Trouble dans une pharmacie: le commissaire Bara Sangaré relevé de ses fonctions

Selon Iradio, le commissaire de police ayant semé la panique dans la pharmacie Fadilou Mbacké de la Patte d’Oie aurait été mis sur la touche.

Bara Sangaré a été relevé de ses fonctions de commissaire des Parcelles assainies, selon Iradio.

Une sanction qui fait suite à l’incident survenu dans la pharmacie Fadilou Mbacké de la Patte d’Oie. En effet, le commissaire Sangaré s’y est rendu pour acheter un médicament. Dr Cheikhouna Gaye va exiger une ordonnance. L’insistance du policier n’y fera rien. Face au du Dr Cheikhouna Gaye, il sort de ses gongs et lui profère des insultes à la volée.

Jusqu’ici, le Dr ignorait alors tout e son statut. Le commissaire, après lui avoir passé un savon, sort, un instant de la pharmacie afin d’appeler ses éléments. Ces derniers une fois sur place, vont menotter le Dr. Cheikhouna Gaye.

Les autorités policières ont dénoncé cette attitude et ont promis de lourdes sanctions. D’après des sources, le Commissaire Sangaré est relevé de ses fonctions et ne dirige plus le commissariat. Même s’il est toujours policier avec le grade de commissaire.

Pharmacie : les experts, pour la formation et la règlementation du secteur

Des participants au Forum Galien Afrique ont insisté mercredi 28 Novembre, sur la formation des ressources humaines et la réglementation du secteur pharmaceutique.

Ces préoccupations ont été exprimées lors du panel portant sur le thème « Accès universel aux médicaments et aux autres produits », au deuxième jour du Forum Galien Afrique.

Parlant de ce travail de réglementation, Abdourahmane Diallo, ministre-conseiller en santé publique de la République de Guinée, a expliqué que son pays est en train de « mettre en place un comité d’évaluation des grossistes répartiteurs ».

« On en avait plus de cent en Guinée. L’idée, ce n’est pas de réduire le nombre mais de réguler, a-t-il expliqué. On a arrêté de donner des agréments. Désormais, nous allons les attribuer selon les besoins et les normes ».

Pour Martha Smit, membre de Life Sciences Group de Johannesburg, « l’éducation permet aux populations de connaitre les produits auxquels elles ont accès ».

Elle a plaidé pour une harmonisation de la réglementation, en vue de « créer un moyen efficace » de promotion de l’accès universel aux médicaments.

Le Professeur Paul Lavany, directeur de Empover School of Health en Inde, note lui qu’au niveau national et au niveau international, « les produits changent, donc les ressources humaines doivent être bien formées ».

« Les pays ont besoin de services qui travaillent de manière continue pour les populations. Il faut une formation continue, nous avons commencé à travailler dans 25 pays pour cela », a-t-il dit.

Pour sa part, Mabingué Ngom, directeur régional du Fonds des Nations unies pour la population (UNFPA, en anglais) en Afrique de l’Ouest et du Centre, a insisté sur l’importance de la planification familiale.

« La planification familiale reste un levier sur lequel il faut agir pour influer sur toutes les autres maladies et problématiques de santé. Il est important d’investir dans la santé de la reproduction », a-t-il dit.

« Nous avons besoin de ressources. Il n’y a pas de santé sans produits et médicaments. Un effort massif doit être fait pour changer la donne sur le terrain », a ajouté M. Ngom.

Selon lui, « il n y a aucune chance pour l’atteinte des objectifs de développement durables si nous ne réglons pas la question des médicaments surtout ceux de la santé de la reproduction ».