Vingt deux Sénégalais arrêtés en Mauritanie pour pêche illégale

Vingt deux pêcheurs sénégalais sont actuellement retenus au commissariat de Bagdad situé à Nouakchott, la capitale mauritanienne. Ils ont été accusés de pêche illégale. Et attendent depuis une semaine leur expulsion, selon les explications du responsable de la communauté sénégalaise à Nouadhibou, El Hadj Kébé, sur la Rfm.

« Nous avons été interpelés par ces compatriotes qui sont actuellement au commissariat de Bagdad, dit-il. Nous, nous sommes à Nouadhibou, nous avons informé à qui de droit pour les aider à rentrer au Sénégal. Ils ont été interpelés par les gardes côtes mauritaniens à Nouadhibou. Ils souhaitent renter au Sénégal. »

Kébé annonce qu’une dizaine d’autres Sénégalais dont une femme, sont également gardés à vue dans les locaux du même commissariat pour séjour illégal.

Can U17 : les lionceaux gagnent la Mauritanie, 3-0

Ce match s’inscrit dans e cadre de la préparation des éliminatoires de la prochaine Coupe d’Afrique des Nations des moins de 17 ans.

 

L’équipe du Sénégal des moins de 17 ans a battu celle de la Mauritanie, 3-0, lors d’un match amical de préparation du tournoi qualificatif à la CAN de la catégorie, mercredi, a appris l’APS auprès de source digne de foi.

Les buts ont été marqués par Oumar Diouf (4e minute), Aliou Badara Baldé (43e) et Ousmane Diallo (76e), selon la même source.

Interrogé par l’APS, l’entraîneur de l’équipe du Sénégal, Malick Daff, a parlé d’un « bon match de préparation contre une belle équipe mauritanienne qui tient bien le ballon ».

« C’était une belle partie dominée par notre équipe. Mais en dépit du score, l’équipe mauritanienne a donné du fil à retordre », a analysé le technicien sénégalais, soulignant qu’il apporté beaucoup de correctifs à la fin de la première période pour maintenir la domination.

« Il faut toujours rester derrière les jeunes et les pousser. Nous sommes dans la dernière phase de préparation du tournoi de qualification. C’est pourquoi la tenue de cette rencontre était très importante », a ajouté l’ancien attaquant international, champion du Sénégal avec le Jaraaf de Dakar.

Vingt-six joueurs ont été sélectionnés pour le tournoi, a-t-il indiqué, soulignant qu’ils ont passé avec succès les examens d’IRM (imagerie à résonance magnétique). L’IRM permet de déterminer l’âge des joueurs ayant moins de 17 ans.

Les nombreuses suspicions sur l’âgé des joueurs, soulevées lors des compétitions des petites catégories, notamment les moins de 17 ans, ont poussé la Confédération africaine de football à faire passer des tests obligatoires aux footballeurs avant le démarrage des tournois qualificatifs.

Du 9 au 19 septembre 2018, le Sénégal va accueillir, pour la zone ouest A de la CAF, un tournoi qualificatif de l’édition 2019 de la CAN des moins de 17 ans prévue en Tanzanie.

Les deux finalistes du tournoi prévu aux stades Alassane-Djigo (Pikine) et Galandou-Diouf (Rufisque) seront qualifiés à la phase finale de la CAN.

A l’issue du tirage au sort, le Sénégal, la Guinée-Bissau et la Sierra Leone se sont retrouvés dans la poule A, le Mali, la Gambie et le Liberia constituant la poule B, tandis que la poule C comprend la Guinée, le Cap-Vert et la Mauritanie.

Les trois premiers de chaque poule et le meilleur deuxième des trois poules seront en demi-finales du tournoi.

Le Sénégal n’a pris part qu’à une seule phase finale de CAN des moins de 17 ans, celle organisée en 2011 au Rwanda.

 

Ondes radio: Dakar et Nouakchott veulent accorder leurs fréquences

C’est dans l’optique d’éviter les brouillages lors des interférences des fréquences radioélectriques au niveau des frontières entre les deux pays.

 

Le directeur des radiocommunications de l’Agence de régulation des télécommunications et des postes (ARTP), Khalilou Niang, a défendu, mardi, à Dakar, la nécessité d’aller vers une gestion coordonnée des fréquences radioélectriques aux frontières entre le Sénégal et la Mauritanie, pour éviter les brouillages entre les différents réseaux de radiocommunication.

S’exprimant lors d’une réunion bilatérale de coordination des fréquences aux frontières entre le Sénégal et la Mauritanie, il a estimé qu’« il convient de gérer et de coordonner ces fréquences pour éviter les brouillages entre les différents réseaux de radiocommunications ».

Il a rappelé à cet égard, que « les fréquences radioélectriques sont destinées à une large gamme d’utilisations commerciales et publiques ».

« La réunion, a-t-il précisé, a pour objet de poursuivre l’harmonisation ainsi que le partage des fréquences dans la zone frontalière sénégalo-mauritanienne, de trouver des solutions concrètes aux problèmes de brouillage et roaming non-intentionnel dans la zone de coordination ».

Certes, les deux pays « disposent d’un système de gestion et de contrôle du spectre », mais il n’en reste pas moins que « des problèmes pratiques se posent souvent dans le domaine de la coordination multilatérale aux frontières ».

Pour lui, « ces problèmes et constats légitiment la nécessité de se retrouver entre professionnels pour échanger nos expériences et mettre en place un cadre unique pour la coordination des fréquences à nos frontières ».

« Il se trouve qu’on ne peut pas freiner ou arrêter la diffusion d’un signal, du fait qu’il fait sa propagation tout au long de la frontière », a pour sa part fait remarquer le directeur des réseaux de la societé mauritanienne des télécommunications Mauritel, Galledou Yahya.

Il a prôné « une coordination vu les problèmes » qui peuvent être rencontrés, estimant que « s’il n’y a pas une gestion harmonieuse des fréquences, ça peut affecter la qualité de service ». Il faisait référence aux « problèmes d’interférence », auxquels les opérateurs de télécommunication sont souvent confrontés.

« Ce qu’il y a, c’est surtout coordonner et savoir pour chaque opérateur ce qui est utilisé d’un côté à un autre pour arriver à avoir une bonne gestion, et surtout, avoir une bonne qualité des services pour les opérateurs de tous les autres pays », a-t-il fait valoir.

 

Hydrocarbure : l’accord de partage de gaz entre le Sénégal et la Mauritanie validé

L’Assemblée nationale a approuvé le 1er Juin dernier la loi autorisant le président de la République à ratifier l’accord sur le partage du  gaz avec la Mauritanie

Le projet de loi numéro 16/2018 autorisant le président de la République à ratifier l’accord de coopération inter-Etat portant sur le développement et l’exploitation des réservoirs du champ grand tortue/Ahmeyim entre le Sénégal et la Mauritanie, signé le 09 février 2018 à Nouakchott a été voté vendredi soir à l’Assemblée nationale.

Ainsi, il ressort du dossier de l’accord que des travaux de forage entrepris dans chacune des zones économiques du Sénégal et de la Mauritanie ont révélé l’existence de réservoirs de gaz naturel, dénommés les réservoirs  du champ Gand Tortue/Ahmeyim (GTA) entre le Sénégal et la Mauritanie.

Au sens du présent accord le Champ désigne tous les horizons géologiques, les réservoirs et les zones renfermant du gaz naturel situés au-dessus du périmètre de l’unité jusqu’à la profondeur qui sera définie d’un commun accord et sont spécifiés dans les décrets portant autorisation d’exploitation.

Cette  découverte à fait l’objet de travaux d’évaluation suivis d’essais de production entre 2016 et 2017. Et les données sismiques 3D et celles recueillie des puits ont révélé d’importantes ressources récupérables pour les réservoirs  GTA évaluées à près de 560 milliards de mètres cubes, réparties équitablement entre les deux pays.

Les parties ont manifesté leur désir de s’accorder sur les conditions et les modalités efficientes inhérentes au développement et à l’exploitation du Champ Grand tortue/Ahmeyim GTA comme une unité unique.

C’est au terme de ce processus de négociations avec leurs partenaires que les gouvernements du Sénégal et de la Mauritanie ont signé, le 09 février 2018 à Nouakchott, cet accord  de coopération inter-Etat pour le développement et l’exploitation de ces importants réservoirs.