Covid-19: Macky Sall et d’autres personnalités plaident pour un vaccin gratuit pour tous

Plus de 140 personnalités dont le chef de l’Etat sénégalais Macky Sall ont demandé, jeudi, la gratuité des futurs vaccins et traitements contre la maladie à coronavirus, dans une tribune intitulée : « S’unir pour un vaccin pour tou-te-s contre le Covid-19 ».
Parmi les signataires de ce document figurent l’ancien ministre français des Affaires étrangères, Bernard Kouchner, l’économiste Joseph Stiglitz, le président du Ghana, Nana Akufo-Addo.
Soulignant que la découverte d’un vaccin « est notre meilleur espoir de mettre un terme à cette douloureuse pandémie mondiale », les signataires ont demandé aux ministres de la santé qui vont se réunir à l’Assemblée mondiale de la santé « de se rallier d’urgence à la cause d’un vaccin pour tou-te-s contre cette maladie ».
Cette réunion virtuelle est prévue lundi et mardi.
« Les gouvernements et les partenaires internationaux doivent s’engager : lorsqu’un vaccin sûr et efficace sera développé, il devra être produit rapidement à grande échelle et mis gratuitement à la disposition de tous, dans tous les pays. Il en va de même pour tous les traitements, diagnostics et autres technologies contre le Covid-19 », écrivent les personnalités.
Elles reconnaissent que « de nombreux pays et organisations internationales progressent vers cet objectif (…) », estimant que « notre monde sera plus sûr que lorsque tout le monde pourra bénéficier de la science et avoir accès à un vaccin – ce qui est un défi politique ».
Selon elles, « l’Assemblée mondiale de la santé doit parvenir à un accord mondial qui garantisse un accès universel rapide à des vaccins et à des traitements de qualité, les besoins étant prioritaires sur la capacité de payer ».
Pour ces personnalités, « il est temps que les ministres de la Santé renouvellent les engagements pris lors de la création de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), où tous les États ont convenu d’assurer +le meilleur état de santé possible en tant que droit fondamental de tout être humain+ ».
Selon elles, « ce n’est pas le moment de favoriser les intérêts des entreprises et des gouvernements les plus riches, au détriment de la nécessité universelle de sauver des vies, ou de laisser cette tâche importante et morale aux forces du marché ».
Ces personnalités appellent à « un accord mondial sur les vaccins, les diagnostics et les traitements du Covid-19 mis en œuvre sous la direction de l’Organisation mondiale de la Santé ».
Dans le monde, la pandémie du Covid-19 a tué au moins de 297 259 personnes.
Au Sénégal, l’on dénombre 2189 cas de covid-19 dont 842 guéris, 23 décès et 1023 patients sous traitement.

L’intégralité du discours de Macky Sall tenu ce 11 mai

Message à la Nation de SEM le Président Sall, dans le cadre de la lutte contre la maladie à coronavirus COVID-19

Mes chers compatriotes,

J’ai souhaité m’adresser à vous ce soir pour vous entretenir de la situation liée à l’évolution de la pandémie du COVID-19.

Vous le savez, dès l’apparition du premier cas en le 2 mars dernier, le Gouvernement a mis en place une stratégie de contingentement de la maladie que nous avons ajustée au fur et à mesure.

C’est ainsi que, tenant compte du risque de calamité publique lié à la pandémie, j’ai proclamé, le 23 mars, l’état d’urgence assorti d’un couvre-feu sur l’ensemble du territoire national.

Plus de deux mois après, et malgré le rythme de progression de la maladie, notre système de santé s’est montré résilient face à une pathologie pourtant inédite et particulièrement contagieuse.

Nous le devons surtout à la compétence et au courage remarquables de notre personnel de santé. Les témoignages poignants de malades guéris en sont les meilleurs éloges.

Je renouvelle nos chaleureux remerciements et notre profonde gratitude au corps médical, para médical et au personnel de soutien, tous engagés jour et nuit dans une bataille risquée contre une maladie vicieuse, encore largement inconnue.

C’est pourquoi je tiens particulièrement à la protection des personnels de santé. Des mesures spéciales de sécurisation devront être aménagées partout pour éviter leur contamination.

Je félicite les équipes du Ministère de la Santé et de l’Action sociale et tous les autres Services de l’Etat mobilisés dans la lutte.

Je salue et encourage nos Forces de défense et de sécurité déployées sur l’ensemble du territoire national pour veiller à l’application des mesures édictées dans le cadre de l’état d’urgence.

Je remercie nos guides spirituels, les leaders d’Associations religieuses, toutes confessions confondues, les autorités coutumières, ainsi que les mouvements citoyens qui soutiennent et facilitent l’action de l’Etat dans la riposte au COVID-19.

En votre nom et au mien propre, je prie pour le repos de l’âme de nos morts du COVID-19, d’ici et de la diaspora. Je présente nos condoléances émues à leurs familles éplorées.

Chaque deuil nous affecte profondément, surtout lorsqu’à cette souffrance, s’ajoute la douleur de la distance, quand le décès survient à l’étranger.

Ainsi, tenant compte de la forte demande de rapatriements de corps de nos compatriotes décédés du COVID-19 à l’étranger, et sur la base d’avis motivés que nous avons recueillis en ce qui concerne les conditions sanitaires, il sera désormais possible de procéder à ces rapatriements.

J’ai donc instruit le Ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’Extérieur, en rapport avec le Ministre de la Santé et de l’Action sociale, de faciliter les rapatriements, pour les familles qui le souhaitent, dans le respect des conditions sanitaires requises.

Aux malades et porteurs asymptomatiques du virus, j’adresse nos vœux ardents de prompt rétablissement.

Je lance un appel solennel pour que cesse la stigmatisation des malades. Cette stigmatisation n’est pas acceptable. Le COVID-19, je le rappelle, n’est pas de ces maladies dites honteuses. Au demeurant, nul n’est à l’abri d’un virus aussi contagieux.

Alors, que chacun adopte une attitude digne et respectueuse de son prochain.

Mes chers compatriotes,

Dès l’apparition de la pandémie dans notre pays, j’ai donné instruction au Gouvernement de définir et mettre en œuvre une stratégie adaptée à nos réalités économiques, sociales et culturelles.

C’est pourquoi, en lieu et place du confinement, nous avons opté pour des mesures restrictives visant à limiter la circulation du virus.

Grâce à ces mesures, nous avons pu couper la chaine de transmission par voie importée et maintenir la maladie encore sous contrôle, malgré son rythme de progression. Chacune et chacun de vous a contribué à cette performance par ses sacrifices et ses efforts.

A ce jour, notre pays compte 1886 cas positifs, dont 715 guéris et 19 décédés. Nous avons présentement dans nos structures de santé 1151 malades sous traitement. 7182 contacts sont suivis par les Services de santé.

La carte épidémiologique montre que sur les 45 Départements, 22 ne comptent aucun cas de COVID-19. Nous devons nous en féliciter et redoubler de vigilance.

Aujourd’hui, après deux mois de mise à l’épreuve, nous devons sereinement adapter notre stratégie, en tenant compte, une fois de plus, de notre vécu quotidien. J’ai consulté à cet effet une équipe pluridisciplinaire d’éminents experts nationaux.

Il ressort de leurs analyses et évaluations minutieuses que dans le meilleur des cas, c’est-à-dire si nous continuons d’appliquer les mesures édictées, le COVID-19 continuera encore de circuler dans le pays jusqu’au mois d’août, voire septembre.

Ces projections montrent que l’heure ne doit pas être au relâchement, mais à l’adaptation.

Plus que jamais, l’Etat continuera donc de veiller à l’application des mesures de contingentement de la maladie.

Mais plus que jamais, la responsabilité de chacune et de chacun de nous est engagée. Dans cette nouvelle phase qui va durer, non pas quelques semaines, mais au moins trois à quatre mois, nous devons désormais apprendre à vivre en présence du virus, en adaptant nos comportements individuels et collectifs à l’évolution de la pandémie.

En conséquence, il nous faut adapter notre stratégie, de façon à mener nos activités essentielles et faire vivre notre économie, en veillant à la préservation de notre santé et celle de la communauté.

Au regard de ces considérations, j’ai décidé de l’assouplissement des conditions de l’état d’urgence comme suit :

- A compter du mardi 12 mai 2020, les horaires du couvre-feu seront de 21 heures à 5 heures, au lieu de 20 heures à 6 heures. Les horaires de bureau sont réaménagés de 9 heures à 16 heures.

- Les marchés et autres commerces qui étaient astreints à des jours particuliers d’ouverture seront ouverts 6 jours et resteront fermés un jour dédié au nettoiement. Ce jour sera déterminé par l’autorité compétente en fonction des contingences locales.

- Les marchés hebdomadaires, communément appelés loumas, seront rouverts, mais dans les limites de chaque Département.

- Il sera également procédé à la réouverture des lieux de culte. Le Ministre de l’Intérieur, en rapport avec le Ministre de la Santé et de l’Action sociale, engagera les consultations nécessaires à cet effet avec les guides spirituels et les Associations religieuses, pour convenir des conditions et modalités.

- S’agissant de l’école, les cours reprendront le 2 juin pour les classes d’examen, c’est à dire pour les classes de CM2, Troisième et Terminale ; soit 551000 élèves, du public et du privé réunis, sur les 3500000. L’année scolaire et le calendrier des examens seront adaptés en conséquence.

- Les élèves des autres classes continueront de suivre les cours à partir du dispositif Apprendre à la maison, décliné dans ses plateformes télévisuelle, radiophonique et numérique.

- En ce qui concerne l’Université, le Ministre en charge de l’Enseignement supérieur poursuivra les concertations avec les différentes académies pour aménager les enseignements à distance.

- Le Gouvernement veillera particulièrement à ce que la fréquentation des lieux de culte, des établissements scolaires et autres espaces publics, des marchés, et autres commerces, y compris les restaurants, obéisse strictement aux mesures de distanciation sociale et aux gestes barrière ; notamment le port obligatoire du masque et le lavage des mains.

Partout, le respect de ces conditions est essentiel pour éviter des risques de contamination. Le Gouvernement y veillera de près et prendra, le cas échéant, toutes les mesures appropriées afin de prévenir la propagation du virus.

Déjà, 10 millions de masques ont été produits localement. Ils seront distribués dans les écoles, les lieux de culte, les marchés et les transports publics.

Mais je veux surtout croire qu’ensemble, chacun jouant pleinement son rôle, nous réussirons le pari de redynamisation progressive de la vie nationale.

Dans le même esprit, avec l’hivernage qui s’annonce, j’ai demandé au Gouvernement de prévoir les assouplissements nécessaires au transport public, afin de permettre aux travailleurs agricoles de rejoindre leurs localités.

C’est le lieu pour moi de remercier nos guides religieux, musulmans et chrétiens, pour leur pleine participation à notre combat commun contre le COVID-19. Je compte sur leur soutien continu pour l’application des mesures d’adaptation dans cette nouvelle phase que nous engageons.

Je remercie les parents d’élèves, les enseignants, personnels d’encadrement et partenaires sociaux. Tous restent actifs dans la gestion de cette crise majeure qui affecte aussi l’école.

Je remercie également le secteur privé et les syndicats de travailleurs, pour leur résilience dans ce contexte si particulier.

Mes chers compatriotes,

Alors que nous faisons face à une crise sans précédent, je suis heureux de constater que loin de céder à la résignation, nous puisons chaque jour dans le génie créateur de notre peuple les ressources nécessaires à notre résilience commune.

Je pense à toutes ces initiatives locales qui fleurissent face au COVID-19. Je pense aux tailleurs qui confectionnent des masques, aux étudiants, enseignants et chercheurs qui fabriquent des gels hydroalcooliques, qui inventent des robots, des respirateurs artificiels et des machines à laver les mains.

Je pense aux concepteurs de plateformes de commerce électronique et aux livreurs qui offrent leurs services pour nous éviter des déplacements propices aux risques de contamination.

Toutes ces compétences et ces savoir-faire locaux nous parlent, pour nous dire que du pire nous pouvons tirer le meilleur ; qu’il n’y a pas de défi au-dessus de nos moyens ; et que rien ne peut épuiser la force mentale d’un peuple résolu à affronter les épreuves et maîtriser son destin.

Dans le plan de relance de l’économie nationale, post COVID-19, j’ai la ferme intention de soutenir toutes ces énergies positives et toutes ces intelligences créatives, parce qu’elles portent les promesses généreuses d’un futur plus moderne et plus prospère.

Alors, restons mobilisés et confiants, mes chers concitoyens. Restons mobilisés, unis et solidaires pour baliser la voie du futur ; celle de l’endurance et du succès au bout de l’effort.

Bonsoir.

Covid-19: Macky Sall a participé par visioconférence au sommet de l’UA

Le Chef de l’Etat, Macky Sall, a annoncé avoir participé ce mercredi, par visioconférence, à un sommet de l’Union Africaine consacré à l’impact de la pandémie.
« Ce mercredi 22 avril 2020, je participe, par visioconférence, au sommet de l’Union Africaine sur l’impact de la pandémie pour discuter de la réponse sanitaire, sociale et économique à apporter au Covid-19 », a-t-il écrit sur sa page Facebook.
Le président Macky Sall n’a pas précisé l’heure de la réunion.
Le 3 avril, le président Sall avait déjà pris part, par visioconférence, à une réunion restreinte de chefs d’Etat et de gouvernement de pays membres de l’Union africaine sur l’impact de la pandémie du COVID-19.
Il s’agissait à travers cette réunion au sommet de faire le point sur l’impact du Covid-19 dans tous ses aspects, et de définir une position africaine commune pour la riposte à la pandémie, tant à l’échelle continentale qu’en rapport avec les partenaires bilatéraux et multilatéraux.
Dans son intervention, le président Sall avait notamment fait une analyse approfondie de la pandémie, ses conséquences sanitaires, économiques et sociales ainsi que les efforts internes de lutte contre la maladie.
Il avait, en particulier, fait des propositions allant dans le sens de l’annulation de la dette publique de l’Afrique et du réaménagement de sa dette privée suivant des mécanismes à convenir avec les partenaires, en appui aux efforts considérables déjà déployés par les pays africains.

Covid-19: La suspension des cours au Sénégal ne devrait pas affecter le calendrier universitaire (SAES)

La suspension provisoire des cours (un mois) ne devrait pas affecter le calendrier universitaire, notamment à Dakar et à Saint-Louis, a affirmé le secrétaire général du Syndicat autonome de l’enseignement supérieur (SAES), Malick Fall. Une assurance qu’il a donnée, suite à la décision de fermeture des écoles et universités du pays pour contrer la propagation du coronavirus.

« Une pause d’un mois ne devrait pas en principe affecter très sensiblement le calendrier universitaire surtout au niveau de Dakar et de Saint-Louis’’, a-t-il déclaré au cours d’un entretien avec l’APS.

L’enseignant à la faculté des sciences et techniques de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD) réagissait ainsi à une des mesures prises par le chef de l’Etat, portant notamment fermeture des écoles et universités du pays pour une durée de trois semaines dans le cadre de la lutte contre la maladie qui a déjà atteint officiellement 26 personnes. Deux ont été déclarés guéris.

« C’est une appréciation très positive que nous avons de cette décision prise par le président Macky Sall et nous l’en félicitons. Il y a des moments où nous avons besoin de la part de nos autorités de prendre des décisions courageuses et celle-là entre dans ce cadre-là’’, a salué Malick Fall.

Le syndicaliste a toutefois insisté sur la nécessité de faire preuve de beaucoup plus de disponibilité pour voir comment juguler les retards constatés dans certaines universités où les premières années n’avaient pas encore démarré.

Le président de la République a annoncé samedi plusieurs mesures dont la fermeture des écoles et universités pour une durée de trois semaines, dans le cadre de la lutte contre l’épidémie de maladie à coronavirus.

Les mesures annoncées par Macky Sall doivent entrer en vigueur à partir de lundi.

Le secrétaire général du SAES juge la décision du président Sall très ‘’opportune’’, surtout à l’université Cheikh Anta Diop de Dakar, la plus grande du pays qui accueille plus de 60.000 étudiants avec des amphithéâtres de plus de 1000 personnes.

Il déclare avoir lui-même saisi le ministre de l’Enseignement supérieur pour lui demander de convoquer les assemblées ou les conseils d’administration des universités pour statuer sur le Coronavirus et anticiper les vacances de Pâques ou même les prolonger pendant un temps en vue de circonscrire la propagation de ce virus.

« Les grands peuples, les grandes nations, on les reconnaît toujours dans les grandes épreuves. Nous considérons que celle-là en fait partie. Nul doute que nos camarades feront preuve de toute la disponibilité requise pour arriver à combler si nécessaire le retard dans les enseignements’’, a encore assuré Fall.

Néanmoins, a-t-il insisté, tout dépendra de l’évolution de l’épidémie au Sénégal qui a signalé 24 cas confirmés de COVID-19, dont deux ont été déclarés guéris. ‘’C’est à partir de ce moment qu’on a besoin de l’apport de tout le monde’’, a-t-il plaidé.

Il a fait part de l’urgence pour les autorités du ministère de l’Enseignement supérieur et celles des différentes universités de se réunir avec les acteurs pour voir les alternatives possibles.

« Les universitaires du Sénégal ont l’habitude de faire preuve de patriotisme surtout dans des cas pareils’’, a-t-il dit, rappelant que les universités du pays ont connu ces dernières années des perturbations qui avaient complètement perturbé le calendrier universitaire.

C’est par la volonté des acteurs que ces universités sont revenues à des calendriers normaux, notamment au niveau de l’Université de Dakar, a rappelé le secrétaire général du SAES.

Macky Sall sur les mutations dans les médias: Pourquoi pas des états généraux de la presse ?

Le chef de l’Etat Macky Sall, soulignant la nécessité de rendre le rôle des médias ’’plus en adéquation avec nos réalités’’, a suggéré la tenue des états généraux de la presse, dans un éditorial publié par le quotidien Le Soleil à l’occasion de ses 50 ans.

« La presse a changé. Avec ce changement, tous les acteurs concernés par son existence, voire sa survie, doivent faire une introspection en vue de la préserver davantage face aux périls qui la menacent« , écrit le président sénégalais.

La presse étant « l’institution non établie dans la structure étatique à la fois la plus indispensable et la plus redoutable pour la démocratie », Macky Sall suggère une réflexion sur « le rôle de la presse dans nos sociétés démocratiques actuelles afin de le rendre plus en adéquation avec nos réalités, nos besoins et nos aspirations ».
« La presse est certes indispensable, car elle structure et anime principalement le débat démocratique qui est, entre autres, la principale sève nourricière de la contradiction démocratique porteuse de progrès pour notre société ».
De cette manière, écrit le chef de l’Etat, elle « assure la production et la circulation des informations, la diffusion et la confrontation des opinions, en un mot, l’institution des conditions d’un débat public nécessaire à la formation des volontés individuelles et collectives des citoyens. »
« La presse est, cependant, redoutable parce qu’elle peut casser l’harmonie sociale, en mettant en péril les équilibres des grandes nations. Elle y arrive facilement surtout quand celle-ci est encore fragile dans ses bases », note-t-il.
Et pour cause : « Il lui suffit de déformer, de désinformer, d’escamoter, de colporter des rumeurs, d’opposer les citoyens les uns aux autres, d’attiser les conflits factices pour manipuler l’opinion et exercer une influence néfaste sur la formation de ces volontés ».
« Tout est ainsi dit ! J’appelle, par conséquent, à la responsabilité de chacun d’entre nous. Prenons garde à ne pas tomber encore davantage dans les pièges que nous tendent quotidiennement la pratique des médias et l’exigence démocratique ! », prévient Macky Sall.
« Une pratique et exigence rendues encore plus redoutables par les nouveaux moyens de communication autour d’un réseau Internet », souligne-t-il, avant d’ajouter que les professionnels du secteur « devront réfléchir avec le gouvernement, pour tenter de mettre davantage à l’abri notre système médiatique et démocratique, ainsi que notre légendaire stabilité sociale. »
« Et pourquoi pas la tenue des états généraux de la presse ? », suggère le président Sall, selon qui le quotidien Le Soleil, créé le 14 février 1970, pour prendre « le relais de Dakar-Matin sorti des entrailles de Paris-Dakar, éléments marquants du vestige colonial légué au jeune Etat indépendant », s’est imposé 50 ans après comme « un symbole reflétant une bonne pratique du métier » de journaliste.
« Il s’agit, naturellement, de reconnaître, d’abord, et de magnifier, ensuite, les multiples et utiles services que cet organe de presse a rendus pendant un demi-siècle au pays. Services rendus avec rigueur, efficacité et régularité, disons avec professionnalisme, dans son rôle affirmé d’accompagner l’entité nationale naissante dans sa quête quotidienne de progrès, d’unité et d’harmonie », écrit le président de la République.
Il a salué le rôle joué par ce journal dans l’information, l’éducation et la sensibilisation des populations et rendu « un hommage appuyé » à son père fondateur, le président Léopold Senghor, ainsi qu’aux directeurs généraux successifs du Soleil, plumes « sublimes, célébrées ou discrètes, qui ont dessiné le parcours élogieux de ce journal ».

Légalisation de l’homosexualité au Sénégal: Macky Sall donne sa position à Justin Trudeau

Macky Sall a déclaré ce 12 février que le Sénégal n’est pas prêt à légaliser l’homosexualité pour le moment, en présence de Justin Trudeau. Le Chef de l’Etat a en effet déclaré que l’interdiction de l’homosexualité au Sénégal relevait de la spécificité culturelle de son pays et n’avait «rien à voir» avec l’homophobie, après que  le premier ministre canadien Justin Trudeau, ait évoqué le sujet.

«Je suis toujours à la défense des droits de la personne et j’amène toujours ces enjeux-là partout où je vais.» avait alors expliqué Justin Trudeau. Le premier ministre canadien a également ajouté « Le président Macky Sall connaît très bien mes perspectives là-dessus et on en a parlé brièvement. »

Cependant, le Sénégal est un pays de droit, de démocratie, mais qui a ses réalités. A précisé Macky Sall, concernant une éventuelle légalisation de l’homosexualité au Sénégal, en présence de Justin Trudeau.

« Cela n’a rien à voir avec l’homophobie. Ceux qui ont une orientation sexuelle de leur choix ne font pas l’objet d’exclusion.(…) Je respecte son choix de défenseur de droit de l’Homme. Je n’en suis pas moins un. Seulement, les lois de notre pays obéissent à des normes qui sont le condensé de nos valeurs de culture et de civilisation« . A souligné Macky Sall lors de la conférence de presse conjointe avec Justin Trudeau le Premier ministre Canadien, en visite officielle au Sénégal.

Le Chef de l’Etat sénégalais a toutefois précisé qu’il est bon que « les gens échangent, sensibilisent. Les sociétés évolueront à leur rythme. Cela prendra le temps que cela prendra. Je le rappelle souvent, chaque pays a son propre métabolisme. Et il travaille selon son système interne. Nous sommes à l’aise avec nos lois »

Cour des comptes : Macky Sall promet des suites judiciaires à certains dossiers

Le chef de l’Etat est revenu lundi sur les ‘’manquements’’, ‘’entorses au code des marchés’’ et ‘’recommandations’’ contenus dans les derniers rapports de la Cour des comptes, assurant que les dossiers qui nécessitent que la justice se prononce seront transmis aux juridictions.


Évoquant le travail de la Cour des comptes en marge de la traditionnelle cérémonie de levée des couleurs, Macky Sall a souligné qu’il est ‘’à noter des manquements au travail sur les procédures, des entorses au code des marchés publics et surtout des recommandations pour corriger souvent des erreurs de procédures et les dossiers qui nécessitent que la justice se prononce seront transmis aux juridictions’’.


La publication de ces rapports ‘’contribue à renforcer la gouvernance’’, selon le chef de l’Etat, relevant au passage que ‘’la gouvernance, est un processus, une pédagogie’’. ‘’Il faut cet environnement d’autocontrôle’’, c’est-à-dire le contrôle interne au niveau des institutions, des administrations, a-t-il dit.


Mais il y a aussi le ‘’contrôle externe’’ qui est effectué par les organes supérieurs de contrôle comme la Cour des comptes, l’Inspection générale d’Etat (IGE), le contrôle financier.


Ces organes de contrôle, selon lui, ‘’participent de par leurs action à donner une gouvernance globale pour que justement les deniers publics soient gérés de la meilleure des façons’’. Le gouvernement, a-t-il assuré, va ‘’poursuivre ce travail avec l’aide de Dieu’’ en terminant les travaux du bâtiment devant abriter le siège de la Cour des comptes qui durent depuis 10 ans ‘’pour une plus grande efficacité’’.


Macky Sall a rappelé que c’est à son arrivée au pouvoir en 2012 qu’il a réactivité ‘’tous les dossiers de la Cour des comptes bloqués depuis 25 ans’’.


‘’Il a fallu une nouvelle loi pour permettre à la Cour de faire ce qu’elle est en train de faire aujourd’hui et en 2016, j’ai renforcé par une loi portant statut des magistrats de la Cour. Cela a permis à cette institution de pouvoir recruter de nouveaux magistrats et de pouvoir s’atteler au pouvoir qui est le sien’’, a fait valoir Macky Sall.

Macky Sall : « L’exercice des libertés publiques ne souffre d’aucune limitation »

Le Sénégal « est un Etat et une nation consolidés’’ sur le plan démocratique, avec des garanties accordées aux citoyens pour l’exercice des libertés publiques qui ’’ne souffre d’aucune limitation’’, sauf nécessité de prévenir les risques de troubles à l’ordre public, assure le président de la République Macky Sall.

Sur le plan de la démocratie et de la gouvernance politique, « le Sénégal, on peut le dire, est un Etat et une nation consolidé, fondé sur des valeurs de tolérance, des valeurs de liberté et de médiations sociales actives, jouissant d’un climat de paix, de stabilité politique et démocratique, mais aussi institutionnelle et d’une culture démocratique avérée », a-t-il déclaré.
« L’exercice des libertés publiques est garanti et ne souffre d’aucune limitation, sauf nécessité de prévenir les risques de trouble à l’ordre public, de garantir la libre circulation des personnes et des biens et d’assurer leur sécurité », a dit Macky Sall.
Il s’exprimait à l’occasion de la cérémonie de présentation du rapport d’évaluation du Sénégal, jeudi, dans le cadre du Mécanisme africain d’évaluation par les pairs (MAEP), un instrument d’évaluation de la gouvernance politique, économique, d’entreprise et du développement socio-économique créé le 9 mars 2003 à Abuja (Nigeria).
Le MAEP est ouvert aux pays membres de l’Union africaine (UA), qui y adhèrent volontairement.
Selon le président Sall, l’exercice des libertés, « souvent polémique, est largement garanti au Sénégal avec l’érection de l’autorisation comme règle et l’interdiction, l’exception ».
« Si je donne des statistiques, en 2018, sur 4828 déclarations de manifestations publiques, 118 ont été interdites, soit un taux de 2,44% d’interdiction. Et au troisième trimestre de l’année 2019, sur 4284 déclarations de manifestations, seules 71 n’ont pas été accordées, soit un taux de 1,68% », a souligné le président de la République.
A l’en croire, « toutes les demandes de marches sont autorisées lorsque les initiateurs sont en conformité avec les autorités chargées de la gestion de l’ordre public, en l’occurrence l’autorité administrative. »
« Quand on dit qu’on va marcher à la place de l’indépendance ou devant le palais de la République, c’est qu’on ne veut pas faire une marche pacifique », a-t-il indiqué à l’affaire Guy Marius Sagna. « Mais autrement, les marches sont tolérées », a ajouté Macky Sall.
Guy Marius Sagna, leader du mouvement ’’France Dégage’’, a été interpellé devant les grilles du palais de la République, il y a quelques semaines, au cours d’une marche de protestation contre la hausse du prix de l’électricité.
Il a été inculpé et placé en détention pour « attroupement’’, « troubles à l’ordre public » et « participation à une manifestation non autorisée ». Ses soutiens demandent sa libération, en faisant valoir que la marche est un droit reconnu par la Constitution.

Coronavirus: Des mesures prises pour assister les sénégalais, selon Macky Sall

Le chef de l’Etat a informé, mercredi, le Conseil des ministres des mesures prises pour assister les Sénégalais en Chine face à l’épidémie du coronavirus. Et exprimé « la solidarité et le soutien » du gouvernement à l’endroit de son homologue XI Jinping et du peuple chinois tout entier.
’’Le président de la République, évoquant l’épidémie du coronavirus qui sévit en chine à Wuhan, a informé le Conseil des mesures prises pour assister nos compatriotes. Avant d’exprimer la solidarité et le soutien du gouvernement sénégalais à l’endroit de son Homologue XI Jinping et du peuple chinois tout entier », rapporte le communiqué du Conseil des ministres.
L’épidémie de coronavirus apparue en Chine fin décembre a déjà fait 132 morts. Le pays comptabilise plus de 6000 cas. Une quinzaine de pays sont également touchés.

Macky Sall à Lomé, Londres et Davos

Le chef de l’Etat quitte Dakar ce jeudi pour prendre part, vendredi, à Lomé (Togo), au Sommet sur la lutte contre les faux médicaments, a annoncé la présidence sénégalaise.
Un communiqué reçu à l’APS ajoute que Macky Sall se rendra ensuite le 19 janvier à Londres pour participer, le 20 janvier, au Sommet Grande Bretagne-Afrique sur l’investissement.
Cette rencontre « regroupera, outre les représentants étatiques, plusieurs acteurs du secteur privé ».
Le 21 janvier, le président Sall prendra part au Forum économique de Davos, indique la même source, soulignant que le retour du chef de l’Etat est prévu le 22 janvier.

Macky Sall : « Il est urgent et légitime de rendre le conseil de sécurité plus inclusif »

Le président sénégalais Macky Sall a souligné lundi à Dakar l’urgence de rendre le Conseil de sécurité de l’Organisation des Nations unies ‘’plus inclusif’’, en vue d’arriver à une meilleure gouvernance mondiale.

« Il est urgent et légitime de rendre le Conseil de sécurité des Nations unies plus inclusif dans sa composition et plus démocratique dans son fonctionnement pour une meilleure gouvernance mondiale », a-t-il dit lors de la réunion de la huitième rencontre ministérielle du comité des 10 chefs d’Etat et de gouvernement de l’Union africaine (C-10) sur la réforme du Conseil de sécurité des Nations unies.

Selon Macky Sall, qui présidait la cérémonie officielle d’ouverture de cette rencontre, une représentation « plus équilibrée donnerait à l’Afrique un surcroît d’autorité et de légitimité en tant que garant du système de sécurité’’.
« Il n’est pas superflu de revenir sur la légitimité de cette revendication (…). Aujourd’hui, l’Afrique compte le plus grand nombre d’adhérents aux Nations unies avec 54 Etats membres. De plus les questions africaines occupent l’essentiel de l’agenda du Conseil de sécurité. On ne peut pas régler les questions africaines sans les Africains », a fait valoir le président sénégalais.
Il a demandé au C10 de poursuivre dans la perspective de son mandat « en veillant à la solidarité, à la cohésion et à la discipline de groupe »
« Nous allons continuer à faire preuve d’ouverture dans les échanges avec les autres groupes d’intérêts (…), en même temps il faudra éviter toutes initiatives ou démarches de nature à fragiliser l’unité et la cohésion du groupe Afrique’’, a indiqué Macky Sall.

« Il est important que le groupe continue d’insister sur la nécessité de préserver l’inclusion et la transparence dans le processus de négociations au sein du groupe de travail de l’Assemblée des Nations unies », a-t-il ajouté.

Le président Sall juge juste « la Position africaine commune’’ (PAC) consistant à réclamer « en cas de réforme des Nations unies un statut unique pour tous les nouveaux membres permanents ».

L’assemblée ministérielle du Comité des chefs d’Etat et de gouvernement (C-10), instituée en 2005, est composée de 10 pays, à savoir l’Algérie, la Guinée Equatoriale, le Kenya, la Libye, la Namibie, l’Ouganda, la République du Congo, le Sénégal, la Sierra Leone et la Zambie, soit deux par sous-région.
Il a pour mandat de présenter, défendre et vulgariser la Position africaine commune (PAC) issue de la Déclaration de Syrte (Lybie) prévoyant l’octroi au continent de deux sièges permanents et deux sièges non permanents supplémentaires au Conseil de sécurité.
L’objectif principal visé à travers cette position est de « veiller à la réparation de l’injustice historique que représente l’absence de l’Afrique de cet organe au sein duquel les questions africaines sont prépondérantes ».

Macky Sall rappelle le rôle des citoyens dans l’avènement d’un « Sénégal zéro déchet »

Le chef de l’Etat a rappelé lundi le rôle des citoyens dans l’avènement d’un ’’Sénégal zéro déchet’’, saluant la forte mobilisation des Sénégalais à la première Journée nationale de nettoiement.
’’L’avènement de ce Sénégal zéro déchet dépendra de la volonté des citoyens. L’Etat sera à leur côté pour mettre les dispositifs qu’il faut, les moyens et la réglementation pour accompagner ce vaste programme’’, a déclaré Macky Sall.
Le président Sall s’exprimait à la fin de la première cérémonie de l’année de levée des couleurs mensuelle à l’esplanade du Palais de la République, en présence des membres du gouvernement.
Macky Sall a salué la forte mobilisation des Sénégalais, samedi, lors du lancement de la première Journée nationale du nettoiement.
’’Avec l’appui de l’administration et la collaboration pleine entière des collectivités territoriales, à travers aussi des mouvements citoyens, associations, vous avez été nombreux partout au Sénégal, à Dakar comme dans les 13 autres régions du pays et dans toutes les autres villes et localités pour rendre le Sénégal propre. Je voudrais saluer cette mobilisation citoyenne et engager tous à préparer la prochaine au mois de février’’, a-t-il dit.
Selon le chef de l’Etat, le lancement de la campagne Sénégal ‘’zéro déchet’’ était un ‘’ moment important de mobilisation citoyenne nationale’’ contre l’insalubrité publique et l’occupation anarchique de la voie publique.
Macky Sall a invité à ‘’changer nos modes de fonctionnement en polluant moins et en gaspillant moins’’. Il a affirmé avoir instruit le gouvernement de ’’réfléchir sur des procédures adéquates pour pouvoir dépasser les décharges publiques et passer à la valorisation des déchets’’.
Dans cette perspective, il a annoncé que la décharge de Mbeubbeus, dans la banlieue de Dakar, sera une priorité absolue. La décharge ’’va passer vers une économie circulaire. Les déchets seront transformés’’, selon le président Sall.

Macky Sall condamne l’agression perpétrée contre des opérateurs chinois à Kaolack

Le président Macky Sall a ‘’condamné fermement’’ lundi le vol à main armée dont ont été victimes des opérateurs chinois participant à la campagne de commercialisation des graines d’arachide, une agression perpétrée dans la nuit de samedi à dimanche à Sanghel, une localité de la région de Kaolack (centre).

’’Je voudrais condamner fermement l’agression dont ont été victimes dans la région de Kaolack des citoyens chinois venus pour participer à la campagne de commercialisation de l’arachide. L’Etat ne saurait accepter de tels écarts’’, a-t-il notamment déclaré.

Intervenant à l’issue de la traditionnelle cérémonie mensuelle de levée des couleurs sur l’esplanade du Palais de la République, le chef de l’Etat a annoncé avoir instruit le ministre des Forces armées et celui de l’Intérieur d’œuvrer à la protection des citoyens chinois afin que la campagne de commercialisation puisse se poursuivre sans écueils.

Un montant estimé à 20 millions de francs Cfa aurait été emporté par des individus armés dans l’attaque d’un point de collecte de graines d’arachide appartenant à des opérateurs chinois. Il s’agit d’une deuxième agression perpétrée contre des citoyens chinois dans la présente campagne de commercialisation de l’arachide.

’’Le Sénégal est un Etat de droit. On ne laissera personne faire la justice à la place de la justice. Les ressortissants chinois n’ont fait aucun mal. Ils participent à la campagne arachidière. Sans leur présence, la situation aurait été catastrophique l’année dernière’’, a insisté Macky Sall.

’’L’Etat veille et prendra les mesures nécessaires. Ce n’est pas par des attaques ou par l’intimidation qu’on arrivera à perturber la campagne. Mes instructions sont extrêmement claires sur ce sujet’’, a encore dit le chef de l’Etat.

La position de Macky Sall sur le 3ème mandat

La question sur un éventuel troisième mandat de Macky Sall est relancée depuis les vœux du président face à la presse le 31 décembre 2019.

En effet, interrogé sur son intention de se représenter aux élections présidentielles de 2024, le Chef de l’Etat sénégalais a rendu un « ni oui, ni non ».

 » Je ne répondrai ni par oui ni par non. L’année dernière, je me suis prononcé sur cette question. Et si j’en parle encore, personne ne se mettra au travail dans mon parti. Et pour le moment, je préfère de ne pas en parler, car cette question n’est pas à l’ordre du jour. Au moment opportun, je vais me prononcer « .

RFI a rapporté qu’un collaborateur de Macky Sall a confié que ce dernier entend ainsi éviter les guerres de succession au sein de sa formation politique l’APR et de son gouvernement. « Si je dis que je ne serai pas candidat, les membres du gouvernement ne vont plus travailler, chacun va essayer de se positionner. Si je dis que je serai candidat, une vive polémique va s’ensuivre», avait alors expliqué le président devant la presse, tout en soulignant qu’il n’avait pas de dauphin désigné.

« On ne peut pas accepter de perdre notre temps pour parler d’un sujet sur lequel on va décider en 2024 » a précisé Macky Sall.

 

Nouvel an : Macky Sall gracie 709 détenus

Le président de la République, Macky Sall, a accordé la grâce à 709 personnes condamnées pour des infractions diverses et incarcérées dans différents établissements pénitentiaires du Sénégal, à l’occasion de la fin d’année, indique un communiqué du ministère de la Justice parvenu mercredi à l’APS.
Selon la même source, parmi les « 709, il y a 631 remises totales de peines, 56 remises partielles de peines, 5 mineurs, 14 grands malades, une personne âgée de plus de 65 ans et deux commutations de peine de perpétuité à 20 ans de travaux forcés ».
Le communiqué souligne que la « grâce obéit à une volonté de donner une seconde chance à une catégorie de citoyens momentanément en conflits avec la loi ».
« Toutefois, cette mesure ne s’applique pas aux auteurs de certaines infractions lourdes telles que le viol, la pédophilie, le vol de bétail et le trafic illicite de bois ou d’espèces protégées », renseigne le texte.

Macky Sall abroge le décret de réquisition du personnel de la SDE

Macky Sall, avait décrété la réquisition de l’ensemble des travailleurs de la Sénégalaise des Eaux (SDE).  Une décision jugée comme une « grave remise en cause du droit constitutionnel de grève » par Moustapha Diakhaté, ex-ministre conseiller du Chef de l’Etat.

On apprend cependant par le journal AS, que le président de la République, Macky Sall, a annulé ce décret.« C’est une grande victoire pour nous et l’ensemble des travailleurs du Sénégal », se réjouit Oumar Sy, Secrétaire général de l’Utis.

Pour rappel, Macky Sall avait pris un décret portant réquisition du personnel de la Sénégalaise des eaux (SDE). Et les travailleurs de la SDE avaient décidé d’attaquer cette décision devant le Bit.

’’Est réquisitionné à compter du 6 décembre 2019 à 20h jusqu’au 31 décembre 2019, l’ensemble du personnel de la Sénégalaise des eaux (SDE) pour assurer la continuité du service public de l’eau potable dans le périmètre affermé confié à la SDE’’. Etait-il mentionné.

Macky Sall invite les Etats africains à adopter les innovations technologiques

’Le retard de l’Afrique en matière d’aménagement et de gestion urbains doit nous offrir une opportunité de recourir les  technologies disponibles’’. Souligne Macky Sall

Macky Sall soutient et valorise les différentes solutions innovante et les nouvelles technologies mises en place par les chercheurs. Il estime à ce effet, qu’au vue de l’évolution et du changement de la société, il est primordial de s’adapter aux innovations.

Ainsi, il invite chacun des Etats africains à ne pas chercher des solutions autres qu’offrent les chercheurs et des jeunes start-upeurs. Ceux ci donne des solutions innovantes qui ne coûtent pas chers.

Le président Macky Sall s’exprimait au Centre international de conférences Abdou DIOUF de Diamniadio. C’était à l’occasion lors du ‘’ Transformers Summit’’ de la BID. Cet événement avait pour thème « Bâtir des villes africaines inclusives, sûres et résilientes ».

Selon Macky Sall, des ’’solutions technologiques’’ sont proposées par des jeunes. Il plaide pour le remodelage de la ville du future afin de ’’faciliter la mobilité. De même, promouvoir l’énergie propre, proposer un système viable d’assainissement et des traitements de déchets, prévoir des mécanismes modernes de sécurité, entre autres’’.

Il a indiqué que « les villes comme habitat et centre d’activités ’’se trouvent aujourd’hui confrontées à des niveaux jamais égalés’’ de pollution, d’insalubrité, de trafic et d’encombrement.

’’Le droit à un environnement sain que nous avons inscrit dans la Constitution sénégalaise est une composante essentielle des droits de l’homme. Chacun a droit à un cadre de vie décent compatible avec la dignité humaine. Nous devons faire en sorte que ce droit à un environnement sain, soit une promesse tenue’’, a t-il dit.

’’Ceci par d’abord une planification et un aménagement rationnel de l’habitat. Et qui répondent aux normes de sécurité et de sûreté publique. Ensuite par la facilitation de l’accès aux services sociaux de bases logements. Il s’agit de l’eau, électricité et éducation et santé. Enfin par la conciliation des fonctionnalités productives et résidentielles de la cité ».

Des enjeux qui poussent à intégrer des paramètres novateurs pour ’’des réponses intelligentes et durables aux problématiques urbaines’’.

Le “Transformers Summit” est organisé annuellement par la BID. Il regroupe des entrepreneurs, innovateurs et leaders mondiaux. Ceci dans le but de débattre des défis  la réalisation des objectifs de développement durable.

Un troisième mandat en vue? Macky Sall répond aux média

le chef de l’État, Macky Sall qui entend consacrer son mandat à la poursuite des réformes est confronté au débat sur son éventuel 3ème mandat. Ainsi,interrogé sur le sujet, l’homme fait savoir que c’est une question prématurée.

« Ce qui est étonnant, c’est que pour un président qui vient d’être élu, on pose déjà le débat du troisième mandat. C’est déjà un problème. Moi je viens d’être élu,  il y a à peine 6 mois.  C’est cela l’enjeu. Que l’opposition en fasse son débat, je peux le comprendre », a-t-il déclaré sur Rfi.

Pour rappel, le 21 octobre, un haut fonctionnaire cité par jeuneAfrique a abandonné ses fonctions. En effet, pour avoir évoqué le sujet sur les ondes de RFM,  Sory Kaba, se retrouve mis à la porte: « Notre Constitution oblige le président de la République à ne faire que deux mandats.[Macky Sall] est dans son dernier mandat et la Constitution lui interdit d’en faire un troisième.

Cependant, il n’a pas été le seul à subir la fureur du gouvernement. En effet, selon le média, une semaine plus tard, c’est a Moustapha Diakhaté de payer le prix fort. L’ancien chef de la majorité présidentielle Benno Bokk Yakaar (BBY) a quitté son poste pour avoir fait un déclaration dans le même sujet.

« La manière dont Macky Sall veut mettre un terme à cette polémique est contre-productive. S’il veut limoger toute personne qui en parle, cela pose problème ».

MACKY SALL: « l’Afrique est un pays dans lequel tout est à reconstruire »

Lors d’une conférence Internationale sur le développement durable et dette soutenable: trouvée le juste équilibre, Macky Sall s’est prononcé. En effet, il estime que « L’Afrique est en quête d’émergence ou presque, tout reste à construire’’.

Il présidait, lundi, à Diamniadio, la conférence en présence de plusieurs chefs d’Etat africains et de la directrice général du Fonds mondial international.

Macky Sall a comparé le continent africain sur le point d’atterrir et qui a « besoin de toutes ses forces ».  Le continent africain étant dans le besoin d’une « forte poussée pour accroître sa croissance, vaincre la pauvreté et émerger ».

A cette conférence participent également, les présidents  Rock Marc Kaboré,  Mouhamadou Issoufou , Alassane Ouattara, Faure Gnassingbé et  Patrice Talon. Respectivement du Burkina Faso,Niger, Côte d’Ivoire,Togo et Bénin.

« Les besoins en investissements de l’Afrique sont estimés à plus de 150 milliards de dollars par an, alors que les ressources que nous y consacrons annuellement sont de 31 milliards de dollars », a-t-il indiqué.

« Nous devons mobiliser nos ressources internes et nous en sommes conscients. Les pays doivent faire de meilleurs efforts pour accroître les recettes fiscales et faire appel au financement externe. Ceci en investissements à court et long terme, pour réussir le pari de l’émergence », a indiqué Macky Sall.

Il signale que « d’ici 2050, la population va doubler pour dépasser le seuil de 2 milliards d’habitants contre 1 milliard 300 aujourd’hui ».

Un doublement de la population africaine en une génération pour un continent considéré comme « le premier réservoir mondial de main-d’œuvre », a relevé Macky Sall, d’où « une réelle opportunité, pour accélérer notre marche dans le développement ».

« Pour mettre à profit ce dividende démographique, il nous faut investir, encore investir, toujours investir et beaucoup investir. Il nous faut investir dans l’éducation pour des ressources humaines qualifiées, a-t-il poursuivi.

 

Macky Sall : « La dette doit servir à générer plus de capacité productive »

La dette doit servir à générer plus de capacité productive, pour qu’elle puisse créer les conditions de son remboursement et contribuer au développement et au bien-être social, a indiqué lundi le président de la République Macky Sall.
« La dette doit être investie dans le secteur qui génère en retour plus de capacité productive, pour qu’elle crée elle-même les conditions de son remboursement », a-t-il indiqué à l’ouverture, sous sa présidence, à Diamniadio, d’une conférence internationale portant sur « Développement durable et dette soutenable : le juste équilibre ».
« Dans l’histoire des nations, la question de la dette a souvent nourri controverse et débats dans tous les pays et surtout, ceux en développement, au regard des besoins immenses et urgents en investissements pour le présent et l’avenir », a souligné Macky Sall.
Selon Macky Sall, « cet objectif commun » est à partager par les pays africains, de même que la question de l’atteinte des objectifs de développement durable (ODD), dans le cadre d’un « dialogue concluant » avec les partenaires.
Il a fait valoir qu’au-delà de l’économie « au sens stricte, il y a les questions cruciales » comme celle du financement de la sécurité.

Le président demande l’intégration davantage de modules de formation en situation de crise

Le chef de l’Etat, Macky Sall, a demandé jeudi au commandement militaire d’intégrer davantage de modules de réaction en situation de crise dans les initiations de formation.

« L’implication des forces armées dans la gestion des catastrophes nécessite des savoirs-faire nouveaux et adaptés à chaque situation. C’est la raison pour laquelle, j’invite le commandement à intégrer davantage de modules de réaction en situation de crise dans les actions de formations », a-t-il dit.
Le président de la République présidait la cérémonie officielle de la Journée des forces armées, au camp Dial Diop, à Dakar, sur le thème : « Le rôle des forces armées dans la gestion des pandémies et catastrophes ».
Selon le président Sall, des exercices de simulation « doivent être régulièrement organisés pour optimiser le travail des différents acteurs civils et militaires ».
« C’est cette cohésion et cette interopérabilité qui nous garantiront des succès en cas de survenance de catastrophes », a indiqué Macky Sall, avant de rappeler les mesures sous son magistère depuis 2012 pour « améliorer considérablement’’ la condition militaire, sans compter la mise à disposition de « moyens modernes pour mener à bien les missions régaliennes ».
« Aujourd’hui, certains aéronefs des armées, des navires de l’armée de mer ont été conçus pour être en mesure de participer à des opérations d’assistance et de secours à des populations en détresse ou à la lutte contre la pollution marine », a souligné Macky Sall.
Le président de la République a exhorté la marine nationale et l’armée de l’air à élargir leurs compétences stratégiques et opérationnelles dans la perspective de l’exploitation prochaine de pétrole et du gaz off-shore.
Il a salué le rôle des forces armées à travers le concours de ces formations spéciales telles que la Gendarmerie nationale, les services de santé, le Génie militaire, mais aussi de l’ensemble des hommes et femmes de ses trois composantes (terre, air et mer) dont les interventions « sont déterminantes lors des inondations, des incendies de marchés, des évasions acridiennes ou pendant l’apparition de l’épidémie d’Ebola en Afrique ».
La Journée des forces armées commémore la remise du drapeau national du premier régiment des tirailleurs sénégalais au premier bataillon d’infanterie du Sénégal, le 10 novembre 1960, « entérinant ainsi la date historique de l’accession à la souveraineté nationale, le 20 août 1960 ».
« Célébrée pour la première fois en 2004 », à l’initiative du président de la République, « cette date symbolique du 10 novembre sera désormais inscrite dans le calendrier républicain comme étant la Journée [des] forces armées », précise la Direction de l’information et des relations publiques des armées.

Macky Sall invité à tendre la main à l’opposition (Tivaouane)

Le porte-parole du khalife général des Tidianes Pape Malick Sy a invité, lundi, à Tivaouane, le chef de l’État Macky Sall à tendre la main aux opposants qui veulent travailler avec lui pour la bonne marche du pays.
’’Si quelqu’un dit qu’il veut du bien au pays et vous aussi, vous voulez du bien au pays, alors invitez-le à la discussion’’, a dit le marabout, lors d’une rencontre organisée à l’occasion de la visite du président Sall en prélude au Gamou de Tivaouane.
Selon Pape Malick Sy, une personne de bonne foi est toujours disposée à entendre raison, si on lui présente quelque chose de plausible.
Il a convoqué une anecdote datant de 1970, quand au sortir de la contestation estudiantine de mai 68, Cheikh Tidiane Sy avait appelé le président Senghor à ’’démilitariser la rue’’, au regard de l’impressionnant dispositif de sécurité dans les rues de Dakar, « avec un char dans chaque coin de rue ». Ce qu’il considérait comme un ’’aveu de faiblesse’’.
Il lui avait conseillé alors, raconte le marabout, d’inviter à la discussion aussi bien les ’’bonnes volontés’’ que les ’’hommes d’action’’ de l’opposition.
’’Ceux des contestataires qui veulent la paix dans le pays vont accepter de s’entendre sur la marche du pays parce qu’on ne peut être en perpétuelle adversité’’, a-t-il poursuivi.
’’C’est pourquoi nous demandons au Président Macky Sall de tendre la main à ceux qui disent qu’ils veulent travailler avec lui, car il n’y a pas d’inconvénient à cela’’, a-t-il indiqué.
Pape Malick Sy a évoqué l’exemple des compromis que le Prophète (PSL) trouvait avec ses adversaires les plus farouches lors de négociations.

Sory Kaba : « Ma loyauté envers le chef de l’Etat ne souffre d’aucune ambiguïté »

Après avoir été limogé par le Chef de l’Etat sénégalais, Sory Kaba a tenu à témoigner de sa loyauté indéfectible envers Macky Sall.

Ce n’est pas le fait de s’être vu retirer son poste de Directeur des sénégalais de l’extérieur qui changera quelque chose à son engagement. Et ça, Sory Kaba, qui a dû passer le flambeau à son successeur ce mercredi 30 octobre, l’a bien signifié.

« Je tiens à remercier vivement Son Excellence, le président de la République, Monsieur Macky Sall, pour la confiance qu’il m’a toujours accordée depuis le début de notre cheminement. Je tiens à rappeler que ma loyauté envers le Chef de l’Etat ne souffre d’aucune ambiguïté ; ni hier, ni aujourd’hui et, ceci, depuis qu’il m’a proposé de venir le rejoindre à la Marie de Fatick en 2010, alors que j’étais en activité en France », a t-il écrit dans un post Facebook.

« Par ce canal, lui renouveler mon engagement sincère pour l’accompagner à réussir ses nobles et exaltantes missions à la tête de notre pays, pour ainsi concrétiser les grands Espoirs du peuple sénégalais vers la prospérité et l’émergence », a t-il poursuivi, avant de conclure ainsi :
« En outre, je tiens à remercier tous les Sénégalais qui m’ont témoigné de leur sympathie et de leur solidarité tout au long de mes fonctions à la tête de la Direction Générale d’Appui aux Sénégalais de l’Extérieur (DGASE). Ces remerciements vont également à l’endroit de mes amis, mes sympathisants, les Sénégalais de l’Extérieur ainsi qu’aux membres de ma famille ».

Source : Leral.net

Communiqué du conseil des ministres du 30 octobre 2019

Le Président de la République, Son Excellence Monsieur Macky Sall a présidé ce mercredi 30 octobre 2019, le Conseil des ministres au Palais de la République.

Le Chef de l’Etat a, à l’entame de sa communication, informé le Conseil sur la cérémonie commémorative du 70 ème anniversaire de la création de la Maison d’Edition Présence Africaine par notre compatriote feu Alioune Diop, qu’il a présidée ce 25 octobre à Paris. Il a rendu un vibrant hommage à ce grand homme de culture pour son rôle visionnaire et sa contribution fondamentale dans le combat pour l’affirmation de l’identité culturelle négro-africaine et la revendication de l’indépendance des pays d’Afrique.
Le Président de la République a, par ailleurs, réaffirmé la place primordiale qu’il accorde à la culture dans le Plan Sénégal Émergent. Il a réitéré ses instructions relatives à la construction de l’Ecole nationale des Arts et de la Culture (ENAC) et à la réalisation d’infrastructures culturelles multifonctionnelles et modernes sur l’ensemble de territoire national. Il a engagé, à cet égard, le Ministre de la Culture à finaliser le projet de Bibliothèque nationale, qui doit tenir compte de la transition vers la société numérique. Dans le même ordre d’idées, il a demandé aux ministres concernés de veiller à l’édification, dans les délais retenus, du Mémorial de Goré-Almadies et du Hall des arts. Il a notamment insisté sur la mise en œuvre rapide des programmes présidentiels « Villes créatives » et de construction de « Maisons de la Jeunesse et de la Citoyenneté » à l’échelle des départements du pays.
Le Chef de l’Etat a, par ailleurs, abordé l’environnement des affaires en magnifiant les résultats encourageants du Sénégal dans le classement Doing Business 2020 caractérisés par un bond de 18 places, faisant passer notre pays de la 141 ème à la 123 ème place sur 190 pays évalués. Il a, dans cet élan, exhorté le Gouvernement à poursuivre les réformes majeures pour améliorer durablement l’environnement des affaires au Sénégal et consolider l’attractivité et la compétitivité de notre économie. Il a, en outre, demandé au Ministre de l’Economie de préparer la tenue, en décembre 2019, d’un Conseil Présidentiel de l’Investissement (CPI), moment fort de dialogue constructif entre le Chef de l’Etat et le secteur privé national.
Le Président de la République a rappelé l’importance accordée à l’employabilité des jeunes et la formation professionnelle, salué les résultats encourageants obtenus entre 2017 et 2019, notamment au niveau du Fonds de Financement de la Formation Professionnelle et Technique (3FPT) avec des financements importants et exceptionnels. Il a demandé au Ministre de la formation professionnelle d’attacher une priorité particulière à la répartition territoriale équitable des soutiens aux formations et à l’évaluation dynamique des impacts sur l’emploi des jeunes des différents programmes et projets de formation professionnelle et technique.
Le Chef de l’Etat, abordant les affaires intérieures, a informé le Conseil de la célébration du Maouloud, anniversaire de la naissance du Prophète Mohammed (PSL), qui sera organisé dans la nuit du 09 au 10 novembre 2019. A cet effet, il a demandé au Ministre de l’Intérieur de faire prendre toutes les dispositions requises, en relation avec les services impliqués, en vue du déroulement, dans les meilleures conditions, des célébrations sur l’ensemble du territoire national. Ilse rendra à Tivaoune dans cette perspective, la semaine à venir.
Le Président de la République a saisi l’occasion de la Toussaint, pour adresser ses ferventes prières aux disparus et marquer toute la solidarité de la Nation à la communauté chrétienne.
Le Chef de l’Etat est revenu sur sa politique de baisse des loyers initiée en 2013. A ce titre, il a rappelé ses instructions lors du Conseil des ministres du 28 septembre 2016 portant sur l’évaluation de l’application de la loi n° 2014 – 04 du 22 janvier 2014 portant baisse des loyers à usage d’habitation. A cet égard, il a demandé au Ministre du Commerce, en rapport avec les ministres chargés des finances et de l’Habitat, d’intensifier les actions de régulation des loyers par la mise en place d’un dispositif consensuel et opérationnel réglementant les activités immobilières sur l’ensemble du territoire national.
Au titre de l’accélération du renouvellement du collecteur d’eaux usées de Hann – Fann, il a demandé aux Ministres chargés de l’Intérieur, des Finances, de l’Assainissement, de prendre toutes les mesures conservatoires appropriées, afin d’engager, sans délai, toutes les actions urgentes, nécessaires au renouvellement rapide, effectif et progressif.
Le Chef de l’Etat a clos sa communication sur son agenda international, en informant le Conseil de sa participation, le 23 octobre à Oslo, à la 6e Conférence internationale sur les Océans et au premier Sommet Russie-Afrique tenu, le 24 octobre 2019 à Sotchi, en Fédération de Russie.
Au titre des communications :
Le Ministre d’Etat, Secrétaire général de la Présidence de la République, a fait une communication sur le suivi des directives formulées lors des dernières séances de Conseil des ministres, sur les progrès du Sénégal dans le classement du Doing Business et sur la rencontre avec des hommes d’affaires allemands.
Le Ministre de l’Agriculture et de l’Equipement rural a fait une communication sur la préparation de la campagne de commercialisation de l’arachide.
Le Ministre des Infrastructures, des Transports terrestres et du Désenclavement a fait une communication sur le financement de l’entretien routier et sur la nécessité de réguler le secteur des transports. Il a également rendu compte de la mission de la Banque mondiale et des discussions portant sur le financement de la ligne ferroviaire Dakar-Bamako.
Le Ministre du Tourisme et des transports aériens a informé le Conseil du lancement du « hub intercontinental, d’Air Sénégal ».
Le Ministre de la Femme, de la Famille, du Genre et de la Protection des Enfants a informé le Conseil sur la préparation de la commémoration des trente ans de la convention des Nations-Unies sur le droit des enfants.
Le Ministre de l’Eau et de l’Assainissement a fait le point sur la situation du collecteur des eaux usées de Fann-Hann.
Le Ministre de l’Environnement et du Développement durable a informé le Conseil sur la tenue de la table ronde sur le « défi de Bonn », organisée à Dakar les 24 et 25 octobre 2019.
Le Ministre des Sports a fait le point sur la gestion des infrastructures sportives.
Le Ministre auprès du Président de la République en charge du Suivi du Plan Sénégal Emergent a fait une communication sur les avancées de la mise en œuvre des réformes.
Au titre des textes législatifs et réglementaires, le Conseil a examiné et adopté :
  • Le projet de décret d’application de la loi n°2017-29 du 14 juillet 2017 portant système de récepissé d’Entrepôt de marchandises. à Dakar
Au titre des mesures individuelles le Président de la République a pris les décisions suivantes :
Colonel Henry DIOUF est nommé Directeur du Service civique national au ministère de la Jeunesse, en remplacement du Colonel Kisma Mamadou SOW, admis à faire valoir ses droits à une pension de retraite.
Fait à Dakar le 30 octobre 2019
Le Ministre Porte-Parole du Gouvernement
Ndèye Tické NDIAYE DIOP

 

La nomination du conseil des ministres (30 octobre 2019)

Le Président de la République, Son Excellence Monsieur Macky SALL a présidé ce mercredi 30 octobre 2019, le Conseil des ministres au Palais de la République.

Au titre des mesures individuelles le Président de la République a pris la décision suivante :

Colonel Henry DIOUF est nommé Directeur du Service civique national au ministère de la Jeunesse, en remplacement du Colonel Kisma Mamadou SOW, admis à faire valoir ses droits à une pension de retraite.

  Fait à Dakar le 30 octobre 2019

    Le Ministre Porte-Parole du Gouvernement

                          Ndèye Tické NDIAYE DIOP

Le Chef de l’Etat pour l’intensification des actions de régulation des loyers

Journaldusenegal.com avec APS_ Le chef de l’Etat a demandé, mercredi, en Conseil des ministres, une intensification des actions de régulation des loyers à travers l’ensemble du territoire national, a-t-on appris de source officielle.

Macky Sall a demandé au Ministre du Commerce, en rapport avec les ministres chargés des finances et de l’Habitat, d’intensifier les actions de régulation des loyers par la mise en place d’un dispositif consensuel et opérationnel réglementant les activités immobilières sur l’ensemble du territoire national’’, rapporte le communiqué du Conseil des ministres. Au cours de la réunion hebdomadaire du gouvernement, le Chef de l’Etat est revenu sur sa politique de baisse des loyers initiée en 2013.
Une loi portant baisse des prix du loyer a été votée en 2013, un an après l’élection de Macky Sall pour un premier mandat. Cette mesure saluée à l’époque par les locataires , a été mal accueillie par les bailleurs qui ont usé de nombreux artifices pour contourner ces dispositions. Aujourd’hui, de nombreux sénégalais se plaignent encore de la cherté des prix du loyer.
Le ministre de l’Urbanisme, du Logement et de l’hygiène publique, Abdou karim Fofana, a présidé le 8 octobre un atelier sur la restitution des travaux des commissions dans le cadre du projet de construction de 100.000 logements sociaux annoncés par Macky Sall au lendemain de sa réélection. Le programme de construction de 100 000 logements sociaux initié par le gouvernement cible exclusivement les Sénégalais à faibles revenus, avait rappelé Abdou Karim Fofana, ministre de de l’Urbanisme, du Logement et de l’Hygiène publique.
‘’Cette politique est destinée aux personnes à revenus modestes et irréguliers. Pour en bénéficier, d’abord il faut être sénégalais, avoir une activité économique salariée ou non, formelle ou informelle et ne pas être propriétaire d’un autre logement’’, a-t-il notamment expliqué.
Il intervenait lors d’un atelier de restitution des travaux des commissions dans le cadre du projet de construction d’ici à 2024 de cent mille logements sociaux à travers le pays.
Il s’agit à travers ce projet d’accélérer l’offre en logements décents et accessibles et faire en sorte que chaque sénégalais, avec son niveau de loyer, puisse avoir droit à un logement décent, a-t-il fait observer.
Par logement décent on entend celui situé dans une zone urbanisée, organisée avec des infrastructures sociales de base comme l’accès à l’eau, l’électricité, l’évacuation des eaux fluviales, des eaux usées’’ ; mais également ‘’accessible par son coût et par le mode de financement’’, a fait remarquer Fofana. Il a assuré que ce programme allait être réalisé dans les pôles urbains et hors des pôles urbains et dans toutes les communes du Sénégal qui ont plus de dix mille habitants.
Il a ainsi annoncé que trois programmes phares vont bientôt débuter dans les communes de Diobass et Mont Rolland (Thies) et Ronkhe, dans la région de Saint-Louis.
Pour ce faire, a-t-il dit, l’Etat, dans le cadre des lotissements d’extensions, va favoriser des contractualisations tripartites à travers un lien entre collectivités territoriales et promoteurs, pour encadrer le prix du logement entre dix et douze millions pour des logements standards de trois pièces sur 150m². L’Etat va également développer un financement à long terme avec le fonds de garantie du logement qui commence à être doté, depuis l’adoption de la taxe sur le ciment’’.
A l’en croire, l’Etat compte avec ce projet, ‘’faire de la politique du logement, un moteur de croissance économique avec le développement d’un écosystème local de la construction et le financement à long terme par les banques nationales et institutions financières nationales’’.
Le besoin en financement pour la réalisation serait estimé à 1500 milliards sur cinq ans, a pour sa part renseigné le directeur général de la Banque de l’habitat du Sénégal (BHS, publique), Mamadou Bocar Sy, également président de la commission financement et fiscalité de ce projet. Selon lui, les conditions actuelles d’accès au financement ne sont pas adaptées à la cible du programme, du fait notamment que le financement existant à ce jour est hypothécaire, compris entre cinq et vingt ans, selon l’âge et la durée d’activité du souscripteur.
Aussi, a-t-il indiqué, la structuration de mécanismes de financement alternatifs, ainsi que des innovations dans la chaîne de valeur de la construction sont nécessaires.

Moustapha Diakhaté réagit après avoir été limogé

Après Sorry Kaba, l’ex Directeur des sénégalais de l’extérieur, Macky Sall a limogé le ministre conseiller Moustapha Diakhaté ce lundi 28 octobre. Ce dernier a « remercié » le Chef de l’Etat sénégalais à la suite de cela.

« Je remercie le Président de la République d’avoir mis fin à mes fonctions de ministre, Conseiller.
Je le remercie également de m’avoir associé depuis 2008 à ses actions au sein de l’Apr et de son magistère.
Merci à tous et bonne chance à Monsieur Macky Sall pour la suite.

Vive la République !
Vive le Sénégal !
Moustapha Diakhaté ». C’est ainsi que c’est exprimé Moustapha Diakhaté à la suite de son limogeage.

L’ex ministre-conseiller connu pour sa liberté d’expression a évoqué le sujet tabou du gouvernement dimanche dernier lors d’une émission télévisée, allant même jusqu’à traiter ceux qui veulent accorder à Macky Sall un 3e mandat de “Nafekh” (menteurs et calomniateurs).

Il avait également indiqué qu’il n’avait pas peur de se faire limoger parce que « quand il connaissait Macky Sall, il n’avait même pas le pouvoir de nommer quelqu’un, à plus forte raison le limoger ». D’aucuns soutiennent donc que ce sont ses propos qui l’auraient précipité vers la sortie…

Le limogeage de plusieurs hauts fonctionnaires fait grand bruit au Sénégal

Par RFI_ Au Sénégal, beaucoup de réactions après le limogeage de trois hauts fonctionnaires, lundi 21 octobre. Parmi eux, Sory Kaba, directeur général des Sénégalais de l’extérieur, qui s’était prononcé publiquement contre un troisième mandat de Macky Sall. Il a été limogé par le président. Ce qui pose question au sein même du parti présidentiel.

La page de la présidentielle de février à peine tournée, la question d’un éventuel troisième mandat du président Macky Sall fait déjà débat. Invité dimanche dernier sur la radio RFM, Sory Kaba déclare que la Constitution du Sénégal ne permet pas au chef de l’État de se représenter en 2024. Il est démis de ses fonctions 24 heures plus tard.

Les deux évènements « n’ont rien à voir », assure le porte-parole adjoint de l’APR, le parti présidentiel, qui affirme que « ce limogeage était dans les tuyaux depuis plusieurs semaines ».

Pour Abdou Mbow, ceux qui entretiennent le débat le feraient « à dessein », pour « polluer » le mandat du chef de l’État. Débat « hors de propos », renchérit Pape Diouf, porte-parole de la coalition de la majorité Benno Bokk Yakaar, qui insiste sur le programme du président, « l’émergence en 2035 ».

Il n’empêche, la question suscite un certain malaise au sein de l’APR. Un cadre du parti rappelle que Macky Sall avait exclu publiquement l’éventualité d’un troisième mandat. Un autre qui se définit comme « frondeur » dénonce une « gestion solitaire du pouvoir », la crainte d’une « dérive monarchique », et des « sanctions » qui pourraient découler d’une prise de position sur la succession du chef de l’État.

Avec le limogeage de Sory Kaba, les départs de Moustapha Ka et Samba Ndiaye Seck, de la délégation sénégalaise au comité des droits de l’homme de l’ONU, ne sont pas passés inaperçus. Ils avaient pris position ces derniers jours sur l’affaire Karim Wade t n’avaient pas fermé la porte à une « réhabilitation » du fils de l’ancien chef d’État. Des déclarations « non conformes à la position officielle de l’État du Sénégal », selon le gouvernement.

Selon Macky Sall, « les initiatives d’apaisement et d’ouverture ne sont dirigées contre personne »

(APS) – Le président de la République, Macky Sall, assure que ses dernières initiatives politiques, qui ont engendré une atmosphère « d’apaisement et d’ouverture’’, ne sont dirigées contre personne mais visent plutôt « la paix civile et sociale ».
« Cette ouverture n’est faite pour personne, contre personne . Le seul enjeu de cette ouverture, c’est la paix civile et sociale et la stabilité dans un contexte sous-régional extrêmement fragile, marqué par l’insécurité et le risque de déstabilisation de beaucoup de pays qui nous entoure », a-t-il expliqué.
Le président Sall s’exprimait dimanche lors de la clôture d’un séminaire sur « la communication politique de la majorité ».
« Plus nous avons une stabilité au plan interne, plus nous nous occuperons des enjeux » de développement et de sécurité. C’est le Sénégal qui gagne. C’est pour le Sénégal, rien que le Sénégal, rien que le Sénégal. Rien ne se fera qui soit contraire aux intérêts vitaux de la nation », a insisté Macky Sall.
Il rassuré ses alliés de la coalition Benno Bokk Yaakaar (BBY) relativement à ses initiatives visant à apaiser l’atmosphère politique.
« Cet apaisement, je l’ai voulu au lendemain de ma réélection. J’ai lancé tout de suite le dialogue national (…).C’est au lendemain d’une grande victoire que j’ai estimé que le moment était venu d’impulser une nouvelle dynamique dans une trajectoire de dialogue, de concertation qui doit avoir une finalité : l’apaisement du champ social, économique, politique afin que le pays se concentre sur les vrais combats », a indiqué le président de la République.
Selon lui, « le combat électoral étant derrière nous » désormais, « pour ces cinq prochaines années’’, il va s’agir de « créer une convergence autour d’idéaux qui vont porter l’émergence du Sénégal ».

L’ancien maire de Dakar Khalifa SALL gracié par le Président Macky SALL

Khalifa Sall a été grâcié par le président de la République et va recouvrer la liberté après plus de deux ans de détention dans l’affaire dite de la « caisse d’avance » de la mairie de Dakar qu’il dirigeait, a-t-on appris de source judiciaire.
Il a bénéficié d’une remise de peines avec ses codétenus Mbaye Touré et Yaya Bodian.


« Une remise totale des peines principales est accordée aux condamnés » Khalifa Sall, Mbaye Touré et Yaya Bodian, peut-on lire dans un décret présidentiel.

Le garde des Sceaux, ministre de la Justice, est chargé de la mise en oeuvre de cette décision, ajoute le décret.

L’ancien édile, incarcéré depuis mars 2017 dans l’affaire dite de la « caisse d’avance » de la mairie de Dakar, avait été condamné à 5 ans de prison le 30 mars 2018, une peine confirmée par la Cour d’appel de Dakar, le 30 août 2018, et la Cour suprême, le 3 janvier 2019.


Il avait auparavant été révoqué de ses fonctions de maire de la capitale sénégalaise, au lendemain de la confirmation de sa condamnation par la Cour d’appel.



Khalifa Sall avait aussi perdu son mandant de député.