de 250 membres, tous des agriculteurs pour trouver des solutions à ces problèmes’’, a t-il indiqué, en faisant la genèse de la Coopérative.
Malgré ’’les efforts’’ de cette coopérative pour ’’améliorer’’ le secteur, en termes de formation, de partenariat, ’’les difficultés persistent dans la commercialisation des produits, de la qualité des semences, de la régularisation du prix et de la qualité des productions’’, a fait part Gallo Dia.
’’Nous invitons l’Etat à orienter ces investissements vers la bonne cible, c’est à dire les horticultures et agriculteurs pour de meilleurs résultats. Mais aussi les aider à bénéficier de formations en gestion, en comptabilité et toutes autres formations pouvant nous aide à l’amélioration du secteur’’, a t-il plaidé.
Il a également plaidé pour un accès aux engrais et aux semences pour améliorer leur production agricole.

Incendie au marché central de Louga, 20 cantines et 9 étals consumés par le feu

Quelque 20 cantines et 9 étals ont été emportés par un incendie qui s’est déclaré mercredi soir au marché central de Louga, apprend-on des sapeurs-pompiers.
L’incendie a démarré aux alentours de 22 heures dans la partie du marché central réservée à la vente de légumes, consumant cantines et étals, a précisé le lieutenant Mame Kor Sall, commandant de la compagnie des sapeurs-pompiers de Louga.
Les occupants du marché, alertés, ont accouru de partout pour tenter d’éteindre le feu avec leurs propres moyens et sauver le reste de leurs marchandises.
Les sapeurs-pompiers sont arrivés quelques minutes après et ont mis une heure avant de maîtriser les flammes.
« Nous avons été alertés à 22 heures pour un feu de cantine et aussitôt après l’alerte, nous avons déployé nos deux engins d’incendie, un véhicule d’incendie léger et 25 gradés et sapeurs-pompiers sur les lieux », a expliqué le lieutenant Mame Kor Sall.
Selon lui, 20 cantines et 9 étals ont été consumés par cet incendie dont l’origine « reste pour le moment inconnue. Une enquête pourra nous aider à en connaître la cause, car le marché était fermé », a-t-il dit.
Il affirme que ses agents n’ont pas eu de difficultés pour venir à bout du feu, la bouche d’incendie installée à côté du marché leur ayant facilité les choses.
« Seul l’accès qui est un peu étroit, nous a posé quelques petits soucis. A part cela, il n’y a pas eu de difficultés majeures », a-t-il assuré, avant d’inviter les commerçants à prendre, à l’avenir, les dispositions nécessaires pour prévenir au maximum les causes d’incendie.
Il a fait valoir qu’un incendie peut faire ’’des ravages’’ dans un marché comme celui de Louga où cantines et boutiques sont contiguës.

Le Directeur de l’habitat veut matérialiser le programme de 100 000 logements

Le directeur général de la construction et de l’habitat, Amadou Thiam, a fait part mardi de son ambition de matérialiser la volonté du chef de l’Etat de fournir ‘’100.000 logements aux populations’’, pour ‘’un accès équitable à l’habitat’’.
M. Thiam s’exprimait lors d’un point presse, à la suite d’une visite effectuée par le ministre de l’Urbanisme, du Logement et de l’Hygiène publique, Abdou Karim Fofana, dans la région de Saint-Louis (nord), dans le cadre de la réalisation du projet gouvernemental de 100.000 logements sociaux.
Dans les régions de Saint-Louis et Louga (nord), les terres prévues pour ce projet sont déjà disponibles, a-t-il indiqué, assurant que ‘’l’Etat mettra tous les moyens’’ nécessaires à la disposition des populations pour qu’elles ‘’puissent disposer d’un toit à des prix accessibles’’.
Selon M. Thiam, le ministre de l’Urbanisme a demandé aux services de son département de ‘’travailler en synergie avec l’administration et les collectivités territoriales’’, pour l’accès du plus grand nombre de Sénégalais au logement.
Il a justifié la pertinence de la construction de logements dans les régions de Saint-Louis et Louga, en rappelant les perspectives d’exploitation du pétrole et du gaz, ainsi que le prolongement de la voie de dégagement nord (VDN), qui reliera Dakar à Saint-Louis.

Louga: Une association veut inciter les jeunes aux métiers de l’agriculture

Des jeunes de la commune de Louga ont mis sur pied une association dont l’objectif est d’encourager les jeunes à s’intéresser davantage au métier de l’agriculture, a appris l’APS.
’’Notre objectif est de regrouper tous les jeunes qui sont dans le secteur de l’agriculture afin de les accompagner sur le plan matériel pour qu’ils puissent exercer ce métier correctement’’, a soutenu Bamba Dieng, président de l’Association nationale des jeunes cultivateurs du Sénégal.
Il s’exprimait, lundi, lors de la mise en place du bureau et de l’inauguration du siège de l’association basée dans la commune de Louga.
’’Nous avons eu l’idée de mettre en place cette structure pour inciter et faire aimer à la jeunesse sénégalaise les activités de l’agriculture, qui constituent l’avenir économique du monde’’, a-t-il dit, rappelant que depuis 2013, les membres de l’association accompagnent les agriculteurs du pays.
Il signale qu’aujourd’hui, ’’les choses ont changé, les autorités étatiques ont mis en place des initiatives pour soutenir l’agriculture’’.
Selon lui, ’’il est temps que les jeunes quittent les réseaux sociaux pour s’intéresser à la culture de la terre. L’agriculture est le moteur économique du monde’’.
L’Association, en collaboration avec le ministère de l’Agriculture, ’’fera tout son possible’’ pour accompagner les jeunes à disposer de financement, de matériel agricole et semences pour ’’mieux travailler’’.
’’Nous avons distribué, grâce au ministère de tutelle, des semences et remis du matériel agricole et des subventions à près de 100 jeunes à Kaffrine, Gossas, Kaolack, Kébémer pour leur permettre de poursuivre leurs activités menacées par la Covid-19’’, a-t-il fait part.
Dans la commune de Louga, l’Association a besoin d’’’une ferme agricole pour que les jeunes puissent y travailler’’ en dehors de l’hivernage, a dit son président.
’’Nous devons accompagner et soutenir les jeunes qui veulent se lancer dans la pratique de l’agriculture, car c’est un métier prometteur. Un outil capable de changer le monde’’, a, de son côté, soutenu le Secrétaire général de l’association, Oumar Faye.
’’Nous allons également jouer le rôle d’alerte et faire en sorte que les choses changent dans le secteur’’, a-t-il ajouté, annonçant que dans les prochaines semaines seront installées les antennes régionales de Diourbel, Sédhiou, Kaffrine, Ziguinchor.

Des émigrés de Louga réclament une baisse des prix des billets d’avion

Des ressortissants de la région de Louga (nord) réclament la baisse des prix des billets d’avion ou leur subvention par l’Etat du Sénégal, afin de pouvoir retourner dans leur pays d’accueil.
« Nous demandons solennellement à l’Etat de nous aider. Nous souhaiterions qu’il réduise les prix des billets d’avion avant le 20 juin », a dit le président de la Plateforme de la diaspora de Louga, Aly Dème, mardi, lors d’un point de presse.
S’exprimant au nom des membres de cette association d’émigrés de Louga, il a souhaité une baisse des prix des billets d’avion ou leur subvention de 50% par l’Etat.
« Certains d’entre nous sont obligés de s’endetter pour retourner en Europe et éviter de perdre leur emploi », a dit M. Dème, rappelant que la fermeture des frontières aériennes du Sénégal, en raison de la pandémie de coronavirus, a empêché de nombreux émigrés sénégalais de retourner à l’étranger où ils travaillent.
Selon lui, si certains émigrés s’endettent pour acheter un billet d’avion, d’autres n’ont même pas cette possibilité. « C’est pour cette raison que nous demandons à l’Etat de subventionner les billets d’avion à hauteur de 50%. »
Le retour des émigrés à l’étranger est financièrement difficile, en particulier pour ceux d’entre eux qui ne sont pas titulaires de la carte de séjour ou de la nationalité de leur pays d’accueil, selon Aly Dème.
« La diaspora sénégalaise est fatiguée (…). Nous demandons au chef de l’Etat de nous aider. Nous avons mis en place une plateforme pour inscrire les émigrés et indiquer leur pays de destination, comme le gouvernement nous l’avait demandé. Il est urgent pour nous de retourner, afin de ne pas perdre nos emplois », a-t-il insisté.
Selon le président de la Plateforme de la diaspora de Louga, certains émigrés ont bénéficié de l’aide financière fournie par l’Etat aux Sénégalais vivant à l’étranger, dans le cadre du programme destiné à réduire les effets économiques de la pandémie de coronavirus.
« Nous saluons les efforts fournis par l’Etat. Aujourd’hui, notre plus grande préoccupation, c’est de trouver le moyen de retourner dans nos pays d’accueil », a-t-il dit.

5 cas de contaminations et 91 cas contact en quarantaine à Louga

La région de Louga a enregistré, mercredi, trois nouveaux cas confirmés du nouveau coronavirus et compte ainsi cinq personnes contaminées par la maladie, a annoncé, jeudi à Louga le médecin-chef de la région médicale, Cheikh Sadibou Senghor.
« Sur les 40 prélèvements faits avant-hier [mardi], trois sont revenus positifs, hier nuit [mercredi]. A la date d’aujourd’hui, la région est à cinq cas », a-t-il dit à l’APS.
Il a signalé que dès que les résultats des examens virologiques sont sortis, les malades ont été « préparés et transférés à Saint-Louis et à l’hôpital de Diamniadio, où ils suivent actuellement leur traitement ».
Il a indiqué que 91 personnes, dont deux agents de santé, sont toujours placées en quarantaine. « Des prélèvements ont été effectués et nous attendons le résultats », a-t-il dit.
Louga a enregistré son premier cas du nouveau coronavirus (Covid-19), dimanche, a annoncé, lundi, à l’APS le gouverneur El Hadji Bouya Amar.
Mardi, la région a enregistré un deuxième cas positif, avec une personne ayant été en contact avec le premier patient de la région.
Selon le Docteur Senghor, après « investigations », 94 contacts issus de la famille, du milieu professionnel et social du premier patient contaminé par le biais d’une transmission communautaire, ont été identifiés et mis en quarantaine.

Le Sénégal vise un taux brut de pré-scolarisation de 34,8% pour 2022

Journaldusenegal.com avec APS_Dakar, 16 oct (APS) – Le Sénégal veut atteindre un taux brut de pré-scolarisation de 34,8% d’ici à 2022, un peu moins du double de son niveau en 2018, qui était de 17,8%, a-t-on appris mercredi du secrétaire général du ministère de la Femme, de la Famille, du Genre et de la Petite enfance, Sidy Gaye.
« Ce taux, en 2018, était de 17,8%, soit [un peu plus de] la moitié des ambitions du pays à réaliser dans les trois ans à venir« , a-t-il dit en présidant la cérémonie de signature d’un accord de financement destiné à la petite enfance, pour la période 2019-2023. Il s’agit d’un financement de deux milliards 874 mille 272 francs CFA, fourni par la Corée du Sud et octroyé à l’initiative « Développement de la petite enfance au Sénégal« . Le but du programme est de vulgariser l’accès à la pré-scolarisation. Huit cases des tout-petits seront construites avec ce financement, qui servira aussi à améliorer les compétences des éducateurs et des parents d’élèves, dans les régions de Louga et Saint-Louis (nord).
Selon Sidy Gaye, le taux brut de pré scolarisation était respectivement de 26,2% et 15,9% pour les régions de Louga et Saint-Louis, en 2018.
« Des efforts considérables doivent être faits pour atteindre un taux brut de pré-scolarisation de 64% en 2030« , a-t-il indiqué, parlant de l’objectif à atteindre au niveau national par le Sénégal, dans ce sous-secteur de l’éducation. La représentante de l’Unicef au Sénégal, Silvia Danailov, a salué l’ »engagement » et la « généreuse contribution » de la Corée du Sud.
L’initiative « Développement de la petite enfance au Sénégal » permettra aux enfants des régions ciblées d’avoir un apprentissage précoce en accédant à des offres d’éducation préscolaire de qualité, a-t-elle dit lors de la signature de l’accord de financement.
Au moins 120 « structures éducatives » seront équipées et 600 éducateurs non titulaires d’un diplôme pédagogique seront formés, avec le financement obtenu de la Corée du Sud, selon la représentante de l’Unicef au Sénégal.
Les compétences de 400 comités de gestion des écoles préscolaires seront aussi renforcées avec ce financement, qui servira également à améliorer les contenus pédagogiques et les dispositifs d’évaluation de l’enseignement préscolaire, au niveau national.
« Ce projet facilitera (…) l’intégration d’activités de stimulation précoce et de soins attentifs en ciblant les enfants, à travers les structures sanitaires, les programmes communautaires et d’éducation parentale, ainsi que les dispositifs de protection de l’enfance« , a assuré Silvia Danailov.

Louga : 5 membres d’une famille périssent dans un accident

Le drame est survenu dans la matinée d’hier jeudi 08 août à Louga, dans la commune de Ndiagne (arrondissement de Koki).

Une voiture qui a tenté d’éviter une charrette, a violemment percuté un arbre dans la localité de Geurki Diaw. C’est le récit des confrères de Lougawebmedias Les cinq occupants du véhiculent ont été tués dans l’accident.

« La vitesse était très élevée. Le conducteur roulait dangereusement », indique un témoin interrogés par nos confrères.

Les victimes, (Ibra Mbaye et son fils, Ablaye Fall, Djiby Diop et son fils, Issa Diop), étaient âgées de 23 à 68 ans. Le chauffeur Ndiama Sène a finalement succombé à ses blessures alors qu’on l’évacuait à l’hôpital Amadou Sakhir Mbaye de Louga.

Une enquête a été ouverte par la gendarmerie de Koki.