Sénégal : Macky Sall encourage l’Allemagne à maintenir ses troupes au Mali

Le président du Sénégal Macky Sall, également président en exercice de l’UA, a pressé lundi l’Allemagne de maintenir son engagement au sein de la mission de l’ONU au Mali.

Président en exercice de l’Union africaine, Sall s’est exprimé lors d’un point de presse conjoint avec son homologue allemand, Frank-Walter Steinmeier, en visite au Sénégal depuis dimanche. « Nous avons besoin des forces européennes, de la Mission des Nations unies au Mali et de l’Allemagne au Mali. Le Mali ne peut pas être abandonnée. Il faudra maintenir votre présence dans le Sahel. L’Afrique en a besoin », a indiqué le Président sénégalais.

« Il faudra envisager, lorsque les conditions vont s’améliorer, un retour en force de toutes ces forces européennes à côté de la MINUSMA (Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation au Mali, NDLR) et d’autres forces africaines pour pouvoir accompagner le Mali et tout le Sahel dans ce combat sérieux pour l’Afrique », a poursuivi le Président Sall.

Macky Sall: « nous comprenons cette décision »

Le président français Emmanuel Macron a annoncé jeudi, que les forces militaires françaises quitteront le Mali de façon définitive.

Le président français Emmanuel Macron a annoncé la fin de l’opération française au Mali comme on pouvait s’y attendre au vu des tensions entre les deux pays. Le président français a souligné qu’il sera question d’un redéploiement des militaires français dans la région avec le Niger pour point d’encrage.

Le président en exercice de l’Union africaine Macky Sall a indiqué que les pays africains prennent acte et comprennent la décision de la France de quitter le Mali. «  Les Etats africains comprennent le retrait de la France et ses alliés du Mali », a indiqué Macky Sall. Il va dire que les pays africain n’ont opposé aucune résistance à cette décision de la France de quitter le Mali.

L’intervention de Macron a eu lieu lors d’une conférence de presse conjointe avec le président du Sénégal Macky Sall, le ghanéen Nana Akufo-Addo et le président de la Commission de l’Union européenne Charles Michel.

 

Sénégal : Macky Sall « peiné » par le décès d’IBK

Le chef de l’Etat du Sénégal s’est exprimé suite au décès d’Ibrahim Boubacar Keïta, ancien président du Mali.

L’ancien président du Mali est décédé dimanche 16 janvier 2022 à Bamako à l’âge de 76 ans. Ibrahim Boubacar Keïta (IBK) a été à la tête du pays de 2013 à 2020. Il décède moins de deux ans après son départ du pouvoir, départ auquel il a été poussé par la force.

Suite à son décès, le président de la République du Sénégal Macky Sall exprime son émotion. « Je suis peiné d’apprendre le décès de M. Ibrahim Boubacar Keïta, ancien président de la République du Mali. Mes condoléances émues à sa famille et au peuple malien ami et frère. Paix à son âme », déclare le président sénégalais.

Son homologue du Bénin a aussi publié sa réaction à propos. « C’est avec consternation que j’ai appris le rappel à Allah du président Ibrahim Boubacar Keïta, IBK comme on l’appelle. A la République du Mali, au peuple malien et à sa famille biologique qui perdent un grand fils, je voudrais exprimer ma profonde compassion et celle du peuple béninois », réagit le chef de l’Etat à travers Twitter et Facebook.

Pour rappel, IBK a été Premier ministre de 1994 à 2000 puis président de l’Assemblée nationale de 2002 à 2007 avant d’accéder à la magistrature suprême en 2013. Sa disparition intervient dans un contexte de grave crise sécuritaire et politique pour le Mali depuis le déclenchement d’insurrections indépendantiste et djihadiste en 2012.

Le pays est aussi frappé depuis une semaine  par les lourdes sanctions des pays de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) pour non-respect du chronogramme de la transition.

Sénégal : 3è dans les transactions Mobile Money de l’espace UEMOA

Dans un classement des pays en valeur de transaction mobile d’argent, le Sénégal occupe le 3è rang dans l’espace UEMOA.

34 914,8 milliards FCFA (63 milliards de dollars), c’est le montant des transactions via mobile effectuées par les 12 établissements de monnaie électronique (EME) agréés dans la zone UEMOA. Le montant concerne les transactions de l’année 2020. Les 12 EME sont repartis en 4 pays de la sous-région en l’occurrence le Bénin, le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire, le Mali et le Sénégal.

Selon les statistiques rendues publiques par l’agenceecofin, ledit montant est en hausse de 37,1 % comparé à celui de 2019 qui se situe à 25 470,8 milliards FCFA, soit 45,9 milliards de dollars. Dans ce classement, le Sénégal occupe le 3è rang. La Côte d’Ivoire qui totalise 7 des 12 EME de la zone UEMOA occupe le premier rang. Elle est suivie du Burkina Faso, le Mali est 4è et le Bénin 5è.

Selon la même source reprise par  Beninwebtv, les usagers ont le plus sollicité quatre services liés à ces transactions. Il s’agit des dépôts d’argent, des retraits, des transferts de personne à personne et des transferts à l’intérieur de la zone UEMOA.

Amadou Toumani Touré, l’ancien président malien est décédé

Ce mardi 10 novembre, la presse malienne a annoncé le décès de l’ancien président de la République, Amadou Toumani Touré (ATT).

Ce dernier est décédé à Istanbul, en Turquie, où il s’était rendu pour des soins médicaux. Ancien résidant du palais de Koulouba, ATT fut le président de la République, du 8 juin 2002 jusqu’au coup d’État du 22 mars 2012.

Né le 4 novembre 1948 à Mopti, il intègre l’école interarmes de Kati, où il exerça au sein du 33e régiment des commandos parachutistes. Suite à cela, ce dernier devient commandant du 33e RCP en 1984, et ce, après plusieurs stages en Russie et en France.

En mars 1991, il participe au coup d’État contre Moussa Traoré, en prenant la présidence du Comité de transition pour le salut du peuple. Ainsi, il assura les fonctions de chef de l’Etat pendant la transition démocratique.

Notons par ailleurs, qu’il a organisé les élections législatives et présidentielles en 1992. Celles-ci, ont conduit à la victoire d’Alpha Oumar Konaré.

Le 29 avril 2007, ATT est réélu président de la République. Mais, ce dernier sera renversé par un coup d’Etat dans la nuit du 21 au 22 mars 2012. Exilé au Sénégal avec toute sa famille, le ATT annonce officiellement sa démission le 8 avril 2012.

Macky Sall au sommet d’Accra sur le Mali

Le chef de l’Etat sénégalais Macky Sall participe ce mardi à Accra (Ghana) à une réunion de la CEDEAO sur la situation au Mali, a appris l’APS.
Lors de leur dernier sommet sur la crise malienne, le 6 septembre à Niamey, les chefs d’Etat de l’organisation régionale avaient accordé à la junte malienne un délai jusqu’à ce mardi pour transférer le pouvoir à un civil.
Le chef de cette junte le colonel Assimi Goïta est au Ghana dont le président assure la présidence tournante de la CEDEAO.
Les militaires présenteront aux chefs d’Etat le schéma de la transition adopté le 12 septembre à Bamako par les forces vives maliennes et qui prévoit une transition de 18 mois, un président civil ou militaire, entre autres.

Mali: La CEDEAO veut la désignation d’un président civil d’ici le 15 septembre

Les chefs d’Etat et de gouvernement de la CEDEAO ont donné à la junte malienne jusqu’au 15 septembre pour la désignation de deux civils au poste de Président et d’un Premier ministre de la transition.
La Conférence des chefs d’Etat et de gouvernement « demande que le Président et le Premier ministre de la transition, tous deux civils, soient désignés au plus tard le 15 septembre 2020 », rapporte le communiqué final de la cinquante-septième session ordinaire de la conférence des chefs d’Etat et de gouvernement de la Cedeao, tenue lundi à Niamey, au Niger.
La Conférence a réaffirmé « sa détermination à assurer un retour rapide à l’ordre constitutionnel dans ce pays, avec une transition politique dirigée par un Président et un Premier ministre civils pour une période de douze (12) mois ».
Elle a décidé de maintenir « l’ensemble des décisions prises lors de son Sommet extraordinaire tenu le 28 août 2020 et prend note des consultations en cours entre les acteurs maliens, initiées par le Conseil National de Salut du Peuple (CNSP) ».
Elle s’est félicitée du départ du Président Ibrahim Boubacar Kéita vers les Emirats Arabes-Unis pour des soins médicaux.
Le président Ibrahim Boubacar Keita a été renversé, mardi 18 août, par des militaires qui l’ont poussé à la démission et mis en place un Comité national de salut publique (CNSP), dirigé par le colonel Assimi Goïta, devenu le nouvel homme fort du pays.
Ibrahim Boubacar Keita a été chassé du pouvoir après plusieurs mois de contestation à la suite d’élections législatives controversées.

La CEDEAO condamne «vigoureusement» le putsch en cours au Mali

La CEDEAO a condamné «vigoureusement», la tentative de putsch en cours depuis mardi matin au Mali, assurant qu’elle prendra «toutes les mesures et actions nécessaires à la restauration de l’ordre constitutionnel».

La CEDEAO «condamne vigoureusement la tentative (de putsch) en cours (au Mali) et prendra toutes les mesures et actions nécessaires à la restauration de l’ordre constitutionnel, par le rétablissement des institutions démocratiquement élues, conformément aux dispositions de son Protocole additionnel sur la Bonne Gouvernance et la Démocratie», indique un communiqué transmis mardi après-midi à l’AIB.

Depuis mardi matin, des soldats mutins essayent de renverser le régime du président Ibrahim Boubacar Keïta, contesté par la rue depuis des mois à cause de la détérioration de la situation sécuritaire et d’une supposée mal gouvernance.

«Aussi, la CEDEAO appelle-t-elle les militaires à regagner sans délai leurs casernes, en demandant à toutes les parties prenantes maliennes de privilégier le dialogue pour résoudre la crise que traverse leur pays», ajoute le communiqué.

La CEDEAO qui a rappelé sa ferme opposition à tout changement politique anticonstitutionnel, a réitéré sa disponibilité, en rapport avec les Nations unies, l’Union africaine, l’Union européenne et tous les partenaires multilatéraux et bilatéraux du Mali, de continuer à accompagner   les parties prenantes maliennes dans leurs efforts pour résoudre la crise.

Eco : Divergences en Afrique de l’ouest !

L’annonce de l’Eco comme monnaie unique de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) a suscité des avis divergents, notamment avec son rejet par cinq pays anglophones ouest africains et la Guinée.Le Nigeria, le Ghana, le Libéria, la Sierra Leone, la Guinée et la Gambie, ces six pays membres de la Zone monétaire ouest-africaine (ZMOA) ont récemment condamné ce qu’ils ont appelé « la déclaration unilatérale des membres francophones de la Cedeao », selon laquelle l’Eco, monnaie unique va supplanter le franc CFA en juillet 2020.

Depuis l’annonce de la création future de la monnaie Eco, le 21 décembre 2019 à Abidjan, par les présidents ivoirien Alassane Ouattara et français Emmanuel Macron, des voix se sont levées contre ce « nouveau » projet de monnaie commune au sein des huit pays de l’Uemoa.

Or, le projet de cette même monnaie unique qui germait depuis le début des années 2000, a été déjà lancé lors d’un Sommet de la Cedeao à Abuja en 2019.

Au fil des années, la date de son introduction a été reportée plusieurs fois, notamment en 2005, 2010 et 2014.

Certains observateurs ont expliqué ce blocage par les critères de convergence fixés par l’Institut monétaire ouest africain que n’ont pas été remplis par les Etats membres. Ces exigences comprennent un taux d’inflation inférieur à 10%, un déficit budgétaire inférieur à 3% et une dette évaluée à moins de 70% du PIB national.

La Cedeao, zone à plusieurs monnaies

Le passage majeur du CFA à l’Eco a soulevé plusieurs interrogations dans les cercles économiques. Hormis les huit membres de l’Union monétaire ouest-africaine (Uemoa), à savoir le Sénégal, la Guinée Bissau, le Niger, le Mali, la Côte d’Ivoire, le Bénin, Togo et le Burkina Faso, d’autres pays de la Cedeao (Ghana, Guinée, Nigeria, Ghana, Sierra Leone, Liberia) ont leur propre monnaie nationale.

Pour Momodou Dibba, un expert fiscal travaillant avec la Banque centrale de Gambie, l’idée que ce nouveau projet de monnaie commune sera exclusivement destiné aux pays francophones de la région est légèrement illusoire, voire carrément erronée.

« L’idée d’une monnaie commune pour les 15 pays de la région était et reste un projet régional soutenu par la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest », a-t-il confié à APA.

Cependant, il semble que l’Afrique de l’ouest francophone s’est emparée de l’idée d’un projet de monnaie commune, laissant en rade ses voisins anglophones.

L’expert gambien soutient que si cette thèse s’avérait vraie, cela aurait encore beaucoup de sens, étant donné que les nations francophones sont déjà dans une zone monétaire qui fonctionne depuis des décennies.

Le fait qu’aucun des membres anglophones de la Cedeao qui ont leur propre monnaie ne fasse partie de ce nouveau projet de monnaie commune annoncé par le président ivoirien, Alassane Ouattara, a néanmoins laissé de nombreux observateurs perplexes.

L’Eco comme nom proposé d’une future monnaie commune pour les 15 pays de la région n’était jusqu’à récemment pas breveté.

Cependant, un avis d’un responsable de l’Institut monétaire ouest-africain (IMOA) suggère, sous le couvert de l’anonymat, qu’il ne peut s’agir d’un arrangement sectaire et vague, qui est légèrement plus qu’un changement symbolique de nom du CFA à l’Eco.

Il a déclaré que des progrès avaient été accomplis depuis que l’idée d’une monnaie commune pour remplacer le CFA avait été présentée pour la première fois à des étapes tangibles pour la concrétiser après des années d’obstruction systématique par les six membres initiaux du système de devise Eco.

« L’Eco héritera de certains bienfaits du CFA, dont l’un sera le taux de change fixe, et cet arrangement ne causera aucun choc aux huit économies concernées », a-t-il ajouté.

Cependant, a-t-il expliqué, certaines questions délicates restent d’actualité, notamment celle de savoir si la France, qui contrôle toujours les réserves des pays membres du franc CFA, donnera accès à leurs réserves restantes sans intérêt.

Alors que les militants contre l’utilisation continue du franc CFA peuvent se réjouir de cette « victoire » sur « un symbole de l’esclavage colonial de l’Afrique » par la France, certains experts économiques pensent qu’il y a encore des craintes persistantes que le statu quo soit maintenu, à moins que des questions sans rapport direct, notamment concernant la sécurité fiscale ne soient résolues.

Mais selon eux, l’avantage de ce passage du CFA à l’Eco, c’est que l’on ressent moins le fait que la France détient tous les atouts pour la stabilité budgétaire des économies de la zone Uemoa, bien que la nouvelle monnaie, si elle entre en circulation en 2020, sera arrimée à l’euro, à l’instar du CFA.

« Ils ont cédé à l’opinion populaire de leurs peuples et cela prend également un caractère régional », explique un économiste gambien.

Les membres de la ZMOA ont depuis appelé à une réunion des pays membres de la Cedeao pour en discuter les détails. Les pays de l’Uemoa n’ont pas répondu officiellement à la position des membres de la ZMAO ni à leur appel pour une réunion parrainée par la Cedeao au sujet de l’Eco.

En attendant, si le projet se concrétise, pour beaucoup, l’Eco se sentira toujours comme une entreprise inachevée, tant que le grand frère nigérian, le géant économique de l’Afrique qui représente 60% des réserves totales en Afrique de l’ouest et environ 70% du PIB de la région est absent du jeu.

Mohamed Magassouba: «le Sénégal est la meilleure équipe d’Afrique»

Mohamed Magassouba, sélectionneur par intérim des Aigles du Mali et son équipe sont arrivés dans la capitale sénégalaise dimanche 24 mars 2019. Ils affrontent les Lions du Sénégal, demain mardi.

Les Aigles du Mali et les Lions du Sénégal seront face à face ce mardi dans le cadre des préparatifs de la Can Egypte 2019. L’équipe du Mali est arrivée en terre sénégalaise dimanche.

Initialement prévu au stade de Thiès, le match Sénégal vs Mali a été reprogrammé au stade Léopold Sédar Senghor de Dakar, ce mardi 26 mars 2019. Le coup d’envoi est prévu vers 18h00 Gmt.

«Ce match peut permettre au Mali de rentrer de plain-pied dans la préparation de la Can Egypte 2019. Le Sénégal est la meilleure équipe d’Afrique pour moi. C’est l’équipe la plus équilibrée d’Afrique aujourd’hui. Cela ne veut pas dire que le Mali part en victime à l’occasion de cette rencontre amicale », a rapporté le sélectionneur par intérim des Aigles, Mohamed Magassouba.

La Can Egypte 2019 se déroule du 21 juin au 19 juillet.