Le gouvernement doit lever les contraintes qui seraient de nature à affecter la mise en œuvre des Objectifs du développement durables (ODD), a souligné mardi à Dakar le directeur de Cabinet du ministre de l’Economie et de la Coopération, Alioune Ndiaye.
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Assemblée générale des Nations-Unies: le Sénégal va présider les travaux de la 2ème Commission en septembre
L’ambassadeur Cheikh Niang, Représentant permanent du Sénégal auprès de l’Organisation des Nations-Unies, a été élu par acclamation, Président de la 2 ème Commission de l’Assemblée générale des Nations Unies pour sa 74 ème session.
Le Sénégal est à l’honneur à l’Organisation des Nations-Unies. Le pays va présider les travaux, en septembre prochain, de la 2ème Commission de l’Assemblée générale des Nations-Unies.
Instance chargée de formuler des recommandations à l’Assemblée générale sur les questions économiques et financières et en rapport avec le développement durable. L’ambassadeur Cheikh Niang, Représentant permanent du Sénégal auprès de l’Organisation des Nations Unies, a été élu par acclamation, Président de la 2ème Commission de l’Ag des Nations Unies. Cheikh Niang arrive au moment où des solutions urgentes doivent être envisagées que les questions telles que l’urgence climatique, la réforme de la gouvernance économique mondiale, le système financier international, le commerce international, la soutenabilité de la dette extérieure, la sécurité alimentaire, les flux financiers illicites, ajoute la même source.
Cette présidence qui coïncide avec la célébration du 75 ème anniversaire de la naissance de l’Organisation, sera par ailleurs ponctuée de discussions sur la réforme initiée par le secrétaire général des Nations-Unies sur le positionnement du système de développement de l’ONU. La fin du premier cycle des 4 ans de mise en œuvre de l’Agenda 2030 sur les 17 objectifs de développement durable (ODD) est également un point marquant du mandat de Cheikh Niang.
Mariages précoces : le Sénégal présente 31% des cas selon l’ONG Plan
Ces chiffres ressortent d’une étude menée par Plan international en partenariat avec FAWE et ONE Compain et donc les résultats ont livrés le 22 Novembre dernier
Le Sénégal est un mauvais élève en termes de politique contre les mariages forcés et les mariages précoces. C’est ce qui est sorti de l’étude réalisée par l’organisation Plan International, en partenariat avec FAWE et ONE Compain, publiée le jeudi 22 novembre 2018 dans un rapport national portant sur les données de l’indice du Genre.
« L’analyse de cette situation de l’équité et de l’égalité de genre présente bien des obstacles au Sénégal pour atteindre les ODD particulièrement l’objectif 5 relatif à l’égalité du genre. Le Sénégal doit relever d’importants défis concernant cet objectif malgré sa bonne performance en termes de représentation des femmes au parlement national avec 41.8%. Le pays a en effet enregistré le taux de mariages d’enfants, précoces et forcés le plus élevé du groupe des six pays d’études, avec 31% en 2015, de même que le pourcentage le plus élevé des femmes considérant comme justifié dans certaines circonstances le fait qu’un homme batte sa femme 49%des femmes en 2016», renseigne Lamine Boop directeur des programmes du plan international.
Cette étude a été faite sur six (6) pays : la Colombie, l’Inde, l’Indonésie, le Kenya, le Salvador et le Sénégal.
Le but est d’atteindre les objectifs de développements durables (ODD) fixés en 2030, dans le cadre du Projet Equal Mesure 2030 (EM2030) qui contribue à rendre compte des progrès réalisés en faveur des filles et Femmes.
Pour ce qui est des recommandations, ça se fera sous plusieurs secteurs, au niveau du respect des droits de femmes et filles, dans le secteur de la santé à l’issue de la journée. « En ce qui concerne les mariages précoces, les résultats ont fait ressortir un taux national qui gravite autour de 31%, et doit faire l’objet d’actions pour un redressement et de lutte contre les mariages précoces, les violences basées sur le genre. Il s’agit aussi de voir comment intervenir en milieu scolaire pour faire de sorte à ce que les violences basés sur le genre puisse régresser, et permettre surtout aux filles de continuer leurs études »
Venu représenter le ministre de la Femme, de la Famille et du Genre Ndèye Saly Diop Dieng, le Directeur de cabinet Ciré Lo a salué cet exercice de partage car selon lui « cela constitue des méthodes innovantes dans la prise en charge de ces différentes questions pour éviter les approches linéaires. Le ministre est disposé à les accompagner, dans la mise en œuvre des différentes interventions et du plan d’actions qui sortira des travaux de ce jour », promet-il.