Diamniadio : Une révolution annoncée pour moderniser l’Administration publique sénégalaise

Diamniadio, 20 janvier – Le président de la République a inauguré, ce lundi à Diamniadio, la conférence des administrateurs et managers publics. Cet événement marque un tournant décisif pour moderniser les secteurs public et parapublic sénégalais.

Cette rencontre rassemble des directeurs généraux, des administrateurs de sociétés nationales, des fonctionnaires et des agents de l’État. Le Premier ministre Ousmane Sonko et d’autres membres du gouvernement étaient également présents.

Le président a qualifié cette conférence d' »inédite » en raison de son format et de son esprit novateur. Selon lui, l’administration doit être réinventée pour devenir plus moderne et efficace. Il a déclaré un secteur parapublic « hypertrophié » et des services administratifs « trop ​​coûteux ».

Une refonte nécessaire et urgente
Pour répondre à ces défis, le chef de l’État a insisté sur trois principes directeurs. Il s’agit du respect de la hiérarchie, de la primauté de l’intérêt général et de la solidarité gouvernementale. Ces piliers doivent guider l’action publique pour mieux servir les citoyens.

Par ailleurs, des innovations seront présentées par des hauts fonctionnaires de la présidence, de la Cour des comptes et des ministères. Elles visent à renforcer la cohérence des politiques publiques.

Une nouvelle stratégie annuelle
Le Bureau de l’information et de la communication du gouvernement (BIC-GOUV) a annoncé qu’une telle rencontre nationale sera désormais organisée chaque année au premier trimestre. Cet espace permettra de partager des orientations stratégiques et de mobiliser les acteurs autour des défis de la gouvernance.

En conclusion, cette initiative illustre la volonté du Sénégal de moderniser profondément son administration. Avec ces réformes, le pays ambitionne de devenir un modèle en Afrique de l’Ouest, alliant innovation et efficacité au service des citoyens.

Remaniement stratégique : de nouvelles nominations aux douanes sénégalaises

Le Président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a procédé à des nominations majeures dans les douanes sénégalaises lors du conseil des ministres tenu ce mercredi. Parmi les changements notables, Babacar Mbaye, Inspecteur principal des douanes de classe exceptionnelle, a été désigné Directeur général des douanes, succédant à Mbaye Ndiaye.

Le communiqué gouvernemental précise également que :

  • Ousmane Kane, ancien Directeur régional du Nord, devient Directeur des opérations douanières, prenant la place de Babacar Mbaye.
  • Papa Thialaw Fall, auparavant à la tête du contrôle interne, est désormais Directeur de la réglementation et de la coopération internationale, remplaçant Pape Ndiaye.
  • Soulé Ciré Bocoum, ancien Inspecteur des finances à l’IGF, occupe désormais le poste de Directeur du contrôle interne des douanes.
  • Amidou Ndiaye, ex-Directeur du renseignement, est nommé Directeur des systèmes d’information des douanes, succédant à Abdourahmane Wade.

Par ailleurs, Ibrahima Faye prend les rênes du renseignement, de l’analyse du risque et de la valeur, tandis que Ndiaga Soumaré devient Directeur des enquêtes douanières, remplaçant Issa Niang.

Ces nominations stratégiques témoignent de la volonté des autorités d’optimiser les performances des douanes sénégalaises en matière de gestion, de transparence et de lutte contre les fraudes.

Compte rendu du Conseil des Ministres du Mercredi 15 janvier 2025

Le Chef de l’Etat, Son Excellence, Monsieur Bassirou Diomaye Diakhar FAYE a présidé, ce mercredi 15 janvier 2025, la réunion hebdomadaire du Conseil des Ministres, au Palais de la République.

En introduction de sa communication, le Président de la République a mis l’accent sur l’urgence d’accélérer la modernisation des transports dans tous ses compartiments suite aux conclusions des Etats généraux du secteur.

Il a demandé au Premier Ministre et au Ministre des Infrastructures et des Transports terrestres et aériens, de finaliser le Plan d’Action du Gouvernement pour la modernisation des transports terrestres, en tenant compte, dans l’agenda d’exécution, de toutes les contraintes juridiques, logistiques, administratives, fiscales et financières liées à l’atteinte des objectifs collectifs définis.

Il a rappelé au Gouvernement, dans le cadre de l’exécution des mesures d’amélioration de la sécurité routière, la nécessité d’adopter un dispositif spécial de réglementation de la circulation des cyclomoteurs, conformément au code de la route et aux mesures prescrites pour le transport des personnes dans des zones et localités bien ciblées.

Par ailleurs, le Chef de l’Etat a invité le Ministre des Infrastructures et des Transports terrestres et aériens à intensifier le processus de renouvellement des gros porteurs, des véhicules de transports urbains et interurbains de toutes les catégories. Il a demandé au Gouvernement d’intégrer le secteur des transports comme domaine prioritaire dans le déploiement des incitations devant promouvoir l’employabilité et l’emploi décent des jeunes.

A ce sujet, le Gouvernement devra accentuer le développement des instruments de formation professionnelle (des chauffeurs, des mécaniciens, etc.) et une meilleure sécurisation « des emplois informels » du secteur à travers l’organisation des acteurs, leur financement adéquat, mais également la conclusion progressive de contrats de travail réguliers, assortis d’une couverture sociale systématique.

Les dispositifs de la Convention nationale Etat-Employeur et de la Couverture sanitaire universelle doivent être mis à contribution dans ce sens. Revenant sur le Programme « Xeyu ndaw ñi », mis en œuvre depuis 2021 et qui connaît des manquements majeurs, le Président de la République a demandé au Premier Ministre d’engager avec les Ministres impliqués toutes les diligences nécessaires à l’évaluation et au recadrage avant fin mars 2025 dudit programme. Ce dernier doit évoluer vers un nouveau concept « Emploi des jeunes » plus efficient et fortement intégrateur de toutes les cibles.

Cette revue pragmatique du Programme, devra permettre un recadrage rapide de ses composantes et de ses objectifs sectoriels en termes de création d’emplois et de promotion de l’entreprenariat à travers l’optimisation des financements alloués et les différentes activités génératrices de revenus. La mise en œuvre de la «Vision Sénégal 2050 » doit accorder une priorité spéciale au développement des infrastructures maritimes et portuaires.

A ce sujet, le Chef de l’Etat a demandé au Premier Ministre et au Ministre en charge des Infrastructures maritimes et portuaires de finaliser, avant fin mars 2025, la nouvelle politique maritime et portuaire du Sénégal, en tenant compte de la vocation maritime de notre pays et des différents projets réceptionnés, en cours ou en perspective.

A ce titre, il a souligné la nécessité, en termes de réformes d’actualiser et d’élargir le cadre de gouvernance des ports publics et privés du Sénégal mais également de renforcer l’Agence nationale des Affaires maritimes (ANAM), au regard des enjeux nouveaux liés à la navigation maritime. Par ailleurs, il a demandé au Ministre des Infrastructures portuaires et maritimes, d’accentuer la modernisation des ports et quais de pêche. Ces établissements doivent bénéficier d’un programme élargi de modernisation sur l’étendue du territoire national.

Le Président de la République a indiqué, en outre, l’urgence de réviser le partenariat entre l’Etat et le Consortium sénégalais d’Activités maritimes (COSAMA), ainsi que la nécessité d’asseoir une souveraineté nationale intégrale sur la gestion et le développement des chantiers navals de Dakar, avec le repositionnement stratégique de la Société des Infrastructures de Réparation navale (SIRN), renforcée par la montée en puissance de la Marine nationale.

Dans la même lancée, il a invité le Ministre des Pêches et des Infrastructures maritimes et portuaires à procéder avec le Ministre des Finances et du Budget et le Ministre de l’Industrie et du Commerce, à l’évaluation et à la réorientation des missions et activités du Conseil sénégalais des Chargeurs (COSEC). Evoquant le renforcement des relations entre l’Etat et les religions, le Chef de l’Etat a rappelé au Gouvernement le rôle central des foyers religieux dans la consolidation de l’unité nationale et la stabilité sociale du Sénégal.

Il a réitéré sa volonté de hisser ces relations à un niveau institutionnel élevé avec la création prochaine, après consultation de toutes les parties prenantes, de la Délégation générale aux Affaires religieuses. Dans cet esprit, il a demandé au Premier Ministre d’engager davantage le Gouvernement à accélérer la modernisation des cités religieuses et le développement du tourisme religieux. Par ailleurs, le Président de la République a invité le Ministre de l’Intégration africaine et des Affaires étrangères à prendre toutes les mesures nécessaires, sous la supervision du Premier ministre, afin d’assurer une bonne organisation de l’édition 2025 du Pèlerinage aux Lieux saints de L’Islam ainsi qu’aux Lieux saints de la Chrétienté. Il a enfin demandé au Ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique de veiller à la bonne préparation du Magal « Kazu Rajab », prévu le 27 janvier 2025 et de la 145ème édition de l’Appel de Seydina Limamou LAYE, prévu les 30 et 31 janvier 2025.

Dans sa communication le Premier Ministre a tout d’abord rendu compte du déroulement et des principales conclusions de sa visite en République islamique de Mauritanie du 12 au 14 janvier 2025. Il a souligné les avancées significatives de la coopération entre les deux pays, en particulier sur les dossiers relatifs au développement du projet gazier GTA et ceux des secteurs de la pêche et du transport terrestre.

Le Premier Ministre s’est ensuite félicité des conclusions de l’atelier de mise en œuvre opérationnelle de l’Agenda national de Transformation « Vision Sénégal 2050 », en exhortant les membres du Gouvernement à veiller au strict respect du chronogramme arrêté, notamment la validation de la liste des programmes, projets et réformes prioritaires ainsi que les dispositifs de pilotage et de suivi-évaluation. Il a insisté sur la prise en charge structurée de la conduite du changement, de la formation continue ainsi que du renforcement et de la valorisation des Cellules d’Etudes et de Planification.

Revenant sur la nécessité d’un suivi minutieux des crédits budgétaires affectés aux dépenses d’investissement dans l’attente de la maturation des programmes et projets prioritaires de la Feuille de route 2025 du plan quinquennal 2025-2029, le Premier Ministre a demandé au Ministre des Finances et du Budget, en rapport avec le Ministre de l’Economie, du Plan et de la Coopération et le Ministre, Secrétaire général du Gouvernement, de lui soumettre dans les plus brefs délais, la liste des programmes et projets à retenir au titre des dépenses à engager au cours du premier trimestre 2025, en vue de leur approbation par Monsieur le Président de la République. Enfin, le Premier Ministre a informé le Conseil, dans le cadre des mesures de réduction du train de vie de l’Etat, des nouvelles modalités qui encadreront désormais l’approbation des missions à l’étranger des agents de l’Etat.

AU TITRE DES COMMUNICATIONS DES MINISTRES :

 Le Ministre de la Communication, des Télécommunications et du Numérique a fait une communication sur la nouvelle stratégie numérique du Sénégal dénommée « le New Deal technologique » ;

 Le Ministre de la Jeunesse, des Sports et de la Culture a fait le point sur les préparatifs des Jeux olympiques de la Jeunesse (JOJ Dakar 2026).

AU TITRE DES MESURES INDIVIDUELLES,

Le Président de la République a pris les décisions suivantes : Au titre du Ministère de l’Intégration Africaine et des Affaires étrangères  Monsieur Baye Moctar DIOP, Conseiller des Affaires étrangères Principal de Classe exceptionnelle, matricule de Solde 604 129/B, précédemment Ambassadeur du Sénégal en Belgique, est nommé Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire du Sénégal auprès de Son Excellence Monsieur Emmanuel MACRON, Président de la République française, en remplacement de Monsieur El Hadji Magatte SEYE, appelé à d’autres fonctions ;

 Monsieur El Hadji Magatte SEYE, Conseiller des Affaires étrangères Principal, matricule de Solde 515 893/G, précédemment Ambassadeur du Sénégal en France, est nommé Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire du Sénégal auprès de Son Excellence Monsieur Mohamed Ould Cheikh El GHAZOUANI, Président de la République islamique de Mauritanie, en remplacement de Monsieur Birame Mbagnick DIAGNE, appelé à d’autres fonctions ;

 Monsieur Serigne DIEYE, Conseiller des Affaires étrangères Principal, matricule de solde 518 082/R, précédemment Ambassadeur, Directeur de Cabinet du Ministre de 3 l’Intégration africaine et des Affaires étrangères, est nommé Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire du Sénégal auprès de Son Excellence Monsieur Marcelo Rebelo De SOUSA, Président de la République portugaise, en remplacement de Madame Fatoumata Binetou Rassoul CORREA, appelée à d’autres fonctions ;

 Madame Mariame SY, Conseiller des Affaires étrangères Principal, matricule de solde 514 789/Z, précédemment Ambassadeur du Sénégal en Espagne, est nommée Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire du Sénégal auprès de Son Excellence Monsieur Adama Barrow, Président de la République de Gambie, en remplacement de Monsieur Bassirou SENE, admis à faire valoir ses droits à une pension de retraite ;

 Monsieur Mbaba Coura NDIAYE, Conseiller des Affaires étrangères Principal, matricule de solde 513 808/I, précédemment Ambassadeur du Sénégal au Burkina Faso, est nommé Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire du Sénégal auprès de Son Excellence Monsieur Abdelmadjid TEBBOUNE, Président de la République Algérienne Démocratique et Populaire, en remplacement de Monsieur Serigne DIEYE, appelé à d’autres fonctions ;

 Monsieur Amadou Ndéné NDOYE, Conseiller des Affaires étrangères Principal, matricule de solde 606 903/ Z, précédemment Ministre-Conseiller à l’Ambassade du Sénégal à New Dehli, est nommé Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire du Sénégal auprès de Son Excellence Monsieur John Dramani MAHAMA, Président de la République du Ghana, en remplacement de Monsieur Aboubacar Sadikh BARRY, appelé à d’autres fonctions ;

 Monsieur Stéphan Sylvain SAMBOU, Conseiller des Affaires étrangères Principal, matricule de solde 611 465 / C, précédemment Ambassadeur, Directeur Afrique et Union Africaine au Ministère de l’Intégration africaine et des Affaires étrangères, est nommé Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire du Sénégal auprès de Son Excellence Monsieur Vladimir POUTINE, Président de la Fédération de Russie, en remplacement du Général Jean-Baptiste TINE, appelé à d’autres fonctions ;

 Monsieur Ousmane DIOP, Conseiller des Affaires étrangères Principal, matricule de solde 616 548/E, précédemment Ambassadeur, Directeur Asie, Pacifique, Moyen Orient au Ministère de l’Intégration africaine et des Affaires étrangères, est nommé Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire du Sénégal auprès de Son Excellence Monsieur Denis SASSOU-NGUESSO, Président de la République du Congo, en remplacement de Monsieur Abou LO.

 Monsieur Djibril FOFANA, Chancelier des Affaires étrangères Principal, matricule de solde 519 138 / G, est nommé Consul général du Sénégal à Milan, en remplacement de Monsieur Mamadou Lamine DIOUF. AU TITRE DU MINISTERE DES FINANCES ET DU BUDGET

 Monsieur Babacar MBAYE, Inspecteur principal des douanes de classe exceptionnelle, matricule de solde n° 604444/F, précédemment Directeur des Opérations douanières, est nommé Directeur général des douanes, en remplacement de Monsieur Mbaye NDIAYE appelé à d’autres fonctions ;

 Monsieur Ousmane KANE, Inspecteur principal des douanes de classe exceptionnelle, matricule de solde n° 606888/D, précédemment Directeur régional du Nord, est nommé Directeur des Opérations douanières, en remplacement de Monsieur Babacar MBAYE appelé à d’autres fonctions ;

 Monsieur Papa Thialaw FALL, Inspecteur principal des douanes de classe exceptionnelle, matricule de solde n° 604442/H, précédemment Directeur du Contrôle interne de la Douane, est nommé Directeur de la Réglementation et de la Coopération internationale, en remplacement de Monsieur Pape NDIAYE appelé à d’autres fonctions ;

 Monsieur Soulé Ciré BOCOUM, Inspecteur principal des douanes, matricule de solde n° 611491/J précédemment Inspecteur des finances à l’IGF, est nommé Directeur du Contrôle interne de la Douanes, en remplacement de Monsieur Papa Thialaw FALL appelé à d’autres fonctions ;

 Monsieur Amidou NDIAYE, Inspecteur principal des douanes de classe exceptionnelle, matricule de solde n° 606880/L, précédemment Directeur du Renseignement, de l’Analyse du Risque et de la Valeur, est nommé Directeur des Systèmes d’informations des douanes, en remplacement de Monsieur Abdourahmane WADE appelé à d’autres fonctions ;

 Monsieur Ibrahima FAYE, Inspecteur principal des douanes de classe exceptionnelle, matricule de solde n° 606890/M, précédemment Directeur régional de Dakar-Port, est nommé Directeur du Renseignement, de l’Analyse du Risque et de la Valeur, en remplacement de Monsieur Amidou NDIAYE appelé à d’autres fonctions ;

 Monsieur Ndiaga SOUMARE, Inspecteur principal des douanes de classe exceptionnelle, matricule de solde n° 608850/K, précédemment Chef du Bureau des Hydrocarbures à la Direction des Opérations douanières, est nommé Directeur des Enquêtes douanières, en remplacement de Monsieur Issa NIANG appelé à d’autres fonctions ;

 Monsieur Malang DIEDHIOU Inspecteur principal des douanes de classe exceptionnelle, matricule de solde n° 608859/ B, précédemment Directeur régional du Sud, est nommé Directeur de la Facilitation et du Partenariat avec l’Entreprise, en remplacement de Monsieur Mouhamadine Oumar BA appelé à d’autres fonctions ;

 Monsieur Cheikh DIOUF, Inspecteur principal des douanes, matricule de solde n° 624497/F, précédemment Chef du Bureau du Personnel et de la Gestion des Carrières à la Direction des Ressources humaines, est nommé Directeur régional du Sud, en remplacement de Monsieur Malang DIEDHIOU appelé à d’autres fonctions ;

 Monsieur Bourama DIEME, Inspecteur principal des douanes, matricule de solde n° 616277/I, précédemment Directeur régional du Sud-Est, est nommé Directeur régional de l’Ouest, en remplacement de Monsieur Ahmadou THIOYE appelé à d’autres fonctions ;

 Monsieur Issa NDIAYE, Inspecteur principal des douanes, matricule de solde n° 611433/B, précédemment Conseiller technique du Directeur général des Douanes, est nommé Directeur régional du Sud-Est, en remplacement de Monsieur Bourama DIEME appelé à d’autres fonctions ;

 Monsieur Saliou DIOUF, Inspecteur principal des douanes de classe exceptionnelle, matricule de solde n° 608856/E, précédemment Directeur régional du Centre, est nommé Directeur régional des Unités maritimes, en remplacement de Monsieur Ousmane FAYE appelé à d’autres fonctions ;  Monsieur Ibrahima THIAM, Inspecteur principal des douanes, matricule de solde n° 611464/D, précédemment Chef du Bureau particulier, est nommé Directeur régional du Centre, en remplacement de Monsieur Saliou DIOUF appelé à d’autres fonctions ;

 Madame Fary SENE, Inspecteur principal des douanes, matricule de solde n° 611452/E, précédemment Chef de la Section contrôle en entreprise à la Direction des Enquêtes douanières, est nommée Directeur de la Logistique et des Finances, en remplacement de Monsieur Abdou Khadre Dieylani NIANG appelé à d’autres fonctions ;

 Monsieur Babacar Mbagnick FALL, Inspecteur principal des douanes de classe exceptionnelle, matricule de solde n° 606887/E, précédemment Chef du Bureau des douanes de Dakar-Port Sud à la Direction des Opérations douanières, est nommé Directeur régional de Dakar-Port, en remplacement de Monsieur Ibrahima FAYE appelé à d’autres fonctions ;

 Monsieur Mamadou DIAME, Inspecteur principal des douanes, matricule de solde n° 616196/M, précédemment Chef du Bureau Transit, Transbordement et Réexportation à la Direction des Opérations douanières, est nommé Directeur régional des Hydrocarbures, en remplacement de Monsieur Abdourahmane BA appelé à d’autres fonctions ;

 Monsieur Ahmadou THIOYE, Inspecteur principal des douanes de classe exceptionnelle, matricule de solde n° 606906/C, précédemment Directeur régional de l’Ouest, est nommé Directeur régional du Nord, en remplacement de Monsieur Ousmane KANE appelé à d’autres fonctions.

Mauritanie-Sénégal : Une coopération énergétique renforcée autour du projet GTA

Nouakchott | La visite de travail et d’amitié du Premier ministre Ousmane Sonko en Mauritanie a donné lieu à une réunion bilatérale stratégique sur l’énergie, ce lundi 13 janvier 2025. Cette rencontre, présidée par SEM Mohamed Ould Khaled, Ministre de l’Énergie et du Pétrole de Mauritanie, et SEM Birame Souleye, Ministre du Pétrole, de l’Énergie et des Mines du Sénégal, marque une étape majeure dans les relations entre les deux pays.

Le contexte de cette réunion est symbolique : le Sénégal et la Mauritanie ont officiellement rejoint les rangs des pays exportateurs de gaz grâce au démarrage de la production sur le projet commun Grand Tortue Ahmeyim (GTA) le 31 décembre 2024.

Lors de cette rencontre, un protocole d’accord ambitieux a été signé, axé sur plusieurs objectifs :

  • Création d’emplois locaux et valorisation des expertises nationales dans les industries pétrolières et gazières ;
  • Formation de compétences locales pour bâtir une main-d’œuvre qualifiée et compétitive ;
  • Renforcement des capacités nationales via le transfert de technologie et de savoir-faire ;
  • Soutien aux entreprises nationales pour leur permettre de se positionner sur la scène internationale ;
  • Mise en place d’un suivi transparent des engagements en matière de contenu local.

Cette coopération énergétique témoigne de la volonté des deux nations de tirer parti de leurs ressources communes pour bâtir un avenir durable et prospère. En travaillant main dans la main, la Mauritanie et le Sénégal aspirent à transformer leurs ressources en une opportunité économique et sociale pour leurs populations respectives.

Ousmane Sonko en Mauritanie : Accord sur des projets clés et un comité technique pour finaliser le Pont de Rosso

Le Premier ministre Ousmane Sonko est en visite officielle en Mauritanie, où il a rencontré son homologue, Moctar Ould Djay, ce lundi. Cette rencontre a été l’occasion d’échanger sur plusieurs dossiers importants pour les deux pays.

Les discussions, élargies aux membres des deux délégations, ont porté sur des sujets stratégiques tels que la pêche, l’énergie, la sécurité et les transports. Parmi les points saillants de l’entretien, le projet du Pont de Rosso, dont la construction est actuellement achevée à 30 %, a occupé une place centrale.

Les deux dirigeants ont convenu de la mise en place d’un comité technique qui se penchera sur les obstacles entravant la progression du chantier. L’objectif est de lever ces blocages pour permettre la livraison du pont avant la date limite du 31 juillet 2026.

Cette coopération renforcée marque un pas important vers la consolidation des relations bilatérales entre le Sénégal et la Mauritanie.

Ousmane Sonko en Mauritanie : des relations sénégalo-mauritaniennes exemplaires

En visite en Mauritanie, Ousmane Sonko a souligné la force des liens entre les deux nations. Cette visite reflète la volonté de renforcer leur coopération dans un contexte régional complexe.

Des visites fréquentes qui renforcent les liens diplomatiques

Depuis huit mois, les chefs d’État des deux pays se sont rencontrés à plusieurs reprises. Bassirou Diomaye Faye, président du Sénégal, s’est rendu trois fois à Nouakchott. De son côté, Mohamed Cheikh Ould Al Ghazouani a visité Dakar deux fois. Ces échanges montrent un engagement commun à travailler ensemble.

Un forum économique pour une collaboration stratégique

Le premier forum économique sénégalo-mauritanien s’est tenu à Dakar les 30 septembre et 1er octobre 2024. Cet événement a permis de poser les bases d’une coopération renforcée. Les secteurs clés abordés incluent l’énergie, les mines, l’agriculture et le commerce. L’objectif est de dynamiser les échanges et d’encourager l’investissement mutuel.

Une coopération essentielle face aux défis régionaux

Ousmane Sonko a rappelé que les deux pays partagent bien plus qu’une frontière. Ils font face à des défis communs, comme la gestion des ressources naturelles et la lutte contre le changement climatique. Cette coopération est cruciale pour répondre à ces enjeux et pour assurer le développement durable.

Un partenariat exemplaire en Afrique

Le Sénégal et la Mauritanie veulent devenir un modèle de collaboration interafricaine. En consolidant leurs acquis, ils espèrent promouvoir la stabilité, le développement économique et la solidarité régionale.

La visite d’Ousmane Sonko renforce les relations bilatérales entre Dakar et Nouakchott. Elle ouvre la voie à de nouvelles initiatives pour le bien-être des populations des deux pays.

La Première Dame s’engage pour l’accès et le maintien des filles à l’école

Diamniadio, jeudi 9 janvier 2025 –la Première Dame, Marie Khone Faye, a réaffirmé son engagement pour l’accès et le maintien des filles à l’école. Elle a promis de devenir une fervente défenseuse de cette cause lors de la Journée nationale de l’Éducation des filles, organisée au Centre International de Conférences Abdou Diouf (CICAD).

« L’accès à l’éducation pour toutes les filles est un droit inscrit dans notre Constitution. Je m’engage à garantir que chaque fille puisse s’épanouir dans un environnement sûr et inclusif », a déclaré Mme Faye.

L’événement, organisé par le ministère de l’Éducation nationale, a également marqué le lancement des campagnes « Le Sénégal éduque ses filles » et « Initiative Priorité à l’Égalité ».

Dans son discours, la Première Dame a présenté ses vœux de paix et de prospérité à la communauté et a souligné que les filles sont au cœur de l’Agenda de transformation nationale « Sénégal 2050 ».

Elle a ajouté : « L’unité, la tolérance et le partage sont essentiels pour construire une société inclusive. Nous devons mobiliser toutes nos forces pour surmonter les défis et bâtir un avenir équitable pour tous. »

Marie Khone Faye a conclu en rappelant que le Sénégal possède tous les atouts pour devenir un modèle de progrès et de solidarité à l’échelle internationale.

Communiqué du Conseil des Ministres du mercredi 08 janvier 2025

Le Chef de l’Etat, Son Excellence, Monsieur Bassirou Diomaye Diakhar FAYE a présidé, ce mercredi 08 janvier 2025, la réunion hebdomadaire du Conseil des Ministres, au Palais de la République.

Ce premier Conseil des Ministres de l’année 2025 a été l’occasion, pour le Président de la République, d’adresser ses meilleurs vœux de santé et de succès au Premier Ministre, aux membres du Conseil et à toutes les forces vives de la Nation. L’année 2025 doit être placée sous le sceau de l’engagement, du travail, des réformes (institutionnelles, économiques, sociales et sectorielles), des transformations et des résultats.

Le Chef de l’Etat a félicité le Premier Ministre pour le travail remarquable accompli par le Gouvernement ces huit (8) derniers mois pour redresser la situation globale du pays. Il a particulièrement salué la mise en œuvre de mesures sectorielles de rectification et de relance des activités économiques et sociales, ainsi que la présentation, le 27 décembre 2024, de sa Déclaration de Politique générale (DPG) et l’adoption, dans des conditions exceptionnelles, de la Loi de Finances rectificative 2024 et du projet de Loi de Finances pour l’année 2025 garantissant ainsi la continuité de l’Etat.

Il a demandé au Premier Ministre de présenter en relation avec tous les Ministres et Secrétaires d’Etat, le Plan d’Action du Gouvernement pour l’année 2025, intégrant l’agenda législatif et réglementaire tout en veillant au fonctionnement adéquat du système éducatif, des universités et établissements d’enseignement supérieur.

Le Président de la République a également demandé au Premier Ministre d’accorder une priorité spéciale au secteur sanitaire et au renforcement de la protection sociale des Sénégalaises et des Sénégalais avec le développement de la couverture sanitaire universelle et la restructuration des programmes de filets sociaux et du Fonds de Solidarité nationale autour de l’actualisation du Registre national unique (RNU), à valider avant la fin du 1er trimestre 2025.

Dans cette dynamique, il a invité le Gouvernement à asseoir une stabilité sociale dans tous les secteurs en évaluant avec les parties prenantes les doléances syndicales et patronales. A ce sujet, il a indiqué la nécessité de la conclusion, avant la prochaine fête du travail, d’un nouveau pacte social avec les Centrales syndicales et les organisations d’employeurs.

Le Chef de l’Etat a exhorté le Gouvernement à poursuivre les efforts d’assainissement des finances publiques, de maitrise des dépenses publiques et, surtout, de lutte contre la vie chère et contre la hausse des prix des produits homologués. Ce qui passe par le renforcement de l’option de souveraineté alimentaire et la révision de la politique de gestion des approvisionnements nationaux notamment en hydrocarbures, denrées et produits de consommation courante. Par ailleurs, une importance primordiale sera accordée à la relance de l’économie nationale à travers :

1- l’amélioration de l’environnement des affaires ;

2- le développement du secteur privé local avec la promotion de «champions industriels nationaux» ; 3- la montée en puissance de l’investissement productif avec le financement innovant et l’exécution rapide des projets prioritaires dans tous les secteurs conformément à l’Agenda national de Transformation.

A ce titre, le Président de la République a invité le Premier Ministre à finaliser le processus de validation du projet de loi sur la souveraineté économique, assorti de ses différents textes, instruments et mécanismes d’opérationnalisation dans le contexte de l’exploitation de nos ressources minières, pétrolières et gazières. Il a demandé au Gouvernement de veiller au renforcement de la transparence dans les industries extractives et de garantir une gouvernance inclusive des ressources naturelles du pays au service exclusif du peuple sénégalais.

A cet égard, il a indiqué au Gouvernement, l’urgence d’activer les dispositifs institutionnels et financiers relatifs au Fonds de stabilisation et au Fonds intergénérationnel mis en place par la loi n° 2022-09 du 19 avril 2022 relative à la répartition et à l’encadrement de la gestion des recettes issues de l’exploitation des hydrocarbures. Il a, en outre, instruit le Premier Ministre de préparer en relation avec le Ministre de l’Energie, du Pétrole et des Mines, le Ministre de l’Economie, du Plan et de la Coopération, le Ministre des Finances et du Budget et le Secrétariat du COS – PETROGAZ, la tenue de la prochaine session dudit Comité, dans sa nouvelle composition, avant fin avril 2025.

Le Chef de l’Etat a également souligné l’urgence de préparer la mise en place opérationnelle des Pôles territoires, épicentres du succès de la politique économique et sociale du Sénégal, avec des projets emblématiques à lancer dans chaque entité, en cohérence avec l’Agenda national de Transformation. Dans cette perspective de revitalisation des territoires, l’employabilité et l’emploi des jeunes devront constituer des priorités. Il s’agira d’accélérer la réalisation des centres de formation professionnelle ainsi que l’optimisation des dispositifs de promotion de l’entreprenariat et de l’emploi des jeunes et des femmes.

Dès lors, il a engagé le Gouvernement à intensifier le développement de l’économie sociale et solidaire, mais aussi de traduire sa volonté de promouvoir les femmes du Sénégal et de la diaspora par l’adoption urgente du projet de Loi d’orientation sur l’autonomisation économique des femmes.

Le Président de la République a, en outre, appelé à la mise en place effective d’un cadre innovant de suivi-évaluation de la mise en œuvre de la Vision Sénégal 2050 avec ses déclinaisons sectorielles et temporelles afin d’asseoir une gouvernance de réalisations et de résultats. Evoquant l’organisation et la préparation des Jeux olympiques de la Jeunesse, le Chef de l’Etat a souligné que les JOJ Dakar 2026 constituent au regard de ses dimensions sportives, économiques, infrastructurelles, culturelles et logistiques, un défi majeur pour le Sénégal dans toutes ses composantes. Ce qui justifie l’impératif de classer cet événement parmi les actions prioritaires du Gouvernement en 2025.

Il a demandé au Premier Ministre d’assurer, désormais, la supervision permanente (avec le Ministre chargé des Sports) de toutes les activités, projets et financements relatifs aux JOJ Dakar 2026. Il a insisté sur la nécessité de veiller, notamment, à la réception à date de toutes les infrastructures liées à la tenue, pour la première fois en Afrique, des Jeux qui rassemblent les jeunesses du monde.

Le Président de la République a aussi abordé la 8ème édition de « Setal Sunu Rew » qu’il a présidée le samedi 04 janvier 2025 à la cité Comico de la commune de Yeumbeul Nord. Il a salué la régularité de la tenue de l’activité nationale placée, chaque premier samedi du mois, sous un thème d’actualité valorisant l’investissement humain, la propreté, le cadre de vie, le civisme, l’appropriation individuelle et collective des politiques publiques.

Il a félicité le Ministre des Forces armées, le Chef d’Etat-major général des Armées, le Haut Commandant de la Gendarmerie nationale et Directeur de la Justice militaire et l’ensemble des Forces de Défense et de Sécurité pour leur mobilisation exceptionnelle qui a permis le succès de cette journée d’investissement citoyen. Cette manifestation est le symbole de l’ancrage institutionnel et social du concept Armée-Nation, indispensable pour le développement inclusif d’un Sénégal souverain, juste et prospère.

Au titre de son agenda diplomatique, le Chef de l’Etat est revenu sur sa participation, le mardi 07 janvier 2025 à Accra, à la cérémonie d’investiture du nouveau Président du Ghana, Son Excellence Monsieur John Dramani Mahama.

 

 

Dans sa communication, le Premier Ministre a mis l’accent sur la feuille de route gouvernementale pour l’année 2025, dans le sillage du discours à la Nation du Chef de l’Etat, le 31 décembre 2024 et de sa Déclaration de Politique générale, le 27 décembre 2024.

À cet égard, il a fait part du dispositif de pilotage de l’Agenda national de Transformation Sénégal 2050, en insistant notamment sur les mécanismes de suivi de la mise en œuvre des programmes, projets et réformes. Dans ce cadre, il a insisté sur l’exploitation diligente des conclusions et recommandations de l’atelier en cours avec les experts des ministères, consacré à la mise en œuvre opérationnelle de l’Agenda, notamment sur les programmes, projets et réformes prioritaires sur la période 2025-2029.

Au titre des facteurs de succès de la réalisation de la Vision Sénégal 2050, à savoir la transformation systémique du pays, le Premier Ministre a exhorté les membres du Gouvernement à accorder une priorité absolue à l’appropriation, par leurs collaborateurs, des sept (7) ruptures qu’il a mises en exergue dans sa DPG. Ces ruptures doivent constituer le gouvernail du management opérationnel sur la période 2025-2029, en veillant à la mise en place, avec rigueur et précision, d’une ligne hiérarchique cohérente et performante au sein des différents départements ministériels. Par ailleurs, le Premier Ministre a souligné l’approche sélective dont les Ministres doivent faire preuve en matière d’engagement, par leurs services, au cours du premier semestre 2025, de dépenses relatives aux projets et programmes en cours, en vue de garantir la cohérence avec la déclinaison des objectifs stratégiques du nouveau plan quinquennal. Il a également relevé l’importance à accorder au suivi de la réalisation des actions résiduelles ou continues du Plan d’action d’urgence gouvernementale initié en 2024.

Enfin, le Premier Ministre a demandé au Ministre des Finances et du Budget de veiller à la mise en œuvre diligente du processus de liquidation du Haut Conseil des Collectivités territoriales (HCCT) et du Conseil économique, sociale et environnementale (CESE) à la suite de la suppression de ces institutions.

AU TITRE DES COMMUNICATIONS DES MINISTRES :

 Le Ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement a fait une communication sur le suivi des dossiers d’hydraulique et d’assainissement urgents et prioritaires.

 Le Secrétaire général de la Présidence de la République a présenté les termes des références de la Conférence des Administrateurs et Managers publics (CAMP) du 20 janvier 2025.

AU TITRES DES TEXTES LEGISLATIFS ET REGLEMENTAIRES,

Le Conseil a examiné et adopté :

 Le Projet de loi portant réglementation de la microfinance ;

Le Projet de loi portant réglementation bancaire.

AU TITRE DES MESURES INDIVIDUELLES,

Le Président de la République a pris les décisions suivantes :

– Présidence de la République

Madame Ndèye Aïssatou Tabara TOURE, précédemment préfet du département de Bambèye est nommée Secrétaire général de la Délégation générale de l’Entrepreneuriat rapide des Femmes et des Jeunes (DER/FJ), en remplacement de Monsieur Cheikh Ahmadou Bamba FALL.

Monsieur Cheikh Aliou BEYE, Ingénieur en gestion de développement urbain, est nommé Président du Conseil de surveillance de la Délégation générale à la Promotion des Pôles urbains de Diamniadio et du Lac Rose (DGPU) en remplacement de Monsieur Adama BA.

– Primature

Monsieur Ibrahima FALL, contrôleur de gestion, est nommé Directeur général de l’observatoire national sur l’investissement, en remplacement de Monsieur Mamadou Lamine KEITA.

– Ministère de l’Intégration africaine et des Affaires étrangères

Monsieur Khouraichi Abdoulaye THIAM, titulaire d’un master en management de l’Administration est nommé Administrateur du Fonds d’Appui à l’Investissement des Sénégalais de l’Extérieur (FAISE), en remplacement de madame Sokhna Nata Samb.

– Ministère des Finances et du Budget (MFB)

Monsieur Ahmed Lamine ATHIE, précédemment Directeur des Waqf et des partenariats à Haute Autorité du WAQF, est nommé Directeur général du Waqf, en remplacement de Monsieur Racine BA ;

Monsieur Cheikh Sidiya El Moctar BEYE, inspecteur général d’Etat à la retraite, est nommé Président du Conseil d’Administration du Fonds souverain d’investissement stratégiques en remplacement de Madame Nafissatou DIOP.

Direction générale des impôts et Domaines (DGID). Monsieur Jean KONE, inspecteur principal des impôts de classe exceptionnelle, matricule de solde n° 608855/F, précédemment Directeur du renseignement et des stratégies de contrôle fiscal, est nommé Directeur Général des impôts et Domaines, en remplacement de Monsieur Abdoulaye DIAGNE ;

Monsieur Cheikh Mouhamed Hady DIEYE, inspecteur principal des impôts de classe exceptionnelle, matricule de solde n° 515385/J, précédemment Directeur des Grandes entreprises, est nommé coordonnateur de la Direction Générale des impôts et des Domaines, en remplacement de Monsieur Abdou Aziz GUEYE, admis à faire valoir ses droits à une pension de retraite ;

Monsieur Makhaly FAYE, inspecteur principal des impôts de classe exceptionnelle, matricule de solde n° 606893/J, précédemment en service à l’inspection général des finances, est nommé Directeur des grandes entreprises à la Direction Générale des impôts et des Domaines, en remplacement de Monsieur Hady DIEYE, appelé à d’autres fonctions ;

Madame Ndèye Aissatou NDAO, inspecteur principal des impôts de classe exceptionnelle, matricule de solde n°606886/J, précédemment Directeur des moyennes entreprises, est nommée Directeur du renseignement et des stratégies de contrôle fiscal à la Direction Générale des impôts et Domaines, en remplacement de Monsieur Jean KONE, appelé à d’autres fonctions ;

Madame Yama Kouyaté, inspecteur principal des impôts de classe exceptionnelle, matricule de solde n° 606885/G, précédemment Directeur du recouvrement, est nommée Directeur des moyennes entreprises à la Direction Générale des impôts et des Domaines, en remplacement de Madame Ndèye Aïssatou NDAO, appelée à d’autres fonctions ;

Monsieur Mamadou NDIAYE, inspecteur principal des impôts de classe exceptionnelle, matricule de solde n°602574/F, précédemment en service à l’inspection général des finances, est nommé Directeur du Recouvrement à la Direction Générale des impôts et des Domaines, en remplacement de Madame Yama Kouyaté, appelé à d’autres fonctions ;

Monsieur Ibrahima NDIAYE, inspecteur principal des impôts de classe exceptionnelle, matricule de solde n° 611438/C, précédemment en service à la direction du Contrôle interne, est nommé Directeur de l’Administration et du personnel à la Direction Générale des impôts et des Domaines, en remplacement de Monsieur Abdou Ben Jenkins SAMBOU.

– Ministère de l’Hydraulique et de l’Assainissement

Monsieur Seydou Mandiang est nommé Président du Conseil d’Administration de l’Office des Forages ruraux (OFOR), en remplacement de Monsieur Alpha Bayla GUEYE ;

Monsieur Serigne Mbacké Dieng, Ingénieur, spécialiste en gestion des projets en infrastructures hydraulique est nommé Directeur général de l’Office des Forages ruraux (OFOR), en remplacement de Monsieur Hamade NDIAYE.

– Ministère des Pêches, des Infrastructures Maritimes et Portuaires

Monsieur Mamadou Abibou Diagne, docteur vétérinaire de classe exceptionnelle, matricule de solde n°600694/E est nommé Secrétaire Général du Ministère des Pêches, des Infrastructures Maritimes et Portuaires, en remplacement de Monsieur Bassirou NDIAYE ;

Monsieur Babacar FAYE, est nommé Directeur Général de la Société des Infrastructures de Réparation Navale (SIRN), en remplacement de Monsieur Saliou SAMB.

– Ministère des Infrastructures et des Transports Terrestres et Aériens

Monsieur Moctar BA, Manager logistique est nommé Directeur général de la Société les Grands Trains du Sénégal (GTS) en remplacement de Monsieur Oumar Amadou SOW ;

Monsieur Bassirou Coly, est nommé Président du Conseil d’Administration de la Société les Grands Trains du Sénégal (GTS), en remplacement de Madame Seynabou NDIEGUENE.

– Ministère de la Communication, des Télécommunications et du Numérique

Monsieur Mouhamadou THIOMBANE, Ingénieur en Télécommunication et Electronique – Expert en Management de Projets est nommé Directeur général de Sénégal Connect Park (SCP), en remplacement de Monsieur Bassirou Abdoul BA.

– Ministère de la Famille et des Solidarités Madame Aïda Bodian, enseignante est nommée Président du Conseil de surveillance du Commissariat à la Sécurité alimentaire et à la résilience (CSAR) en remplacement de Monsieur Ernest Ndigue Ngom ;

– Ministère de l’Industrie et du Commerce Monsieur Matar Ndiaga SYLLA, expert agréé industrie est nommé Président du Conseil de surveillance de l’Agence de Promotion des sites industriels (APROSI), en remplacement de Monsieur Sémou DIOUF ;

– Ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation Monsieur Lamine SANE, enseignant-chercheur en télécommunications, est nommé Directeur général de l’Agence Nationale de Recherche Scientifique Appliquée, en remplacement de Monsieur Cheikh Mouhamadou Mbacké LO ;

– Ministère de l’Urbanisme, des Collectivités Territoriales et de l’Aménagement des Territoires Monsieur Sidy Alboury NDIAYE est nommé Président du Conseil d’Administration de l’Agence Nationale de l’Aménagement du Territoire (ANAT), en remplacement de Monsieur Mamadou GASSAMA ; Monsieur Alioune KEBE administrateur de société titulaire d’un master en fiscalité et droit des affaires est nommé Directeur du Centre national de la Fonction publique locale et de la Formation, en remplacement de Monsieur Abdou Khadre NDIAYE.

Le Ministre de la Formation Professionnelle et Technique, Porte-Parole du Gouvernement Amadou Moustapha Njekk SARRE

Ousmane Sonko : « Le Sénégal n’a pas négocié le retrait des bases françaises »

Le Premier ministre sénégalais Ousmane Sonko a fermement réagi aux déclarations d’Emmanuel Macron concernant le départ des bases françaises en Afrique. Lors d’une récente interview, le Président français avait affirmé que ces retraits avaient été négociés avec les pays concernés, une version que Sonko a catégoriquement réfutée.

Une décision souveraine
Selon Ousmane Sonko, la décision du Sénégal de demander le retrait des bases françaises a été prise de manière unilatérale, sans consultation ni négociation préalable avec la France. « Cette affirmation est totalement erronée. La décision prise par le Sénégal découle de sa seule volonté, en tant que pays libre, indépendant et souverain », a-t-il déclaré.

Il a également dénoncé ce qu’il considère comme une vision paternaliste de la France sur les relations avec l’Afrique, rappelant que la souveraineté des nations africaines ne dépend pas de l’accord ou du soutien de l’ancienne puissance coloniale.

Critique du rôle de la France en Afrique
Ousmane Sonko a profité de cette occasion pour critiquer le rôle de la France dans les affaires africaines. Il a évoqué l’intervention militaire française en Libye, qui selon lui, a été une erreur stratégique ayant déstabilisé toute la région du Sahel. « La France n’a ni la légitimité ni la capacité d’assurer la sécurité et la souveraineté des pays africains. Au contraire, elle a souvent contribué à leur déstabilisation », a-t-il affirmé.

Le Premier ministre sénégalais a également rappelé les sacrifices des soldats africains pendant la Seconde Guerre mondiale, souvent enrôlés de force pour défendre la France. « Sans eux, la France serait peut-être encore sous domination allemande », a-t-il lancé, soulignant le rôle crucial des Africains dans l’histoire de la souveraineté française.

Un tournant pour les relations franco-africaines
Le départ des bases françaises au Sénégal marque un tournant majeur dans les relations entre la France et ses anciennes colonies. Pour Ousmane Sonko, il s’agit d’un pas important vers une réelle indépendance stratégique et politique. « Nous n’avons pas besoin de tutelle. Il est temps pour l’Afrique de prendre son destin en main et de garantir sa propre sécurité », a-t-il conclu.

Cette déclaration du Premier ministre sénégalais reflète un sentiment de plus en plus partagé à travers le continent africain, où de nombreux pays réclament une redéfinition des relations avec la France et une véritable autonomie dans la gestion de leurs affaires intérieures et extérieures.

Ousmane Sonko appelle à l’unité et à la sérénité

Le Premier ministre Ousmane Sonko a profité d’un direct sur sa page Facebook, le dimanche 5 janvier, pour répondre aux spéculations entourant la nomination de Dr Aoua Bocar Ly Tall. Face aux rumeurs sur une prétendue volonté du Président Diomaye de nommer d’anciens détracteurs à des postes stratégiques, Sonko a été catégorique : « C’est faux. Rappelez-vous que Diomaye a passé presque 12 mois en prison pour me défendre. »

Il a également mis en garde contre ceux qui cherchent à déstabiliser le Président Diomaye : « Il est le Président de tous les Sénégalais. Par conséquent, nous ne devons pas chercher à affaiblir notre chef de l’État. » Insistant sur l’importance de respecter les institutions, il a appelé à maintenir l’unité nationale et à éviter de semer la confusion par des accusations infondées.

Appel à l’autocritique pour le Pastef

Sonko n’a pas hésité à adresser un message direct aux militants de son parti, Pastef, affirmant : « Pastef est le problème de Pastef. » Cette déclaration résonne comme une invitation à l’autocritique et à la réflexion interne.

Il a aussi répondu aux appels pour le limogeage d’Aoua Bocar Ly Tall du CNRA, insistant sur l’importance de la transparence : « Rien ne se fera en catimini. » Rappelant une précédente polémique sur une autre nomination, il a souligné que des situations similaires avaient été gérées avec tact et responsabilité.

« Laissez-nous travailler »

Appelant à la sérénité, Sonko a exhorté ses partisans à continuer de faire confiance au Président et au gouvernement, tout en évitant de perturber l’action gouvernementale : « Laissez-nous travailler. » Il a insisté sur le besoin de donner aux responsables politiques et gouvernementaux l’espace nécessaire pour accomplir leurs missions.

Sonko semble déterminé à renforcer la cohésion au sein de son parti tout en soutenant le Président Diomaye dans un contexte politique marqué par des attentes élevées et une forte agitation.

Ousmane Sonko s’engage pour un Sénégal souverain et transparent

Lors de sa Déclaration de Politique Générale, le Premier ministre Ousmane Sonko a dénoncé avec fermeté les pratiques qu’il qualifie de « permissives, corruptrices et dommageables à l’intérêt national ». Il a mis en cause des mécanismes comme :

  • Les remises gracieuses aux entreprises, qui permettent à certaines entités de bénéficier d’exemptions fiscales injustifiées.
  • La procédure d’arbitrage fiscal, décrite comme « une atteinte directe à la souveraineté populaire », car elle permet au ministre des Finances de renoncer à des recettes pourtant votées par l’Assemblée nationale.

« Ces pratiques privent l’État de ressources précieuses pour financer son développement et fragilisent notre économie. Nous ne pouvons tolérer que l’argent du contribuable soit détourné au profit de quelques-uns au détriment de l’intérêt général », a déclaré Ousmane Sonko.

Des mesures concrètes pour renforcer la fiscalité

Face aux montages financiers abusifs et aux pratiques d’évasion fiscale, Ousmane Sonko a annoncé :

  • Un programme de formation des administrations fiscales et douanières pour contrer les défis posés par les opérations transfrontalières complexes.
  • La réduction progressive des dépenses fiscales pour « restaurer des marges budgétaires et financer les priorités économiques et sociales ».
  • Le retrait du Sénégal de « toute convention avec les paradis fiscaux », affirmant une souveraineté fiscale renforcée.

Transparence et justice au cœur des réformes

Dans un geste symbolique, le Premier ministre a annoncé une proposition de loi visant à abroger la loi d’amnistie. « C’est un engagement clair du gouvernement pour la transparence et la justice », a-t-il précisé.

Fermeture des bases militaires étrangères et réforme du franc CFA

Ousmane Sonko a également révélé des décisions stratégiques prises par le Président de la République :

  • La fermeture prochaine de toutes les bases militaires étrangères sur le territoire national.
  • Des discussions engagées avec la BCEAO pour une réforme majeure du franc CFA, marquant une volonté de renforcer la souveraineté économique et stratégique du pays.

« Ces réformes traduisent une volonté claire de bâtir un Sénégal plus souverain, transparent et orienté vers le bien-être de sa population », a conclu le Premier ministre.

Sénégal et Gambie : un partenariat renforcé lors du Forum économique de Banjul

 

Les 19 et 20 décembre 2024, le Premier ministre sénégalais Ousmane Sonko a effectué une visite de travail et d’amitié en Gambie. Accueilli par le Vice-Président gambien Muhammed B.S. Jallow, il a co-présidé la 2e édition du Forum économique, commercial et d’investissement sénégalo-gambien à Banjul. Cet événement marque la volonté des deux pays de renforcer leurs échanges économiques et commerciaux.

Priorités stratégiques et objectifs économiques

Dans son discours, Ousmane Sonko a plaidé pour une coopération accrue dans des secteurs clés tels que :

  • Les infrastructures de transport (terrestres, maritimes et fluviales)
  • L’agriculture et la pêche
  • Les hydrocarbures et l’énergie
  • Le tourisme et l’économie numérique

Il a notamment souligné l’importance du transport intra-États comme outil d’intégration économique, avec l’ambition de porter les recettes commerciales de 117 milliards à 500 milliards de FCFA dans les années à venir.

Défis et opportunités

Ousmane Sy Ndiaye, directeur exécutif de l’Unacois Diappo, a mis en lumière des obstacles tels que la libre circulation des personnes et des biens ainsi que la sécurité des échanges. Il a proposé des mesures pour faciliter les transactions et développer des secteurs porteurs comme les industries culturelles, les services bancaires et l’approvisionnement du marché gambien en denrées stratégiques.

L’harmonisation des régimes fiscaux et juridiques entre le Sénégal et la Gambie a également été évoquée. Des mécanismes comme le centre d’arbitrage et de médiation de la Chambre de commerce de Dakar pourraient jouer un rôle essentiel dans la résolution des différends commerciaux.

Un partenariat « win-win »

En conclusion, le Premier ministre sénégalais a appelé à une collaboration plus étroite pour relever les défis économiques et sécuritaires communs. Il a réaffirmé sa vision d’un partenariat « win-win » avec la Gambie, dans l’objectif de promouvoir l’intégration régionale et le développement durable.

Ousmane Sonko en gambie : Une visite axée sur l’économie et la diplomatie

Le Premier Ministre Ousmane Sonko est arrivé ce mercredi en Gambie pour une visite de travail et d’amitié qui se déroule les 19 et 20 décembre 2024.

À son arrivée à l’aéroport, il a été chaleureusement accueilli par le Vice-Président gambien, M. Muhammed B.S. Jallow, illustrant l’importance accordée à cette rencontre.

Durant son séjour, Ousmane Sonko participera à des rencontres économiques et diplomatiques destinées à renforcer les relations bilatérales entre le Sénégal et la Gambie. Ces discussions porteront notamment sur le commerce transfrontalier, la coopération régionale et les investissements communs dans des secteurs stratégiques.

Cette visite marque une étape clé dans le partenariat sénégalo-gambien, confirmant la volonté des deux nations de travailler ensemble pour la stabilité régionale et la prospérité économique.

Aïda Niang dénonce une interprétation abusive de l’article 277

Aïda Niang, adjointe au maire de Dakar, a profité de son passage dans l’émission « Salaam Sénégal » sur Radio Sénégal pour exprimer ses préoccupations face à la situation politique actuelle. Elle a notamment dénoncé une intervention qu’elle juge abusive des forces de l’ordre et une interprétation « très personnelle » de l’article 277 du code électoral par le préfet.

un abus de pouvoir dénoncé

Aïda Niang a expliqué qu’une réunion du bureau municipal devait se tenir ce vendredi, mais que les forces de l’ordre ont empêché sa réalisation. Elle a tenu à rappeler :

« Le bureau municipal n’est pas dans l’obligation d’informer le préfet sur ses réunions. Cette intervention est un véritable abus de pouvoir. »

Elle a également réaffirmé la confiance de son équipe dans le recours juridique déposé, se montrant convaincue que la justice tranchera en leur faveur.

fonctionnement normal de la mairie malgré les tensions

Malgré les tensions, Aïda Niang a tenu à rassurer l’opinion publique :

« La mairie de Dakar fonctionne normalement. Il n’y a pas de légitimité pour une délégation spéciale dans ce contexte, car un processus légal existe pour sa mise en place. »

Elle a précisé que depuis ces récents événements, le suppléant de Barthélémy Dias a pris les rênes de la mairie et que son bilan reste satisfaisant.

respect des valeurs démocratiques

Aïda Niang a insisté sur le caractère démocratique du Sénégal et sur le respect des droits de chacun. Elle a rappelé que le Conseil constitutionnel, en validant la candidature de Barthélémy Dias, a réglé la question de son droit à exercer ses fonctions.

« Au-delà des textes législatifs, il est important de comprendre que chacun a le droit de s’opposer. C’est une valeur fondamentale que nous devons défendre. »

Par ce discours, Aïda Niang réaffirme la légitimité démocratique de l’équipe municipale en place et dénonce fermement les tentatives d’interférence.

Rejoignez notre chaîne WhatsApp pour ne rien manquer 👉🏽👉🏽 https://whatsapp.com/channel/0029VaKxfi97j6g74FN5I71o

Abuja: Bassirou Diomaye Faye félicite pour sa médiation avec L’AES et ses avancées démocratiques

La capitale fédérale du Nigeria, Abuja, a abrité, ce dimanche, la 66ème session ordinaire de la Conférence des Chefs d’État et de Gouvernement de la CEDEAO. Cette rencontre a réuni les dirigeants des pays membres pour examiner les défis majeurs de la région, parmi lesquels les questions politiques, sécuritaires et économiques.

Parmi les personnalités présentes, le Président sénégalais Bassirou Diomaye Faye a été félicité par l’organisation pour la tenue des élections législatives dans le calme et la transparence, saluant ainsi la maturité démocratique du peuple sénégalais.

Face aux enjeux sécuritaires et socio-économiques affectant l’intégration régionale, la CEDEAO a réaffirmé sa volonté de réformes profondes pour s’adapter et relever ces défis.

La Conférence a également mis en avant les efforts de médiation du Président Faye entre la CEDEAO et les pays de l’Alliance des États du Sahel (AES).

« Le Président Faye a joué un rôle crucial dans le dialogue diplomatique. Il poursuivra ses efforts pour favoriser la réintégration des pays de l’AES. »

La session a renouvelé sa confiance au Président sénégalais, qui se rendra prochainement dans ces pays pour poursuivre les discussions diplomatiques.

Les Députés convoqués le 14 décembre pour examiner des projets de loi majeurs

La Direction de la communication de l’Assemblée nationale a annoncé la tenue d’une séance plénière le samedi 14 décembre 2024, à 10 heures.

Un ordre du jour axé sur des réformes importantes

Lors de cette session, les députés examineront deux projets de loi clés :

  • Le Projet de loi n°13/2024, portant révision de la Constitution.
  • Le Projet de loi n°14/2024, visant l’abrogation de deux lois organiques :
    • La loi n°2012-28 du 28 décembre 2012 sur l’organisation et le fonctionnement du Conseil économique, social et environnemental.
    • La loi n°2016-24 du 14 juillet 2016 relative à l’organisation et au fonctionnement du Haut Conseil des Collectivités territoriales.

Le ministre de la Justice en première ligne

Selon la même source, le ministre de la Justice sera présent pour défendre ces projets de loi devant l’hémicycle. Ces réformes pourraient avoir un impact significatif sur l’organisation institutionnelle et la gouvernance du pays.

Cette séance s’annonce décisive, tant par l’ampleur des réformes proposées que par leur portée sur le cadre constitutionnel et institutionnel.

Lat Joor, héros national célébré à thiès par le président Bassirou Diomaye Faye

Lors d’une cérémonie à Thiès ce jeudi 12 Décembre 2024,  le Président Bassirou Diomaye Faye a rendu hommage à Lat Joor Ngone Latyr Joop, symbole de la résistance anticoloniale, en inaugurant un monument à sa mémoire.

Discours intégrale du President Bassirou Diomaye Faye 

Mesdames, Messieurs les Membres du Gouvernement,
Monsieur le Gouverneur,
Monsieur le Préfet,
Monsieur le Président du Conseil départemental de Thiès,
Monsieur le Maire de la Ville de Thiès,
Messieurs les Maires,
Monsieur le Recteur de l’Université Iba Der Thiam,
Mesdames, Messieurs les membres de l’Administration,
Mesdames, Messieurs les autorités universitaires, académiques et scolaires,
Mesdames, Messieurs les autorités religieuses et coutumières, 
Mesdames, Messieurs les acteurs culturels,
Chers invités,
Mesdames, Messieurs,
Chers étudiants, chers élèves,
 
Monsieur le Maire,
Je voudrais saluer l’heureuse initiative, que vous avez prise avec votre conseil municipal, en érigeant ce magnifique monument à la mémoire de Lat Joor Ngone Latyr Joop, figure centrale de notre panthéon national. Ses hauts faits d’armes dans la résistance anticoloniale en ont fait un héros national du Sénégal. Le Damel du Kajoor a tenu tête à la France coloniale durant plus d’un quart de siècle. Il a accompli cet exploit avec des moyens techniques et militaires relativement limités, dans un contexte d’offensive généralisée des puissances impériales européennes décidées à se partager l’Afrique, continent que le commerce atlantique de la traite des esclaves avait déjà durement éprouvé.
Partout sur cette terre d’Afrique ce monument commémoratif aurait pu trouver sa place, mais nulle part mieux qu’à Thiès il ne pouvait être érigé. Il y fait écho à l’avenue éponyme du héros national, déjà située au cœur de son espace urbain.
C’est bien de Thiès, à l’époque un village du Cangin, toponyme aujourd’hui déformé en Janxeen, que le Damel à peine élu rassembla son armée en vue de restaurer la souveraineté du Kajoor sur les provinces amputées du royaume par la colonie. Nombreux furent les combattants qui tombèrent au champ d’honneur en ce jour mémorable du mois de Mai 1863. Ce fut là le tout début d’une carrière politique exceptionnelle de plus d’un quart de siècle de luttes acharnées menées par Lat Joor Joop, pour la défense de la souveraineté de son pays.
Le fin stratège qu’il fut était doublé d’un homme politique avisé. Son refus de transiger sur la souveraineté du Kajoor l’a poussé à refuser la construction du chemin de fer par la colonie. Dékheulé où il rencontre son destin relève plus des divisions de la classe politique du royaume que de la puissance de feu de l’armée coloniale. Il y est tombé les armes à la main, faisant sienne la devise des preux : « on nous tue, on ne nous déshonore pas ».
Mesdames, messieurs
La cérémonie à laquelle nous assistons ce jour s’inscrit dans la longue tradition de célébration de ce héros de la lutte anticoloniale. Les récits épiques transmis de génération en génération par les maîtres de la parole et les travaux des historiens de métier ont fourni de la matière à travailler aux artistes, aux dramaturges, aux poètes qui en ont tiré des œuvres créatrices de nos imaginaires collectifs.
A la suite du Président Amadou Cissé Dia qui a galvanisé la génération des indépendances avec son œuvre Les Derniers jours de Lat Dior suivi de La mort du Damel, Thierno Bâ nous a invité à vivre une valeur cardinale portée par le Damel dans la pièce de théâtre intitulée Lat-Dior – Le chemin de l’honneur.
Parce que nous sommes dans le Cangin, aux portes du Kajoor, nous ne pouvons pas manquer de saluer la mémoire d’un des valeureux fils du terroir, contemporain du Damel et dont les hauts faits d’arme dans la lutte anticoloniale sont certes moins connus, mais n’en sont pas moins héroïques. Je veux nommer Kaañ Faye qui a défié l’ordre colonial en verrouillant les voies de passage des caravanes des traitants de l’arachide entre le Bawol et la ville portuaire de Rufisque. Ont pris part à ses combats des hommes et femmes de valeur attachés à préserver de l’intrusion coloniale les terroirs du Lexar, du Joobas, du Paloor, du Ndut et du Saafi aujourd’hui polarisés par la ville de Thiès. La recherche devra exhumer les traces historiques de ces luttes pour en célébrer les acteurs et magnifier leurs œuvres.
 Il ne fait aucun doute que le déjà prestigieux panthéon national continuera de s’enrichir de monuments, d’œuvres d’art et d’ouvrages littéraires célébrant les hommes et les femmes qui, à l’image de Lat Joor Ngone Latir Joop, ont marqué de leurs empreintes indélébiles les plus glorieuses pages de notre histoire. Faire nation, c’est en permanence immortaliser ces vies exemplaires, rappeler à notre jeunesse les valeurs dont elles furent l’incarnation.
Mesdames et messieurs,
C’est dans la diversité des mémoires des terroirs constitutifs de la nation sénégalaise, ouverte sur l’Afrique, que nous construirons un futur de dignité, de solidarité et de cohésion.
 L’occasion m’est ainsi donnée d’évoquer quelques-unes de ces vies du passé,  comme la figure exemplaire du prince du Waalo Sidiyya Ndaté Yalla qui conduisit une insurrection violente contre la mainmise coloniale dans le pays de ses ancêtres. Il eut la clairvoyance d’appeler à une union de tous les États de la Sénégambie pour résister à l’intrusion coloniale.
Quant au Jolof, il nous a donné le Bourba Alboury Seynabou Ndiaye, contemporain, allié et cousin du Damel du Kajoor que nous célébrons ce matin. Pendant plus de 10 ans, le Lion de Yang Yang a toujours répondu présent là où l’appelait le devoir. Ainsi, il prit part à la grande coalition que fut la Ligue Tijaan aux côtés de Saer Maty Bâ, l’héritier de l’almamy du Rip, de Mamadou Lamine Dramé du Bundu et d’Abdoul Bokar Kane, le grand électeur du Bosséa, Émir du Fouta, pour opposer la plus vive des résistances à la poussée impérialiste.
L’occasion m’est également donnée ici de saluer la mémoire du premier Sultan de Dosso, Maïdanda Hamadou Saïdou Djermakoye. Au cours de son magistère, il a érigé dans l’enceinte de la grande mosquée de Dosso une sépulture digne du fils du Jolof. Ce faisant, il a posé un acte digne de son précoce engagement panafricain qui fait écho à celui du roi du Jolof mort en terre nigérienne.
Ces deux destins, celui du Bourba et celui du Djermakoye incarnent à suffisance les idéaux du Panafricanisme qui doivent nous inspirer dans nos actions quotidiennes.
C’est de ce Gabou que partirent, cinq siècles auparavant, les Gelwaar fondateurs des États du Siin et du Saalum. La symbiose qui s’est alors forgée entre ces migrants venus du Sud et les Lamaan du pays Sereer a donné naissance à des valeurs fortes d’abnégation au travail, de droiture, d’humilité, de courage, de respect de la parole donnée et d’ancrage aux meilleures traditions ancestrales. Nous avons un bel exemple illustratif de ces valeurs avec le fameux témoignage en faveur de Cheikh Ahmadou Bamba apporté par le Bour Siin Kumba Ndoffène au péril de son pouvoir voire de sa vie, pour éviter au Cheikh un second exil.
Parti du Firdu, province sous domination du même Gabou, inspiré par Cheikh Oumar Tall, Alfa Molo Baldé a libéré le Fouladou avec le drapeau de l’islam. Son fils et successeur Moussa Molo, pris en tenaille entre les rivalités conquérantes de la France, de l’Angleterre et du Portugal, leur a opposé une forte résistance en jouant sur leurs rivalités.
Quant à la Basse Casamance, elle nous donne à voir une longue résistance populaire contre l’intrusion coloniale. Village par village, les hommes et les femmes de cette région ont réussi à préserver l’intégrité de leur terroir jusqu’à la veille de la Grande Guerre. Aline Sitoé Diatta, la Dame de Cabrousse, a repris le flambeau qui ne s’est jamais éteint. L’histoire retiendra de cette figure historique décédée en déportation au Soudan en 1944, sa lutte farouche contre la remise en cause de la civilisation agraire du terroir, base de la souveraineté alimentaire.
Des hommes nouveaux ont repris l’étendard de la lutte à travers la formation de communautés religieuses adossées sur une spiritualité inaccessible aux armes du colonisateur. Ils ont fait échec à son projet d’aliénation culturelle analysé comme le plus grand danger porté par la colonisation. Cheikhna Cheikh Saad Bouh, Amary Ngoné Ndak Seck, Cheikh Abdoulaye Niasse, Cheikh Bouh Kounta, Seydi El Hadji Malick Sy, Cheikh Ahmadou Bamba Mbacké, Seydina Limamou Laye Thiaw ont apporté une réponse efficace à la crise des sociétés sénégambiennes de la fin XIXe siècle.
Cette réponse trouva ses assises sur la production d’une alternative intellectuelle et religieuse au projet colonial. Ils ont ainsi réussi à préserver l’essentiel, c’est-à-dire la foi en Dieu, les valeurs cardinales du travail, de la droiture et de l’intégrité, nourri par les textes des penseurs soufis. Ils sont alors devenus les figures emblématiques de la résistance culturelle et non violente à la domination coloniale et le refuge de tous ceux qui, déboussolés par les turbulences politiques et sociales, cherchent refuge auprès d’un maître pour donner sens à leur vie. Cet héritage se perpétue, de génération en génération, dans les daara appelés à entrer en symbiose avec l’école attendue de la réforme à venir du système éducatif sénégalais.
Donner ce poids au Daara, c’est renouer avec la longue histoire du mouvement maraboutique tel qu’il apparait dans ces pages d’histoire. Sa plus grande victoire en terre sénégalaise est advenue au Fouta avec la révolution Toroodo de 1776 conduite par les deux grandes figures que sont Thierno Souleymane Baal et Abdoul Qadir Kane.
Formés à Pire, à Koki, au Fouta Djallon, au Bundu et dans les Zawiya de la Mauritanie, les révolutionnaires ne se sont pas enfermés dans leurs livres au contenu maîtrisé. Ils ont élaboré et mis en œuvre un programme de transformation radicale du Fouta en instituant un système politique électif et décentralisé d’une étonnante modernité. Toutefois, c’est l’éducation qui s’erige comme levier principal de la transformation du système social, avec la mise en place d’un puissant réseau scolaire qui irrigue tout le Fouta, du Dimar au Damnga.
L’État comme les collectivités locales ont pour mission d’enseigner et de faire connaître ce long héritage, dans toute sa complexité, pour inspirer les politiques de transformation de notre société.
Mesdames, messieurs
L’initiative du maire Babacar Diop est à citer en exemple à tous les édiles des collectivités locales qui, en cohérence avec l’État, auront à concevoir et mettre en œuvre une politique novatrice de soutien aux industries culturelles. Accompagner les artistes et les créateurs culturels participe à bâtir notre patrimoine matériel et immatériel, levain incontournable de notre vivre ensemble. Au-delà de la dimension esthétique, l’œuvre que nous inaugurons aujourd’hui, à l’image de tant d’autres produits de l’imagination créatrice de nos artistes, cinéastes et littéraires, est porteuse d’une efficace fonction pédagogique, dans la transmission de nos valeurs et vertus les meilleures.
L’école doit s’emparer de cette mémoire, quel qu’en soit le support, pour former en notre jeunesse les bâtisseurs d’une nation souveraine et ouverte aux idéaux du Panafricanisme.
Le parrainage de nos rues, de nos places publiques, de nos infrastructures sportives et culturelles, de nos écoles et édifices publics et privés est appelé à davantage puiser ses noms dans ce patrimoine partagé, ce socle de références collectives sur lesquelles s’édifient notre imaginaire national et nos convictions patriotiques.
Continuer à faire patrie, c’est renforcer la perspective de l’unité à partir de toutes les sources qui alimentent la mémoire nationale, forte de sa diversité. Aujourd’hui nous célébrons Lat Joor Ngoné Latyr Joop dans une ville où se sont écrites des pages glorieuses de notre histoire.
Mesdames et messieurs,
Thiès est aussi la ville des cheminots qui se sont illustrés dans tous les combats pour la liberté et la justice sociale. Ils ont payé au prix fort cet engagement militant. Sembène Ousmane a immortalisé la longue grève des cheminots de 1947, dans une œuvre devenue classique Les bouts de bois de Dieu. Moins connue est la grève de 1938 qui s’est achevée dans un bain de sang le 27 septembre. Un autre massacre colonial que vous avez immortalisé avec l’érection d’un monument au bout de l’avenue Aynina Fall, à l’entrée de la Cité Ibrahima Sarr, du nom des leaders de la grève de 1947. Nous étions au crépuscule du Front populaire. Les prodromes des heures sombres de la Deuxième Guerre mondiale assombrissaient l’horizon.
Est-il besoin de le rappeler ? Le conflit mondial s’est achevé, pour l’Afrique, avec le massacre des tirailleurs sénégalais à Thiaroye le 1er décembre 1944. Nous venons d’en commémorer le 80e anniversaire afin que jamais ne s’éteigne la contribution des hommes et des femmes d’Afrique à l’édification d’un monde toujours plus humain parce que plus juste.
Je vous remercie de votre aimable attention.

Communiqué du Compte rendu du Conseil des Ministres du Mercredi 11 Décembre 2024

Le Chef de l’Etat, Son Excellence, Monsieur Bassirou Diomaye Diakhar FAYE a présidé, ce mercredi 11 décembre 2024, la réunion hebdomadaire du Conseil des Ministres, au Palais de la République.

A l’entame de sa communication, le Président de la République est revenu sur la Journée des Droits de l’homme que la Communauté internationale a célébrée hier, 10 décembre 2024, pour ensuite évoquer la question du renforcement de l’Etat de droit au Sénégal et la politique nationale de promotion et de protection des droits humains.

Il a ainsi rappelé l’attachement particulier du Sénégal à l’Etat de droit et au respect permanent des droits humains et leur protection. C’est tout le sens de l’organisation, le 28 mai 2024, des Assises de la Justice dont les recommandations sont en cours d’application selon un calendrier maitrisé.

Il a, en outre, souligné l’avancée significative et qualitative notée, cette année, dans la mise en œuvre de la politique de promotion des droits humains avec le renforcement du cadre institutionnel par la promulgation, le 18 septembre 2024, de la loi n° 2024-14 portant création de la Commission nationale des Droits de l’Homme dont les membres seront nommés après un appel à candidature. A cet effet, il a instruit le Ministre de la Justice, Garde des Sceaux, de prendre toutes les dispositions requises en vue de finaliser le processus de recrutement et de nomination des nouveaux membres de la Commission nationale des Droits de l’Homme avant le 31 janvier 2025.

Il a, par ailleurs, indiqué au Ministre des Finances et du Budget, la nécessité de renforcer les ressources budgétaires de la nouvelle Commission qui, dès à présent, doit élaborer, pour les cinq (5) prochaines années, un plan stratégique de développement conforme à la Vision d’un Sénégal souverain, juste et prospère. Il a demandé au Premier Ministre d’assurer le suivi et la supervision de toutes les actions gouvernementales visant l’amélioration continue du statut du Sénégal dans le classement international des organismes des Droits de l’homme et de veiller à l’enseignement obligatoire des modules sur la promotion et la protection des droits humains dans les systèmes scolaire et universitaire, ainsi que dans les différentes écoles nationales de formation.

Le Chef de l’Etat a abordé la question de la refondation urgente de la politique de promotion de l’emploi des jeunes qui demeure une priorité nationale, au regard de l’extrême jeunesse de la population du Sénégal et du taux de chômage très élevé chez les jeunes. Il a invité le Premier Ministre à finaliser l’évaluation de toutes les initiatives, de tous les programmes, projets et dispositifs publics de promotion de l’employabilité et de l’emploi des jeunes (ANPEJ, DER/FJ, 3 FPT, XEYU NDAW NI, Domaines agricoles communautaires (DAC), Formation Ecole Entreprise (F2E), AGETIP, FERA…). Il a également demandé au Premier Ministre d’engager avec les Ministres et structures de l’Etat concernés, le secteur privé national et les centrales syndicales, l’élaboration consensuelle et la mise en œuvre pragmatique d’une Stratégie nationale innovante d’insertion professionnelle et d’emploi des jeunes.

Le Président de la République a réaffirmé son attachement profond au renforcement de la territorialisation des politiques de formation professionnelle et technique en cohérence avec la carte universitaire et les Instituts supérieurs d’Enseignement professionnel (ISEP), la mise en place des huit (8) Pôles de développement, la définition et le déploiement des filières prioritaires du référentiel de politique économique et sociale. Il a, dès lors, souligné l’impératif de renforcer la formation professionnelle et technique à travers la diversification, l’actualisation et l’adaptation des offres de formation et en insistant, dès le collège, sur la préparation à l’orientation professionnelle des élèves. II s’agit aussi et surtout d’accélérer les projets de réalisation de Centres de Formation professionnelle départementaux et d’opérationnalisation de mécanismes d’apprentissage adaptés à l’insertion de jeunes prématurément sortis du système éducatif.

Le Chef de l’Etat a, par ailleurs, indiqué au Premier Ministre, l’impératif de réorienter les politiques et dispositifs d’encadrement, de financement, de promotion de l’entreprenariat et de l’auto emploi des jeunes, soutenus par un système d’information fiable et un suivi efficace. Dans la même lancée, il a souligné l’urgence d’une redéfinition des objectifs et des règles d’établissement des contrats aidés dans le cadre de la Convention nationale Etat- Employeurs (CNEE), instrument qui doit davantage cibler des secteurs fortement créateurs d’emplois. Il a aussi rappelé au Ministre en charge du Travail et de l’Emploi sa directive relative à la bonne préparation de la tenue, avant fin avril 2025, de la troisième Conférence sociale sous le thème de « l’Employabilité et l’Emploi des Jeunes ».

Abordant la problématique de la maitrise stratégique du capital humain dans le système éducatif, le Président de la République a constaté que plusieurs écoles publiques, collèges et lycées du Sénégal connaissent un déficit criard d’enseignants. Cette situation, qui s’aggrave d’année en année, est fortement liée à l’évolution exceptionnelle de la démographie scolaire et à une mauvaise gestion prévisionnelle des flux d’élèves, des emplois et des compétences dans le secteur éducatif. Il a, par conséquent, demandé au Ministre de l’Education nationale, au Ministre de la Formation professionnelle et technique et au Ministre des Finances et du Budget de finaliser dans les meilleurs délais, sous la supervision du Premier Ministre, un programme spécial de recrutement d’enseignants sur trois ans (2025, 2026, 2027), selon les spécialités et matières prioritaires ciblées. Il a, en outre, invité le Premier Ministre à accélérer la mise en œuvre du programme d’urgence de résorption des abris provisoires avec la mise à contribution des Forces armées, notamment du génie militaire, dans l’exécution diligente des travaux.

Au chapitre de son agenda diplomatique, le Chef de l’Etat est revenu sur ses visites de travail effectuées respectivement à Abu Dhabi et au Qatar où il a participé au Forum de Doha. Pour Abu Dhabi et Doha il a été retenu d’œuvrer à hisser la coopération à un niveau plus élevé. Le Président de la République est aussi revenu sur sa visite à Nouakchott, en République Islamique de Mauritanie, pour participer à la Conférence africaine sur l’Education, la Jeunesse et l’Employabilité des Jeunes.

Dans sa communication, le Premier Ministre a relevé l’importance capitale que revêt l’évaluation de la disponibilité de ressources humaines de qualité dans l’administration publique pour la mise en œuvre de l’Agenda nationale de transformation Sénégal 2050. A cet égard, il a invité les Ministres à allier le renforcement des capacités des agents, à travers un cadre normé de plans de formation, et l’identification des gaps de compétences pouvant être pourvus par la mobilité au sein de la fonction publique.

Évoquant les prochains débats budgétaires à l’Assemblée nationale, le Premier Ministre a rappelé les principes directeurs qui ont présidé à l’élaboration de la Loi de finances 2025, centrés sur la rationalisation des dépenses d’investissement et courantes ainsi que sur des efforts de relèvement des recettes, au regard de la situation de référence des finances publiques ressortie des audits.

Il a demandé aux Ministres de s’approprier pleinement cette philosophie de la nouvelle gouvernance des finances publiques qui a nécessité des arbitrages sur les sollicitations budgétaires. Il a été retenu de n’inscrire dans le budget que les projets et programmes matures ayant un fort impact économique et social.

Par ailleurs, conformément aux instructions de Monsieur le Président de la République, il a demandé au Ministre des Finances et du Budget et à tous les autres Ministres, au titre notamment des structures rattachées à leurs départements ministériels respectifs, de faire prendre les dispositions appropriées par leurs services compétents en vue de veiller strictement au règlement, à date échue, des salaires, bourses d’études et primes diverses dus par l’Etat.

Enfin, Monsieur le Premier Ministre a évoqué, en application des directives présidentielles, la priorité à accorder en 2025 au démarrage du plan d’urgence de résorption du déficit en personnel enseignant, en affectant les économies budgétaires issues de la dissolution d’institutions et d’agences au renforcement dudit personnel par des recrutements. Dans ce cadre, la priorité devra être accordée au personnel contractuel en place.

AU TITRE DES COMMUNICATIONS DES MINISTRES :

Le Ministre de l’Energie, du Pétrole et des Mines a fait une communication sur l’audit des titres miniers réalisé par son département ;

Le Ministre de l’Environnement et de la Transition écologique a fait le point sur les Conférences des Parties (COP) sur la biodiversité (COP16), les Changements climatiques (COP 29) et la Désertification (COP 16) ;

Le Ministre de l’Agriculture, de la Souveraineté alimentaire et de l’Elevage a fait une communication sur la situation de la campagne de commercialisation de l’arachide 2024, les rendements de l’arachide et la campagne horticole.

AU TITRE DES TEXTES LEGISLATIFS ET REGLEMENTAIRES,

Le Conseil a examiné et adopté :

Le Projet de loi portant abrogation de la loi organique n° 2012-28 du 28 décembre 2012 portant organisation et fonctionnement du Conseil économique, social et environnemental et la loi organique n° 2016-24 du 14 juillet 2016 relative à l’organisation et au fonctionnement du Haut Conseil des Collectivités territoriales ;

Le Projet de loi portant révision de la Constitution.

AU TITRE DES MESURES INDIVIDUELLES,

Le Président de la République a pris les décisions suivantes :

Au titre du Ministère de l’Intégration africaine et des Affaires étrangères

Monsieur Mame Baba CISSE, Conseiller principal des Affaires étrangères de classe exceptionnelle, matricule de solde 516 903/B, est nommé Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire du Sénégal auprès de Sa Majesté Philippe 1er, Roi des Belges, en remplacement de Monsieur Baye Moctar DIOP, appelé à d’autres fonctions ;

Madame Fatou Isidora MARA NIANG, Conseiller principal des Affaires étrangères de classe exceptionnelle, matricule de solde 602 565/D, précédemment Ambassadeur, Secrétaire général du Ministère des Affaires étrangères, est nommée Ambassadeur, Représentant personnel du Chef de l’Etat pour la Francophonie ;

Monsieur Ibrahima Al Khalil SECK, Conseiller principal des Affaires étrangères, matricule de solde 604 448/B, précédemment Ambassadeur du Sénégal au Koweït est nommé Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire du Sénégal auprès de Sa Majesté Felipe VI, Roi d’Espagne, en remplacement de Madame Mariame SY, appelée à d’autres fonctions ;

Monsieur Coly SECK, Conseiller principal des Affaires étrangères, matricule de solde 604 134/H, précédemment Ambassadeur, Représentant permanent du Sénégal auprès de l’Office des Nations Unies à Genève, est nommé Ambassadeur, Représentant permanent du Sénégal auprès de l’Organisation des Nations Unies à New York, en remplacement de Monsieur Cheikh NIANG, appelé à faire valoir ses droits à une pension de retraite ;

Monsieur Aboubacar Sadikh BARRY, Conseiller principal des Affaires étrangères, matricule de solde 604 133/I, précédemment Ambassadeur du Sénégal au Ghana, est nommé Ambassadeur, Représentant permanent du Sénégal auprès de l’Office des Nations Unies à Genève, en remplacement de Monsieur Coly SECK, appelé à d’autres fonctions ;

Monsieur Birame Mbagnick DIAGNE, Conseiller Principal des Affaires étrangères, matricule de solde 604 446/D, précédemment Ambassadeur du Sénégal en République islamique de Mauritanie, est nommé Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République du Sénégal auprès de Sa Majesté Salman Bin Abdelaziz Al-SAOUD, Roi d’Arabie Saoudite, Gardien des Deux Saintes Mosquées, en remplacement de Monsieur Mamadou Mamoudou SALL, appelé à d’autres fonctions ;

Monsieur Cheikh Tidiane SALL, matricule de solde 604 131/K, précédemment Ambassadeur du Sénégal en République fédérale d’Allemagne, est nommé Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République du Sénégal auprès de Son Altesse Cheikh Tamin Bin Ahmad Al TAMIN, Emir du Qatar, en remplacement de Monsieur Mouhamed Abibou DIALLO, appelé à d’autres fonctions ;

Madame Geneviève FAYE MANEL, Conseiller Principal des Affaires étrangères, matricule de Solde 606 892/K, est nommée Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République du Sénégal auprès de Son Excellence Monsieur Cyril RAMAPHOSA, Président de la République d’Afrique du Sud, en remplacement de Madame Safiétou NDIAYE, appelée à d’autres fonctions ;

Madame Marie Gnama BASSENE, Conseiller Principal des Affaires étrangères, matricule de solde 611 459/B, précédemment Ministre-Conseiller à l’Ambassade du Sénégal en Italie, est nommée Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République du Sénégal auprès de Son Excellence Monsieur Luiz Inacio Lula Da Silva, Président de la République fédérative du Brésil, en remplacement de Madame Aminata FALL CISSE, appelée à d’autres fonctions ;

Monsieur Assane SOUGOU, Conseiller principal des Affaires étrangères, matricule de solde 603 336/C, précédemment Ministre-Conseiller à l’Ambassade du Sénégal à Paris, est nommé Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République du Sénégal auprès de Son Altesse Nawaf Al-Ahmad Al-Jaber Al Sabah, Emir du Koweït, en remplacement de Monsieur Ibrahim Al Khalil SECK, appelé à d’autres fonctions ;

Monsieur Isidor Marcel SENE, Conseiller principal des Affaires étrangères, matricule de solde 624 526/A, précédemment Ministre-Conseiller à l’Ambassade du Sénégal à Washington, est nommé Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République du Sénégal auprès de Sa Sainteté le Pape François, en remplacement de Monsieur Martin Pascal TINE, appelé à d’autres fonctions ;

Monsieur Moustapha Sokhna DIOP, Conseiller principal des Affaires étrangères, matricule de solde 616 223/H, précédemment Ambassadeur, Conseiller technique au Ministère de l’Intégration africaine et des Affaires étrangères, est nommé Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République du Sénégal auprès de Son Excellence Monsieur Recep Tayyip ERDOGAN, Président de la République de Türkiye, en remplacement du Général Cheikh GUEYE, appelé à d’autres fonctions ;

Monsieur Pierre Maad FAYE, Conseiller principal des Affaires étrangères, matricule de solde 624 511/C, Ambassadeur, Directeur des Organisations internationales et de la Mondialisation, est nommé Ambassadeur, Délégué permanent auprès de l’Organisation des Nations Unies pour l’Education la Science et la Culture (UNESCO), en remplacement de Monsieur Souleymane Jules DIOP, appelé à d’autres fonctions ;

Monsieur Arona CISSE, Chancelier des Affaires étrangères de classe exceptionnelle, matricule de solde 506 348/D, est nommé Consul général du Sénégal à Djeddah, en remplacement de Monsieur Cheikhouna MBACKE, appelé à d’autres fonctions ;

Monsieur Salifou DIADHIOU, Chancelier principal des Affaires étrangères, matricule de solde 602 521/D, est nommé Consul du Sénégal à Naples, en remplacement de Monsieur Idrissa Ben SENE, appelé à d’autres fonctions ;

Monsieur Momar Anta CISSE, Chancelier principal des Affaires étrangères, matricule de solde 616 051/O est nommé Consul général du Sénégal à Casablanca, en remplacement de Monsieur Youssou DIOP, appelé à d’autres fonctions.

Monsieur Mamadou LO, Chancelier principal des Affaires étrangères, matricule de solde 616 055/K, est nommé Consul général du Sénégal à Madrid, en remplacement de Monsieur Mamadou Moustapha LOUM, appelé à d’autres fonctions.

Monsieur Lamine KA MBAYE, Chancelier principal des Affaires étrangères, matricule de solde 620 657/D, est nommé Consul général du Sénégal à Barcelone, en remplacement de Monsieur Aliou DIAO, appelé à d’autres fonctions.

Le Ministre de la Formation professionnelle et technique, Porte-Parole du Gouvernement

Amadou Moustapha Njekk SARRE

Le mouvement Nittu Deug interpelle les députés sur les ogm et la loi d’amnistie

Le mouvement Nittu Deug, dirigé par Abdou Karim Gueye, alias Karim Xrum Xaxx, a tenu une conférence de presse ce lundi 11 décembre devant l’Assemblée nationale. À cette occasion, le groupe a annoncé avoir déposé des lettres à plusieurs députés, issus de l’opposition et de la majorité.

Des députés ciblés pour relayer les doléances

Les destinataires de ces lettres incluent des figures politiques telles que Guy Marius Sagna, Aïssata Tall Sall, Pape Djibril Fall, Maguette Sène, Thierno Alassane Sall, Tafsir Thioye et Mamadou Lamine Thiam. Selon Nittu Deug, ces députés devront transmettre les revendications du mouvement au gouvernement lors du marathon budgétaire en cours.

L’abrogation des lois controversées

Le mouvement réclame en priorité l’abrogation de la loi sur les OGM, adoptée sous le régime de Macky Sall. Abdou Karim Gueye estime que cette loi met en danger la santé publique et l’agriculture sénégalaise. « Même si c’est pour développer notre agriculture, les OGM ne nous causeront que des problèmes », a-t-il déclaré, évoquant les risques de cancers associés.

En outre, Nittu Deug demande l’abrogation de la loi d’amnistie votée récemment. Le mouvement critique cette mesure, qui efface selon eux les injustices subies par les victimes des troubles politiques de 2021 à 2024. « Des jeunes ont perdu la vie, plus de 2000 personnes ont été emprisonnées pour des motifs fallacieux. On ne peut pas oublier cela », a martelé Karim Xrum Xaxx.

Plaidoyer pour une justice indépendante

Nittu Deug milite aussi pour une réforme du Conseil Supérieur de la Magistrature (CSM). Le mouvement propose que le président de la République n’y siège plus, afin de garantir une véritable indépendance de la justice.

Une fin de conférence tendue

La conférence de presse s’est conclue sur une note tendue. Abdou Karim Gueye et l’un de ses camarades ont été interpellés par la police sur les lieux. Cet incident ajoute une dimension dramatique à leur combat pour la justice et la transparence.

Le Président Diomaye clôture son séjour aux Émirats par une rencontre avec la diaspora sénégalaise

Pour marquer la fin de sa visite officielle aux Émirats arabes unis, le Président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a tenu une rencontre conviviale et constructive avec la communauté sénégalaise résidant dans ce pays.

Une écoute attentive aux préoccupations

Lors de cet échange, le Chef de l’État a abordé plusieurs thématiques essentielles, notamment les préoccupations quotidiennes, les défis professionnels et les aspirations des membres de la diaspora. Il a assuré que le gouvernement reste engagé à répondre aux besoins de ses citoyens à l’étranger.

Un rôle stratégique pour le rayonnement du Sénégal

Le Président Faye a également salué la contribution inestimable de la communauté sénégalaise au rayonnement du Sénégal. Il a mis en avant leur impact dans les domaines culturel, économique et diplomatique, tout en les encourageant à poursuivre leur engagement en faveur du développement national.

Cette rencontre a marqué un moment fort de proximité entre le Chef de l’État et ses compatriotes, témoignant de la volonté de renforcer les liens entre le Sénégal et sa diaspora.

Bassirou Diomaye Faye aux Émirats : hommage national et exploration des technologies éducatives

Ce vendredi 6 décembre 2024, lors du 2ᵉ jour de sa visite officielle aux Émirats arabes unis, le Président de la République du Sénégal, Son Excellence Bassirou Diomaye Faye, a marqué sa journée par deux moments significatifs :

Hommage aux héros émiratis
Le Chef de l’État s’est rendu au mémorial de guerre Wahat Al Karama, un monument emblématique dédié aux héros de la nation émiratie. En déposant une gerbe de fleurs, il a salué leur sacrifice et leur courage, témoignant du respect et de l’amitié entre les deux nations.

Visite d’Alef Education : la technologie au service de l’éducation
Dans un second temps, le Président Faye a visité Alef Education, leader mondial des solutions éducatives basées sur l’intelligence artificielle. Cette visite s’inscrit dans sa volonté de positionner le Sénégal comme un acteur majeur de l’innovation technologique et de l’éducation numérique.

Une journée symbolique et porteuse de perspectives
Ces activités illustrent la double ambition du Sénégal :

  • Renforcer les relations stratégiques avec les Émirats arabes unis, un partenaire clé sur la scène internationale.
  • Intégrer les technologies avancées pour moderniser le système éducatif sénégalais et bâtir une économie numérique compétitive.

Avec une vision tournée vers l’avenir, le Président Faye continue de poser les jalons d’un Sénégal innovant, connecté et prêt à relever les défis du 21ᵉ siècle.

Rencontre stratégique entre Bassirou Diomaye Faye et Sheikh Mohamed Bin Zayed

Ce jeudi 5 décembre 2024, le président Bassirou Diomaye Faye a été chaleureusement accueilli par Son Altesse Sheikh Mohamed Bin Zayed Al Nahyan, président des Émirats arabes unis.

Lors de cette rencontre, les deux dirigeants ont mis en avant leur ambition commune de renforcer les liens entre leurs pays.

« Nous avons réaffirmé notre volonté de construire un partenariat stratégique solide et durable »,
a souligné le président Faye, évoquant des secteurs clés tels que l’énergie, les infrastructures, le numérique, l’éducation et l’agriculture.

Son Altesse Sheikh Mohamed Bin Zayed, pour sa part, a salué cette collaboration :

« Cette alliance ouvre des perspectives nouvelles et prometteuses pour nos deux nations, en mettant l’accent sur l’innovation et la croissance durable. »

Le président Faye a conclu en déclarant :

« Cette coopération est une opportunité historique pour nos peuples. Ensemble, nous poserons les bases d’un avenir prospère et partagé. »

Cette entrevue symbolise un tournant majeur dans les relations diplomatiques entre le Sénégal et les Émirats arabes unis, renforçant leur partenariat pour un développement économique et social mutuellement bénéfique.

le Président Bassirou Diomaye Faye reçoit son homologue Gabonais

Le Président sénégalais, Bassirou Diomaye Faye, a accueilli ce vendredi au Palais de la République de Dakar son homologue gabonais, Brice Clotaire Oligui Nguema, accompagné de son épouse, Zita Oligui Nguema.

Cette visite officielle marque un moment fort dans les relations bilatérales entre le Sénégal et le Gabon, soulignant leur amitié exemplaire et leur partenariat stratégique.

Sur son compte officiel X, le président Faye a exprimé son enthousiasme :

« J’ai le grand plaisir d’accueillir aujourd’hui au Palais de la République, mon frère, Son Excellence le Général de Brigade Brice Clotaire Oligui Nguema, Président de la République gabonaise, et son épouse, Madame Zita Oligui Nguema. Cette visite officielle reflète l’excellence des relations entre le Sénégal et le Gabon, fondées sur la fraternité africaine et une vision commune d’un partenariat stratégique. »

Au cours de cette rencontre, les deux dirigeants ont réaffirmé leur engagement à renforcer la coopération entre leurs pays dans des domaines clés, en mettant en avant leur vision commune pour le développement et la prospérité de l’Afrique.

Ousmane Sonko démissionne de l’Assemblée nationale pour se consacrer à la primature

Ousmane Sonko, leader du mouvement Pastef, a annoncé ce 2 décembre 2024 sa démission de l’Assemblée nationale, affirmant son choix de se consacrer pleinement à son rôle de Premier ministre. Cette décision intervient alors que les 165 députés élus lors des législatives anticipées du 17 novembre entament officiellement leurs fonctions, marquant le début de la quinzième législature au Sénégal.

« Je reste à la primature »

Malgré son élection comme député, Ousmane Sonko a confirmé qu’il ne siégerait pas à l’Assemblée nationale :

« Je reste à la primature. Le président a besoin de moi pour poursuivre le travail engagé », a-t-il déclaré.

Lors de sa visite à l’Assemblée, Sonko a déposé sa lettre de démission, expliquant qu’il souhaite continuer à épauler le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, dans la réalisation des projets prioritaires du gouvernement.

Un message clair à son groupe parlementaire

Avant de quitter l’Assemblée, Ousmane Sonko a rencontré les députés de son groupe politique pour leur transmettre des consignes. Ce départ, bien qu’inattendu, illustre une stratégie visant à renforcer son engagement dans l’exécutif, tout en laissant à ses alliés la tâche de représenter Pastef au Parlement.

Une étape déterminante pour la vie politique

L’annonce de Sonko intervient à un moment charnière pour le Sénégal, avec une nouvelle législature qui s’apprête à aborder des défis majeurs. Le choix de Sonko de rester au sein de l’exécutif pourrait marquer un tournant dans sa carrière politique et dans la dynamique entre les institutions.

Thiaroye 44 : le Sénégal honore la mémoire des Tirailleurs sénégalais avec des mesures historiques

Le 1er décembre 2024, le Sénégal a commémoré le 80e anniversaire du massacre de Thiaroye, un moment marquant de son histoire. La cérémonie, présidée par le Président Bassirou Diomaye Faye, a réuni des dirigeants africains, des personnalités internationales et des citoyens venus rendre hommage aux tirailleurs sénégalais.

Une cérémonie riche en symboles

Les commémorations ont débuté par un dépôt de gerbes de fleurs au cimetière de Thiaroye, suivi d’une visite du mémorial où le Professeur Mamadou Koné a présenté une exposition intitulée « Thiaroye 44 : une mémoire blessée ». La journée s’est poursuivie avec une cérémonie militaire et civile au camp Lieutenant Amadou Lindor Fall, marquant une nouvelle étape dans la reconnaissance de ce drame historique.

Cinq mesures présidentielles pour pérenniser la mémoire

Dans son discours, le Président Faye a dévoilé cinq initiatives majeures visant à inscrire durablement l’héritage des tirailleurs sénégalais dans la mémoire collective :

  1. Édification d’un mémorial à Thiaroye, ouvert au public et aux nations africaines ayant contribué à ce corps militaire.
  2. Création d’un centre de documentation et de recherche dédié aux Tirailleurs sénégalais.
  3. Nomination de rues et places pour commémorer le massacre de Thiaroye.
  4. Intégration de l’histoire de Thiaroye dans les programmes scolaires, afin de sensibiliser les jeunes générations.
  5. Soutien accru à la recherche historique, pour approfondir la compréhension de cet épisode et valoriser l’héritage des tirailleurs.

Un tournant dans la reconnaissance historique

Le Président a affirmé que ces mesures reflètent la volonté de préserver et transmettre cet héritage, essentiel à l’unité nationale et à la mémoire africaine. Ces actions honorent non seulement les victimes de Thiaroye 44, mais réaffirment également le rôle central du Sénégal dans la construction d’une mémoire panafricaine collective.

80ᵉ anniversaire du massacre de Thiaroye : Dakar accueille les présidents de la Gambie et de la Guinée-Bissau

Le Président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a accueilli ce samedi à Dakar ses homologues, le Président de la Gambie, Adama Barrow, et le Président de la Guinée-Bissau, Umaro Sissoco Embaló. Ces derniers se sont joints aux cérémonies commémoratives marquant le 80ᵉ anniversaire du massacre de Thiaroye, un hommage solennel rendu aux tirailleurs sénégalais.

Une mémoire collective honorée

Ces célébrations rappellent un épisode tragique de l’histoire, où des soldats africains ayant combattu pour la France pendant la Seconde Guerre mondiale furent victimes de répression. Ce rassemblement est aussi l’occasion de réaffirmer l’importance du souvenir et du devoir de mémoire pour l’Afrique et le monde.

En présence des chefs d’État et de nombreuses personnalités, les cérémonies visent à honorer le courage et le sacrifice des tirailleurs sénégalais tout en portant un message de paix et de réconciliation.

Macky Sall annonce sa démission de son mandat de député après les législatives

Dans un communiqué publié ce vendredi 29 novembre 2024 sur son compte X, l’ancien président de la République du Sénégal, Macky Sall, a annoncé qu’il renoncera à son mandat de député à l’ouverture de la prochaine législature.

Cette décision intervient après la proclamation des résultats définitifs des élections législatives du 17 novembre 2024 par le Conseil constitutionnel. Macky Sall, leader de la coalition Takku Wallu Sénégal, avait dirigé la liste de cette dernière lors des élections.

 


« Je démissionnerai de mon mandat de député à l’ouverture de la prochaine législature, afin qu’il en soit tiré les conséquences de droit, »
a-t-il déclaré dans son communiqué.

Gratitude envers les électeurs et appel à l’unité

Macky Sall a exprimé sa reconnaissance envers les électeurs ayant soutenu sa coalition.

« Je tiens à renouveler mes sincères remerciements aux concitoyens et concitoyennes qui ont porté leur choix sur la liste de la coalition Takku Wallu Sénégal que j’ai eu l’honneur de diriger, » a-t-il affirmé.

Il a également salué le peuple sénégalais pour son engagement envers la paix, la stabilité et la démocratie, valeurs qu’il considère comme essentielles au vivre-ensemble national.

Un choix en cohérence avec ses engagements

L’ancien président a rappelé que sa décision de renoncer à siéger à l’Assemblée nationale s’inscrit dans une promesse faite avant les élections, démontrant sa volonté de respecter ses engagements.

« J’ai accepté de diriger cette liste dans un esprit de vitalité démocratique, mais je tiens à rester fidèle à ma parole, » a-t-il expliqué.

Macky Sall a enfin adressé ses vœux de réussite aux nouveaux députés, réitérant son attachement à un Sénégal uni et stable.

« Vive le Sénégal uni, dans la paix, la stabilité et la cohésion nationale, » a-t-il conclu.

Coopération Sénégal-Russie : Discussions stratégiques autour de l’énergie et des hydrocarbures

Le Ministre sénégalais de l’Énergie, du Pétrole et des Mines, Birame Souleye Diop, a accueilli ce jeudi Son Excellence Dmitry Viktorovich Kourakov, ambassadeur de Russie au Sénégal, pour une audience marquant une nouvelle étape dans le partenariat entre les deux nations.

Cette rencontre fait suite à la participation récente du ministre sénégalais à la Russian Energy Week, tenue à Moscou du 26 au 28 septembre dernier.

« Cette réunion a permis d’approfondir les discussions sur les opportunités de collaboration stratégique dans les secteurs de l’énergie et des hydrocarbures, » a déclaré Birame Souleye Diop.

renforcer les liens énergétiques

Les échanges ont notamment porté sur le renforcement des investissements russes dans le domaine énergétique sénégalais, ainsi que sur des projets conjoints dans l’exploration et l’exploitation des hydrocarbures.

« Les discussions avec la Russie s’inscrivent dans une dynamique d’ouverture et de diversification de nos partenariats stratégiques, » a ajouté le ministre.

L’ambassadeur Dmitry Viktorovich Kourakov a salué cette coopération bilatérale, réaffirmant l’engagement de la Russie à soutenir le développement énergétique du Sénégal.

une coopération en pleine expansion

Cette rencontre illustre la volonté des deux pays d’approfondir leur collaboration dans des secteurs stratégiques, consolidant ainsi les relations bilatérales amorcées lors de précédentes discussions.

Bassirou Diomaye Faye exige la fermeture des bases militaires françaises au Sénégal

Lors d’entretiens accordés à l’AFP et à France 2, le Président sénégalais Bassirou Diomaye Faye a réaffirmé la souveraineté de son pays, déclarant que celle-ci est incompatible avec la présence de bases militaires étrangères.

« Le Sénégal est un pays indépendant, c’est un pays souverain, et la souveraineté ne s’accommode pas de la présence de bases militaires, » a-t-il martelé depuis le palais présidentiel de Dakar.

pas de rupture, mais un nouveau partenariat

Malgré cette décision, le chef de l’État a insisté sur le maintien d’une collaboration avec la France, dans un cadre renouvelé.

« Présence militaire ou absence militaire ne doit pas être égal à rupture, » a-t-il affirmé, tout en soulignant l’importance d’un partenariat économique et diplomatique équilibré avec l’ancienne puissance coloniale.

Il a également cité d’autres exemples de coopération internationale :

« La Chine est notre premier partenaire commercial sans avoir de base militaire au Sénégal. Est-ce que pour autant, on parle de rupture ? Non, » a-t-il rappelé.

reconnaissance historique et évolution des relations

Bassirou Diomaye Faye a salué une avancée importante dans les relations avec la France : la reconnaissance par Emmanuel Macron du massacre de Thiaroye en 1944.

« Le fait que le Président français ait reconnu ce massacre dans une lettre est un grand pas vers une relation équilibrée et respectueuse, » a déclaré le président sénégalais.

une doctrine de coopération militaire mise à jour

Le chef de l’État a annoncé une prochaine révision de la doctrine de coopération militaire, affirmant que celle-ci exclura toute base étrangère sur le sol sénégalais.

« Cette mise à jour impose évidemment qu’il n’y ait plus de bases militaires de quelque pays que ce soit, mais elle introduit aussi d’autres évolutions dans notre coopération avec nos partenaires, » a-t-il expliqué.

contexte de réduction des effectifs militaires français en afrique

Cette annonce intervient alors que la France réduit progressivement ses effectifs militaires en Afrique. Au Sénégal, les forces françaises pourraient passer de 350 à une centaine de soldats, selon des sources proches de l’exécutif français.

Amadou Hott candidat à la présidence de la BAD avec le soutien officiel du Sénégal

Amadou Hott, ancien ministre de l’Économie, du Plan et de la Coopération internationale du Sénégal, a annoncé qu’il bénéficie désormais du soutien officiel de son pays dans sa candidature à la présidence de la Banque africaine de développement (BAD).

« Je suis honoré d’être le candidat du Sénégal à la présidence de la BAD », a déclaré Hott ce jeudi sur X (anciennement Twitter), affirmant son ambition de diriger l’une des institutions financières les plus influentes du continent.

Un programme axé sur la prospérité durable en Afrique

Dans son programme, Amadou Hott met l’accent sur l’importance de « d’accélérer les résultats pour une prospérité durable en Afrique », un objectif qu’il considère essentiel pour la transformation économique du continent. Il plaide également pour des partenariats renforcés avec le secteur privé et insiste sur l’autonomisation des jeunes et des femmes, des leviers qu’il juge indispensables pour un « changement transformateur ».

Démission pour se concentrer sur sa candidature

Pour se consacrer pleinement à sa campagne, Hott a démissionné de son poste d’envoyé spécial du président de la BAD pour l’Alliance pour l’infrastructure verte en Afrique (AGIA), une initiative qu’il avait rejoint en décembre 2022. Cette démission témoigne de sa détermination à succéder à Akinwumi Adesina, l’actuel président de la BAD, dont le mandat arrive à son terme.

Amadou Hott avait quitté le gouvernement sénégalais à la fin du mandat du président Macky Sall, pour se consacrer à la promotion des infrastructures vertes en Afrique, une cause qu’il continue de défendre avec passion.