Étiquette : Matam
Le fleuve Sénégal franchit sa côte d’alerte à Matam
A Bakel, le fleuve affiche une tendance à la montée de 23 cm.
De 9m, 52 mercredi à 8 heures, le plan d’eau a atteint une cote de 9m, 75, ce jeudi matin, contre 8m, 97 en 2019 à 8 heures.
La cote d’alerte à la station de Bakel est de 10 mètres.
Le niveau du Bafing à Manantali (amont Barrage) est non parvenu le 10 septembre 2020 à 8 heures.
A la même date de l’année dernière, le niveau était à la cote de 201, 61 m. Le débit turbiné mercredi est non parvenu m3/s contre 211 m3/s à la même date l’année dernière.
Déroulement normal des épreuves du Baccalauréat à Matam
Le PUMA fait un don de produits d’hygiène et de matériels sanitaires à la région de Matam
Le gouverneur de la région de Matam (nord), Mouhamadou Moctar Watt, a réceptionné mardi un don de produits d’hygiène et de matériels sanitaires du Programme d’urgence de modernisation des axes et territoires frontaliers (PUMA) dans le cadre de la lutte contre le Covid-19.
Le don est composé de blouses, de lunettes, de gants, de thermo flashs et de divers produits d’hygiène.
« Au niveau de la région de Matam, nous avons une bande qui est attenante au fleuve Sénégal, qui est une zone frontalière avec la Mauritanie, où déjà un cas de Covid-19 a été détecté dans une localité assez proche de la région de Matam’’, a souligné le gouverneur de région, qui a salué les actions accomplies par le PUMA
« Lorsqu’on est en situation de guerre, celui qui vous fournit des armes, aussi minimes que soit la quantité, est véritablement quelqu’un qui contribue de manière efficace à la victoire finale. Donc, c’est le sens qu’il faut donner à ce geste […] », a-t-il,ajouté.
Pour lui, au-delà de ce geste, « il y a tout un symbole d’engagement mais également de la solidarité nationale », qui doit « agissante’’, et non pas un vain mot.
Le coordonnateur du PUMA est revenu sur le déplacement qu’il a effectué à Gourel Oumar Ly, un poste frontalier.
’’C’est une mission importante dans le cadre du Programme d’appui aux régions frontalières, outre le don qui a été fait ce matin au niveau régional’’, a expliqué Moussa Sow.
Sur la base d’informations, il est apparu que le poste de santé de cette localité, située en face du chef-lieu de la région de Kaédi (Mauritanie), avait des difficultés avec l’infirmier chef de poste pour sa prise en charge, a expliqué M. Sow.
’’Nous avons réagi via le ministre du Développement communautaire par une lettre au ministre de la Santé pour que ce poste de santé ait un infirmier pris en charge par l’Etat (…)’’, a t-il ajouté.
Les Douanes saisissent plus de 407 kg de chanvre indien
Les unités douanières des subdivisions de Kaolack (centre) et de Matam (nord) ont réalisé, dans la nuit de lundi à mardi, deux saisies de chanvre indien d’une quantité cumulée de 407,5 kg, a-t-on appris de source douanière.
Dans un communiqué transmis à l’APS, le Bureau des relations publiques et de la communication des douanes signalent que les deux opérations ont eu lieu simultanément à 2 heures du matin.
Dans le département de Nioro (Région de Kaolack), au cœur de la forêt de Keur War, les douanes, ont mis la main sur 250 kg de chanvre de la variété ‘’Brown’’ pour une valeur estimée à 20 millions de francs CFA.
Il s’agit de 5 colis de 50 kg chacun, indique le communiqué, rappelant que l’opération a été conduite par la Brigade commerciale des Douane de Keur Ayip.
Dans la commune de Ogo, aux environs de Ourossogui (Région de Matam), les éléments de la Brigade mobile des Douanes de Matam, ont saisi 157,5 kg de chanvre pour une valeur totale estimée à 18 millions 900 mille francs CFA.
Le produit avait été caché par les trafiquants dans les faubourgs de la localité de Danthiady, selon les douaniers, notant que les trafiquants avaient aménagé une cachette de fortune dans le bois pour dissimiler la marchandise prohibée avec l’intention de revenir la récupérer.
L’agriculture et l’élevage, les remèdes contre la malnutrition à Matam
Dolol Soubalo a accueilli, mercredi 15 janvier, une mission de la Cellule de lutte contre la malnutrition (CLM) venue s’enquérir des « résultats » du projet « Yélitaaré » (le développement à la base et par la base, en langue pulaar), consacré à la lutte contre « les crises nutritionnelles et alimentaires ».
Elle sert de site de nutrition communautaire et accueille des activités de sensibilisation, de dépistage et de prise en charge sanitaire des femmes enceintes et des enfants à risque ou atteints de malnutrition. Des activités qui se déroulent sous la supervision d’une femme relais de santé communautaire, Aissatou Demba Ndiaye.
A l’occasion de la visite de la CLM, les femmes ont exposé sur une grande table les produits tirés des périmètres agricoles aménagés à l’arrière-cour des concessions du village dans le but de vaincre la malnutrition.
Pour y arriver, les habitants de Dolol Soubalo pratiquent l’agriculture et l’élevage des caprins. Ils entretiennent également des poulaillers dans les concessions.
Ces initiatives contribuent à la « résilience des ménages » contre la malnutrition, dans ce village du département de Kanel, selon Abass Ndiour, chargé de programmes à la CLM, en poste à Matam.
Omar Demba Guèye, un bénéficiaire du projet « Yélitaaré », a préféré exploiter un poulailler. Hamady Silymane Gaye, qui a atteint le troisième âge, a misé sur l’élevage. Il a reçu des responsables du projet un bouc du Niger et trois chèvres qui ont donné naissance à des petits.
Un choix individuel, selon les possibilités de chacun
Son champ d’une centaine de mètres carrés est entouré d’un grillage couvert de draps, de rideaux et de moustiquaires usagés, qui le mettent à l’abri des animaux en divagation.
Le projet « Yélitaaré » est financé par l’Espagne, sous l’égide de la coopération de l’Union européenne avec l’Etat du Sénégal.
Mamadou Saliou Sow satisfait des conditions de détention à la maison d’arrêt de Matam
Sénégal-Matam : des manifestations contre Macky Sall
Les populations de cette région d’origine du président de la République protestent contre les promesses non tenues de Macky Sall.
Exiger du président de la République le respect de ses engagements. C’est la raison des manifestations observées hier, 19 août à Matam, région d’origine des parents de Macky Sall.
Les réclamations portent sur le non bitumage de la route de Dande Maayo de Nawel à Demankani, l’insuffisance des structures sanitaires, le manque d’infrastructures scolaires, l’absence d’électricité et d’eau dans certains villages.
Pour mémoire, pendant la campagne de la dernière élection présidentielle, Macky Sall avait été reçu en triomphe dans cette localité qui l’a vu grandir. Heureux d’être accueilli par les siens, il avait déclaré « Matam est mon titre foncier ».
Il n’avait pas alors manqué de faire des promesses aux populations. On peut citer entre autres l’aménagement du territoire à hauteur 30 000 hectares en collaboration avec la coopération indienne. Il avait aussi promis d’ériger un bloc scientifique à hauteur de 340 millions, ainsi qu’un programme pour le développement agricole de Matam d’un coût de 20 milliards.
Sauf que depuis sa réélection après l’élection du 24 février 2019, rien n’a été fait.
La région de Matam est l’une des plus pauvres du Sénégal. Certaines familles sont en proie à la famine et la sécheresse grandissante. Le taux d’emploi n’y dépasse pas 37%. Le chef de l’Etat avait assuré qu’il allait constituer, après sa réélection, le programme de renforcement, de résilience et de la sécurité alimentaire et nutritionnel pour 19.5 milliards Fcfa.
Sénégal-Matam: deux morts dont un bébé dans un incendie
Le drame est survenu ce mardi 18 juin au village de Loumbidiabi, arrondissement de Vélingara, département de Ranérou-Ferlo, région de Matam.
C’est une maison en paille qui a subitement pris feu. Le père de famille était alors en brousse avec ses bêtes.
Les flammes se sont vite propagées. La maman, seule à la maison, n’a pu sauver ses deux enfants : un bébé de 12 jours et une fille de 4 ans. Après les contrôles d’usage, les dépouilles sont été remises à la famille pour l’inhumation. La gendarmerie a ouvert une enquête pour déterminer l’origine du feu.
Sénégal-Matam: le chavirement d’une pirogue fait trois morts et des portées disparues
Le drame s’est produit dans la région de Matam, plus précisément à Dolol, entre Thiemping et Odobéré.
Le chavirement de la pirogue a fait trois morts, tous des enfants âgés entre cinq et douze ans. Deux parmi les victimes sont sénégalaises et l’autre mauritanienne.
Selon nos informations, « la pirogue qui avait à son bord trente (30) personnes en provenance de Mauritanie, compte plusieurs personnes portées disparues. Les corps des victimes ont été repêchés. » Les recherches se poursuivent.
Les populations de Matam reçoivent des consultations médicales gratuites
Elles sont 335 personnes dans cette localité donc 170 femmes à avoir bénéficiés gratuitement des soins de l’équipe médicale sur le terrain
L’Initiative pour le développement du Fouta a offert mercredi des consultations médicales à 335 habitants de la commune de Matam, dont 170 femmes.
Les bénéficiaires se sont fait consulter gratuitement par une équipe médicale constituée de neuf médecins généralistes, cinq pharmaciens et un infirmier.
La cardiologie, la pneumologie, les maladies infectieuses, la pédiatrie, la gériatrie et la rhumatologie étaient l’objet des consultations, selon le docteur El Hadji Sader Top, qui dirigeait l’équipe médicale.
« Nous avons diagnostiqué quelques cas de diabète et beaucoup de cas de grippe. Nous ne pouvons pas prendre immédiatement en charge certaines pathologies diagnostiquées. C’est pourquoi nous avons orienté les patients vers les structures sanitaires de référence pour qu’ils puissent bénéficier d’un bon suivi médical », a-t-il expliqué.
Sénégal : trois langues nationales introduite dans le système éducatif
Il s’agit du Wolof, du Pulaar et du Serere. Ce programme va se dérouler selon le ministre de l’éducation nationale, grâce à l’appui financier de l’USAID
C’est à l’école élémentaire Serigne Aliou Cissé de Sam que le programme « Lecture Pour Tous » a été lancé, ce jeudi, par le ministre de l’éducation nationale. Il a été conçu pour mettre en œuvre la directive numéro 6 des Assises de l’éducation et de la formation.
« Cette entrée des langues nationales dans le système éducatif va se dérouler avec l’appui technique et financier de l’USAID. Il a été entamé en phase test en 2017, il va toucher 7 régions du pays: Kaolack, Fatick, Kaffrine, Diourbel, Matam, Louga et Saint Louis et va concerner 3 langues nationales, le Wolof, le Pulaar et le Serere », a révélé le ministre.
Ce programme vise à améliorer la question de l’amélioration de la qualité et vise à ce que tous les enfants maîtrisent les compétences en lecture.