Bassirou Diomaye Faye promet de transformer Sédhiou en un pôle économique et culturel

Dans le cadre de sa campagne présidentielle, Bassirou Diomaye Faye s’est engagé à décentraliser l’économie et la culture pour faire de Sédhiou un centre névralgique en la matière. Lors de son récent déplacement dans cette région, accompagné notamment d’Ousmane Sonko et de l’ancien Premier ministre Aminata Touré, il a été chaleureusement accueilli par la population.

Dans son discours devant les militants et sympathisants, Bassirou Diomaye Faye a présenté son projet visant à assurer une distribution équitable des services et des ressources naturelles, affirmant son ambition de transformer Sédhiou en un véritable pôle économique et culturel. Il a souligné les nombreuses potentialités de la région, notamment ses ressources naturelles et ses terres agricoles fertiles, proposant la création d’entreprises agroalimentaires, d’unités de production et d’espaces commerciaux pour stimuler le développement durable de la Casamance.

Le candidat de la coalition « Diomaye Président » a également mis l’accent sur la nécessité de moderniser le secteur agricole et d’autres secteurs primaires à travers la formation et l’encadrement des agriculteurs.

Bassirou Diomaye Faye a appelé la jeunesse à se mobiliser en vue du scrutin du 24 mars, afin de contribuer à la reconstruction du pays et au renforcement de la démocratie. Il a également lancé un appel à tous les candidats pour qu’ils déclarent leur patrimoine, démontrant ainsi leur intégrité aux yeux des citoyens.

Aly Ngouille Ndiaye promet de lutter contre la surpêche et de stimuler le tourisme à Mbour

Aly Ngouille Ndiaye, candidat à la présidence, a pris un engagement ferme dimanche à Mbour (Ouest) : mettre fin à la surpêche dès qu’il accède à la présidence de la République.

« Nous avons pris la décision, si nous sommes élus à la tête de ce pays, d’arrêter la surexploitation des ressources halieutiques en réduisant les quotas, voire en annulant les accords si nécessaire », a déclaré Aly Ngouille Ndiaye.

Il a souligné une diminution notable du poisson, attribuée à la surexploitation causée par les accords de pêche, les licences et l’activité des pêcheurs artisanaux. L’ancien ministre a qualifié d' »inconcevable » la situation au Sénégal, avec plus de 700 km de côtes très poissonneuses, où le poisson vient à manquer à ce point.

Dans le secteur du tourisme, M. Ndiaye s’est engagé à attirer plus d’investisseurs dans la région, qui abrite notamment la station balnéaire de Saly Portudal.

« Cela permettra au Sénégal de retrouver son statut de destination touristique de premier plan, et il est crucial que les habitants de Mbour puissent bénéficier de cette dynamique dans le secteur touristique », a-t-il affirmé.

Promesses Électoral : Idrissa Seck s’engage pour la paix et la sécurité

L’ancien Premier ministre Idrissa Seck, candidat de la coalition « Idy2024 », a promis dimanche de créer un environnement propice à la paix, à la sécurité et à la réconciliation nationale s’il est élu président lors du premier tour de l’élection prévu pour le 24 mars.

« Mon programme repose sur 5 axes, dont le premier vise à garantir la paix, la stabilité, la sécurité et la réconciliation nationale », a déclaré Idrissa Seck devant une foule de militants et de sympathisants réunis aux Parcelles Assainies, une commune de la banlieue de Dakar.

Le leader de la coalition Idy2024 a souligné l’importance de la sécurité pour assurer la paix, en particulier en renforçant la surveillance des frontières et la protection des personnes et de leurs biens.

Idrissa Seck s’est également engagé à nommer des personnes compétentes à des postes de responsabilité pour résoudre les problèmes auxquels les Sénégalais sont confrontés. Il prévoit la formation d’une équipe spécialisée pour aborder les questions récurrentes telles que le coût de la vie, le logement et l’électricité.

En outre, il a annoncé la mise en place d’un programme spécial pour les jeunes afin de réduire le chômage et d’augmenter le pouvoir d’achat des ménages.

La Casamance, un potentiel pour la souveraineté alimentaire selon Déthié Fall

Le candidat de la « coalition Déthié Fall 2024 » a exprimé sa conviction que la souveraineté alimentaire tant désirée par le Sénégal pourrait devenir une réalité grâce au potentiel agricole de la Casamance, à condition de la transformer en « véritable grenier du Sénégal ».

« Les produits ‘made in Sénégal’ pourraient abonder les rayons des supermarchés si nous travaillons ensemble pour faire de la Casamance le véritable grenier du Sénégal. La souveraineté alimentaire à laquelle aspire le Sénégal peut se concrétiser grâce au potentiel de la Casamance », a déclaré Déthié Fall lors de son accueil à Ziguinchor tard samedi soir.

Il a appelé les habitants du sud du pays à soutenir son programme qui vise à promouvoir la prospérité de la région de la Casamance dans son ensemble.

« Nous prévoyons d’établir des usines de transformation en Casamance pour offrir des opportunités d’emploi aux jeunes et aux femmes locaux », a-t-il promis, soulignant que « la Casamance seule pourrait nourrir tout le Sénégal et même toute la sous-région ».

« Le potentiel est là en Casamance. Si je suis élu, je m’engage à protéger et à soutenir cette région au sein de l’État sénégalais », a affirmé le candidat de la « coalition Déthié Fall 2024 ».

Mame Boye Diao de la coalition « Diao 2024 » propose la réciprocité des frais de visa et des facilitations administratives

Mame Boye Diao, ancien directeur général de la Caisse des dépôts et consignations et candidat de la coalition « Diao 2024 », a plaidé dimanche en faveur de la réciprocité dans le paiement des frais de visa. Lors d’une visite de courtoisie à la famille du regretté dignitaire religieux Mame Cheikh Mbaye, il a déclaré : « Nous allons instaurer la réciprocité dans le paiement des frais de visa.

Nous estimons que les visiteurs au Sénégal devraient également s’acquitter de ces frais. » Insistant sur l’application de la réciprocité lorsque les ressortissants sénégalais doivent payer des frais de formalité dans des pays tiers, il a souligné la nécessité d’accompagner les compatriotes de la diaspora en facilitant les démarches administratives. Il a également proposé d’étendre la durée de validité du passeport de cinq à dix ans pour simplifier la gestion des documents des Sénégalais à l’étranger. En outre, il a exprimé son intention de mettre en place des plateformes numériques pour répondre aux demandes des immigrés, y compris les événements nécessitant des documents officiels de l’État du Sénégal, allant de la naissance d’un enfant à d’autres formalités administratives.

Khalifa Ababacar Sall promet de revitaliser Kaolack en tant que plaque tournante du transport

Khalifa Ababacar Sall, candidat à l’élection présidentielle du 24 mars, s’engage à faire de Kaolack une plaque tournante du secteur des transports. Lors d’une caravane de campagne dans la capitale du Saloum, il a souligné l’importance de renouveler le parc automobile pour développer ce secteur dans cette région stratégique. Sall prévoit également de rénover le port de Kaolack pour en faire un hub économique, reconnaissant le rôle vital de cette infrastructure dans l’économie régionale et nationale.

Il déplore le déclin économique de Kaolack, autrefois animée par l’agriculture, le commerce et le transport, attribuant ce déclin au manque d’infrastructures de base. Sall s’engage à revitaliser l’agriculture locale en garantissant l’accès à des semences de qualité, des engrais adéquats et des équipements agricoles. Il promet également de créer des opportunités pour la jeunesse afin qu’elle puisse contribuer pleinement à l’économie de la région et du pays.

Boubacar Camara s’engage à signer des accords de pêche équilibrés s’il est élu président en 2024

Le candidat de la coalition Kamah 2024, Boubacar Camara, a pris l’engagement samedi de signer des accords de pêche équilibrés s’il est élu président à l’issue de l’élection présidentielle de mars 2024. « C’est ce que nous allons changer avec notre programme, qui permettra de structurer des financements pour signer des accords de pêche équilibrés, afin d’obtenir les infrastructures nécessaires et de former les pêcheurs pour qu’ils puissent vivre de leur métier », a-t-il déclaré. Il a également affirmé son engagement à former les pêcheurs de Saint-Louis pour qu’ils puissent vivre de leur activité.

Boubacar Camara a tenu ces propos lors d’une rencontre avec des journalistes samedi après-midi, dans le cadre d’une caravane organisée par sa coalition pour aller à la rencontre des habitants de la vieille ville en vue de l’élection présidentielle du 24 mars. Il a souligné le manque de politiques d’infrastructure et de modernisation dans le secteur de la pêche à Saint-Louis. « Il n’y a pas de politique d’infrastructure pour la pêche, pour la mise en place de quais de pêche et leur financement. On ne voit pas de chaîne du froid pour la conservation du poisson. Il n’y a pas de politique visant à ramener certaines espèces de poissons », a-t-il observé. Il a également critiqué le faible niveau de protection des ressources halieutiques.

Le candidat de la coalition Kamah 2024 a promis d’associer les acteurs de la pêche de Saint-Louis aux conditions d’exploitation du gaz et du pétrole une fois élu président.

El Hadji Mamadou Diao propose une approche régionale du développement lors de sa campagne présidentielle

Le candidat El Hadji Mamadou Diao de la Coalition Diao 2024, en lice pour l’élection présidentielle du 24 mars prochain, a proposé samedi à Diourbel une approche de « développement par les territoires », mettant en avant les opportunités propres à chaque région pour améliorer les conditions de vie des populations.

« Nous continuons de prôner le développement par les territoires en adoptant des politiques audacieuses qui correspondent aux opportunités de chaque localité », a-t-il déclaré lors d’un échange avec des journalistes et ses partisans dans le cadre de sa campagne électorale.

Pour El Hadji Mamadou Diao, cette approche peut considérablement améliorer les conditions de vie dans toutes les régions, notamment à Diourbel, qui regorge d’importantes potentialités dans les domaines de l’agriculture et de l’élevage. Il estime que ces secteurs offrent des débouchés significatifs pour les jeunes en quête d’emploi, souvent limités aux motos-Jakarta pour subvenir à leurs besoins.

Son objectif est de moderniser l’élevage et l’agriculture afin de faciliter l’accès à la terre et à l’eau pour les jeunes entrepreneurs potentiels.

El Hadji Mamadou Diao s’engage également à créer des liens entre l’enseignement coranique et des programmes de formation professionnelle pour offrir des perspectives d’emploi aux jeunes étudiants des daaras.

En ce qui concerne la réforme universitaire, il envisage d’adapter la formation aux spécificités de chaque région et de soutenir la construction d’infrastructures universitaires, notamment à Bambey, pour garantir des conditions d’étude optimales.

Le leader de la coalition Diao 2024 promet également de soutenir les initiatives entrepreneuriales des femmes pour favoriser leur émancipation économique.

Thierno Alassane Sall propose un hôpital mobile et une gestion transparente des ressources

Thierno Alassane Sall, candidat à la présidentielle du 24 mars, a suggéré la mise en place d’un hôpital mobile pour offrir des soins de santé de qualité aux populations des zones enclavées, avec la présence régulière de spécialistes dans différents domaines. Lors d’une caravane à Donaye Tarédji, sa ville d’origine, il a souligné l’urgence de l’attention portée à ces zones, notamment en matière de santé et d’infrastructures routières. Dans son programme, l’éducation, la formation des jeunes, et le soutien aux organisations et aux femmes occupent une place importante.

Il a également promis une gestion intègre des ressources minières du pays, se positionnant en gardien vigilant face à l’exploitation des richesses naturelles. Abordant le volet agricole de son programme à Ndiawara, il a promis d’introduire des pompes solaires pour résoudre les problèmes liés aux aménagements défectueux et à la cherté des factures d’électricité.

Promesses Électoral : Malick Gackou vise à faire de Thiès le moteur de l’industrialisation sénégalaise

Le candidat à la présidentielle sénégalaise du 24 mars, El Hadji Malick Gackou, envisage de positionner Thiès comme le moteur de la croissance industrielle du pays. Mettant en avant les nombreuses ressources naturelles et les secteurs clés de la région, telles que l’agro-sylvopastoralisme, la pêche et le ferroviaire, Gackou souligne le potentiel exceptionnel de Thiès pour contribuer à la valorisation du PIB du Sénégal.

Il s’engage à utiliser judicieusement toutes les ressources intégrées et les agrégats de développement pour lutter contre la pauvreté et les disparités sociales dans la région. En promettant de faire de Thiès la région la plus industrialisée de l’Afrique de l’Ouest après son élection, Gackou affirme sa volonté de faire de cette circonscription un hub de développement industriel majeur sur le continent.

Il insiste sur l’importance de l’industrialisation pour résoudre les problèmes de chômage des jeunes et de pauvreté, et soutient que l’exploitation des ressources naturelles de Thiès est cruciale pour atteindre cet objectif. De plus, Gackou ambitionne de faire de Thiès le centre ferroviaire de l’Afrique, rappelant son importance historique dans le développement du chemin de fer en Afrique occidentale. En saluant les héros du syndicalisme sénégalais, il reconnaît le rôle clé de Thiès dans l’histoire et le devenir de la nation sénégalaise.

Le candidat Bassirou Diomaye Faye s’engage pour l’emploi et la révélation des contrats sur les ressources naturelles

Bassirou Diomaye Faye, président de la coalition « Diomaye président », a souligné la jeunesse de la population de Ziguinchor, mais a également déploré le taux élevé de chômage dans la région. Il s’engage à œuvrer pour une réduction significative du chômage, en particulier à Ziguinchor, ainsi que pour la promotion de conditions de travail décentes. Il estime que Ziguinchor, avec ses nombreuses ressources agricoles, forestières et touristiques, aurait dû être la capitale économique et culturelle du Sénégal.

Le candidat promet de collaborer avec les autorités locales pour atteindre cet objectif. Il affirme également son engagement à rendre publics les contrats relatifs aux ressources naturelles, dénonçant le manque de transparence dans ce domaine. Il invite les électeurs à voter pour la Coalition Diomaye président pour obtenir ces informations. En conclusion, il exprime sa satisfaction quant à l’accueil reçu lors de sa manifestation politique et exprime sa confiance en une victoire électorale le 25 mars.

 

Promesses électoral : Daouda Ndiaye envisage de délocaliser les ministères de la Pêche et de l’Agriculture

Le candidat Daouda Ndiaye propose de déplacer le ministère de la Pêche à Saint-Louis et celui de l’Agriculture à Podor pour maximiser l’exploitation des ressources dans ces secteurs. Lors d’une campagne électorale à Saint-Louis, il a affirmé son engagement en faveur d’une politique de souveraineté alimentaire axée sur la pêche et l’agriculture, en promettant de réviser les accords de pêche pour une meilleure implication des acteurs.

ùIl prévoit également d’équiper l’élevage de dispositifs modernes et d’augmenter de 15 % les ressources financières allouées au secteur primaire. En vue de pacifier les relations entre agriculteurs et éleveurs, il envisage d’utiliser les produits agricoles pour nourrir le bétail, offrant ainsi des opportunités d’emploi aux jeunes et contribuant à l’alimentation de la population sénégalaise.

Parcours Présidentiel Daouda Ndiaye : Un parcours d’excellence au service de la santé

Daouda Ndiaye, originaire de la banlieue, est un éminent parasitologue et mycologiste. Né à Pikine et diplômé du lycée Seydina Limamoulaye en 1992, il est reconnu pour son engagement philanthropique à travers son mouvement « ACTIONS ».

En tant que professeur titulaire des Universités de classe exceptionnelle, agrégé en Parasitologie et Mycologie par le CAMES, il est le fondateur et directeur général du Centre international de recherche et de formation en génomique appliquée et de surveillance sanitaire (CIGASS), dédié à l’innovation en santé. À l’UCAD, il occupe plusieurs fonctions, dont celle de chef du service de parasitologie-mycologie pharmaceutique et de chef du Service de parasitologie et mycologie au CHU Aristide Le Dantec de Dakar.

En outre, il est professeur chercheur associé à l’Université Harvard et a reçu de nombreuses distinctions, notamment le prix de la francophonie 2020 de l’Académie française de pharmacie et le titre de Professeur émérite de médecine tropicale américaine en 2022. Son parcours illustre son expertise et son dévouement envers la santé publique.

Anta Babacar Ngom promet un plan national pour l’emploi des jeunes

Anta Babacar Ngom, candidate à la présidence avec l’Alliance pour la relève citoyenne (ARC), s’est engagée à lancer un plan national d’emploi des jeunes si elle est élue.

Lors d’une réunion politique à Mbacké, elle a affirmé que la jeunesse serait sa priorité, détaillant un programme axé sur la formation, l’encadrement et le financement dans des secteurs clés tels que la technologie, l’artisanat, le tourisme, l’agriculture et l’industrie.

Elle prévoit également la création de banques spécialisées pour soutenir les agriculteurs et l’introduction de nouvelles races d’élevage à haut rendement. Ngom envisage même la création d’une université agricole dans la région de Diourbel pour renforcer le développement des entreprises sénégalaises et générer des milliers d’emplois.

El Hadj Mamadou Diao critique le manque d’anticipation des autorités à Saint-Louis concernant l’exploitation du gaz

El Hadj Mamadou Diao, leader de la coalition Diao2024 en lice pour l’élection présidentielle du 24 mars, a exprimé ses préoccupations quant au manque d’anticipation des autorités actuelles à Saint-Louis, face à l’avenir de l’exploitation du gaz dans cette région septentrionale du pays.

Lors d’une activité politique organisée dans le cadre de sa campagne électorale, M. Diao a souligné l’absence de signes indiquant une avancée vers l’exploitation du gaz à Saint-Louis, contrairement à ce qui se passe en Mauritanie où des mesures sont prises pour son utilisation domestique.

Il a critiqué le fait que les autorités semblent se contenter de vendre cette précieuse ressource au lieu de considérer son utilisation pour soulager les ménages. De plus, il a déploré leur inaction face aux inondations, un problème qui n’existait pas il y a quelques années à Saint-Louis.

Pour M. Diao, une meilleure anticipation aurait pu éviter ces inondations. Il a mis en lumière le potentiel de Saint-Louis, tant sur le plan climatique que sur le plan des ressources humaines, mais a regretté le manque de soutien de la part des responsables politiques.

En appelant les habitants à faire le bon choix lors des élections en votant pour la coalition Diao2024, M. Diao a exprimé sa gratitude envers la population de Saint-Louis pour son accueil chaleureux, rappelant son propre lien avec la ville en tant que membre de la première promotion d’étudiants de l’Université Gaston Berger (UGB).

Khalifa Sall promet une renaissance ferroviaire pour le Sénégal

Khalifa Ababacar Sall, candidat de la coalition Taxawu Sénégal à l’élection présidentielle du 24 mars, s’engage à revitaliser le réseau ferroviaire sénégalais en projetant la construction de près de 2000 kilomètres de voies ferrées dans tout le pays s’il est élu président.

« Khalifa, une fois élu président, revitalisera le réseau ferroviaire. Nous avons prévu la mise en place de près de 2 000 kilomètres de voies ferrées, non seulement pour Thiès, mais également pour stimuler l’économie nationale en assurant une connectivité ferroviaire entre les différentes régions », a déclaré Khalifa Sall.

Selon lui, cette initiative permettra d’éviter le gaspillage des mangues, de faciliter le transport du poisson et de garantir la mobilité des personnes. Il a souligné que « tous les pays développés ont investi dans leurs chemins de fer ».

« Après 64 ans d’indépendance, il est temps que Khalifa Sall, président de la République, insuffle une nouvelle vie au chemin de fer au Sénégal », a-t-il ajouté. Cette revitalisation concerne non seulement Thiès mais aussi l’ensemble du pays et son économie, a-t-il précisé.

Pour Khalifa Ababacar Sall, Thiès est une région dotée d’un potentiel immense, bien au-delà de ses infrastructures ferroviaires. Malgré ses ressources en phosphates et en ciment, il a déploré le fait que la région abrite les populations les plus démunies, une situation qu’il juge incompréhensible.

« Ici, nous produisons des engrais, mais les agriculteurs locaux ont du mal à y accéder », a-t-il ajouté, critiquant l’exploitation des phosphates par des investisseurs étrangers.

Il estime que la zone horticole des Niayes, s’étendant jusqu’à Potou dans le nord du pays, pourrait permettre au Sénégal de subvenir à ses besoins en fruits et légumes si les producteurs locaux bénéficiaient d’un soutien adéquat.

Le Président Macky Sall appelle à la continuité des services publics pendant la campagne électorale

Le Président de la République a chargé le Premier ministre Sidiki Kaba et son équipe fraîchement nommée de garantir le bon fonctionnement des services publics pendant la période électorale menant à l’élection présidentielle du 24 mars prochain.

Macky Sall, présidant la réunion du Conseil des ministres, a exprimé ses félicitations au Premier Ministre M. Sidiki Kaba, nommé le 6 mars 2024, et a souligné l’importance cruciale de maintenir la continuité des services publics malgré le contexte électoral.

Il a également salué et encouragé les ministres reconduits ainsi que les nouveaux membres du gouvernement formé le vendredi 8 mars 2024, soulignant le rôle institutionnel primordial du gouvernement dans la mise en œuvre de la politique nationale.

Le Président Sall a rappelé aux ministres l’importance de l’institution gouvernementale, soulignant sa nature collégiale et solidaire, et les a exhortés à promouvoir en tout temps les valeurs de la République, avec la loyauté comme fondement.

Dans le contexte électoral, le Président a demandé au Premier ministre et à ses collègues ministres d’assurer une organisation adéquate de l’élection présidentielle tout en poursuivant efficacement la gestion des projets sectoriels et des programmes ministériels conformément au Plan Sénégal Émergent (PSE) et aux orientations définies.

Le Conseil des ministres a rapporté ces directives visant à garantir la stabilité des services publics et l’efficacité de l’élection présidentielle à venir.

Communiqué du Conseil des ministres du 13 mars 2024

Le Conseil des ministres s’est tenu ce mercredi 13 mars 2024 au Palais de la République, sous la présidence du Chef de l’Etat, Son Excellence, Monsieur Macky SALL.

A l’entame de sa communication, le Président de la République a adressé ses chaleureuses félicitations au Premier Ministre M. Sidiki Kaba nommé le 06 mars 2024.

Le Chef de l’Etat a, par ailleurs, félicité et encouragé les ministres reconduits et les ministres entrants du Gouvernement resserré mis en place le vendredi 08 mars 2024.

Le Président de la République a également rappelé aux ministres l’importance institutionnelle du Gouvernement, son rôle prépondérant dans la mise en œuvre de la Politique de la nation qu’il a déterminée.

En outre, le Chef de l’Etat a rappelé aux ministres le caractère collégial et solidaire de l’institution gouvernementale, avant de les inviter à cultiver, à chaque instant, les valeurs de la République, dont la loyauté reste le fondement.

Dans ce contexte électoral, le Président de la République a demandé au Premier Ministre et aux membres du Gouvernement d’assurer une bonne organisation de l’élection présidentielle du 24 mars 2024 et de poursuivre, dans la diligence et l’efficacité, en rapport avec le Ministre de l’Economie, des Finances et du Plan, la gestion cohérente et soutenable des projets sectoriels et programmes ministériels conformément au PAP III du Plan Sénégal Emergent (PSE) et aux orientations fixées.

Le Chef de l’Etat a, enfin, demandé au Premier Ministre de veiller avec les membres du Gouvernement au fonctionnement régulier des services publics durant la période de la campagne électorale.

Poursuivant sa communication sur l’avènement du ramadan et la veille stratégique sur les prix et la disponibilité des produits, le Président de la République a adressé ses chaleureuses félicitations à la Oumah Islamique en ce début du mois béni de Ramadan.

En cette période de prières et de ferveur religieuse, le Chef de l’Etat a prié pour un Sénégal de paix, de stabilité et de prospérité dans la solidarité.

Le Président de la République a également demandé au Gouvernement, notamment au Ministre en charge du Commerce et de la Consommation, de veiller à l’approvisionnement correct des marchés en denrées et produits essentiels à des prix accessibles aux consommateurs.

Le Chef de l’Etat a saisi l’occasion de la célébration de la Journée internationale des droits des consommateurs, ce 15 mars, pour féliciter les personnes et associations qui travaillent aux côtés de l’Etat, afin d’améliorer la protection des consommateurs et la qualité des produits mis à la consommation.

Revenant sur l’émergence du pôle urbain de Diamniadio et la maitrise stratégique de son aménagement et de son habitat, le Président de la République s’est félicité du lancement le jeudi 07 mars, des travaux du projet «Diamond Green City», qui vont consolider la vocation de Diamniadio dans la transformation de l’espace urbain et le déploiement du programme 100.000 logements.

Dans cette perspective, le Chef de l’Etat a demandé au Ministre, Secrétaire général de la Présidence de la République et au Délégué général à la Promotion des Pôles urbains de Diamniadio et du Lac Rose, de finaliser un livre-bilan des projets publics et privés réalisés durant ces dix (10) années au niveau du Pôle urbain de Diamniadio.

Le Président de la République a, également, rappelé au Ministre des Collectivités territoriales, au Ministre de l’Urbanisme, du Logement et de l’Hygiène publique et au Ministre, Secrétaire général de la Présidence de la République et au Délégué général à la Promotion des Pôles urbains de Diamniadio et du Lac Rose, de finaliser le nouveau statut administratif du Pôle urbain de Diamniadio.

Abordant la relance et le développement de l’artisanat national, le Chef de l’Etat a remercié et félicité les artisans du Sénégal, tous corps de métier confondus, pour leur savoir-faire et leurs efforts significatifs dans le cadre de l’émergence du Sénégal, suite à l’audience qu’il a accordée ce 12 mars 2024 à une délégation de l’Union nationale des Chambres des métiers du Sénégal.

Le Président de la République a demandé au Premier Ministre et aux Ministres en charge des Finances, de l’Artisanat et du Commerce, ainsi qu’à l’ensemble des dispositifs d’encadrement et de financement de l’Etat (APDA, 3FPT, DER/FJ, FONGIP…) de renforcer les ressources destinées aux acteurs du secteur, en vue d’accroitre la contribution de l’Artisanat : (i) au développement de l’apprentissage et de l’insertion des jeunes ; (ii) à la création de richesses et d’emplois sur l’étendue du territoire national.

Le Chef de l’Etat a, en outre, invité le Ministre de l’Economie, des Finances et du Plan et le Ministre de la Formation professionnelle à présenter la situation d’exécution globale et les perspectives du Projet sur l’Amélioration de l’Employabilité des Jeunes par l’Apprentissage non- formel (PEJA).

Le Président de la République a souligné, par ailleurs, l’urgence de poursuivre les actions de modernisation des Chambres des métiers et des espaces de production et de commercialisation des produits artisanaux dans les régions avec l’évolution vers la création de zones de productions artisanales régionales et départementales (ZOPAR et ZOPAD).

Le Chef de l’Etat a également demandé au Premier Ministre d’examiner les voies et moyens de consacrer une journée dédiée à l’Artisanat pour célébrer le talent et le savoir-faire de nos artisans.

Enfin, le Chef de l’Etat a demandé la mise en place rapide d’un Fonds de Financement de l’Artisanat (2FA) et de soutenir, à travers un Accord-cadre consensuel, l’implication notable des artisans dans la territorialisation de l’exécution de la commande publique en ce qui concerne les tenues scolaires, les table-bancs et le mobilier de bureau des structures publiques.

Sur le climat social, la gestion et le suivi des affaires intérieures, le Chef de l’Etat est revenu sur les sujets suivants :

  • le vote de la loi d’amnistie, l’apaisement et la stabilité nationale, en demandant au Gouvernement de procéder sans délais, à l’application de la loi portant amnistie dès sa promulgation, pour la consolidation de notre volonté commune de réconciliation nationale, indispensable à l’accélération de la marche résolue du Sénégal vers l’émergence ;
  • la consolidation de la paix et le développement durable de la région naturelle de Casamance, en demandant au Gouvernement d’accentuer le désenclavement de la région naturelle de Casamance, notamment l’accélération de la finalisation de la RN4 (route Sénoba–Ziguinchor), la réalisation d’infrastructures socioéconomiques de base (routes, pistes, écoles, structures sanitaires), dans certaines zones et d’appuyer la réinsertion sociale des populations de retour dans leurs localités.

A cet effet, le Président de la République a réitéré ses instructions relatives à la reprise, courant mars 2024, des liaisons maritimes Dakar-Ziguinchor, ainsi que sa détermination constante à œuvrer avec toutes les parties prenantes pour une paix définitive et un développement économique et social durable des régions administratives de Ziguinchor, Sédhiou et Kolda.

Dans sa communication, le Premier Ministre a exprimé sa profonde gratitude au Chef de l’Etat pour la confiance qu’il a voulu placer en sa personne pour conduire l’action gouvernementale. Le Premier Ministre a également félicité l’ensemble des ministres qui ont bénéficié de la confiance du Président de la République.

AU TITRE DES COMMUNICATIONS DES MINISTRES

  • le Ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’Extérieur a fait une communication sur la situation internationale ;
  • le Ministre de l’Agriculture, de l’Equipement rural et de la Souveraineté alimentaire a fait une communication sur le suivi de la campagne de commercialisation de l’arachide 2023/2024, la campagne de contre saison froide 2023/2024, les exportations de produits horticoles et le matériel agricole ;

AU TITRE DES TEXTES LEGISLATIFS ET REGLEMENTAIRES

Le Conseil a examiné et adopté :

  • le projet de décret fixant les tarifs du BRT ;
  • le projet de décret modifiant le décret n° 2006-289 du 03 avril 2006 portant approbation des statuts de l’Académie des Sciences et Techniques du Sénégal devenue Académie nationale des Sciences et Techniques du Sénégal (ANSTS).

AU TITRE DES MESURES INDIVIDUELLES

Le Président de la République a pris les décisions suivantes :

  • Monsieur Abdoulaye SAMB, Inspecteur Principal du Trésor, est nommé Secrétaire général du Ministère de l’Economie, des Finances et du Plan, en charge des Finances et du Budget ;
  • Monsieur Alle Nar Diop, Inspecteur Principal du Trésor, est nommé Secrétaire général du Ministère de l’Economie, des Finances et du Plan, en charge de l’Economie, du Plan et de la Coopération ;
  • Monsieur Fary SEYE Administrateur civil principal, est nommé Secrétaire général du Ministère de l’Education nationale, de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation en charge de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation ;
  • Madame Khady DIOP MBODJI, Inspecteur de l’Education de classe exceptionnelle, est nommée Secrétaire général du Ministère de l’Education nationale, de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, en charge de l’Education nationale ;
  • Monsieur Diène NDIAYE, Ingénieur des pêches et de l’aquaculture, est nommé Secrétaire général du Ministère du Tourisme et des Sports, en charge du Tourisme ;
  • Monsieur Paul DIONNE, Administrateur Civil de classe exceptionnelle est nommé Secrétaire général du Ministère du Tourisme et des Sports, en charge des Sports ;
  • Monsieur El Hadj Ndiogou DIOUF, Economiste, est nommé Secrétaire général du Ministère de la Femme, de la Famille, de l’Equité et du Développement communautaire ;
  • Monsieur Fodé FALL, Administrateur civil, précédemment Directeur de Cabinet du Ministre de l’Environnement, du Développement Durable et de la Transition écologique, est nommé Secrétaire général du Ministère de l’Environnement, du Développement Durable et de la Transition écologique, en remplacement de Monsieur Amadou Lamine GUISSE, appelé à d’autres fonctions ;
  • Monsieur Habib Léon NDIAYE, Administrateur civil, précédemment Secrétaire général du Ministère de la Culture et du Patrimoine historique, est nommé Secrétaire général du Ministère de la Culture, des Industries créatives, du Patrimoine historique et des Loisirs ;
  • Monsieur Ousmane THIONGANE, titulaire d’un Master 2 en Droit, Communication, Marketing et Numérique, est nommé Président de la Commission des Données personnelles (CDP), en remplacement de Madame Awa NDIAYE ;
  • Monsieur Oumar BA, Expert en Décentralisation et en Développement territorial, est nommé Président du Conseil d’Administration de la Société nationale de Gestion du Patrimoine du Train Express Régional (SENTER SA) ;
  • Madame Mame Marie Ousmane NDIAYE, Architecte d’intérieur, est nommée Directeur du Paysage et des Espaces verts urbains au Ministère de l’Urbanisme, du Logement et de l’Hygiène publique ;
  • Madame Madeleine DIOUF SARR, Biologiste, ingénieur environnementaliste, est nommée Directeur du Changement climatique, de la Transition écologique et des Financements verts au Ministère de l’Environnement, du Développement Durable et de la Transition écologique.
  • Monsieur Baba DRAME, Environnementaliste, est nommé Directeur de la Réglementation environnementale et du Contrôle au Ministère de l’Environnement, du Développement Durable et de la Transition écologique.

Fait à Dakar, le 13 mars 2024

Le Ministre du Commerce, de la Consommation et des Petites et moyennes Entreprises, Porte-parole du Gouvernement, Abdou Karim FOFANA

Guide sur l’utilisation des médias numériques en Afrique : Renforcer l’intégrité électorale

L’Association des autorités électorales africaines (AAEA) vient de dévoiler un guide crucial pour les organes de gestion des élections en Afrique. Intitulé « Lignes directrices et principes régissant les médias numériques et sociaux lors des élections en Afrique », ce guide vise à combler un vide normatif important dans l’utilisation des médias numériques et sociaux pendant les élections sur le continent.

Jean Mensa, président du comité exécutif de l’AAEA et également président de la commission électorale du Ghana, souligne l’importance de ce guide dans un contexte où les organes de gestion des élections jouent un rôle de plus en plus crucial. Il estime que ces lignes directrices arrivent à un moment opportun, offrant un cadre indispensable pour aborder les défis posés par l’évolution des médias numériques.

Ces principes, établis en 2022 à la suite de recommandations issues de la première conférence continentale des organes de gestion des élections, tenue en Afrique du Sud en 2020, visent à protéger l’intégrité électorale à l’ère numérique. Ils ont été élaborés en collaboration avec la Commission électorale d’Afrique du Sud et d’autres partenaires, tels que la commission de l’Union africaine et le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD).

Le guide propose un ensemble de principes non contraignants inspirés des droits de l’homme, visant à guider les organes de gestion des élections dans l’utilisation responsable des médias numériques et sociaux pendant les périodes électorales. Il met particulièrement l’accent sur la lutte contre la désinformation et les fausses nouvelles, soulignant les risques que ces phénomènes représentent pour l’intégrité des élections et la stabilité sociale.

En encourageant l’adoption de plans clairs pour l’utilisation des médias sociaux, le guide cherche à renforcer la confiance du public dans les processus électoraux et à protéger la crédibilité des organes de gestion des élections. Il appelle également à un journalisme responsable et à une responsabilisation accrue des propriétaires et des utilisateurs des plateformes de médias sociaux.

Enfin, le guide met en lumière le rôle crucial que les gouvernements et les organismes de réglementation peuvent jouer dans la protection des organes de gestion des élections et la préservation de l’intégrité électorale en Afrique. En fournissant une ressource précieuse et des directives claires, il offre aux organes de gestion des élections les outils nécessaires pour faire face aux défis posés par les médias numériques et sociaux dans le contexte électoral africain.

Portrait de Mame Boye Diao : Un Candidat Présidentiel Déterminé à Redéfinir le Sénégal

À l’âge de 54 ans, El Hadj Mamadou Diao, également connu sous le nom de Mame Boye Diao, incarne un rejet apparent du choix de son camp politique, en s’opposant à l’ancien Premier ministre Amadou Ba pour les élections présidentielles du 24 mars. Il offre aux électeurs une vision de transformation pour un « Sénégal nouveau » s’il sort vainqueur du scrutin.

Issu d’une lignée politique, son père étant un ancien baron du Parti socialiste du Fouladou, Mame Boye Diao a longtemps hésité à entrer en politique. Ce n’est qu’en 2012 qu’il franchit le pas en rejoignant l’Alliance pour la République (APR), le parti présidentiel.

Son ascension au sein de ce parti a été fulgurante. En 2019, il devient membre du directoire de campagne du président sortant, Macky Sall. Sa notoriété politique s’accroît, alimentée par son audace et sa détermination.

Expliquant son engagement politique, il souligne sa conviction en Macky Sall comme leader capable de conduire le Sénégal vers l’émergence, ainsi que son ambition pour le développement économique de sa ville, Kolda.

En 2014, sous la bannière de l’Alliance des forces de progrès (AFP), il se présente aux élections municipales mais perd face à un camarade de parti. Cependant, en 2022, il prend sa revanche en devenant maire de Kolda à travers la Coalition CPJE/Nay Leer.

Forte de cette victoire, sa soif d’ambition le pousse à se porter candidat à la présidence, surtout après la décision de Macky Sall de ne pas briguer un troisième mandat. Son refus de soutenir le candidat désigné par le président lui coûte cher, entraînant son limogeage de son poste de directeur de la Caisse des dépôts et consignations (CDC).

Malgré cette adversité, Mame Boye Diao exprime sa gratitude envers le président tout en maintenant sa candidature à la présidence, affirmant sa liberté d’action, une attitude qui caractérise son parcours, notamment en tant que leader syndical à l’université.

Déterminé à convaincre les Sénégalais, il expose sa vision pour le pays dans un livre-programme intitulé « Le Sénégal qui vient ». Ce document de 268 pages, publié en 2023, offre une perspective inclusive et prometteuse pour l’avenir du pays, selon lui.

Ayant étudié à l’Université Gaston Berger de Saint-Louis, où il a obtenu des diplômes en sciences politiques et en administration, Mame Boye Diao a une carrière professionnelle distinguée au service de l’État, culminant avec son poste de directeur général de la CDC, avant son limogeage en raison de sa candidature présidentielle.

Marié et père de trois enfants, Mame Boye Diao incarne un candidat présidentiel déterminé, prêt à redéfinir le Sénégal avec ses idées novatrices et son engagement pour le progrès et l’inclusion.

Boubacar Camara : Le Parcours d’un Homme aux Multiples Casquettes

Boubacar Camara, un homme aux multiples expériences professionnelles, aspire désormais à diriger son pays après avoir passé des années à conseiller les dirigeants, tant au Sénégal qu’à l’étranger.

Parmi les 19 candidats à l’élection présidentielle sénégalaise du 24 mars, M. Camara se distingue par ses diverses carrières, allant de soldat à avocat, en passant par des postes de haute responsabilité tels que directeur général des douanes et inspecteur général d’État.

Ayant fondé le mouvement « Génération Y » en 2016, il exprime son désir de contribuer plus activement à la politique sénégalaise. Il critique notamment la gestion peu judicieuse des ressources naturelles et dénonce la politisation des institutions du pays.

Originaire de Dakar, Boubacar Camara a gravi les échelons des douanes sénégalaises pendant vingt ans, avant de se lancer dans le conseil auprès de sociétés privées et d’organisations internationales.

Détenteur d’un doctorat en droit et membre du barreau de Paris, il a également occupé des postes clés dans le gouvernement sénégalais, notamment en tant que secrétaire général du département ministériel de la Coopération internationale, des Transports aériens, des Infrastructures et de l’Énergie.

Au fil des années, il s’est investi dans divers domaines, de l’immobilier à l’énergie solaire, en passant par les hydrocarbures et le commerce international. Il a également joué un rôle actif dans des projets de développement en Afrique, conseillant des pays comme la République démocratique du Congo et le Bénin.

Engagé politiquement, il a supervisé la campagne électorale d’autres candidats et fondé plusieurs mouvements politiques, tout en publiant un livre-programme détaillant sa vision pour le futur du Sénégal.

Avec un parcours aussi riche et varié, Boubacar Camara aspire à apporter un changement significatif à son pays et à jouer un rôle central dans son développement futur.

Portrait Présidentiel Habib Sy, Politicien Sénégalais au Coeur de la Campagne

Habib Sy, une figure politique sénégalaise ayant occupé plusieurs postes ministériels sous l’ancien président Abdoulaye Wade, se trouve parmi les 19 candidats sélectionnés par le Conseil constitutionnel, semblant embrasser le projet politique de l’opposant Ousmane Sonko.

Bien qu’il ne soit pas affilié au parti politique fondé par Sonko, M. Sy a bénéficié du parrainage de 13 députés du parti dissous, Les Patriotes Africains du Sénégal pour le Travail, l’Éthique et la Fraternité (PASTEF), pour être inclus dans la liste des candidats retenus.

Revendiquant ouvertement son soutien à Bassirou Diomaye Faye, bras droit de Sonko et porte-parole de leur ancienne formation politique, Habib Sy utilise son temps d’exposition médiatique pour promouvoir la candidature de Faye, notamment dans l’émission quotidienne « Journal de la Campagne » diffusée sur la RTS, la télévision publique.

Originaire de Bignona, Habib Sy a fait ses études à l’école Biram Seck de Linguère avant de rejoindre le lycée Faidherbe de Saint-Louis, où il a obtenu son baccalauréat. Il a ensuite poursuivi ses études à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar, obtenant une maîtrise en Sciences juridiques, puis intégrant l’École nationale d’Administration (ENA).

Sy a occupé plusieurs postes ministériels sous le gouvernement de Wade, dont celui de ministre d’État et de directeur de cabinet. Sa relation avec l’ancien président remonte à 1995, lorsqu’il était son directeur de cabinet dans le gouvernement de Diouf.

En tant que militant du Parti Démocratique Sénégalais (PDS), Sy a quitté le parti pour lancer le mouvement « Yessal Sénégal » avec pour objectif de moderniser le pays. Il s’est rapproché de la coalition de l’opposition, prenant ses distances avec ses anciens camarades du PDS pour se rapprocher d’Ousmane Sonko et d’autres figures de l’opposition.

Malgré sa propre candidature, Sy soutient activement la campagne de Bassirou Diomaye Faye, candidat de PASTEF, en réponse au soutien accordé par Sonko à sa propre candidature.

Profil Présidentiel  Déthié Fall: Un stratège politique en quête de présidence

Déthié Fall, 48 ans, se prépare à mettre en œuvre sa réputation de fin stratège dans la course présidentielle du 24 mars, cherchant à ouvrir les portes du Palais de la République.

En tant que président du Parti républicain pour le progrès (PRP – Disso ak Askan Wi) et membre éminent de la coalition d’opposition Yewwi Askan-wi (libérer le peuple), Déthié Fall est reconnu comme l’un des cerveaux derrière la stratégie ayant mené l’opposition à contester la majorité présidentielle lors des élections législatives de 2022.

Son expertise et sa réputation trouvent leur origine dans son parcours académique et politique. Ingénieur polytechnicien diplômé de l’École polytechnique de Thiès (EPT), il a débuté sa carrière politique aux côtés de son ex-mentor Idrissa Seck en 2004 au sein du parti Rewmi.

En 2021, il se démarque de son mentor et fonde le PRP, devenant ainsi un acteur majeur de l’opposition sénégalaise. Il a notamment été le mandataire national de la Coalition ‘’Yewwi Askan wi’’ lors des élections territoriales de juillet 2022.

Pour l’élection présidentielle à venir, il dirigera sa propre coalition, ‘’DéthiéFall2024’’, avec pour slogan : ”Le Sénégal bon à vivre et beau à voir’’.

Sa réputation de fidélité, de probité et de sens élevé du devoir est bien établie, comme en témoigne son engagement déclaré pour la consolidation de la démocratie et la prospérité du Sénégal.

Déthié Fall met également en avant ses compétences industrielles acquises lors de ses études à l’université du Québec à Montréal, affirmant avoir 20 ans d’expérience dans le développement industriel en tant que directeur industriel d’une grande société privée.

Cependant, il est critiqué pour ne pas avoir de base électorale solide à Thiès, où il a commencé sa carrière politique, ni à Saint-Louis, sa ville natale. De plus, il n’a jamais occupé de fonction dans l’administration publique.

Malgré cela, son ingéniosité politique a été démontrée par la conceptualisation de l’inter-coalition Yewwi Askan Wi-Wallu, qui a permis à l’opposition de contester la majorité parlementaire lors des élections territoriales de juillet 2022.

Sa stratégie innovante, appelée ‘’Plan Déthié Fall’’ (PDF), a été saluée comme historique, ayant permis à l’opposition d’obtenir 80 députés sur 165 pour la première fois sous le régime de Macky Sall.

Pour le scrutin présidentiel à venir, on peut s’attendre à une nouvelle stratégie aussi astucieuse de sa part.

Profil Présidentiel Papa Djibril Fall : Le Candidat du Renouveau Générationnel

À l’approche de l’élection présidentielle du 24 mars, Papa Djibril Fall, âgé de 38 ans, se distingue comme le représentant du renouveau générationnel dans le paysage politique sénégalais.

Question de génération ! En effet, Papa Djibril Fall se classe parmi les candidats les plus jeunes de l’histoire des élections présidentielles au Sénégal, sollicitant ainsi les voix des citoyens sénégalais.

Natif de Thiadiaye, né le 22 janvier 1986, Papa Djibril Fall, aussi connu sous le nom de PDF, est un nouveau venu sur la scène politique sénégalaise, porté par un groupe de jeunes Sénégalais engagés.

Bien que novice, un représentant de son mouvement politique, « Les Serviteurs », souligne que leur parti est implanté dans 40 des 46 départements, dans près de 420 communes sur 557, et présent dans 18 pays de la diaspora.

Trois mois seulement après le lancement des « Serviteurs », ce journaliste et ancien chroniqueur de la chaîne privée Télévision Futurs Médias (TFM) a réussi à former une coalition, récoltant ainsi 56 303 suffrages lors des élections législatives de juillet 2022, lui permettant de devenir député.

Malgré les défis du parrainage citoyen, une étape extrêmement complexe où 93 candidats étaient en lice, le député de la 14ème législature a surmonté les obstacles, faisant partie des 19 candidats retenus par le Conseil constitutionnel.

« Armé uniquement de sa foi et de son amour inébranlable pour le Sénégal », selon un responsable du mouvement, PDF a réalisé une deuxième prouesse politique en étant sélectionné parmi les 19 candidats retenus pour l’élection présidentielle.

Avant de se lancer en politique, PDF a consacré une grande partie de sa carrière professionnelle au journalisme.

Familièrement connu dans le paysage médiatique pour ses analyses et ses prises de position à la TFM, Papa Djibril Fall a également effectué un stage à l’Agence de presse sénégalaise (APS).

Il a également travaillé à la Radio Sénégal internationale (RSI) et à la chaîne de télévision privée, 2stv.

Diplômé de la 42ème promotion du Centre d’études des sciences et techniques de l’information (CESTI), l’école de journalisme de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD), Papa Djibril Fall incarne une nouvelle génération d’acteurs politiques au Sénégal.

Mahamad Boune Abdallah Dionne Promet des Réformes pour la Souveraineté Économique du Sénégal

Mahamad Boune Abdallah Dionne, candidat à l’élection présidentielle du 24 mars, a exprimé sa volonté de mener des réformes en partenariat avec le secteur privé pour garantir la souveraineté économique du Sénégal, lors d’une rencontre avec les responsables de l’Union nationale des commerçants et industriels du Sénégal (Unacois Jappoo).

« Il est crucial d’établir un partenariat avec l’Unacois-Jappoo et le secteur privé national, car nous partageons les mêmes ambitions et aspirons aux mêmes réformes pour assurer la souveraineté économique de notre pays », a déclaré M. Dionne lors de cette rencontre qui s’est tenue mardi.

Le candidat a affirmé être venu pour entendre les besoins de l’Unacois-Jappoo afin de les intégrer dans son projet politique pour un Sénégal plus équitable. « Une fois élu, je m’engage à collaborer avec vous, le secteur privé, pour garantir la souveraineté économique », a-t-il assuré aux commerçants et industriels.

Il a également souligné l’importance d’un dialogue entre l’État et le secteur privé concernant les questions de financement. Selon lui, l’institutionnalisation de ce dialogue est une question de volonté politique.

Mahamad Boune Abdallah Dionne a présenté un aperçu de son programme, notamment une réforme territoriale intégrant des aspects tels que le transport et l’eau, qui, selon lui, contribueront à résoudre les problèmes fonciers du Sénégal.

Le candidat a rappelé les principes de « souverainisme économique » évoqués dans son livre « Le lion, le papillon et l’abeille », soulignant la nécessité pour le pays de posséder un capital et un patrimoine solides.

Il a plaidé en faveur d’une fiscalité différenciée entre le secteur privé national et étranger, estimant qu’une fiscalité équitable est nécessaire pour un Sénégal juste et prospère, avec un État transparent. Il a également suggéré que si les sociétés étrangères payaient davantage d’impôts, cela pourrait permettre de réduire les impôts pour le secteur privé local, favorisant ainsi la création d’emplois.

Promesses Électorales d’Amadou Ba : Création d’Emplois et Soutien aux Femmes

Amadou Ba, ancien Premier Ministre et candidat de la mouvance au pouvoir pour l’élection présidentielle du 24 mars, a fait des engagements forts lors d’une visite à Tivaouane. Il a promis la création d’un million d’emplois pour les jeunes s’il était élu, soulignant son intention d’investir massivement dans cette initiative. En plus de cela, il a exprimé son désir de réformer le système de financement des femmes, envisageant une augmentation significative des fonds disponibles pour elles.

Au cours de sa visite à Tivaouane, Amadou Ba a également visité les mausolées de la cité religieuse tidiane, soulignant l’importance de la coexistence pacifique entre les différentes confréries au Sénégal. Il a promis de renforcer l’entente entre les religions pour contrer les menaces alimentées par des manipulateurs.

En matière de protection sociale, le candidat s’est engagé à étendre le programme des bourses de sécurité familiale à 500 000 bénéficiaires, en accordant une attention particulière aux personnes âgées sans retraite. Il a également promis de prendre des mesures pour lutter contre la cherté de la vie.

Malgré une tournée politique écourtée à Tivaouane en raison d’une « urgence » à Dakar, Amadou Ba a laissé sa délégation sur place, poursuivant ainsi sa campagne électorale vers Louga et Saint-Louis.

Khalifa Sall appelle à la Réorganisation de la Pêche et du Tourisme à Mbour

Khalifa Sall, candidat à l’élection présidentielle, a plaidé hier à Mbour pour une réforme des secteurs de la pêche et du tourisme, jugés cruciaux pour le développement économique du département de la région de Thiès.

Il a souligné que la pêche, vital pour les habitants de Mbour, n’apportent pas les bénéfices escomptés. Il a proposé la suppression des licences de pêche et une réorganisation de l’exploitation des ressources marines, afin de favoriser les pêcheurs dans ce secteur.

Khalifa Sall a critiqué fermement le système des licences de pêche, qu’il qualifie de « calamité », soulignant que la crise actuelle affecte toutes les communautés de pêche du Sénégal, de Mbour à Yoff en passant par Ngor et Ouakam.

Il a également plaidé en faveur d’une refonte de la chaîne de valeur du tourisme, affirmant que les travailleurs sénégalais de l’industrie hôtelière méritent de devenir propriétaires et actionnaires majoritaires d’hôtels, ainsi que des directeurs d’établissements.

Khalifa Sall, leader de la coalition « Khalifa Président », a effectué une caravane dans le département de Mbour, rendant visite à la famille de Thierno Mansour Barro, avant de visiter le marché central et le quai de pêche.

Thierno Alassane Sall : Un Candidat d’Engagement et de Valeurs pour la Présidentielle

Parmi les dix-neuf candidats retenus pour l’élection présidentielle du 24 mars, Thierno Alassane Sall (TAS) forme, aux côtés d’Idrissa Seck, un duo que l’on pourrait qualifier de « candidats de Thiès ». Sa singularité politique réside dans son engagement indéfectible envers la défense de la République et de ses principes.

Issu d’une famille imprégnée des valeurs islamiques, avec un père imam ayant officié à la grande mosquée de Grand-Thiès, Thierno Alassane Sall a été profondément marqué par cette éducation religieuse dès son plus jeune âge.

Le nom de son parti, République des Valeurs, reflète probablement cette influence religieuse qui a façonné son parcours. Surnommé Thierno, un terme signifiant également marabout en langue Pulaar, il a effectué ses études primaires à Thiès avant de poursuivre ses études secondaires au lycée Malick Sy, où il obtient son baccalauréat.

Il a ensuite étudié à l’étranger, en Tunisie, à l’École nationale d’ingénieurs de Sfax, où il a obtenu un diplôme d’ingénieur en télécommunications et en aviation civile. De retour au Sénégal, il a travaillé pendant 22 ans à l’Agence pour la sécurité de la navigation aérienne en Afrique et à Madagascar (ASECNA), occupant divers postes à responsabilité.

Au cours de sa carrière, il a été auditeur de l’aviation civile pour l’Organisation de l’aviation civile internationale (OACI) et a occupé des postes de direction à l’ASECNA et à l’Agence nationale de l’aviation civile du Sénégal (ANACS). Il a également été membre d’une équipe d’experts mondiaux chargée de mettre en place des normes de sécurité aérienne pour l’OACI.

Le parcours professionnel de Thierno Alassane Sall témoigne de son expertise dans le domaine de l’aviation civile ainsi que de son engagement envers la défense des valeurs républicaines. Sa candidature à l’élection présidentielle souligne son désir de mettre cette expérience au service de la nation sénégalaise.

Parcours Politique de Thierno Alassane Sall

Thierno Alassane Sall a émergé sur la scène politique de façon inattendue. Après son passage éphémère à la tête de l’Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP) en 2012, il a occupé successivement les postes de ministre des Infrastructures, des Transports aériens, puis de l’Énergie de 2015 à 2017.

Réputé pour son travail acharné, son sérieux et sa franchise, son mandat ministériel a été marqué par d’importantes découvertes d’hydrocarbures offshore et par le redressement de la société publique d’électricité, la Senelec. Il a également contribué à des investissements significatifs dans la production d’énergie électrique et solaire ainsi que dans l’électrification rurale.

En tant que responsable des cadres de l’Alliance pour la République (APR), il a entrepris de dynamiser Thiès et d’ancrer le parti présidentiel dans sa ville natale, défiant ainsi l’opposant Idrissa Seck.

Thierno Alassane Sall s’est distingué par ses nombreuses réalisations dans les infrastructures routières à Thiès, selon ses proches. Parallèlement à ses activités politiques, il a toujours œuvré pour le bien-être des couches défavorisées.

Cependant, son départ du gouvernement en mai 2017, en raison de désaccords avec le président Sall sur l’affaire Petro-Tim et les contrats avec Total, a marqué un tournant dans sa carrière politique. Ces différends l’ont amené à quitter le parti présidentiel et à fonder sa propre formation politique, la République des Valeurs.

Son livre « Le protocole de l’Élysée. Confidences d’un ancien ministre sénégalais du pétrole », publié en 2020, dénonce la gestion des ressources naturelles du pays depuis 2000. Ces divergences l’ont poussé à se présenter aux élections présidentielles du 24 mars prochain, avec l’ambition de conquérir le cœur des Sénégalais avec sa vision politique.

Portrait Anta Babacar Ngom : Une Nouvelle Figure Politique Inattendue

Anta Babacar Ngom, âgée de 36 ans, est apparue dans le paysage politique sénégalais de manière surprenante, comme un véritable ovni, alors que peu de gens s’y attendaient.

Peu auraient imaginé qu’elle, la « fille de », serait nommée PDG de Sedima, une entreprise familiale prospère dans le secteur avicole et la production d’aliments pour volaille.

Pourtant, des signes avant-coureurs auraient dû les alerter. Anta Babacar Ngom a brillamment surmonté l’énorme obstacle de l’obtention de parrains, une prouesse alors que même des poids lourds de la politique sénégalaise ont été recalés ou ont dû compléter leur liste de parrains.

Comme dit l’adage, « qui veut aller loin ménage sa monture ». La présidente du mouvement Alternative pour une relève citoyenne (ARC) a bien assimilé cette leçon, investissant le terrain dès le départ pour obtenir ses parrains, avec succès dès le premier essai.

Malgré les péripéties et les difficultés rencontrées, la validation par le Conseil constitutionnel de sa liste de parrains est une véritable prouesse pour Anta Babacar Ngom. Mais cela n’a pas été sans défis, puisqu’elle a dû affronter les gaz lacrymogènes lors de ses tournées à travers le pays.

Cet apprentissage de la politique sénégalaise, ressemblant à un bizutage, montre sa détermination. Pour elle, le jeu en vaut la chandelle, même si le véritable défi commence maintenant, avec la campagne électorale.

Consciente des tensions et des provocations qui caractérisent souvent le paysage politique sénégalais, Anta Babacar Ngom s’engage sur des principes clairs, axés sur l’éducation et la formation professionnelle pour une nouvelle génération de leaders capables de relever les défis futurs et de raviver l’espoir chez les jeunes et la population sénégalaise en général.

Après avoir franchi l’obstacle des parrainages, une première pour une femme dans l’histoire politique du Sénégal, Anta Babacar Ngom est désormais qualifiée pour l’élection présidentielle du 24 mars. Sans parti politique et sans expérience administrative, elle devra lutter pour se faire une place dans un univers politique dominé par les hommes, dans un pays où les tendances patriarcales persistent.

Une Femme Leader dans les Affaires et en Politique

Anta Babacar Ngom, PDG du holding familial Sedima, incarne le dynamisme et la réussite entrepreneuriale, dirigeant une entreprise active dans l’aviculture, l’alimentation animale, l’immobilier et la boulangerie. Malgré son jeune âge et son expérience à l’étranger, elle a su prendre les rênes de l’entreprise familiale avec succès, portant son chiffre d’affaires à des niveaux impressionnants.

Son implication politique, notamment aux côtés de Macky Sall en 2012, ainsi que sa présence sur les réseaux sociaux, renforcent son image de femme moderne et engagée. Sa communication numérique rappelle les campagnes politiques à l’américaine, lui offrant une visibilité accrue dans un monde politique en constante évolution.

Alors que certains la qualifient de « Macky-compatible », Anta Babacar Ngom reste déterminée à défendre les principes de la démocratie et à garantir le respect des règles électorales, tout en envisageant peut-être un avenir politique encore plus ambitieux.

À l’instar d’autres leaders africains et internationaux, Anta Babacar Ngom pourrait bien franchir le cap de la transition de chef d’entreprise à présidente de la République, illustrant ainsi la possibilité pour les femmes de jouer un rôle central dans le leadership politique et économique.

 

Aliou Mamadou Dia : Un Candidat Inattendu pour le PUR

Aliou Mamadou Dia, candidat à l’élection présidentielle du 24 mars sous la bannière du Parti de l’unité de rassemblement (PUR), se distingue comme un fonctionnaire international peu connu du grand public. Son expérience dans le domaine du développement international le pousse à offrir ses services au Sénégal.

Alors que Cheikh Tidiane Youm, Secrétaire général national du PUR, était initialement attendu, le choix de Serigne Moustapha Sy, le chef du parti, s’est porté sur Aliou Mamadou Dia, une figure discrète mais engagée dans le PUR depuis 2018.

Originaire de Keur Oumar dans la commune de Djilor, Aliou Mamadou Dia a parcouru un chemin académique impressionnant, obtenant un doctorat en géographie de l’université Cheikh Anta Diop de Dakar. Son expérience professionnelle l’a conduit à occuper des postes importants dans les Nations unies, travaillant dans une trentaine de pays africains.

Le programme de Dia, intitulé « Nité akk Naataangué » (humanisme et prospérité), met l’accent sur des piliers tels que la gouvernance démocratique, la décentralisation, et l’accès à la justice. Il aspire à améliorer le pouvoir d’achat des Sénégalais tout en construisant un Sénégal prospère.

Aliou Mamadou Dia, qui a récemment démissionné des Nations unies pour se consacrer entièrement au Sénégal, se positionne comme un homme de développement prêt à servir son pays avec intégrité et humilité. Depuis son investiture, il multiplie les déplacements à travers le pays pour partager sa vision et ses ambitions pour l’avenir du Sénégal.

Bien que peu connu auparavant, le choix de Dia comme candidat présidentiel du PUR témoigne de sa crédibilité et de son engagement politique. Son objectif est de placer les intérêts du Sénégal au centre de ses priorités, tout en continuant à inspirer les générations futures, s’appuyant sur des figures intellectuelles telles que Cheikh Anta Diop et Serigne Moustapha Sy.