Deuxième acte de la procédure de levée de l’immunité parlementaire de Sonko

La Commission des Lois de l’Assemblée nationale a posé, lundi, le deuxième acte de la procédure de levée de l’immunité parlementaire de Ousmane Sonko avec la constitution d’une Commission ad hoc.
Le Groupe parlementaire Benno Bokk Yaakaar (BBY, majorité) sera représenté dans cette commission par Demba Babéyel Sall, Mame Bounama Sall, Pape Birame Touré, Adji Mergane Kanouté, Mously Diakhaté, Mamadou Woury Baïlo Diallo, Dieh Mandiaye Ba et Aymérou Gning.
Selon des sources médiatiques, la député Fatou Ndiaye (Rewmi) a été désigné par les Non-inscrits.
Le groupe parlementaire Liberté et Démocratie n’a pas encore rendu publics les noms de ses représentants.
La commission ad hoc est composée de 11 membres dont 8 de la majorité présidentielle. La liste sera ratifiée, mercredi, lors d’une séance plénière.
Le bureau de l’Assemblée nationale et la conférence des présidents ont déclenché, jeudi, la procédure de levée de l’immunité parlementaire d’Ousmane Sonko cité dans une affaire de viol présumé.
L’Assemblée nationale a été saisie par le juge d’instruction du huitième cabinet du tribunal Hors Classe de Dakar, à l’initiative du procureur de la République.
Le bureau et la conférence des présidents se sont réunis jeudi à l’Assemblée nationale, sous haute surveillance policière.
L’étape suivante de la procédure était la mise en place, lundi 15 février, d’une commission ad hoc qui étudiera le fond de cette requête en entendant le mis en cause, Ousmane Sonko.
Elle produira ensuite un rapport à présenter lors d’une séance plénière consacrée à la levée de l’immunité parlementaire du député.
Adji Sarr, une employée d’un salon de beauté et de massage situé à Dakar, a déposé auprès de la section judiciaire de la Gendarmerie une plainte contre le parlementaire et leader des Patriotes du Sénégal pour le travail, l’éthique et la fraternité (Pastef).
La jeune femme déclare avoir été victime de ‘’viols répétés’’ et de ‘’menaces de mort’’ dont le député, candidat à l’élection présidentielle de 2019, serait l’auteur.
Ousmane Sonko est un fonctionnaire des impôts et domaines radié de la fonction publique par Macky Sall, en 2016, pour ’’manquement à l’obligation de discrétion professionnelle ».
Le leader du Pastef est arrivé troisième à l’élection présidentielle de 2019.

Assemblée Nationale : l’affaire Sonko à l’ordre du jour.

Le bureau de l’Assemblée nationale et la conférence des présidents ont déclenché ce jeudi, la procédure de levée de l’immunité parlementaire d’Ousmane Sonko.
Le juge d’instruction a saisi l’Assemblée nationale à l’initiative du procureur de la République.  En effet, l’étape suivante de la procédure est la mise en place, lundi 15 février, d’une commission ad hoc. Cette commission étudiera le fond de cette requête en entendant le mis en cause, Ousmane Sonko.
Ensuite, Elle devra produire un rapport à présenter, le 17 février, lors d’une séance plénière consacrée à la levée de l’immunité parlementaire du député.
Adji Sarr, une employée d’un salon de beauté et de massage situé à Dakar, a déposé auprès de la section judiciaire de la Gendarmerie une plainte contre le parlementaire et leader Pastef.

La jeune femme déclare avoir été victime de « viols répétés » et de « menaces de mort » dont le député serait l’auteur. Ousmane Sonko est un fonctionnaire des impôts et domaines radié de la fonction publique par Macky Sall, en 2016.

L’affaire Ousmane Sonko a été le point-phare de la réunion du bureau de l’Assemblée nationale. Mais il y avait d’autres sujets au menu. Il s’agit de trois projets de loi : un sur le partenariat-public-privé,  un autre sur l’architecture et la profession d’architecte et enfin le dernier sur les actes administratifs.

« On ne s’était pas réuni que pour ça, on faisait notre travail comme prévu par notre calendrier », déclare Aymérou Gningue.

Les quotidiens sénégalais convergent vers la défense d’Ousmane Sonko

Les quotidiens sénégalais font focus sur les accusations de viol et de menaces de mort à l’encontre d’Ousmane Sonko.
Une bonne partie de la presse sénégalaise s’intéresse aux ‘’exigences’’ de ses avocats comme préalables à la levée de son immunité parlementaire.
La jeune femme déclare en effet avoir été victime de ‘’viols répétés’’ et de ‘’menaces de mort’’ de la part du parlementaire et leader du Pastef.

Les avocats assurant la défense d’Ousmane Sonko, un fonctionnaire des impôts et domaines radié de la fonction publique par Macky Sall, réclament au président de l’Assemblée nationale, avant la levée de l’immunité parlementaire de leur client, la production d’un rapport médical datant de ‘’moins de vingt-quatre heures’’ après les faits présumés de viol, selon Tribune et d’autres journaux.

Ils veulent en outre que Moustapha Niasse leur remette les déclarations des témoins et de l’accusatrice, la déposition des témoins qui ont nommément cité une personnalité dans cette affaire, et le réquisitoire introductif du parquet.

‘’Les avocats estiment qu’avant d’enclencher toute procédure de levée de l’immunité parlementaire du leader du Pastef, ces préalables sont nécessaires à la manifestation de la vérité’’, lit-on dans Libération.
‘’Alors qu’Adji Sarr a accusé nommément Ousmane Sonko de viol à travers sa plainte en date du 2 février, le parquet a préféré viser X dans son réquisitoire transmis au juge du huitième cabinet’’ du tribunal Hors Classe, révèle le même journal.
‘’La requête des avocats de Sonko aura-t-elle un écho favorable auprès du progressiste en chef ?’’ s’interroge L’As, faisant allusion à Moustapha Niasse, le président de l’Assemblée nationale et leader de l’Alliance des forces de progrès (majorité présidentielle).
‘’Les avocats de Sonko interpellent Niasse sur des vices de procédure’’, écrit Le Témoin Quotidien, Sud Quotidien estimant que ‘’l’acte 1’’ de la procédure menée en vue de la levée de l’immunité parlementaire du député se jouera ce jeudi, jour de réunion des membres du bureau de l’Assemblée nationale et des présidents des commissions de ladite institution.
Si le bureau et les commissions de la chambre parlementaire se mettent d’accord pour lever l’immunité d’Ousmane Sonko, ‘’la prochaine étape consistera à constituer une commission ad hoc qui se chargera d’entendre le député (…) pour ensuite préparer un rapport destiné à la plénière’’ de l’institution, explique Sud Quotidien.
‘’L’affaire est certes loin de connaître son épilogue, mais la justice sénégalaise a bien l’intention de l’élucider’’, écrit L’Observateur, selon lequel le leader du Pastef pourrait être confronté à ‘’une impitoyable procédure criminelle’’.
EnQuête appelle de ses vœux la tenue d’un procès pour élucider l’affaire. ‘’Le procès est (…) nécessaire pour la sérénité de tous : pour la crédibilité de Sonko et le triomphe de sa cause politique. Plaidant pour la justice sociale, il devra, ici et maintenant, plaider pour la justice tout court, en ne s’y dérobant pas’’, commente le journal.
‘’La jeune Adji Sarr aura beau être l’indéfendable ribaude dépourvue de conscience et de morale que l’on dépeint allègrement sur les réseaux sociaux et même dans une certaine presse (…), il n’en demeure pas moins que, comme tout justiciable mis en cause, elle a droit à une justice équitable’’, ajoute EnQuête.
Le Quotidien, pour sa part, s’inquiète du ‘’silence inhabituel des organisations féminines’’ depuis la survenue de cette affaire judiciaire concernant la jeune femme.
‘’D’habitude dans ce genre situation, les organisations de défense des droits des femmes sont toujours les premières à se signaler (…) Cette fois-ci, certaines d’entre elles, comme l’AJS (Association des juristes sénégalaises), sont restées presque aphones’’, constate-t-il.
Le hic, c’est que ‘’les femmes ne parlent pas le même langage quand il s’agit de porter secours à une sœur sous la menace’’, affirme WalfQuotidien, ajoutant que ‘’les associations de femmes se crêpent le chignon quand il s’agit de la manière de défendre une sœur.’’

PASTEF : Ousmane Sonko accusé de viol par une masseuse.

Ousmane Sonko cité dans une affaire de viol.

Une nouvelle étonnante remue la société politique sénégalaise depuis hier. En effet, une professionnelle du massage corporel, accuse Ousmane Sonko d’avoir abusé d’elle.

La plaignante a déposé une plainte à la Section de recherches de la gendarmerie. La dame a été longuement auditionnée hier à la SR de même que sa patronne. Elle a été envoyée chez un spécialiste pour des prélèvements.

« Je n’arrive plus à vivre sous ses viols répétés. Je vis dans un stress permanent et un dégoût de mon corps. Il se présente en qualité de client pour des massages, mais à la fin, il exige toujours des faveurs sexuelles », déclare la plaignante.

Ousmane Sonko a déclaré à la suite de cette accusation fracassante n’avoir reçu aucune convocation. « Je n’ai été informé d’aucune plainte à mon encontre ni par huissier ni par assignation ni par signification ».

S’agit-il d’une fausse accusation contre le patron du PASTEF ou la jeune dame est réellement une victime d’un bourreau sans cœur ? Nous attendons la suite de l’enquête de la gendarmerie pour être situé dans cette affaire qui a coup sure laissera des marques indélébiles sur le PASTEF.     

Abdoulaye Niane : La coalition Jotna ne soutiendra plus Ousmane Sonko.

Abdoulaye Niane abandonne Ousmane Sonko pour les prochaines élections.

Lors d’un entretien dans Walf Quotidien, Abdoulaye Niane a annoncé ne plus vouloir soutenir Ousmane Sonko.

« Nous sommes des camarades de promotion. Nous avons travaillé ensemble dans l’administration fiscale. Nous sommes même amis dans la vie. Maintenant, la réalité politique est tout autre. Il y a le jeu des acteurs, l’influence de l’environnement.

Et, peut-être que, de part et d’autre, des erreurs ont été commises. L’histoire le dira et nous-mêmes, dans notre for intérieur, chacun sait ce qu’il a fait. Mais, ce qui compte, ce n’est pas nous, mais l’ambition que chacun d’entre nous a pour le Sénégal.

Mais, surtout les Sénégalais jugeront du poids de cette ambition.

Pour ma part, j’assume clairement tous mes héritages, mais aussi tous mes objectifs pour changer la face du Sénégal. Et, dans ce combat-là, seul le pays va compter. Je n’entendrais pas me faire divertir et je n’accepterais pas de tomber dans des débats subjectifs.

Encore une fois, les gens peuvent venir vers nous, mais il est totalement exclu pour nous de revenir en arrière pour soutenir qui que ce soit. L’histoire ne se réécrit pas. Nous avons soutenu la candidature du Président Ousmane Sonko, nous ne le regrettons pas, mais nous portons la même ambition que lui, qui est celle de diriger ce pays. D’autant plus que c’est Pastef qui a quitté la coalition ».

Financement des partis politiques: Dr Alioune Diop se prononce

Dr Alioune Diop sort de son silence et se prononce sur le financement des partis politiques

En effet, l’appel de fonds lancé par Ousmane Sonko pose un véritable débat sur le financement des partis politiques au Sénégal. Certains sont allés jusqu’à évoquer l’origine des financements du parti de Macky SALL, lors des campagnes électorales, pour valider la collecte de fonds du patron de PASTEF.

Ce qui fait réagir Dr Alioune Diop. Car selon lui, M. SALL n’a jamais sollicité une levée de fonds dans la diaspora, les militants et sympathisants ont toujours financé leurs activités spontanément.

De plus, appuyant les propos du ministre de l’Intérieur, M. Diop atteste que la vérification des origines des fonds est une urgence avec les menaces terroristes et les enjeux économiques dans la perceptive de production de gaz et de pétrole.  « Il se pose un problème de sécurité nationale », défend-il  dans une note.

En outre, mettant en avant le contexte de la covid-19 et ses conséquences sur les activités économiques, Diop réclame de la transparence dans cette histoire de collecte. « La transparence de ces fonds est une exigence dans un contexte de COVID-19, et de confinement pour la plupart des sénégalais de la Diaspora dont la demande en assistance sur la plateforme Force COVID-19 se chiffrait à 195.477 inscrits sur une répartition de 142 pays pour une enveloppe de 12.5 milliards de francs CFA. »

Affaire des 94 milliards : Ousmane Sonko veut porter plainte contre la commission d’enquête parlementaire

Lors d’une conférence de presse, le président du Pastef indique que l’instance a publié les résultats de leur enquête sans l’aval de l’Assemblée nationale.

Pour Ousmane Sonko, les membres de la Commission d’enquête parlementaire, chargée de faire la lumière sur l’affaire dite des 94 milliards méritent la prison. Un emprisonnement de 2 à 6 mois en plus d’une amende. Cr, dit-il, ils ont violé le règlement intérieur de l’Assemblée nationale.

Le président du Pastef s’appuie sur l’article 48 dudit règlement qui précise que les membres de la commission d’enquête parlementaire sont soumis au secret de l’enquête. Ainsi, c’est à l’Assemblée est seule institution habilitée à publier ce rapport, dénonce le député de l’opposition.

«Ils ont publié ce rapport alors que cela n’a pas encore été transmis à l’Assemblée nationale pour un vote spécial. Nous allons les poursuivre en justice», promet Ousmane Sonko. Le candidat malheureux à l’élection présidentielle (deuxième du scrutin) maintient cependant ses accusations à l’encontre de Mamour Diallo et compagnie qui, selon lui, ont fait du faux et usage de faux. «Et les membres de cette commission sont complices de détournement de deniers publics», a-t-il ajouté.

Affaire 94 milliards : Mamour Diallo mis hors de cause par ses pairs

La Commission d’enquête parlementaire a blanchi l’ancien Directeur général des Domaines du Sénégal, Mamour Diallo. Cela fait suite à l’affaire dite du Titre Foncier (TF) 1451. 

La Commission d’enquête parlementaire de l’Assemblée nationale a terminé son enquête au sujet de l’affaire du Titre foncier 1451. Ce scandale soulevé par le député Ousmane Sonko impliquait l’ancien Directeur général des Domaines du Sénégal, Mamour Diallo. Eh bien, selon certaines indiscrétions, l’homme s’en sort indemne. Il a été lavé de tout soupçon.

Avant d’en arriver là, une trentaine de personnes, y compris l’ancien Directeur des Domaines du Sénégal, ont été auditionnées par la Commission d’enquête parlementaire dirigée par le député Cheikh Seck. Ousmane Sonko qui a révélé l’affaire au grand jour n’a pas déféré à la convocation de ses collègues.

Pendant plus de deux mois, le débat sur le Titre Foncier (TF) 1451 a fait couler beaucoup d’encre et de salive. Les dénonciations et démentis entre le député Ousmane Sonko et certains responsables de la mouvance présidentielle autour de la personne de Mamour Diallo, ont obligé l’Assemblée nationale à ouvrir une enquête.

Si la totalité des résultats de l’enquête n’a pas encore été rendue publique, une fuite a permis de relever que Mamour Diallo, serait mis hors de cause.

Pour rappel, lors d’une conférence de presse, en 2018, le député Ousmane Sonko avait accusé Mamour Diallo d’avoir détourné la rondelette somme de 94 milliards de Fcfa sur une affaire foncière.  « Il n’est pas à son coup d’essai, car il a été épinglé par d’autres rapports, notamment par l’IGE et la Cour des comptes. J’ai saisi tous les organes de contrôle mais, il n’y a que l’Ofnac qui a réagi. Or, cela est un crime économique», dénonçait Sonko.

 

Affaire des 94 milliards: 20 personnes entendues

Le rapport de la Commission d’enquête parlementaire devant enquêter dans l’affaire des 94 milliards Fcfa sera livré en août 2019.

La commission parlementaire est à pied d’œuvre. D’après des sources de «L’As», plus de 20 personnes ont défilé devant les enquêteurs pour faire la lumière sur ce scandale ébruité par le député Ousmane Sonko. Plusieurs hauts dignitaires du pays dont l’ancien directeur des Domaines Mamadou Mamour Diallo sont cités dans l’affaire.

La Commission doit déposer son rapport au mois d’août. Les enquêteurs veulent terminer avec les auditions au plus tard au mois de juillet.

Réforme constitutionnelle: les candidats malheureux à la Présidentielle demandent un référendum

Idrissa Seck, Ousmane Sonko, Issa Sall et Madické Niang s’opposent au projet de loi et réclament la tenue d’un référendum.

Ils ont été peu loquaces tout au long de la procédure. Alors que le projet de loi portant réforme constitutionnelle est sur la table des députés, l’opposition sort de son mutisme.  Idrissa Seck, Ousmane Sonko, Madické Niang et Issa Sall, candidats malheureux à la Présidentielle 2019 s’opposent à ce projet de loi et exigent la tenue d’un référendum.

Pour eux, cette réforme est inaccessible dans la mesure où elle n’était pas mentionnée dans les programmes proposés aux Sénégalais lors de la Présidentielle passée.

Le projet, validé en Conseil des ministres le 17 avril, a été présenté ce jeudi à l’Assemblée nationale. Mardi 30 avril, le texte sera présenté en Commission des lois, et le vote a été fixé au samedi 4 mai, lors d’une séance plénière.

Affaire des 94 milliards Fcfa: Ousmane Sonko auditionné par les députés vendredi

Nouveau rebondissement dans l’affaire des 94 milliards du titre foncier 1451/R.  Dans ce dossier, le leader de Pastef, Ousmane Sonko, accuse le Directeur des domaines, Mamour Diallo, de détournement.

La Commission d’enquête parlementaire mise en place le 15 février dernier, pour tabler sur cette affaire débute les auditions vendredi; 19 avril dans la matinée.

Toutes les personnes citées ou impliquées dans ce dossier seront entendues, indique le journal L’Observateur. Le quotidien révèle par ailleurs que Mamour Diallo et Ousmane Sonko feront également face aux députés, pour que la lumière soit faite sur cette affaire.

Pour rappel, le leader de Pastef écarte toute idée de répondre à une éventuelle Commission d’enquête parlementaire. Pour Ousmane Sonko, une saisine de la justice exclut l’intervention d’une Commission d’enquête parlementaire.

4 avril: Ousmane Sonko s’adresse à la nation sénégalaise

Le leader de Pastef a adressé un message aux Sénégalais à la veille de la fête de l’indépendance. Ousmane Sonko a, dans son message, rendu un vibrant hommage aux forces de défense et de sécurité ainsi qu’aux anciens combattants.

« En ce 4 Avril 2019, je renouvelle mes vœux à la Nation entière ainsi que mes prières d’un Sénégal de Progrès, de Justice et de Cohésion. »

Honneurs et Considérations à l’endroit de nos forces de défense et de sécurité ainsi qu’aux anciens combattants.

Bonne fête nationale!

Vive la Patrie ! »

Prestation de serment: les candidats malheureux à l’élection snobent la cérémonie

Malgré l’invitation envoyée par le Président via le ministère de l’Intérieur, Ousmane Sonko et compagnie n’ont pas fait le déplacement pour le Centre des expositions du Pôle urbain de Diamniadio.

Rejettent-t-ils, l’ouverture au dialogue réitérée par Macky Sall ce jour lors de la cérémonie de prestation de serment? L’absence des candidats malheureux à l’élection présidentielle du 24 février dernier pourrait donner cette impression.

Un carton d’invitation pour ladite cérémonie a pourtant été envoyé à Idrissa Seck, Ousmane Sonko, Issa Sall et Madické Niang.

En rappel, ces derniers se sont réunis dernièrement chez Madické Niang pour mettre en place des stratégies afin de «prouver la fraude orchestrée lors de l’élection présidentielle».

Victoire à la présidentielle sénégalaise: Macky Sall tend la main à l’opposition

Il a été officiellement déclaré vainqueur de la présidentielle sénégalaise par le Conseil constitutionnel, le 5 mars et il rempile pour un mandat de cinq ans.

La confirmation de la victoire de Macky Sall par l’instance sonne comme une validation du plan Sénégal émergent (Pse). Le Président du Sénégal s’engage à « faire encore plus et mieux» avec cette planification qu’il a impulsée.

Pour lui, l’heure est au dialogue républicain. « Mon rôle c’est de nous rassembler autour des idéaux que nous partageons. C’est pourquoi je tends la main à toutes et à tous, pour engager un dialogue ouvert et constructif dans l’intérêt supérieur de la nation. Je ferai des propositions en ce sens. Je convie à ce dialogue républicain toutes les forces vives de la nation, sans exclusive. Un dialogue auquel mes prédécesseurs, Abdou Diouf et Abdoulaye Wade pourrait apporter leur contribution. » Rappelons que Abdoulaye Wade avait appelé au boycott de l’élection présidentielle car, disait-il, elle était toute acquise à Macky Sall.

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Le Conseil constitutionnel a confirmé et validé, hier les résultats provisoires de la commission nationale de recensement des votes de l’élection présidentielle du 24 février 2019.

Macky Sall s’en sort avec 58,26% des voix. C qui lui confère une victoire dès le premier tour. Des suffrages qui correspondent à plus de 2,5 millions de voix, soit trois fois plus de que le second de ce premier tour, Idrissa Seck, 20,5%.

Le Conseil constitutionnel confirme également le score de Ousmane Sonko qui arrive en troisième position obtient 15,67%. Les deux derniers Issa Sall et Madické Niang sont loin derrière avec 4,07% et 1,48% des voix.

Les candidats de l’opposition n’ont pas déposé de recours devant le Conseil constitutionnel bien qu’ayant rejeté les résultats provisoires. Le Conseil constitutionnel a donc confirmé qu’il n’en avait pas reçu dans le délai de 72 heures imparties aux candidats pour saisir le Conseil.

Election présidentielle au Sénégal: Macky Sall réélu au premier tour [Cnrv]

D’après les résultats provisoires officiels de la Commission nationale de recensement des votes le président sortant est vainqueur de l’élection présidentielle sénégalaise du 24 février, avec 58,27 % des votes.

La Commission nationale de recensement des votes a tombé sa copie. 58, 27%, c’est le score de Macky Sall à l’élection présidentielle du 24 février dernier. Le candidat de la coalition Benno Bokk Yaakaar (BBY) est suivi d’Idrissa Seck, qui obtient 20,50 % des voix. Ousmane Sonko arrive troisième avec 15,67 %. Des scores qui correspondent à ceux compilés par les commissions départementales de recensement des votes (Cdrv).

L’universitaire Issa Sall a obtenu 4,07 % des suffrages, et l’ancien ministre Madické Niang a eu 1,48 % des voix. Le taux de participation est de 66,25 %, selon le président de la Cnvr.

En rappel, au soir de l’élection le Premier ministre, Mahammed Boun Abdallah Dionne a fait une sortie où il déclarait Macky Sall, vainqueur de l’élection avec 57% des voix.

A lire aussi: Climat post-électoral: Macky Sall prépare la prestation de serment, l’opposition réclame un second tour

Pas plus tard que hier mercredi, Macky Sall lors du Conseil des ministres a prescrit au Premier ministre de prendre des dispositions pour l’organisation de la cérémonie de prestation de serment. Alors même que l’opposition réclame un second tour.  Le Conseil constitutionnel a jusqu’à demain, minuit pour proclamé les résultats officiels.

Le président qui rempile a gravi progressivement les échelons. Il a été maire de Fatick et directeur général de la société nationale pétrolière. Il a exercé les fonctions de ministre plusieurs fois. Il est également passé par la députation avant d’occuper la fonction de Premier ministre et président de l’Assemblée nationale.

Il a été militant d’AJ/PADS avant de rejoindre le Parti démocratique sénégalais (PDS), la formation de son ancien mentor Abdoulaye Wade, son adversaire au second tour de l’élection présidentielle de février-mars 2012.

Climat post-électoral: Macky Sall prépare la prestation de serment, l’opposition réclame un second tour

Alors que l’attention est cristallisée sur la proclamation des résultats de la présidentielle du 24 février dernier, Macky Sall donne des directives pour la préparation du 4 avril ainsi que la cérémonie de prestation de serment du nouveau Président.

Nombreux sont ceux qui attendent ce jour la lecture des résultats de l’élection par la Commission nationale de recensement des votes (Cnrv). Pendant ce temps, Macky Sall a donné des directives en vue de la préparation de la fête nationale, le 4 avril prochain.

« Le chef de l’Etat a terminé sa communication sur son agenda et les préparatifs de la fête du 4 avril 2019, marquant le 59 anniversaire de l’accession du Sénégal à la souveraineté internationale », peut-on lire sur le communiqué final du Conseil des ministres tenus hier, 27 février.

Le chef de l’Etat a également demandé au Premier ministre Mahammed Boun Abdallah Dionne « de faire prendre toutes les dispositions, en relations avec les services compétents de l’Etat, pour la bonne préparation de l’installation du président de la République élu à l’issue du scrutin du 24 février 2019.

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Ceci alors même que l’opposition réclame un second tour. Notamment Ousmane Sonko et Idrissa Seck qui ont appelé les électeurs à se préparer au second tour. Les partisans de la coalition « Idy 2019 » ont d’ailleurs organisé des manifestations en protestation « d’une victoire volée en préparation dans le camp BBY ». Des arrestations ont d’ailleurs été enregistrées.

En rappel au soir de l’élection, le Premier ministre et directeur de campagne du candidat de la coalition BBY a proclamé Macky Sall vainqueur dès le premier tour avec un pourcentage de 57%.

Présidentielle du 24 février: les résultats provisoires portent Macky Sall gagnant dès le premier tour

D’après les résultats provisoires des Commissions départementales de recensement des votes relayés par les médias, le président sortant l’emporte avec un peu plus de 57%.

Les résultats des Commissions départementales rendus publics hier, 26 février semble confirmer l’assertion du Premier ministre Mahammed Boun Abdallah Dionne au soir de l’élection présidentielle du 24 février dernier. Il donnait le président sortant, Macky Sall, vainqueur dès le premier tour avec 57% des suffrages exprimés.

Selon l’Agence de presse sénégalaise (Aps), sur les 4 362 309 votants, le président sortant Macky Sall, a glané lors du scrutin de dimanche plus de 2,2 millions de voix, contre près de 1,7 million au total pour les quatre autres candidats. Les chiffres officiels des commissions départementales ont été affichés devant les tribunaux départementaux.

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Des chiffres qui correspondent à une majorité absolue de 57,26 % pour Macky Sall, contre 21,63 % pour l’ex-Premier ministre Idrissa Seck, 15,55 % pour le candidat Ousmane Sonko. D’autres médias brandissent d’autres chiffres qui reflètent toutefois la même réalité: Macky Sall: 58%, Idrissa Seck: 20% et Ousmane Sonko: 16%.

Les autres candidats Issa Sall (4,09 %) et Madické Niang (1,47 %) sont assez distancés. Sur les 6 683 043 d’inscrits, 4 362 309 ont pris part au scrutin, soit un pourcentage de 65%.

La Commission nationale de recensement des votes (Cnrv) a déjà débuté à scruter les chiffres dévoilés par les commissions départementales. La Cnrv doit publier ses résultats jeudi ou vendredi au plus tard. Ils seront ensuite rendus définitifs par le Conseil constitutionnel, après l’examen d’éventuels recours.

Scrutin présidentiel au Sénégal: la guerre des estimations a débuté

En attendant les résultats provisoires des commissions départementales qui devraient être proclamés au plus tard demain, le camp Macky Sall le proclame vainqueur avec un score de 57%. L’opposition appelle les populations à préparer le second tour.

Le premier ministre, Mahammed Boun Abdallah ne pouvait attendre plus longtemps. A minuit (heure locale), il a mobilisé la presse pour annoncer la réélection de Macky Sall. «Au moins 57%» au premier tour, c’est le chiffre qu’il brandit pour son candidat. « Les résultats nous permettent de dire qu’il nous faut féliciter le président Macky Sall pour sa réélection », a déclaré M. Dionne.

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Une proclamation «hâtive» des résultats que l’opposition redoutait. Quelques minutes avant la sortie du Premier ministre Dionne, Idrissa Seck et Ousmane Sonko, principaux rivaux du candidat sortant, ont donné une conférence de presse.

Comme autre article: Elections: les couacs de l’organisation du scrutin

«Dans l’état actuel du dépouillement, aucun candidat, je dis bien aucun candidat, moi y compris, ne peut se proclamer vainqueur de l’élection présidentielle », avisait Ousmane Sonko. Les deux candidats de l’opposition appelaient les populations à se préparer à un second tour « à ce stade, un deuxième tour s’annonce et les résultats qui sont déjà compilés nous permettent de le dire », a affirmé l’ancien premier ministre Idrissa Seck, qui se présente pour la troisième fois à la présidentielle.

Contrairement aux estimations de la majorité des médias qui donnaient Macky Sall Favori, Ousmane Sonko constate « cette volonté de changement, nous l’avons notée, et au regard des premières compilations d’information que nous avons, vous l’avez majoritairement exprimée en faveur de l’opposition », a-t-il ajouté.

Résultats définitifs

Les Commissions départementales de recensement des votes (Cdrv), ont jusqu’au mardi 26 février à midi pour publier les résultats provisoires de leur département.

Autre article: Présidentielle 2019 : les résultats définitifs devraient être connus le 1er mars

Les procès-verbaux sont par la suite acheminés vers la Commission nationale de recensement des votes (Cnrv), à Dakar. Elle est tenue de publier les résultats provisoires avant vendredi, soit le 1er mars, à minuit. L’ensemble des résultats sont alors transmis au Conseil constitutionnel qui proclame les résultats définitifs après avoir examiné d’éventuels recours en cas d’irrégularités.

Présidentielle au Sénégal : deux personnes interpellées à la suite de la bagarre entre militants de Macky et Sonko

La bagarre a éclaté hier entre les partisans des deux formations politiques.

Dans l’après-midi d’hier 18 février, une bagarre a éclaté entre militants de Pastef et ceux de Benno Bokk Yakaar. C’était à Aéré Lao, localité située à 40 km de Ndioum, dans le département de Podor.

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Les deux parties se rejettent mutuellement la faute. D’un côté, on accuse les pros -Macky Sall d’être à l’origine de la rixe. De l’autre, les partisans de Sonko sont pointés du doigt.

D’après les informations relayées par le journal Voxpopuli, deux personnes ont été interpellés et on enregistre des blessés.

Lire aussiInterpellation des partisans du Pur: des hommes politiques dénoncent une justice à double vitesse

Le 11 février dernier, des partisans de Issa Sall et Macky Sall se sont affrontés à Tambacounda. Des violences qui causé la mort de deux personnes de sources officielles et de plusieurs blessés.

Affaire des 94 milliards : Le groupe parlementaire Démocratie et Liberté désavoue la commission d’enquête parlementaire

Alors que les débats suivent leur cours pour la mise en place d’une commission d’enquête devant faire la lumière sur l’affaire des 94 milliards, le groupe Démocratie et Liberté conduite par le député Serigne Cheikh Mbacké Bara Dolly sort du bois.

« Harceler » et « intimider » le candidat Ousmane Sonko, ce pourrait être une mission de la séance plénière des députés ce vendredi. C’est du moins les soupçons de le député Serigne Cheikh Mbacké Bara Dolly, du groupe Démocratie et Liberté. Il n’a pas eu besoin d’attendre les conclusions de la rencontre parlementaire pour le projet de résolution portant création d’une commission d’enquête parlementaire relative à l’affaire des 94 milliards dans le dossier du titre foncier 1451/R, dans laquelle, Ousmane Sonko, le leader de Pastef est cité.

« Vous êtes en train de mettre en place une commission d’enquête pour harceler, intimider un candidat à l’élection présidentielle. Vous voulez juste l’empêcher de poursuivre sa campagne, mais c’est peine perdue », lance d’emblée le président du Groupe parlementaire  Serigne Cheikh Mbacké Bara Dolly. Il ajoutera que son groupe n’a pas l’intention de siéger dans cette commission.

Le député du Parti démocratique sénégalais estime que si ses collègues étaient animés de bonne foi, ils se seraient d’abord penchés sur les questions relatives à Arcelor Mittal et au Prodac dans lesquelles beaucoup de milliards auraient été détournés

La commission devrait être composée des députés de la majorité, d’un député non inscrit et d’un représentant de l’opposition. Elle aura six mois pour déposer ses conclusions et devra entendre toutes les personnes impliquées dans cette affaire. Les personnes qui devront alors répondre aux convocations de la commission.

 

Campagne électorale: Ousmane Sonko, victime d’une attaque

Il aurait été attaqué dans la nuit de jeudi à vendredi alors qu’il tenait un meeting à Louga.

Ousmane Sonko donne des frayeurs au régime en place. C’est du moins ce qui ressort de ses déclarations. S’exprimant au sujet d’une attaque que ses partisans et lui aurait subi, lors d’un meeting, à Louga, le leader du mouvement politique Patriotes du Sénégal pour le travail, l’éthique et la fraternité (PASTEF), déclare faire peur au régime en place. « Ils nous suivent partout. Cet incident le prouve. Des renseignements généraux et policiers ne font que me suivre partout. Ils ont peur, raison pour laquelle ils le font. Pourquoi attendre 2h du matin pour attaquer ? C’est de la lâcheté », déplore Sonko.

Il n’hésite pas à tancer le président sortant « […] Beaucoup pensent que Macky Sall est poli et calme mais ce n’est pas le cas », lance le leader de « Sonko Président ».

Qui sont les cinq candidats retenus par le conseil constitutionnel ?

Le 24 février prochain les sénégalais seront aux urnes pour le vote de leur futur président. Le conseil constitutionnel a validé ce 14 janvier cinq candidatures pour cette écheance.

Macky Sall

Né le 11 décembre 1961 à Fatick, Macky Sall est président  de la République du Sénégal depuis 2012. Il débute sa carrière politique en tant que Secrétaire général de la Convention régionale du PDS de Fatick en 1998. Il occupera par la suite plusieurs postes de responsabilité donc celui de directeur général de la Société des pétroles du Sénégal (PETROSEN) entre 2000 et 2001. Entre mai 2001 et 2002 il devient ministre des Mines de l’Énergie et de l’Hydraulique. D’août 2003 à avril 2004, il est ministre d’État, ministre de l’Intérieur et des Collectivités locales. Le 21 Avril 2004,  Macky Sall est nommé Premier ministre du gouvernement Wade. Il occupe ce poste jusqu’au 19 juin 2007, détenant le record de longévité des Premiers ministres de Wade. Le 20 juin 2007 il devient président de l’Assemblée nationale. En 2012, il s’oppose à Abdoulaye Wade et devient le quatrième président de la république du Sénégal.

Ousmane Sonko

Ousmane Sonko est un homme politique sénégalais née le 15 juillet 1974 à Thiès, de parents fonctionnaires. Il grandit principalement en Casamance puis effectue ses études supérieures à l’université Gaston-Berger de Saint-Louis, où il obtient une maîtrise en droit public en 1999. Il entre ensuite comme major à l’école nationale d’administration.

A sa sortie de l’ENA en 2001, il intègre le centre des services fiscaux de Pikine. Trois ans après, il crée le Syndicat Autonome des Agents des Impôts et Domaines dont il est le premier secrétaire général d’avril 2005 à juin 2012, avant de devenir Secrétaire général honoraire de juin 2012 à août 2016. A cette période, il commence à critiquer le gouvernement et accuse l’Etat d’anomalies fiscales et budgétaires en mettant en cause le président Macky Sall.

Président du parti politique Pastef créé en 2014, il est élu député à l’Assemblée nationale du Sénégal aux élections législatives de 2017. Aujourd’hui il se porte candidat pour évincé Macky Sall.

Madické Niang

Madické Niang, né à Saint-Louis le 25 septembre 1953, est un avocat et un homme politique sénégalais. Ministre de la Justice dans plusieurs gouvernements, il est ministre des Affaires étrangères entre le 1er octobre 2009 et le 3 avril 2012. Sûr de ses compétences il se porte candidat pour la présidentielle de 2019.

Idrissa Seck

Idrissa Seck est un homme d’État sénégalais, né le 9 août 1959 à Thiès, ancien Premier ministre, ancien maire de Thiès et actuel Président du Conseil départemental de Thiès. En 1988, Idrissa Seck est nommé directeur de la campagne présidentielle d’Abdoulaye Wade, candidat du Parti démocratique sénégalais.

Il mettra une pause à sa carrière politique pendant quelques années pour se concentrer à ses études. L’année 1995 marque le retour d’Idrissa Seck au-devant de la scène politique. Il entre dans le gouvernement d’union nationale Thiam 3 pour le compte du PDS comme Ministre du Commerce, de l’Artisanat et de l’Industrialisation. Il côtoie dans ce gouvernement ses camarades de parti Abdoulaye Wade, ministre d’État, et Ousmane Ngom, ministre de la Santé.

En 2000, Idrissa Seck est, comme en 1988, directeur de la campagne présidentielle d’Abdoulaye Wade. Wade est élu président et Seck est nommé ministre d’État, directeur de cabinet du Président de la République.

Entre 2002 et 2004, il est premier ministre chef de gouvernement sous la présidence de Wade. Il sera remplacé en 2004 par Macky Sall.

Issa Sall

El Hadji Issa Sall,  Directeur de l’université du Sahel est le coordonnateur du Parti de l’Unité et du Rassemblement (PUR), crée en 1998.

L’une de ces personnalités aura le privilège de diriger le Sénégal pour les prochaines années.

Présidentielle 2019 : cinq candidatures retenues

Le conseil constitutionnel a mis fin au suspense ce 14 janvier 2019 en ce qui concerne la publication de la liste provisoire des candidats à la présidentielle 2019

Karim Wade et Khalifa Sall exclus de la liste  des candidats à la présidentielle de février 2019 selon la décision prise par les « sept sages »  du conseil constitutionnel ce 14 janvier. Les cinq candidats qui vont concourir pour remporter le siège de la magistrature suprême sont : Macky Sall, Ousmane Sonko, Madické Niang, Idrissa Seck, Issa Sall. Notons que cette liste est à titre provisoire.

 

Ousmane Sonko: ‘’Je maintiens mes accusations…’’

Entre le ministre de l’Intérieur et le leader des Patriotes du Sénégal pour le travail, l’éthique et la fraternité (Pastef), il est difficile de savoir qui croire dans l’affaire dite de Ziguinchor. Alors que le premier nommé ne cesse, depuis l’éclatement de cette affaire, de nier toute implication de la gendarmerie nationale dans ce qu’il est convenu d’appeler une tentative d’intimidation, le second contre-attaque.

Invité hier de l’émission ‘’Objection’’ diffusée sur la radio privée Sud Fm, Ousmane Sonko accable de nouveau le ministre de l’Intérieur, avec de nouvelles révélations. Selon le leader de Pastef, les éléments dépêchés au siège de son parti sis à Ziguinchor et dans le domicile de sa maman pour tenter de mettre la main sur leurs fiches de parrainage, sont bien de la brigade de la Section de recherches qui existe bel et bien à Ziguinchor. ‘’Je maintiens qu’Aly Ngouille Ndiaye a raconté des contrevérités, quand il dit que la brigade de recherches n’intervient pas à Ziguinchor. C’est absolument faux et c’est grave de la part d’un ministre. Il est habitué des faits. Il avait inscrit des informations fausses et erronées dans les décrets de présentation pour faire bénéficier à Frank Timis de notre pétrole. Je dénonce les actes posés au nom de l’Etat par Aly Ngouille Ndiaye’’, charge l’ancien inspecteur principal des impôts et des domaines.

A en croire le candidat déclaré à la prochaine élection présidentielle du 24 février 2019, Aly Ngouille Ndiaye a mobilisé tout l’arsenal des renseignements généraux pour essayer de créer des dossiers contre lui. ‘’Vous verrez des développements dans les jours à venir’’. Ainsi, il dénonce un complot ourdi depuis le ministère de l’Intérieur pour, dit-il, ternir sa réputation. ‘’Il raconte des contrevérités, parce qu’il y a une brigade de la section des recherches à Ziguinchor. Je maintiens mes accusations. C’était un complot contre le candidat Ousmane Sonko. Si leur complot avait réussi, je serais aujourd’hui désigné comme complice d’une activité contrevenant aux lois et règlements de ce pays. Ça a été cousu de fil blanc’’, fulmine-t-il.

Revenant sur les faits relatés par son n°2, Birame Soulèye Diop, lors d’une conférence de presse tenue le 18 septembre dernier, il soutient mordicus que des gendarmes de la section de recherches se sont effectivement rendus à trois endroits différents. D’abord, à Lindiane pour, dit-il, interroger le collecteur des signatures de Pastef dépêché sur place devant des témoins et pour réclamer leurs fiches de parrainage, avant de jouer à l’intimidation. Après Lindiane, les éléments incriminés de la gendarmerie se sont, selon lui, déportés à la permanence du parti à Ziguinchor pour aller demander les mêmes fiches de parrainage.

Et ‘’quand on leur a opposé un refus là-bas, ils se sont rendus au domicile de ma maman pour intimider ma famille’’. ‘’Ils ont nié cette intervention, en essayant de nous faire passer pour des menteurs aux yeux des Sénégalais. Mais le lendemain, ils sont revenus au domicile familial pour dire que ceux qui étaient venus n’étaient pas des gendarmes, mais plutôt des usurpateurs de fonction qu’ils ont eux-mêmes identifiés, qu’ils auraient même arrêté et qu’ils convoqueraient les témoins pour venir les identifier’’, souligne-t-il. Relevant, dans la foulée, que le lendemain de la Tamkharit, ils ont convoqué les 5 témoins pour les soumettre à un interrogatoire.

Et c’est sur les lieux que l’un des gendarmes qui étaient venus là-bas a été identifié par les témoins. ‘’Quand le complot a été déjoué, ils ont voulu étouffer cette affaire. Mais ça ne se passera pas comme ça. Notre avocat est en train de faire ce qu’il faut et dans les jours à venir, il y aura des suites judiciaires, parce qu’on ne laissera pas passer’’, fulmine-t-il.