Financement des partis politiques: Dr Alioune Diop se prononce

Dr Alioune Diop sort de son silence et se prononce sur le financement des partis politiques

En effet, l’appel de fonds lancé par Ousmane Sonko pose un véritable débat sur le financement des partis politiques au Sénégal. Certains sont allés jusqu’à évoquer l’origine des financements du parti de Macky SALL, lors des campagnes électorales, pour valider la collecte de fonds du patron de PASTEF.

Ce qui fait réagir Dr Alioune Diop. Car selon lui, M. SALL n’a jamais sollicité une levée de fonds dans la diaspora, les militants et sympathisants ont toujours financé leurs activités spontanément.

De plus, appuyant les propos du ministre de l’Intérieur, M. Diop atteste que la vérification des origines des fonds est une urgence avec les menaces terroristes et les enjeux économiques dans la perceptive de production de gaz et de pétrole.  « Il se pose un problème de sécurité nationale », défend-il  dans une note.

En outre, mettant en avant le contexte de la covid-19 et ses conséquences sur les activités économiques, Diop réclame de la transparence dans cette histoire de collecte. « La transparence de ces fonds est une exigence dans un contexte de COVID-19, et de confinement pour la plupart des sénégalais de la Diaspora dont la demande en assistance sur la plateforme Force COVID-19 se chiffrait à 195.477 inscrits sur une répartition de 142 pays pour une enveloppe de 12.5 milliards de francs CFA. »

Macky Sall: Colère de certaines familles religieuses

Des familles religieuses en veulent au président Macky Sall.

Le Chef de l’Etat, Macky Sall, devrait faire plus attention et assurer ses arrières ces derniers temps. Pour cause, ses décisions impopulaires tendant à fâcher les foyers religieux se multiplient à un rythme effréné. Ainsi, après avoir permis à certains foyers religieux de tenir leurs manifestations religieuses et tenté de refuser à d’autres, le Président Sall a créé un nid de désaccords dans la société.

En effet, le limogeage de Makhtar Cissé fait grincer des dents à Tivaouane et le Khalife de Leona Niassène s’oppose à l’interdiction de la tenue de leur ziarra.

S’il est vrai que la pandémie à coronavirus aura permis au pouvoir de Macky Sall d’interdire certaines manifestations religieuses à l’échelle nationale pour éviter la propagation du virus, il n’en demeure pas moins vrai que certains foyers religieux ont eu carte blanche tandis que d’autres sont frappés d’interdiction. Ainsi, devant ce dilemme , le Khalife de Leona Niassène a menacé de sévir à sa manière si toutefois, sa ziarra annuelle est frappée d’interdiction.

Comme si cela ne suffisait pas, Tivaouane est venu s’ajouter à la donne. En effet, la cité religieuse de Mame El Hadji Malick Sy peine à avaler la couleuvre du limogeage impromptu de Makhtar Cissé qui a en charge la coordination du Comité de pilotage des travaux de la grande mosquée lancés récemment par Serigne Babacar Sy Mansour.

Source: senenews

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Sénégal: Suppression des villes

Le chef de l’État, Macky Sall, est très loin d’abandonner sa réforme annoncée sur la suppression des Villes.
Selon un proche collaborateur du président de la République, « le pouvoir ira jusqu’au bout de son projet ».
« C’est la pandémie (Covid) qui a freiné les travaux en commission. Mais, je pense que si les choses avaient suivi leur cours normal, cette question serait aujourd’hui réglée », martèle une source qui s’est confiée à L’Observateur.
Et d’ajouter : « mais, quoi qu’il en soit, nous tenons à corriger cette injustice territoriale ». Sans réfuter la thèse de suppression des Villes, elle parle plutôt de réforme de leur statut.
En outre rappelons que, le conseil municipal de Dakar s’est opposé mardi à l’idée de la suppression des villes du Sénégal. Une motion de censure a été lue par les conseillers municipaux. Selon eux, Dakar est plus âgé que le Sénégal. Avec ses 133 ans, la ville est très importante dans la vie de ses habitants.Ces conseillers municipaux de la ville de Dakar ont “dénoncé et condamné fermement“, la déclaration du ministre de la décentralisation tendant à la suppression des villes.

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Refus du peuple sénégalais pour un troisième mandat du Président Macky Sall

Une rencontre a eu lieu entre la délégation du Congrès de la Renaissance Démocratique (CRD) et la délégation de Taxawu Senegal, dirigée par Khalifa Ababacar Sall. Cette entrevue, s’est tenue au domicile du Président Abdoul Mbaye, Président de l’Alliance pour la Citoyenneté et le Travail (ACT). En effet, ces deux délégations veulent construire un front large et uni de l’opposition et de la société civile pour parvenir à faire obstacle au régime de Macky Sall et à remettre le pays dans la voie d’une autre perspective politique.

En outre, pendant son intervention lors d’une conférence virtuelle du National Democratic Institute, l’ancienne Première ministre Mimi Touré est restée catégorique sur la question d’un probable troisième mandat au Sénégal. Le Président Macky Sall réélu le 24 février 2019 a affirmé à de nombreuses reprises qu’il effectuerait son second et dernier mandat notamment le 31 décembre 2018. Donc, au Sénégal, la question est derrière nous comme je l’ai déjà dit à diverses occasions ».

En conclusion, « la limitation des mandats s’inscrit dans le renforcement des institutions et des processus démocratiques. Elle assure la stabilité sociale dont le continent a besoin pour consolider son développement. Elle peut assurer une sortie honorable et paisible aux dirigeants en poste tout en favorisant l’arrivée de nouvelles générations et élites au pouvoir », réitère l’ancienne cheffe du gouvernement du président Macky Sall.

Le président Macky Sall à Abidjan pour l’investiture de Ouattara

Le président sénégalais Macky Sall prend part ce lundi 14 décembre, à l’investiture de Alassane Ouattara.

Le président ivoirien prêtera serment pour un troisième mandat. Et au nombre des Chefs d’Etat Africains conviés, figure le président sénégalais. Macky Sall a en effet tweeté être « Heureux de participer ce lundi 14 décembre 2020, à Abidjan, à la cérémonie d’investiture du Président Ouattara, suite à sa réélection à la Présidence de la République de Côte d’Ivoire. »

En outre, Patrice Talon, Faure Gnassingbé, ou encore Nana Akufo-Addo, président en exercice de la CEDEAO seront présents entre autres.

Notons également la présence de l’ex-président français Nicolas Sarkozy sur le sol ivoirien à cette occasion. Ainsi que celle du ministre français des affaires étrangères Jean-Yves Le Drian.

Journée des forces armées : Macky Sall baptise des promotions d’officiers et décore des blessés de guerre

Le chef de l’Etat sénégalais, Macky Sall, a baptisé ce mardi 10 novembre 2020, des promotions d’officiers en marge de la journée des forces armées. 

En effet, au cours de ladite cérémonie, le président Macky Sall a procédé au baptême des promotions d’officiers provenant de certaines écoles. Il s’agit notamment, de l’Ecole militaire de la santé (EMS), de l’Ecole nationale des officiers d’active (ENOA) et l’Ecole nationale des officiers de la Gendarmerie (EOGN).

Par ailleurs, la promotion 2019 de l’EMS, la 39e de l’ENOA a été baptisées, Médecin-Général de brigade Boubacar Wade, Colonel Gana Ngom. Sans toutefois, oublier  la 13-eme promotion de l’EOGN qui elle aussi a été baptisées Médecin-Général Lieutenant Patrick Bayandouka Sagna.

Par la même occasion, M. Sall a procédé a la remise des insignes de médailles à des militaires blessés en opérations.

Notons cependant, que cette journée est une commémoration de la remise du drapeau du premier régiment des tirailleurs sénégalais. Elle entérine ainsi la date historique de l’accession du Sénégal à la souveraineté nationale, le 20 août 1960.

Soulignons la Journée des Forces armées a été célébrée pour la première fois en 2004 sous Abdoulaye Wade.

 

Me Moussa Diop: « Si je savais… Je n’aurais pas soutenu Macky Sall… »

Samedi dernier, les militants de Me Moussa Diop ont organisé une cérémonie afin de remercier leur leader. Et ce pour le travail abattu durant ses 6 années à la tête de Dakar Dem Dikk (DDD).

« La société qui faisait face à de nombreuses difficultés s’est vue inoculer du sang neuf au grand bonheur des Sénégalais », dira 0. B., militant venu des villages environnants. Car ils sont venus de partout dans le département de Podor avec un seul cri de ralliement: « Moussa jerejeuf ». Me Moussa Diop, très en verve, a salué la forte mobilisation avant d’annoncer :

« Si je savais que Macky Sall allait donner tout le fruit du travail que nous avons fait à Idrissa Seck et autres, je ne l’aurais pas soutenu… A partir d’aujourd’hui, je lance la longue marche et je sillonnerai tous les départements du pays ».

Maitre Diop reste dans sa logique de conquête démocratique du pouvoir car n’ayant jamais exclu sa candidature à l’élection présidentielle. Auparavant, Moussa Diop a annoncé sa candidature à la mairie de Podor, non sans baigner dans la provocation. « J’ai fait entrer Macky Sall en 2012 pendant que certains ne voulaient pas de lui, certains savent de quoi je parle, conclut-il. Je suis pour le développement de la localité, du pays, voilà ce qui fonde mon engagement et depuis que j’ai commencé à travailler avec Macky, je n’ai reçu aucun sou« .

Me Diop condamne fermement la volonté d’humiliation dont fait montre le Président de la république face à ses compagnons de la première heure, suite au remaniement.

Source: Seneweb

Sénégal : Macky Sall procède à un remaniement dans le gouvernement

Le chef de l’Etat sénégalais, Macky Sall a procédé à des changements dans son gouvernement. A défaut d’un gouvernement d’union nationale, le chef de l’Etat a mis sur pied une équipe marquée par l’ouverture politique.

En effet, il a procédé à la nomination comme ministres d’Oumar Sarr, ex-membre du Parti Démocratique Sénégalais (PDS) d’Abdoulaye Wade et de Yankhoba Diattara de la formation politique Rewmi (Le pays, en langue wolof). Selon le porte-parole de la présidence, Seydou Guèye cela s’inscrit dans la dynamique des consensus issus du dialogue national élargi et inclusif.

Par ailleurs, s’ajoute à ces derniers,  l’ancien Premier ministre, Idrissa Seck, nommé président du Conseil Economique social et environnemental (CESE) en remplacement d’Aminata Touré, l’un des caciques de l’Alliance Pour la République (APR, parti au pouvoir).

Toutefois, notons qu’aux 33 ministres et 4 Secrétaires d’Etat, Macky Sall a confié « une mission spéciale d’intérêt général ». Celle-ci se décline sur deux dimensions complémentaires : « La première, consiste à propulser la relance de l’économie nationale. Quant à la seconde, elle devra assurer une protection plus soutenue de toutes les forces vives de la nation.

Le président sénégalais espère que ce gouvernement puisse imprimer, « sur le terrain et au quotidien, une dynamique constructive d’innovation, de transformation, de réalisation et de changement nécessaire à l’accélération de l’émergence du Sénégal dans la paix, la sécurité, la stabilité, la prospérité, l’équité sociale et territoriale » dans le contexte de la Covid-19.

Cependant, outre la formation du nouveau gouvernement, Macky Sall a signé plusieurs décrets. Oumar Samba Bâ est nommé ministre d’Etat, Secrétaire Général de la Présidence de la République, Abdou Latif Coulibaly, ministre d’Etat, Secrétaire Général du gouvernement et Seydou Guèye, ministre, Porte-parole et Coordonnateur de la Communication de la Présidence de la République.

Macky Sall s’adresse aux responsables de l’APR « Vous n’avez pas honte… »

Le président Macky Sall n’y est pas allé du dos de la cuillère avec les responsables de l’APR quant à leur rapport avec l’argent.

Macky Sall leur a en effet reproché d’être « pingres », lors de la réunion du secrétariat exécutif national de l’APR (Alliance pour la République) par visio-conférence.

L’Observateur renseigne en fait, que cette rencontre qui a débuté dans une ambiance courtoise, s’est achevée dans des remontrances. Selon le journal, tout est parti du rapport du trésorier de l’APR, Abdoulaye Badji, qui présentait l’état financier du parti à l’apériste en chef. Macky Sall aurait alors piqué une colère noire après avoir constaté un refus systématique des responsables apéristes de s’acquitter de leurs cotisations mensuelles.

Le Chef de l’Etat sénégalais avait donc du mal à concevoir que du haut de ses 60 membres, l’APR peine à réunir 1 million. Et ce alors qu’il faut 6 millions de cotisations mensuelles. Ce qui a donc emmené Macky Sall à reprocher à ses responsables d’être aussi pingres.

« Vous n’avez pas honte. Comment pouvez-vous manquer de générosité à ce point à l’endroit du parti qui a tant fait pour vous« , s’est-il exclamé. Macky Sall a jugé ce comportement « d’inadmissible et scandaleux ».
Toujours selon L’Observateur, le chef de l’APR s’est engagé, désormais, à tout prendre en charge.

Monsieur le Président c’est vous qui inondez le Sénégal (Guy Marius Sagna)

Adresse de Guy Marius Sagna au président Macky Sall.

MONSIEUR LE PRÉSIDENT, C’EST VOUS QUI INONDEZ LE SÉNÉGAL
par Guy Marius Sagna,

Le Sénégal et les sénégalais sont inondés.

Inondés par les pluies de vols.
Inondés par les pluies de mensonges.
Inondés par les pluies de népotisme.

Inondés par les pluies d’emprisonnements.
Inondés par les pluies de scandales.
Inondés par les pluies de gré à gré.

Inondés par les pluies de spoliations foncières.
Inondés par les pluies de droits bafoués.
Inondés par les trucages électoraux.
Inondés par une santé et une école malades.

Inondés par une justice corrompue
Inondés par une assemblée croupion.
Inondés par un exécutif corrompu.

Inondés par les accords impérialistes.

C’est pour l’arrêt de ces pluies que vous avez été élu monsieur le président Macky Sall. Force est de constater que depuis 2012 vous êtes incapable, incompétent, impotent face à ces pluies.

En réalité, c’est vous même monsieur le président Macky Sall qui les provoquez, les encouragez, les couvrez.

Ainsi, vous révélez que vous êtes indigne de la fonction. Que vous êtes un des animateurs du Sénégal et de l’Afrique indignes.

https://www.facebook.com/photo.php?fbid=3288797814508119&set=a.751341194920473&type=3

Macky Sall à propos des inondations: « Le président ne peut pas arrêter le ciel »

Les populations sénégalaises sont en proie aux inondations depuis la venue des pluies diluviennes. Le Chef de l’Etat a une fois de plus, tenu à rassurer les populations quant aux mesures prises face à cette situation. Mais Macky Sall s’est également adressé à ceux qui tiennent le gouvernement pour responsable des inondations, en disant que « le président ne peut pas arrêter le ciel ».

Macky Sall, en visite en banlieue, a en effet souligné que « le président ne peut pas arrêter le ciel ».

Tout en demandant « aux gens d’être raisonnables », Macky Sall a précisé qu’il mettra les moyens et compétences à disposition, pour faire face aux inondations.

« Il y a eu des pluies fortes, le Président ne peut pas arrêter le ciel. Il faut que le gens soient raisonnables aussi. Ce que je peux faire c’est mettre des moyens pour faire face et diminuer les conséquences de ces inondations, mais nous allons travailler ensemble pour que de tels scenarios ne se reproduisent plus. Que  les élus nous aident aussi, en évitant les lotissements dans les bas-fonds » a t-il déclaré.

Macky Sall au sommet d’Accra sur le Mali

Le chef de l’Etat sénégalais Macky Sall participe ce mardi à Accra (Ghana) à une réunion de la CEDEAO sur la situation au Mali, a appris l’APS.
Lors de leur dernier sommet sur la crise malienne, le 6 septembre à Niamey, les chefs d’Etat de l’organisation régionale avaient accordé à la junte malienne un délai jusqu’à ce mardi pour transférer le pouvoir à un civil.
Le chef de cette junte le colonel Assimi Goïta est au Ghana dont le président assure la présidence tournante de la CEDEAO.
Les militaires présenteront aux chefs d’Etat le schéma de la transition adopté le 12 septembre à Bamako par les forces vives maliennes et qui prévoit une transition de 18 mois, un président civil ou militaire, entre autres.

Macky Sall souhaite une exécution du plan ORSEC face aux inondations

Le président Macky Sall a déclaré avoir demandé au ministre de l’Intérieur de dérouler le plan ORSEC (organisation des secours). Ce en faveur des victimes des inondations dues aux fortes pluies tombées le même jour, dans plusieurs régions du pays.

‘’J’exprime ma solidarité à tous ceux qui ont eu des sinistres durant ces abondantes pluies du week-end. J’ai demandé au ministre de l’Intérieur de déclencher le plan ORSEC’’, a écrit Macky Sall sur son compte Twitter et sa page Facebook.

Macky Sall réclame au gouvernement « un rapport détaillé » sur la lutte contre les inondations

Le président de la République a réclamé mercredi au gouvernement ‘’un rapport détaillé’’ de l’exécution du Programme décennal de lutte contre les inondations durant la période 2012-2022.
‘’Le chef de l’Etat a (…) demandé au ministre de l’Eau et de l’Assainissement (…) de lui soumettre un rapport détaillé sur l’état de mise en œuvre du Programme décennal de lutte contre les inondations sur la période 2012-2022’’, lit-on dans le communiqué du conseil des ministres.
Selon le texte, Macky Sall a également demandé au même ministre ‘’d’intensifier, à l’échelle du territoire national, l’exécution de la matrice d’actions prioritaires adoptées pour faire face aux inondations au titre de l’année 2020’’.
De même a-t-il recommandé aux ministres concernés par les inondations ‘’d’accorder une priorité spéciale à la restructuration et à la rénovation des quartiers inondables, notamment ceux de Kaolack, Saint-Louis, Kaffrine, Ziguinchor, Guédiawaye et Pikine’’.
Il veut que cela soit fait ‘’en relation avec les maires des communes’’ concernées.

« 100 000 logements »: Un programme de haute priorité selon Macky Sall

Le chef de l’Etat a déclaré jeudi que la construction de 100 000 logements sociaux sur 5 ans était ’’plus que jamais un programme de haute priorité’’ dans le cadre de sa ’’politique d’inclusion sociale et d’équité territoriale’’.
’’Offrir des logements décents et accessibles par la construction de 100 000 logements sociaux sur 5 ans constitue plus que jamais un programme de haute priorité dans le cadre de ma politique d’inclusion sociale et d’équité territoriale’’, a notamment déclaré Macky Sall qui présidait un conseil présidentiel sur le logement.
’’Nous veillerons à ce que, par principe d’équité, les femmes et les sénégalais de la diaspora soient également bien pris en compte dans ce programme’’, a-t-il assuré sur twitter.
Dans son édition de vendredi, Le Soleil rapporte que l’Etat va prendre en charge les coûts des travaux d’aménagement du programme des 100 000 logements évalués à 350 milliards de francs Cfa.
’’Le financement de ces amènagements, gratuitement offerts aux acquéreurs, est évalué à 350 milliards de francs Cfa sur l’ensemble du programme à raison de 3, 5 millions de francs Cfa par maison’’, a dit le président de la République.
Selon le journal, ’’le chef de l’Etat a précisé que les efforts du gouvernement doivent profiter aux acquéreurs et non aux spéculateurs’’.
’’Aucune spéculation foncière ne sera tolérée’’, a averti Macky Sall.
Selon le chef de l’Etat, le programme des 100 000 logements est ’’une initiative ambitieuse et inédite permettant d’offrir un logement à des coûts compris entre 10 et 12 millions de francs Cfa aux faibles revenus et d’assurer à hauteurs de 40% le maillage du territoire national’’.
Le gouvernement a lancé, en décembre, la campagne d’inscription des populations sur la plateforme informatique « www.100000logements.com« , mise en place pour l’accès aux 100 mille logements à construire par l’Etat dans les cinq prochaines années.

Des instructions de Macky Sall sur les dépôts de produits chimiques et le recensement des sénégalais expatriés

 Le chef de l’Etat a réclamé mercredi au gouvernement un plan national de sécurisation des dépôts de produits chimiques dangereux et lui a demandé de procéder avant la fin de l’année au recensement des Sénégalais vivant à l’étranger.
« Le président de la République (…) a demandé au ministre de l’Intérieur de mettre en œuvre, en rapport avec le ministre de l’Environnement, un plan national de recensement, d’audit et de sécurisation des dépôts de produits chimiques dangereux », lit-on dans le communiqué du conseil des ministres.
Concernant « le suivi et la gestion des Sénégalais de l’extérieur », le chef de l’Etat « a demandé au ministre des Affaires étrangères (…) de procéder, d’ici fin décembre 2020, au recensement de nos compatriotes de la diaspora », ajoute le texte.

Macky Sall a par ailleurs « évoqué l’impératif d’accélérer de façon significative la transformation de l’administration, ainsi que les réformes d’amélioration de l’environnement des affaires ».

Les réformes souhaitées par M. Sall, concernant l’administration et l’environnement des affaires, doivent contribuer à « asseoir durablement la stabilité et les performances de l’économie nationale ».
Il a aussi demandé au ministre de l’Education nationale de « s’atteler à la préparation, en impliquant tous les acteurs concernés, de la Semaine nationale de l’alphabétisation et de la promotion des langues nationales ».

Décès de Mansour Kama: Macky Sall salue la mémoire « d’une icône du patronat »

Le chef de l’Etat, Macky Sall, a salué la mémoire de Mansour Kama, défunt président de la Confédération nationale des employeurs du Sénégal (CNES), évoquant la perte d’une icône du patronat, un militant du travail et du dialogue social.
Dans un post relayé par plusieurs médias, Macky Sall a notamment indiqué que le Sénégal venait de perdre une icône du patronat, un militant du travail et du dialogue social.
Kama, rappelé à Dieu ce dimanche à l’hôpital Aristide Le Dantec, à Dakar, des suites d’une longue maladie, était un ‘’homme de devoir et de raison, un acteur clé du secteur privé national’’, a notamment tweeté le président de la République.
Ce témoignage du chef de l’Etat s’ajoute aux réactions suscitées par le rappel à Dieu du président du conseil d’administration de l’ancienne société en charge de la distribution de l’eau dans les zones urbaines, la Sénégalaise des eaux (SDE).
Elles ont afflué dès l’annonce du décès de l’homme d’affaires. Sur les ondes de la RFM (privée), Samba Sy, ministre du Travail, du Dialogue Social, des Organisations Professionnelles et des Relations avec les Institutions, a regretté la perte d’un homme affable, sobre et toujours attaché au consensus.
Il a ainsi salué la mémoire d’un homme véridique et d’un patriote ayant eu à prendre des positions courageuses. Faisant notamment allusion à la participation de Mansour Kama aux assises dites nationales.
Des rencontres organisées à partir de 2008 par des acteurs politiques, de la société civile et divers acteurs de différents secteurs pour réfléchir et trouver des solutions pour le développement du pays.
Cheikh Diop, leader de la Confédération nationale des travailleurs du Sénégal Forces du changement (CNTS-FC), a évoqué la perte d’un partenaire social qui était engagé dans la mise en avant de la préférence nationale et le combat contre le capitalisme à outrance.
Serigne Mbaye Thiam, ministre en charge de l’Eau et de l’Assainissement, s’est souvenu de l’importance des actions menées par le défunt à la tête de la Fondation du secteur privé pour l’éducation.

Macky Sall à Abidjan pour la cérémonie d’hommage à Amadou Gon Coulibaly

Le chef de l’Etat sénégalais, Macky Sall, a participé mardi 14 juillet à Abidjan, à la cérémonie d’hommage à Amadou Gon Coulibaly.
’’Le chef de l’Etat, à la suite de son homologue ivoirien, s’est incliné devant la dépouille de l’illustre disparu’’, a twitté la présidence.
Le Premier ministre ivoirien, Amadou Gon Coulibaly, est décédé le mercredi 8 juillet à Abidjan.
Alors qu’il était en plein Conseil des ministres, le Premier ministre a été pris d’un malaise. Il a été conduit pour des soins dans une clinique où il a succombé.
Le chef de l’Etat sénégalais, Macky Sall, avait présenté ses « condoléances émues’’ à son homologue Alassane Ouattara.
« J’ai appris avec peine le décès du Premier ministre de la Côte d’Ivoire, Amadou Gon Coulibaly », avait twitté le  président Macky Sall.
« Au nom de la Nation, avait-t-il ajouté, je présente mes condoléances émues au président Alassane Ouattara, ainsi qu’à sa famille et au peuple ivoirien frère ».
Amadou Gon Coulibaly, qui assurait en même temps les fonctions de ministre du Budget et du Portefeuille de l’Etat, était rentré récemment de France où il avait été admis pour des soins, notamment un examen des coronaires.
Amadou Gon Coulibaly, 61 ans, avait été désigné le 11 mars dernier comme le candidat du Rassemblement des Houphétistes pour la paix (RHDP, majorité) à l’élection présidentielle d’octobre 2020.
Son enterrement aura lieu vendredi à Korhogo, dans le Nord de la Côte d’Ivoire, une ville dont il fut le maire.

Covid-19: Macky Sall sort de sa quarantaine après des test négatifs

Le président Macky Sall est sorti de sa quarantaine après des derniers tests de Covid-19 revenus négatifs, a annoncé jeudi Seydou Guèye, ministre, Conseiller en communication de la Présidence de République.
‘’Cette quarantaine prend donc fin aujourd’hui, jeudi’’, a déclaré M. Guèye dans un communiqué reçu à l’APS.
Il a rappelé que « Macky Sall s’était mis en quarantaine le mercredi 24 juin 2020 pour une période de deux semaines à la suite d’un contact avec une personne qui s’est révélée positive à la Covid-19’’.
Selon lui, ‘’conformément au protocole sanitaire, le président de la République a été suivi régulièrement durant ces quinze jours et les résultats des derniers tests sont restés négatifs’’.

Post-Covid: Macky Sall engage « un semestre intense de travail »

Le chef de l’Etat a rappelé en conseil des ministres l’impératif d’engager à partir de ce 1er juillet « +Un Semestre intense de Travail+ » pour stabiliser et relancer l’activité économique, la croissance et l’emploi dans le contexte du post Covid-19.
« Le président de la République a, par ailleurs, rappelé l’impératif pour la Nation, d’engager, à partir de ce jour, 1er juillet 2020, +Un Semestre intense de Travail+ pour stabiliser et relancer l’activité économique, la croissance et l’emploi dans le contexte du post Covid-19 », rapporte le communiqué du Conseil des ministres qui s’est tenu ce mercredi.
Macky Sall « a, dans ce sens, exhorté le gouvernement à asseoir, avec le soutien de toutes les forces vives de la Nation, le renforcement de nos capacités productives ainsi que la consolidation du caractère endogène, inclusif et équitable de la croissance économique grâce à une valorisation plus soutenue du contenu local et l’ancrage durable d’une +culture du produire et consommer sénégalais+ ».
Le chef de l’Etat qui a abordé auparavant le contexte global de sortie de l’état d’urgence, « a informé les ministres qu’il n’y aura pas de vacances gouvernementales en 2020 ».
« Il a demandé aux ministres de prendre toutes les dispositions idoines pour le fonctionnement adéquat des services de l’Etat et un retour rapide à la vie économique et sociale normale, dans la sécurité sanitaire », souligne-t-on dans le communiqué.
Le président de la République « a, à ce sujet, insisté sur l’impératif de veiller au port systématique et correct du masque, ainsi qu’au respect strict des gestes barrières, des consignes de distanciation physique et de la fermeture de certains lieux recevant du public, notamment les lieux de loisirs à huis clos ».
Macky Sall « a, en outre, indiqué l’importance d’une bonne préparation de la réouverture des frontières aériennes à partir du 15 juillet 2020 ».

L’intégralité du message à la nation de Macky Sall

En raison du confinement qui ne me permet pas d’accueillir le dispositif habituel de diffusion, je m’adresse à vous ce soir par visioconférence.
Mes chers compatriotes,
En raison du confinement qui ne me permet pas d’accueillir le dispositif habituel de diffusion, je m’adresse à vous ce soir par visioconférence.
Trois mois après la proclamation de l’état d’urgence le 23 mars 2020, je souhaite vous entretenir du chemin parcouru et de nos perspectives dans notre lutte contre la pandémie à coronavirus, Covid-19.
Cette lutte, chacune et chacun de nous en supporte le coût, parce que nous la menons ensemble, dans l’unité et la solidarité, grâce à la synergie de nos efforts.
C’est pourquoi je tiens d’abord à remercier toutes les forces vives de la Nation qui ont permis cette symbiose :
• l’Assemblée nationale, majorité, opposition et non-inscrits confondus ;
• le Gouvernement et les autres Institutions de la République ;
• les autorités locales, les partenaires sociaux, le secteur privé, les guides religieux, les chefs coutumiers, la société civile et les mouvements citoyens.
J’exprime notre gratitude aux pays amis et aux partenaires multilatéraux qui soutiennent nos efforts.
Je salue le travail remarquable des médias qui contribuent à mieux faire connaitre la maladie et les moyens de la combattre.
J’encourage vivement nos élèves des classes d’examen, leurs enseignants, les personnels d’encadrement et de soutien qui ont repris le chemin de l’école.
Quand je m’adressais à vous le 23 mars dernier pour proclamer l’état d’urgence, le monde comptait plus de 340 000 personnes affectées par la pandémie Covid-19, dont plus de 15 000 décédées.
Notre pays en était à un total de 79 malades, 8 guéris, zéro décès et 71 patients sous traitement.
A la date d’aujourd’hui, la maladie a atteint plus de 10 100 000 personnes à travers le monde et causé plus de 502 000 décès.
Notre pays totalise 6698 personnes testées positives, dont 4341 guéries, 108 décédées et 2248 actuellement sous traitement et un malade évacué.
Je prie avec vous pour que nos morts reposent en paix et que nos malades recouvrent la santé.
Malgré l’augmentation du nombre de cas positifs, notre système de santé continue de montrer ses capacités de résilience et d’adaptation dans l’accueil et le traitement des malades.
Nos performances dans la riposte anti Covid-19 sont en effet considérables :
A ce jour, le SAMU a reçu plus de 726 000 appels d’alerte.
Nous avons réalisé plus de 78 338 tests. 24 824 contacts ont été suivis par nos services.
Le taux de létalité au Sénégal est de 1,5%, contre une moyenne africaine de 2,5% et de 5,2% au niveau mondial.
Le Sénégal affiche un taux de guérison de 64,8%, contre une moyenne africaine de 48% et mondiale de 50%.
A l’échelle nationale, les statistiques montrent que les principaux foyers de la pandémie sont essentiellement localisés dans les régions de Dakar, Diourbel et Thiès, qui concentrent 92% des cas de contamination.
Le Département de Dakar à lui seul totalise 54% des cas recensés sur l’ensemble du territoire national.
Dans ces trois régions, il convient donc de redoubler de vigilance et d’effort pour arrêter la propagation de la maladie en intensifiant les campagnes de proximité.
Je tiens, une fois de plus, à exprimer notre gratitude et rendre hommage à notre remarquable corps médical, para médical et aux personnels de soutien, pour leur compétence, leur engagement et leur disponibilité.
Je réitère nos remerciements aux autres Services de l’Etat mobilisés dans la riposte, à notre dynamique et dévouée Administration territoriale et à nos vaillantes Forces de défense et de sécurité déployées dans le cadre de l’état d’urgence.
En dépit de nos performances dans la riposte sanitaire, je dois cependant rappeler, avec insistance, que la lutte contre la pandémie n’est pas encore finie. La maladie est toujours là et toutes les projections montrent que le virus continuera de circuler durant les mois à venir.
Nos Services de santé et tous les autres acteurs mobilisés dans la riposte anti COVID-19 donnent le meilleur d’eux-mêmes.
Mais en définitive, l’issue de notre lutte contre notre ennemi commun dépendra, en grande partie, de nos propres comportements individuels et collectifs.
Il nous faut, par conséquent, redoubler d’efforts dans les attitudes qui empêchent la propagation du virus : se laver fréquemment les mains, respecter la distanciation physique, éviter les rassemblements, non nécessaires, limiter les déplacements et porter correctement le masque.
Il est établi que le port du masque réduit considérablement la circulation du virus ; et je rappelle qu’il est obligatoire dans tous les espaces publics, les lieux de travail, publics et privés, les transports et les commerces.
Dans ce front uni que nous menons contre ce terrible fléau, le port du masque est à la fois une mesure de protection de soi-même et de son prochain ; mais aussi un acte de civisme et un engagement patriotique vis-à-vis de la Nation.
J’appelle, par conséquent, à une mobilisation de toutes et de tous, pour le respect des gestes barrières et le port systématique et correct du masque.
J’invite instamment les élus locaux, les partenaires sociaux, le secteur privé, les guides religieux et coutumiers, la société civile et les mouvements citoyens à poursuivre leur action d’alerte, de veille et de sensibilisation dans nos villes, nos villages, nos quartiers et nos communautés.
Veillons particulièrement aux personnes âgées et à celles souffrant de certaines pathologies, parce qu’elles sont les plus vulnérables aux formes sévères de la maladie.
J’appelle, une fois de plus, à ne pas stigmatiser les malades de la Covid-19.
Un malade mérite compassion, pas la stigmatisation. Stigmatiser un malade, c’est ajouter de la souffrance à la souffrance ; c’est faire offense aux valeurs socio- culturelles et religieuses qui nous enseignent de traiter les autres comme nous voudrions être traités ; et de ne pas faire aux autres ce que nous ne voudrions pas qu’on nous fasse.
Mes chers compatriotes,
En plus d’être une crise sanitaire majeure, la pandémie Covid-19 affecte durement l’économie nationale. D’après les dernières évaluations, notre taux de croissance économique passerait de 6,8% à 1,1%, voire moins.
Plusieurs secteurs de l’économie comme les transports aériens, le tourisme, l’hôtellerie, la restauration, la culture et les loisirs, l’artisanat et le commerce de produits agricoles, sont à l’arrêt, ou au ralenti.
Voilà pourquoi j’ai mis en place le Fonds de riposte et de solidarité contre les effets de la pandémie Covid-19, FORCE-Covid-19, doté de 1000 milliards de FCFA, pour financer le Programme de Résilience Economique et Sociale.
Ce Programme, qui vise à renforcer notre système de santé et soutenir nos ménages, notre diaspora, nos entreprises et les salariés, est en cours d’exécution.
Sur la composante santé, le Programme nous a permis de dérouler sans tarder notre stratégie de riposte à la pandémie, par :
• l’achat massif d’équipements et de produits médicaux ;
• le relèvement substantiel du plateau sanitaire existant, l’aménagement et l’équipement de nouvelles structures de traitement des épidémies, soit 33 Centres répartis à travers le pays ;
• enfin, la prise en charge des malades et des personnes confinées.
Nous allons renforcer ces acquis.
Ainsi, sur la séquence 2020-2021, l’Etat recrutera 500 médecins et 1000 agents professionnels de la santé, notamment infirmiers et infirmières, sages-femmes, ainsi que des personnels de soutien. S’agissant des médecins, la priorité sera accordée aux districts éloignés et aux spécialistes.
En outre, le Gouvernement mettra en place, sur la période 2020-2024, une ambitieuse stratégie de modernisation du secteur de la santé et de l’action sociale, à travers le Plan d’investissement pour un système de santé et d’action sociale résilient et pérenne, dont une composante dédiée à la télésanté. Ce Plan sera adopté prochainement lors d’un Conseil présidentiel.
S’agissant du soutien aux ménages, en plus de la prise en charge par l’Etat des factures d’électricité des abonnés de la tranche sociale, pour un bimestre, la distribution des denrées de première nécessité est engagée depuis le 11 avril.
Cette opération d’envergure, jamais réalisée, a nécessité la mobilisation de plus de 4000 camions pour acheminer l’aide à 1.100.000 ménages sur l’ensemble du territoire national, soit environ plus de la moitié de la population.
A ce jour, sur les 552 communes du pays, 438 ont terminé la distribution ; le reste des opérations est en cours dans 114 communes, soit un taux de réalisation de 79,34%. Toute la distribution devra être achevée le 15 juillet prochain au plus tard.
Des quotas spécifiques seront alloués aux chauffeurs du transport interurbain (14.000 kits), aux réfugiés (4 262 kits), aux titulaires de Cartes d’égalité de chance (54. 219 kits) et aux personnes omises du Programmes national de bourses de sécurité familiale (42. 650 kits).
Concernant l’appui à la Diaspora à hauteur de 12,5 milliards de FCFA, la plateforme ouverte à cet effet a enregistré plus de 200 000 inscriptions provenant de 142 pays. 60 000 demandes ont été déjà satisfaites. Les opérations se poursuivent avec la troisième et dernière phase.
En outre, le Gouvernement a facilité le rapatriement de 3505 compatriotes bloqués à l’étranger par la fermeture des frontières aériennes. Les vols se poursuivront pour une vingtaine de pays, jusqu’au 3 juillet.
Pour le compte du secteur privé, le Programme de Résilience économique et sociale a permis :
• le paiement de créances du secteur privé sur l’Etat pour un montant de 121 960 804 055 de FCFA ;
• des reports d’échéances au niveau des banques pour un montant de 135 milliards de FCFA ;
• et l’opérationnalisation du mécanisme de financement dont les entreprises bénéficiaires ont pu ainsi obtenir des crédits de trésorerie à des taux préférentiels, pour un montant d’environ 10 milliards de FCFA.
Ce mécanisme aide à couvrir des charges incompressibles pour maintenir 5 374 emplois.
Enfin, la Délégation à l’Entreprenariat Rapide des Femmes et des Jeunes a soutenu à hauteur de 15,8 milliards de FCFA le secteur de la pêche, le cofinancement pour l’acquisition de matériels agricoles, la confection de 10 millions de masques et le commerce de produits horticoles menacés par la crise, notamment l’anacarde, l’oignon et la mangue.
Avec ses partenaires, la DER travaille également à la structuration d’un financement de 12 milliards de FCFA en soutien à l’élevage et à la campagne agricole.
Mes chers compatriotes,
Depuis trois mois que nous luttons contre la pandémie de Covid-19, nous en mesurons pleinement les effets, par les êtres chers perdus, nos malades hospitalisés, notre vie sociale et notre économie profondément perturbées.
Malgré toutes ces difficultés, nous devons rester debout, combatifs et compter sur nos propres forces d’abord dans une lutte sur deux fronts : celui de la santé et celui de l’économie.
Voilà le défi qu’il nous faut désormais relever : lutter pour préserver nos vies et notre santé, et reprendre toutes nos activités productives pour remettre pleinement notre économie en marche.
De la même manière que nous ne pouvons pas laisser au virus nos vies et notre santé, nous ne pouvons, non plus, lui laisser la vie et la santé de notre économie.
Ainsi, mes chers compatriotes, tenant compte de cette double nécessité vitale, j’ai décidé de lever l’état d’urgence et le couvre-feu y afférent à compter de demain, 30 juin 2020 à 23 heures.
L’horaire de bureau qui était aménagé pour l’Administration de 9 heures à 16 heures depuis l’allègement de l’état d’urgence en mai, est rétabli dans sa séquence normale, de 8 heures à 17 heures, avec la pause habituelle de 13 heures 30 à 14 heures 30.
La fermeture des marchés publics un jour par semaine pour nettoiement reste en vigueur.
En raison du risque élevé de propagation du virus qu’ils présentent, les lieux accueillant des activités de loisirs à huis clos resteront fermés.
La réouverture des frontières aériennes se fera à partir du 15 juillet prochain ; et les vols internationaux reprendront ainsi selon un protocole sanitaire défini.
Les frontières terrestres et maritimes restent fermées jusqu’à nouvel ordre.
Dès à présent, il nous faut aussi anticiper et nous organiser en nous préparant à l’ère post COVID-19. A cet effet, le Gouvernement me soumettra prochainement un Programme de Relance de l’Economie nationale sur lequel il travaille déjà.
Ce Programme reposera sur nos bases productives, dont l’agriculture, qui bénéficie pour la présente campagne de ressources budgétaires exceptionnelles de 60 milliards de FCFA, contre 40 milliards pour la précédente.
De même, la Banque mondiale a octroyé un financement de 150 millions de dollars pour soutenir le renforcement de la résilience et la productivité agricoles.
Ce projet aidera à accroître l’exportation de cultures à haute valeur ajoutée, dont la filière horticole, à améliorer la productivité de l’élevage laitier et réduire le taux de mortalité des petits ruminants.
Tous ces efforts viennent consolider notre quête d’autosuffisance alimentaire. Cette crise rend en effet plus évidente la nécessité de réaliser au plus vite cet objectif, en produisant plus et en transformant davantage nos produits d’agriculture, d’élevage et de la pêche.
Comme je l’ai indiqué dans mon message du 11 mai dernier, le Programme de relance de l’économie nationale post COVID-19, soutiendra aussi les initiatives créatives développées dans le cadre de la lutte contre la pandémie et la promotion de l’industrie pharmaceutique nationale.
Nous allons, en même temps, poursuivre et adapter les réformes et projets du PSE, renforcer nos politiques d’équité territoriale et consolider le processus d’industrialisation entamé dans les Parcs industriels et les Zones économiques spéciales, dont les Agropoles.
Je tiens particulièrement à ce que l’Etat et ses démembrements, y compris les sociétés à participation publique, ainsi que le secteur privé valorisent davantage le contenu local dans la commande publique des biens et services.
Mais tous, ensemble, nous devons faire du consommer sénégalais non pas un effet de mode ou de conjoncture, mais l’affirmation d’une véritable culture de souveraineté économique. Il nous faut davantage développer un état d’esprit de nature à faire ancrer durablement une culture du produire et consommer sénégalais !
Mes chers compatriotes,
En levant l’état d’urgence, je rappelle, en même temps, que l’urgence sanitaire est toujours là et nous impose un devoir : devoir de vigilance, devoir de responsabilité individuelle et devoir de responsabilité collective.
Le péril est toujours là, et nous devons continuer la lutte.
Alors, mes chers compatriotes, protégeons-nous, protégeons nos familles, nos communautés et notre pays, pour que vive le Sénégal, en bonne santé, dans la paix, la stabilité et la prospérité.
Bonsoir.

Levée de l’état d’urgence et réouverture des frontières aériennes au Sénégal

Le président Macky Sall a décidé de lever l’état d’urgence au Sénégal ce 29 juin 2020. Y compris le couvre-feu en vigueur depuis le 23 mars, tout en maintenant certaines restrictions.

Cette mesure prendra effet ce 30 juin à partir de 23 heures, a précisé le Chef de l’Etat lors de son adresse à la nation du lundi soir.

La levée de l’état d’urgence au Sénégal tient compte d’une « double nécessité vitale », explique Macky Sall. Il souligne qu’il faut «lutter pour préserver nos vies et notre santé, et reprendre toutes nos activités productives pour remettre pleinement notre économie en marche.

De la même manière que nous ne pouvons pas laisser au virus nos vies et notre santé, nous ne pouvons, non plus, lui laisser la vie et la santé de notre économie ».

Par ailleurs, la réouverture des frontières aériennes se fera « à partir du 15 juillet prochain ». Et les vols internationaux reprendront « selon un protocole sanitaire défini ».

Toutefois, les frontières terrestres et maritimes « restent fermées jusqu’à nouvel ordre ». De même que les lieux accueillant des activités de loisirs à huis clos « en raison du risque élevé de propagation du virus », explique le chef d’Etat.

Le Sénégal enregistre depuis le 2 mars, date de la découverte du premier cas de coronavirus, 6698 personnes infectées dont 4341 guéris, 108 décès et 2101 malades sous traitement.

Ainsi, Macky Sall salue les « performances » de son pays dans la riposte à la pandémie. Le taux de létalité y est de 1,5% contre 2,5% pour la moyenne africaine, souligne-t-il. Les principaux foyers de transmission sont la capitale Dakar et les régions de Diourbel et Thiès. Il demande ainsi à « redoubler la vigilance » sur ces localités.

Appelant à une mobilisation de tous pour le respect des mesures barrières, il a insisté sur le port « obligatoire » du masque et « correctement ». Parce que « c’est une mesure de protection de soi-même et de son prochain », surtout les « personnes âgées » et celles souffrant de « certaines pathologies ».

En outre, il appelé à « ne pas stigmatiser les malades » de la Covid-19. Car ce serait « faire offense aux valeurs culturelles et religieuses » du pays a-t-il rappelé.

«La pandémie affecte durement» la relance de l’économie nationale, ce qui a également motivé la levée de l’état d’urgence au Sénégal. En effet, le taux de croissance passera de 6,80% à 1,1%, a-t-il noté.

Ainsi « le gouvernement soumettra prochainement un programme de relance de l’économie nationale ». Et ce dans le but de préparer l’ère post-Covid-19, a-t-il fait savoir.

Sur les mesures sociales, Macky Sall a informé que la distribution des vivres a été effectuée à 79,34%. Elle sera achevée « le 15 juillet prochain au plus tard ».

L’Etat va vendre 30 hectares de l’aéroport de Yoff, selon Abdoulaye Daouda Diallo

Un « appel d’offres » sera lancé par l’Etat pour la vente de 30 hectares de l’aéroport de Yoff, qui peuvent lui rapporter « un peu plus de 60 milliards de francs CFA », a annoncé mercredi le ministre des Finances et du Budget, Abdoulaye Daouda Diallo.

L’appel d’offres permettra de « vendre les parcelles » de cette partie de l’aéroport aux « Sénégalais qui seraient intéressés », a déclaré M. Diallo dans une interview à la RTS1, la télévision publique sénégalaise.

Quelques heures avant la diffusion de cette interview, le président de la République a annoncé en conseil des ministres avoir confié à la Caisse des dépôts et des consignations (CDC), un démembrement de l’administration financière publique, une « assiette foncière » de 30 hectares se trouvant dans l’aéroport de Yoff, à Dakar.

Selon le communiqué du conseil des ministres, Macky Sall a pris cette décision pour que la CDC puisse procéder à « des offres publiques d’aménagement et de vente répondant aux principes de transparence et de rentabilité pour l’Etat », sur la superficie en question.

L’annonce de cette décision survient à la suite d’une vive polémique à propos d’acquisitions de terres dénoncées par des militants de la société civile. Ces derniers reprochent à l’Etat de vendre ou de laisser des promoteurs immobiliers vendre des terres du littoral, lesquelles, selon eux, ne doivent être l’objet d’aucune transaction.

L’aéroport de Yoff, très peu utilisé depuis l’ouverture de l’aéroport international Blaise-Diagne en 2018, « restera en activité », a précisé Abdoulaye Daouda Diallo, ajoutant que 30 autres hectares de cette infrastructure aéroportuaire vont « servir à régler un certain nombre de problèmes, notamment des contentieux » liés à la terre.

Il s’agit de « désaffectations [de terrains] mal faites », qu’il faut « corriger », parce que des « Sénégalais [ont été] lésés » après avoir acquis des parcelles à usage d’habitation auprès de l’Etat, a expliqué M. Diallo.

La correction va consister à octroyer des parcelles de l’aéroport de Yoff à « des personnes affectataires de terres » qui leur ont été par la suite retirées, a dit le ministre des Finances et du Budget.

Il a par ailleurs annoncé qu’un « plan d’aménagement » est prévu pour la « bande de terre des filaos », située près de la VDN, la route qui longe par endroits l’océan Atlantique en reliant les villes de Dakar et Guédiawaye.

Ce plan d’aménagement sera mis en œuvre par l’Etat et les collectivités territoriales concernées, selon M. Diallo.

Le Président Macky Sall se met en quarantaine après un test de Covid-19

Le président de la République est en quarantaine pendant deux semaines. Cette décision de Macky Sall intervient après un test de la Covid-19, a annoncé son ministre-conseiller en communication, Seydou Guèye.

Un communiqué précise que Macky Sall est négatif à la Covid-19. Le test du chef de l’Etat fait suite à un contact qu’il a eu ‘’avec une personne positive à la Covid-19’’.

‘’Suivant les recommandations médicales en la matière, le président [de la République] s’est mis en quarantaine pour une durée de deux semaines à compter de ce mercredi 24 juin’’, ajoute la même source.

Selon le dernier bilan du ministère de la Santé et de l’Action sociale, il y a 6.129 cas confirmés de Covid-19 au Sénégal, 93 patients ont succombé à la maladie, 4.072 guéris et 1.963 sont sous traitement.

Les autorités invitées à mener à terme le dragage du port de Kaolack

L’Amicale des amis du Port de Kaolack (centre) appelle les pouvoirs publics à mener à son terme le dragage de cette infrastructure dont les travaux, déjà lancés par le chef de l’Etat Macky Sall, tardent à démarrer effectivement.
‘’Nous sommes venus constater avec les populations que les bateaux qui étaient venus pour le dragage du Port ne sont plus là’’, a dit Cheikh Tidiane Tall, un membre de cette amicale, avant d’inviter ‘’les autorités à mener à bon terme’’ le dragage de cette infrastructure.
Il s’adressait à des journalistes, mardi, à l’issue d’un rassemblement citoyen visant à faire le constat du départ des bateaux acheminés pour le dragage du Port de Kaolack.
‘’Les bateaux sont repartis à l’insu des populations et cette situation nous inquiète’’, a dit M. Tall, faisant part de son scepticisme quant au dragage du Port de Kaolack destiné à rendre à la ville son lustre d’antan.
La construction d’un pont à Foundiougne constitue aussi un motif d‘inquiétudes, d’autant plus que selon M. Tall, ‘’contrairement aux promesses, ce pont qui devait être mobile sera fermé’’.Cela pourrait ‘’entraver la navigation à destination de Kaolack, car le pont fixe ne le permettra pas’’, a-t-il indiqué.

Il a rappelé que le projet prévu à Foundiougne, dont l’étude d’impact avait été validée par les populations, avait prévu un pont mobile, a dit M. Tall.
Aussi l’Amicale des amis du Port de Kaolack entend-elle mener le combat pour le dragage du port de Kaolack, synonyme de renaissance pour cette ville, aux yeux de ses membres.

La lettre de Boubacar Sadio au Président Macky Sall qui lui a valu son arrestation

Arrêté par la section de recherches pour sa lettre incendiaire, Boubacar Sadio a par la suite recouvré la liberté.

Ci dessous la lettre qui a valu à Boubacar Sadio d’être arrêté.

Monsieur le Président de la République, dans une de mes lettres que je vous ai adressées, j’avais affirmé, avec la plus grande conviction et sur la base de faits avérés, que le Sénégal est dirigé actuellement par des voleurs impudents, des menteurs patentés, des insulteurs impertinents, incultes et arrogants, des forbans impavides, des trafiquants de drogue invétérés et des faussaires sans scrupules.

Il faut ajouter à ce monde interlope de personnes peu recommandables dont la plupart vous sont très proche, les francs-maçons et les homosexuels que l’on retrouve dans les hautes sphères décisionnelles. Depuis, les différents événements survenus m’ont donné raison et n’ont fait que confirmer la justesse et la véracité de mes propos que vos chiens aboyeurs, vos répondeurs automatiques avaient vite fait de mettre sous le compte d’une animosité injustifiée à votre encontre. Que nenni.

Monsieur le Président de la République, concernant les insultes qui sortent si régulièrement et si facilement de la « gueule » puante et nauséabonde de vos partisans, si elles ne sont pas proférées par les dirigeants eux-mêmes, elles sont le fait de tristes individus stipendiés, des prostitués et des mercenaires de la plume qui ont comme principale mission, de déverser leur amère bile et leurs insanités langagières de caniveaux sur vos contempteurs dont la plupart n’ont le tort que d’être de vrais patriotes qui jouent admirablement, et en toute responsabilité, leur rôle de vigie.

Il est fort évident, qu’en se prostituant de la sorte, vos insulteurs ne cherchent qu’attirer votre attention pour un retour d’ascenseur. Malheureusement, il faut le constater objectivement pour le déplorer tristement, il y a des gens sans foi ni loi qui sont prêts à vendre leur âme au diable pour se faire des sous, se procurer certains avantages sociaux ou bénéficier d’une nomination à un poste « juteux » ; il n’y a qu’à se référer au « gros poisson » pêché dans les eaux des Parcelles assainies.

Monsieur le Président de la République, quant au mensonge, il est aisé de constater, par son ampleur, sa récurrence et sa fréquence, qu’il constitue l’ADN de votre régime. Tout le monde s’y adonne et semble s’en délecter. Les gouvernants actuels mentent à longueur de journée sans se soucier de l’effet dévastateur de leurs attitudes et du mauvais exemple qu’ils offrent à la jeunesse. Je me garderai de revenir sur votre réponse quand vous aviez été interpellé sur votre contestation du ministre Ousmane Ngom pour l’organisation des élections de 2012. Le Var des réseaux sociaux s’est immédiatement chargé de prouver que vos propos relevaient d’une flagrante et énorme contre-vérité. Vos dénégations ont été vigoureusement démenties.

Il me plait de rappeler, entre autres, le gros mensonge de l’ancien directeur général de la Senelec, aujourd’hui ministre de l’énergie. Il avait présenté au peuple sénégalais un tableau plus que reluisant de la situation financière de la Senelec ; malheureusement il a été rattrapé dans son mensonge par la hausse brutale et inexplicable des tarifs de l’électricité. A tout prendre, on peut retenir que le mensonge est un élément paradigmatique de votre gouvernance ; une gouvernance répulsive et répugnante parce que favorisant les pratiques les plus abjectes et les comportements les plus immoraux, toutes choses dont souffrent actuellement les Sénégalais.

Monsieur le Président de la République, quant à la faune immonde de faussaires de tous acabits qui pullulent dans notre pays, et dont la majorité, pour ne pas dire la totalité, est de votre régime, occupant, pour certains des postes très stratégiques, il n’est que d’évoquer la ténébreuse et scabreuse affaire Pétro-Tim. En effet, c’est vous-même qui aviez accordé par décrets des autorisations de recherches et d’exploitations d’hydrocarbures au sieur Frank Timis, un flibustier, un brigand, un prédateur de la pire espèce dont la très mauvaise réputation est de notoriété publique et internationale. Et, c’est sur le rapport de présentation du ministre Aly Ngouillle Ndiaye que vous vous êtes fondé pour signer les dits décrets ; il se trouve que le rapport de Aly Ngouille Ndiaye contenait des informations fausses, erronées, sciemment tronquées et volontairement falsifiées portant sur les capacités techniques et financières de la société Pétro-Tim.

Vous avez été informé de ce vice de fond et de cette vilaine et gravissime forfaiture par l’ancien premier ministre Abdoul Mbaye qui, devant votre mutisme inexplicable et votre silence assourdissant, a dû saisir les instances judiciaires, notamment le Procureur de la république et administratives, les corps de contrôle, pour qu’une enquête soit diligentée afin d’apporter les clarifications nécessaires et éventuellement situer les responsabilités. Malheureusement, il a été observé de votre part une inaction troublante. Le ministre Aly Ngouille Ndiaye a été ainsi accusé, publiquement de faux et usage de faux et jamais, tous les deux, n’avez jugé nécessaire ni utile de prouver le contraire, de vous laver de tout soupçon, vous contentant d’une indifférence condescendante que l’on est en droit de considérer comme un mépris à l’endroit de vos compatriotes, du peuple dont vous n’êtes qu’un simple délégataire. Et que dire du grand maitre faussaire, le sieur Seydina Fall, alias tonton député, qui se trouve être un de vos thuriféraires mais surtout ami de votre jeune frère Aliou Sall.

Monsieur le Président de la République, je tiens là une belle et opportune transition pour évoquer cette affaire effarante et rocambolesque d’un faux décret portant sur l’honorariat dont devrait bénéficier la « diongoma » Aminata Tall pour ne pas la nommée. Je me garderai de reprendre les différentes analyses et autres argumentaires développés par d’éminents juristes, dont le sieur Seybani Sougou pour ces éclairages, qui ont tous conclu qu’il y avait une grosse anomalie administrative et un vice de forme d’une gravité extrême. Personnellement, et certainement avec moi beaucoup d’autres compatriotes, je constate et retiens qu’il y a deux décrets aux contenus différents mais portant le même numéro, la même date, la même erreur sur une date de référence et surtout la même signature, la vôtre.

Dans cette douloureuse affaire qui présente les allures d’un scandale d’État, il y va de votre crédibilité, de votre crédit personnel et de la valeur du contrat de confiance qui vous lie au peuple. Au-delà de votre simple personne, il y va aussi de la crédibilité de nos institutions qui ne doivent point être ni fragilisées ni discréditées. Aussi est-ce un impératif que tout soit clarifié et au plus vite. La question qui taraude les populations, c’est pourquoi le Procureur de la république défenseur de la société et des intérêts de l’État ne 

s’est-il pas autosaisi pour mener une enquête approfondie afin d’identifier le faussaire ; ce qui, du reste, mettrait un terme aux spéculations et autres conjectures qui empestent le débat public. Il est du devoir du Procureur de la république de faire en sorte que votre personnalité, votre honneur ainsi que votre crédibilité soient préservés et hors d’atteinte de n’importe quel plaisantin, à fortiori d’un vil faussaire. Toute autre option, notamment, celle du silence méprisant et coupable auquel vous nous avez habitués, conforterait les Sénégalais dans leur légitime suspicion qu’une grave forfaiture, constitutive d’une insécurité juridique dangereuse et inquiétante, a été commise à la présidence de la République.

Monsieur le Président de la République, par rapport à cette affaire qui présente les allures et les contours d’un énorme scandale, elle n’est que l’illustration de votre gouvernance sombre, tortueuse, vicieuse, calamiteuse et scabreuse, à la limite de l’indécence. Quant à la bénéficiaire de ces avantages indus, nous qui sommes très bien informés, savons qu’elle a une ascendance réelle sur votre personne; vous avez toujours été sa tête de turc, son souffre-douleur.

On ne peut compter le nombre de fois qu’elle s’en est prise à vous en conseil de ministres alors que vous étiez le Premier ministre ; je m’en arrête là pour m’imposer un minimum de discrétion et de retenue. Qu’est-ce que cette bonne dame a fait de plus et de mieux que certains de nos valeureux magistrats, de nos vaillants membres des forces de défense et de sécurité dont certains sont tombés sur le champ d’honneur, de nos braves enseignants qui vous ont inculqués les connaissances et le savoir qui vous permettent de trôner aujourd’hui à la tête de ce pays ; et que dire de ces personnels de santé qui côtoient et affrontent quotidiennement la mort et de ces techniciens de surface sans qui la vie serait invivable.

Comme vous le voyez, cette grande dame, charmante, il faut le reconnaître, n’a aucun mérite particulier ; l’acte que vous avez posé relève tout simplement d’un favoritisme injuste, injustifié et de très mauvais aloi sur fond de violation flagrante de nos lois.

Monsieur le Président de la République, le pays tout entier bruit du scandale relatif à l’occupation sauvage et illégal de notre littoral et plus particulièrement dans la capitale. Nous assistons à un véritable banditisme foncier favorisé, encouragé et entretenu par certains fonctionnaires de l’État. Par les mesures que vous venez de prendre, vous semblez vouloir faire comprendre aux Sénégalais que vous n’étiez pas informé et que vous venez tout juste d’apprendre cette situation.

Franchement, « dang nio yepp », vous prenez vos compatriotes comme des demeurés, des imbéciles écervelés, dépourvus de jugeote et de bon sens dont Blaise Pascal disait qu’elle est la chose la mieux partagée. Votre attitude ne nous surprend guère, c’est votre façon de faire ; malheureusement, elle manque totalement de noblesse et de grandeur. Depuis huit ans vous passez sur la corniche et vous prétendez n’avoir rien vu, on vous le concède, mais où sont les services de l’État censés vous informer de tout.

Vos partisans ne clament-ils pas partout que vous êtes le Sénégalais le plus et le mieux informé, le cas échéant, on vous a caché la situation qui prévaut sur le littoral. Non, nous n’y croyons pas ; vous êtes parfaitement au fait de tout ce qui se passe sur le littoral et vous avez fermé les yeux comme vous avez mis le coude sur tous les dossiers de délinquance financière impliquant vos partisans. N’avez-vous pas tout récemment déclaré que 90% des alertes que vous recevez concernent le foncier, c’est dire que vous étiez au courant de tout ce qui se passait sur le littoral.

Avez-vous réellement octroyé 9ha à un chef religieux qui, comble de scandale, les auraient vendus pour des milliards à des citoyens qui, parait-il, sont en train d’en réclamer la possession et la jouissance ? Le cas échéant cela ne ferait que confirmer l’existence d’une mafia politico-religieuse qui se nourrit du sang du peuple et s’abreuve de sa sueur. Quand on vous cite dans un énorme scandale à même de ternir votre image, de souiller votre honneur et de gravement maculer de vilenie votre dignité, vous ne devez pas vous taire, vous devez laver l’affront ; se taire et s’en remettre au Bon Dieu ne peut être perçu que comme une posture de facilité, teintée de lâcheté, pour ne pas répondre de ses actes.

Monsieur le Président de la République, c’est très triste, malheureux et fort douloureux de le dire, mais il faut objectivement reconnaître que vous êtes « un accident » dans la noble marche de l’histoire de notre pays. Vous n’auriez jamais dû être notre président. Comme je n’ai eu de cesse de le dire, de le répéter et de le seriner à tout bout de champ, vous n’en avez ni la carrure, ni la compétence encore moins le charisme. Les fonctions de Président de la république sont éminentes, sérieuses et très lourdes à porter ; vos épaules sont certes larges mais elles me paraissent d’une grande fragilité. Pour exercer les fonctions de Président de la République, il faut de la compétence, il faut le savoir, le savoir-faire et le savoir être ; à cela il faut un crédo fondé sur des principes axiologiques forts, tels que : l’honnêteté, la droiture, la sincérité, le sens de la justice, de l’équité et de l’égalité, le souci de toujours appliquer le droit, l’engagement ferme de mettre la patrie avant le parti et surtout la volonté de respecter ses promesses et son serment, il faut du respect, de la considération et de l’empathie pour son peuple.

Malheureusement, vous êtes déficitaire de plusieurs de ces vertus ; un Président de la république ne met jamais son coude sur des dossiers compromettants et ne met jamais sous sa protection institutionnelle des délinquants financiers et fonciers.

Monsieur le Président de la République, je ne ferai jamais partie de ceux-là qui réclament votre démission pour défaillance et incompétence avérée ; une telle requête est contraire aux principes les plus élémentaires de la démocratie. On doit vous laisser terminer votre mandat conformément aux dispositions constitutionnelles ; par contre les patriotes ne cesseront de s’investir pour dénoncer votre gouvernance calamiteuse, d’apporter leur participation dans l’entreprise patriotique d’éveil des consciences de nos populations manipulées et exploitées à souhait, et depuis notre prétendue indépendance, par une oligarchie politico-religieuse sans éthique et sans morale, cupide et vorace.Il faut que, dès à présent, les uns et les autres s’organisent pour mettre en place des structures organiques qui prendront en charge la mobilisation populaire et citoyenne pour imposer le changement systémique nécessaire, seule voie et unique condition pour permettre à notre peuple de retrouver sa véritable souveraineté.

Encore une fois, reconnaissant à vos partenaires, partisans, courtisans, affidés, transhumants adoubés et autres thuriféraires le droit de vous considérer comme un  » génie politique » à la vision extraordinaire, souffrez que je vous considère comme, je ne dirai pas le plus minable, mais le plus médiocre de nos Présidents, et pour davantage illustrer mon opinion que j’ai le droit d’exprimer, je convoque les propos de votre très proche et cher ami Souleymane Jules DIOP qui disait ceci « Macky Sall est un homme faible, veule, incapable, sans caractère ni épaisseur intellectuelle qui n’a même pas les capacités de diriger un GIE ; voter Macky Sall c’est élire Marième Faye ». La question qui taraude l’esprit de beaucoup de Sénégalais qui se régalaient de ses propos d’antan, c’est pourquoi ce monsieur est-il toujours dans vos bonnes grâces et continue à bénéficier de promotions de votre part ? Il faut nous expliquer.

Boubacar SADIO
Commissaire divisionnaire de police de classe exceptionnelle à la retraite

Boubacar Sadio arrêté puis libéré après une « offense au Chef de l’Etat »

La Division des investigations criminelles (Dic) a arrêté le commissaire de police à la retraite, Boubacar Sadio, le dimanche 21 juin.

L’arrestation de Boubacar Sadio fait suite a la publication d’une tribune sur les réseaux sociaux. En effet, le commissaire Sadio adressait une lettre ouverte au chef de l’Etat, Macky Sall.

« Vous n’auriez jamais du être président», une lettre qui fait état de nombreuses accusations et « d’injures ».

Boubacar Sadio y déclare en effet que « le Sénégal est malade de la perversion des principes républicains et de la déliquescence morale de ses dirigeants. » (Voir l’intégralité de la lettre ici)

Mais la garde-à vue de l’ex-commissaire divisionnaire de police n’aura pas duré bien longtemps. Il a bénéficié d’une remise en liberté après son audition. De plus, il est rentré après sa re-convocation du lundi 22 juin à la police judiciaire de Dakar. L’affaire aurait été classée sans suite.

(Voir l’intégralité de la lettre ici)

Macky Sall sur les accusations contre Massata Diack: « La justice sénégalaise ira jusqu’au bout… »

La justice sénégalaise ‘’ira jusqu’au bout’’, dans l’affaire de corruption dans laquelle est cité Papa Massata Diack, en lien avec le procès de son père, Lamine Diack, l’ex-patron sénégalais de l’athlétisme mondial accusé d’avoir couvert des faits de dopage au profit d’athlètes russes, en échange de contrats de sponsoring, assure le garde des Sceaux, Malick Sall.
Le procès de Lamine Diack, ancien maire de Dakar et président de la Fédération internationale d’athlétisme (IAAF), de 1999 à 2015, s’est ouvert le 8 juin dernier devant le tribunal correctionnel de Paris.
L’ancien patron sénégalais de l’IAAF est accusé d’avoir conclu en 2011 un accord avec Valentin Balakhnitchev, alors président de la Fédération russe d’athlétisme et trésorier de l’IAAF : retarder les sanctions contre des athlètes en contrepartie d’une entente avec des sociétés russes, sur des contrats de sponsoring et de diffusion des Mondiaux d’athlétisme.
Ces athlètes, au nombre de 23, étaient soupçonnés de dopage, alors que se profilaient les JO de 2012 et les Mondiaux d’athlétisme de 2013 à Moscou, dans un contexte où l’IAAF, quant à elle, manquait d’argent.
Le dirigeant sénégalais est poursuivi pour corruption active et passive, abus de confiance et blanchiment en bande organisée. Ses avocats rejettent toutes les charges portées contre lui.
L’affaire vise également son fils Papa Massata Diack, alors conseiller marketing de l’IAAF, que les enquêteurs accusent d’avoir joué un ‘’rôle central’’ dans ce système de corruption, aidé par l’avocat Habib Cissé, ex-conseiller de Lamine Diack.
Papa Massata Diack sera jugé en son absence, tout comme Valentin Balakhnitchev et Alexeï Melnikov, un ancien entraîneur russe.
Selon le ministre sénégalais de la Justice, la loi sénégalaise n’autorise pas l’extradition de Papa Massata Diack pour qu’il soit jugé en France. Mais il promet que ‘’la justice sénégalaise ira jusqu’au bout dans cette affaire’’.
‘’Ce que le juge français a demandé, le juge sénégalais l’a fait. L’enquête a été faite. Les rapports ont été transmis par les juges sénégalais aux juges français’’, a déclaré Malick Sall au cours de l’émission ‘’Jury du dimanche’’, sur Iradio (privée).
Papa Massata Diack ‘’peut être jugé à Paris par défaut’’, et ‘’les juges sénégalais aussi feront leur travail’’, a insisté le garde des Sceaux, ministre de la Justice.
L’ancien responsable marketing de l’IAAF est visé par deux procédures judiciaires de la justice sénégalaise.
Pour l’affaire dans laquelle son père est jugé devant la 32e chambre correctionnelle du tribunal judiciaire de Paris, une commission rogatoire avait été envoyée aux juges sénégalais par leurs homologues français.

Macky Sall préconise un plan global d’aménagement durable du littoral national

Le chef de l’Etat a demandé mercredi aux ministères chargés des Finances, de l’Intérieur et des Collectivités territoriales de mettre en œuvre un plan global d’aménagement durable et de valorisation optimale du littoral national, annonce le communiqué du conseil des ministres.
Macky Sall a demandé aux ministres des Finances et du Budget, Abdoulaye Daouda Diallo, de l’Intérieur, Aly Ngouille Ndiaye, et des Collectivités territoriales, Oumar Guèye, de ‘’mettre en œuvre’’ ce plan.
Il leur a aussi ordonné de ‘’veiller’’, sur l’étendue du territoire, à l’application rigoureuse des dispositions du code de l’urbanisme et du code de la construction, selon le texte publié après la réunion hebdomadaire des membres du gouvernement.
Le chef de l’Etat a par ailleurs invité les ministres déjà cités à ‘’veiller au respect des règles de gestion foncière au plan national’’.
Il a également souligné l’urgence d’intensifier le rythme des réalisations du programme prioritaire des 100.000 logements prévus dans le cadre de la relance globale de l’économie nationale, selon le communiqué du conseil des ministres.
Le littoral sénégalais est fortement agressé, dans la région de Dakar notamment, où la boulimie foncière pousse certains à ériger des constructions à usage d’habitat sur des zones non aedificandi.
La Direction de la surveillance, du contrôle et de l’occupation des sols (DSCOS) a détruit toutes les installations aux abords du phare des Mamelles, fortement agressé par des constructions irrégulières.

Décès de Pierre Nkurunziza: Macky Sall présente ses condoléances au peuple burundais

Le président de la République, Macky Sall, a adressé ses condoléances et celles de la nation sénégalaise au Burundi, après le décès de son président, Pierre Nkurunziza.

‘’J’adresse mes condoléances émues et celles de la nation au peuple burundais, suite au décès du président Pierre Nkurunziza’’, a écrit M. Sall sur son compte Twitter.

Le gouvernement du Burundi a annoncé mardi, dans un communiqué, le décès ‘’inopiné’’ du président Pierre Nkurunziza. Le président sortant du Burundi était hospitalisé depuis samedi, à la suite d’‘’un arrêt cardiaque’’. Pierre Nkurunziza, au pouvoir depuis 2005, est décédé lundi, annoncent les autorités burundaises, qui ont décrété un deuil national de sept jours.

Pierre Nkurunziza devait rester à la présidence du Burundi jusqu’au 20 août prochain, la date prévue pour l’investiture de son successeur, le général Evariste Ndayishimiye.

En février 2016, Macky Sall et quatre autres chefs d’Etat africains avaient rencontré Pierre Nkurunziza à Bujumbura, la capitale burundaise, pour tenter d’arrondir les angles entre lui et l’opposition à la suite de plusieurs massacres dans le pays. Ils avaient mené cette médiation au nom de l’Union africaine.