Pour les deux personnalités, abattre l’animal échappé du fleuve Gambie n’était pas la solution.
Une issue trop radicale. C’est ce que pense l’ancien président du groupe parlementaire, Benno Moustapha Diakhaté de l’ordre donné par le gouverneur de Kédougou pour neutraliser l’hippopotame. Pour le ministre chef de cabinet du président de la République, « cette solution finale aurait pu être évitée si les services des eaux et forets avaient utilisé le Fusil-hypodermique pour endormir l’animal et le réintroduire dans les eaux du Fleuve Gambie ».
Il s’insurge surtout parce qu’il s’agit d’ une espèce intégralement protégée. Sa mort est-elle la seule issue pour neutraliser l’animal ? Que NON ! », a-t-il fulminé sur sa page officielle.
Me Bamba Cissé pour sa part demande l’ouverture d’une enquête afin que les responsabilités soient établies.
Ce dernier est catégorique : « si cet hippopotame a été abattu alors qu’il était coincé dans une fosse septique à Kédougou, ce sont alors des faits extrêmement graves qui méritent l’ouverture d’une enquête pour que les auteurs soient traqués. L’hippopotame est une espèce intégralement protégée au sens du code de la protection de la faune qui, en son article 27 in fine, prévoit des peines allant « de 1 à 5 ans pour quiconque abat volontairement des espèces intégralement protégées sans permis scientifique ».
En rappel, un hippopotame s’est échappé du Fleuve Gambie en provoquant la panique à Kédougou.