Cas Sonko : Les sages de l’APR se réjouissent d’une « décision d’apaisement ».

Le Conseil national des sages républicains se félicite de la « décision d’apaisement prise par l’autorité en charge du dossier judiciaire » de l’opposant Ousmane Sonko, dont l’arrestation, mercredi, sur le chemin du palais de justice de Dakar pour trouble à l’ordre public, a été suivie de violentes manifestations et de pillages à Dakar et dans d’autres villes du Sénégal.

En effet, M. Sonko, leader du parti Pastef est sous contrôle judiciaire depuis ce lundi. Une employée d’un salon de beauté l’accuse de viols et de menaces de mort.

L’opposant nie catégoriquement les accusations à son encontre. Quelques heures plutôt, le procureur avait décidé de lever sa garde à vue consécutive à son arrestation pour trouble à l’ordre public.

Dans un communiqué, le Conseil national des sages républicains, une structure de l’Alliance pour la République, le parti de Macky Sall, dit se réjouir de cette « décision d’apaisement ».

Il adresse ses félicitations aux « vénérables guides religieux qui ont entrepris une médiation intelligente, qui commence à porter ses fruits ».

Par ailleurs, il « s’incline pieusement devant la mémoire des jeunes morts dans des affrontements » entre des manifestants et les forces de l’ordre.

Les sages de l’APR font part de leur « solidarité envers les paisibles citoyens qui ont perdu leurs biens évalués à plusieurs dizaines de milliards de francs CFA partis en fumée lors de ces évènements fort regrettables ».

En outre, ils remercient toutes les bonnes volontés qui se sont investies depuis plusieurs jours pour appeler au calme et proposer des solutions, en vue d’un prompt retour de la paix sociale dans notre pays.

Le Conseil national des sages républicains « réitère son soutien sans faille et sa fidélité indéfectible au président de la République », Macky Sall.

 

Source : APS

Les premières revendications du leader du PASTEF après sa libération.

Ousmane Sonko, leader politique du PASTEF a pris la parole lors d’une conférence de presse afin de s’exprimer sur les manifestations qui ont endeuillé des familles.

Ousmane Sonko s’est incliné devant la mémoire des 10 citoyens sénégalais qui ont été abattus, lors des récents événements. Il a également souhaité un prompt rétablissement aux nombreux blessés.

Placé sous contrôle judiciaire depuis hier matin, le leader du PASTEF exige l’indemnisation des familles des 10 victimes ainsi que des blessés.

Ousmane Sonko a également promis d’aller présenter ses condoléances aux familles des disparus avec une forte délégation.

Il accuse le président, devenu « illégitime par son entêtement, sa cupidité et sa boulimie du pouvoir », d’être coupable de « haute trahison ».

« Macky Sall est coupable de haute trahison. Il a juré de respecter la Constitution et servir le peuple. Ce qu’il n’a pas fait, préférant comploter contre ce même peuple. Il n’a plus de légitimité pour diriger le pays ». Lance Ousmane Sonko,  qui lui impute la responsabilité des 10 morts enregistrés lors des récents événements.

Macky Sall s’adresse à la nation, voici l’intégralité de son allocution.

Mes chers compatriotes,
J’ai souhaité m’adresser à vous ce soir pour vous entretenir de la situation qui prévaut dans notre pays.

Nous sommes tous témoins des manifestations d’une rare violence qui ont éclaté ces derniers jours à Dakar et dans d’autres localités, causant des pertes en vies humaines et d’importants dégâts matériels.

Ce soir, mes pensées vont d’abord aux victimes de ces malheureux événements et à toutes les personnes, physiques et morales, impactées par les manifestations.
Je salue la mémoire des défunts et présente mes condoléances à leurs familles. Je souhaite prompt rétablissement aux blessés.
Nous sommes une seule famille, unie par une histoire qui nous assigne un destin commun. Chaque vie perdue est un deuil pour la Nation. C’est pourquoi l’Etat viendra en aide aux familles endeuillées et facilitera l’accès aux soins des blessés.
Devant tant de violence inouïe, où des enfants et des femmes ont été mis, de façon organisée, en première ligne dans les scènes de casses et de pillages, nos Forces de défense et de sécurité ont, fort heureusement, fait preuve de professionnalisme, de discernement et de retenue. Autrement, le bilan aurait été plus lourd.
Nous avons vu des édifices publics et des symboles de l’Etat attaqués ; des commerces et autres biens privés, pillés et réduits en cendre. Ce sont des années d’investissement et de dure labeur qui ont été anéantis. Rien, ni aucune cause ne saurait justifier ces actes regrettables.
Chacun, avec ses choix et ses opinions, dans le respect des autres, nous pouvons et devons régler nos divergences autrement que par la violence destructrice ; parce que, quels que soient nos choix politiques et nos ambitions, nous sommes une seule famille, et nul d’entre nous ne peut avoir un destin séparé de celui la nation sénégalaise.
Voyageurs dans le temps, nous sommes dans une barque dont nous descendrons pour laisser la place à d’autres.
Notre salut individuel et collectif nous commande de voyager ensemble en consolidant les fondements de la barque et non en les détruisant. Il y va aussi de l’avenir de nos enfants et des générations après eux.
Rien ne m’importe plus que la préservation de ce qui forme l’âme de la nation sénégalaise, son cœur battant, sa source de vie et d’épanouissement : c’est à dire l’attachement aux valeurs du vivre ensemble dans la paix, la sécurité, la liberté, la démocratie, la tolérance et le respect de nos diversités.
C’est pourquoi j’invite au calme et à la sérénité. Tous, ensemble, taisons nos rancœurs et évitions la logique de l’affrontement qui mène au pire.
Dans cet esprit, j’ai reçu pendant ces deux derniers jours les Envoyés des Khalifes généraux, des autorités coutumières, ainsi que des personnes de bonne volonté, membres de la classe politique, y compris de l’opposition, de la société civile, des syndicats et du patronat.
J’ai également échangé avec des membres du clergé.
J’ai écouté et entendu leurs messages. Je leur exprime toute ma gratitude et les remercie pour leurs sages conseils, ainsi que leurs suggestions et recommandations constructives.
Toute cette synergie positive montre que dans des moments de doute, d’inquiétude et de turbulence, nos régulateurs sociaux fonctionnent, et les ressorts de notre nation restent solides.
Sur l’aspect judiciaire de cette crise, laissons la justice suivre son cours en toute indépendance.
En ce qui me concerne, j’userai de tous les pouvoirs que me confère ma charge pour consolider le retour au calme et à la sérénité, dans l’intérêt supérieur de la Nation, la sécurité des personnes et des biens, la défense de la République et la préservation de nos institutions démocratiques.
Sur le dialogue et la concertation, ma main reste tendue et mes portes ouvertes. Du reste, dès après mon élection, allant au-delà du fait majoritaire, j’ai lancé le dialogue national pour conforter les bases de notre démocratie et de notre système politique.
Ce dialogue est fécond. A ce jour, sur les 27 points inscrits au dialogue, 25 ont fait l’objet de consensus. Je reste et demeure attaché au dialogue pour la mise en œuvre des points de convergence déjà acquis.
Je comprends, également, mes chers concitoyens, que la colère qui s’est exprimée ces derniers jours est aussi liée à l’impact d’une crise économique aggravée par la pandémie COVID-19.
Personne ne peut nier que le monde entier, notre pays y compris, traverse une profonde crise économique, occasionnant des millions de pertes d’emplois et d’activités génératrices de revenus. Des familles entières sont plongées dans la pauvreté, l’angoisse et la frustration.
Je mesure les difficultés quotidiennes dans nos villes et nos campagnes. Je sais ce qu’est la vie dure dans nos quartiers. Je comprends la colère de nos banlieues.
Avec le Fonds de riposte et de solidarité contre les effets de la COVID-19, FORCE COVID-19, l’Etat a financé pour 1000 milliards de fcfa le soutien aux ménages, aux entreprises, aux travailleurs et à différents corps de métiers, y compris le secteur des arts et de la culture.
Nous n’avons pas oublié notre diaspora, que nous avons appuyée pour plus de 12 milliards de fcfa. Ce soutien à la diaspora illustre d’ailleurs l’étendue de la crise que nous vivons ; parce que d’habitude, c’est bien la diaspora qui vient en aide au pays, et non l’inverse.
Tout cela pour montrer que la solidarité, l’équité et la justice sociale restent au cœur de mes préoccupations, et bien avant la pandémie COVID-19.
Mais je constate que tous les efforts jusque-là consentis, en matière de formation, d’emploi et de financement dédiés aux jeunes, à hauteur de 60 milliards de fcfa, pour la Délégation générale à l’Entreprenariat rapide des Femmes et des Jeunes, et de 40 milliards par an du Fonds de Financement de la Formation professionnelle et technique, restent encore insuffisants.
C’est pourquoi, m’adressant à vous, les jeunes, je voudrais vous dire que je comprends vos inquiétudes et vos préoccupations.
J’ai vu nombre d’entre vous sortir dans la rue pour exprimer la colère de votre mal-vivre ; parce qu’ils vous n’avez pas d’emploi ; parce que vous aspirez à un avenir meilleur ; parce que depuis un an de lutte anti pandémie COVID-19, votre quotidien reste marqué par la morosité économique, les restrictions sociales et la limitation des espaces de loisirs et de détente.
Qu’une jeunesse confrontée à autant de privations exprime son mal-vivre me parait tout à fait compréhensible.
En même temps, évitons de participer à tout ce qui nous retarde dans la quête d’un avenir meilleur. Quand on saccage un commerce, quand on s’attaque au bien d’autrui, on ne crée pas de l’emploi, on en détruit ; on ne fait pas reculer la pauvreté, on l’aggrave.
J’engagerai dans les meilleurs délais une réorientation des allocations budgétaires pour améliorer de façon substantielle et urgente les réponses aux besoins des jeunes en termes de formation, d’emploi, de financement de projets et de soutien à l’entreprenariat et au secteur informel.
Dans l’immédiat, à la faveur de la campagne de vaccination en cours et de l’amélioration de la situation COVID-19, j’ai décidé d’alléger le couvre-feu lié à l’état de catastrophe sanitaire dans les régions de Dakar et de Thiès, qui sera désormais fixé de minuit à cinq heures.
Cette mesure contribuera à élargir le champ des activités productives et d’aider au retour progressif à une vie normale dans ces deux régions qui concentrent l’essentiel des activités économiques du pays.
Pour autant, continuons à respecter les recommandations sanitaires que requiert la situation.
Mes chers compatriotes,
L’histoire et l’actualité de tous les jours nous enseignent que c’est dans l’épreuve qu’une nation fait son test de grandeur.
Et la grandeur d’âme d’une nation, se mesure surtout par les valeurs et la force de caractère qui sous-tendent son existence.
Ce sont ces valeurs et cette force de caractère qui cimentent toutes les composantes de la nation sénégalaise, pour en faire un bloc solide et sans fissures qui nous aide à traverser les épreuves en recourant à nos propres dynamiques de régulation.
Ce faisant, nous réaffirmons ensemble que la nation sénégalaise n’est pas un assemblage hétéroclite de composantes socio ethniques sans lien les unes avec les autres.
Nous sommes une nation de sang mêlé ; une nation faite de tous ces brassages qui nous rassemblent, de toutes ces religions qui cohabitent en paix, de tous ces regards qui se croisent et fraternisent, de toutes ces forces qui se conjuguent et s’harmonisent pour soutenir notre élan commun vers notre destin commun.
En cette journée du 8 mars, j’invite toutes les forces vives de la nation à l’apaisement pour honorer ainsi la femme sénégalaise. Bonsoir.

Affaire Sweet Beauté : Le point sur les derniers évènements du Week-end.

La semaine passée a été assez rude pour certains sénégalais avec l’affaire Sweet beauté qui a engendré une vague de manifestations dans plusieurs villes et causé des morts.

En effet, depuis ces dernières heures, on sent un vent de décrispation. Les interventions des émissaires des Khalifes généraux et du Médiateur de la République, Alioune Badara Cissé ont facilité le retour au calme.

Ce dimanche, le procureur de la République a levé la garde vue d’Ousmane Sonko.  Il  fera face au juge d’instruction, le Doyen des juges, qui lui avait décerné un mandat d’amener, dans l’affaire Sweet Beauté.

Par ailleurs, pour sortir de la crise, on donne crédit à ces nombreux messages d’apaisement envoyés au président de la République, Macky Sall.

Et la déclaration des émissaires des Khalifes généraux, qui ont rencontré le Président Sall. Alioune Badara Cissé, a aussi fait part de sa voix. Le médiateur de la République a symbolisé la paix, porteur d’un message au Président Sall.

Autre fait rebondissant, le capitaine Oumar Touré, enquêteur principal dans l’affaire Sonko-Adji Sarr, qui annonce sa démission de la gendarmerie nationale. Pendant ce temps, Macky promet de s’adresser aux Sénégalais dans les prochains jours, En attendant, le M2D maintient son appel à manifester pour trois jours, à partir de ce lundi.

COVID-19 : Macky Sall prévoit 8 millions de dose de vaccins pour 4 millions de personnes.

Le président de la République, Macky Sall, a annoncé mardi que le Sénégal prévoit de vacciner quatre millions de personnes, grâce aux huit millions de doses qu’il doit recevoir à court terme. 
« A court terme, le Sénégal disposera d’un stock de 8 millions de doses pour vacciner 4 millions de personnes », a-t-il déclaré dans des propos rapportés par le communiqué du conseil des ministres.
Par ailleurs, il a demandé au ministre de la Santé et de l’Action Sociale, Abdoulaye Diouf Sarr, « de veiller à une répartition optimale des doses de vaccins acquis par l’Etat du Sénégal, dans le cadre des achats souverains et de l’initiative COVAX, afin d’intensifier le rythme d’exécution des opérations de vaccination ».
En effet, selon le communiqué rendant compte de la réunion hebdomadaire du gouvernement, il a appelé à veiller à la « prise en charge notable, durant ces trois (03) mois, des cibles prioritaires identifiées sur l’ensemble du territoire national’’.
Il a « informé le Conseil, qu’il vient de réceptionner au Palais de la République, des dons de vaccins (324.000 doses) destinés au Sénégal, et issus de l’initiative COVAX ».
De même, il a remercié les partenaires du Sénégal, que sont l’OMS, GAVI, l’UNICEF, l’Union européenne, les Etats-Unis d’Amérique et le Royaume Uni, pour « la mise à disposition rapide de ces vaccins, qui matérialise la solidarité internationale dans la lutte contre la pandémie de la COVID-19 ».
Source : APS

Ecologie : Le président Macky Sall classe neuf forêts.

Le président Macky Sall vient de prendre un décret , pour agrandir le nombre de forêts classées.

C’est du moins l’annonce faite par le ministre de l’Environnement et du développement durable Abdou Karim Sall lors d’un point de presse dans la journée du 1er mars 2021.

« Il s’agit au total de 84 726 ha », informe Abdou Karim Sall. Un espace réparti sur les régions de Kolda, Matam, Tambacounda et Sédhiou. La région de Kolda va compter quatre (04) forêts de 2 334, 7 073, 5 152 et 3 767 hectares.

De même, Matam pour sa part aura deux (02) forêts dans les localités de Fété Kodioly et Ndiot (département de Kanel) pour 13 000 et 12 000 hectares. Idem pour la région Tambacounda où on compte aussi (02) forêts à Dialacoto (Département Tambacounda) et Sanding Counda (Département Bakel) pour respectivement 27 000 et 2 000 hectares.

Enfin à Sedhiou, la forêt de Badimbour (Département Bounkiling) d’une superficie de 12 400 hectares passe de forêt communautaire à forêt classée. Ce qui fait un total de neuf (09) forêts et qui ramène le nombre de forêts classées « ainsi de 168 à 177, compte non tenu des réserves ».

C’est une première depuis 52 ans et qui rentre dans l’optique «de la conservation de la biodiversité ». En effet, malgré la présence en masse de forêts classées dans le pays, la superficie de ces dernières n’a cessé de décroître.

Cette situation a accentué la dégradation de l’environnement et donc des écosystèmes. C’est pourquoi, le ministre a salué la décision de président Macky, car ces efforts participent à « inverser la tendance ».

Distribution des aides sociales COVID-19 aux artistes Sénégalais.

Le ministère de la Culture et de la Communication a déclaré lundi avoir distribué aux artistes 2,5 milliards de FCFA.
En effet, cette somme d’argent représente la seconde tranche des aides sociales destinées à les soulager de la suspension des activités culturelles engendrée par la pandémie de Covid-19.

Le paiement s’est déroulé du jeudi 18 au mercredi 24 février, selon un communiqué du ministère.

Les opérations de paiement (…) se sont bien déroulées sur toute l’étendue du territoire national », précise le communiqué.
Les montants versés aux artistes proviennent d’un  second fonds d’aide accordé par le président de la République au secteur des arts et de la culture, dans le cadre du fonds Covid-19 octroyé aux secteurs d’activité affectés par la pandémie.
Le ministère invite les personnes lésées ou omises à se rapprocher de l’organisation professionnelle dont elles sont membres. Dans le but, que celle-ci puisse lui transmettre les réclamations au plus tard mercredi 3 mars à 17 heures.
Les artistes non affiliés doivent aussi se rapprocher des centres culturels régionaux, indique le communiqué.
Le chef de l’Etat a octroyé, le 24 décembre dernier, 2,5 milliards de francs CFA aux artistes pour atténuer le manque à gagner qu’engendre l’interdiction des rassemblements.
Notons qu’il avaient déjà reçu une première subvention de 3 milliards en juin 2020.

Covid-19 : Macky Sall s’est fait vacciner

Le chef de l’Etat sénégalais a reçu sa première dose du vaccin anti Covid-19. Macky Sall s’est en effet fait vacciner aujourd’hui, peu après 16 h.

Macky Sall s’est fait vacciner à la Salle des Banquets du Palais de la République, en présence de son épouse. Et la télévision nationale l’a retransmis en direct.

Idrissa Seck, président du CESE, ainsi que des membres du gouvernement, entre autres, ont également reçu leur première dose.

Le président sénégalais l’a ainsi annoncé sur sa page Facebook.

’’Je viens de me vacciner contre la #Covid19. L’espoir est permis pour tous. Je lance un appel à toute la population pour faire de même’’.

Pour rappel, le Sénégal a entamé mardi sa campagne de vaccination contre la Covid-19. Les premières personnes vaccinées sont des membres du personnel de santé, des personnes âgées de 60 ans et celles atteintes de maladies chroniques, comme le diabète ou l’hypertension, entre autres.

Macky Sall appelle à octroyer un « mandat robuste » à la MINUSMA

Macky Sall a réaffirmé son plaidoyer en faveur d’un « mandat robuste » pour les troupes de la MINUSMA, la mission des Nations unies chargée de la stabilisation au Mali, une nécessité, à son avis, pour éradiquer le terrorisme dans le Sahel.
« Pour que la lutte soit efficace, il faut que le dispositif de lutte contre le terrorisme, au-delà de l’appui de la France qu’il faut saluer, ait un mandat robuste », a-t-il dit dans une interview avec RFI.
Cette mesure est nécessaire « pour permettre aux troupes [présentes] sur le [territoire] malien (…) de participer véritablement » à la lutte contre le terrorisme dans les pays sahéliens, a argué le chef de l’Etat sénégalais.
La force conjointe des pays membres du G5 Sahel (Burkina Faso, Mali, Mauritanie, Niger et Tchad) doit être soutenue, a-t-il dit, rappelant que celle-ci dispose de 14.000 soldats.
Face aux groupes djihadistes, « il n’y a pas une paix à maintenir », ni une « discussion » à avoir, a soutenu Macky Sall, laissant entendre que le terrorisme doit être farouchement combattu.
Il estime que les pays africains doivent aussi renforcer les capacités de leurs armées et faire preuve de solidarité les uns envers les autres.
La sécurité de l’Europe et des autres régions du monde dépend de celle de l’Afrique, a ajouté Macky Sall, préconisant la coopération entre Etats.
« Nous ne sommes pas épargnés (…) Leur objectif (celui des groupes terroristes), c’est d’atteindre l’océan Atlantique, le Sénégal et les autres pays côtiers, qui sont le dernier rempart. Il faut qu’on se prépare à rentrer dans la bataille », a-t-il soutenu.

Macky Sall refute toute implication dans l’affaire Sonko

Le président Macky Sall a réfuté catégoriquement toute implication de sa part dans l’affaire du député de l’opposition et leader du PASTEF Ousmane Sonko, accusé de viol par une employée d’un salon de massage dakarois, ’’une affaire regrettable’’, juge-t-il.
« C’est clair. Je crois que j’ai suffisamment à faire que de comploter pour des choses aussi basses », a-t-il dit dans un entretien avec RFI.
Pour rappel, Sonko avait accusé Macky Sall ainsi que son ministre de l’Intérieur d’être les instigateurs de ce qu’il qualifie de complot.
« Encore une fois, c’est une affaire regrettable. Je ne sais pas ce qu’il en est, dans le fond. Je ne peux pas souhaiter, même à mon pire adversaire, une telle situation. Maintenant, il y a une accusation, il y a des procédures, il ne faut pas qu’on mêle le président à des choses qui ne le regardent pas », a-t-il ajouté.
Accusé de viols et de menaces de mort par une masseuse, Ousmane Sonko, député et leader du parti d’opposition PASTEF/Les Patriotes, ne s’est pas présenté lundi devant la commission ad hoc de l’Assemblée nationale qui doit statuer sur la levée de son immunité parlementaire.
Il avait invoqué cette immunité pour justifier son refus de déférer à une convocation de la Section de recherche de la gendarmerie.

Vaccin anti Covid-19 : Macky Sall compte se faire « vacciner le plus tôt possible »

Le président Macky Sall a annoncé qu’il se ferait vacciner le plus tôt possible en prévention contre la Covid-19.

Le Chef de l’Etat sénégalais plaide en effet pour une vaccination massive afin d’immuniser la population et  freiner la propagation de la Covid-19. Il annonce donc son intention de s’y soumettre également au plus vite. « Je vais me vacciner’’ le plus tôt possible. « Je ne suis pas dans la cible première’’ mais en tant que président de la République, « je pense que je dois pouvoir être le premier à être vacciné », a  dit Macky Sall dans un entretien avec RFI.

Concernant les rumeurs sur la non fiabilité supposée du vaccin anti Covid-19 ou sa supposé dangerosité, il a fait remarquer que cette situation « a créé une psychose non seulement en Afrique, mais aussi dans le monde entier ».
« Mieux vaut se faire vacciner que ne pas se faire vacciner », a-t-il relevé. Tout en soulignant que « le plus gros risque est que le vaccin ne soit pas efficace ».
« A la limite, on se prémunit. Les pays qui ont fait les plus grands bonds comme Israël, ont montré qu’avec un taux de vaccination élevé, on arrive à immuniser la population, à réduire les risques d’infection », a indiqué le chef de l’Etat sénégalais.
Il a laissé entendre que l’acquisition par le Sénégal de ses premières doses de vaccin auprès de la firme chinoise Sinopharm se justifie par l’impossibilité dans laquelle le mécanisme Covax se trouvait d’en procurer aux pays qui comptait sur cette initiative internationale de groupement des achats coordonné par l’Alliance Gavi, sous l’égide de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS).
Macky Sall a expliqué en effet, qu’il ne pouvait pas attendre davantage l’arrivée des vaccins Covax.
Le Sénégal a de ce fait entrepris « des initiatives au plan bilatéral avec tous les pays producteurs de vaccins ou avec les groupes pharmaceutiques, a indiqué le président.
« Le vaccin chinois est le vaccin disponible que nous avons eu. Depuis la découverte des vaccins, nous nous sommes évertués » à travailler avec l’initiative COVAX. « Mais nous avons constaté au moment où les pays développés ont commencé la vaccination, que l’initiative n’avait pas pu mobiliser les vaccins », a-t-il expliqué.
Le Chef de l’Etat a toutefois expliqué que « d’ici le mois de mars, on pense que les premières doses de COVAX pourront atterrir dans nos pays ».
« Finalement, nous avons pu acquérir ces doses avec Sinopharm, grâce aussi au soutien du président Xi Jinping. Je me suis adressé à la Russie et au président Poutine » de la même manière, a-t-il fait remarquer.
« Nous sommes en discussion pour pouvoir obtenir du Spoutnik V », sans compter que « nous avons lancé des initiatives vers Johnson & Johnson, Pfizer. Ce n’est pas une question idéologique », a précisé le président sénégalais. Il a en outre appelé les pays occidentaux à donner « une réponse à la demande pressante » de l’Afrique concernant l’accès aux vaccins.
Source : APS

Gianni Infantino pour l’unité du football africain.

L’Afrique « a besoin d’unir ses forces » pour parfaire son football, a déclaré le président de la FIFA, Gianni Infantino, reçu mercredi à Dakar par le président sénégalais, Macky Sall.
‘’Le continent africain a besoin d’unir ses forces, plutôt que de se disperser, de se diviser’’, a-t-il dit, ajoutant que l’Afrique se doit ‘’d’unir ses forces et travailler vraiment pour projeter le football africain au sommet du football mondial’’.
Le patron de la FIFA s’entretenait avec la RTS, la télévision nationale sénégalaise, à la fin d’une audience avec le président de la République, Macky Sall, dans le cadre d’une visite de quelques heures qu’il effectuait à Dakar.
Etaient présents à cette audience, au palais de la République, la secrétaire générale de l’instance mondiale du football, la Sénégalaise Fatma Samoura, le président de la Fédération sénégalaise de football, Augustin Senghor, et le ministre des Sports, Matar Ba.
Gianni Infantino a assuré que l’instance mondiale sera aux côtés du football africain si ce dernier décide de travailler à son unité.
Le président de la FIFA a dit avoir discuté avec Macky Sall des investissements du Sénégal dans le domaine du football.
Il a par ailleurs révélé avoir échangé avec le chef de l’Etat sur les projets et plans que la FIFA compte dérouler au Sénégal de concert avec la Fédération sénégalaise de football.
Selon lui, le Sénégal a besoin de grandes infrastructures comme le Stade du Sénégal, en construction à Diamniadio (ouest).
Source : APS

Macky Sall demande de  » la transparence et de la rigueur absolue » dans la sélection des cibles pour le vaccin.

Le chef de l’Etat, Macky Sall, a réitéré, mercredi, ses directives pour la « transparence et une rigueur absolue sur les critères de sélection des cibles prioritaires identifiées » dans le cadre de la campagne de vaccination contre le Covid-19 au Sénégal, rapporte le communiqué du Conseil des ministres.
Dans sa communication, le président Sall a magnifié « les diligences accomplies par le gouvernement dans le cadre de la mise à disposition des premières doses vaccins et du lancement imminent de la campagne nationale de vaccination anti Covid -19 ».
Le chef de l’Etat réceptionna ce mercredi les premières doses de vaccins acquises par le Sénégal auprès du groupe pharmaceutique chinois Sinopharm.
Le Comité consultatif mis en place pour piloter la stratégie nationale de vaccination précise que le vaccin de Sinopharm n’est pas le seul sur lequel le Sénégal a porté son choix.
« Au niveau mondial, on est allé voir tout ce qu’il y a de mieux à l’heure actuelle pour identifier cinq vaccins prêts à être utilisés », a souligné sa présidente, professeur Anta Tall Dia.
Le ministre de la Santé et de l’Action sociale, Abdoulaye Diouf Sarr, a déjà réceptionné un lot d’équipements composé de 1.117 réfrigérateurs pour la conservation des vaccins.
Source : APS

Visite de Gianni Infantino, président de la FIFA à Dakar ce 17 février

Le président de la FIFA, Gianni Infantino, sera à Dakar ce mercredi pour une visite au cours de laquelle il va s’entretenir avec le président Macky Sall, renseigne l’APS.
Gianni Infantino sera à Dakar pour rencontrer d’autres autorités gouvernementales et les dirigeants sénégalais du football, selon un communiqué de la FSF.
La même source annonce qu’il va quitter Dakar dans la nuit de mercredi.

Vers une finalisation de programme national de modernisation de l’éducation surveillé

Le chef de l’Etat, Macky Sall, demande la finalisation du Programme national de modernisation de l’éducation surveillée (PROMES) et l’élaboration d’une « stratégie opérationnelle de renforcement de la protection sociale et de l’insertion socioéconomique des personnes aveugles et autres handicapés de la vue », a-t-on appris de source officielle.
S’exprimant sur la question de modernisation du dispositif national de l’éducation surveillée et de la protection sociale des enfants », mercredi, à l’occasion de la réunion du Conseil des ministres, le président de la République a demandé au garde des Sceaux, ministre de la Justice et au ministre des Finances et du Budget « de renforcer, de façon substantielle, les ressources budgétaires allouées à la protection des enfants et des jeunes mineurs ».
Selon le communiqué du Conseil des ministres, Macky Sall a invité, « dans le même élan, le garde des Sceaux, ministre de la Justice, à finaliser, de façon inclusive, le Programme national de modernisation de l’éducation surveillée (PROMES), en intégrant tous les volets (infrastructures, ressources humaines, financement, accompagnement psychosocial et réinsertion) ».
« Le président de la République indique, en outre, la nécessité pour le gouvernement, le ministre de la Santé et de l’Action sociale en particulier, d’élaborer une stratégie opérationnelle de renforcement de la protection sociale et de l’insertion socioéconomique des personnes aveugles et autres handicapés de la vue », ajoute le texte.
Macky Sall « signale, à ce propos, l’urgence d’étudier, dans chaque secteur, les activités et projets collectifs qui peuvent être confiés à cette frange importante de notre population », indique la même source.

Macky Sall : Suppression définitive du statut social des villages de reclassement des lépreux.

Le chef de l’Etat a demandé mercredi au gouvernement de procéder à la « suppression définitive » du statut social des villages de reclassement des lépreux.

En effet, pour le président Macky Sall, la lèpre est une maladie qui n’existe plus au Sénégal depuis 2015. Et cela constitue « une performance notable de notre système de santé ».

Ensuite, « rappelant l’éradication de la lèpre depuis 2015 », Macky Sall « demande au ministre de la Santé et de l’Action sociale d’engager le processus d’abrogation, avant la fin du mois de mars 2021, du cadre juridique relatif aux villages de reclassement social », indique le communiqué du Conseil des ministres.

Les villages de reclassement social, fondés depuis plusieurs décennies, servaient à accueillir des personnes atteintes de la lèpre. Il en existe dans plusieurs régions du pays.

Par ailleurs, la suppression de leur statut juridique facilitera « la consolidation de l’inclusion sociale ».

 

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Décès : Macky Sall salue la mémoire d’Abdou Aziz Mbaye.

Hommage à un homme brillant.

Le mercredi 3 février 2021,d’Abdou Aziz Mbaye l’ancien directeur de cabinet du président Macky Sall a rendu l’âme à Dakar.  Le président Macky Sall a exprimé son regret face à la perte de son ancien directeur de cabinet, à qui il rend hommage en évoquant notamment la mémoire d’un brillant intellectuel et homme de culture.

En effet, le président a réagi dans un post sur Twitter. « J’ai appris avec consternation, le décès d’Abdou Aziz Mbaye, ancien ministre de la Culture et ancien directeur de cabinet du président de la République, un homme chaleureux, disponible, généreux et engagé ».

« Je voudrais rendre un hommage particulier au brillant intellectuel et à l’homme de culture, et présenter à sa famille les condoléances de la nation ».


Par ailleurs, les acteurs du monde culturel ont également réagi à la mort d’Abdou Aziz Mbaye, à l’image du chanteur Youssou Ndour qui évoque « la perte d’un frère et d’un ami de plus de 30 ans ».


« Aziz a joué un très grand rôle dans ma carrière et m’avait toujours témoigné une immense affection et un intarissable soutien », a tweeté l’artiste.
À lire aussi : Afrique du Sud : le pays reçoit ses premières doses de vaccins contre le Covid-19.

Macky Sall veut prendre un mémorandum pour s’exprimer sur l’émigration clandestine.

Un mémorandum pour expliquer la question de l’émigration clandestine.

Plus d’une semaine après l’emprisonnement de Boubacar Seye, le président Macky Sall s’est exprimé sur la question de l’émigration clandestine. En effet, c’était lors du Conseil des ministres de ce mercredi. Le chef de l’Etat demande à son gouvernement de répondre aux accusations du président de Horizon sans frontières par le biais d’un document chiffré.

« Sur le suivi de la coopération et des partenariats, le président de la République demande au ministre des Affaires Etrangères et des Sénégalais de l’Extérieur, de préparer, en relation avec les ministères impliqués, un Mémorandum du Gouvernement du Sénégal sur la politique et les projets mis en œuvre, ainsi que les ressources mobilisées dans le cadre, d’une part, de la lutte contre l’émigration clandestine et, d’autre part, de la promotion de l’emploi des jeunes et des femmes », indique le communiqué.

Cette opération d’explication intervient également quelques jours après un communiqué de l’Union européenne dans lequel l’UE donne des chiffres sur les fonds qui ont été alloués au Sénégal dans le cadre de la lutte contre la migration dite irrégulière vers le vieux continent.

 

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Mbour 4 : des bonnes nouvelles en perspectives pour les populations.

Régularisation des habitants de Mbour 4.

En effet, le président de la République a réaffirmé sa volonté de régulariser la situation des occupants du site de Mbour 4 extension comme promis en 2017.

Le chef de l’Etat à cet effet, demandé à Yankhoba Diatara, ministre de l’Économie numérique et des télécommunications de transmettre un message aux populations de Thiès. Il informe que sa promesse, de régulariser la situation des occupants de cette zone située dans la forêt classée de Thiès est toujours en vigueur, rapporte Yankhoba Diatara dans un message audio.

Par ailleurs, rappelons que le vice-président du Conseil départemental de Thiès, a lors d’une audience, lui aussi promit fait une promesse à la délégation du collectif des occupants de Mbour 4 extension. Il avait annoncé qu’il serait leur interprète auprès du président de la République. Chose faite hier en marge du Conseil des ministres.

C’est enfin, une nouvelle qui devrait contribuer à l’apaisement de ces derniers jours suite aux violentes manifestations qui ont secoué la capitale du Rail au lendemain des démolitions d’une centaine de maisons à Mbour 4.

Les grandes lignes du communiqué du conseil des Ministres de ce mercredi 27 janvier 2021.

Le président de la République, Son Excellence Macky SALL a réuni, en visioconférence, ce mercredi 27 janvier 2021, le Conseil des Ministres.

 

L’industrie pharmaceutique nationale.
À l’entame de sa communication, le Chef de l’Etat a rappelé au Gouvernement, au regard des effets de la pandémie de Covid-19, l’impératif de consolider une industrie pharmaceutique nationale résiliente, afin de garantir la souveraineté durable du Sénégal sur certains médicaments, produits et équipements de première nécessité.
À cet égard, le Président de la République demande aux Ministres en charge de l’Économie, de la Santé, de l’Industrie, des Finances d’accélérer, en liaison avec la Pharmacie nationale d’Approvisionnement (PNA) et les acteurs du sous-secteur, la finalisation et l’amorçage de la mise en œuvre de la stratégie de développement de l’industrie pharmaceutique nationale, au regard des avantages comparatifs et compétitifs du Sénégal.
Renforcement des activités minières du pays. 
Abordant la question liée au renforcement de la supervision et du contrôle des activités minières au Sénégal, le Chef de l’Etat a rappelé, que le Sénégal est devenu un pays où l’exploitation minière connaît un développement fulgurant.
À ce titre, le Président de la République signale au Gouvernement, au Ministre des Mines et de la Géologie notamment, l’impératif d’accentuer la supervision et le contrôle de la prospection géologique et des activités d’exploitation minière, sur l’étendue du territoire national.
Le Chef de l’Etat indique, à cet égard, l’urgence d’accélérer le processus de transformation des modes d’intervention des structures publiques d’encadrement et de contrôle des opérations minières sur les sites et zones de production, d’exploitation et d’exportation.

Prolongement des contrats des agents de sécurité de proximité.

Le Président Macky Sall prend une mesure pour assurer la sécurité de proximité.

En effet, le chef de l’Etat a annoncé mercredi en Conseil des ministres avoir décidé de prolonger d’un an les contrats de la promotion 2014 des agents de sécurité de proximité.
« Le président de la République (…) informe le Conseil avoir décidé de proroger pour un an la durée de service de la promotion 2014 des assistants à la sécurité de proximité ». Une annonce faite par le porte-parole du gouvernement, Oumar Guèye.
Les contrats prolongés avaient une durée de validité de deux ans renouvelable. Par ailleurs, le communiqué du Conseil des ministres donne de plus amples informations à ce sujet.
« Le chef de l’Etat invite le ministre de l’Intérieur à consolider (…) les résultats notables de la politique de promotion de la sécurité de proximité et de formation citoyenne des jeunes ».
La consolidation de ces résultats va se faire avec la collaboration des autres ministères, des collectivités territoriales et des partenaires de l’Etat, selon la même source.
Macky Sall a également demandé au « ministre de l’Intérieur d’engager la réflexion sur la pérennisation du modèle des assistants à la sécurité de proximité en envisageant la création d’un corps spécial pour ces personnels ».

Propagation du Covid-19, à la une des journaux.

Une montée en flèche des cas de coronavirus et des décès liés à cette maladie ne laissent pas de marbre les journaux sénagalais.
En effet, nombreux sont les quotidiens, qui ont mit en avant la propagation du Covid-19 et les probables mesures que prendra le président Macky Sall pour y mettre fin.
Le Soleil met l’accent sur « la flambée » de cas de coronavirus à Kolack, Touba, Saint-Louis… et affiche à sa Une : « Ces autres foyers de Covid-19 qui inquiètent ».
De plus, le ministère de la santé et de l’action sociale fait l’état, ce dimanche, de 290 cas positifs à la Covid-19 sur un échantillon de 2239 tests effectués, soit un taux de positivité de 12,95%.
D’ailleurs, le quotidien Vox Populi, il dresse le bilan d’une « semaine macabre » avec 50 morts en 7 jours. « Après l’épuisement des 12 jours, Macky Sall va-t-il prolonger l’état d’urgence et si oui comment ? », s’interroge le journal.

Des pronostiques sur les mesures que prendra Macky Sall.

En outre, l’Observateur note qu’avec la propagation du coronavirus et de sa létalité, « Macky Sall est sous contrainte’ ». Le journal évoque un possible durcissement des mesures restrictives ou le relèvement de l’heure du couvre-feu de 18h à 5h du matin les week-end. L’Observateur annonce la réunion du Comité national de gestion des épidémies et la saisine de l’Assemblée nationale, aujourd’hui.
Par ailleurs, le quotidien Enquête livre ‘’la vérité des chiffres’’ de la mortalité au Sénégal en 2020. « Est-ce que les Sénégalais meurent plus à cause de la pandémie ? De 7 à 8 morts enterrés par jour en 2019, on est passé à 20 enterrements actuellement au cimetière de Yoff. Au cimetière de Bakhiya à Touba, 10 697 enterrements en 2019 contre 12 272 en 2020 », lit-on dans le journal.
La publication écrit : « Malgré la hausse du nombre de morts constatés un peu partout à travers les localités où l’enquête a été réalisée, il serait hâtif d’établir un lien direct avec la pandémie de coronavirus.

Justice : Assane Diouf promet de ne plus lancer des injures.

Assane Diouf fait une promesse inattendue au juge.

En effet, arrêté après des injures envers le président Macky Sall et son épouse, le procès d’Assane Diouf se poursuit actuellement à la salle 4 du Palais de Justice. Face au juge, celui qu’on surnomme « l’insulteur du net » a promis de plus recourir aux injures.

Tristement célèbre à cause de ses insultes envers Macky Sall sur le net, Assane Diouf vient de promettre qu’il n’injuriera plus. Devant le juge, son avocat, Me Ciré Clédor a révélé que lors de son arrestation, ce dernier avait promis d’arrêter ses insultes.

En effet, Assane Diouf vêtu de blanc, signe de paix et d’apaisement des tensions, confirmera les dires de son avocat au cours de l’audience, non sans présenter ses excuses.

N’empêche, il estime qu’il a le droit de s’exprimer au même titre que Moustapha Cissé Lo ou Alioune Doumbourou Sow. Lors de son réquisitoire, le parquet a demandé 2 ans dont 8 mois ferme.

Nous attendons donc le verdict du jury qui se prononcera sur le sort de ce dernier.

À lire aussi : Les raisons de l’arrestation de Boubacar Sèye.

COVID-19: le plan national de vaccination pour le Sénégal est connu.

Le plan national de vaccination contre le COVID-19 est enfin disponible.

Le président Macky Sall l’avait demandé lors de son discours à la nation du 31 Décembre dernier, il l’aura sur sa table aujourd’hui. Il s’agit du plan national de vaccination qui est disponible depuis ce mercredi. L’annonce est du ministre de la Santé, Abdoulaye Diouf Sarr, qui promet :  « Dès demain, en conseil des ministres, nous allons déposer la stratégie nationale de vaccination contre la Covid-19 ».

Un tel empressement s’explique, selon le ministre, pour faire face à la deuxième vague de Covid 19,  et vacciner rapidement les couches vulnérable que sont les personnes les plus exposées. Il s’agit du personnel de santé des personnes âgées, ainsi que celles présentant des comorbidités. « Des groupes cibles qui représentent 20 % de la population nationale « , si l’on en croit Abdoulaye Diouf Sarr.

Pour des résultats rapides, le Sénégal travaille sur deux stratégies distinctes. L’une internationale visant à rendre les vaccins plus accessibles aux pays pauvres dans le cadre du Covax. Et l’autre nationale avec la Chine pour avoir le vaccin de Sinopharm.

À lire aussi : Scandale financier au crédit mutuel du Sénégal (CMS).

Etat d’urgence et état de siège : Alioune Tine exprime ses craintes.

Invité de l’émission D’clique, Alioune Tine a livré son analyse concernant le projet de Loi n°46/2020 modifiant la loi n°69-29 du 29 avril 1969 relative à l’état d’urgence et à l’état de siège.

‘’Je suis le premier à alerter sur cette loi, déclare-t-il. On a un Etat de droit après un Etat de police. En cas d’état d’urgence on prive en quelque sorte la liberté des individus alors ça ne doit pas être contrôlé par une institution. Il n’y a aucune circonstance ni argument pour donner tous les pouvoirs au président. Cela discrédite encore l’Assemblée nationale ».

Le fondateur de Think Tank Africajom center considère que le Président ne devrait pas seulement consulter l’Assemblée nationale mais aussi les membres de la société civile. « Cette loi me fait peur parce que ça bafoue les droits des individus », explique Alioune Tine.

Notons que, les députés se sont réunis en session plénière, le lundi 11 janvier et ont adopté le controversé projet. Avec ce vote, la représentation nationale donne ainsi pleins pouvoirs à l’Exécutif de proclamer l’état d’urgence et de le proroger pour un délai d’un mois ou encore de prendre des mesures de restriction des libertés en dehors de la proclamation de l’état d’urgence sans passer par elle, en cas de besoin.

Politique: Le Président Macky Sall était en déplacement pour l’investiture de Nana Akufo-Addo

Le chef de l’Etat a participé, ce jeudi à la cérémonie d’investiture de son homologue Nana Akufo-Addo.
 
« Je me réjouis de participer ce jeudi 7 janvier 2021 à la cérémonie d’investiture de mon homologue ghanéen @NAkufoAddo, suite à sa réélection à la Présidence de la République », a tweeté Macky Sall.

En effet, plusieurs personnalités ont effectué le déplacement pour cette cérémonie. C’est, notamment le cas du Président Ivoirien Alassane Ouattara, et du Président Libérien George Weah.

Avant d’entamer son deuxième mandat à la tête du Ghana, Nana Akufo-Addo a abordé tous les sujets concernant son pays, lors de son traditionnel discours de nouvelle année.

« Le bienveillant peuple du Ghana a parlé et a donné au Parlement une force presque égale des deux camps de la Chambre. Nous n’avons pas d’autre choix que de travailler ensemble en respectant les choix de notre peuple », a expliqué le Président Ghanéen.

Il rajoute par la suite « J’ai dit pendant la campagne électorale, et c’est mon opinion ferme et sincère, que je ne devrais être président que lors d’une élection équitable. C’est ce qu’il s’est passé, à mon avis, lors du scrutin du 7 décembre », a-t-il assuré. Le Président sortant a été réélu, dès le premier tour, avec 51 % des voix face notamment à l’ancien Président John Dramani Mahama (NDC), qui a réuni 47 % des suffrages.

Couvre feu: Des émeutes dans la ville de Dakar

Des manifestations dans la ville de Dakar pour dire non au couvre-feu ont dégénéré en émeutes.

Le chef de l’État, Macky Sall, avait opté pour de nouvelles mesures assorties d’un couvre-feu, qui entrait en vigueur  ce mercredi, 6 janvier 2021.

En effet, le premier jour du couvre-feu a été pénible pour certains Dakarois. Certains habitants de la ville, ont eu beaucoup de peines pour atteindre leurs domiciles à la descente à cause d’un manque de moyens de transport et des embouteillages.

Nombreux étaient les habitants de Pikine, Guédiawaye ou même de Rufisque à marcher pour rentrer avant l’heure du couvre-feu. Les autorités doivent donc revoir les horaires de travail et de descente.

De plus, des émeutes ont éclaté, hier, dans plusieurs quartiers de Dakar et sa banlieue, pour réclamer la fin du couvre-feu instauré pour endiguer la seconde vague du COVID-19.

Attaque  du commissariat de police de Guinaw-rails

En outre, la révolte des populations de la banlieue, notamment les jeunes, contre le couvre-feu a eu des conséquences néfastes sur le commissariat de police de Guinaw-Rails.

Selon L’AS qui donne l’information, les jeunes manifestants ont jeté des projectiles dans les locaux et sur les véhicules qui y étaient stationnés.

Ce qui a entrainé, rapporte le journal, une riposte des forces de l’ordre qui ont usé de grenades lacrymogènes pour disperser les manifestants hostiles au couvre-feu.

Face à cette résistance, le ministre de l’Intérieur, a fait une descente sur le terrain, précisement dans les quartiers chauds de Dakar.

Macky Sall Bloque les indemnités de Me Moussa Diop

Le versement des indemnités de Me Moussa Diop, suspendu par Maky Sall.

Depuis qu’il a été limogé, Me Moussa Diop peine à recevoir ses indemnités de départ. Le Président Macky Sall aurait donné des instructions fermes à son successeur à la tête de la société de transport. En effet, Oumar Boun Khatab Sylla, ne doit pas lui verser ses indemnités de départ. On dirait que c’est le retour de bâton pour l’ex directeur de Dakar Dem Dikk.

De plus, malgré sa promesse, de les lui verser sur une période de quatre mois,  Macky Sall a fini par bloquer ses indemnités.

Information confirmée par Source A dans sa parution de ce jeudi. Il s’agissait effectivement de monsieur Sylla qui avait promis de verser  ces indemnités sur une période de quatre mois. Apres s’être rendu auprès de sa banque, l’avocat Moussa Diop a été informé qu’il n’a plus bénéficié de virement.

Me Moussa Diop fera sûrement appel de cette décision, qui sans le douter vient entacher  ses relations avec le pouvoir public. Nous attendons donc le dénouement de cette situation qui semble injuste pour plus d’un.

À lire aussi: Etat d’Urgence: Les transporteurs en colère

Etat d’Urgence: Les transporteurs en colère

Les transporteurs expriment leur mécontentement face aux nouvelles mesures d’urgence prise par le Président Macky Sall.

Le secteur du transport est l’un des secteurs les plus impactés par les mesures d’urgence décrétées en mars 2020 pour endiguer l’avancée du coronavirus, au Sénégal. De ce fait, les acteurs du secteur craignent la réinstauration de l’état d’urgence décrété de nouveau par le chef de l’État, Macky Sall.

En effet, hier le chef de l’État, Macky Sall, a choisi cette mesure assortie d’un couvre-feu de 21 heures à 05 heures du matin, entre en vigueur à partir de ce mercredi, 6 janvier 2021.

Mbaye Amar, président de l’Association de financement des transports urbains (AFTU), s’est exprimé sur ce nouveau coup de massue . « Nous sommes vraiment pas prêts à vivre ce que nous avions vécu. Ce serait catastrophique pour les acteurs et les populations. Mais qu’est-ce qu’on peut faire ? L’État a la force, mais il doit aussi penser à ses enfants. D’autant plus qu’il ne peut plus mobiliser autant d’argent pour appuyer les acteurs de l’économie. Et nous n’allons pas manger du sable. Ces mesures sont lourdes de conséquences ».

« En tant que citoyens, on ne peut qu’obéir, souligne-t-il. On n’a pas le choix. Mais si cela ne dépendait que de nous, de telles mesures ne vont jamais être prises. Il ne faut pas oublier que c’est en pleine crise que le président nous avait dit qu’il faut vivre avec le virus. Si quelques mois après, il se prononce de la sorte, peut-être c’est parce que c’est la seule solution. C’est quand même une décision très dure. », a déclaré  Pierre Mbakhane Gomis, syndicaliste interrogé par Enquête, qui ne masque pas son inquiétude

Le responsable à la Confédération nationale des travailleurs du Sénégal a invité l’Etat à reconduire des mesures d’accompagnement, comme lors de la première vague. « Le président ne peut prendre de telles mesures sans faire ce qu’il avait fait c’est-à-dire soutenir ces Sénégalais qui risquent de perdre tout ou une bonne partie de leurs revenus. Nous ne pouvons que nous soumettre aux mesures édictées par l’autorité mais celle-ci doit aussi penser aux conséquences sociales et économiques de telles mesures. Il faut vraiment des mesures d’accompagnement. Sinon, les méfaits risquent d’être plus nombreux que les bienfaits ».

Santé: Macky Sall veut une stratégie nationale de vaccination contre la COVID-19

Le président Macky Sall prend de nouvelles mesures pour lutter contre le COVID-19.
En effet, dans son discours diffusé sur la RTS ce mardi soir, le chef de l’État Macky Sall a annoncé d’importantes mesures destinées à freiner la propagation de la Covid-19 au Sénégal. Il a décrété l’état d’urgence assorti d’un couvre-feu, de 21 à 5 h du matin à Dakar et Thiès, deux régions qui selon lui « représentent plus de 90% des cas de COVID-19 ».
De plus, le président Macky Sall a tenu à préciser la « nécessité de veiller au renforcement des contrôles sanitaires au niveau des frontières terrestres, maritimes et aériennes », avant d’évoquer « les efforts sans précédent déployés dans le cadre de Force Covid-19 pour renforcer les infrastructures et équipements sanitaires à l’image du nouveau service des maladies infectieuses de l’hôpital de Fann, les différents Programmes d’investissement réalisés en 2020, la fonctionnalité des centres de traitement des épidémies, les services d’urgence et d’accueil et de réanimation ».
Par la suite, Macky Sall a demandé une stratégie de vaccination qui concernera en premier le personnel de santé. « J’ai ordonné qu’une stratégie nationale de vaccination me soit proposée dans les meilleurs délais pour prendre en charge et en priorité la vaccination du personnel médical et des groupes cibles qui nécessitent la plus grande attention », dit-il.
« Malgré cette nouvelle vague, cette poussée épidémique au plan international, le Sénégal dispose de ressources humaines et matérielles mais également financières pour agir efficacement afin de contenir la propagation de la maladie », rassure-t-il toutefois.