Covid-19 : le Sénégal réceptionne 300.000 doses de vaccin AstraZeneca

Le gouvernement sénégalais a réceptionné ce 18 octobre près de 300 000 doses de vaccin contre le coronavirus. C’est un don du gouvernement portugais convoyé au Sénégal via l’initiative Covax.

Le Sénégal a réceptionné ce 18 octobre 2021 un important stock de vaccins AstraZeneca. Au total, 298,700 doses de ce vaccins offertes par le Portugal sont entre les mains du Programme Elargi de Vaccination (PEV). La réception a eu lieu à Dakar, au dépôt du PEV.

Plusieurs personnalités ont pris part à cette cérémonie. Il s’agit entre autres du ministre de Santé et de l’Action sociale du Sénégal Abdoulaye Diouf Sarr, du Secrétaire d’État aux Affaires étrangères et à la Coopération du Portugal, Francisco André. L’Organisation mondiale de la santé (OMS) et l’UNICEF y ont pris part en qualité de partenaires de COVAX.

La réception de ces doses de vaccin se fait au moment où le Sénégal poursuit la campagne de vaccination. Au 14 octobre, le pays compte 1 271 021 personnes ayant reçu au moins une dose de vaccin. 564 998 personnes ont fait l’objet de vaccination complète, soit un taux 3,4% de la population vaccinée. Outre le vaccin AstraZeneca, des milliers de doses des vaccins comme Sinopharm et Johnson and Johnson servent à immuniser la population sénégalaise contre la Covid-19.

Afrique-paludisme : « Un vaccin recommandé pour une utilisation généralisée »

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a approuvé hier le premier vaccin contre le paludisme. Une réponse pour maîtriser la maladie qui tue un enfant de moins de cinq ans toutes les deux minutes selon Dre Matshidiso Moeti.

« Nous avons longtemps espéré un vaccin antipaludique efficace et, maintenant, pour la première fois, nous avons un vaccin recommandé pour une utilisation généralisée », a déclaré Dre Matshidiso Moeti, directrice régionale de l’OMS pour l’Afrique.

En effet, le continent cherchait jusque-là un moyen plus efficace pour mettre fin aux ravages du paludisme. Une maladie qui a causé près de 410 mille décès en 2019. Mercredi 06 octobre 2021, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a approuvé un vaccin contre la malaria.  Il s’agit de RTS,S, Le RTS,S, un vaccin qui agit contre le Plasmodium falciparum, un parasite transmis par les moustiques. Il est le plus mortel au monde et le plus prévalent en Afrique.

Le vaccin est fabriqué par le géant pharmaceutique britannique GSK. Son nom de baptême est Mosquirix. C’est désormais le premier vaccin retenu et recommandé par l’OMS dans la lutte contre le paludisme en Afrique. Pour le moment, c’est l’unique vaccin efficace pouvant réduire la multiplication des contaminations à la malaria.

Le vaccin agit sur les cas simples et sur les cas graves de paludisme menaçant la vie des enfants. L’OMS précise que le RTS,S, prévient quatre cas de paludisme sur dix, et trois cas sur dix de paludisme grave après la prise de 4 doses.

Mosquirix a fait l’objet de test dans trois pays africains où il a prouvé ses performances. Ces pays sont le Ghana, le Kenya le Malawi. Les trois États ont autorisé en 2018 l’utilisation de ce vaccin dans les zones pilotes. Pour le moment, à l’échelle mondiale le premier test a permis d’administrer 2,3 millions de doses, selon lemonde.fr.

Une équipe de l’OMS en Chine pour évaluer la conformité des vaccins SINOVAC et SINOPHARM

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) annonce avoir envoyé une équipe en Chine pour évaluer la conformité des vaccins chinois « avec les pratiques internationales de fabrication qualifiée ».
« Je suis ravi qu’une équipe de l’OMS se trouve actuellement en Chine pour travailler avec les producteurs de vaccins Sinovac et Sinopharm pour en évaluer la conformité avec les pratiques internationales de fabrication qualifiée » avant leur inclusion à la liste d’utilisation en cas d’urgence établie par l’OMS, a déclaré son directeur général Tedros Adhanom Ghebreyesus.
Tedros Adhanom Ghebreyesus, dont les propos sont rapportés par l’agence Chine nouvelle, intervenait au cours d’un point de presse.

Selon son DG, l’OMS continue de demander aux producteurs de vaccins du monde entier de prendre des mesures rapides pour fournir des statistiques nécessaires lui permettant de les inclure à la liste d’utilisation en cas d’urgence.

« Si nous sommes optimistes quant aux vaccins sûrs et efficaces qui sont en cours de déploiement, nous voulons que celui-ci soit accéléré et que les vaccins soient répartis équitablement dans les semaines à venir », a indiqué le directeur général de l’OMS.

Covid-19: L’OMS engage une évaluation indépendante de la riposte au niveau mondial

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a mis en place un groupe indépendant chargé d’évaluer l’action engagée au niveau mondial face à la pandémie de Covid-19.
L’annonce a été faite par le directeur général de l’organisation, le docteur Tedros Adhanom Ghebreyesus, dans un communiqué.
Le Groupe indépendant sur la préparation et la riposte à la pandémie (GIPR) sera coprésidé par l’ancienne Première ministre de la Nouvelle-Zélande, Helen Clark, et par l’ancienne Présidente du Libéria, Ellen Johnson Sirleaf, indique la même source.
’’Œuvrant en toute indépendance, les deux coprésidentes choisiront les autres membres du Groupe ainsi que les membres d’un secrétariat indépendant chargé d’apporter un appui’’, a précisé le DG de l’OMS cité dans le texte.
Il a souligné que la création de ce groupe de travail sera l’occasion de mener un exercice d’introspection, ‘’d’examiner le monde dans lequel nous vivons et de trouver des moyens de renforcer notre collaboration pour sauver des vies et maîtriser cette pandémie’’.
Le Dr Tedros a proposé qu’une session extraordinaire du Conseil exécutif se tienne en septembre pour discuter de l’avancement des travaux du Groupe. En novembre, celui-ci présentera un rapport intérimaire lors de la reprise de l’Assemblée mondiale de la Santé.
En janvier 2021, le Conseil exécutif tiendra sa session ordinaire, lors de laquelle les travaux du Groupe feront l’objet d’un examen plus approfondi. Enfin, en mai 2021, le Groupe présentera son rapport de fond à l’Assemblée de la Santé, rapporte le communiqué.

OMS: « La Covid-19 ne doit pas masquer les autres maladies »

La riposte contre la pandémie de Covid-19 ne doit pas masquer la réponse sur le terrain dans beaucoup de pays africains à d’autres maladies comme le paludisme et les Maladies tropicales négligées (MTN), a soutenu la représentante pays de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) à Madagascar et à la Réunion.
Participant à une conférence de presse en ligne ce mercredi sur une approche intégrée au sein des systèmes de santé pour une continuité des soins, Dr Charlotte Ndiaye a présenté la stratégie en cours à Madagascar pour la distribution en masse des médicaments contre les maladies tropicales négligées.
« On n’oublie pas que la Covid-19 ne masque pas les autres maladies et continuer à travailler sur des stratégies de continuité des soins en intégrant les mesures préventives », a-t-elle souligné.
« Au mois d’avril en plein pandémie de la Covid-19, on a vécu ici au Madagascar avec plus de 200 décès enregistrés liés au paludisme », a-t-elle expliqué.
Un appel a été lancé aux partenaires avec la mobilisation du gouvernement malgache pour régler cette question sanitaire dans le contexte du nouveau coronavirus.
« La Covid-19 nous devons vivre avec et nous devons continuer à travailler pour empêcher que les autres maladies ne fassent pas autant de victimes sinon plus », a-t-elle dit.
Ainsi pour la distribution de médicaments de masse pour  juillet, tous les agents et des bénéficiaires de soins respecteronttoutes les mesures de prévention contre la pandémie avec la distribution de gels hydro-alcoolique, le lavage systématique des mains, la distanciation physique, et le port de masque.
Cette activité au Madagascar permettra de retenir les meilleures pratiques et faire une évaluation ensuite afin de pouvoir les partager entres les pays comme le Sénégal pour reprendre la distribution de médicaments de masse dans les régions touchées par les MTN.
Pour le Directeur du département des MTN de l’OMS en Afrique, Dr Mwelecele Malecela, il faudra des « innovations et stratégies qui doivent permettre de continuer les activités de riposte pour les autres maladies ».
« La nouvelle feuille de route des systèmes de santé doit mettre l’accent sur une approche intégrée et trans-sectorielle », a-t-elle souligné.
La conversation en ligne est une initiative de Speak Up Africa, une organisation non lucrative de communication et de plaidoyer ayant pour but de catalyser le leadership, encourager le changement politique et accroître la sensibilisation pour le développement durable dans le cadre de la campagne « Save Africa ».

Le coronavirus pourrait ne jamais disparaître, selon l’OMS

La maladie à coronavirus pourrait «ne jamais disparaître» et devenir une maladie avec laquelle l’humanité devra apprendre à vivre, a averti mercredi 13 mai, l’Organisation mondiale de la santé (OMS), alors que le bilan mondial s’approchait jeudi 14 mai des 300 000 morts.

«Nous avons un nouveau virus qui pénètre la population humaine pour la première fois et il est en conséquence très difficile de dire quand nous pourrons le vaincre», a déclaré mercredi, Michael Ryan, directeur des questions d’urgence sanitaire à l’OMS, lors d’une conférence de presse virtuelle à Genève.

«Ce virus pourrait devenir endémique dans nos communautés, il pourrait ne jamais disparaître», a insisté M. Ryan.

Autre élément inquiétant, une étude montre que le coronavirus pourrait bien se transmettre non seulement par la toux ou l’éternuement mais même par la parole.

Les micro-gouttelettes de salive générées par la parole peuvent rester suspendues dans l’air d’un espace fermé pendant plus de dix minutes, selon une expérience publiée mercredi dans la revue PNAS et qui souligne le rôle probable des micro-gouttelettes dans la pandémie de Covid-19.

Selon un haut responsable sanitaire limogé récemment par le président américain, Rick Bright,  il y aura une «recrudescence des cas à l’automne» et «2020 sera l’hiver le plus sombre de l’histoire moderne», a estimé Bright.

Le patron de la Banque centrale américaine, Jérôme Powell a prévenu que les dommages de la pandémie sur la première économie mondiale pourraient être «durables» et qu’il faudrait peut-être de nouvelles aides, en plus des quelque 2 900 milliards de dollars de soutien déjà débloqués.

La Commission européenne a souhaité mercredi une réouverture «concertée» et «non discriminatoire» des frontières intérieures de l’Union européenne (UE) afin d’empêcher le naufrage du secteur du tourisme qui représente 10% du PIB et 12% des emplois dans l’Union

La lutte contre le coronavirus sera longue, prévient l’OMS

Le monde n’en a pas encore fini avec le coronavirus, selon l’OMS. L’organisation a en effet averti que la pandémie  « est là pour longtemps ».

«Ne vous y trompez pas : nous avons encore un long chemin à parcourir. Ce virus nous accompagnera pendant longtemps», a prévenu mercredi le directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus.

L’AFP renseigne que dans les pays, notamment européens, où les mesures de confinement des populations mises en place le mois dernier commencent à être allégées, la crainte d’une seconde vague de contaminations est omniprésente et les appels à la prudence fréquents.

Tedros Adhanom Ghebreyesus a fait savoir qu’il redoute un relachement dans le combat mené contre le coronavirus. «L’un des plus grands dangers auxquels nous sommes confrontés aujourd’hui est la complaisance» a-t-il déclaré. Il a ajouté de plus que la majeure partie de la population mondiale reste susceptible d’être contaminée.

La pandémie qui a tué plus de 180 000 personnes à travers le globe, est en fait en hausse en Afrique, en Amérique centrale et du Sud, et en Europe de l’Est. Situation qui inquiète le DG de l’OMS.

La Grande-Bretagne a enregistré 759 décès en 24h, portant le bilan dans le pays à 18.000 morts. L’administration sanitaire a toutefois laissé entrevoir que Londres allait alléger les mesures de confinement dans les semaines à venir.

Aux États-Unis, pays officiellement le plus endeuillé au monde par le Covid-19 (46’583 décès), les règles de distanciation sociale ne sont pas respectées. Dans les Etats encore sous ordre de confinement, des manifestations pour appeler à relancer l’économie se multiplient.

Le président Donald Trump a en outre jugé la semaine dernière qu’il était temps de faire «redémarrer l’Amérique». Il a toutefois laissé chacun des gouverneurs prendre la décision selon la gravité de l’épidémie dans son État.

L’Allemagne, l’Autriche, la Norvège ou le Danemark ont en revanche opté pour l’assouplissement de leurs mesures de confinement, tout en conservant des mesures de « distanciation sociale ». L’Italie, la France, la Suisse, la Finlande et la Roumanie préparent également un déconfinement en prudence.

Quant à l’ONU, elle tire la sonnette d’alarme sur une imminente «catastrophe humanitaire mondiale». Le nombre de personnes souffrant de famine risque en effet de doubler pour atteindre «plus de 250 millions d’ici la fin de 2020», selon elle.

La crainte d’une deuxième vague reste également très forte Aux États-Unis, un haut responsable de la santé publique, Robert Redfield, a dit redouter pour l’hiver prochain un épisode «encore plus difficile que celui que nous venons de vivre», en raison d’une possible coïncidence avec la grippe saisonnière.

Berceau du coronavirus, parti de Wuhan fin 2019, la Chine craint aussi une deuxième vague épidémique. Dans le collimateur : les personnes venant de l’étranger. Face à cette menace, la métropole de Harbin, proche de la Russie, a renforcé mercredi ses mesures de restriction.

Une équipe de l’OMS en Chine pour enquêter sur le coronavirus

Une équipe d’experts de l’OMS a obtenu les autorisations pour se rendre en Chine et enquêter sur le coronavirus.  Après avoir passé deux semaines dans l’attente de cette autorisation, ces experts s’y rendent ce 10 février 2020.

Avec le lourd bilan de cette épidémie (909 morts, de 40 235 personnes contaminées et de 3 283 rémissions). Cette semaine s’annonce cruciale dans la lutte contre le coronavirus, car elle marque le retour partiel au travail dans certaines villes. C’est également une date importante puisque l’OMS (Organisation mondiale de la santé) a finalement obtenu les autorisations pour se rendre sur place et enquêter sur le virus.

 

Il aura tout de même fallu près de deux semaines pour faire accepter aux autorités chinoises les noms des membres de cette équipe dirigée par l’épidémiologiste Bruce Aylward, un Canadien connu pour avoir mené la riposte contre Ebola en Afrique.

Ces spécialistes viennent donc enquêter sur le nouveau coronavirus, sachant qu’on n’a toujours pas retrouvé le patient zéro. Ils doivent également constater sur le terrain l’impact des mesures prises par le gouvernement chinois et notamment la stratégie de confinement des villes pour tenter de contenir l’épidémie.

« Une crise sans précédent »

Si ces mesures fonctionnent, un pic pourrait toutefois intervenir avant la fin du mois, affirme l’épidémiologiste américain Ian Lipkin, aussi connu pour être l’un des plus grands chasseurs de virus dans le monde.

« C’est une crise sans précédent, et qui a un impact très important sur la vie des gens et l’économie. Une partie des Chinois vont reprendre le travail cette semaine et la semaine prochaine, et après il y aura la rentrée des classes. Compte tenu des 5 à 7 jours d’incubation et si les mesures de quarantaine fonctionnent, nous pouvons espérer un recul de l’épidémie à la fin février », explique l’épidémiologiste qui vient de rentrer à New York après une mission à Canton, dans la province de Guangdong.

Baisse de 50% de la fréquentation du métro

Un espoir qui ne tient que si les mesures fonctionnent. Dans le cas contraire, tout serait à recommencer, précise l’épidémiologiste. En tout cas, pour éviter de nouvelles contagions, de nombreux salariés à Pékin ont été invités à travailler de chez eux.

Pour ceux qui doivent absolument se déplacer, les restrictions à la circulation ont été levées de manière à éviter les transports en commun. Les médias d’État signalent, ce lundi 10 février, une baisse de 50% de la fréquentation du métro.

Sénégal: le cancer a tué plus de 6000 personnes en 2015

Un rapport sur cette maladie dans le monde, publié par l’Organisation mondiale de la santé (Oms), révèle que 30.000 sénégalais sont morts de la maladie lors des cinq dernières années.

Les chiffres sont alarmants. Des chiffres de l’Oms ont été rendus publics par le docteur El Hadji Seydou Mbaye, membre associé de la Société mondiale de Virologie.

Au Sénégal, le nombre de nouveaux cas de cancer est estimé à 8.361, avec 6.141 cas de décès en 2015.

Il y a eu plus de 30.000 cas de décès dus au cancer ces cinq dernières années au Sénégal, malgré toutes les stratégies politiques, alors que plus de 20.000 cas de décès pouvaient être évités avec des programmes adaptés malgré nos ressources économiques limitées.

En 2025, l’incidence pourrait croître à 11.541 nouveaux cas, avec 8.410 morts imputables au cancer.

Le taux de cas de cancer continuera à augmenter à 16.226 nouveaux cas d’ici 2035, avec 11.541 décès si des mesures préventives ne sont pas largement appliquées.

L’Organisation mondiale de la Santé estime que le fardeau mondial du cancer a aujourd’hui atteint 18,1 millions de nouveaux cas et 9,6 millions de décès en 2018. En outre, un homme sur cinq et une femme sur six dans le monde développeront un cancer au cours de leur vie ; un homme sur huit et une femme sur 11 meurent de cette maladie.

Le cancer cause plus de décès que le Sida, la tuberculose et le paludisme réunis.