Étiquette : Macky Sall
L’intégralité du discours de Macky Sall tenu ce 11 mai
Message à la Nation de SEM le Président Sall, dans le cadre de la lutte contre la maladie à coronavirus COVID-19
Mes chers compatriotes,
J’ai souhaité m’adresser à vous ce soir pour vous entretenir de la situation liée à l’évolution de la pandémie du COVID-19.
Vous le savez, dès l’apparition du premier cas en le 2 mars dernier, le Gouvernement a mis en place une stratégie de contingentement de la maladie que nous avons ajustée au fur et à mesure.
C’est ainsi que, tenant compte du risque de calamité publique lié à la pandémie, j’ai proclamé, le 23 mars, l’état d’urgence assorti d’un couvre-feu sur l’ensemble du territoire national.
Plus de deux mois après, et malgré le rythme de progression de la maladie, notre système de santé s’est montré résilient face à une pathologie pourtant inédite et particulièrement contagieuse.
Nous le devons surtout à la compétence et au courage remarquables de notre personnel de santé. Les témoignages poignants de malades guéris en sont les meilleurs éloges.
Je renouvelle nos chaleureux remerciements et notre profonde gratitude au corps médical, para médical et au personnel de soutien, tous engagés jour et nuit dans une bataille risquée contre une maladie vicieuse, encore largement inconnue.
C’est pourquoi je tiens particulièrement à la protection des personnels de santé. Des mesures spéciales de sécurisation devront être aménagées partout pour éviter leur contamination.
Je félicite les équipes du Ministère de la Santé et de l’Action sociale et tous les autres Services de l’Etat mobilisés dans la lutte.
Je salue et encourage nos Forces de défense et de sécurité déployées sur l’ensemble du territoire national pour veiller à l’application des mesures édictées dans le cadre de l’état d’urgence.
Je remercie nos guides spirituels, les leaders d’Associations religieuses, toutes confessions confondues, les autorités coutumières, ainsi que les mouvements citoyens qui soutiennent et facilitent l’action de l’Etat dans la riposte au COVID-19.
En votre nom et au mien propre, je prie pour le repos de l’âme de nos morts du COVID-19, d’ici et de la diaspora. Je présente nos condoléances émues à leurs familles éplorées.
Chaque deuil nous affecte profondément, surtout lorsqu’à cette souffrance, s’ajoute la douleur de la distance, quand le décès survient à l’étranger.
Ainsi, tenant compte de la forte demande de rapatriements de corps de nos compatriotes décédés du COVID-19 à l’étranger, et sur la base d’avis motivés que nous avons recueillis en ce qui concerne les conditions sanitaires, il sera désormais possible de procéder à ces rapatriements.
J’ai donc instruit le Ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’Extérieur, en rapport avec le Ministre de la Santé et de l’Action sociale, de faciliter les rapatriements, pour les familles qui le souhaitent, dans le respect des conditions sanitaires requises.
Aux malades et porteurs asymptomatiques du virus, j’adresse nos vœux ardents de prompt rétablissement.
Je lance un appel solennel pour que cesse la stigmatisation des malades. Cette stigmatisation n’est pas acceptable. Le COVID-19, je le rappelle, n’est pas de ces maladies dites honteuses. Au demeurant, nul n’est à l’abri d’un virus aussi contagieux.
Alors, que chacun adopte une attitude digne et respectueuse de son prochain.
Mes chers compatriotes,
Dès l’apparition de la pandémie dans notre pays, j’ai donné instruction au Gouvernement de définir et mettre en œuvre une stratégie adaptée à nos réalités économiques, sociales et culturelles.
C’est pourquoi, en lieu et place du confinement, nous avons opté pour des mesures restrictives visant à limiter la circulation du virus.
Grâce à ces mesures, nous avons pu couper la chaine de transmission par voie importée et maintenir la maladie encore sous contrôle, malgré son rythme de progression. Chacune et chacun de vous a contribué à cette performance par ses sacrifices et ses efforts.
A ce jour, notre pays compte 1886 cas positifs, dont 715 guéris et 19 décédés. Nous avons présentement dans nos structures de santé 1151 malades sous traitement. 7182 contacts sont suivis par les Services de santé.
La carte épidémiologique montre que sur les 45 Départements, 22 ne comptent aucun cas de COVID-19. Nous devons nous en féliciter et redoubler de vigilance.
Aujourd’hui, après deux mois de mise à l’épreuve, nous devons sereinement adapter notre stratégie, en tenant compte, une fois de plus, de notre vécu quotidien. J’ai consulté à cet effet une équipe pluridisciplinaire d’éminents experts nationaux.
Il ressort de leurs analyses et évaluations minutieuses que dans le meilleur des cas, c’est-à-dire si nous continuons d’appliquer les mesures édictées, le COVID-19 continuera encore de circuler dans le pays jusqu’au mois d’août, voire septembre.
Ces projections montrent que l’heure ne doit pas être au relâchement, mais à l’adaptation.
Plus que jamais, l’Etat continuera donc de veiller à l’application des mesures de contingentement de la maladie.
Mais plus que jamais, la responsabilité de chacune et de chacun de nous est engagée. Dans cette nouvelle phase qui va durer, non pas quelques semaines, mais au moins trois à quatre mois, nous devons désormais apprendre à vivre en présence du virus, en adaptant nos comportements individuels et collectifs à l’évolution de la pandémie.
En conséquence, il nous faut adapter notre stratégie, de façon à mener nos activités essentielles et faire vivre notre économie, en veillant à la préservation de notre santé et celle de la communauté.
Au regard de ces considérations, j’ai décidé de l’assouplissement des conditions de l’état d’urgence comme suit :
A compter du mardi 12 mai 2020, les horaires du couvre-feu seront de 21 heures à 5 heures, au lieu de 20 heures à 6 heures. Les horaires de bureau sont réaménagés de 9 heures à 16 heures.
Les marchés et autres commerces qui étaient astreints à des jours particuliers d’ouverture seront ouverts 6 jours et resteront fermés un jour dédié au nettoiement. Ce jour sera déterminé par l’autorité compétente en fonction des contingences locales.
Les marchés hebdomadaires, communément appelés loumas, seront rouverts, mais dans les limites de chaque Département.
Il sera également procédé à la réouverture des lieux de culte. Le Ministre de l’Intérieur, en rapport avec le Ministre de la Santé et de l’Action sociale, engagera les consultations nécessaires à cet effet avec les guides spirituels et les Associations religieuses, pour convenir des conditions et modalités.
S’agissant de l’école, les cours reprendront le 2 juin pour les classes d’examen, c’est à dire pour les classes de CM2, Troisième et Terminale ; soit 551000 élèves, du public et du privé réunis, sur les 3500000. L’année scolaire et le calendrier des examens seront adaptés en conséquence.
Les élèves des autres classes continueront de suivre les cours à partir du dispositif Apprendre à la maison, décliné dans ses plateformes télévisuelle, radiophonique et numérique.
En ce qui concerne l’Université, le Ministre en charge de l’Enseignement supérieur poursuivra les concertations avec les différentes académies pour aménager les enseignements à distance.
Le Gouvernement veillera particulièrement à ce que la fréquentation des lieux de culte, des établissements scolaires et autres espaces publics, des marchés, et autres commerces, y compris les restaurants, obéisse strictement aux mesures de distanciation sociale et aux gestes barrière ; notamment le port obligatoire du masque et le lavage des mains.
Partout, le respect de ces conditions est essentiel pour éviter des risques de contamination. Le Gouvernement y veillera de près et prendra, le cas échéant, toutes les mesures appropriées afin de prévenir la propagation du virus.
Déjà, 10 millions de masques ont été produits localement. Ils seront distribués dans les écoles, les lieux de culte, les marchés et les transports publics.
Mais je veux surtout croire qu’ensemble, chacun jouant pleinement son rôle, nous réussirons le pari de redynamisation progressive de la vie nationale.
Dans le même esprit, avec l’hivernage qui s’annonce, j’ai demandé au Gouvernement de prévoir les assouplissements nécessaires au transport public, afin de permettre aux travailleurs agricoles de rejoindre leurs localités.
C’est le lieu pour moi de remercier nos guides religieux, musulmans et chrétiens, pour leur pleine participation à notre combat commun contre le COVID-19. Je compte sur leur soutien continu pour l’application des mesures d’adaptation dans cette nouvelle phase que nous engageons.
Je remercie les parents d’élèves, les enseignants, personnels d’encadrement et partenaires sociaux. Tous restent actifs dans la gestion de cette crise majeure qui affecte aussi l’école.
Je remercie également le secteur privé et les syndicats de travailleurs, pour leur résilience dans ce contexte si particulier.
Mes chers compatriotes,
Alors que nous faisons face à une crise sans précédent, je suis heureux de constater que loin de céder à la résignation, nous puisons chaque jour dans le génie créateur de notre peuple les ressources nécessaires à notre résilience commune.
Je pense à toutes ces initiatives locales qui fleurissent face au COVID-19. Je pense aux tailleurs qui confectionnent des masques, aux étudiants, enseignants et chercheurs qui fabriquent des gels hydroalcooliques, qui inventent des robots, des respirateurs artificiels et des machines à laver les mains.
Je pense aux concepteurs de plateformes de commerce électronique et aux livreurs qui offrent leurs services pour nous éviter des déplacements propices aux risques de contamination.
Toutes ces compétences et ces savoir-faire locaux nous parlent, pour nous dire que du pire nous pouvons tirer le meilleur ; qu’il n’y a pas de défi au-dessus de nos moyens ; et que rien ne peut épuiser la force mentale d’un peuple résolu à affronter les épreuves et maîtriser son destin.
Dans le plan de relance de l’économie nationale, post COVID-19, j’ai la ferme intention de soutenir toutes ces énergies positives et toutes ces intelligences créatives, parce qu’elles portent les promesses généreuses d’un futur plus moderne et plus prospère.
Alors, restons mobilisés et confiants, mes chers concitoyens. Restons mobilisés, unis et solidaires pour baliser la voie du futur ; celle de l’endurance et du succès au bout de l’effort.
Bonsoir.
Covid-19: Macky Sall a participé par visioconférence au sommet de l’UA
Covid-19: La suspension des cours au Sénégal ne devrait pas affecter le calendrier universitaire (SAES)
La suspension provisoire des cours (un mois) ne devrait pas affecter le calendrier universitaire, notamment à Dakar et à Saint-Louis, a affirmé le secrétaire général du Syndicat autonome de l’enseignement supérieur (SAES), Malick Fall. Une assurance qu’il a donnée, suite à la décision de fermeture des écoles et universités du pays pour contrer la propagation du coronavirus.
« Une pause d’un mois ne devrait pas en principe affecter très sensiblement le calendrier universitaire surtout au niveau de Dakar et de Saint-Louis’’, a-t-il déclaré au cours d’un entretien avec l’APS.
L’enseignant à la faculté des sciences et techniques de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD) réagissait ainsi à une des mesures prises par le chef de l’Etat, portant notamment fermeture des écoles et universités du pays pour une durée de trois semaines dans le cadre de la lutte contre la maladie qui a déjà atteint officiellement 26 personnes. Deux ont été déclarés guéris.
« C’est une appréciation très positive que nous avons de cette décision prise par le président Macky Sall et nous l’en félicitons. Il y a des moments où nous avons besoin de la part de nos autorités de prendre des décisions courageuses et celle-là entre dans ce cadre-là’’, a salué Malick Fall.
Le syndicaliste a toutefois insisté sur la nécessité de faire preuve de beaucoup plus de disponibilité pour voir comment juguler les retards constatés dans certaines universités où les premières années n’avaient pas encore démarré.
Le président de la République a annoncé samedi plusieurs mesures dont la fermeture des écoles et universités pour une durée de trois semaines, dans le cadre de la lutte contre l’épidémie de maladie à coronavirus.
Les mesures annoncées par Macky Sall doivent entrer en vigueur à partir de lundi.
Le secrétaire général du SAES juge la décision du président Sall très ‘’opportune’’, surtout à l’université Cheikh Anta Diop de Dakar, la plus grande du pays qui accueille plus de 60.000 étudiants avec des amphithéâtres de plus de 1000 personnes.
Il déclare avoir lui-même saisi le ministre de l’Enseignement supérieur pour lui demander de convoquer les assemblées ou les conseils d’administration des universités pour statuer sur le Coronavirus et anticiper les vacances de Pâques ou même les prolonger pendant un temps en vue de circonscrire la propagation de ce virus.
« Les grands peuples, les grandes nations, on les reconnaît toujours dans les grandes épreuves. Nous considérons que celle-là en fait partie. Nul doute que nos camarades feront preuve de toute la disponibilité requise pour arriver à combler si nécessaire le retard dans les enseignements’’, a encore assuré Fall.
Néanmoins, a-t-il insisté, tout dépendra de l’évolution de l’épidémie au Sénégal qui a signalé 24 cas confirmés de COVID-19, dont deux ont été déclarés guéris. ‘’C’est à partir de ce moment qu’on a besoin de l’apport de tout le monde’’, a-t-il plaidé.
Il a fait part de l’urgence pour les autorités du ministère de l’Enseignement supérieur et celles des différentes universités de se réunir avec les acteurs pour voir les alternatives possibles.
« Les universitaires du Sénégal ont l’habitude de faire preuve de patriotisme surtout dans des cas pareils’’, a-t-il dit, rappelant que les universités du pays ont connu ces dernières années des perturbations qui avaient complètement perturbé le calendrier universitaire.
C’est par la volonté des acteurs que ces universités sont revenues à des calendriers normaux, notamment au niveau de l’Université de Dakar, a rappelé le secrétaire général du SAES.
Macky Sall sur les mutations dans les médias: Pourquoi pas des états généraux de la presse ?
Le chef de l’Etat Macky Sall, soulignant la nécessité de rendre le rôle des médias ’’plus en adéquation avec nos réalités’’, a suggéré la tenue des états généraux de la presse, dans un éditorial publié par le quotidien Le Soleil à l’occasion de ses 50 ans.
« La presse a changé. Avec ce changement, tous les acteurs concernés par son existence, voire sa survie, doivent faire une introspection en vue de la préserver davantage face aux périls qui la menacent« , écrit le président sénégalais.
Légalisation de l’homosexualité au Sénégal: Macky Sall donne sa position à Justin Trudeau
Macky Sall a déclaré ce 12 février que le Sénégal n’est pas prêt à légaliser l’homosexualité pour le moment, en présence de Justin Trudeau. Le Chef de l’Etat a en effet déclaré que l’interdiction de l’homosexualité au Sénégal relevait de la spécificité culturelle de son pays et n’avait «rien à voir» avec l’homophobie, après que le premier ministre canadien Justin Trudeau, ait évoqué le sujet.
«Je suis toujours à la défense des droits de la personne et j’amène toujours ces enjeux-là partout où je vais.» avait alors expliqué Justin Trudeau. Le premier ministre canadien a également ajouté « Le président Macky Sall connaît très bien mes perspectives là-dessus et on en a parlé brièvement. »
Cependant, le Sénégal est un pays de droit, de démocratie, mais qui a ses réalités. A précisé Macky Sall, concernant une éventuelle légalisation de l’homosexualité au Sénégal, en présence de Justin Trudeau.
« Cela n’a rien à voir avec l’homophobie. Ceux qui ont une orientation sexuelle de leur choix ne font pas l’objet d’exclusion.(…) Je respecte son choix de défenseur de droit de l’Homme. Je n’en suis pas moins un. Seulement, les lois de notre pays obéissent à des normes qui sont le condensé de nos valeurs de culture et de civilisation« . A souligné Macky Sall lors de la conférence de presse conjointe avec Justin Trudeau le Premier ministre Canadien, en visite officielle au Sénégal.
Le Chef de l’Etat sénégalais a toutefois précisé qu’il est bon que « les gens échangent, sensibilisent. Les sociétés évolueront à leur rythme. Cela prendra le temps que cela prendra. Je le rappelle souvent, chaque pays a son propre métabolisme. Et il travaille selon son système interne. Nous sommes à l’aise avec nos lois »
Cour des comptes : Macky Sall promet des suites judiciaires à certains dossiers
Le chef de l’Etat est revenu lundi sur les ‘’manquements’’, ‘’entorses au code des marchés’’ et ‘’recommandations’’ contenus dans les derniers rapports de la Cour des comptes, assurant que les dossiers qui nécessitent que la justice se prononce seront transmis aux juridictions.
Évoquant le travail de la Cour des comptes en marge de la traditionnelle cérémonie de levée des couleurs, Macky Sall a souligné qu’il est ‘’à noter des manquements au travail sur les procédures, des entorses au code des marchés publics et surtout des recommandations pour corriger souvent des erreurs de procédures et les dossiers qui nécessitent que la justice se prononce seront transmis aux juridictions’’.
La publication de ces rapports ‘’contribue à renforcer la gouvernance’’, selon le chef de l’Etat, relevant au passage que ‘’la gouvernance, est un processus, une pédagogie’’. ‘’Il faut cet environnement d’autocontrôle’’, c’est-à-dire le contrôle interne au niveau des institutions, des administrations, a-t-il dit.
Mais il y a aussi le ‘’contrôle externe’’ qui est effectué par les organes supérieurs de contrôle comme la Cour des comptes, l’Inspection générale d’Etat (IGE), le contrôle financier.
Ces organes de contrôle, selon lui, ‘’participent de par leurs action à donner une gouvernance globale pour que justement les deniers publics soient gérés de la meilleure des façons’’. Le gouvernement, a-t-il assuré, va ‘’poursuivre ce travail avec l’aide de Dieu’’ en terminant les travaux du bâtiment devant abriter le siège de la Cour des comptes qui durent depuis 10 ans ‘’pour une plus grande efficacité’’.
Macky Sall a rappelé que c’est à son arrivée au pouvoir en 2012 qu’il a réactivité ‘’tous les dossiers de la Cour des comptes bloqués depuis 25 ans’’.
‘’Il a fallu une nouvelle loi pour permettre à la Cour de faire ce qu’elle est en train de faire aujourd’hui et en 2016, j’ai renforcé par une loi portant statut des magistrats de la Cour. Cela a permis à cette institution de pouvoir recruter de nouveaux magistrats et de pouvoir s’atteler au pouvoir qui est le sien’’, a fait valoir Macky Sall.
Macky Sall : « L’exercice des libertés publiques ne souffre d’aucune limitation »
Le Sénégal « est un Etat et une nation consolidés’’ sur le plan démocratique, avec des garanties accordées aux citoyens pour l’exercice des libertés publiques qui ’’ne souffre d’aucune limitation’’, sauf nécessité de prévenir les risques de troubles à l’ordre public, assure le président de la République Macky Sall.
Coronavirus: Des mesures prises pour assister les sénégalais, selon Macky Sall
Macky Sall à Lomé, Londres et Davos
Macky Sall : « Il est urgent et légitime de rendre le conseil de sécurité plus inclusif »
« Il est urgent et légitime de rendre le Conseil de sécurité des Nations unies plus inclusif dans sa composition et plus démocratique dans son fonctionnement pour une meilleure gouvernance mondiale », a-t-il dit lors de la réunion de la huitième rencontre ministérielle du comité des 10 chefs d’Etat et de gouvernement de l’Union africaine (C-10) sur la réforme du Conseil de sécurité des Nations unies.
« Il est important que le groupe continue d’insister sur la nécessité de préserver l’inclusion et la transparence dans le processus de négociations au sein du groupe de travail de l’Assemblée des Nations unies », a-t-il ajouté.
Le président Sall juge juste « la Position africaine commune’’ (PAC) consistant à réclamer « en cas de réforme des Nations unies un statut unique pour tous les nouveaux membres permanents ».
Macky Sall rappelle le rôle des citoyens dans l’avènement d’un « Sénégal zéro déchet »
Macky Sall condamne l’agression perpétrée contre des opérateurs chinois à Kaolack
Le président Macky Sall a ‘’condamné fermement’’ lundi le vol à main armée dont ont été victimes des opérateurs chinois participant à la campagne de commercialisation des graines d’arachide, une agression perpétrée dans la nuit de samedi à dimanche à Sanghel, une localité de la région de Kaolack (centre).
’’Je voudrais condamner fermement l’agression dont ont été victimes dans la région de Kaolack des citoyens chinois venus pour participer à la campagne de commercialisation de l’arachide. L’Etat ne saurait accepter de tels écarts’’, a-t-il notamment déclaré.
Intervenant à l’issue de la traditionnelle cérémonie mensuelle de levée des couleurs sur l’esplanade du Palais de la République, le chef de l’Etat a annoncé avoir instruit le ministre des Forces armées et celui de l’Intérieur d’œuvrer à la protection des citoyens chinois afin que la campagne de commercialisation puisse se poursuivre sans écueils.
Un montant estimé à 20 millions de francs Cfa aurait été emporté par des individus armés dans l’attaque d’un point de collecte de graines d’arachide appartenant à des opérateurs chinois. Il s’agit d’une deuxième agression perpétrée contre des citoyens chinois dans la présente campagne de commercialisation de l’arachide.
’’Le Sénégal est un Etat de droit. On ne laissera personne faire la justice à la place de la justice. Les ressortissants chinois n’ont fait aucun mal. Ils participent à la campagne arachidière. Sans leur présence, la situation aurait été catastrophique l’année dernière’’, a insisté Macky Sall.
’’L’Etat veille et prendra les mesures nécessaires. Ce n’est pas par des attaques ou par l’intimidation qu’on arrivera à perturber la campagne. Mes instructions sont extrêmement claires sur ce sujet’’, a encore dit le chef de l’Etat.
La position de Macky Sall sur le 3ème mandat
La question sur un éventuel troisième mandat de Macky Sall est relancée depuis les vœux du président face à la presse le 31 décembre 2019.
En effet, interrogé sur son intention de se représenter aux élections présidentielles de 2024, le Chef de l’Etat sénégalais a rendu un « ni oui, ni non ».
» Je ne répondrai ni par oui ni par non. L’année dernière, je me suis prononcé sur cette question. Et si j’en parle encore, personne ne se mettra au travail dans mon parti. Et pour le moment, je préfère de ne pas en parler, car cette question n’est pas à l’ordre du jour. Au moment opportun, je vais me prononcer « .
RFI a rapporté qu’un collaborateur de Macky Sall a confié que ce dernier entend ainsi éviter les guerres de succession au sein de sa formation politique l’APR et de son gouvernement. « Si je dis que je ne serai pas candidat, les membres du gouvernement ne vont plus travailler, chacun va essayer de se positionner. Si je dis que je serai candidat, une vive polémique va s’ensuivre», avait alors expliqué le président devant la presse, tout en soulignant qu’il n’avait pas de dauphin désigné.
« On ne peut pas accepter de perdre notre temps pour parler d’un sujet sur lequel on va décider en 2024 » a précisé Macky Sall.
Nouvel an : Macky Sall gracie 709 détenus
Macky Sall abroge le décret de réquisition du personnel de la SDE
Macky Sall, avait décrété la réquisition de l’ensemble des travailleurs de la Sénégalaise des Eaux (SDE). Une décision jugée comme une « grave remise en cause du droit constitutionnel de grève » par Moustapha Diakhaté, ex-ministre conseiller du Chef de l’Etat.
On apprend cependant par le journal AS, que le président de la République, Macky Sall, a annulé ce décret.« C’est une grande victoire pour nous et l’ensemble des travailleurs du Sénégal », se réjouit Oumar Sy, Secrétaire général de l’Utis.
Pour rappel, Macky Sall avait pris un décret portant réquisition du personnel de la Sénégalaise des eaux (SDE). Et les travailleurs de la SDE avaient décidé d’attaquer cette décision devant le Bit.
’’Est réquisitionné à compter du 6 décembre 2019 à 20h jusqu’au 31 décembre 2019, l’ensemble du personnel de la Sénégalaise des eaux (SDE) pour assurer la continuité du service public de l’eau potable dans le périmètre affermé confié à la SDE’’. Etait-il mentionné.
Macky Sall invite les Etats africains à adopter les innovations technologiques
’’Le retard de l’Afrique en matière d’aménagement et de gestion urbains doit nous offrir une opportunité de recourir les technologies disponibles’’. Souligne Macky Sall
Macky Sall soutient et valorise les différentes solutions innovante et les nouvelles technologies mises en place par les chercheurs. Il estime à ce effet, qu’au vue de l’évolution et du changement de la société, il est primordial de s’adapter aux innovations.
Ainsi, il invite chacun des Etats africains à ne pas chercher des solutions autres qu’offrent les chercheurs et des jeunes start-upeurs. Ceux ci donne des solutions innovantes qui ne coûtent pas chers.
Le président Macky Sall s’exprimait au Centre international de conférences Abdou DIOUF de Diamniadio. C’était à l’occasion lors du ‘’ Transformers Summit’’ de la BID. Cet événement avait pour thème « Bâtir des villes africaines inclusives, sûres et résilientes ».
Selon Macky Sall, des ’’solutions technologiques’’ sont proposées par des jeunes. Il plaide pour le remodelage de la ville du future afin de ’’faciliter la mobilité. De même, promouvoir l’énergie propre, proposer un système viable d’assainissement et des traitements de déchets, prévoir des mécanismes modernes de sécurité, entre autres’’.
Il a indiqué que « les villes comme habitat et centre d’activités ’’se trouvent aujourd’hui confrontées à des niveaux jamais égalés’’ de pollution, d’insalubrité, de trafic et d’encombrement.
’’Le droit à un environnement sain que nous avons inscrit dans la Constitution sénégalaise est une composante essentielle des droits de l’homme. Chacun a droit à un cadre de vie décent compatible avec la dignité humaine. Nous devons faire en sorte que ce droit à un environnement sain, soit une promesse tenue’’, a t-il dit.
’’Ceci par d’abord une planification et un aménagement rationnel de l’habitat. Et qui répondent aux normes de sécurité et de sûreté publique. Ensuite par la facilitation de l’accès aux services sociaux de bases logements. Il s’agit de l’eau, électricité et éducation et santé. Enfin par la conciliation des fonctionnalités productives et résidentielles de la cité ».
Des enjeux qui poussent à intégrer des paramètres novateurs pour ’’des réponses intelligentes et durables aux problématiques urbaines’’.
Le “Transformers Summit” est organisé annuellement par la BID. Il regroupe des entrepreneurs, innovateurs et leaders mondiaux. Ceci dans le but de débattre des défis la réalisation des objectifs de développement durable.
Un troisième mandat en vue? Macky Sall répond aux média
le chef de l’État, Macky Sall qui entend consacrer son mandat à la poursuite des réformes est confronté au débat sur son éventuel 3ème mandat. Ainsi,interrogé sur le sujet, l’homme fait savoir que c’est une question prématurée.
« Ce qui est étonnant, c’est que pour un président qui vient d’être élu, on pose déjà le débat du troisième mandat. C’est déjà un problème. Moi je viens d’être élu, il y a à peine 6 mois. C’est cela l’enjeu. Que l’opposition en fasse son débat, je peux le comprendre », a-t-il déclaré sur Rfi.
Pour rappel, le 21 octobre, un haut fonctionnaire cité par jeuneAfrique a abandonné ses fonctions. En effet, pour avoir évoqué le sujet sur les ondes de RFM, Sory Kaba, se retrouve mis à la porte: « Notre Constitution oblige le président de la République à ne faire que deux mandats.[Macky Sall] est dans son dernier mandat et la Constitution lui interdit d’en faire un troisième.
Cependant, il n’a pas été le seul à subir la fureur du gouvernement. En effet, selon le média, une semaine plus tard, c’est a Moustapha Diakhaté de payer le prix fort. L’ancien chef de la majorité présidentielle Benno Bokk Yakaar (BBY) a quitté son poste pour avoir fait un déclaration dans le même sujet.
« La manière dont Macky Sall veut mettre un terme à cette polémique est contre-productive. S’il veut limoger toute personne qui en parle, cela pose problème ».
MACKY SALL: « l’Afrique est un pays dans lequel tout est à reconstruire »
Lors d’une conférence Internationale sur le développement durable et dette soutenable: trouvée le juste équilibre, Macky Sall s’est prononcé. En effet, il estime que « L’Afrique est en quête d’émergence ou presque, tout reste à construire’’.
Il présidait, lundi, à Diamniadio, la conférence en présence de plusieurs chefs d’Etat africains et de la directrice général du Fonds mondial international.
Macky Sall a comparé le continent africain sur le point d’atterrir et qui a « besoin de toutes ses forces ». Le continent africain étant dans le besoin d’une « forte poussée pour accroître sa croissance, vaincre la pauvreté et émerger ».
A cette conférence participent également, les présidents Rock Marc Kaboré, Mouhamadou Issoufou , Alassane Ouattara, Faure Gnassingbé et Patrice Talon. Respectivement du Burkina Faso,Niger, Côte d’Ivoire,Togo et Bénin.
« Les besoins en investissements de l’Afrique sont estimés à plus de 150 milliards de dollars par an, alors que les ressources que nous y consacrons annuellement sont de 31 milliards de dollars », a-t-il indiqué.
« Nous devons mobiliser nos ressources internes et nous en sommes conscients. Les pays doivent faire de meilleurs efforts pour accroître les recettes fiscales et faire appel au financement externe. Ceci en investissements à court et long terme, pour réussir le pari de l’émergence », a indiqué Macky Sall.
Il signale que « d’ici 2050, la population va doubler pour dépasser le seuil de 2 milliards d’habitants contre 1 milliard 300 aujourd’hui ».
Un doublement de la population africaine en une génération pour un continent considéré comme « le premier réservoir mondial de main-d’œuvre », a relevé Macky Sall, d’où « une réelle opportunité, pour accélérer notre marche dans le développement ».
« Pour mettre à profit ce dividende démographique, il nous faut investir, encore investir, toujours investir et beaucoup investir. Il nous faut investir dans l’éducation pour des ressources humaines qualifiées, a-t-il poursuivi.
Macky Sall : « La dette doit servir à générer plus de capacité productive »
Le président demande l’intégration davantage de modules de formation en situation de crise
Le chef de l’Etat, Macky Sall, a demandé jeudi au commandement militaire d’intégrer davantage de modules de réaction en situation de crise dans les initiations de formation.
Macky Sall invité à tendre la main à l’opposition (Tivaouane)
Sory Kaba : « Ma loyauté envers le chef de l’Etat ne souffre d’aucune ambiguïté »
Après avoir été limogé par le Chef de l’Etat sénégalais, Sory Kaba a tenu à témoigner de sa loyauté indéfectible envers Macky Sall.
Ce n’est pas le fait de s’être vu retirer son poste de Directeur des sénégalais de l’extérieur qui changera quelque chose à son engagement. Et ça, Sory Kaba, qui a dû passer le flambeau à son successeur ce mercredi 30 octobre, l’a bien signifié.
« Je tiens à remercier vivement Son Excellence, le président de la République, Monsieur Macky Sall, pour la confiance qu’il m’a toujours accordée depuis le début de notre cheminement. Je tiens à rappeler que ma loyauté envers le Chef de l’Etat ne souffre d’aucune ambiguïté ; ni hier, ni aujourd’hui et, ceci, depuis qu’il m’a proposé de venir le rejoindre à la Marie de Fatick en 2010, alors que j’étais en activité en France », a t-il écrit dans un post Facebook.
« Par ce canal, lui renouveler mon engagement sincère pour l’accompagner à réussir ses nobles et exaltantes missions à la tête de notre pays, pour ainsi concrétiser les grands Espoirs du peuple sénégalais vers la prospérité et l’émergence », a t-il poursuivi, avant de conclure ainsi :
« En outre, je tiens à remercier tous les Sénégalais qui m’ont témoigné de leur sympathie et de leur solidarité tout au long de mes fonctions à la tête de la Direction Générale d’Appui aux Sénégalais de l’Extérieur (DGASE). Ces remerciements vont également à l’endroit de mes amis, mes sympathisants, les Sénégalais de l’Extérieur ainsi qu’aux membres de ma famille ».
Source : Leral.net
Communiqué du conseil des ministres du 30 octobre 2019
Le Président de la République, Son Excellence Monsieur Macky Sall a présidé ce mercredi 30 octobre 2019, le Conseil des ministres au Palais de la République.
- Le projet de décret d’application de la loi n°2017-29 du 14 juillet 2017 portant système de récepissé d’Entrepôt de marchandises. à Dakar
La nomination du conseil des ministres (30 octobre 2019)
Au titre des mesures individuelles le Président de la République a pris la décision suivante :
Colonel Henry DIOUF est nommé Directeur du Service civique national au ministère de la Jeunesse, en remplacement du Colonel Kisma Mamadou SOW, admis à faire valoir ses droits à une pension de retraite.
Le Ministre Porte-Parole du Gouvernement
Ndèye Tické NDIAYE DIOP
Le Chef de l’Etat pour l’intensification des actions de régulation des loyers
Journaldusenegal.com avec APS_ Le chef de l’Etat a demandé, mercredi, en Conseil des ministres, une intensification des actions de régulation des loyers à travers l’ensemble du territoire national, a-t-on appris de source officielle.
Moustapha Diakhaté réagit après avoir été limogé
Après Sorry Kaba, l’ex Directeur des sénégalais de l’extérieur, Macky Sall a limogé le ministre conseiller Moustapha Diakhaté ce lundi 28 octobre. Ce dernier a « remercié » le Chef de l’Etat sénégalais à la suite de cela.
« Je remercie le Président de la République d’avoir mis fin à mes fonctions de ministre, Conseiller.
Je le remercie également de m’avoir associé depuis 2008 à ses actions au sein de l’Apr et de son magistère.
Merci à tous et bonne chance à Monsieur Macky Sall pour la suite.
Vive la République !
Vive le Sénégal !
Moustapha Diakhaté ». C’est ainsi que c’est exprimé Moustapha Diakhaté à la suite de son limogeage.
L’ex ministre-conseiller connu pour sa liberté d’expression a évoqué le sujet tabou du gouvernement dimanche dernier lors d’une émission télévisée, allant même jusqu’à traiter ceux qui veulent accorder à Macky Sall un 3e mandat de “Nafekh” (menteurs et calomniateurs).
Il avait également indiqué qu’il n’avait pas peur de se faire limoger parce que « quand il connaissait Macky Sall, il n’avait même pas le pouvoir de nommer quelqu’un, à plus forte raison le limoger ». D’aucuns soutiennent donc que ce sont ses propos qui l’auraient précipité vers la sortie…
Le limogeage de plusieurs hauts fonctionnaires fait grand bruit au Sénégal
Par RFI_ Au Sénégal, beaucoup de réactions après le limogeage de trois hauts fonctionnaires, lundi 21 octobre. Parmi eux, Sory Kaba, directeur général des Sénégalais de l’extérieur, qui s’était prononcé publiquement contre un troisième mandat de Macky Sall. Il a été limogé par le président. Ce qui pose question au sein même du parti présidentiel.
La page de la présidentielle de février à peine tournée, la question d’un éventuel troisième mandat du président Macky Sall fait déjà débat. Invité dimanche dernier sur la radio RFM, Sory Kaba déclare que la Constitution du Sénégal ne permet pas au chef de l’État de se représenter en 2024. Il est démis de ses fonctions 24 heures plus tard.
Les deux évènements « n’ont rien à voir », assure le porte-parole adjoint de l’APR, le parti présidentiel, qui affirme que « ce limogeage était dans les tuyaux depuis plusieurs semaines ».
Pour Abdou Mbow, ceux qui entretiennent le débat le feraient « à dessein », pour « polluer » le mandat du chef de l’État. Débat « hors de propos », renchérit Pape Diouf, porte-parole de la coalition de la majorité Benno Bokk Yakaar, qui insiste sur le programme du président, « l’émergence en 2035 ».
Il n’empêche, la question suscite un certain malaise au sein de l’APR. Un cadre du parti rappelle que Macky Sall avait exclu publiquement l’éventualité d’un troisième mandat. Un autre qui se définit comme « frondeur » dénonce une « gestion solitaire du pouvoir », la crainte d’une « dérive monarchique », et des « sanctions » qui pourraient découler d’une prise de position sur la succession du chef de l’État.
Avec le limogeage de Sory Kaba, les départs de Moustapha Ka et Samba Ndiaye Seck, de la délégation sénégalaise au comité des droits de l’homme de l’ONU, ne sont pas passés inaperçus. Ils avaient pris position ces derniers jours sur l’affaire Karim Wade t n’avaient pas fermé la porte à une « réhabilitation » du fils de l’ancien chef d’État. Des déclarations « non conformes à la position officielle de l’État du Sénégal », selon le gouvernement.
Selon Macky Sall, « les initiatives d’apaisement et d’ouverture ne sont dirigées contre personne »
L’ancien maire de Dakar Khalifa SALL gracié par le Président Macky SALL
« Une remise totale des peines principales est accordée aux condamnés » Khalifa Sall, Mbaye Touré et Yaya Bodian, peut-on lire dans un décret présidentiel.
Le garde des Sceaux, ministre de la Justice, est chargé de la mise en oeuvre de cette décision, ajoute le décret.
L’ancien édile, incarcéré depuis mars 2017 dans l’affaire dite de la « caisse d’avance » de la mairie de Dakar, avait été condamné à 5 ans de prison le 30 mars 2018, une peine confirmée par la Cour d’appel de Dakar, le 30 août 2018, et la Cour suprême, le 3 janvier 2019.
Il avait auparavant été révoqué de ses fonctions de maire de la capitale sénégalaise, au lendemain de la confirmation de sa condamnation par la Cour d’appel.
Khalifa Sall avait aussi perdu son mandant de député.