Sénégal :  plus de 32 milliards FCFA pour stimuler le secteur pétrolier et gazier

Africa Finance Corporation (AFC) entre en partenariat avec le gouvernement du Sénégal pour financer le développement du champ pétrolier Sangomar.

50 millions d’euros soit 32 864 602 475 FCFA. C’est le montant que recevra le Sénégal de Africa Finance Corporation pour booster son secteur pétrolier et gazier, améliorant ainsi l’accès et la sécurité énergétique au Sénégal. Situé à 100 kilomètres au sud-ouest de la capitale, Dakar, le champ pétrolier Sangomar couvre 7 490 kilomètres carrés pour une capacité estimée d’environ 500 millions de barils de brut.

« Nous avons le plaisir de soutenir le développement du champ Sangomar, qui devrait avoir un impact transformateur pour la République sénégalaise et sa population en réduisant la dépendance aux importations, en accroissant les recettes gouvernementales, en créant des emplois et en accélérant globalement l’industrialisation et le développement économique », déclare Samaila Zubairu, président et CEO, Africa Finance Corporation.

L’investissement d’AFC dans le champ pétrolier Sangomar sera utilisé pour soutenir la première phase du lancement de la production de pétrole, un jalon clé dans la promotion du secteur des hydrocarbures au Sénégal.

Le site constituera un véritable coup de pouce pour l’économie du pays et soutiendra les ambitions du Sénégal de devenir un hub régional pour le secteur pétrolier et gazier. En termes d’opportunités, ce projet va générer « d’importants revenus sous formes de taxes et redevances, créera des opportunités d’emploi et renforcera la sécurité énergétique en réduisant ka dépendance face aux importations ».

Il n’y a pas de risques de pénurie de produits pétroliers (communiqué)

La Société africaine de raffinage (SAR) déclare dans un communiqué reçu mardi à l’APS qu’‘’il n’y a pas de risques de pénurie’’ de produits pétroliers au Sénégal, malgré les ‘’rumeurs persistantes’’ qui pourraient le faire croire.
‘’La Société africaine de raffinage informe l’opinion publique nationale que, malgré des rumeurs persistantes (…) sur une éventuelle rupture dans la chaîne d’approvisionnement du pays en produits pétroliers, il n’y a pas de risques de pénurie’’, lit-on dans le texte reçu du service de communication de la société chargée des hydrocarbures.
‘’Il existe sur le territoire national des stocks suffisants, aussi bien pour le fuel Senelec que pour les autres produits pétroliers, pour assurer un approvisionnement sécurisé du marché’’, soutient la SAR.

Awa Marie Coll Seck vante le nouveau code pétrolier de Saint-Louis

La présidente du comité national de l’Initiative pour la transparence dans les industries extractives (CN-ITIE), Awa Marie Coll Seck, a vanté jeudi les innovations du nouveau code pétrolier.
Le Sénégal a adopté le 24 janvier 2019, le projet de loi portant code pétrolier abrogeant et remplaçant la loi N°98-05 du 08 janvier 1998.

Il a également adopté à la même date la loi sur le contenu local dans le secteur des hydrocarbures. Le Sénégal se prépare de cette manière à l’exploitation de ses importants gisements de pétrole et de gaz découverts entre 2014 et 2016.

A Saint-Louis ce jeudi pour une rencontre régionale d’information et de partage des résultats du rapport 2018 de l’ITIE, Awa Marie Coll Seck a mis en exergue les avantages des innovations du nouveau code pétrolier de 2019, les jugeant déterminantes pour la transparence dans le secteur des hydrocarbures.
Elle a cité à cet égard « l’affirmation de la propriété des ressources au peuple », « l’attribution des blocs pétroliers par appel d’offres », « la mise en place d’une commission d’examen et de négociation des contrats et l’obligation pour les sociétés pétrolières de déclarer leurs bénéficiaires effectifs ».
Elle a souligné que « le partage des résultats du rapport ITIE 2018, est un moment fort privilégié dans la gouvernance transparente des ressources pétrolières, gazières et minières, car permettant de présenter à toutes les parties prenantes et aux communautés, des informations sur toutes les chaînes de valeur de l’industrie extractive ».
Selon elle, le comité national mène des actions de sensibilisation afin de mieux faire connaître l’ITIE dans le pays. Une telle démarche « contribue au renforcement de la transparence et la confiance du public dans la gestion des ressources naturelles », a-t-elle dit.
Elle a rappelé que selon le rapport ITIE 2018, le secteur extractif a contribué au budget national pour un montant total de 122,2 milliards de francs CFA. Sur ce montant, 113,5 milliards de francs CFA viennent du secteur minier et 8, 7 milliards de celui des hydrocarbures.
Elle note que la particularité du rapport de cette année, tient au fait qu’il inclut des informations sur les entreprises de sous-traitance dans le secteur pétrolier, gazier et minier.
« Aujourd’hui, il est admis que l’exploitation des hydrocarbures doit être le levier pour l’économie nationale, en dehors des impôts et taxes », a-t-elle fait remarquer.
Awa Marie Coll Seck signale que les chiffres collectés dans le cadre du rapport ITIE 2018 montrent que les entreprises pétrolières et minières ont « fait appel au service de 5.825 fournisseurs en 2018, dont 4.040 sont des nationaux ».
Sur cette base, « le montant global payé aux fournisseurs en 2018 est estimé à 999 milliards de francs Cfa, dont 445 milliards reviennent aux entreprises nationales ».
Selon elle, l’exploitation des ressources pétrolières et gazières « doit obéir à la transparence financière qui est un moyen d’améliorer le climat des investissements et de favoriser la compréhension du public, des revenus et des dépenses du gouvernement ».
Le gouverneur de la région de Saint-Louis, Alioune Aidara Niang, souligne que c’est grâce à l’ITIE que les citoyens disposent désormais d’un « instrument fiable », permettant « d’accéder à des informations récentes, mises à jour sur les contributions économiques des entreprises pétrolières, gazières et minières au niveau local, notamment à travers les impôts locaux et les réalisations sociales ».
Il assure que le rapport ITIE 2018 fournit « des informations fiables » sur les procédures d’octroi des licences et permis.

Le Sénégal lance son premier cycle de licences par appel d’offres international

Le Sénégal a lancé son tout premier appel d’offres international de douze licences libres de recherche pétrolière ce mardi à Cap Town, à la communauté des compagnies étrangères. Grâce à cette initiative le Sénégal espère signer des licences avec les compagnies qui seront retenues en juillet 2020.

S’exprimant lors de la cérémonie de lancement le ministre de l’Energie et du Pétrole Mactar Cissé qui a d’ailleurs donné le ton à ce lancement a assuré que la première phase qui débute ce mardi est une « phase de promotion et de médiatisation qui prendra fin lors de la conférence sur le bassin MSGB (Mauritanie, Sénégal, Guinée et Bissau) en janvier prochain (29 janvier).

« La date à retenir pour tout le monde est le 21 juillet 2020 puisque ce sera la fin du processus », a précisé par ailleurs Joseph Medou, directeur technique de Petrosen dont la présentation a clôt la première partie du forum.

Pour l’attribution définitive des 12 licences représentants des blocs situés en mer et en zone profonde (au moins 3000 m sous l’eau), le processus va prendre sept mois, reparti en deux phases.

La deuxième phase qui démarre de février jusqu’en juillet est celle de l’approfondissement des informations avec d’éventuels achats de données par les compagnies intéressées et  l’expression de leurs offres dans un délai de 2 mois après publication.

D’après le ministre Mactar Cissé, en mettant en application son nouveau code pétrolier, le Sénégal  s’impose à « une obligation de transparence qui n’empêche pas que le pays soit toujours attractif tout en augmentant les parts de l’Etat ».

La délégation a eu une série de rencontres bilatérales à Cap-Town où le ministre Cissé a échangé ce mardi avec une délégation de la Cnooc, la compagnie nationale chinoise du pétrole, après avoir reçu Exxon.

Source : afriquinfos

Le Sénégal va bientôt lancer un appel d’offres pour une dizaine de blocs

Le Sénégal va lancer prochainement un appel d’offres international pour la cession d’une dizaine de blocs offshore, dont 8 se situant en offshore ultra profond.

D’après Le Soleil, les compagnies retenues seront connues dans près d’un an, le 1 septembre 2020. Le directeur général de Petrosen, Mamadou Faye, repris par le journal, informe que les compagnies intéressées devront payer le ticket d’entrée pour 15 000 dollars (8,8 millions de francs Cfa).

En vue du lancement de cet appel d’offres, le Sénégal entend faire la promotion de son bassin sédimentaire auprès des acteurs du secteur. Pour ce faire, renseigne Le Soleil, Petrosen prendra part à la 25e conférence internationale d’Africa Oil Week, prévue du 4 au 8 novembre prochain à Cape Town, en Afrique du Sud.

Pétrole et gaz du Sénégal : place à la concurrence!

L’Etat est envisage de procéder au lancement de l’appel à la concurrence sur les blocs de pétrole et gaz libres.

L’annonce a été faite lundi, par le ministère du Pétrole et des Energies (Mpe). C’est en octobre, que l’Etat du Sénégal va procéder au lancement officiel de l’appel à la concurrence sur les blocs libres.

C’est à la faveur du salon international du pétrole et du gaz en Afrique du Sud (Africa Oil and Power) que l’Etat du Sénégal va profiter pour préciser « aux compagnies pétrolières les procédures d’accès aux cahiers de charge et de la soumission des offres», indique le communiqué du Secrétariat permanent du Comité d’orientation stratégique et de la Société nationale des pétroles du Sénégal (Petrosen).

La méthode utilisée sera la Licensing rounds. Un procédé expérimenté par de nombreux pays producteurs de pétrole dont la Norvège. Un pays riche, avec une économie basée sur les hydrocarbures. Selon le communiqué, après le lancement, les compagnies pétrolières prendront contact avec le Ministère du Pétrole et des Energies, la seule autorité compétente pour l’attribution des permis de recherche d’Hydrocarbures au Sénégal (article 3 de la Loi n°2019-03 portant Code pétrolier).

Plusieurs informations sont souvent relayées concernant les hydrocarbures offshores (pétrole et gaz) au Sénégal. Les spécialistes sur ce domaine aussi « sensible que stratégique » ne sont pas nombreux. Il est à noter le Cos pétrogaz et la Société Nationale des Pétroles du Sénégal (Petrosen) ont appelé à « plus de responsabilité et de sérénité.»

Affaire Petro-tim: Babacar Mbaye Ngaraf auditionné par la Dic

Les auditions dans l’affaire Petro-tim ont débuté. Suite à l’enquête diffusée par BBC révélant des faits de corruption dans le secteur du pétrole et du gaz sénégalais, la Division des investigations criminelles (Dic) a convoqué ce lundi matin Babacar Mbaye Ngaraf pour audition.

La Dic a démarré les auditions dans le dossier Petro-Tim. Le président de l’Alliance sauver le Sénégal, Babacar Mbaye Ngaraf a été cuisiné ce lundi par les fins limiers de la Dic.

Avant on audition, Babacar Mbaye Ngaraaf s’est dit prêt à déférer à la convocation de la Dic.

«Je ne sais pas pour le moment ce que me veut la Dic. Mais, en tous cas, si c’est lié à l’affaire Pétro-Tim, c’est avec beaucoup de plaisir que nous allons répondre à cette convocation», a-t-il réagi sur la Rfm.

Concernant l’affaire Petro-tim et le rapport de l’Ige qui a fuité, la Sections de Recherche s’occupe des investigations et le volet technique, rapporte L’As.

Pour rappel, Babacar Mbaye Ngaraf a été l’une des premières personnes a avoir déposé une plainte auprès de l’Office national de lutte contre la fraude et la corruption (Ofanc) dans cette affaire de scandale de corruption impliquant Aliou Sall, le frère du président Macky Sall.

Affaire BBC: le procureur de la République Serigne Bassirou Guèye lance un appel à témoin

S’exprimant lors d’une conférence de presse, le procureur de la République Serigne Bassirou Guèye a appelé toute personne détentrice d’une quelque information se rapportant à ce dossier à aider à la manifestation de la vérité.

L’ouverture d’une «enquête complète et approfondie». C’est l’instruction du procureur de la République au sujet de l’affaire Petro-Tim déclenchée par l’enquête de la BBC et mettant en cause Aliou Sall, frère du chef de l’Etat Macky Sall, dans le cadre des contrats pour l’exploitation du pétrole et du gaz découverts sur la Grande Côte.

«Tous ces experts, analystes et grands connaisseurs du pétrole et du gaz qui s’agitent sur les plateaux de télévision et à travers les réseaux sociaux ont ainsi une occasion de diriger leurs efforts vers la Division des investigations criminelles (DIC) pour, à cet effet, parler de façon officielle sur la question et éclairer la lanterne des Sénégalais», a tancé Serigne Bassirou Guèye.

Le Procureur de la République a  par ailleurs indiqué avoir saisi la DIC de même que la section de recherches de la Gendarmerie pour mettre fin à ces rumeurs et commentaires se rapportant aux contrats pétroliers et gaziers ces derniers, suite à la publication du documentaire de la BBC.

L’homme de loi a décliné le rôle de chacun de ces acteurs. La DIC doit «entendre toutes personnes détentrices d’un document ou d’une quelque connaissance sur ces supposés contrats pétroliers et gaziers», tandis que la section de recherches de la Gendarmerie, «elle est appelée à mener des investigations sur l’identité de l’auteur de ce rapport de l‘Inspection générale d’Etat (IGE) ainsi que sur les conditions de sa divulgation», a souligné le procureur.

«Cet appel à témoin n’épargnera aucune personne et ne négligera aucun témoignage devant faciliter la manifestation de la vérité», a notamment insisté le procureur.

Concernant Mayeni Jones, la journaliste de la BBC auteur de l’enquête publié par la chaîne britannique, le procureur déclare que si elle ne se présente pas de son propre chef pour témoigner, une convocation lui sera transmise.

«Toute personne citée sur cette affaire sera entendue, y compris Frank Timis et Aliou Sall», a-t-il dit, assurant avoir «toutes les coudées franches pour conduire une enquête complète et approfondie».

Serigne Bassirou Guèye a aussi rappelé qu’il ne se plaçait pas dans une perspective «d’arrestation» ou «d’intimidation», mais qu’il était plutôt guidé par le souci d’aider à la manifestation de la vérité sur cette affaire.

Révélations de la BBC: levée de boucliers au Sénégal

Depuis la diffusion de l’enquête de la chaîne, les avis fusent de partout dans la sphère politique et économique du pays. A ce propos, Thierno Alassane Sall, alias TAS, et le député de Tekki Mamadou Lamine Diallo donnent une conférence de presse ce jour.

La conférence de presse est prévue pour16h, heure locale. Les supputations vont déjà bon train quant à ce qui va se dire cet après-midi. L’ancien Premier ministre Abdoul Mbaye, l’ex-ministre de l’Énergie Thierno Alassane Sall, alias TAS, et le député de Tekki Mamadou Lamine Diallo seront face à la presse. Ils vont certainement analyser les révélations de la BBC sur le pétrole sénégalais et les diverses sorties et suites données à cette affaire.

L’enquête de la BBC révélant des faits de fraudes et de corruption dans les secteurs du pétrole et du gaz au Sénégal a créé un tollé général et une suite d’instructions judiciaires.

La saisie du procureur général de Dakar pour «l’ouverture d’une enquête complète» et la procédure devant le parquet près le tribunal de grande instance de Dakar pour l’ouverture d’une information judiciaire après la divulgation d’un rapport attribué à l’Inspection générale d’État (Ige) sur le scandale Petro-Tim. L’objectif de cette deuxième procédure étant de débusquer la personne qui aurait rendu public ledit rapport qui n’est pas en faveur du régime de Macky Sall. Aliou Sall, cité dans le dossier a lui aussi annoncé une plainte pour diffamation.

Jacques Habib Sy consultant international, interviewé par senego avoue que le seul à pouvoir éclairer l’opinion publique sur le sujet est le Président Macky Sall. Au sujet de la saisie du procureur de la République de Dakar, les procédures doivent être «menées par des hommes de l’art intègre. Que les choses soient diligentées dans les règles de l’art, qu’on évite tout ce qui divise, tel qu’il a été le cas lors des élections…»

Près de 84 mille milliards de francs CFA attendus du gaz et du pétrole

L’exploitation des deux gisements SNE et Grand tortue va apporter des revenus totaux de plus de 150 milliards de dollar US selon le DG de PETROSEN.

Cette exploitation va générer également des dépenses de près de 60 milliards de dollar US (33000 milliards de Francs CFA).

Faisant une présentation lors de la concertation nationale sur la gestion des recettes issues de l’exploitation du pétrole et du gaz, M.Faye a indiqué que la part de l’Etat du Sénégal représente 52 à 66% des profits.

Selon le DG de PETROSEN, les revenus de l’Etat se chiffrent à plus de 30 milliards de dollar US (soit 16.000 milliards de francs CFA) pendant une trentaine d’années.

Depuis 2014, des découvertes de gaz de classe mondiale ont été faites dans les profondeurs offshores, au nord de la péninsule de Dakar.

Il s’agit de Grand tortue, 20 Tcf (560 milliards de mètres cubes), Teranga 5Tcf (140 milliards de mètres cubes) et Yakaar 15 Tcf (420 milliards mètres cubes).  Le développement et l’exploitation de ces découvertes vont commencer avec le champ Grand tortue.  Le gisement de Grand tortue est à cheval sur la frontière entre le Sénégal et la Mauritanie. Les deux pays ont signé en février un Accord de coopération internationale.

Les deux sociétés nationales du Sénégal et de la Mauritanie et BP et Kosmos ont commencé les études pour le développement du champ.

Le développement de Grand tortue nécessite un investissement total de 16, 289 milliards de dollars US, dont 10% pour la participation de PETROSEN soit 1,629 milliards dollar US. Pour le pétrole, depuis 2014 quatre découvertes ont été faites dans le bloc Sangomar profond.

La découverte SNE-1 a été entièrement évaluée avec des réserves entre 346 et 998 millions de barils pétrole. Le développement du champ SNE nécessite un investissement global de 5,83 milliards de dollar US, pour la mise en œuvre des trois phases. La participation de PETROSEN est de 18%, soit un montant de 1,05 milliard de dollar US .

 

Ressources pétro-gazières : une organisation participera au dialogue

Il s’agit de l’association de la société civile « Publiez ce que vous payez » (PCQVP/Sénégal)

La Coalition nationale « Publiez Ce Que Vous Payez » organisation de la société civile, a donné son accord pour participer au dialogue national sur la gestion des ressources pétro-gazières du Sénégal, convoqué 12 Juin par le président Macky Sall, a appris APA auprès de la coalition. « Vu l’importance du dialogue dans la gestion des ressources publiques en général, et des revenus issus du secteur extractif en particulier, la Coalition et ses partenaires marquent leur disponibilité à prendre part à ce processus de concertation des acteurs », écrit le mouvement qui lutte pour la transparence et la redevabilité dans la gouvernance des ressources minérales, dans un communiqué dont APA a reçu copie lundi.

Cette décision a été prise samedi dernier, au terme d’une réunion portant sur la réponse à apporter à l’appel au dialogue du président Sall sur la gestion des revenus issus de la prochaine exploitation du pétrole et du gaz au Sénégal, en 2021.

« Relativement à cet appel au dialogue, la Coalition et ses partenaires se félicitent de la démarche du Président de la République et de son Gouvernement. Cet appel constitue un début de matérialisation de la dernière réforme constitutionnelle qui a consacré la propriété des ressources naturelles au Peuple », commente la coalition « Publiez Ce Que Vous Payez », coordonnée au niveau national par le Sénégalais Demba Seydi.

Toutefois, souligne le communiqué, la Coalition et ses partenaires « restent préoccupés » par la méthode adoptée par le président de la République et son gouvernement.

 

Hydrocarbure : le dialogue sur le pétrole et le Gaz s’ouvre ce 12 Juin

Le colloque sur l’exploitation des ressources pétrolières et gazières découverte au Sénégal se tiendra au palais présidentiel de Dakar

Le dialogue national sur l’exploitation des ressources pétrolières et gazières découvertes au Sénégal s’ouvre, mardi 12 juin 2018 au Palais présidentiel, à Dakar, a appris APA d’une source officielle. « (…) le Président de la République informe le Conseil du lancement, le 12 juin 2018, des travaux du Dialogue national sur l’exploitation des ressources pétrolières et gazières afin d’instaurer une Gouvernance inclusive et transparente de nos ressources naturelles et d’asseoir un consensus national durable sur les orientations stratégiques qui encadrent le développement, au service exclusif de la Nation, de l’industrie pétrolière et gazière », rapporte le communiqué du Conseil des ministres de mercredi dernier.

Selon le texte, le Président de la République rappelle que le Comité d’Orientation stratégique sur le Pétrole et le Gaz (COS- PETROGAZ) a été mis en place et l’Institut National du Pétrole et du Gaz (INPG) créé, pour consolider la dynamique de gestion concertée, responsable et transparente des ressources naturelles du Sénégal.

Ce dialogue est rejeté par une partie de l’opposition qui fustige les accords signés entre Dakar et Nouakchott et qui portent sur le partage du gaz découvert de leur frontière commune.