Rizières : Macky Sall promet un financement aux femmes qui y travaillent

Lors de son déplacement pour Bignona, le chef de l’Etat a fait plusieurs arrêts dans les champs de riz pour encourager les braves femmes qui y travaillent

Le président Macky Sall qui se rendait à Bignona pour le lancement des travaux de la boucle des Kalounayes et de la phase II du PUDC, s’est arrêté plusieurs fois pour discuter avec les femmes qui travaillent dans les rizières qui bordent la route nationale numéro 4 (RN4), notamment à Kandiadiou. Pendant ces discussions, le chef de l’Etat a promis à ces braves dames qui se délectent de leur labeur, des financements dans le cadre de la Délégation à l’entreprenariat rapide (DER).

« Je ferai que toutes les femmes qui sont dans les rizières puissent être financées par la DER pour leur permettre de travailler dans de meilleures conditions », a assuré Macky Sall.

Accompagné de quelques gardes du corps, le chef de l’Etat a assisté à la récolte de riz d’un groupement de femmes surprises dans les champs. Celles-ci ont pu lui présenter quelques fagots de riz qu’elles avaient fait.

Le président de la République a suivi toutes les explications que lui donnaient ces dames avec un intérêt particulier.

Il a donc souhaité au vu de tous les efforts que déploient les femmes dans les rizières, qu’elles puissent bénéficier d’équipements modernes pour alléger la pénibilité du travail.

Macky Sall appelle à se mobiliser pour relever le « défi » des Joj

Le chef de l’Etat, Macky Sall, appelle avec insistance l’ensemble des Sénégalais à se mobiliser autour de l’organisation des Jeux Olympiques de la jeunesse (JOJ) en mai et juin 2022 au Sénégal, un défi que le pays peut selon lui relever.

Le président Sall qui a accordé une interview à l’envoyée spéciale de Sud Quotidien à Buenos Aires (Argentine), souligne que c’est à l’unanimité des pays membres de cette organisation que le Sénégal a été retenu.

« […] C’est en fait une responsabilité confiée à l’ensemble des Sénégalais et c’est donc tous les Sénégalais qui doivent se mobiliser autour de ce défi qui nous est lancé. Je suis sûr que nous allons [le] relever, avec responsabilité, avec solidarité […] », a lancé Macky Sall.

Il a déclaré avoir pris « l’engagement devant le CIO que nous pourrons réussir ce pari qui est aussi un pari pour l’Afrique ».

Il a vivement appelé tous les Sénégalais à se mobiliser et faire du choix porté sur leur pays, une cause personnelle.

« J’appelle l’ensemble de mes compatriotes à se mobiliser, à faire de ce choix leur choix personnel et à considérer d’ailleurs qu’au-delà du Sénégal, c’est toute l’Afrique qui a été choisie », a-t-il déclaré.

Il invite tous ses compatriotes « particulièrement la jeunesse, le secteur privé […], tout le comité national, tout le PSE [Plan Sénégal émergent] à relever le défi ».

Pour le chef de l’Etat, c’est en fait « tout le Sénégal qui est engagé ». Il exhorte par conséquent « les populations, les élus […], les villes choisies mais aussi au-delà des villes choisies, à savoir que c’est l’ensemble de la population sénégalaise qui doit adhérer, accompagner et soutenir l’organisation des Jeux Olympiques de la Jeunesse Dakar 2022 ».

Les présidents Sall et Macri évoquent « la perspective de coopération » dans l’agriculture et l’élevage (communiqué)

Le président de la République Macky Sall et son homologue argentin Mauricio Macri ont évoqué « la perspective de coopération dans les domaines de l’agriculture et de l’élevage » entre le Sénégal et l’Argentine, a appris l’APS.

Le président de la République Macky Sall a rencontré son homologue argentin Mauricio Macri, en marge de sa visite à Buenos aires pour les besoins de la session du Comité International Olympique, a rapporté mardi la présidence sénégalaise.

« En plus d’un partage d’expérience dans l’organisation des JOJ l’entretien a permis aux deux chefs d’État d’évoquer la perspective de coopération dans les domaines de l’agriculture et de l’élevage », indique un communiqué, soulignant que dans ces secteurs « l’Argentine dispose d’une expérience avérée ».

Le Comité international olympique (CIO) a désigné lundi le Sénégal pays hôte de la 4e édition des Jeux olympiques de la jeunesse (JOJ 2022), une compétition réservée aux athlètes âgés de 15 à 18 ans, en marge de l’édition 2018 ouvert le même jour à Buenos Aires, en Argentine.

Les villes de Dakar, Diamniadio et Saly sont les sites retenus pour accueillir les compétitions de l’édition 2022 des Jeux olympiques de la jeunesse.

La commission exécutive du CIO avait recommandé la candidature du Sénégal, finalement validée au détriment de celle du Botswana, du Nigeria et de la Tunisie. Il est le premier pays africain à abriter un évènement de cette envergure.

En février dernier, le CIO avait décidé que ces JOJ 2022 se dérouleraient en Afrique, continent qui n’a jusque là jamais accueilli une édition des JO malgré les tentatives du Maroc et de l’Afrique du Sud.

L’attribution au Sénégal de l’organisation de la 4e édition des Jeux olympiques de la Jeunesse (JOJ 2022) est « une première dans l’histoire de l’Olympisme », a souligné lundi à Buenos Aires (Argentine), le chef de l’Etat Macky Sall, saluant une décision qui « honore notre pays et notre continent ».

Conseil des ministres de ce vendredi – Macky Sall va se pencher sur le budget 2019

Le Président de la République Macky Sall va remettre le Conseil des ministres ce vendredi, à la nouvelle salle Bruno Diatta.

La réunion  sera consacrée uniquement à l’examen du budget 2019, le dernier du septennat du président Macky Sall.

L’on apprend d’après Yerimpost que ce budget sera axé sur les urgences sociales et l’aboutissement des grands projets du Plan Sénégal Emergent (PSE) pour impacter son bilan d’ici le 24 février 2019.

 

Présidentielle 2019: Le Collectif “Auchan dégage“ veut aussi dégager Macky

Les commerçants réunis sous le collectif « Auchan dégage », ont donné un carton rouge au président Macky Sall. Ils l’accusent d’être responsable de leur malheur et, par conséquent, appellent à un vote-sanction contre le régime au soir 24 février 2019.

L’affaire Auchan Sénégal se déporte sur le terrain politique. Le collectif Auchan dégage du marché Castors reproche au Président Macky Sall d’avoir donné son onction à l’entreprise française de grande distribution pour s’implanter au Sénégal. Et il appelle à un «vote-sanction» à son encontre au soir du 24 février 2019. «Auchan nous asphyxie. On ne vend plus de denrées alimentaires», a détaillé Coumba Ndione, lors d’une rencontre. Les commerçants qui se sont érigés en bouclier pour défendre leurs intérêts, envisagent de dérouler une grande manifestation le 16 octobre prochain à la Place de la Nation en présence de tous les commerçants, membres du collectif Auchan dégage éparpillés sur l’étendue du territoire national. Ils ont, à ce titre, «appelé les patriotes» à se joindre à cette manifestation pour faire déguerpir Auchan.

Le conflit aura forcément des résonances politiques. Candidat à l’élection présidentielle, le leader de Pastef /Les Patriotes avait manifesté son opposition contre les grandes surfaces. «Personnellement, je n’ai rien contre Auchan en particulier – et ma critique n’est pas animée par un sentiment anti-français», expliquait-t-il à l’hebdomadaire Jeune Afrique. Avant de poursuivre : «Mais ces enseignes, qui n’emploient pas beaucoup de monde, risquent de détruire des milliers de jobs. Notre pays n’est pas prêt à affronter la mondialisation. Il faut pouvoir protéger nos entreprises avant de les livrer à la compétition internationale.»

Pour ces commerçants, en installant une vingtaine de ses succursales au Sénégal, Auchan tue à petit feu l’économie. «Ce n’est pas seulement le commerce qui est visé par Auchan, mais plusieurs secteurs comme l’agriculture, l’élevage. Auchan ne vous donnera pas du gaz à crédit», a lancé Modou Diop, le porte-parole du jour. Par ailleurs, il appelle les autorités sénégalaises ainsi que les consommateurs à faire de ce combat une affaire nationale. Pour se faire on ne peut plus explicite, il souligne : «Auchan est un virus qui rivalise même avec les pauvres vendeuses du coin qui se contentaient juste de bénéfice découlant de la vente de poisson fumé, entre autres.»

Avec vingt supermarchés à Dakar, plus de 1 500 employés et des projets, Auchan connaît au Sénégal une croissance exponentielle depuis l’ouverture de son premier magasin dans la capitale, en 2015. L’entreprise française monopolise le marché des grandes surfaces par des prix très bas et une implantation dans les zones aisées et populaires de la capitale.

Présidentielle au Sénégal: l’assurance de la majorité agace

Au Sénégal, toute la classe politique est concentrée sur la présidentielle de l’an prochain. Depuis début septembre, la majorité garantit que Macky Sall sera réélu dès le premier tour prévu fin février, qu’il n’y a pas de débat tant les réalisations du président vont le faire réélire. Une posture qui agace l’opposition comme la société civile, car les Sénégalais sont habitués à ce que la présidentielle se joue sur deux tours.
Avec notre correspondant à Dakar, Guillaume Thibault

« Le 24 février au soir, nous fêterons la victoire de notre candidat pour le grand bonheur du peuple sénégalais », avec cette déclaration le Premier ministre, Mahammed Boun Abdallah Dionne, a été on ne peut plus clair : Gagner au premier tour, réaliser le coup KO comme l’appelait Alpha Condé en Guinée.

Une issue impossible estime le candidat du Grand parti, Malik Gakou : « Partout où je passe, les Sénégalais me disent ‘Macky, ça suffit’, lors des dernières législatives, il a eu 49% donc je ne vois pas comment Macky Sall peut éviter un second tour au Sénégal ».

Dans la même veine que le Premier ministre, l’un des proches conseillers de Macky Sall, Alioune Fall en est également persuadé : « Il n’y aura pas de second tour en 2019 ». Pour la société civile, cette ambition affichée et répétée dans les médias permet d’éviter le débat.

« Ils préfèrent nous faire voyager sur un hypothétique premier tour qui démontre aussi la peur qu’ils ont de passer au deuxième tour, mais nous on refuse de rentrer dans ça. C’est une belle manière de fuir les problèmes que nous vivons. Des pénuries d’eau, ils ne parlent pas ; ils ne parlent pas de l’année scolaire qui s’annonce chaotique déjà avec la tension sociale que l’on connait », estime Fadel Barro de « Y’en a marre ».

Alors que le dialogue entre la majorité et l’opposition est, pour le moment, totalement rompu, cette présidentielle s’annonce donc tendue et électrique.

Parrainage : Macky constitue son équipe de campagne

Macky Sall s’organise pour la campagne pour le parrainage. Selon Le Soleil, le chef de l’État a désigné une équipe de 15 délégués régionaux, qui est chargée de coordonner les opérations de collecte de signatures dans les régions (y compris la diaspora).

L’ÉQUIPE DE CAMPAGNE

Tambacounda : Sidiki Kaba (ministre de la Justice)

Kaolack : Moustapha Niass (Président de l’Assemblée nationale)

Thiès : Ousmane Tanor Dieng (Président du HCCT)

Ziguinchor : Robert Sagna

Louga : Aminata Mbengue Ndiaye (ministre de l’Elevage)

Diourbel : Pape Diouf

Dakar : Amadou Ba (Ministre de l’Economie)

Sédhiou : Abdoulaye Diop (ministre de l’Emploi)

Kolda : Abdoulaye Bibi Baldé

Saint-Louis : Mansour Faye (Ministre de l’Hydraulique)

Matam : Mamadou Talla

Kaffrine : Abdoulaye Sow

Kédougou : Aissatou Aya Ndiaye

Diaspora : Alioune Ndao Fall

Fatick : Mouhamed Boun Abdalla Dionne (Premier ministre)

Macky Sall, le Libéralisme, et la BCEAO

Le Président Macky Sall poursuit l’inclinaison libérale de sa politique en fin de mandat et en perspective de la Présidentielle. Que ses alliés ou l’opinion publique le sachent ou non, cette option devient de plus en plus claire.  Son opposition peut se saisir du socialisme, libéralisme social ou socio-libéralisme qui perdent du terrain dans sa mutation ou comme nous le disions dans notre précédente contribution (Macky et Wade à la Croisée des Chemins) s’allier ou s’opposer à lui sur ce même registre du libéralisme. S’opposer ou s’allier sur ce même registre, car les alternatives ci-dessus mentionnées ont toutes déjà été essayées par tous les régimes y compris le sien lors de son premier mandat sans succès et avec comme résultat l’endettement et la vulnérabilité extérieurs qu’on a que trop bien connus dans les années 80-90.

La BCEAO, élément central qui accommode, accompagne, ou contrarie ces options stratégiques n’est malheureusement pas suivie et comprise par la classe politique et l’opinion. Elle a accompagné le financement indirect de nos déficits budgétaires avec une croissance par l’endettement sans progrès social significatif et avait entrainé le secteur bancaire dans cette option à travers le refinancement de leurs souscriptions aux titres d’états.  Elle est elle-même en train d’opérer la même mutation (nous y reviendrons) pour accompagner la nouvelle option libérale prise par les deux locomotives de l’UEMOA que sont la Côte d’Ivoire et le Sénégal.  Cette mutation est imposée par l’atteinte des limites du financement du leadership d’état de nos ambitions d’émergence, ce qui fait que des solutions au financement du secteur privé national et local, particulièrement des PMEs, sont devenues nécessaires.

En effet, dans le sillage de la dernière déclaration de politique générale du Premier Ministre, Macky Sall poursuit son changement de cap vers davantage de libéralisme et le confirme avec force dans le communiqué du conseil des ministres du 12 septembre 2018 en disant : «Le Président de la République insiste sur l’impératif stratégique de renforcer le rôle moteur et la place centrale du secteur privé, notamment local, dans le pilotage, le financement et l’exécution effective des projets et réformes du PSE ».

Auparavant, lors du Forum sur la réforme de l’administration en 2016, il mettait en avant son socio-libéralisme ou socialisme tout court, en interpellant son auditoire en ces termes : « On dit, avec raison d’ailleurs, que l’administration est le point cardinal de toutes les politiques de développement. Celui duquel partent toutes les dynamiques et celui vers lequel évidemment elles aboutissent…il me faut rappeler que le PSE a pour ambition de promouvoir une croissance économique forte et inclusive par une meilleure répartition des richesses nationales et une plus grande protection des couches vulnérables…S’adapter pour être une Administration de développement afin de mieux assumer son rôle de locomotive, vecteur de compétitivité et de performance ».

Le Président Macky Sall a donc changé de conviction par rapport au moteur de l’émergence. Nous disions déjà en 2014 suite à la première déclaration de politique générale du Premier Ministre Dionne que: «la transformation structurelle de l’économie sénégalaise ne se fera pas sous le leadership et l’impulsion de l’Etat mais bien celui du secteur privé national appuyé ».  Comment appuyer le secteur privé dans un système monétaire et financier où ni les banques, ni l’état n’ont les moyens de cet appui ? c’est l’extérieur avec l’endettement que cela induit (d’où les groupes consultatifs et les émissions d’eurobonds) et/ou c’est la BCEAO dans les contraintes actuelles de son régime de change où tout argent injecté à une forte chance de se retrouver en importations sans impacter le bien-être général.

Les émissions d’eurobonds du Sénégal et de la Côte d’Ivoire comme nous l’avions dit sont venues au « secours de la BCEAO et des banques » car elles ont permis de renflouer les réserves de change perdues par le BCEAO du fait de sa politique de financement indirect des états et la dépense des FCFA correspondants par les états est entrain de permettre aux banques de reconstituer leur liquidité propre. Dans ce contexte, l’endettement extérieur du Sénégal et de la Côte d’Ivoire va devoir se poursuivre jusqu’à ce que les réserves de la BCEAO et la liquidité propre des banques comme en 2010-2011 soient complétement reconstituées à leurs bons niveaux.  Il se posera alors la question de savoir comment financer l’économie si les banques n’ont pas l’intention de donner cette liquidité excédentaire aux PMEs du fait de contraintes objectives de risque de non remboursement effectivement constaté?

La BCEAO dans son activisme habituel et en réponse aux injonctions des états vient de créer un guichet de refinancement des crédits bancaires aux PMEs.  Comme pour le refinancement des titres d’états qui eux au moins seront toujours remboursés, ce financement des PMEs va également alimenter les importations et à terme des pertes de réserves de change et des crédits non performants dans le bilan de la banque centrale. Cette situation sera accompagnée d’une vulnérabilité extérieure de l’union car ce sont nos états qui auront financé cette option en donnant à la BCEAO les réserves de change nécessaires au financement de cette option et en entrainant une nouvelle fois les banques dans cet activisme socialiste.

Nous affirmons avec force que la BCEAO ne doit pas accompagner cette option stratégique dans son cadre institutionnel actuel.  Il lui faut d’abord une autonomie d’objectif sur le taux de change du FCFA qu’elle n’utilisera pas comme instrument de dévaluation compétitive mais comme instrument devant nous éviter des importations inutiles tout en garantissant la stabilité des prix. Dans ce cadre institutionnel nouveau, elle accompagnera la diversification progressive de nos économies et leur industrialisation. Le risque de crédits PMEs non performants sera réduit et pris en charge par les banques elles-mêmes et/ou les états par leurs propres mécanismes de garantie. C’est ça la responsabilité.

A défaut, nous exhortons les membres du comité de politique monétaire de la BCEAO et le Monsieur le Gouverneur de méditer les lignes qui suivent. Vous savez que les banques avaient en 2010-2011 de la liquidité bien au-delà des réserves obligatoires exigées et ne les prêtaient pas aux PMEs. Vous aviez l’option d’éponger cette liquidité avec des titres BCEAO ce qui vous aurait couté de l’argent et affecté vos revenus nets mais au moins vous auriez un peu plus d’influence sur les taux d’intérêt du marché comme vous le souhaitez.

Vous avez opté plutôt de laisser les banques prêter cet argent aux états pour ensuite les refinancer ce qui leur a permis de toujours garder de la liquidité au-delà du nécessaire chez vous mais cette fois-ci rémunérée.  Du fait de réserves de change perdues à cause de cette politique, vous avez réduit le volume de votre refinancement ce qui a crée en partie des tensions de liquidité sur le marché et les états sont venus à la rescousse en empruntant massivement à l’extérieur.  Ces emprunts en injectant de la liquidité sur le marché sont entrain de baisser les taux d’intérêt à vos adjudications en réduisant les besoins qu’avaient les banques à vos guichets.

Dans le même temps vous nous annoncez des taux directeurs de 2.50 minimum et 4.50 maximum à vos adjudications hebdomadaires de liquidité qui ne correspondent pas aux taux du marché monétaire libre qui sont au-dessus de vos taux car votre guichet marginal à taux 4.50 n’est pas automatique d’accès en dernier recours.  Même les taux que vous annoncez guider hebdomadairement montent et descendent en moyenne (4.10, 4.50, 3.77, 2.95 en 2018) de manière trop significative d’un trimestre à l’autre au grès de facteurs que vous ne maitrisez pas.  Vous ne contrôlez en réalité que votre volume de refinancement hebdomadaire qui suit la demande non maîtrisée des banques et bientôt les banques n’en auront presque plus besoin comme en 2010-2011.  A ce moment-là, vous devrez à défaut de déstabiliser le marché à nouveau vous en arrêter à presque un rôle de caisse d’émission que vous ne voulez pas accepter.

Il y a mieux à faire, mais malheureusement, cela relève du pouvoir politique. Le libéralisme est effectivement ce qu’il nous faut, mais il doit s’accompagner de la libération du FCFA et du libéralisme du pouvoir politique que nous n’avons jamais connu et qui semble enclenchée par nécessité. Pour une fois, anticipons avec vision plutôt que de corriger après erreur comme nous l’avons fait de 1975 à 2017.

Librement

Dr. Abdourahmane SARR

Président du CEFDEL/MRLD

Moom Sa Bopp Mënël Sa Bopp

Sénégal: le président Macky Sall révoque le maire de Dakar, condamné pour escroquerie

Le président sénégalais Macky Sall a révoqué de ses fonctions le maire de Dakar, Khalifa Sall, au lendemain de sa condamnation en appel à cinq ans de prison pour escroquerie sur les deniers publics, selon un décret publié vendredi.

« Monsieur Khalifa Ababacar Sall est révoqué de ses fonctions de maire de la Ville de Dakar », d’après le texte de ce décret signé par Macky Sall et par le Premier ministre, Mahammed Boune Abdallah Dionne.

La Cour d’appel de Dakar a confirmé jeudi la peine de cinq ans décidée en première instance à l’encontre du maire de Dakar, l’un des principaux opposants au chef de l’Etat et candidat déclaré à la présidentielle de février 2019.

« La condamnation du maire de Dakar par la Cour d’appel le prive de la capacité juridique et de l’autorité morale nécessaires à l’exercice de ses fonctions », selon un rapport du ministre de la Gouvernance territoriale, qui a la tutelle sur les villes, et sur lequel se fonde notamment le décret.

La révocation du maire de Dakar a été dénoncée vendredi par plusieurs défenseurs des droits de l’homme.

« C’est catastrophique à ce stade de la procédure que le président Macky Sall prenne un décret pour révoquer Khalifa Sall. C’est admettre qu’il est (définitivement) fautif alors que les voies de recours ne sont pas encore terminées », a déclaré Babacar Ba, du Forum du justiciable, une organisation de défense des droits de l’homme.

« Khalifa Sall est toujours présumé être innocent. Où sont les conseillers et les juristes du président de la République », s’est demandé M. Ba. La défense du maire et son entourage avaient annoncé jeudi un recours devant la Cour suprême après sa condamnation en appel.

La cour d’appel a condamné Khalifa Sall à cinq ans de prison ferme et à verser « solidairement » avec trois de ses sept coaccusés la somme de 1,8 milliard de francs CFA (environ 2,75 millions d’euros) à l’Etat du Sénégal.

Khalifa Sall, en détention depuis mars 2017, avait été condamné en première instance pour « escroquerie portant sur des fonds publics » et « faux en écriture », pour le détournement d’environ 2,5 millions d’euros prélevés entre 2011 et 2015 sur les caisses de la Ville de Dakar.

Maire depuis 2009, ce dissident du Parti socialiste (PS) et de la majorité présidentielle affirme que les poursuites judiciaires à son encontre visent à l’empêcher de se présenter à la présidentielle, ce que démentent les responsables de la majorité.

Homme politique populaire de 62 ans, Khalifa Sall est considéré comme l’un des rares adversaires à pouvoir menacer dans les urnes le président sortant Macky Sall, qui devrait briguer un second mandat en février 2019.

Attaques contre la magistrature: Macky Sall siffle la fin de la récréation

Le président de la République Macky Sall a présidé hier, au Centre de conférence internationale Abdou Diouf (Cicad), la cérémonie de lancement officiel de la campagne de parrainage de sa candidature à l’élection présidentielle de 2019. La rencontre, initiée par le Secrétariat exécutif permanent de Benno bokk yaakaar (BBY), a été une occasion saisie par le chef de l’Etat pour solder ses comptes avec son opposition qui multiplie les attaques contre les magistrats qu’ils qualifient souvent de ‘’corrompus’’.

La dernière attaque en date remonte en effet à avant-hier, avec la sortie au vitriol du fils de l’ancien président de la République, Karim Meïssa Wade.

Le candidat déclaré du Parti démocratique sénégalais (PDS), dans une missive rendue publique, s’en prend vertement au président de la Cour d’appel de Dakar, chargé de juger l’affaire relative au rejet de son inscription sur le fichier électoral sénégalais. ‘’Je tiens à bien faire comprendre que M. Badio Camara est au cœur du dispositif mis en place par Macky Sall pour instrumentaliser la justice contre ses opposants politiques. Il est l’un des principaux exécutants du complot politico-judiciaire dont je suis victime depuis 6 ans.

En sa qualité de Premier Président de la Cour suprême, il porte une responsabilité personnelle, directe et écrasante dans les violations de mes droits fondamentaux, constatées par la Cour de justice de la CEDEAO, le Groupe de travail des Nations unies sur la détention arbitraire, ainsi que toutes les juridictions internationales qui se sont prononcées sur ma situation’’, rumine l’ancien ministre de la Coopération internationale sous le régime de son père.

Karim Wade, poursuivant ses attaques, considère que Badio Camara fait partie ‘’d’un petit clan de magistrats aux ordres qui ont transformé la justice en annexe du pouvoir exécutif’’. ‘’Il (Badio Camara) a récemment participé à plusieurs réunions nocturnes au Palais de la République, tenues par Macky Sall en présence d’un membre du Conseil constitutionnel, du ministre de la Justice et du ministre de l’Intérieur pour mettre à exécution le rejet arbitraire de mon inscription sur les listes électorales, et aussi organiser le rejet des recours qu’il pourrait introduire dont celui sur lequel la Cour suprême statuera, le 30 août’’, accuse-t-il.

Avant Karim Meïssa Wade, c’est le député Cheikh Bamba Dièye, par ailleurs leaders du Front pour le socialisme et la démocratie/Benno jubbël (Fsd/Bj) qui s’en est donné à cœur joie sur les magistrats et le fonctionnement de la magistrature. Ainsi a-t-il accusé ouvertement le chef de l’Etat, Macky Sall, d’être le président des associations des malfaiteurs du Sénégal, en ce sens qu’il a trié sur le volet les magistrats les plus corrompus au Sénégal pour juger Khalifa Sall.

De telles attaques contre la justice, les institutions et les magistrats, sont aux yeux du chef de l’Etat un manque de respect notoire envers la République. ‘’Je voudrais dire aux uns et aux autres de faire preuve d’un peu plus de respect envers la République, le pays et ses institutions. De faire preuve de respect envers la justice de notre pays’’, sermonne-t-il. Avant de faire dans la menace : ‘’Nous ne pouvons plus accepter que nos magistrats soient insultés à longueur de journée par des gens qui pensent que la République a été faite pour qu’ils marchent dessus. Il faut qu’ils comprennent que nous vivons en République et en démocratie’’, déclare Macky Sall d’un ton ferme.

Macky Sall déplore la mauvaise image de l’Afrique dans les médias

Le président sénégalais Macky Sall a appelé mercredi à Dakar les médias à changer de démarche en montrant des images  »positives » du continent africain dans le but de contribuer à freiner la fuite massive des jeunes vers les mirages de l’Europe.

« L’attraction des jeunes vers l’Europe, c’est aussi le fait des médias » qui montrent des images de guerre et détresse dans le continent, a dit en substance Macky Sall lors d’une conférence de presse conjointe avec la chancelière allemande, Angela Merkel, arrivée mercredi à Dakar pour une visite officielle de 48 heures.

 »Il y a ainsi un effort à faire pour donner une autre image de l’Afrique », a affirmé le chef de l’Etat sénégalais en réponse à une question sur l’émigration clandestine, une situation qui touche fortement la jeunesse africaine. Le Sénégal  »vit avec beaucoup de douleur » ce phénomène, d’après Macky Sall, rappelant les migrants morts dans le Sahara ou la Méditerranée.

 »Notre combat, c’est de trouver des solutions et des opportunités pour la jeunesse », a-t-il indiqué avant d’ajouter :  »nous devons travailler avec l’Europe en facilitant notamment la situation des migrants en situation irrégulière dans le vieux continent ou par leur retour en Afrique’’.

Macky Sall a noté par ailleurs qu’un millier de Sénégalais sur plus de 6000 vivant en Allemagne se trouve dans une  »situation irrégulière ».

Pour Angela Merkel,  »il importe d’avoir une information fiable et sincère », puisque beaucoup de migrants arrivent en Occident avec certaines  »idées » alors que le  »chômage » y est mortel.

Ouverte aux  »possibilités d’avenir », elle appelle ainsi les médias africains à mettre l’accent sur les  »possibilités de développement » plutôt que de ne  »considére(r) que les risques ».

Macky Sall: « d’importants efforts ont été fournis pour rendre accessibles les prix à la consommation »

Le gouvernement a fait ‘’d’importants efforts’’ pour rendre les prix des denrées de consommation accessibles pour les consommateurs, a déclaré mercredi le président de la République, Macky Sall.

‘’Notre souci, c’est de préserver les prix. Dans ce domaine, nous avons fait d’importants efforts pour que les prix des denrées soient accessibles pour les Sénégalais. Le gouvernement a fait d’importants efforts dans la maîtrise des prix’’, a-t-il dit en marge de la prière de l’Aïd El-Kébir, à la mosquée de l’Institut islamique de Dakar.

‘’Nous allons tout faire pour accompagner les Sénégalais, dans tous les domaines d’activité’’, a-t-il promis, rappelant avoir rendu gratuits les soins de santé des enfants âgés de zéro à cinq ans et la dialyse pour les personnes souffrant d’insuffisance rénale.

Macky Sall : ‘’personne ne peut ternir la réputation de la démocratie sénégalaise’’

La ‘’démocratie sénégalaise’’ a une réputation que personne ne peut ternir, a soutenu le président de la République, Macky Sall, laissant entendre des opposants tentent de vilipender le Sénégal à l’étranger.

‘’Personne ne peut tenir la réputation de la démocratie sénégalaise. Partir à l’étranger en dénonçant le président de la République, en ternissant l’image du pays, en pensant que cela va nous mettre hors de la voie empruntée, c’est une erreur. On doit discuter’’, a lancé le chef de l’Etat en marge de la prière de la fête musulmane de l’Aïd El-Kébir, appelée Tabaski au Sénégal.

‘’C’est Dieu et les populations qui donnent le pouvoir, choisissent celui qui sera président’’, a ajouté Macky Sall, s’exprimant en wolof, après avoir prié à l’Institut islamique de Dakar.

Selon le chef de l’Etat, la démocratie sénégalaise est un ‘’héritage’’ qu’il faut sauvegarder. ‘’Nous devons le respect des autres pays envers le nôtre à l’héritage de notre démocratie, pas à notre notre population ou à notre puissance’’, a-t-il souligné.

Macky Sall s’est dit favorable à la discussion entre la majorité et l’opposition, ‘’dans le respect des institutions et de la démocratie’’.

‘’La démocratie a des règles. Si tout le monde est d’accord sur les règles, nous pouvons aller aux élections, ce qui renforce la démocratie sénégalaise’’, a-t-il poursuivi, parlant encore en wolof.

‘’Quand on dirige un pays, on ne perd pas de temps à cause des discussions. Mon devoir, c’est d’appeler au dialogue (…) Le dialogue n’est pas seulement politique. (…) Les affaires concernant le pays ne se résument pas à la politique. La politique ne fait pas marcher un pays’’, a commenté le président de la République.

Le gouvernement doit aussi entretenir un ‘’dialogue social’’ avec les travailleurs, les syndicalistes, les retraités et d’autres segments sociaux, a-t-il ajouté, ajoutant que le dialogue nécessaire en politique a déjà eu lieu et qu’il ne reste qu’à organiser les prochaines élections, la présidentielle et les locales de 2019.

Macky Sall adresse ses vœux de paix à la communauté musulmane

Le président de la République, Macky Sall, a souhaité prier pour ‘’la paix’’ et ‘’la communion’’ au sein de la communauté musulmane mondiale, à l’occasion de la célébration de la fête de l’Eid El-Kébir, communément appelée Tabaski au Sénégal.

‘’En cette circonstance, je présente mes vœux les meilleurs à toute la Ummah (la communauté musulmane, Ndlr). Je formule des prières pour la paix, la communion…’’ a-t-il déclaré dans un communiqué reçu de la présidence sénégalaise.

‘’L’Eid El-Kébir nous offre encore l’occasion de réaffirmer les valeurs de paix, de pardon et de solidarité de l’islam. Notre commune volonté de vivre ensemble trouve tout son sens dans ce jour béni, symbole insigne du sacrifice pour le salut de tous’’, a écrit le chef de l’Etat.

‘’Notre commune volonté de vivre ensemble trouve tout son sens dans ce jour béni, symbole insigne du sacrifice pour le salut de tous’’, a-t-il ajouté, souhaitant à ‘’tous les musulmans sénégalais une excellente fête de Tabaski’’.

La majorité des musulmans sénégalais célèbre la Tabaski mercredi, suivant le conseil de la Commission nationale de concertation sur le croissant lunaire, un organe officiel constitué de représentants des confréries musulmanes du pays.

Pour d’autres, dont les membres de la Communauté des musulmans du Sénégal, la fête a eu lieu mardi.

La célébration de l’Eid El-Kébir marque la fin du pèlerinage à La Mecque, en Arabie Saoudite.

La ‘’fête du sacrifice’’ célèbre un épisode relaté dans le Coran, selon lequel Dieu demanda à Ibrahim de sacrifier son fils, Ismaël, pour éprouver sa foi.

Au moment où l’homme s’apprêtait à immoler l’enfant à l’aide d’un couteau, l’ange Jibril intervint et remplaça l’enfant par un bélier, l’animal le mieux recommandé pour la célébration de la Tabaski, la plus importante des fêtes musulmanes.

Sénégal : les ressortissants de Laobés rencontrent le Premier ministre

Il était question durant cet échange de parle des différentes possibilités  liées à la promotion des membres de la Fédération.

 

Le Premier Ministre Mahammed Boun Abdallah Dionne et le Président Bara Sow de la Fédération des Laobés du Sénégal et de la Diaspora (FLSD) ont arrondi les angles ce mardi 14 août 2018 après des discussions franches et sincères qui auront duré 2 heures de temps. Alors qu’ils se disaient humiliés par Macky Sall parce qu’ils ne faisaient pas partie des nouveaux membres du Cese, les principaux ténors et responsables de la Fédération FLSD étaient venus de plusieurs départements du pays.

Bara Sow et ses amis qui ont été depuis 2009 à l’avant-garde du combat pour l’accession du Président Macky Sall à la tête du Sénégal, avaient besoin d’une reconnaissance morale de l’excellent travail de mobilisation qu’ils ont toujours mené pour l’appropriation par les populations des réalisations du Président Macky Sall.

C’est chose faite après ces échanges avec Mahammed Boun Abdallah Dionne qui a salué au nom du Président Macky Sall, le compagnonnage loyal et fidèle de la Fédération des Laobés du Sénégal et de la Diaspora avec le Chef de l’Etat, sans aucune exigence de contrepartie. Les différentes questions liées à la promotion des membres de la Fédération, le financement de leurs activités professionnelles et le concours attendu de l’Etat dans le cadre du support apporté au secteur de l’artisanat tant au niveau de la production que de la promotion des exportations ont été évoquées et Mahammed Dionne s’est engagé à leur apporter les solutions idoines dans les meilleurs délais.

Il a également promis de transmettre les principales doléances de la FLSD au Président Macky Sall qui recevra prochainement les responsables de la Fédération pour leur exprimer de vive voix sa reconnaissance pour leur engagement politique à ses côtés depuis la naissance de l’APR. Le Président Bara Sow et les responsables de la Fédération vont dès à présent engager une tournée nationale de mobilisation de leurs membres dans les différents départements du pays, pour une victoire éclatante du Président Macky Sall dès le premier tour de l’élection majeure du 24 février 2019.

Sénégal : Le “Dakar Arena“ ouvre ses portes

 

Le président de la République Macky Sall va procéder à l’inauguration du Palais des Sports Dakar Arena, ce mercredi. Située à Diamniadio, l’infrastructure d’une capacité d’accueil de plus de 15 000 places est un véritable bijou architectural.

Le Dakar Arena est une infrastructure que le président Macky Sall avait décidé d’offrir au basketball sénégalais après le sacre des Lionnes lors de la Coupe d’Afrique 2015. Mais le Dakar Arena offre bien plus qu’un parquet pour le basketball. Il est en mesure d’accueillir plusieurs disciplines sportives. Les rencontres de boxe, de lutte, de tennis peuvent s’y tenir.

En outre, le Dakar Arena peut aussi abriter des activités culturelles majeures. Le palais des sports bénéficie d’équipements de dernière génération adaptée aux normes internationales.

Sénégal : Macky Sall annonce le payement des indemnités des ex cheminots

 

Les indemnités de retraite des cheminots de Thiès (ouest), qui s’élèvent à 621 millions de francs CFA, seront payés « sans délai », a assuré vendredi le président de la République, Macky Sall.

Je veux donner l’assurance aux cheminots à la retraite, qui n’ont pas encore perçu leurs indemnités, que des dispositions seront prises‘’ pour qu’ils perçoivent leur dû, a dit le chef de l’Etat lors d’une cérémonie de lancement de nouveaux documents de transports routiers et de plaques d’immatriculation sécurisées.

Macky Sall assure avoir demandé au Premier ministre Mahammed Dionne d’ordonner le paiement « sans délai » de 621 millions de francs CFA devant être versés aux cheminots à la retraite en guise d’indemnités.

Jeudi, des cheminots ont tenté de perturber les activités du Petit Train Bleu, en réclamant des indemnités de retraite d’un montant global de près de 800 millions de francs CFA.

 

AFRIQUE-BRICS : Macky Sall prend part au sommet

Le président sénégalais dans son intervention au cours de cette rencontre a prôné « un partenariat pragmatique et mutuellement bénéfique’’.

 

 

Le président de la République, Macky Sall, a décliné vendredi sa vision de la relation BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine, Afrique du sud)-Afrique, en vue d’asseoir « un partenariat pragmatique et mutuellement bénéfique’’.

« A mon sens, le renforcement de la coopération entre l’Afrique et les BRICS demande une vision partagée et novatrice des relations internationales contemporaines et des modalités de collaboration pour asseoir un partenariat pragmatique et mutuellement bénéfique », a dit le président Sall au sommet des BRICS qui se tient à Johannesburg, en Afrique du Sud.

Dans sa déclaration, il a précisé que « la vision, c’est de constater qu’avec les profondes mutations internationales en cours, il y a un nouveau monde qui se dessine, et que ce nouveau monde ne peut plus être gouverné par les règles et les mécanismes anciens ».

Macky Sall en appelle à considérer l’essor des BRICS comme « une contribution à l’avènement d’un nouvel ordre mondial plus inclusif, où les intérêts de nos pays pourraient être mieux pris en charge’’. Il exhorrte de même à « agir sur nos complémentarités en développant nos ressources humaines, naturelles et technologiques, pour constituer entre les BRICS et l’Afrique un pôle d’opportunités et d’échanges économiques, apte à donner une nouvelle dynamique à la gouvernance mondiale’’.

Le chef de l’Etat est d’avis qu’il est possible de « convenir de mécanismes de collaboration pratique dans des domaines prioritaires tels que les infrastructures, l’agriculture, l’énergie, la formation des ressources humaines, les TIC, la finance et les investissements ».

Le président Macky Sall estime que l’idéal de changement pour la justice, l’inclusion et le progrès qu’avait Nelson Mandela est « le même’’ que l’Afrique et les BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine, Afrique du sud) prônent aujourd’hui.

« L’idéal de changement pour la justice, l’inclusion et le progrès que portait Mandela est le même que l’Afrique et les BRICS poursuivent aujourd’hui », a indiqué Macky Sall.

Le chef de l’Etat qui participe au 10e Sommet des BRICS à Johannesburg (Afrique du sud), intervenait à la séance de dialogue avec l’Afrique axée sur le thème : « Comment renforcer la coopération entre les BRICS et l’Afrique pour une croissance inclusive et une prospérité partagée ? ».

« Nous voulons une gouvernance mondiale plus juste, plus équitable et plus inclusive. Le NEPAD vise le même objectif, pour une Afrique qui se construit par elle-même, en comptant sur ses propres ressources et sur des partenariats novateurs et mutuellement bénéfiques », a fait remarquer Macky Sall.

Selon le président Sall, « le dialogue BRICS-Afrique va dans le même sens en nous invitant à rechercher les moyens de renforcer notre coopération pour une croissance inclusive et une prospérité partagée ».

Sénégal : 10 accords signés à l’occasion de la visite du Président de la Chine

Le Président chinois Xi Jinping a effectué une visite de quelques jours au Sénégal le weekend dernier. Il en a profité pour inaugurer une arène de lutte inaugurée à Dakar.

 

A l’occasion de la visite effectuée ce week-end, au Sénégal, par le président chinois, Xi Jinping, ce sont au total 10 accords qui ont été signés entre les deux pays, en vue de renforcer leurs relations politiques et économiques.

Ces accords concernent notamment les domaines de la justice, de la coopération économique et technique, des infrastructures, de la valorisation du capital humain et de l’aviation civile.

Par ailleurs, le président sénégalais, Macky Sall, et son homologue chinois ont inauguré dimanche, la première arène dédiée à la lutte au Sénégal, située dans la ville de Pikine.

Entièrement financée par la Chine à hauteur de 32 milliards FCFA (environ 57 millions $), cette nouvelle arène consacrée à cette pratique sportive très populaire au Sénégal, a une capacité de 20 000 places.

Rappelons que la visite du président chinois au Sénégal constitue la première étape d’une tournée africaine qui le conduira au Rwanda et en Afrique du Sud.

Diplomatie : Xi Jinping pour des relations approfondies avec le Sénégal

Le Président de la république de Chine est attendu dès demain dans la capitale sénégalaise pour une visite de deux jours.

 

Le président chinois Xi Jinping espère que la visite de deux jours qu’il va effectuer au Sénégal à partir de samedi, permettra « d’accroître la connaissance mutuelle, de consolider l’amitié et d’approfondir la coopération’’ sino-sénégalaise en vue de la faire « progresser davantage ».

Le président de la République populaire de Chine est attendu samedi au Sénégal pour une visite d’Etat de 48 heures, premier déplacement du dirigeant chinois dans la sous-région.

Dans une tribune parue dans l’édition de vendredi du quotidien national Le Soleil, intitulée en langue nationale wolof « Su nu Jappo la Chone et le Sénégal », le numéro un chinois fait d’abord observer que les relations sino-sénégalaises ont connu « des « hauts et des bas » en 47 ans.

Mais malgré tout, « le soutien, l’amitié et la coopération, le rapprochement des cœurs restent depuis toujours la dimension essentielle » des relations entre les deux pays, écrit-il.

Il a signalé qu’en 2005, « une nouvelle page s’est ouverte avec le rétablissement des relations diplomatiques entre nos deux pays », suite à la décision du Sénégal de rompre ses relations diplomatiques avec Taiwan.

« La Chine soutient le Sénégal dans ses efforts pour emprunter une voie de développement adaptée aux réalités nationales, et le Sénégal soutient fermement la Chine sur les questions touchants ses intérêts vitaux », a noté Xi Jinping.

Il s’est félicité de ce que « la confiance politique mutuelle » entre son pays et le Sénégal « se renforce sans cesse », la coopération mutuellement avantageuse entre les deux pays se traduisant à ses yeux par « des résultats tangibles » pendant que « la coordination reste étroite sur les grandes questions internationales ».

« Les relations entre la Chine et le Sénégal ont franchi un grand pas en avant, passant du partenariat d’amitié et de coopération à long terme au partenariat global stratégique », a estimé le président chinois.

De l’avis de Xi Jinping, le Sénégal et la Chine « doivent rester attachés à l’égalité et à la confiance mutuelle » et envisager « des relations bilatérales dans une perspective à long terme », tout en se soutenant « fermement sur les questions touchant les intérêts vitaux et préoccupations majeures ».

Dans cette perspective, la Chine « entend multiplier les échanges d’expériences avec le Sénégal sur la gouvernance et partager les expériences réussies qu’elle a acquises durant les 40 ans de réforme et d’ouverture en matière de développement industriel, de redressement rural et de lutte contre la pauvreté en vue d’un meilleur développement des deux pays » , a promis le président de la République populaire de Chine.

Le dirigeant chinois a par ailleurs décliné les nouveaux contours des relations sino-sénégalais, en demandant aux deux pays de « resserrer les liens d’amitié » entre leurs deux peuples.

Sénégal : « accueil chaleureux » pour Xi Jinping

C’est la recommandation qu’a fait le President sénégalais Macky Sall, qui attend la visite de son homologue chinois à Dakar ce 21 juillet.

 

Le président de la République Macky Sall a présidé la cérémonie officielle d`ouverture de la Conférence nationale sur l’aménagement et l’attractivité du territoire (Cnaat). La rencontre s`est tenue au CICAD.

Dakar, Le président de la République, Macky Sall a souhaité mercredi qu’un ‘’ accueil chaleureux, à la dimension de l’amitié sino-sénégalaise’’, soit réservé au président Xi Jinping, a-t-on appris de source officielle.

S’exprimant en Conseil des ministres, le président Sall a demandé à ‘’ tous les services de l’Etat déjà engagés dans la préparation de cette visite, de veiller à sa parfaite organisation’’.

Macky Sall a magnifié ‘’ l’exemplarité des relations’’ sino-sénégalaise’, la ‘’ qualité remarquable de la coopération et des partenariats à travers plusieurs projets, programmes et initiatives réalisés, en cours et à venir’’.

Le président de la République populaire de Chine, Xi Jinpin est attendu au Sénégal samedi où il doit effectuer une visite d’Etat de 48 heures.

Pour le président Macky Sall, cette visite, la première en Afrique de l’Ouest du dirigeant chinois témoigne des liens privilégiés qui unissent Dakar et Pékin.

Travaux public: le Sénégal gagne un marché au Mali

Le Président de la République a annoncé que le pays a acquis le financement de la réhabilitation de la ligne de chemins de fer reliant Thiès à Bamako.

 

Le Président Sall en a fait l’annonce dimanche à Thiès, où il était venu présenter ses condoléances et celles de la nation à l’homme d’affaires et ingénieur pétrolier Abdoulaye Diaw dit Baba, dimanche à son domicile familial de Penthioum Aly Nguer de la ville de Thiès, suite au décès de sa mère il y a plus de deux semaines.

Baba Diaw, se faisant le porte-parole d’une personne âgée, qui lui avait demandé de soumettre cette question au chef de l’Etat, a interpellé ce dernier sur la réhabilitation de cette ligne ferroviaire pour la restauration de ce qui a fait la fierté des Thiéssois.

Macky Sall a donné des assurances aux cheminots et aux populations de la cité du rail.

« Je rassure les cheminots et les populations de Thiès. Le rail qui fait la réputation de Thiès, nous y avons beaucoup travaillé et finalement on a obtenu un financement pour une bonne réhabilitation des chemins de fer de Thiès jusqu’à Bamako », a dit le président de la République dans ce quartier encore appelé « Bountou Dépôt », en raison de sa proximité avec la régie des chemins de fer.

Le financement est acquis, « il ne reste que les procédures », a-t-il assuré, sans donner de détails concernant notamment le montant de ce financement.

« Nous avons démarré le renouveau du chemin de fer avec le TER (Train express régional) qui, une fois arrivé à l’aéroport de Diass, sera prolongé jusqu’à Thiès et Mbour », a indiqué le président Sall.

« De la même manière que nous avons réalisé une autoroute qui a dépassé Thiès pour continuer jusqu’à Touba, nous amènerons les rails jusqu’à Tamba et Bamako », a-t-il dit en langue nationale wolof.

Le président de la République a aussi annoncé l’ouverture à Thiès d’une école des métiers du rail, afin d’offrir des formations aux nouveaux types de rail et de trains électriques, qui requièrent de nouvelles compétences.

Macky Sall, accompagné d’une forte délégation, a souligné l’importance des infrastructures en relevant par exemple qu’il a rallié Dakar et Thiès par l’autoroute en seulement 40 minutes.

 

 

Macky Sall alloue 1 milliard fcfa aux éleveurs victimes des intempéries

Le chef de l’Etat, Macky Sall, a annoncé, jeudi à Bokki Dior, dans la commune de Ribot Escale, département de Koungheul (Kaffrine), sa décision d’allouer une enveloppe d’un milliard de francs CFA aux éleveurs dont le cheptel a été tué par les pluies enregistrées la semaine dernière, a constaté l’APS.

Arrivé à 15h 15 dans ce village de la commune de Ribot Escale pour réconforter les populations, notamment les éleveurs qui ont perdu des milliers de têtes de bétail lors des intempéries de la semaine dernière, le chef de l’Etat a décidé d’allouer un milliard de FCFA aux éleveurs.

Cette enveloppe est destinée aux éleveurs des départements de Kaffrine, Kanel, Koungheul, Koupentoum, Linguère, Louga, Malem Hodar, Matam, Tambacounda, Podor et Ranérou.

Macky Sall a promis que « les sinistrés pourront percevoir leur compensation dès ce vendredi ».

Au total, 22.992 têtes de bétail, dont 12173 dans la région de Kaffrine, ont été perdues lors de cette intempérie, a rappelé le chef de l’Etat.

Dès son arrivée à Bokki Dior, le Président Sall est allé visiter le troupeau du député-maire de Ribot Escale, Yaya Sow, qui a perdu 87 têtes d’ovins et de caprins.

Le chef de l’Etat, accompagné entre autres par les ministres en charge de l’Elevage, Aminata Mbengue Ndiaye, et du Renouveau urbain, Diène Farba Sarr, a engagé le gouvernement à apporter un « appui constant » aux éleveurs en mettant, dit-il, « l’accent sur les mesures préventives ».

Macky Sall a aussi appelé à renforcer les acteurs sur la nécessité de souscrire une police d’assurance dédiée à l’élevage extensif.

Le Président Sall a également souhaité la promotion de la culture fourragère, et invité les commerçants à vendre les aliments de bétail à des « prix raisonnables » pour faciliter l’approvisionnement du bétail.

Présidentielle 2019 : les prix de la caution revus à la baisse

Les Sénégalais sont convoqués aux urnes le 24 février prochain pour élire leur président de la République.

Selon nos informations, le président de la République sénégalais Macky Sall a décidé de revoir à la baisse la caution pour la présidentielle.

Et il faut dire que la baisse n’a pas été des moindres. En effet, elle la caution passe de 65 à 30 millions.

Pour les élections législatives, elle est fixée à 15 millions. Alors que pour ce qui concerne les élections locales, la caution passe de 10 à 5 millions francs Cfa, signale Walfadjri, qui donne la nouvelle.

Cette décision intervient une semaine après le retrait du projet de loi portant modification du Code électoral en vue de l’instauration du parrainage. Lequel, sera soumise aujourd’hui à l’Assemblée nationale, informe la source.

Mais il faut dire que cette décision du président qui dit-on entre dans le cadre du renforcement de la démocratie sénégalaise, cache mal un autre problème dans ce processus électoral : Le parrainage des candidats, taxé de loi antidémocratique par l’ opposition sénégalaise .

 

Parrainage: le code électoral sera examiné lundi prochain

Les députés sont convoqués en séance plénière lundi à 10h pour examiner le projet de loi portant révision du Code électoral

Le ministre de l’Intérieur défendra ce projet de loi qui va intégrer le système du parrainage citoyen acté par la révision constitutionnelle du 19 avril 2018.

Après avoir reçu la commission ad hoc sur les modalités d’application du système du parrainage, le chef de l’Etat a décidé, lundi, de saisir l’Assemblée en urgence pour la modification du Code électoral.

En Conseil des ministres, Macky Sall avait demandé au gouvernement « de prendre les dispositions requises pour l’examen, dans les meilleurs délais, par l’Assemblée nationale, du projet de loi portant révision du Code électoral » adopté à l’issue de la réunion hebdomadaire du gouvernement.

Le gouvernement avait retiré le premier projet de loi portant révision du Code électoral déposé à l’Assemblée nationale, depuis le 28 mars 2018. Il attendait les conclusions de la Commission ad hoc sur les modalités d’application du système du parrainage.

La loi votée le 19 avril impose aux candidats à la prochaine présidentielle un parrainage de 0,8% du corps électoral.

 

Internet: l’ADIE décide de connecter en Wifi les universités

Cette réaction vient en réponse à la demande de connectivité par les étudiants lors d’une audience avec le Chef de l’Etat Macky Sall.

L’ADIE, l’Agence de l’informatique de l’Etat, veut renforcer la connectivité en wifi dans les universités du Sénégal au bénéfice des étudiants qui en avaient fait une revendication depuis des années.

« La connectivité occupe une place importante dans les universités. Etudiants et personnel universitaire en ont besoin pour permettre d’étudier dans d’excellentes conditions. »

Dans un communiqué, l’ADIE explique : « Afin de répondre à ce besoin pressant et incontournable pour la qualité de l’enseignement supérieur, l’Agence de l’informatique de l’Etat a interconnecté l’ensemble des universités à l’intranet gouvernemental. » Ce dispositif va aider les étudiants, le personnel universitaire et les dirigeants dans le travail nécessitant la connexion.

« Elle est gratuite de même que d’autres services informatiques pour améliorer les conditions d’étude et de travail dans l’espace universitaire. »

Cette demande de connectivité a été formulée par les étudiants lors d’une audience avec le Chef de l’Etat Macky Sall.

« Pour une meilleure prise en charge de cette doléance, le Directeur général de l’ADIE M. Cheikh Bakhoum, accompagné de ses collaborateurs, a initié une tournée dans les différentes universités du Sénégal », selon le document

La délégation de l’ADIE s’est ainsi rendue le 31 mai et le 1er juin 2018 à l’Université Alioune Diop de Bambey, à l’Université de Thiès et à l’Université Gaston Berger de Saint-Louis.

Sur les différents sites visités, le directeur général de l’ADIE et ses équipes ont pu faire l’état des lieux de la connectivité. Pour l’essentiel, les universités sont connectées à la fibre optique et des mesures ont été prises afin de renforcer la connectivité wifi.

Le directeur général de l’ADIE a informé les différents recteurs ainsi que leurs collaborateurs à propos du projet Smart Sénégal qui comporte une importante composante « e-Education ».

Les besoins des universités seront recueillis et pris en charge pour leur faire bénéficier de façon optimale de cet important projet. D’ailleurs, avec l’accès au câble sous-marin envisagé dans le cadre du projet Smart Sénégal, le Sénégal va augmenter sa bande passante au niveau international et améliorera considérablement sa connectivité. Les Universités Assane Seck de Ziguinchor et Cheikh Anta Diop de Dakar seront aussi visitées par l’ADIE.

 

Grève universitaire : Omar Pène s’engage à y mettre fin

Nouvellement nommé ambassadeur de bonne volonté auprès de la communauté estudiantine, cet artiste veut favoriser le dialogue avec les étudiants

L’artiste musicien sénégalais Omar Pène, nouvellement nommé ambassadeur de bonne volonté auprès de la communauté estudiantine, a fait part de sa volonté de favoriser le dialogue avec les étudiants ayant décidé de maintenir leur mot d’ordre de grève pour les amener à terminer l’année universitaire, tout en continuant à discuter avec les pouvoirs publics pour une « solution durable » à leurs problèmes.

Les dernières mesures sociales annoncées par le président de la République Macky Sall en faveur de la communauté universitaire constituent « une avancée ». « Néanmoins, il faut continuer à discuter parce qu’il y a une partie des étudiants qui maintiennent leurs revendications et qui demandent un peu plus« , a-t-il déclaré dans une interview parue dans l’édition de lundi du quotiden Le Soleil.

« Aujourd’hui, tout le monde est conscient » qu’’un peu plus doit être fait pour les étudiants et que de solutions doivent être trouvées à leurs problèmes. « C’est ce qu’il faut et nous voulons que les étudiants reprennent les cours et rejoignent les amphis« , a ajouté Omar Pène,

« C’est de leur avenir qu’il s’agit. C’est cela le problème. Nous sommes presque en fin d’année. Il faut la terminer et continuer à discuter pour qu’une solution durable soir trouvée« , a suggéré l’artiste.

La Coordination des étudiants de Saint-Louis (CESL), par la voix de son président, Alexandre Mapal Sambou, a annoncé vendredi la reconduction de mot d’ordre de « grève illimitée jusqu’à nouvel ordre », pour notamment réclamer justice pour leur camarade Mouhamadou Falloux Sène.

La CESL a décidé la semaine dernière de reconduire, « jusqu’à nouvel ordre », le mot la « grève illimitée » qu’il avait décrétée suite à la mort de l’étudiant Fallou Sène, le 15 mai dernier.

Ce dernier a perdu la vie dans des échauffourées entre forces de l’ordre et les pensionnaires de l’Université Gaston Berger (UGB) qui manifestaient contre le non versement de leurs bourses.

Contrairement à leurs camarades de l’Université Cheikh Anta Diop (UCAD) de Dakar qui ont décidé de suspendre leur mot d’ordre décrété à la même occasion, les étudiants de Saint-Louis continuent de bouder les amphis pour réclamer justice pour Fallou Sène.

Ils continuent également de demander le limogeage des ministres de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, Mary Teuw Niane, et de ses homologues Amadou Bâ (Economie, Finances et Plan) et Aly Ngouille Ndiaye (Intérieur).

Le président Sall, suite à ce drame, a d’abord reçu en audience les étudiants de Saint-Louis, puis ceux de Dakar, suite à quoi il a annoncé des mesures sociales en faveur de la communauté universitaire.

Il s’agit de l’augmentation du montant des bourses et des aides sociales et de la baisse du prix des tickets-repas, le prix du petit déjeuner revenant à cinquante francs CFA contre 75 francs auparavant, celui du déjeuner et du dîner coûtant désormais 100 francs CFA au lieu de 150.

Les bourses passent à 20 mille, 40 mille et 65 mille francs CFA contre, respectivement, 18 mille (demi-bourse), 36 mille (entière) et 60 mille (3e cycle), des mesures prises pour apaiser le climat dans les universités suite à la mort de l’étudiant Fallou Sène dans des affrontements avec les forces de l’ordre à l’UGB, le 15 mai dernier.

Des « engagements très forts et des mesures fortes. Une certaine partie des étudiants l’a compris. Mais il faut aller dans le sens du respect des engagements » pris, a commenté Omar Pène.

« Il ne faudrait pas que les choses soient annoncées et que rien ne suive (…). Cela ne sert à rien de prendre des mesures et ne pas les appliquer. Sinon, le problème va demeurer », a prévenu Omar Pène.

« J’ai décidé de faire le tour des universités, de rencontrer les étudiants et de les écouter. Il ne faut pas se lasser de porter la médiation qu’il faut, tout en comprenant les moments difficiles qu’ils sont en train de traverser », a annoncé Omar Pène.

Selon lui, ce problème finira par « se régler autour d’une table. Il faut que chacun comprenne qu’il faut trouver des solutions à ce problème. Des efforts sont en train d’être faits, a-t-il dit, même si ce n’est pas encore suffisant, disons qu’il y a une volonté de trouver des solutions ».

« Dans la vie, il ne faut pas rester figé, mais être ouvert. Notre souhait, c’est que les jeunes reprennent les cours et aillent étudier dans de très bonnes conditions », a-t-il poursuivi.

 

 

 

Macky Sall à  Ouagadougou pour les 50 ans du CAMES

Le président de la République s’est rendu vendredi à Ouagadougou à l’occasion de la clôture des activités marquant les 50 ans du Conseil africain et malgache pour l’enseignement supérieur (CAMES), a-t-on appris de source officielle.

Selon un communiqué du Service d’information du gouvernement (SIG), en plus de Macky Sall, Idriss Deby Itno du Tchad, Alpha Condé de la Guinée et Faure Essozimna Gnassingbé du Togosont également présent dans la capitale burkinabè.

«Le point phare de la cérémonie de clôture sera l’élévation du Président Roch Marc Christian Kaboré à la dignité de Grand-croix de l’Ordre international des Palmes académiques», renseigne le communiqué du SIG.

Il précise que les activités commémoratives des 50 ans du CAMES ont débuté le 25 mai dernier, et ont réuni des participants venant des 19 pays membres, au rang desquels des experts et des ministres.

Le CAMES est une organisation régionale intergouvernementale dont la création a été décidée par la Conférence des Chefs d’Etats des pays membres de l’Organisation commune africaine et Malgache (OCAM), tenue à Niamey (Niger) les 22 et 23 janvier 1968.

Il a pour missions, entre autres, d’instaurer une coopération culturelle et scientifique permanente entre les Etats membres.

Crise estudiantine : les mesures prises évaluées à 8,160 milliards

Ces mesures qui incluent entre autre l’augmentation de la bourse des étudiants, la baisse des tickets de restauration ont été prises par le président Macky Sall

Les augmentations de bourses des étudiants, la baisse des tickets de restauration et la dotation en moyens de transport, décisions qualifiées de « haute portée sociale » par le chef de l’Etat font la somme de 8 milliards 160 millions de FCFA.

Parlant de ces mesures, mercredi en Conseil des ministres, Macky Sall a indiqué que leur mise en œuvre « entrainera un impact financier significatif » sur le budget de l’Etat car « l’augmentation du montant des bourses et des aides sociales ; la baisse du prix des tickets-repas, ramenant le prix du petit déjeuner à cinquante francs et celui du déjeuner ou diner à 100 F pour l’étudiant, la dotation en moyens de transport, sont évaluées à la somme de 8 milliards 160 millions de FCFA ».

Le chef de l’Etat qui a rencontré, lundi, la Coordination des étudiants du Sénégal a annoncé une hausse des bourses, la baisse des prix des tickets de restauration, entre autres.

A la suite de cette audience, le mot d’ordre de grève dans les universités a été levé, à l’exception de l’université Gaston Berger de Saint-Louis où l’on continue de réclamer la lumière sur la mort de l’étudiant Fallou Sène et la démission des ministres impliqués.

En Conseil des ministres, le chef de l’Etat a rappelé que « les autres mesures nécessitent plus d’une trentaine de milliards pour engager les travaux portant sur les bâtiments pédagogiques, la construction de quatre restaurants, la construction et la réhabilitation de pavillons, la voirie ».

Il y a aussi « l’éclairage, l’assainissement et l’approvisionnement en eau, ainsi que le relèvement du plateau technique des centres médicaux en les dotant d’ambulances médicalisés, de médecins, d’infirmiers et de sages-femmes en plus de l’approvisionnement correct et régulier en médicaments ».

Au surplus, selon le communiqué du Conseil, le président de la République a souligné que « ces efforts viennent s’ajouter aux investissements importants déjà consentis par l’Etat pour l’amélioration des conditions d’étude des étudiants et permettent ainsi de renforcer l’offre d’hébergement pour les étudiants ».

Macky Sall a demandé au Premier ministre de ‘’mettre en place un comité de suivi et d’évaluation de ses engagements auprès de la communauté estudiantine et informe le conseil de la tenue, chaque année, sous sa présidence, d’une rentrée académique en vue de consolider le dialogue et l’engagement commun autour d’un pacte de stabilité et de pacification de l’espace universitaire’’.

 

La rentrée académique annuelle sera désormais présidée par le président

Cette décision a été prise par le chef de l’Etat sénégalais Macky Sall en vue de consolider le dialogue entre les étudiants et le gouvernement.

Le chef de l’Etat sénégalais a annoncé qu’« une rentrée académique » se tiendrait désormais sous sa présidence, à l’orée de chaque année scolaire, en vue de « consolider le dialogue » et la stabilité avec la communauté universitaire, a-t-on appris de source officielle.

« Le Chef de l’Etat demande au Premier Ministre de mettre en place un comité de suivi et d’évaluation de ses engagements auprès de la communauté estudiantine et informe le conseil de la tenue, chaque année, sous sa présidence, d’une rentrée académique en vue de consolider le dialogue et l’engagement commun autour d’un pacte de stabilité et de pacification de l’espace universitaire », indique le communiqué du Conseil des ministres dont APA a reçu copie  le 30 Mai dernier.

Le président Sall, ajoute le communiqué, a tenu à adresser ses « chaleureuses félicitations » aux membres de la communauté estudiantine du Sénégal pour « leur esprit de dialogue et d’ouverture ainsi que leur attachement à un avenir certain, bâti sur des conditions sociales et pédagogiques adéquates ».

Suite à la mort de l’étudiant Fallou Sène, tué par balle à l’Université de Gaston Berger de Saint-Louis, le 15 mai dernier, une forte tension s’est emparée des universités publiques du pays, ponctuées de manifestations durant lesquelles les étudiants réclament « justice » pour leur camarade.

Tentant de décrisper cette situation, le chef de l’Etat avait reçu, en début de semaine, des amicales d’étudiants à qui il a fait la promesse « d’engager des mesures inédites (…) de haute portée sociale » en faveur de la communauté universitaire.

Ainsi, la décision a été prise par Macky Sall d’augmenter la bourse et la demi-bourse pour les trois cycles universitaires, sans compter une baisse sur les tickets-repas.

Selon le chef de l’Etat, la mise en œuvre de ces mesures sociales entrainera un « impact financier significatif sur le budget de l’Etat car l’augmentation du montant des bourses et des aides sociales; la baisse du prix des tickets-repas, ramenant le prix du petit déjeuner à cinquante francs et celui du déjeuner ou diner à 100 F pour l’étudiant, la dotation en moyens de transport, sont évaluées à la somme de 8 milliards 160 millions de FCFA ».

Par ailleurs, les autres mesures, nécessitant « plus d’une trentaine de milliards », concerneront les travaux portant sur les bâtiments pédagogiques, la construction de quatre restaurants, la construction et la réhabilitation de pavillons, la voirie, l’éclairage, l’assainissement et l’approvisionnement en eau, a ajouté le président Sall.

Il est aussi prévu, selon le Macky Sall, le relèvement du plateau technique des centres médicaux en les dotant d’ambulances médicalisés, de médecins, d’infirmiers et de sages-femmes en plus de l’approvisionnement correct et régulier en médicaments.