Sénégal : Macky Sall inaugure l’Institut de Défense le 02 décembre 2021

Le président de la République Macky Sall procède à l’inauguration de l’Institut de Défense du Sénégal (IDS) jeudi 02 décembre 2021 au Camp Leclerc.

Le chef suprême des armées du pays de la Téranga se rendra  au Camp Leclerc jeudi 02 décembre. Le chef de l’Etat sénégalais Macky Sall va inaugurer l’Institut sénégalais de défense, a informé Rewmi. L’IDS est une école supérieure de guerre. Le ministre des Forces  armées Sidiki Kaba a annoncé la création et l’inauguration de cet institut il y a quelques mois. Aujourd’hui, voici venu le temps de sa mise en fonction.

L’IDS a en son sein une école d’état-major, une école supérieure de guerre et un centre de doctrine. Cette école a pour vocation de « devenir un creuset de formation des cadres supérieurs », à la dimension des ambitions et de la réputation des Forces armées sénégalaises. Ainsi en a déclaré le ministre des Force armées lors de la clôture du stage du Cours d’état-major session 2020-2021.

Dans la perspective de l’inauguration de cette structure, les préparatifs vont bon train. Au Camp Leclerc situé à Liberté 6 extension à Dakar, les infrastructures bénéficient de la rénovation. Selon le journal le Témoin, les ouvriers travaillent  jour et nuit pour la mettre la propreté sur le  lieu de l’événement.

Dakar : le Sénégal et les USA signent un partenariat d’un milliard de dollars

Le ministre de l’Economie du Sénégal  Amadou Hott a annoncé samedi dernier la signature de quatre protocoles d’entente avec les Etats Unis. C’est pour la réalisation des projets pour un montant de plus d’un milliard de dollars américains.

« Notre coopération s’est ainsi enrichie de quatre protocoles d’entente », a annoncé Amadou Hott samedi dernier. Et à Antony Blinken de dire que ce protocole aidera à « construire un système de gestion du trafic routier plus adéquat ».

A travers ces protocoles, l’engagement des Etats-Unis à soutenir les investissements au Sénégal se matérialise encore. Les USA viennent d’impulser un nouvel élan avec la signature de quatre protocoles d’entente avec le pays de la Téranga. La signature a eu lieu samedi le 20 novembre. C’était lors de la rencontre entre le ministre sénégalais de l’Economie, du Plan et de la Coopération Amadou Hott et le ministre d’Etat américain Antony Blinken.

D’un montant de un milliard de dollars américains le  financement va permettre au Sénégal de réaliser des projets routiers et de sécurité  publique. L’entente formalisée concerne le développement de services de réseaux critiques pour la sécurité publique. La construction d’une autoroute stratégique Dakar- Saint Louis en fait partie. Les deux derniers volets ont trait à l’installation de 375 feux à travers la région de Dakar pour améliorer la mobilité, et la construction d’un pont à Ziguinchor, a précisé aa.com.

Selon Le Point, Antony Blinken a présenté ces protocoles comme étant une prime à la démocratie. Un système de gouvernance qui fait du Sénégal un pays stable qui attire les investisseurs américains et chinois. A date, 50 entreprises américaines de divers secteurs exercent au Sénégal. Les nouveaux investissements des Américains vont porter le chiffre à la hausse dans les prochaines années.

Cette étape de la visite du Secrétaire d’Etat américain au Sénégal l’a conduit à rencontrer le chef de l’Etat Macky Sall. La visite au Centre Pasteur a constitué un autre arrêt de cette tournée qui a débuté vendredi le 19 novembre 2021. Le pays de l’oncle Sam promet d’apporter son soutien au Sénégal pour la fabrication locale du vaccin contre le Covid-19.

Sénégal : Macky Sall prescrit l’amélioration de l’éducation routière

Le président de la République du Sénégal demande au gouvernement de renforcer la formation de l’éducation routière. L’instruction fait suite au décès de trois élèves sur le chemin de leur lycée. Macky Sall s’est exprimé lors du conseil des ministres du mercredi 17 novembre 2021.

La mort de trois jeunes filles (élèves) sur le chemin du lycée préoccupe au plus haut sommet du Sénégal. Les faits ont eu lieu vendredi dernier au village Doubangué. C’est dans la commune de Gamadji Sarré. Mercredi le 17 novembre 2021, le président Macky Sall en a fait un point au menu du conseil des ministres. Il a présidé la rencontre au palais de la République. Le chef de l’Etat a procédé à la présentation des condoléances aux familles des victimes, à la nation et à la communauté éducative. Puis, l’homme politique a envisagé des pistes pour éviter de tels drames.

En effet, lors de cette rencontre, le locataire du palais de la République a interpellé ses collaborateurs. Il a rappelé au gouvernement la « nécessité de renforcer  l’éducation routière dans les programmes scolaires et dans les établissements d’enseignement ». Cette activité peut se faire avec le concours d’autres structures de l’Etat. Il s’agit par exemple de « la nouvelle Agence nationale de Sécurité routière (ANASER). Ce service doit se déployer avec célérité et efficacité », a précisé le président.

A titre particulier, il revient au  ministre des Transports terrestres de mener des réflexions. Ces dernières portent sur les « modalités d’amélioration du système de transport des élèves et étudiants dans les centres urbains et périurbains ». La nécessité s’impose avec le lancement du TER annoncé pour le 24 décembre 2021.

Toujours dans le cadre de la sécurisation des  élèves et étudiants, le président a poursuivi ses initiatives. Macky Sall a instruit le gouvernement de prendre des mesures « afin d’encadrer l’occupation  de l’environnement des établissements scolaires et universitaires ». Ces mesures vont concerner  aussi « les activités commerciales autours de ces structures », peut-on lire sur le communiqué final à l’issue du conseil.

Sénégal : Barthélémy Dias comme Ousmane Sonko

Au Sénégal, la convocation du candidat à la mairie de Dakar Barthélémy Dias par  la justice a accentué la violence. La crainte d’un retour des émeutes monte dans la capitale comme au lendemain de la convocation de Ousmane Sonko en mars 2021.

Au Sénégal, l’ombre des tensions plane sur la capitale Dakar à l’approche des élections du 23 janvier 2022. La cause immédiate revient à la convocation de Barthélémy Dias devant la cour d’appel de Dakar. Le candidat à la mairie de Dakar aux élections du  23 janvier était attendu en vain au palais de justice mercredi 10 novembre 2021. C’est dans le cadre du meurtre d’un jeune en 2011 lors de l’attaque de la mairie de Mermoz Sacré Cœur. En raison de sa non présence, le juge a reporté le procès au 1er décembre 2021.

Cette absence pourrait s’expliquer par les mouvements de violence. Sur l’itinéraire conduisant l’opposant à la juridiction, les altercations ont mis aux prises les militants de la coalition Yewwi Askan wi et les éléments des forces de l’ordre. Une violence qui aurait barré la voie au convoi de Dias. A ses côtés, Ousmane Sonko leader du parti Pastef, et Malick Gakou leader du Grand Parti.

Sonko, Gakou et Dias arrêtés puis relâchés

Suite à ces événements, les forces de l’ordre ont arrêté les trois têtes de la coalition suscitée. Ils ont été conduits au camp de police Abdou-Diassé. Vers 18h, ils vont recouvrer la liberté sans aucune charge  à leur encontre. Mais avant leur libération,  les jeunes ont entamé une manifestation dans les rues avec la mise à feu des pneus. C’était en réponse à l’appel de l’ancien maire de Dakar Khalifa Sall, à la résistance pour  la libération des trois opposants.

Dias sur les traces de Sonko

En mars dernier, une convocation de Ousmane Sonko avait tourné aux émeutes. Un juge d’instruction a convoqué le leader des Patriotes du Sénégal pour le travail, l’éthique et la fraternité (Pastef). L’opposant devait faire  l’objet d’audition dans le cadre d’une affaire de « viol répété » et  « menaces de mort ». Adji Sarr, une jeune masseuse avait saisi la justice contre Sonko, arrivé 3è à l’élection présidentielle de 2019. Les militants et sympathisants du Pastef ont entamé des protestations contre le régime, l’accusant de complot.

Depuis le week-end dernier, il y a eu une série d’appels à la résistance suite à la convocation de Barthélémy Dias. Condamné à 2 ans de prison avec sursis en instance, l’opposant avait porté  l’affaire en appel. Les leaders de la coalition dénoncent un complot entre le régime et  la justice. L’opposition accuse le système d’instrumentaliser la justice pour écarter Dias des locales 2022. Une version que la coalition autour de Macky Sall rejette.

Sénégal : Macky Sall pose la première pierre du Centre national d’oncologie

Le président du Sénégal a procédé à la pose de la première pierre du Centre national d’oncologie à Diamniadio. La cérémonie a eu lieu samedi le 30 octobre 2021.

La lutte contre le cancer sur toutes ses formes au Sénégal prend une nouvelle tournure. Le chef de l’État Macky Sall vient de donner le coup d’envoi des travaux de construction du Centre national d’oncologie (CNO). Une initiative qui vise à passer à la vitesse supérieure dans le traitement des cas de cancer. L’établissement se présente comme la solution aux récriminations de 14 000 cas de cancer chez les adultes et 1000 chez les enfants. Des doléances que la Ligue sénégalaise de lutte contre le cancer porte haut.

Le projet prend corps dans la ville de Diamniadio dans le département du Rufisque, à une trentaine de kilomètres de Dakar. L’infrastructure sanitaire est financé par deux institutions. L’État du Sénégal et le Fonds de coopération pour le développement économique (FCDE) de la République de Corée.  Ce dernier assure l’investissement par le biais de K-EXIM Bank.

Le coup de la réalisation s’évalue à près de 55 milliards de francs Cfa. Les travaux qui démarrent vont s’achever le 15 novembre 2023. Selon la présidence de la République, l’ouvrage couvre une superficie de 3 hectares. Il comportera des équipements de pointe. La structure disposera de toutes les spécialités requises pour le traitement du cancer. L’État envisage offrir une subvention de la radiothérapie jusqu’à 75%. En plus de cela, il compte rendre gratuite la chimiothérapie.

Sénégal : la société civile dans le trouble de l’opposition

La société civile s’engage dans une coalition de l’opposition en vue des élections locales, municipales et départementales du 23 janvier 2022. Jammi gox yi « la paix des territoires » est le nom de baptême du regroupement qui s’ajoute aux quatre coalitions déjà existantes.

Plusieurs membres de la société civile sénégalaise ont lancé leur mouvement. C’est à quelques mois des échéances électorales du 23 janvier 2022. Entre autres acteurs, Fadel Barro cofondateur du mouvement Y’en a marre, Rose Wardini qui œuvre dans le social. La 3e personnalité est Olivier Boucal, un inspecteur du Trésor. La coalition Jammi gox yi regroupe des intellectuels, hauts fonctionnaires, opérateurs économiques, agriculteurs, etc.

En effet, le mouvement lancé vendredi 29 octobre compte quinze candidatures. L’ambition des membres est d’avoir au moins une trentaine de candidats. La plupart des adhérents n’ont pas encore milité en faveur des formations politiques anciennes. Un communiqué du mouvement a précisé vendredi que le groupe a versé sa caution.

De ce fait, la coalition a affiché son objectif. Il s’agit « d’épanouir les territoires par une démarche participative, un leadership décentralisé qui rompt avec les programmes verticaux. lesquels réduisent les destinataires à des spectateurs passifs », peut-on lire sur le communiqué. La coalition compte se représenter dans les petites comme dans les grandes communes à l’exception de la ville de Dakar.

L’opposition en rang dispersé

par ailleurs, sur le terrain au Sénégal, au moins cinq coalitions sont en œuvre. Il s’agit d’abord du mouvement « Benno Bokk Yaakaar » formé autour du président Macky Sall. Les mouvements de l’opposition sont au nombre de quatre. En dehors du tout nouveau constitué de la société civile, trois autres existent. Il s’agit de « Wallu Sénégal » avec pour principale personnalité Abdoulaye Wade. Les deux autres sont « Yewwi Askan Wi » de Ousmane Sonko et Khalifa Sall ; « Défar Sa Gokh » de Adama Faye.

Sénégal-El Hadji Ibrahima Niass : « On n’a ni faim ni soif »

Le porte-parole du Khalif a rejeté les dons que la Première dame du Sénégal Marieme Fay Sall a fait parvenir à sa famille pour la célébration du Gamou prévu ce 18 octobre.

A l’occasion de la célébration du Gamou qui a lieu ce 18 octobre dans la nuit, la famille de El Hadji Ibrahima Niass n’a pas approuvé le don de la Première dame. En effet, Marieme Fay Sall aurait envoyé comme contribution pour la célébration, des biscuits, de l’eau et du jus. Mais, la famille sacrée a décidé de décliner l’offre et de retourner le cadeau de l’épouse du président du Sénégal, Macky Sall. Au moins deux raisons expliquent ce refus.

En effet, comme première raison, El Hadji Ibrahima Niass évoque le manque de respect. En effet, « Après concertation avec la famille, on a décidé de retourner les dons. Pour nous, le plus important c’est de nous respecter, pas de nous aider. On n’a ni faim ni soif », a précisé le marabout qui ne s’est pas limité là. « Le plus grand manque de respect c’est d’attendre jusqu’à 4 heures du matin pour nous l’envoyer. Le Khalife avait déjà rejoint ses appartements. Ce n’est pas respectueux », s’indigne-t-il.

La deuxième raison est liée aux promesses non tenues du président de la République. Dans la suite de ses propos, l’entremetteur, a accusé l’homme politique d’avoir tourné le dos au khalife qui le soutenait avant son arrivée au pouvoir. « Le khalife a, à plusieurs reprises, demandé au chef de l’Etat de construire la route qui mène à la ville sainte pour faciliter le trajet aux pèlerins mais ils ont refusé. Maintenant ils veulent nous corrompre avec ça. Nous n’allons pas l’accepter », a tranché le représentant du Khalife à Leona Niassène.

Sénégal : locales 2022, la bataille des coalitions monte

A trois mois et treize jours des élections municipales et départementales au Sénégal, le nombre de coalitions augmente. Tandis que certaines comme « Wallu Sénégal » ont entamé les investitures en interne, d’autres tels « Défar Sa Gokh » entrent en jeu. L’objectif de l’opposition est de remporter la totalité des sièges en battant « Benno Bokk Yaakaar » la coalition de Macky Sall.  

Au Sénégal, les élections départementales et municipales auront lieu le 23 janvier 2022. Telle est la substance d’un communiqué du ministre de l’Intérieur Antoine Felix Abdoulaye Diome, rendu public le 10 mai 2021.

 A mesure que l’échéance approche, les tractations se multiplient au sein de la classe politique sénégalaise. Tandis que le camp au pouvoir se resserre, le camp opposé éclate de coalition en coalition. D’un côté ou de l’autre, l’objectif est le même. Il s’agit au bout de la course, de rafler la totalité, sinon la majorité des sièges à pourvoir.

En effet et pour ce faire, au moins quatre coalitions sont en compétition sur le terrain. Il s’agit de la coalition présidentielle « Benno Bokk Yaakaar » (BBY) formée autour de Macky Sall. Il s’agit aussi et surtout des trois coalitions de l’opposition qui font le plus parler d’elles en ce moment. Ce sont « Wallu Sénégal », « Yewwi Askan Wi » et « Défar Sa Gokh ».

« Yewwi Askan Wi »

Le lancement de la coalition « Yewwi Askan Wi » a eu lieu le 02 septembre 2021. Une dizaine de partis politiques ont donné leur accord. D’autres suivent le mouvement au fur et à mesure. Le but en était de former un seul groupe pouvant challenger le mouvement formé autour de Macky Sall.

Le Pastef de Ousmane Sonko et Taxawu Senegaal de Khalifa Sall sont les principaux partis qui dirigent le mouvement. Les noms des dirigeants figurent parmi les plus connus de la scène politique nationale. Tous les dirigeants de ces partis envisagent proposer une liste unitaire aux Locales comme lors des Législatives.

« Wallu Sénégal »

Vendredi 08 octobre 2021 le lancement de « Wallu Sénégal » a rassemblé plusieurs autres partis de l’opposition. Cette coalition se forme autour du Parti démocratique sénégalais (PDS) de l’ancien président Abdoulaye Wade. Elle se prépare pour le rendez-vous du 23 janvier 2022.

Sa stratégie est de présenter des listes dans tous les départements, villes et communes du pays en vue des élections locales du 23 janvier 2022. Au lancement, son défi était de faire face à la coalition au pouvoir et à « Yewwi Askan Wi ». Mais le challenge augmente avec l’arrivée d’une nouvelle coalition dans le camp de l’opposition.

« Défar Sa Gokh »

Alors que ces trois coalitions animent la scène politique, une autre vient de voir le jour. Le lancement de la coalition « Défar Sa Gokh » a eu lieu jeudi le 14 octobre 2021. Adama Faye, frère de la Première dame du Sénégal entend s’opposer avec énergie à son beau-frère Macky Sall. Le « plénipotentiaire » de ce nouveau mouvement prouve son engagement en allant plus loin que déclarer son existence.

Selon le quotidien Les Echos, Adama Faye a déposé une caution de 30 millions FCFA. 15 millions FCFA sont pour les locales et 15 millions FCFA pour les départementales. Pour ratisser large, l’homme politique tend la main aux militants de BBY qui souhaiteraient être candidats à la tête des mairies.

Au final, la coalition autour de Macky Sall enregistre trois concurrents. L’opposition qui s’en va en rang dispersé à ces élections constitue un camp de concurrents qui s’opposent les uns aux autres. Chaque coalition a donc en face au moins trois coalitions à renverser. La bataille s’annonce relevée.

Sénégal : le budget de l’État double en 10 ans

Le chef de l’Etat Macky Sall a présidé hier le Conseil des ministres au Palais de la République. Le projet de loi de finances pour l’exercice 2022 adopté à l’occasion de ce conclave fixe le budget 2022 à plus de 5.150 milliards de FCFA.

De 2012 à 2022, l’enveloppe budgétaire double au Sénégal. En l’espace de 10 ans, le budget passe d’un montant initial de 2344,8 milliards de FCFA, à 5.150 milliards de FCFA. L’information est rendue publique à l’issue du Conseil des ministres tenu le mercredi 06 octobre au Palais de la République.

Sur ce fait, le président de la République n’est pas indifférent. Dans le communiqué final signé du porte-parole du gouvernement Oumar Gueye, Macky Sall a exprimé sa satisfaction. Il a « salué l’adoption en Conseil des ministres du projet de loi de finances pour l’année 2022 arrêté à plus de 5.150 milliards FCFA (…) Il s’est ainsi félicité du dépassement de la barre des 5 000 milliards FCFA ».

Ainsi donc, à la lecture de ce communiqué, la première raison qui explique ce saut est liée aux « performances dans la mobilisation des recettes ». Une performance qui va s’accroître avec les « perspectives favorables de la mise en œuvre de la Stratégie de Recettes à Moyen Terme (SRMT) ». La deuxième raison se trouve dans « l’orientation prioritaire des dépenses vers l’investissement public et la consolidation de l’inclusion sociale », peut-on lire dans ce document.

 

Sénégal-Guinée : Wade tend la main à Condé, la classe politique réagit

L’ancien président Abdoulaye Wade invite son homologue Alpha Condé à son domicile pour observer un temps de réflexion. Une déclaration qui ne laisse pas les Sénégalais indifférents.

Dans un communiqué transmis par Tafsir Thioye porte-parole du PDS, l’ex-chef de l’Etat sénégalais appelle Alpha Condé à son domicile. Maître Wade a invité l’ancien locataire du Palais Sékoutoureya pour « un retrait momentané de réflexion ».

En effet, dans la déclaration du président Wade, il apparait en substance : « Je mets à votre disposition la maison que j’occupe actuellement à Dakar, en bordure de mer, à une heure d’avion de Conakry ». Celui qui a dirigé le Sénégal de 2000 à 2012 ne s’est pas arrêté là. Il a ajouté : « Je dois la libérer incessamment pour retourner à la maison familiale du Point E. La réfection est quasiment terminée ».

Pour finir, Me Wade rassure son invité sur l’accord de son successeur, l’actuel président du Sénégal. Macky Sall n’y verra pas d’inconvénient, a déclaré l’homme politique. Une invite surprenante selon dakaractu, au regard de la tension qui a animé ces deux hommes d’Etat en 2015. Alpha Condé avait alors accusé Abdoulaye Wade d’avoir encouragé Dadis Camara l’ancien président putschiste à rester au pouvoir à Conakry. C’était malgré la pression de la communauté internationale.

Par ailleurs, cette déclaration de Wade suscite déjà les réactions au sein de la classe politique sénégalaise. Le président national du parti ADAE a appelé par une correspondance Abdoulaye Wade à la retenue. « Nous souhaiterions que vous preniez la position de neutralité en prenant de la distance sur certaines affaires d’Etat un peu sensibles », a clamé Me Diaraf Sow.

Ainsi donc, « l’hébergement du professeur Alpha Condé, président déchu de la Guinée ici à Dakar, relève d’une question d’Etat. Seul le président de la République (…) Macky Sall est apte à décider », a précisé le coordonnateur de la coalition Joowléene.

Ethiopie : Macky Sall a pris part à la prestation de serment d’Abiy Ahmed Ali

Le président du Sénégal se trouve depuis hier soir à Addis Abeba. Macky Sall a pris part ce lundi 04 octobre à la cérémonie de prise de fonction du nouveau Premier ministre d’Éthiopie.  

Sur invitation d’Abiy Ahmed Ali nouveau Premier ministre éthiopien, le chef de l’État sénégalais se trouve dans la capitale Addis Abéba. Macky Sall a quitté Dakar hier pour se rendre à l’investiture du membre du gouvernement au cours de la cérémonie qui a eu lieu ce lundi matin.

Selon la presse éthiopienne en effet, Abiy Ahmed a prêté serment en tant que Premier ministre devant le président de la Cour suprême éthiopienne ce lundi. La Chambre des représentants du peuple éthiopien (chambre basse du Parlement), a réélu l’homme politique à ce poste pour un second mandat de cinq ans.

Selon les informations communiquées par la Présidence, Macky Sall qui se trouve en terre éthiopienne, y est arrivé dimanche en soirée. Accueilli par le Premier ministre qui l’a invité, il a pris part au dîner offert par la présidente Sahle-Work Zewde. Son retour au Sénégal est prévu pour mardi le 05 septembre.

Sénégal : le 5è recensement de la population aura lieu en 2023

Le Sénégal procèdera à un nouveau recensement de la population et de l’habitat au cours de l’année 2023. La nouvelle a été rendue publique lundi le 27 septembre 2021.

Des sources officielles, le cinquième Recensement général de la population et de l’habitat (RGPH-5) aura lieu sur toute l’étendue du territoire sénégalais en 2023. L’opération débutera dans le courant du deuxième semestre de l’année, selon l’information rendue publique lundi, à la faveur d’un décret signé du président de la République Macky Sall.

L’objectif du RGPH-5 est de mettre à la disposition de l’Etat sénégalais et des acteurs de développement, des « données statistiques récentes et exhaustives » pour une meilleure planification du développement économique, social et environnemental, ainsi qu’un suivi-évaluation régulier des politiques et programmes de développement.

Après le dernier recensement effectué en 2013, voici annoncé le suivant dans moins de deux ans. À la lecture de du document officiel source de la nouvelle, les cibles du dénombrement sont non seulement les Sénégalais, mais aussi toutes les personnes physiques et les habitants qui vivent sur le territoire du Sénégal.

D’après les chiffres collectés sur le site Perspective Monde, un outil pédagogique des grandes tendances mondiales, la population du Sénégal est estimée à 16.743.930 habitants en 2020. Un chiffre qui se rapproche également des projections de l’Agence nationale de la statistique et de la démographie, qui évalue cette population à 16.705.608 habitants la même année.

Emploi des jeunes : Macky Sall opte pour le mode Fast Track

Le chef de l’Etat a rappelé, mercredi en Conseil des ministres, la nécessité de mettre en place une démarche interministérielle inclusive pour atteindre, dans un mode Fast Track, les objectifs du programme d’urgence pour l’insertion socio-économique et l’emploi des jeunes.

« Sur l’intensification de la territorialisation des formations, des recrutements et des financements du programme d’urgence pour l’insertion socio-économique et l’emploi des jeunes, le Président de la République rappelle, au gouvernement, la nécessité de mettre en place une démarche interministérielle inclusive pour atteindre dans un mode Fast Track, les objectifs qu’il a assignés à ce sujet », rapporte le communiqué du Conseil des ministres.

Selon le texte, le chef de l’Etat a demandé, ainsi, aux ministres en charge de l’Emploi, de l’Economie et du Travail, « d’engager en relation avec les Ministres sectoriels, les opérations spécifiques relatives au recrutement spécial (par département et par commune) des 65000 jeunes ciblés ».

Macky Sall a invité, en outre, le ministre en charge de l’Emploi à ‘’procéder à la décentralisation intégrale dans les départements, des dispositifs du Fonds de Financement de la Formation Professionnelle et Technique (3FPT) et du Fonds de Formation Ecole – Entreprise, le Ministre de la Jeunesse procédera de même avec l’ANPEJ et le Service Civique National’’.

Il a informé le Conseil sa décision de faire de la DER/FJ, ‘’le guichet unique de financement de l’autonomisation économique des femmes et des jeunes avec, désormais, la fixation selon des critères économiques et sociaux déterminés, d’une enveloppe globale, indicative des financements destinés à chaque département’’.

Source : Aps

3e mandat pour Macky Sall, Oumar Sarr relance le débat

Petit à petit, le débat sur le 3e mandat reprend. Après Abdou Latif Coulibaly il y a quelques semaine, c’est un autre proche de Macky Sall qui relance le débat. Il s’agit de Oumar Sarr, membre de la mouvance présidentielle et leader du parti Parel.

D’après lui, le président Macky Sall est à son premier quinquennat. Il explique que sur la base de la nouvelle Constitution, le président Sall peut se présenter pour un deuxième mandat consécutif de 5 ans. Quid de son premier mandat de 7 ans, Oumar Sarr explique que cette Constitution n’est plus, donc, ce septennat de Macky Sall ne compte pas sur la balance. Pour lui, la décision de se présenter ou pas ne dépend que de Macky Sall.

Comme annoncé en haut, le ministre Abdou Latif Coulibaly a été l’un des premiers à reparler du possible 3e mandat de Macky Sall, annonçant sur Jeune Afrique que tout dépendait du chef de l’Etat.

« S’il quittait son poste, cela réglerait aussi la question, pour ceux qui ne veulent pas le voir au pouvoir. Mais d’autres veulent qu’il se maintienne. Et la seule personne qui peut trancher cette question, c’est lui », disait-il.

Macky Sall fixe un délai pour terminer les textes sur les métiers de l’aviation

Macky Sall a appelé à la finalisation, le 30 juin au plus tard, des textes relatifs à la création, à Thiès (ouest), d’une académie nationale des métiers de l’aviation.

‘’Le président de la République invite le ministre du Tourisme et des Transports aériens à préparer la finalisation, le 30 juin au plus tard, des textes portant la création, à Thiès, en partenariat avec l’armée de l’air, de l’Académie nationale des métiers de l’aviation « , rapporte le communiqué du Conseil des ministres.

Macky Sall a par ailleurs insisté ‘’sur la nouvelle gouvernance des aéroports du Sénégal’’ en évoquant la ‘’fusion’’ de l’aéroport international Blaise-Diagne avec les Aéroports du Sénégal.

Le chef de l’Etat a rappelé au gouvernement avoir présidé, le 23 janvier 2021, un conseil présidentiel sur l’émergence du club aérien et touristique. Le but de cette réunion est, selon le communiqué du Conseil des ministres, d’ « accélérer d’une part l’exécution du projet de reconstruction et de réhabilitation des aéroports secondaires ».

‘’Et d’autre part, les réformes institutionnelles nécessaires au renforcement de la plateforme aéroportuaire, logistique et touristique nationale comme référence dans la sous-région’’.

Macky Sall a demandé au ministre du Tourisme et des Transports aériens de veiller au respect de l’agenda d’exécution des projets d’infrastructures aéroportuaires validés, avec leurs spécifications techniques sur le niveau d’équipement.

Youssou N’Dour à la jeunesse sénégalaise : « le chômage est partout »

Jeudi dernier, le président Macky Sall a présidé le conseil présidentiel sur l’emploi et l’insertion socio-économique des jeunes. Présent en sa qualité de ministre-conseiller, l’icône de la musique sénégalaise, Youssou N’Dour, a prodigué de sages conseils à la jeunesse africaine.

Le gouvernement sénégalais est décidé à vaincre le chômage et le sous-emploi qui conduit la jeunesse à se jeter à la mer à la recherche de l’eldorado. A cet effet, le président Macky Sall a mis en vigueur un programme d’urgence pour l’emploi et l’insertion des jeunes.

A cet effet, le chef de l’Etat a tenu un conseil avec ses ministres où il a fait le point sur les avancées de ce programme ambitieux. Présent en sa qualité de ministre-conseiller, Youssou N’Dour a prodigué de sages conseils à la jeunesse.

De même, en prenant la parole, l’icône de la musique sénégalaise a fait remarquer que « le chômage est partout ». Selon lui, beaucoup d’entreprises font des efforts pour recruter malgré les maigres moyens à leur disposition.

Par ailleurs, aux dires de l’artiste, c’est à la jeunesse de prendre en main son destin, d’être intelligents et de se donner des moyens de réussir. « Ne refusez pas un stage non rémunéré, ne minimisez pas un salaire ».

En outre, le chanteur a également invité le secteur privé à jouer sa partition dans la création d’emplois et à accompagner le gouvernement pour la réussite de ce programme.

1er Mai: Pas de défilé au programme cette année

Comme c’était le cas en 2020, les travailleurs ne défileront pas cette année à l’occasion de la célébration de la fête du Travail, le 1er mai prochain du fait de la pandémie de Covid-19. C’est le ministre du Travail, du Dialogue social et des Relations avec les institutions lui-même qui l’a fait savoir sur Iradio.

Samba Sy tient à rassurer qu’il y aura une remise des cahiers de doléances au chef de l’Etat, Macky Sall.

« Pour 2020, il n’y avait pas eu de dépôt de cahiers de doléances, néanmoins, il y avait les cahiers de doléances de 2019. Nous avions fait le point par rapport à cela mais puisque les revendications sont traitées de manière dynamique, nous nous sommes attelés avec les détachements ministériels mais également le patronat et les organisations syndicales pour voir quelles sont les évolutions qu’on pouvait constater. C’est déjà fait et le rapport est en train d’être élaboré », dit-il.

Une rencontre est alors prévue entre Macky Sall et les centrales syndicales pour la remise des cahiers de doléances. Selon le ministre, toutes les dispositions seront prises pour le bon déroulement de la cérémonie.

Émeutes de Mars dernier, Macky Sall menace

Pendant le Conseil présidentiel sur l’emploi, le chef de l’État a fait un discours fort sur les émeutes de mars dernier.

« Il y a des pays où un citoyen normal ne penserait pas une seule seconde à attaquer une gendarmerie ou un stock d’ armes, attaquer des tribunaux ou brûler la maison des gens gratuitement. Si le Sénégal n’était pas une grande démocratie, croyez-moi, le bilan aurait été catastrophique. Il n’est pas possible, dans un pays, de se réveiller et tout détruire sans conséquences. Même en étant démocrates, il y a des limites que tout le monde doit respecter », a-t-il déclaré.

A cette déclaration musclée , il y ajoute un avertissement pour tout individu qui risquerait de provoquer des émeutes : «Mais, qu’on se le tienne pour dit, cela ne se reproduira plus. Il serait une grave erreur de penser que, devant cette situation, l’État est faible».

Macky Sall de tacler sévèrement, sans le citer, Ousmane Sonko : «Ce n’est pas en vous faisant miroiter des chimères qu’on va vous sortir des difficultés. D’ailleurs, ceux qui vous le disent vous trompent».

Macky Sall à la jeunesse : « L’Etat ne vous abandonnera pas. »

L’Etat n’abandonnera pas la jeunesse sénégalaise, a assuré le président de la République à l’ouverture du conseil présidentiel sur l’emploi et l’insertion des jeunes, soulignant que le chômage est une ‘’bataille de longue haleine, qui ne se gagne pas en un seul jour’’.
‘’Je veux surtout que vous compreniez que quelles que soient les difficultés, quelles que soient les circonstances, l’Etat ne vous abandonnera pas’’, a-t-il déclaré.
‘’La lutte contre le chômage des jeunes est une bataille de longue haleine qui ne se gagne pas en un seul jour’’, a-t-il ajouté.
Macky Sall a promis de faire plus d’efforts pour réduire le chômage. ‘’Je reste plus que jamais déterminé à poursuivre le combat. Je serai toujours à vos côtés, à la recherche de solutions à vos problèmes. Le gouvernement restera mobilisé, et l’Etat mettra les moyens qu’il faut pour relever le défi’’, a-t-il assuré.
A la suite des violentes manifestations de mars dernier, le président de la République a annoncé plusieurs mesures visant à trouver des emplois aux jeunes.
Source : APS

Le développement agro-industriel mis en avant lors du conseil des ministres

En effet, Le président Macky Sall a souligné mercredi l’urgence de passer à l’échelle d’un développement agro-industriel.

« Le chef de l’Etat, rappelant la position de l’agriculture comme pilier de l’Emergence du Sénégal, insiste sur l’urgence de passer à l’échelle, de développer l’Agro-industrie avec la mise en œuvre optimale de sa volonté (politique) », rapporte le communiqué des ministre.

De même, Macky Sall a notamment cité la mise en œuvre de la politique visant à intensifier les aménagements agricoles et les surfaces emblavées. Il évoqua le renforcement de la mécanisation intensive du système agricole par l’acquisition de matériels de haute performance et accessibles sur la base de lignes de financements disponibles.

Il indiqua que cette stratégie permettra d’asseoir durablement la sécurité alimentaire du Sénégal ainsi que le « Produire et Consommer local ».

S’agissant de la préparation de la campagne agricole 2021-2022 et le renforcement de la vocation agricole du Sénégal, le président Sall s’est félicité du déroulement satisfaisant de la campagne agricole 2020-2021, plus particulièrement celle arachidière 2020-2021 dont la commercialisation vient d’être clôturée.

 

Macky Sall à l’investiture de Denis Sassou Nguesso

Le chef de l’État sénégalais Macky Sall est arrivé, mercredi, à Brazzaville où il assistera vendredi à la cérémonie de prestation de serment de son homologue Denis Sassou Nguesso, a appris l’APS.
A son arrivée dans la capitale congolaise, Macky Sall a été accueilli par Denis Sassou Nguesso, a annoncé la présidence sénégalaise.
Le chef de l’Etat, en provenance de Bruxelles, ’’fait partie des invités d’honneur de la cérémonie d’investiture du président Denis Sassou Nguesso, réélu à la tête du Congo’’, souligne la même source.
Denis Sassou Nguesso, 77 ans dont 36 au pouvoir, a été réélu avec 88, 40% des voix, au premier tour de l’élection présidentielle du 21 mars 2021.

Macky Sall s’est entretenu avec le président de la BEI à Bruxelles

Le chef de l’Etat effectue une visite officielle à Bruxelles, lundi et mardi. Le président Macky Sall a rencontré le président de la BEI (Banque Européenne d’investissement) ce 12 avril.

Selon le site de la BEI, le président de la banque Werner Hoyer, et Macky Sall ont discuté de « la réponse à la crise Covid-19 et des priorités en matières d’investissement durable. »

Alors que Werner Hoyer a souligné « l’importance d’une coopération étroite » entre la BEI et des partenaires publics et privés afin de ’’soutenir la création d’emplois, l’action en faveur du climat et le développement économique régional’’.

Le président Macky Sall a félicité le soutien important de la BEI en faveur de la santé publique, de l’énergie propre, du développement urbain et de la gestion de l’eau et des déchets’’ au Sénégal, toujours selon le site de la Banque.

’’Je félicite la BEI @EIB et le président Hoyer pour l’engagement de la Banque dans notre pays depuis 55 ans et la vision partagée d’un avenir meilleur et plus vert pour le Sénégal et l’Afrique’’

La BEI a approuvé un nouveau soutien de 231 millions d’euros à des investissements publics et privés au Sénégal, a indiqué être prête à appuyer de nouvelles initiatives visant à stimuler la croissance économique et à renforcer les infrastructures scolaires du pays.

Notons également que dans le cadre de la ‘’Team Europe’’, la BEI a apporté un soutien à l’initiative Covax, qui devrait fournir au Sénégal 1,3 million de vaccins contre la Covid-19 après les 324 000 premières doses livrées à Dakar en mars.

Au cours de son séjour, le Chef de l’Etat Sénégalais aura des entretiens bilatéraux avec les dirigeants de la Belgique et des rencontres multilatérales avec ceux de l’Union européenne.
Après Bruxelles, il se rendra à Brazzaville pour assister à la cérémonie d’investiture du président Denis Sassou-Nguesso prévue vendredi 16 avril.
Source : eib.org

Des plaintes déposées contre les propos ethnicistes de Madiambal Diagne

Un collectif de citoyens Sénégalais attachés à la cohésion nationale, à l’unité nationale, à l’indivisibilité de la société et de la République va déposer deux plaintes aujourd’hui.

En effet, le Procureur de la république recevra une plainte et l’autre sera pour le CORED. Ces plaintes condamnent les propos ethnicistes de Madiambal Diagne. Après les dépôts, il y aura la lecture d’une déclaration du comité.

Par ailleurs, rappelons que le journaliste Madiambal Diagne a affirmé que durant la crise sociopolitique née de l’arrestation de Sonko que tous les responsables de la majorité présidentielle qui appartiennent à l’ethnie diola se sont distingués par leur silence.

D’après lui, ce sont les peuls, manjaks et autres qui ont défendu Macky Sall et non les diolas qu’il accuse d’avoir mis un point d’honneur à apporter leur soutien à un fils de la Casamance, Ousmane Sonko en l’occurrence.

 

Macky Sall planifie un conseil présidentiel sur la pêche artisanale « fin Mai »

Le chef de l’Etat a annoncé mercredi la tenue, en ‘’fin mai’’, d’un conseil présidentiel sur la pêche artisanale.

Cette réunion prévoit la mise en œuvre d’une stratégie nationale de relance de ce secteur d’activité à partir de juin prochain.

Macky Sall, présidant la réunion hebdomadaire du Conseil des ministres, a demandé au ministre des Pêches et de l’Economie maritime d’ « engager des concertations avec toutes les parties prenantes, afin de mettre en œuvre, à partir de juin 2021, une stratégie nationale inclusive de relance durable de la pêche artisanale ».

Dans cette perspective, le chef de l’Etat a informé les membres du gouvernement qu’il va présider, « en fin mai 2021 », un conseil présidentiel consacré au secteur des pêches, rapporte le communiqué du Conseil des ministres.

Macky Sall a également évoqué « la nécessité du renforcement des actions préventives de sécurité en mer et l’impératif d’asseoir l’aquaculture comme sous-secteur prioritaire, dans la promotion de l’emploi des jeunes ».

Pour y arriver, il a invité le ministre des Pêches et de l’Economie maritime « à poursuivre le développement intensif du sous-secteur de l’aquaculture, un des moteurs de croissance retenue dans la mise en œuvre du PSE », selon le communiqué du Conseil des ministres.

Macky Sall s’est incliné « devant la mémoire des pêcheurs disparus en mer et rappelle au ministre des Pêches et de l’Economie maritime l’urgence de renforcer les actions de sensibilisation ».

« A cet égard, signale la même source, le président de la République [souligne] l’urgence de consolider le programme de dotation des pêcheurs en gilets de sauvetage subventionnés » et d’ »accélérer le renouvellement du parc de pirogues motorisées (subvention des moteurs hors-bords) avec l’extension de l’acquisition des embarcations en fibres de verre ».

Selon le communiqué du Conseil des ministres, le chef de l’Etat a en outre insisté sur la nécessité de « vulgariser le programme de géolocalisation des pirogues ».

Santé/ COVID-19 : Le professeur Didier Raoult est à Dakar.

Didier Raoult, le professeur de médecine qui a essuyé de nombreuses critiques de ses paires sur son remède anti COVID-19 est à Dakar.

En effet, le ministre de la Santé et de l’Action sociale, Abdoulaye Diouf Sarr a reçu le médecin français Didier Raoult, en visite à Dakar. Ensuite, reçu par le président Macky Sall, le professeur Didier Raoult a été décoré par ce dernier.

Le professeur de médecine, spécialiste des maladies infectieuses, dirige l’Institut hospitalo-universitaire en maladies infectieuses de Marseille. Il enseigne à la faculté des sciences médicales et paramédicales de Marseille.

Sa visite à Dakar se déroule dans le cadre de ses recherches sur l’émergence des variants du Covid-19, précise le ministère de la Santé et de l’Action sociale.

Pendant son séjour, il va « échanger avec les chercheurs sénégalais sur la riposte contre la pandémie » de coronavirus.

Ses échanges avec les autorités sénégalaises portent « également sur le transfert de technologie en matière de recherche ». C’est également un partenaire de l’Institut de recherche en santé, de surveillance épidémiologique et de formation (IRESSEF), dirigé par le professeur Souleymane Mboup et basé à Diamniadio, à l’est de Dakar.

Le médecin français va donner une conférence de presse au siège de l’IRESSEF, mercredi, selon la même source.

Alpha Condé indexe Macky Sall : « Ceux qui menacent de déstabiliser la Guinée, ils le font depuis Dakar »

En séjour, hier, dimanche à Fria, le président de la république, Alpha Condé accuse son homologue Macky Sall d’accepter que son pays serve de base arrière pour déstabiliser la Guinée.

Alpha Condé a laissé entendre que « certains avaient prédit des complots contre la Guinée. Si je déballe tout, beaucoup vont fuir le pays ».

« Ils ont dit que la Guinée allait bruler, la Guinée n’a pas brûlé. Nous voilà ensemble, le pays est calme. Mais Dieu ne dort pas. Ceux qui voulaient que la Guinée brûle, nous voyons ce qui est en train de se passer chez eux. Moi je ne combats personne. Depuis que je suis devenu président, aucun opposant n’est venu à Conakry pour critiquer son gouvernement. Je n’accepte pas. Mais tout le monde sait que ceux qui nous insultent, qui veulent que la Guinée brûle le font à partir de Dakar. J’ai dit dans le JA que dans quelques années, seul le Nigéria dépassera la Guinée. Cela déplait à beaucoup de nos voisins », a déclaré Alpha Condé en langue nationale soussou.

Prise en septembre, la décision de fermer les frontières terrestres avec le Sénégal reste maintenue jusqu’à nouvel ordre.

Oumar Sow veut déposer ses valises à la mairie de Yeumbeul Sud.

En effet, le jeune conseiller spécial du chef de l’Etat Macky Sall, Oumar Sow ambitionne de diriger la mairie de Yeumbeul Sud.

Invité de l’émission  « Yes Week-end » sur Itv ,ce samedi, il a annoncé sa candidature au grand public.

« Je suis membre d’un parti… Mais je le dis ici, je suis candidat à la candidature. Je suis un jeune sénégalais qui veut changer les choses dans sa communauté. Je suis de ceux qui pensent qu’une personne nommée ou élue, doit être proche des populations. »

Par ailleurs, Oumar Sow s’est prononcé sur le report des élections locales qui se tiendront finalement en 2022.

« Comme nous le savons tous, il a été annoncé en conseil des ministres, l’adoption du projet de loi portant report des élections locales, adopté en Conseil des ministres. La question va ensuite passer à l’Assemblée nationale. L’évaluation du processus ne pourra démarrer que le 1er avril prochain et il faudra 11 mois, techniquement, avant d’organiser les locales, ce qui mènerait donc à 2022. Et il faut que l’opposition sache que nous sommes aussi prêts qu’eux pour aller aux élections », a déclaré le conseiller du chef de l’Etat.

Véhicules de fonction : Les nouvelles mesures du gouvernement.

Le président de la République a décidé de la réforme du système de gestion des véhicules administratifs, qui concerne toutes les structures publiques et sociétés nationales.

Désormais, chaque bénéficiaire n’aura droit qu’à une seule voiture, en dehors des ministres qui en auront un deuxième dit « véhicule de servitude ».

La dotation en carburant ne dépassera pas 500 litres, avec une moyenne de 10 litres par jour.

Par ailleurs, seuls les chauffeurs de l’administration pourront conduire les véhicules administratifs qui posséderons obligatoirement, un carnet de bord.

Mieux, ils seront à disposition uniquement que pour les  jours et heures de travail avec un ordre de mission et un laisser-passer.

Outre les sanctions pénales, le nouveau décret, prévoit des sanctions administratives et pécuniaires.

Aliou Dembourou Sow : « Si vraiment Sonko veut l’affrontement,… il nous trouvera sur son chemin ».

Qui arrêtera le député Aliou Dembourou Sow qui avait appelé à prendre des machettes contre ceux qui s’opposent au 3e mandat de Macky Sall ?

Selon un quotidien, le président du Conseil départemental de Ranérou (Matam) s’est encore illustré en menaçant Ousmane Sonko de ne pas se prononcer sur la question du 3e mandat.

« Seul le Conseil Constitutionnel peut valider ou rejeter une éventuelle candidature de Macky Sall. Que Sonko sache que ses menaces ne passeront pas. Aucun politicien et/ou membre de la société civile n’a le pouvoir d’écarter le Président Macky de la course, si toutefois il nourrit l’ambition d’y participer en 2024 », a-t-il prévenu.

Et de poursuivre : « Si vraiment Sonko veut l’affrontement, et rien que l’affrontement, il nous trouvera sur son chemin. On ne le laissera pas brûler le pays et détruire notre héritage historique de paix sociale, de stabilité légendaire et de concorde nationale. S’il veut vraiment la guerre, il l’aura», tonne Aliou Dembourou Sow.

 

 

Source: Seneweb

Emploi des jeunes et civisme, Macky Sall redouble d’effort.

Depuis les émeutes survenues dans le pays au début de ce mois de mars, la question de l’employabilité des jeunes préoccupe le pouvoir.  

Macky Sall a rappelé à son gouvernement la nécessité de procéder à une évaluation prospective des politiques de jeunesse, de renforcer la vie associative et de promouvoir une nouvelle doctrine inclusive et participative de promotion de l’emploi des jeunes.

Le président de la République a insisté, à ce propos, sur la nécessaire prise en charge des préoccupations des jeunes, par un changement de paradigme, en développant davantage une démarche d’écoute et de proximité dans la formation, l’encadrement, l’entreprenariat, l’insertion et l’emploi des jeunes.

Le chef de l’État a également souligné l’impératif de territorialiser, au niveau des communes et départements, les plateformes de gestion des offres et demandes d’emplois des jeunes et de déployer des dispositifs innovants de l’Économie sociale et solidaire.

Macky Sall a requis la tenue, dans le courant de la semaine prochaine, de comités régionaux et départementaux de développement (CRD et CDD) sur l’Emploi des jeunes associant tous les acteurs concernés.

Il a demandé au ministre de l’Économie, du Plan et de la Coopération d’engager -en relation avec la ministre de la Jeunesse et la Commission d’évaluation des politiques et programmes publics- une revue des politiques de jeunesse et d’encadrement des jeunes, dont le rapport exhaustif devra lui être soumis avant fin avril.

Le président de la République a aussi invité les ministres de l’Éducation, de la Formation professionnelle et de la Jeunesse à consolider les actions d’instruction civique et de formation citoyenne des jeunes.