Le projet de budget 2020 du ministère du Développement communautaire, de l’Equité sociale et territoriale, soumis au vote des députés ce lundi, est arrêté à la somme de 101 milliards 375 millions 554 mille 272 francs CFA, indique un rapport de la commission des finances de l’Assemblée nationale.
Selon le rapport consulté par l’APS, ces ressources sont réparties en deux ’’programmes métiers’’ et ’’un programme support’’ dénommés respectivement ’’développement communautaire et équité territoriale, équité sociale’’ et ’’pilotage, de coordination et de gestion administrative’’.
Ces ressoures serviront, conformément à la mission assignée ce nouveau ministère dirigé par Mansour Faye, à ’’contribuer à l’élaboration et à la mise en œuvre des politiques d’inclusion, de cohésion sociale et d’aménagement équilibré des territoires viables dotés d’équipements modernes favorables à l’essor d’un développement économique et social’’.
Selon le ministre, la création de ce département traduit ainsi la volonté du chef de l’Etat d’accélérer la marche vers l’émergence avec l’élaboration de programmes phares.
Il a, à ce titre, cité le Programme d’Urgence du Développement Communautaire (PUDC), le Programme d’Urgence de Modernisation des Axes et territoires frontaliers (PUMA), le Programme de Modernisation des Villes du Sénégal (PROMOVILLES), le Programme National des Bourses de Sécurité Familiale (PNBSF) et la Couverture Maladie Universelle (CMU).
A l’en croire, en regroupant ces programmes et ces deux entités institutionnelles dans un seul département ministériel, ‘’le chef de l’Etat a voulu plus de cohérence à leurs interventions’’.
Abordant le bilan des actions inscrites dans les deux programmes de métiers, il a soutenu que le PUDC, lancé en juillet 2015 et intervenant dans tout le monde rural à l’exception des zones frontalières, a effectué d’importantes réalisations dans ses différents volets relatifs au désenclavement, à l’énergie, à l’accès aux services sociaux de base et à l’appui à la transformation de base.
Quant au PUMA, il a permis la construction et l’équipement de quinze postes et cases de santé, la livraison de quarante-trois ambulances médicalisés, l’aménagement de cinquante-cinq kilomètres de pistes rurales et l’irrigation d’un périmètre de cent trente-sept hectares, selon Mansour Faye.
S’agissant du PROMOVILLES, au titre de ses réalisations, ’’on a entre autres, environ sept mille mètres linéaires de réseau de drainage des eaux de pluie et mille 353 mètres linéaires de réseau d’éclairage public avec quarante-six lampadaires sans compter la formation de mille 454 jeunes aux métiers des BTP’’, a-t-il fait savoir.
Concernant le PNBSF, il a indiqué qu’’’en date du au 31 décembre 2018, le cash transfert effectué par ce programme s’élève à 25 milliards 805 millions 550 mille francs CFA, au bénéfice de près de trois cents ménages’’.
Quant à la CMU, au 31 décembre 2018, ’’son taux de couverture risque maladie, tous régimes confondus, était de quarante-neuf pourcent, et l’objectif est de le porter à soixante-quinze pourcent d’ici 2021, a renseigné Mansour Faye.
Il a par ailleurs soutenu que ’’malgré les difficultés conjoncturelles’’, le ministère est ’’une fenêtre ouverte sur des perspectives prometteuses pour ses différentes actions’’.