Sénégal: El Hadji Hamidou Kassé emporté par l’affaire Petro-Tim

Il est désormais l’ancien chargé de communication de la Présidence. Il est remplacé par Seydou Guèye.

Des têtes commencent à tomber. Depuis l’enquête de BBC sur la fraude dans le secteur du gaz et du pétrole sénégalais impliquant Aliou Sall, le frère de Macky Sall, des enquêtes et des sanctions ont été annoncées. En attendant que le procureur général de Dakar livre sa copie, le Président Macky Sall fait le ménage dans son entourage. Le ministre-conseiller chargé de la communication du Président, El Hadji Hamidou Kassé a été limogé. Il sera remplacé à ce poste par Seydou Guèye.

Dans la même veine, Latif Coulibaly est pressenti comme porte-parole du président de la République. L’ancien ministre de la Culture Abdou Latif Coulibaly, pourrait ainsi faire un retour en grande pompe.

Le limogeage de El Hadji Hamidou Kassé sonne comme une sanction après sa sortie controversée sur Tv5. En effet, il soutenait que «le petit frère du président de la République, Aliou Sall, a bel et bien reçu la somme de 250 000 dollars (146 millions Fcfa) de Timis Corporation».

Des propos qu’il a réitérés, par la suite, sur Rfi. En plus, il va en rajouter sur les ondes de Radio Africa : «Macky Sall a fini par nommer son petit frère Aliou Sall à la tête de la Caisse des dépôts et consignations (Cdc) parce qu’il a été mis dos au mur».

Sénégal: une campagne nationale de promotion de propreté instituée

Un communiqué du Conseil des ministres annonce les journées nationales. Cette initiative sera lancée par le chef de l’État.

«Le Chef de l’Etat a invité le Gouvernement à impliquer toutes les forces vives de la Nation dans la campagne de promotion de la propreté dont il présidera personnellement le lancement des journées Nationales, très prochainement», a indiqué Macky Sall lors du Conseil des ministres tenu dans l’après-midi du mercredi 19 juin.

Le chef de l’Etat a également demandé au gouvernement une accélération dans la mise en œuvre des actions de prévention du paludisme et des maladies hivernales à mener par le Service d’hygiène.

On se souvient que Macky Sall avait annoncé un assainissement dans les villes du Sénégal.

«Le Président de la République, au sujet des interventions du Service national d’hygiène, a instruit le Gouvernement d ’accélérer l ’exécution des actions de prévention du paludisme et de lutte contre les maladies récurrentes pendant l’hivernage, en insistant sur l’implication des organisations communautaires de base», peut-on lire sur le communiqué du Conseil des ministres.

Scandale sur le pétrole sénégalais : le Procureur général de la Cour d’appel de Dakar saisi

La justice sénégalaise s’est saisie de l’affaire des révélations de la BBC sur la fraude et la corruption dans le secteur du pétrole.

La justice se penche sur l’affaire des révélations de la BBC. Un communiqué du ministère de la Justice informe que le procureur vient d’être saisi en vue de «l’ouverture d’une enquête complète».

« Le ministre de la Justice, soucieux d’éclairer les Sénégalais sur la gestion des ressources naturelles, a saisi le Procureur général près la Cour d’appel de Dakar de l’ouverture d’une enquête complète sur l’ensemble des faits allégués, aussi bien dans ledit rapport, qui n’a pas encore été transmis à Monsieur le Président de la République, que sur les autres dénonciations relativement à la gestion des contrats pétroliers», lit-on dans le communiqué du ministère.

Mercredi dernier, le président de la République Macky Sall avait dit que le gouvernement va faire la lumière sur cette affaire : « S’il faut sanctionner, nous allons sanctionner. Toutefois, nous n’accepterons pas de fausses accusations. Je ne vais jamais déroger à la sauvegarde de l’intégrité du territoire, de la souveraineté du pays quels que soient les adversaires en face », avait-il indiqué.

Dans l’enquête menée par BBC sur la fraude et la corruption dans les secteurs du pétrole et du gaz au Sénégal, le nom de Aliou Sall, frère de Macky Sall est cité.

13 morts à Saint-Louis: Mansour Faye au chevet des familles des victimes

Sur instruction du président de la République Macky Sall, le ministre du Développement communautaire, Mansour Faye a fait le déplacement pour apporter un réconfort aux personnes éprouvées.

Le ministre du Développement communautaire, Mansour Faye, s’est rendu à Saint-Louis pour apporter le réconfort du gouvernement aux familles des victimes décédées dans l’accident survenu lundi dernier. Accident qui a fait 13 morts. A l’occasion de cette visite, le maire de Saint-Louis a remis, au nom du président de la République, une somme d’un million franc CFA, à chacune des familles des treize victimes décédées dans l’accident.

Pour le cas des blessés, il a également fait savoir que «l’État prendra en charge tous les frais de soins et d’hospitalisation de tous ceux dont la situation nécessite une évacuation à Dakar».

Documentaire de la BBC: Le gouvernement se «réserve le droit de donner une suite appropriée à cette affaire»

Le gouvernement sénégalais a indiqué mercredi 05 juin se réserver «le droit de donner toute suite appropriée» aux accusations de fraude rapportées par un documentaire de la chaîne publique anglaise BBC. Une affaire dans laquelle est citée Aliou Sall, frère du président sénégalais Macky Sall.

Dans un mémorandum rendu public, en marge d’une conférence de presse animée à ce sujet par la porte-parole du gouvernement, Ndèye Tické Ndiaye Diop, le gouvernement dit se réserver « le droit de donner toute suite appropriée à ce dossier ». 

Il estime que la BBC, conformément aux règles d’éthique et de déontologue professionnelle et « par souci d’équité et d’équilibre dans l’information (…), n’aurait pas dû se limiter dans son reportage à une version unilatérale, alimentée par deux opposants notoires, dont l’agitation sur le pétrole est connue de tous ».

L’ancien Premier ministre Abdoulaye Mbaye, de même que le député Mamadou Lamine Diallo, banquier et économiste respectivement, comptent parmi deux des personnes ressources sénégalaises interrogées par la BBC dans son documentaire.

MM. Mbaye et Diallo font partie des opposants les plus en vue au président Macky Sall, dont le frère Aliou Sall, maire de Guédiawaye (banlieue dakaroise) et directeur général de la Caisse des dépôts et consignations (CDC), est visé par ce documentaire publié lundi dernier.

Le documentaire affirme démontrer comment la société de Frank Timis s’était vu retirer puis réattribuer son autorisation après l’accession au pouvoir du président actuel Macky Sall.

Ces concessions revendues par Frank Timis à la société britannique BP permettraient à Timis de gagner plus de 10 milliards de dollars par an.

Le film de la BBC cite un paiement d’un montant de 250.000 dollars, soit 146 millions de francs CFA destiné à la société Agritans Sarl qui aurait appartenu à Aliou Sall, présenté comme un facilitateur de Frank Timis de Timis Corporation pour l’attribution de contrats d’exploitation. 

Cette somme représenterait selon un courriel des taxes de la société offshore de Timis dues à l’origine à l’Etat sénégalais.

Des paiements sont également cités, qui auraient été accordés à Aliou Sall par Pétrotim pour des services de consultance. 

Intitulé « Sénégal : Scandale à 10 milliards », ce reportage « est ponctué de graves et fausses allégations sur la gouvernance des ressources pétrolières du Sénégal, notamment les blocs appelés Saint-Louis offshore profond et Cayar offshore profond qui avaient été attribués à la société Petro-Tim, en association avec la société des Pétroles du Sénégal (PETROSEN), conformément au Code pétrolier », affirme le gouvernement sénégalais.

Il soutient que le média anglais « avance, sans aucun fondement, le chiffre surréaliste de 10 milliards de dollars que l’État sénégalais aurait perdus dans une transaction entre deux compagnies privées, relative aux deux blocs précités ». 

« Ce chiffre est purement imaginaire. Il ne correspond à aucune réalité économique et financière du projet, encore moins à une quelconque perte de revenus futurs pour l’Etat du Sénégal », peut-on lire dans le mémorandum publié à ce sujet.

Le gouvernement sénégalais parle d’une « grave atteinte à la réputation de l’Etat du Sénégal », rappelant que « l’instruction du dossier évoqué dans le reportage a été conclue avant l’entrée en fonction de SEM le Président Macky Sall, le 2 avril 2012 ». 

Le gouvernement sénégalais fait valoir qu’un « effort indéniable de transparence et de protection des intérêts du Sénégal » est à mettre à son actif, depuis 2012 et l’accession du président Sall à la magistrature suprême.

Il cite notamment l’adhésion volontaire du Sénégal, à partir de 2013, à l’Initiative pour la Transparence dans les Industries extractives (ITIE) « dont le Conseil d’administration a décerné au Sénégal un satisfecit, le reconnaissant comme le premier pays africain ayant fait des « progrès satisfaisants » dans la mise en œuvre de la Norme ITIE ».

La constitutionnalisation du droit de propriété du peuple sur les ressources naturelles à l’issue du référendum de mars 2016, la publication « systématique de tous les contrats miniers et pétroliers depuis septembre 2016 », ainsi que la création, en octobre de la même année, du Comité d’orientation stratégique du pétrole et du gaz (COS-PETROGAZ), s’inscrivent dans la même logique, selon le mémorandum.

Le document signale que cet organe en particulier est ‘’chargé d’assister et de conseiller le résident de la République et le Gouvernement dans la définition, le suivi et la mise en œuvre des stratégies et politiques publiques en matière pétrolière et gazière’’. Sur décision du président Macky Sall, la composition de ce comité sera désormais élargie à la société civile et à l’opposition, relève la même source.

La création en décembre 2017, de l’Institut national du Pétrole et du Gaz (INPG) dont l’objectif est de former des ressources humaines hautement qualifiées, de même que la concertation nationale sur la gestion des revenus futurs issus de l’exploitation des ressources pétrolières, tenue en juin 2018, entrent également en ligne de compte dans la volonté de transparence du gouvernement, fait-il valoir. 

Il y a aussi le vote par l’Assemblée nationale, en février dernier, de la loi « sur le contenu local destinée à maximiser la part du secteur privé national dans l’exploitation des ressources pétrolières », sans compter l’adoption en Conseil des ministres du projet de loi sur la répartition et l’encadrement des revenus futurs issus de ces ressources, lequel « prévoit la création d’un fonds pour les générations futures ».

Le gouvernement met en outre en avant le vote par l’Assemblée nationale du nouveau Code pétrolier, qui introduit « une plus grande transparence dans les procédures d’attribution des contrats pétroliers, renforce les parts de l’Etat dans l’exploitation des ressources et améliore la transparence dans la gestion des opérations pétrolières et des aspects environnementaux ».

Selon le gouvernement, ces mesures précitées « témoignent de la volonté du Président Macky Sall d’instaurer la transparence et de préserver les intérêts du Sénégal dans la gestion de ses ressources pétrolières ». 

Sénégal: l’affaire de corruption et de pots de vin qui éclaboussent Aliou Sall

BBC a publié un article sur une fraude dans l’exploitation du gaz sénégalais à hateur de 146 millions dans laquelle le frère du Président Macky Sall serait impliqué.

Des révélations de cas de fraude de la société Timis Corporation agite de nouveau le monde des médias le monde des médias. Et ceci malgré que la société ne soit plus engagée dans l’exploitation de gaz. Dans une enquête réalisée par la BBC et publiée aujourd’hui, 03 mai, la journaliste Mayeni Jones révèle avoir un e-mail envoyé au Trust offshore de Franck Timis, dans lequel il est dit que des taxes sont dues au Gouvernement sénégalais. Et que Franck Timis voudrait 250.000 dollars (146 millions de Fcfa) pour honorer le paiement.

Chose curieuse, cette somme n’est pas destinée à l’État sénégalais, mais plutôt à une société privée Agritrans Sarl, qui appartiendrait à Aliou Sall, le frère du Président Macky Sall.

Un autre quart de million de dollars aurait même été secrètement versé au frère du Président Macky Sall, ajoute la même source. La journaliste a interrogé un expert en affaire de fraude et de corruption qui explique qu’« en tant que citoyen, Aliou Sall ne devrait nullement bénéficier d’une taxe promise à l’Etat sénégalais et qu’on serait vraisemblablement devant un cas de corruption».

Macky Sall en Arabie Saoudite pour le 14è Sommet de l’OCI

Le président de la République est arrivé jeudi 30 mai en Arabie Saoudite. Il prend part au 14è sommet ordinaire de l’Organisation de la coopération islamique (OCI).

La Mecque en Arabie Saoudite sert de cadre au 14è sommet ordinaire de l’Organisation de la coopération islamique (OCI). Le président de la République Macky Sall est en Arabie Saoudite pour prendre part à cette rencontre.

« Makkah Al Mukaram, main dans la main vers l’avenir » est le thème de ce sommet lors duquel les chefs d’Etat et de gouvernement des États membres sont appelés à dégager une position commune sur les questions d’actualité qui agitent le monde en général et la Ummah en particulier.

Le sommet qui se tient sous la direction du Serviteur des deux saintes mosquées, le Roi Salman Bin Abel Aziz Al Saoud, devrait permettre aux chefs d’Etat et de gouvernement d’examiner plusieurs points d’actualité relatifs aux intérêts des pays membres, en vue de contribuer à consolider leur unité et leur solidarité, tout en développant leurs relations.

L’Organisation de la coopération islamique (OCI) est présentée comme la plus grande organisation intergouvernementale après l’Organisation des Nations-Unies.

Elle regroupe 57 Etats membres et a pour vocation de promouvoir la coopération au sein du monde islamique.

Sénégal: une loi plus dure contre le viol est en préparation

Le président de la République Macky Sall a indiqué, mardi 28 mai, qu’un durcissement de la législation actuelle est envisagé afin de mettre un terme aux viols parfois suivis de meurtres de femmes qui gangrènent la société sénégalaise.

C’est l’un des sujets qui était inscrit à l’ordre du jour du Conseil des ministres de ce jour 29 mai. Un point d’ailleurs annoncé par le Président Macky Sall « A l’ occasion du Conseil des ministres prévu demain mercredi, nous discuterons de la violence et des cas de viol. Nous verrons comment durcir la législation pour protéger davantage les femmes », a affirmé Macky Sall, en procédant à l’ouverture du dialogue national.

La plateforme a également servi pour évoquer d’autres problèmes sociaux. Notamment le phénomène des enfants de la rue. Le chef de l’Etat a annoncé qu’« après la fête de Korité (fin du Ramadan), il faut qu’on règle le problème des enfants de la rue. Je ne parle pas de ceux qui apprennent le Coran. Et il est heureux de constater que les religieux ici présents ont les positions les plus révolutionnaires par rapport à cette question ».

Ces derniers mois, le Sénégal a été secoué par des vagues de viols et meurtres commis sur des femmes. Le dernier en date est celui de Bineta Camara qui a été tué par un ami de la famille.

3ème mandat: Macky Sall clôt le débat

Interpellé sur le sujet au cours de l’ouverture des travaux du dialogue national, le président de la République a réitéré qu’il ne briguera pas un troisième mandat.

Macky Sall lève tout équivoque quant au débat sur le troisième mandat.

Le président de la République qui présidait ce 28 mai, le lancement du dialogue national, a clairement indiqué qu’il ne souhaite pas briguer un troisième mandat.  « A l’heure où je vous parle, mon seul souhait est de travailler pour le développement du Sénégal. Donc, je ne suis pas dans les manigances puis qu’il n’y a plus d’enjeu pour moi ».

Une réponse du Président, qui, selon des observateurs va mettre fin à la polémique autour d’un éventuel troisième mandat.

Sénégal: Bientôt un fonds d’appui au développement de la presse

C’est l’un des points débattus lors du Conseil des ministres tenu le mercredi 22 mai.

Le chef de l’Etat Macky Sall a instruit au gouvernement de s’activer an vue de la mise sur pied d’un Fonds d’appui au développement de la presse. C’est l’un des points contenus dans le communiqué final du Conseil des ministres, tenu mercredi 22 mai à Dakar.

Le président de la République, réaffirmant « son attachement au développement de la presse nationale (…) a demandé la mise en place d’un Fonds d’appui au développement de la presse », peut-on lire sur la note.

Macky Sall a par ailleurs «fait noter l’importance de l’élaboration et la mise en œuvre des conventions collectives notamment la signature de la nouvelle convention collective nationale interprofessionnelle, afin de renforcer la protection et le respect des droits des travailleurs».

«A cet effet, il a invité le gouvernement à privilégier la concertation sociale permanente avec les syndicats et le patronat», indique-t-elle.

Crimes récurrents au Sénégal: Macky Sall convoque une réunion de sécurité

Le président de la République a convoqué une assise lundi pour discuter de l’insécurité grandissante dans le pays en vue de prendre des mesures pour endiguer le phénomène.

Le meurtre de Bineta Camara est la goutte d’eau qui a fait déborder le vase. Le crime odieux perpétré sur la fille du directeur de l’Agence de développement local est celui de trop.

Le président de la République veut en finir avec les crimes récurrents au pays. D’où la réunion de sécurité convoquée d’urgence le 20 mai au Palais. Il a été question au cours des échanges de revenir sur les causes de ces actes macabres afin de trouver des solutions pour éviter d’autres dérives.

Ont pris part à la rencontre, le directeur de la police nationale, l’inspecteur général Ousmane Sy, le haut commandant de la gendarmerie nationale, le général de Brigade, Cheikh Sène ainsi que d’autres hautes autorités des forces de sécurité. Les mesures prises lors de la réunion n’ont pas été dévoilées à la presse.

Diplomatie: la visite de Macky Sall à Paris en trois points

Le Chef de l’Etat sénégalais est en visite officielle à Paris, du 14 au 18 mai prochain. Selon la Présidence, Macky Sall va prendre part entre autres à une réunion internationale portant sur la lutte contre le terrorisme.

Comme sujet majeur, des discussions autour de la lutte contre les contenus en ligne à caractère terroriste ou relevant de l’extrémise violent. Le Président Macky Sall est à Paris pour une réunion internationale sur ces sujets. Il a reçu une invitation conjointe du président français Emmanuel Macron et de Mme Jacinda Ardern, Premier ministre de la Nouvelle-Zélande.

En plus du Sénégal, l’Union européenne et plusieurs autres pays sont également invités à cette rencontre. Il s’agit de l’Allemagne, de l’Australie, du Canada, de la Grande Bretagne, de l’Indonésie, de l’Irlande, du Japon, de la Jordanie et du Norvège.  Les grands groupes comme Amazon, Apple, Dailymotion, Facebook, Google, Microsoft, Mozilla Foundation, Snap, Twitter et YouTube, sont également conviés à cette rencontre.

Initiée par la Nouvelle-Zélande et la France, cette réunion de haut niveau fait suite aux attaques terroristes mortelles de Christchurch du 15 mars 2019 contre la communauté musulmane néo-zélandaise.

Elle vise à sensibiliser le grand public et à mobiliser les pouvoirs publics et les grandes compagnies du secteur privé actives sur les réseaux sociaux, contre toutes les formes d’idéologies extrémistes et violentes.

La rencontre va déboucher sur l’adoption d’un Appel à l’action de Christchurch pour éradiquer le contenu terroriste et extrémiste en ligne.

Le deuxième acte de la visite du Chef de l’Etat, Macky Sall n’est autre que le Sommet Tech for Good, au Salon Vivatech. Viendra ensuite la participation à la biennale d’architecture de Versailles. Le retour du Chef de l’Etat est prévu le 18 mai 2019.

Mimi Touré, désormais présidente du Cese

Elle remplace Aminata Tall qui a passé 6 ans à tête de cette institution. Le président de la République Macky Sall y a nommé l’ancien Premier ministre, Aminata Touré.

Le Conseil économique social et environnemental (Cese) a une nouvelle présidente. Par un décret pris ce 14 mai, «Monsieur le Président de la République a nommé Madame Aminata Touré, Présidente du Conseil Économique, Social et Environnemental, en remplacement de Madame Aminata Tall», renseigne un communiqué de la présidence de la République du Sénégal.

Dans la note, le chef de l’État Macky Sall félicite «le travail remarquable réalisé par Madame Aminata Tall à la tête de cette institution au cours des six dernières années».

Aminata Touré plus connu sous le nom de Mimi Touré a occupé la fonction de ministre de la Justice, garde des Sceaux, dans le premier gouvernement du président Macky Sall en 2012. Elle sera par la suite nommée Premier ministre en septembre 2013, poste qu’elle quittera en juillet 2014.

Depuis quelques années, Aminata Touré était l’envoyée spéciale du président de la République.

 

 

Sénégal: le poste de Premier ministre bientôt supprimé

L’Assemblée nationale a adopté samedi 04 mai, la révision de la Constitution portant suppression du poste de Premier ministre.

La question sera certainement abordée lors du Conseil des ministres ce mercredi 09 mai. Après l’adoption par les députés de la révision constitutionnelle, le chef du gouvernement, Mahammed Boun Abdallah Dionne, reconduit le 6 avril, doit à présent préparer la disparition de sa fonction.

C’est dans une ambiance surchauffée que cette réforme dénoncée par l’opposition est finalement passée. Il a fallu neuf heures pour en arriver là. «124 députés ont voté pour, et seulement sept contre», a annoncé le président de l’Assemblée nationale, Moustapha Niasse. Un vote en faveur de cette modification de la Constitution ne surprend pas car le pouvoir dispose d’une large majorité au parlement.

Cette révision, qui porte sur une vingtaine d’articles de la Constitution, établit un nouvel équilibre entre les pouvoirs, en renforçant le caractère présidentiel du régime sénégalais.

A lire aussi: Sénégal: le projet de loi sur la suppression du poste de Premier ministre sur la table des députés jeudi

La suppression du poste de Premier ministre, prévue à brève échéance, n’est pas le seul changement que concède la Constitution révisée. Désormais, le président de la République ne pourra plus dissoudre l’Assemblée nationale, laquelle ne pourra plus déposer une motion de censure pour renverser le gouvernement.

Une Réforme qui est «uniquement technique et administrative», selon le ministre de la Justice Malick Sall.

D’ailleurs, le Président Macky Sall avait justifié la suppression du poste de Premier ministre par le souhait de se rapprocher davantage des services administratifs et de son peuple. Des explications battues en brèche par l’opposition qui estime que l’homme réélu à l’issue de la Présidentielle du 24 février dernier veut s’arroger plus de pouvoirs.

Le Sénégal s’était déjà passé de Premier ministre dans les années 1960 sous la présidence de Léopold Sédar Senghor et au début des années 1980 sous celle d’Abdou Diouf.

Hausse du prix du ciment: Macky Sall et l’Association des consommateurs à couteaux tirés

Le président de la République avait annoncé une hausse prochaine du prix du ciment et a demandé aux consommateurs d’accepter la mesure, compte tenu de l’augmentation de la taxe sur le coût des matériaux de construction.

La mesure n’est pas du goût de l’Association des consommateurs du Sénégal (Ascosen).

«Ça fait 3 ans qu’on parle des logements sociaux au Sénégal. Il y a même des opérateurs qui ont commencé à construire, avec le ciment qui coûtait moins cher. Maintenant, il faudrait que le prix soit dynamique pour que l’on puisse accéder à ces logements sociaux ? Je ne crois pas que c’est une bonne idée», se plaint le vice-président de l’Ascosen, Momath Cissé.

L’Ascosen soutient qu’il n’est pas nécessaire d’augmenter le prix du ciment pour financer les 100 000 logements qu’ambitionne de construire le gouvernement.

L’association n’hésite d’ailleurs pas à faire des propositions. Selon Momath Cissé approché par seneweb, «l’idée serait que l’Etat accompagne les opérateurs sur le plan de la viabilisation des terrains en y mettant tout ce qui est nécessaire gratuitement. Et que cela soit en rapport avec la Sicap et les Hlm. Mais ne pas financer en amont, par le ciment et par le fer qui deviennent de plus en plus chers».

Journée internationale du travail: Macky Sall rappelle que les salaires des fonctionnaires n’augmenteront pas

Le président sénégalais a déclaré mercredi soir que l’Etat n’avait pas les moyens de revoir à la hausse les salaires des agents de la fonction publique.

«Nous n’avons pas les moyens d’augmenter les salaires aujourd’hui. Nous ne le ferons pas, il faut que ça soit clair. Ce n’est pas possible», martèle Macky Sall en wolof, langue locale, lors de la cérémonie de remise de cahiers de doléances de syndicats à l’occasion de la Journée internationale des travailleurs.

«Nous avons la volonté sociale, mais on ne peut pas envisager l’augmentation des salaires maintenant. Ce n’est pas possible», ajoute le président de la République.

Pour le chef de l’Etat, c’est le seul moyen pour garantir du travail aux jeunes. Il va alors rappeler que chaque année 150.000 jeunes sans qualification cherchent un emploi.

Le président sénégalais explique par ailleurs que «Ce n’est pas ma politique. Il y a une limite à ne pas dépasser. C’est une question de responsabilité».

Sall a toutefois promis que son gouvernement allait faire des propositions sur la question du régime indemnitaire des agents de l’Etat, l’une des vieilles revendications des syndicats de la fonction publique.

 

Fermeture de la mosquée de Vélingara: des jeunes demandent l’intervention de Macky Sall

Le lieu de culte est fermé depuis février 2018 suite à une bagarre entre deux individus. Les populations souhaitent que la mosquée rouvre ses portes avant le mois du jeûne de Ramadan.

La mosquée de Vélingara est un bâtiment imposant. Un joyau architectural qui fait la fierté des habitants de la localité. Seul bémol, ils ne peuvent accéder au lieu de culte. En effet, depuis février 2018, le lieu de culte est fermé. Ce, à la suite d’une bagarre entre deux individus qui se disputaient l’imamat (autorité spirituelle et politique).
Les jeunes de la localité souhaitent que la mosquée ouvre ses portes avant le Ramadan qui s’annonce. c’est ainsi qu’ils ont organisé une journée de récital du Coran et interpellé les autorités.

« Nous lançons un appel solennel au ministre de l’Intérieur, au président de la République pour qu’ils aident la population vélingaroise à rouvrir cette grande mosquée avant le mois béni », implore le porte-parole des jeunes sur la Tfm.

Sénégal: vers le report des Législatives en 2024

L’exécutif semble avoir pris fait et cause pour les tenants de la thèse prônant le report de deux ans du mandat des députés. Le Premier ministre a annoncé le vœu de Macky Sall de faire une proposition dans ce sens. 

Le Premier ministre, Mahammad Boun Abdallah Dionne, a annoncé que le Président Macky Sall va proposer le report des Législatives. Initialement prévues en 2022, l’exécutif souhaite la tenue de ces élections pour 2024, juste après la prochaine élection présidentielle.

La proposition sera faite dans le cadre du dialogue politique convoqué par le Chef de l’Etat. C’est l’information relayée par Les Echos.

Conseil des ministres: plusieurs nominations attendues ce jour

Au terme de la rencontre entre les membres du gouvernement et le Président Macky Sall ce 24 avril, les postes laissés vacants par la formation du gouvernement pourraient être pourvus.

Plusieurs postes importants restent à pourvoir. Selon L’AS, plusieurs nominations seront actées lors du Conseil des ministres de ce mercredi.

Elles concernent les directions laissées vacantes par de nouveaux ministres et d’autres occupées par des retraités. Il s’agit du Centre des œuvres universitaires de Dakar (Coud), de l’Autorité de régulation des télécommunications et des postes (Artp), du Patrimoine Bâti, du Fonds souverain d’investissements stratégiques (Fonsis), de la Société nationale d’aménagement et d’exploitation des terres du delta du fleuve Sénégal (Saed), de la Sodeva, de La Poste, de la Rts…

Sénégal: Macky Sall instruit des mesures pour la réduction du train de vie de l’Etat

C’est l’une des résolutions du Conseil des ministres de mercredi. Le président de la République à demander que des dispositions soient prises pour  réduire à l’essentiel les coûts de véhicules, téléphones… à l’horizon 2020.

Tout doit être revu à la baisse. C’est du moins le souhait de Macky Sall en Conseil des ministres mercredi 17 avril. Les charges courantes de l’administration, le parc automobile, entres autres sont concernés par ce nouveau régime.

En ce qui concerne « les charges courantes de l’administration notamment celles de l’eau, de l’électricité et du téléphone, il a invité le Premier ministre à lui proposer, au plus tard le 1er août 2019, un cadre réglementaire portant sur les modalités d’abonnement, d’utilisation et de paiement des charges courantes de l’administration».

Pour ce qui est du parc automobile de l’Etat, un nouveau dispositif réglementaire sur les conditions d’acquisition, d’affectation, d’utilisation et de cession des véhicules administratifs sera adopté. Lequel va répartir « les conditions d’acquisition, d’affectation, d’utilisation et de cession des véhicules administratifs ».

3ème mandat: «un faux débat» selon Macky Sall

Le Président a été interpellé le 16 avril par les députés sur la question. Pour lui, l’heure est à l’ardeur au travail.

Le débat est clos pour Macky Sall. C’est du moins ce que le président de la République à laisser transparaître le 16 avril dernier. Interpellé sur la question d’un troisième mandat, il répond sans détour: «le 3e mandat est un faux débat. Je n’y pense même pas. J’ai déjà pris des engagements fermes dans ce sens».

Le président Macky Sall a par ailleurs invité ses partisans à travailler dans la célérité, car, dit-il, «5 ans, ce n’est pas 7 ans».

La possibilité pour Macky Sall de se présenter pour un troisième mandat anime les chaumières depuis quelques années. Un débat qui a été ravivé avec sa réélection pour un deuxième mandat à l’issue du scrutin du 24 février 2019.

Des membres du gouvernement et camarades de parti du Président ont toujours rejeté une idée de troisième mandat. Ils brandissent d’ailleurs la révision constitutionnelle de 2016 qui limite à deux, le nombre de mandats présidentiels. Une explication qui ne convainc pas les plus sceptiques. A ce sujet, Ibrahima Hamidou Demeen, juge démissionnaire et président du mouvement « Ensemble », dans une tribune, a déclaré que la Constitution ne saurait être un frein pour une troisième candidature.

Sénégal: le projet de loi sur la suppression du poste de Premier ministre sur la table des députés jeudi

Le projet de loi portant suppression du poste de Premier ministre devrait être adopté aujourd’hui en Conseil des ministres.

Une formalité. C’est ce à quoi s’apparente l’adoption ce 17 avril par le Conseil des ministres du projet de loi portant suppression du poste de Premier ministre. Les observateurs préfèrent d’ores et déjà scruter la suite à accorder à ce projet.

Le document sera soumis aux députés, dès jeudi, 18 avril. Une fois le vote de l’Assemblée nationale passée, s’il est adopté, le document sera examiné en procédure d’urgence. Afin que d’ici à la fin du mois, la suppression du poste de Premier ministre soit effective.

L’annonce de la suppression de ce poste a été faite par le Président Macky Sall le 7 avril, jour de la formation du nouveau gouvernement qui prend part ce jour à son deuxième Conseil des ministres.

Sénégal-Apr: Macky Sall tape du poing sur la table

La rencontre du secrétariat exécutif national du parti de l’Alliance pour la République (Apr), tenu hier 15 avril était l’occasion pour le président de la République de réagir après les récriminations manifestées dans la presse par certains membres du parti après la publication de la liste du gouvernement.

Le Président s’est exprimé sans ambages: aucune sortie dans la presse ne peut influencer les décisions qu’il prend. «Ceux qui me parlent par la presse, je ne les écoute pas et ils perdent de la valeur à mes yeux. Il est temps qu’on apprenne à analyser nos contre-performances et à cesser de nous vilipender», martèle Macky Sall.

La communication en interne est la solution idoine, selon le président de l’Apr pour résoudre les problèmes. Une sortie qui ciblait certainement des alliés tels Mame Boye Diao et Me Ousmane Sèye. Mame Boye, responsable de l’Apr à Kolda a en effet eu un coup de gueule sur sa page facebook après la formation du gouvernement du 7 avril. Il dénonçait alors les « comploteurs» et les « médisants».

Me Ousmane Sèye, leader de la Coalition pour l’émergence (Cpe), et alliés de Macky Sall depuis 2012 n’est pas allé par quatre chemins pour signifier sa déception. «C’est malheureux que la Cpe, qui s’est battue avec le président, ne puisse pas gouverner avec le président», se désolait-il dans les colonnes de Libération.

Après les paroles dures, Macky Sall va se radoucir «il faut comprendre que faire un gouvernement est l’une des choses les plus difficiles. Ce n’est pas parce qu’on sort un ministre qu’il est incompétent. Si j’avais un seul ministre incompétent, je n’aurais pas réussi le bilan qui m’a fait réélire», ressasse le chef de l’Etat. Il va d’ailleurs les rassurer sur le fait qu’il y aura d’autres nominations.

Visite de Abdel Fattah al-Sissi au Sénégal: un Conseil d’affaires sénégalo-égyptien en chantier

En plus de cette annonce faite après la visite officielle du président égyptien au Sénégal, les deux pays vont signer un mémorandum d’entente dans le domaine du renforcement de leurs relations bilatérales.

Des négociations sont d’ores et déjà engagées. Le Sénégal et l’Egypte veulent renforcer leur coopération notamment celle économique. Un vœu qui va prendre corps avec le Conseil d’affaires sénégalo-égyptien qui est en préparation.

D’ailleurs une signature prochaine d’un mémorandum d’entente entre les deux pays est prévue. Un accord qui a pour objectif de renforcer les relations bilatérales relatives à l’investissement entre l’Agence nationale pour la promotion des investissements et des grands travaux (Apix) et l’Autorité générale pour les investissements et les zones franches d’Egypte (Gafi).

L’investissement privé et des relations de partenariat entre le secteur privé égyptien et le privé sénégalais, sont des leviers sur lesquels les deux Etats comptent appuyer. Il s’agit du fruit de la visite officielle du chef de l’Etat égyptien Abdel Fattah al-Sissi à Dakar les 11 au 12 avril 2019.

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«Les relations politiques entre l’Egypte et le Sénégal sont excellentes, tant au plan bilatéral que multilatéral, au vu de ce que nous faisons ensemble au sein de l’Union africaine et du Nepad, et aussi dans le cadre de l’Organisation de la coopération islamique (Oci) et des Nations Unies», s’est félicité le Président Macky Sall. En dehors des relations économiques, le président égyptien a plaidé pour l’intensification des efforts des deux pays dans la lutte contre l’insécurité, face à la menace terroriste en Afrique de l’Ouest.

Ministère de l’Enseignement supérieur : des étudiants lancent une pétition pour la démission de Cheikh Oumar Anne

Les étudiants veulent obtenir le maximum de signature pour inciter le Président Macky Sall à limoger le ministre de l’Enseignement supérieur nouvellement nommé au sein du gouvernement.

La polémique s’invite au sein de l’université. Depuis l’entrée de Cheikh Oumar Anne au sein du gouvernement à la faveur de la formation du gouvernement le 7 avril, les hommes politiques tout comme les acteurs de la société civile sont montés au créneau.

Ils dénoncent la nomination du nouveau ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation. Des récriminations qui s’appuient sur l’enquête ouverte par des institutions de contrôle et la Cour des comptes sur la gestion Cheikh Oumar Anne en tant que directeur du Centre des œuvres universitaires de Dakar (Coud).

Des étudiants de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (Ucad) entrent également dans la danse. Ils ont lancé une pétition pour exiger la démission de Cheikh Oumar Anne.

Selon Les Échos, qui donne l’information, ces étudiants, qui émargent pour l’essentiel à l’Assemblée des Facultés, veulent recueillir le maximum de signatures pour pousser Macky Sall à limoger le maire de Ndioum.

Conseil des ministres: Macky Sall invite le gouvernement à davantage de confidentialité

C’est l’une des résolutions de la réunion hebdomadaire des membres du gouvernement, tenue hier 10 avril.

Les félicitations étaient de rigueur lors du premier Conseil des ministres du nouveau gouvernement. Le Président Macky Sall après avoir souhaité la bienvenue et encouragé chacun de ses collaborateurs passe aux choses sérieuses.

Il veut un gouvernement d’action. Mais pas que. Un gouvernement à même de «mieux maîtriser la communication gouvernementale, et à toujours cultiver la confidentialité, la proximité avec les populations, le sens de l’écoute, le dialogue social avec les acteurs des différents secteurs, ainsi que l’ouverture à toutes les forces vives de la Nation».

Le chef de l’Etat a ainsi demandé aux membres du gouvernement de lui proposer, sans délai un programme de travail gouvernemental pour le reste de l’année avec une déclinaison des chantiers prioritaires conformes à ses orientations politiques fondamentales.

Macky Sall a par ailleurs instruit au Premier ministre, Mouhammed Boun Abdallah Dionne de préparer la tenue d’un séminaire gouvernemental de cadrage des priorités et du travail des ministres.

Diplomatie: le Président égyptien à Dakar jeudi

Abdel Fattah Al Sissi va effectuer une visite au Sénégal les 11 et 12 avril prochains.

Il sera la premier chef d’Etat étranger à fouler le sol sénégalais après l’investiture du Président Macky Sall, le 2 avril. Le Président Egyptien est attendu au Sénégal en cette fin de semaine. Abdel Fattah Al Sissi va y séjourner les 11 et 12 avril prochains.

Au menu des échanges il sera certainement évoquée la coopération entre les deux pays.

 

Sénégal: premier Conseil des ministres pour le nouveau gouvernement

C’est ce 10 avril que le nouveau Gouvernement, formé dimanche 7 avril se réunit autour du chef de l’Etat, Macky Sall.

Il s’agit du premier du genre pour les 22 recrues du gouvernement.  On peut citer Malick Sall : Garde des sceaux-ministre de la Justice, Mouhamadou Moctar Cissé, ministre du Pétrole et de l’Energie.

Amadou Hott, ministre de l’Economie, du Plan et de la Coopération, Moussa Baldé,  va également faire son baptême du feu, tout comme le ministre de l’Agriculture et de l’Equipement rural, Cheikh Oumar Anne, ou encore le ministre de l’Enseignement supérieur, Samba Ndiobène Ka.

Le ministre de l’Elevage et de la Reproduction animale, Abdou Karim Fofana, le ministre de l’Urbanisme et du Logement, Aminata Assomme Diatta, et celui du Commerce et des Pme,  Nené Fatoumata Tall font également partie de ceux qui vont découvrir les usages de ce rendez-vous hebdomadaire des membres du gouvernement…

L’ordre du jour annonce juste une prise de contact. Le Président devrait également remettre les ordres de mission à ses 32 collaborateurs.

 

Sénégal : La suppression de la fonction de Premier ministre en débats

Samedi 6 avril, le président Macky Sall a annoncé vouloir supprimer la fonction de Premier ministre. Cette décision entre dans la politique de réformes des institutions et lui permettra d’avoir une prise directe sur les politiques publiques.

«Le président Macky Sall a jugé approprié de reconsidérer le niveau que constitue la fonction de Premier ministre pour être lui-même au contact direct avec les niveaux administratifs chargés de la mise en œuvre», a déclaré le Secrétaire Général de la République, Maxime Jean Simon Ndiaye.

Plusieurs personnalités de la scène politique jugent cette mesure précipitée et inappropriée. Pour Thierno Bocoum, proche d’Idrissa Seck (candidat à l’élection présidentielle du 24 février): «Macky Sall, encore une fois, se met dans une logique d’une gestion solitaire de l’Etat. Lorsqu’il s’agit de mettre à neuf des réformes aussi importantes, il serait intéressant que les populations soient impliquées ».

Pierre Goudiaby Atepa, rallié au candidat Ousmane Sonko, salue un risque pris par Macky Sall: «Il n’y a plus de fusible, il est en direct avec son peuple. Si ça marche, c’est tant mieux et j’espère que ça va marcher; si ça ne marche pas, c’est lui. Il ne pourra plus se réfugier derrière quelqu’un».

Le chef de l’Etat a promis une phase de dialogue politique avec l’opposition. Pour Babacar Gaye du Parti Démocratique Sénégalais, c’est d’avance un échec «Le président Macky Sall est en train de porter un coup dur à la faisabilité de ce dialogue politique. La suppression du poste de Premier ministre remet en cause la place de l’opposition dans le jeu politique et réduit les pouvoirs de contrôle de l’Assemblée nationale».

L’Assemblée nationale devra dans quelque temps porter le projet de loi bientôt élaboré en Conseil des ministres.

 

Sénégal: la liste du nouveau gouvernement

Le nouveau gouvernement passe de 39 à 32. On compte également 3 secrétaires d’Etat.

Le gouvernement a fait sa cure de jouvence. 50% des ministres sont nouveau.

« Nous sommes passés de 20% à 25% de femmes, soit 1 ministre sur 4. Nous sommes également passés de 39 ministres et ministres délégués à 32 ministres et 3 secrétaires d’Etat. Chaque région a au moins 1 ministre pour avoir les pulsions des populations », a expliqué le Premier ministre, secrétaire d’Etat de la présidence, Dionne.

Voici la liste complète des membres du nouveau gouvernement.

Sidiki Daba : Ministre de forces armées

Aly Ngouille Ndiaye : Ministre de l’intérieur

Abdoulaye Daouda Diallo : Ministre des Finances et du budget

Amadou Ba : Ministre de affaires étrangères et des sénégalais de l’extérieur

Malick Sall : Garde des sceaux – Ministre de la justice

Mansour Faye : Ministre du développement communautaire–équité sociale

Mouhamadou Moctar Cissé : Ministre du Pétrole et de l’énergie

Mariama Sarr : Ministre de la Fonction publique et du renouveau service publique

Oumar Youm : Ministre de l’infrastructure et du transport

Amadou hot : Ministre de l’économie, du plan et de la coopération

Abdoualye Diouf Sarr : Ministre de Santé et action sociale

Moussa baldé : Ministre de l’Agriculture et de l’équipement rural

Serigne Mbaye Thiam : Ministre des eaux et assainissement

Ndeye Saly Diop Dieng : Ministre de la femme, de la famille

Alioune sarr : Ministre du tourisme et transport aérien

Aminata Mbengue Ndiaye : Ministre de la pêche et l’économie maritime

Mamadou Talla : Ministre de l’éducation nationale

Oumar Gueye : Ministre des collectivités territoriales

Cheikh Oumar Anne : Ministre de Enseignement supérieur

Moustapha Diop : Ministre du développement industriel et des petites et moyennes industries

Abdou Karim Sall : Ministre de l’environnement et du développement durable

Sophie Gladima : Ministre des mines et de la géologie

Matar ba : Ministre des sports

Samba Ndiobène Ka : Ministre de élevage et reproduction animale

Samba Sy : Ministre  du Travail et du dialogue sociale

Abdou Karim Fofana : Ministre de l’urbanisme et du logement

Aminata Assomme Diatta : Ministre du commerce et des PME

Abdoulaye Diop : Ministre de culture et de la communication

Nené Fatoumata Tall : Ministre de la jeunesse

Zahra Iyane Thiam : Ministre des microfinances et des économies sociales et solidaires

Dame Diop : Ministre de l’emploi

Ndeye Diké Ndiaye Diop : Ministre de l’économie numérique et des télécoms