Guy Marius Sagna dénonce le traitement sélectif des dossiers à l’Assemblée Nationale

Le député de la coalition Yewwi Askan Wi, Guy Marius Sagna, a vivement critiqué le traitement sélectif des dossiers à l’Assemblée nationale, en particulier ceux relatifs à la mise en place de commissions d’enquête parlementaire. Lors de son intervention, il a exprimé son indignation face à ce qu’il considère comme un non-respect de l’article 60 du règlement intérieur, qualifiant l’Assemblée nationale d’anti-démocratique.

Guy Marius Sagna a pris la parole immédiatement après la lecture du rapport portant sur le projet de résolution visant la création d’une commission d’enquête parlementaire sur les circonstances entourant l’élimination de Karim Wade de l’élection présidentielle. Il a souligné que, selon le rapport, entre décembre 2022 et août 2023, au moins dix (10) projets de résolution ont été déposés et classés sans suite par le Bureau de l’Assemblée nationale.

La dénonciation de Guy Marius Sagna met en lumière une préoccupation majeure concernant la transparence et la démocratie au sein de l’Assemblée nationale. Son constat pointe vers une apparente partialité dans le traitement des dossiers, mettant ainsi en question l’équité et la justice dans le processus décisionnel.

La critique du député souligne l’importance de respecter les procédures parlementaires, en particulier dans le contexte sensible des commissions d’enquête. Cette affaire risque de raviver le débat sur la nécessité de garantir un fonctionnement démocratique et équitable au sein de l’Assemblée nationale.

Les propos de Guy Marius Sagna soulèvent des interrogations quant à la manière dont les dossiers sont gérés à l’Assemblée nationale et soulignent la nécessité d’une réflexion approfondie sur les mécanismes internes afin de garantir la crédibilité et l’impartialité de l’institution parlementaire.

Diomaye Président : Une coalition qui s’affirme et sévit contre les traîtres

Dans la foulée de la déclaration d’Ousmane Sonko, désignant Bassirou Diomaye Faye comme son choix présidentiel pour février prochain, la coalition Diomaye président gagne en ampleur avec l’adhésion de candidats recalés et de mouvements politiques indépendants.

Lors de la cérémonie de signature de la charte de convention de cette coalition, tenue mardi, Mamadou Lamine Dianté, porte-parole du jour, a clarifié les règles du jeu. Il a souligné que toute personne coupable de faute au sein de la coalition pourrait faire l’objet d’une mise en demeure, d’un avertissement, voire d’une exclusion, selon la gravité de son acte.

La charte stipule clairement que toute négociation, compromis, ou divulgation de données à une partie adverse sans l’approbation de la coalition sera considérée comme une auto-exclusion, confirmée par délibération de la conférence des leaders.

Par ailleurs, Mamadou Lamine Dianté a annoncé que la coalition Diomaye président reste ouverte à tous les partis, mouvements politiques, citoyens, et personnalités indépendantes, tant au niveau national que dans la diaspora, à condition qu’ils acceptent les dispositions de la charte en vigueur.

Tension explosive à l’assemblée nationale : Thierno Alassane Sall défend sa cause et promeut la bonne gouvernance

Une séance parlementaire à l’Assemblée nationale du Sénégal a pris une tournure dramatique alors que le leader de la République des valeurs, Thierno Alassane Sall, s’est retrouvé au cœur d’une confrontation houleuse avec les députés du Parti Démocratique Sénégalais (PDS). Les événements ont révélé des échanges tendus, frôlant même l’affrontement physique et mettant en péril la sécurité du député.

Face à cette montée de tension, les députés de l’ex-Pastef ont joué un rôle décisif en intervenant rapidement. Craignant le pire, ils ont pris en charge Thierno Alassane Sall, l’escortant hors de la salle pour le protéger d’une éventuelle agression. Cette intervention a permis d’éviter un scénario potentiellement dangereux et a souligné l’importance de la solidarité au sein de l’Assemblée nationale.

La séance a été suspendue par le président de l’Assemblée nationale, conscient de la nécessité de ramener le calme et de préserver l’intégrité des débats parlementaires. Cette suspension met en lumière l’importance cruciale du respect des règles et du maintien de la discipline au sein de l’institution législative.

Suite à cet incident, Thierno Alassane Sall a annoncé son intention de porter plainte contre ses agresseurs, en particulier Mame Diarra Fam et d’autres députés du PDS. Ces derniers ont perturbé son discours en lui lançant des piques et des propos aigre-doux, créant ainsi un climat hostile au sein de l’Assemblée nationale.

Malgré cet épisode tumultueux, Thierno Alassane Sall réaffirme son engagement en faveur de la bonne gouvernance. Il a signé le Pacte de bonne gouvernance démocratique issu des conclusions des Assises nationales du Sénégal et encourage tous les leaders politiques du pays à adopter ces conclusions. Ces mesures visent à assurer la transparence et une gestion vertueuse des institutions de l’État, défiant ainsi les défis anciens qui entravent le bon fonctionnement du pays.

Neuf candidats à la présidentielle s’engagent pour la bonne gouvernance démocratique au Sénégal

Neuf des 20 candidats autorisés à participer à l’élection présidentielle du 25 février 2024 ont officialisé leur engagement envers la démocratie en signant  “le Pacte national de bonne gouvernance démocratique » lors d’une cérémonie à Dakar, mardi.

Les candidats Boubacar Camara, Mamadou Lamine Diallo, Thierno Alassane Sall, Khalifa Ababacar Sall et Cheikh Tidiane Dièye ont personnellement apposé leur signature sur le pacte, tandis que d’autres candidats tels que Bassirou Diomaye Faye, Malick Gakou, Anta Babacar Ngom et Serigne Mboup ont été représentés par des mandataires.

Dior Fall Sow, s’exprimant au nom des initiateurs du pacte, a souligné que l’application des conclusions des Assises nationales et des recommandations de la Commission nationale de réforme des institutions était cruciale pour garantir des institutions robustes, constituant ainsi un gage de bonne gouvernance démocratique.

Les Assises nationales du Sénégal font référence à des consultations citoyennes organisées entre le 1er juin 2008 et le 24 mai 2009, visant à trouver une solution consensuelle aux problèmes du pays dans divers domaines tels que l’éthique, la politique, l’économie, le social et le culturel.

La Commission nationale de réforme des institutions, mise en place en 2023, a élaboré un rapport proposant un ensemble de mesures destinées à renforcer la bonne gouvernance, l’État de droit, l’équilibre des pouvoirs, l’indépendance de la justice, les libertés publiques, et bien plus encore.

La société civile appelle à maintenir le calendrier électoral malgré les manquements

La Synergie des organisations de la société civile pour la paix (SOS/Paix) a émis une déclaration publique à Dakar, exprimant son opposition catégorique à tout report de l’élection présidentielle prévue le 25 février prochain au sein du pays. Malgré les « manquements » constatés dans la gestion du processus électoral, tels que la confusion des rôles entre l’administration et le Conseil constitutionnel, l’incapacité de la justice à faire respecter ses propres décisions, et le manque de transparence dans la gestion du fichier électoral, la société civile insiste sur le respect du calendrier électoral et des délais légaux.

Dans leur déclaration, les acteurs de la société civile reconnaissent que la Direction Générale des Élections (DGE) et l’administration n’ont pas exprimé d’incapacité à organiser le scrutin matériellement. Cependant, ils expriment leur préoccupation quant à une enquête parlementaire initiée par un parti dont le candidat a vu son dossier de candidature rejeté, contre deux membres du Conseil constitutionnel, « soupçonnés d’avoir été corrompus ». Ils mettent en garde contre les conséquences potentielles de telles actions, telles que la perte de crédibilité du Conseil constitutionnel, des contestations postélectorales, et un recul de la démocratie et de l’État de droit.

Les 23 organisations regroupées au sein de la SOS/Paix ont formulé six recommandations pour une meilleure gestion du processus électoral. Elles appellent à la publication de la carte électorale, à la sécurité des candidats, au respect des dispositions du Code électoral, à la séparation des pouvoirs, à l’accès équitable aux médias publics, et au respect du droit des citoyens à l’information et à l’accès à l’Internet. Cette prise de position vise à garantir l’intégrité du processus électoral tout en soulignant l’importance de maintenir la stabilité démocratique dans le pays.

Renforts importants pour Bassirou Diomaye Faye : Des leaders politiques et candidats rallient sa candidature

Bassirou Diomaye Faye, le candidat choisi par Ousmane Sonko pour la présidentielle de 2024, voit son camp se renforcer considérablement. Des leaders de partis, des candidats recalés et des mouvements politiques rejoignent massivement la coalition du président de l’ex-Pastef.

Mimi Touré a ouvert la voie, et désormais le Dr Cheikh Dieng et Aida Mbodji intègrent la coalition Diomaye 2024. Le Dr Cheikh Dieng, après une rencontre avec une délégation d’alliés d’Ousmane Sonko dirigée par Birame Souleye Diop, annonce publiquement son soutien au candidat Bassirou Diomaye Faye.

De son côté, Aida Mbodji, candidate recalée lors des contrôles de parrainages, prend un tournant politique en décidant de soutenir, pour cette présidentielle, le candidat choisi par le maire de Ziguinchor.

Notons qu’en 2019, Aida Mbodji avait exprimé son soutien à Idrissa Seck, qui est également candidat à la présidentielle de février 2024.

En parallèle, le Dr Cheikh Tidiane Dièye tiendra une conférence de presse cet après-midi. La question qui se pose est de savoir s’il renoncera à sa candidature, comme il l’avait précédemment déclaré, pour apporter son soutien au candidat choisi par Ousmane Sonko, soulignant ainsi l’unité entre Sonko et Diomaye.

Signature du Pacte National pour une gouvernance Démocratique : Neuf candidats s’engagent formellement

Le Juge Constitutionnel Cité dans une Affaire de Corruption Porte Plainte contre le Parti Démocratique Sénégalais

Dans une nouvelle évolution de l’affaire impliquant des allégations de corruption citées par le Parti démocratique sénégalais (PDS), le juge constitutionnel Cheikh Ndiaye a décidé de réagir en déposant une plainte. En date du 29 janvier 2024, Cheikh Ndiaye a soumis sa plainte au Parquet de Dakar, mettant en avant des accusations d’outrage à magistrat, diffamation, discrédit sur une décision de justice, et d’autres infractions.

La plainte, déposée par l’avocat de Cheikh Ndiaye, Me Bamba Cissé, vise explicitement les auteurs non identifiés d’une déclaration non signée provenant d’un parti politique. Cette déclaration allègue des faits de corruption et de collusion avec certains hommes politiques, mettant en cause la réputation du juge constitutionnel. De plus, la plainte inclut également toute personne ayant relayé directement ou indirectement ces accusations diffamatoires et mensongères à l’encontre de Cheikh Ndiaye.

À noter que le PDS a initié une procédure à l’Assemblée nationale, demandant la création d’une Commission d’enquête parlementaire pour examiner les circonstances de l’invalidation de la candidature de Karim Wade par le Conseil constitutionnel. Alors que la Commission des Lois de l’Assemblée nationale se réunit pour discuter de cette commission d’enquête, les accusations de corruption présumée, de connexions douteuses et de conflits d’intérêt portées contre certains juges du Conseil constitutionnel prennent une nouvelle tournure avec la plainte déposée par le juge Cheikh Ndiaye.

Appels Croissants au Report de l’Élection Présidentielle : Positions Fortes du Parti Démocratique Sénégalais

Ousmane Sonko dévoile son As dans la course présidentielle : Bassirou Diomaye Faye, le visage de l’alternative sénégalaise

Dans le cadre de sa stratégie électorale pour l’élection présidentielle de 2024, Ousmane Sonko a récemment levé le voile sur son candidat de prédilection lors de la diffusion de sa dernière vidéo ce dimanche. L’appel vibrant du leader de Pastef à soutenir Bassirou Diomaye Faye a marqué une étape cruciale dans la politique sénégalaise, créant un élan d’enthousiasme et d’intérêt parmi les citoyens du pays.

Bassirou Diomaye Faye incarne la nouvelle voie que souhaite ouvrir Sonko, offrant une alternative fraîche au statu quo politique qui a prévalu dans le pays pendant des années. Le candidat choisi est perçu comme un leader capable de transformer le Sénégal, répondant ainsi aux besoins et aspirations profondes de la population.

Ousmane Sonko, réputé pour ses positions tranchantes et son opposition farouche au régime en place, a présenté Bassirou Diomaye Faye comme le catalyseur d’une transformation majeure. L’accent est mis sur la rupture nécessaire avec les pratiques politiques traditionnelles, en faveur d’un gouvernement axé sur la transparence, la justice sociale et le progrès économique.

La déclaration récente d’Ousmane Sonko sur sa page Facebook, en date du 28 janvier, officialise le choix de Bassirou Diomaye Faye comme candidat principal du projet de l’Ex Pastef. Un choix motivé, selon l’opposant incarcéré, par le profil intellectuel et le parcours exceptionnel du candidat.

Dans une vidéo préenregistrée en juillet 2023, Ousmane Sonko, barricadé chez lui à la Cité Keur Gorgui, a expliqué les raisons de son choix en se basant sur quatre critères fondamentaux : le profil intellectuel, le parcours, l’implication dans le projet et la conformité avec l’architecture du parti Pastef.

Selon Sonko, qui affirme avoir préparé quatre vidéos présentant les profils de différents candidats au cas où le sien ne serait pas retenu, le choix de Bassirou Diomaye Faye est pragmatique, basé sur la raison plutôt que sur l’émotion. Ce tandem représente ainsi l’espoir d’une ère politique nouvelle et innovante pour le Sénégal.

Ousmane Sonko évoque sa stratégie électorale pour les élections de 2024

Dans une vidéo enregistrée avant son arrestation, Ousmane Sonko, leader de l’ex-Parti Pastef, expose sa stratégie électorale pour 2024, malgré sa détention au camp pénal.

Il évoque la pluralité de candidatures autour du projet, parlant d’une « stratégie pour faire passer le projet dès 2024 » et de la nécessité d’avoir un « passeur » en cas d’empêchement. Sonko envisage d’aller à la rencontre des Sénégalais en cas de parrainage, sinon il choisira des militants et alliés pour passer le cap du parrainage.

Après le parrainage, deux options se présentent selon Sonko : le retrait des autres candidats ou la participation collective avec un candidat désigné. Il assure que les candidats acceptent de se retirer si sa candidature est choisie. Le leader ne révèle pas encore qui « portera le projet » mais appelle ses militants à travailler en ce sens, promettant de dévoiler la décision au « moment opportun ». Sonko tend également la main à toutes les franges de l’opposition pour faire partir le régime actuel.

Rencontre entre le Président Macky Sall et les candidats recalés : Interpellations sur les irrégularités électorales et les cas emblématiques

Le Président Macky Sall a rencontré hier le collectif des candidats recalés de l’élection présidentielle du 25 février prochain. Cheikh Bamba Dieye, Alioune Sarr et d’autres ont saisi cette occasion pour exposer au chef de l’État les failles constatées dans le processus de parrainage, soulignant notamment plus de 500 000 électeurs non identifiés sur le fichier électoral.

Le collectif, formé en réponse aux graves irrégularités observées dans le processus électoral et de parrainage, a exposé au Président les manquements. Alioune Sarr, candidat de la coalition CAP24, a déclaré : « Nous avons considéré que tout cela doit être exposé au président de la République pour qu’il intervienne en tant que garant des institutions. »

En plus des irrégularités liées au parrainage et aux « clés non-exploitées », les membres du collectif ont abordé la situation de Bassirou Diomaye Faye, candidat de Pastef actuellement en prison. Cheikh Bamba Dieye a souligné l’absurdité que les autres candidats préparent leur campagne alors qu’il est incarcéré, demandant sa libération provisoire pour qu’il puisse mener sa campagne comme les autres. La situation du candidat Karim Wade a également été évoquée par Dr Alioune Sarr et ses camarades recalés au parrainage.

Les candidats ont rappelé au chef de l’État l’importance de préserver la paix et la stabilité, bien que la question d’un éventuel report de l’élection présidentielle n’ait pas été débattue.

Révélation des participants du Collectif des Candidats Spoliés en vue de l’entrevue avec le Président de la République Macky Sall

Le président Macky Sall a accepté de rencontrer le collectif des candidats spoliés ce mercredi à 18 heures. Le collectif enverra une délégation de 15 personnes pour cette entrevue. La liste des participants, publiée par le journal « L’Observateur », comprend des noms tels qu’Amdy Diallo Fall, Amadou Aly Kane, Alioune Sarr, Aida Goudiaby, Alpha Thiam, Cheikh Tidiane Gadio, Cheikh Bamba Dieye, Mouhamet Ben Diop, Ibrahima Cissokho, Aliou Camara, Issa Sadio Kanoute, Mansour Ndiaye, M. Diop, Babacar Gueye, Samba Ndiaye.

Cependant, des candidats dont les candidatures ont été validées par le Conseil constitutionnel craignent que le président utilise cette réunion comme prétexte pour reporter l’élection présidentielle et prolonger son mandat. Certains signataires initiaux de la lettre refusent désormais de rencontrer le président. Ousmane Sonko, dans un communiqué, a déclaré ne pas être associé à la lettre, affirmant que le président n’a plus de prérogatives sur le processus électoral.

Dr Abdourahmane Diouf, le député Abdou Mbacké Bara Doly, Aminata Touré et le professeur Amsatou Sow Sidibé ont exprimé leur désintérêt pour une rencontre avec le président, s’opposant à un éventuel report de l’élection présidentielle. Cheikh Hadjibou Soumaré, ancien Premier ministre et candidat recalé, ne participera pas non plus à cette rencontre, mettant en garde contre toute discussion concernant un report de l’élection présidentielle.

Bougane Gueye Dany a réservé sa décision. L’influence de ces candidats sur la décision présidentielle reste à déterminer, compte tenu de leur représentation dans l’électorat sénégalais.

Une rencontre cruciale pour l’opposition en vue de l’élection présidentielle

Le Président Macky Sall a répondu favorablement à la demande des « spoliés » en les conviant à une rencontre ce soir à 18 heures au palais de la République. Suite à cette annonce, les candidats concernés se sont réunis mercredi afin de déterminer la conduite à adopter. À l’issue de cette réunion, il a été décidé d’envoyer une délégation de 15 personnes pour les représenter lors de l’audience.

Une éventuelle extension de la liste des représentants pourrait avoir lieu à la suite d’une réunion prévue ce mercredi, visant à définir les arguments à présenter devant le chef de l’État. Parmi les sujets prévus, la libération des détenus politiques, la demande d’une élection inclusive, libre et transparente seront au cœur des discussions.

Selon les informations du journal Les Echos, la délégation de 15 personnes comprend notamment Cheikh Bamba Diéye et Cheikh Tidiane Gadio, mais ne compte pas Bougane Gueye Dany, Dr Abdourahmane Diouf, ni le député Abdou Bara Mbacké Doly.

Aminata Touré, de son côté, a d’emblée décliné l’invitation dans un post sur sa page Facebook. Elle a affirmé ne pas être intéressée par une rencontre avec le Président Macky Sall, rappelant son renvoi illégal de l’Assemblée et l’annulation de ses parrains pour l’élection présidentielle.

« Je ne suis en aucune manière intéressée par une rencontre avec @Macky_Sall qui m’a illégalement renvoyé de l’Assemblée et fait annuler mes dizaines de milliers de parrains pour m’éliminer de l’élection présidentielle », a-t-elle écrit.

Elle a ajouté que la seule attente de Macky Sall devrait être de respecter la date officielle de l’élection présidentielle du 25 février, d’organiser des élections libres et transparentes, et de libérer les milliers de prisonniers politiques actuellement détenus.

En vue de l’élection présidentielle de février 2024, Aminata Touré a souligné la nécessité pour l’opposition de s’unir afin de battre le candidat Amadou Ba dès le premier tour et de conduire le pays sur la voie d’un véritable changement.

Révélations Explosives : Karim Wade et la Double Nationalité, un Secret Bien Gardé

Dans une interview percutante accordée aux Echos, Cheikh Mbacké Dolly, ancien président du groupe parlementaire libéral, expose les dessous d’une polémique persistante sur la double nationalité de Karim Wade, fils de l’ancien président sénégalais Abdoulaye Wade. Les révélations mettent en lumière une situation délicate lors des investitures pour les législatives de 2022, où Cheikh Mbacké Dolly affirme avoir été humilié par Karim Wade en raison de ses conseils.

Selon l’ex-député, il a suggéré à Karim Wade de renoncer définitivement à sa nationalité française et de publier les preuves de cette renonciation pour gagner la confiance des Sénégalais. De plus, il lui aurait conseillé de prendre une épouse sénégalaise, idéalement de la famille Sy de Tivaouane, afin de renforcer ses liens avec la société sénégalaise. Enfin, il aurait recommandé à Karim Wade de s’entraîner à parler wolof pour mieux communiquer avec la population pendant la campagne électorale.

Cependant, au lieu de prendre ces conseils de manière constructive, Karim Wade aurait réagi de manière agressive, allant jusqu’à accuser Cheikh Mbacké Dolly de racisme. L’ex-député souligne que cette réaction a renforcé ses doutes sur la considération de Karim Wade envers ceux qui soutiennent son projet politique.

Ce n’est qu’après coup que Cheikh Mbacké Dolly aurait découvert que Karim Wade conservait sa nationalité française tout en menant sa campagne électorale au Sénégal. Cette révélation aurait profondément affecté l’ex-député, qui dénonce le manque de considération de Karim Wade envers le Parti démocratique sénégalais (Pds) et ses responsables.

Cheikh Mbacké Dolly qualifie le comportement de Karim Wade de trahison envers ceux qui travaillent ardemment pour maintenir l’animation du parti. Ces révélations jettent une lumière crue sur les coulisses de la politique sénégalaise et soulèvent des questions sur l’intégrité et la transparence des personnalités politiques en vue des élections présidentielles de 2024.

Tensions et enjeux après l’invalidation de la candidature de Karim Wade au sein du Parti démocrate sénégalais

Depuis que la candidature de Karim Wade a été invalidée, le Parti démocrate sénégalais est en pleine effervescence pour récupérer des voix. Le chargé de communication du parti dissous, El Malick Ndiaye, a ouvert le bal suivi de Mamadou Lamine Diallo et Aly Ngouille Ndiaye. Ce dernier, invité sur RFM Matin, a exprimé son opinion en déclarant que le Conseil constitutionnel avait été sévère envers Karim Wade en invalidant sa candidature.

Selon l’ancien ministre de l’Intérieur sous Macky Sall, Karim Wade ne peut être tenu responsable du retard dans la publication du décret attestant de la renonciation de sa nationalité française. Aly Ngouille Ndiaye affirme que Karim Wade était exclusivement de nationalité sénégalaise au moment de la publication de la liste définitive des candidats à la présidentielle de 2024, soulignant que le décret avait été publié le 16 janvier, alors que la déclaration de Karim Wade remontait au 23 octobre.

Aly Ngouille Ndiaye met en garde contre les implications de cette affaire de double nationalité, soulignant le risque de créer un précédent dangereux. Il souligne que, avec la migration, des Sénégalais naissent hors du territoire national, et cela pourrait conduire à refuser à un compatriote d’occuper un poste ministériel à l’avenir. Il estime que cette question doit être résolue après les élections pour éviter des problèmes similaires à l’avenir.

La coalition Karim24 dénonce un « Coup d’État du Conseil Constitutionnel » et prépare la résistance

La Coalition Karim24 a tenu un point de presse vibrant ce lundi, quelques heures après l’invalidation de la candidature de leur leader. Accusant le Conseil Constitutionnel de perpétrer un « coup d’État », la coalition dénonce une décision visant à propulser le candidat Amadou Bâ, jugé impopulaire.

« C’est une injustice flagrante, et le PDS ainsi que toute la coalition K2024 exigent la réintégration immédiate de Karim Wade. Nous explorerons toutes les voies de recours pour que notre candidat soit rétabli dans la course », a déclaré Magatte Sy, mandataire de la coalition K24, exprimant la détermination du parti.

Le Parti Démocratique Sénégalais estime que Karim Wade est confronté à des injustices politico-judiciaires depuis près d’une décennie. Contestant la crédibilité du Conseil Constitutionnel, le parti soutient fermement que « l’élection ne se tiendra pas sans la participation de notre candidat ». Il enjoint toutes les sections, fédérations et structures du parti à se réunir pour faire front à cette énième tentative.

Dans un geste sans précédent, le parti demande la dissolution du Conseil Constitutionnel et mobilise ses militants en vue de la résistance. L’appel est clair : se préparer à affronter les défis et à soutenir activement le retour imminent de Karim Wade. La tension politique monte alors que la coalition se prépare à faire face à cette épreuve.

Élections sous tension : Le collectif des candidats spoliés dénonce un scandale politique et promet la mobilisation

Suite à la révélation de la liste finale des candidats retenus pour les élections présidentielles de février 2024, le Collectif des Candidats Spoliés a vivement réagi lors d’une conférence de presse dominicale. Ils dénoncent ce qu’ils considèrent comme une tactique visant à éliminer les poids lourds de la scène politique. Déterminés, ils annoncent une mobilisation acharnée pour garantir des élections transparentes.

Mimi Touré, ancienne Première ministre et présidente de la coalition Mimi 2024, a qualifié la décision du Conseil constitutionnel de « scandale parmi les scandales ». Elle affirme que la politique actuelle est clairement biaisée et que le fichier électoral a été manipulé pour correspondre aux intérêts particuliers. Défiant ouvertement le Conseil constitutionnel, elle a exigé l’ouverture des boîtes et a déclaré : « Ce qui se déroule actuellement n’a rien à voir avec la justice. Les citoyens sénégalais doivent se lever pour des élections claires. Nous, les spoliés, n’allons pas rester les bras croisés devant cette injustice ».

Mimi Touré a ensuite lancé un avertissement direct au président Macky Sall et à son candidat Amadou Ba : « Nous allons nous mobiliser, nous battre pour des élections transparentes. Macky Sall et son candidat doivent en être conscients ». Elle a souligné que le Sénégal, dans ces conditions, devient le sujet de moquerie de l’Afrique, et elle a déclaré avec détermination : « Plus jamais ça, plus jamais d’élections dans de telles circonstances ».

Cheikh Tidiane Gadio, exprimant sa tristesse pour le Sénégal, estime qu’il est temps de restaurer la démocratie et la justice équitable pour les citoyens. Bien que la décision du Conseil constitutionnel n’ait pas surpris le collectif, il a admis leur déception face à la situation actuelle du pays.

Le maire de Thiadiaye, Alioune Sarr, a affirmé que le collectif est prêt à mener tous les combats nécessaires pour préserver la démocratie.

Le Dr. Abdourahmane Diouf a qualifié la situation de « coup d’État électronique orchestré par des juristes au service d’un pouvoir en déclin ». Il a souligné le risque que plus d’un million d’électeurs ne votent pas le jour du scrutin. Invitant les observateurs de la CEDEAO et de l’UE à intervenir, il a déclaré : « Les observateurs ne doivent pas attendre le 25 février pour agir. Nous n’accepterons pas qu’une victoire technique soit officialisée, car les observateurs n’ont pas su voir la partialité du processus ».

 

La course présidentielle sénégalaise : Un casting de 20 acteurs prometteurs pour le changement

Au départ, ils étaient 200 à se déclarer candidats, mais le verdict du Conseil constitutionnel du 20 janvier 2024 a retenu finalement 20 acteurs pour la course présidentielle au Sénégal. Malgré l’absence notable de Karim Wade et d’Ousmane Sonko, la diversité des profils des candidats en lice a captivé l’attention, éveillant des questionnements sur la maturité démocratique du pays et la banalisation potentielle de la fonction présidentielle.

Cette sélection hétérogène reflète la richesse des perspectives offertes aux électeurs. Certains candidats se démarquent en se positionnant comme les fervents héritiers des idées d’Ousmane Sonko, à l’instar de Cheikh Tidiane Dieye, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, et Habib SY. Ces acteurs, opposants farouches du régime actuel, se sont imprégnés du projet de Sonko, suscitant des interrogations sur la solidité de leur soutien face aux complexités du paysage politique.

Cheikh Tidiane Dieye et Bassirou Diomaye Faye, membres du mouvement Yewwi, apportent également leur poids à l’opposition. Le parcours du premier, expert en commerce et négociations internationales, renforce son soutien indéfectible à Sonko. Quant au second, incarcéré après avoir critiqué la magistrature, son emprisonnement prolongé témoigne de sa détermination à défier le statu quo.

Un autre groupe émerge au sein des dissidents de Benno, composé d’Aly Ngouille Ndiaye, Mahammad Boun Abdallah Dione, et Mame Boye Diao. Leur expérience électorale antérieure, combinée à leur opposition au pouvoir en place, promet une dynamique intéressante dans la campagne présidentielle.

À côté, des outsiders tels que Rose Wardini, Pr Daouda Ndiaye, Anta Babacar Ngom, et Papa Djibril Fall se retrouvent à l’épreuve de l’expérience présidentielle. Leur capacité à rivaliser avec la machine politique de Benno et les candidats issus de Yewwi reste une question en suspens.

L’élection présidentielle à venir ne se limite pas aux politiciens chevronnés, elle voit également l’entrée en scène d’économistes tels que Serigne Mboup. Le maire de Kaolack devra conquérir un électorat dans une quête périlleuse, soulignant que la présidentielle diffère considérablement des législatives et des élections locales.

Parmi les prétendants, le représentant résident du PNUD au Cameroun, Aliou Mamadou Dia, fait face à un défi particulier avec un électorat fidèle aux Moustarchidines dans un contexte politique inédit.

Enfin, l’actuel président de la République, entouré d’un tourbillon de frustrations, soutient le Premier ministre Amadou Bâ pour la poursuite du plan Sénégal émergent. Cependant, la promesse de changement de la part des autres candidats, notamment le PDS, écarté et remonté contre le régime, suggère des rebondissements possibles. L’élection du 25 février 2024 promet d’être une journée cruciale pour le destin politique du Sénégal.

Recours électoral de Monsieur Amadou Ba contre les candidatures contestées

Dans le cadre de la réclamation en cours contre les candidatures au Conseil constitutionnel, Monsieur Amadou Ba, candidat à l’élection présidentielle du 25 Février 2024, représenté par ses avocats Me El Hadji Amadou Sall, Me Abdou Kane, Me Mouhamadou Moustapha Mbaye, Me Aboubacry Deh, Me Sally Mamadou Thiam, a déposé un recours contre les candidatures de Bassirou Diomaye Diakhar Faye et Cheikh Tidiane Dièye.

Le recours, dont grâce a nos source nous avons obtenu une copie, met en avant quatre (4) facteurs reprochés à ces candidats de l’opposition qui pourraient les contraindre à participer à la présidentielle. Ces éléments incluent l’appartenance à une entité politique dissoute, la production de fausses pièces devant le Conseil constitutionnel, la constitution irrégulière d’une coalition, et enfin, la non-appartenance au parti ou à la coalition qui les a investis.

À présent, la question demeure quant à la réponse que les sept (7) sages apporteront à ces recours déposés par le candidat de la coalition Benno Bokk Yaakar. Le délai de 72 heures pour officialiser la liste des candidats à l’élection présidentielle du 25 février prochain laisse planer le suspense sur l’issue de cette contestation.

Forum de haut niveau au Sénégal : Engagement pacifique, cohésion sociale et prévention des conflits

Le Haut-conseil du dialogue social et le Système de Nations Unies (SNU) au Sénégal, avec l’appui du gouvernement du Canada, organisent aujourd’hui, jeudi 18 janvier 2024, à Dakar, un forum de haut niveau sur l’engagement pacifique et la cohésion sociale. L’événement, réunissant environ 500 participants, dont des acteurs politiques, des leaders nationaux et locaux, des représentants du secteur privé, des agences du Système des Nations Unies, des partenaires du développement, de la société civile et des médias, vise à favoriser des interventions axées sur la gestion pacifique des conflits, la prévention des conflits violents et le renforcement de la cohésion sociale, notamment en période électorale.

Le forum s’inscrit dans un programme aligné sur les cadres régionaux, continentaux et internationaux de la cohésion sociale, du dialogue national et de la résolution des conflits, tels que la Charte africaine de la démocratie, des élections et de la gouvernance (ACDEG), l’Objectif de développement durable 16 (Paix, Justice et Institutions efficaces) et l’axe 3 du Plan Sénégal Emergent.

L’objectif global de ce cadre de collaboration est de créer des synergies et d’intensifier les efforts pour promouvoir la cohésion et prévenir les conflits au Sénégal, en donnant aux parties prenantes les moyens d’exprimer pacifiquement leurs idées et leurs points de vue. Le forum offre également l’opportunité aux organisations de la société civile intervenant dans les 14 régions du Sénégal de présenter leurs activités. Parmi les missions prioritaires, on compte le renforcement des capacités des médias nationaux et communautaires, des personnes influentes sur les médias sociaux sur les droits humains, la couverture démocratique des activités politiques, la transmission démocratique des informations, la lutte contre la désinformation, ainsi que la prévention et la gestion des conflits.

Karim Wade dit adieu à la France : Un rebondissement époustouflant dans sa course présidentielle

Mardi 16 janvier 2024, Karim Meissa Wade a secoué le monde politique en renonçant officiellement à sa nationalité française. Les détails de cette surprenante décision sont révélés dans le Journal Officiel de la République française, dans un décret signé par le Premier Ministre Gabriel Attal.

La question se pose : Thierno Alassane Sall avait-il vu juste en persistant sur la double nationalité de Karim Wade? Le dernier décret du ministère de l’Intérieur, daté du même jour, ne semble pas contredire les affirmations de Sall, surtout compte tenu du dossier de Wade déjà entre les mains du Conseil Constitutionnel, accompagné de sa déclaration sur l’honneur.

Tandis que le Conseil Constitutionnel examine les 21 candidats retenus, un rebondissement saisissant intervient concernant la nationalité française très controversée de Karim Wade. Le Journal Officiel français confirme que Wade a formellement renoncé à sa nationalité française. « Est libéré de son allégeance à l’égard de la France, Karim, Meissa, né le 01/09/1968 à Paris 15° (75015), LIB, 2023X 026226, dép. 99, Dt. 053/2. »

La question demeure : pourquoi Karim Wade a-t-il fait sa déclaration sur l’honneur avant même que cette décision ne soit rendue publique? Une interrogation légitime, surtout au vu de l’envergure politique de l’homme en question.

On peut également se demander comment Karim Wade, affirmant avoir fourni des preuves antérieures de sa renonciation à la nationalité française, peut finalement être déchu de cette nationalité contestée ce mardi 16 janvier 2024. D’ailleurs, c’est hier que Wade-fils a annoncé avoir déposé des preuves démontrant qu’il avait renoncé à cette nationalité.

Maintenant, le Conseil Constitutionnel détient la clé. Quel regard portera la juridiction sur le dossier du candidat qui a déjà fait sa déclaration sur l’honneur? Avec la réclamation persistante de Thierno Alassane Sall sur la nationalité française de Karim Wade, l’impact de ce décret du ministère de l’Intérieur français sur la décision finale du Conseil Constitutionnel reste à être dévoilé. L’avenir politique de Karim Wade semble plus incertain que jamais.

Candidats exclus : Recours collectif à l’UE, plaintes contre le conseil constitutionnel et appel à la transparence électorale

Les candidats recalés pour l’élection présidentielle du 25 février 2024 ont convergé ce lundi vers le siège de l’Union européenne pour dénoncer les « irrégularités » du processus de parrainage. Un front uni se dessine parmi les 43 candidats, décidés à travailler ensemble pour mobiliser les citoyens sénégalais et rétablir leurs droits bafoués. Avant d’entreprendre cette mobilisation, ils annoncent leur intention de déposer une plainte collective contre le Conseil constitutionnel.

Aminata Touré, l’une des candidates recalées, a exprimé la volonté du groupe de 43 candidats de faire entendre leur voix auprès de l’Union européenne, qualifiée de « partenaire du Sénégal ». Elle a dénoncé les « contrôles frauduleux » du parrainage qui ont conduit à des exclusions injustes. Bien que n’attendant pas de solution immédiate de l’UE, elle souligne son rôle dans le financement du fichier électoral, résultat d’un consensus entre tous les acteurs politiques.

Aminata Touré dénonce le processus électoral comme étant fallacieux, soulignant un objectif clair de « liquider certains candidats ». Elle annonce des recours individuels et une plainte collective contre les pratiques douteuses du Conseil constitutionnel, mentionnant la calcification de documents et l’éviction injuste de parrains des clés de certains candidats. Elle insiste sur l’importance de rectifier le fichier électoral pour assurer des élections transparentes et inclusives.

Bougane Gueye Dany, un autre candidat recalé, rejoint le chœur des voix protestataires. Il souligne la nécessité de dénoncer l’existence de plus de deux fichiers au Sénégal, exprimant la préoccupation de l’installation du chaos par le président Macky Sall. Il annonce une plainte collective contre l’informaticien du Conseil constitutionnel et des réclamations individuelles.

Les candidats excluent également de faire appel aux familles religieuses pour les informer des enjeux de cet « hold-up » électoral et des risques de tensions post-électorales. Leur appel résonne comme une demande urgente de transparence électorale et de respect des droits politiques des Sénégalais.

Thierno Alassane Sall défie Karim Wade : Un Recours explosif au conseil constitutionnel

Thierno Alassane Sall, candidat à la présidentielle de 2024 et leader de la République des valeurs (Rv), ne mâche pas ses mots. Parmi les 21 candidats en lice, il annonce une action déterminée : un recours devant le Conseil constitutionnel, prévu pour ce mardi, visant à contester la candidature de Karim Wade. Les motivations ? Des allégations selon lesquelles le candidat du Parti démocratique sénégalais (Pds) détiendrait toujours la nationalité française, inscrit sur le fichier électoral français.

S’appuyant sur l’article L.127 du code électoral, Thierno Alassane Sall souligne l’importance de l’exclusivité de la nationalité sénégalaise pour les candidats à la présidence. Il insiste sur la nécessité de garantir l’indépendance du président de la République vis-à-vis de toute puissance étrangère.

Le leader de la République des valeurs souligne que la Constitution vise à assurer que le président du Sénégal soit libre de l’autorité formelle d’aucun autre chef d’État étranger. Il évoque également la précaution contre les conflits d’intérêts, considérée comme un principe élémentaire dans toute entité sérieuse.

Se questionnant sur la situation de Karim Wade, Thierno Alassane Sall s’interroge sur la légitimité d’élire un président potentiel qui violerait la Constitution. Il souligne que confier la présidence à quelqu’un ayant enfreint la loi fondamentale compromettrait la confiance du peuple envers ses dirigeants et institutions.

Le candidat à la présidentielle de 2024 exprime ses inquiétudes quant à la possible double nationalité de Karim Wade, qualifiant cette situation de « déchéance morale et compromission politique ». Pour Thierno Alassane Sall, c’est un combat de principes, rappelant son opposition au troisième mandat de Macky Sall.

En annonçant son recours au Conseil constitutionnel, Thierno Alassane Sall affirme agir au nom de la Constitution et du peuple, fidèle aux valeurs qu’il a toujours défendues. Cette action s’inscrit dans son engagement pour le respect des dispositions de la charte fondamentale.

Neuf militants d’Ousmane Sonko inculpés : la répression contre la Jeunesse Patriotique du Sénégal s’intensifie

Le juge d’instruction du 2e cabinet a pris une décision lourde ce jeudi en inculpant les neuf membres de la Jeunesse Patriotique du Sénégal (JPS), affiliée à l’ex-Pastef et proche du leader politique Ousmane Sonko. Ces militants avaient été arrêtés dimanche dernier vers 17 h par les éléments du commissariat de la Médina, lors de l’interruption de l’opération « Fatt Fepp » (visites de proximité).

Placés sous mandat de dépôt après trois retours de parquet, ces jeunes activistes se voient accusés de participation à une manifestation non autorisée et de trouble à l’ordre public. Le juge d’instruction Mamadou Seck a ainsi pris des mesures sévères à leur encontre, illustrant un durcissement de la répression à l’égard de la JPS.

Rappelons que l’opération « Fatt Fepp » avait été interrompue par les forces de l’ordre, spécifiquement par le commissariat de la Médina. Les jeunes sympathisants de la JPS, vêtus de tee-shirts à l’effigie de leur leader Ousmane Sonko, s’étaient vu sommer de se disperser afin de mettre fin à l’occupation illégale de la voie publique au niveau du rond-point de La Poste de Médina.

Malgré les injonctions des policiers du 4e arrondissement, les militants n’avaient pas cédé, tentant de poursuivre leur activité. La confrontation avec les forces de l’ordre avait finalement conduit à leur dispersion violente, avec l’arrestation de neuf d’entre eux.

Cette inculpation souligne les tensions grandissantes entre le pouvoir en place et les partisans d’Ousmane Sonko. La décision du juge d’instruction renforce l’idée d’une répression politique visant à museler l’opposition. Le climat politique au Sénégal semble ainsi de plus en plus tendu, suscitant des inquiétudes quant au respect des droits fondamentaux et des libertés civiles. L’avenir de la Jeunesse Patriotique du Sénégal et de ses membres reste incertain, alors que la pression gouvernementale s’intensifie.

L’affaire Thierno Cissé : un candidat indépendant jugé pour faux parrainages sous l’influence divine

Le candidat indépendant Thierno Cissé, arrêté par la DIC pour avoir soumis une liste de faux 13 députés au Conseil Constitutionnel afin de valider son parrainage, comparaît ce jeudi 11 janvier 2024 devant le tribunal des flagrants délits de Dakar. Malgré les accusations graves, Cissé plaide non coupable, affirmant avoir agi sous l’instruction divine.

Devant le juge, il se défend en déclarant avoir émis un chèque comme caution mais n’avoir pas clôturé le compte associé. Il affirme également avoir agi sous la directive d’Allah Soubhanah wa Tallah, rejetant les accusations de fausse représentation. L’informaticien de formation insiste sur le sérieux de sa candidature et assume pleinement sa démarche.

Le tribunal reconnaît Thierno Cissé coupable de confection de faux parrainages, ainsi que de faux et usage de faux en écritures publiques, qualifiant les faits de « gravité extrême ». Le procureur avait requis une peine d’un an de prison ferme pour fraude et six mois pour émission d’un chèque en bois.

Des révélations de la famille suggèrent que Cissé pourrait ne pas jouir de toutes ses facultés mentales, ayant manifesté des signes de déséquilibre depuis son séjour au Canada il y a trois ans. Malgré des propositions d’examen médical, rien n’a été entrepris. Placé sous mandat de dépôt, Cissé avait informé sa famille de sa décision de se présenter à l’élection présidentielle en août 2023.

Le communiqué du conseil des ministre sénégalais

Le Conseil des ministres s’est tenu ce mercredi 10 janvier 2024 au Palais de la République, sous la présidence du Chef de l’Etat, Son Excellence, Monsieur Macky SALL.

A l’entame de sa communication, le Président de la République a remercié les populations de la région de Fatick pour leur accueil chaleureux à l’occasion des cérémonies de dénomination du Centre hospitalier régional Adja Marième Faye SALL et de lancement, de la 12ème édition du Festival national des Arts et de la Culture (FESNAC).

Le Chef de l’Etat a saisi l’occasion pour féliciter le Ministre de la Culture et du Patrimoine historique, le Professeur Aliou Sow, et l’ensemble de ses services, les délégations internationales et nationales, et toute la communauté culturelle et artistique du Sénégal pour cette belle organisation et la mobilisation exceptionnelle qui met davantage la culture au cœur de notre pacte national.

Le Président de la République a demandé, par ailleurs, au Gouvernement de prendre toutes les dispositions pour assurer le suivi de l’exécution, dans les délais contractuels, des travaux du Mémorial de Gorée, lancés le 06 janvier 2024.

Poursuivant sa communication, le Chef de l’Etat a magnifié la tenue de la Semaine du Patrimoine de Cheikh Ahmadou Bamba et encouragé la perpétuation du legs de nos figures nationales historiques.

Le Président de la République a également insisté sur l’impératif : (i) de la sauvegarde des archives nationales, des sites et monuments historiques ; (ii) de la poursuite de la rédaction de l’histoire générale du Sénégal, un projet majeur qui doit accompagner la matérialisation du Sénégal Emergent à l’horizon 2035.

Le Chef de l’Etat a indiqué, enfin, la nécessité d’un encadrement juridique adéquat de l’édification, de la labellisation, et de la gestion des Musées publics et privés qui doivent bénéficier, avec l’implication des personnes ressources, des collectivités territoriales et le développement du Mécénat, d’une politique de promotion soutenue, en vue de la connaissance de notre histoire et de la préservation de la Mémoire de la Nation.

Abordant la participation du Sénégal à la 34ème édition de la Coupe d’Afrique des Nations 2024 qui aura lieu en République sœur de Côte d’Ivoire du 13 janvier au 11 février 2024, le Président de la République a saisi l’occasion de ce Conseil, pour adresser, au nom de la Nation, ses chaleureuses félicitations aux Lions et leur réitérer ses encouragements et son soutien permanent.

Revenant sur la consolidation des programmes de protection sociale et l’actualisation régulière du registre national unique (RNU), le Chef de l’Etat a demandé au Gouvernement de veiller à la mise en œuvre adéquate du Programme national des Bourses de Sécurité familiale(PNBSF), avec l’effectivité du paiement des allocations trimestrielles revalorisées à 35.000 FCFA, mais également d’assurer la mise à jour mensuelle du Registre national unique (RNU), afin d’asseoir la visibilité, la cohérence et l’optimisation des interventions sociales de l’Etat et de ses démembrements territoriaux et techniques.

Dans cette perspective, le Président de la République a également demandé au Premier Ministre de préparer un document faisant le bilan social de l’action gouvernementale.

Sur le climat social, la gestion et le suivi des affaires intérieures, le Chef de l’Etat est revenu sur les sujets suivants :

  • l’inauguration du Bus Rapid Transit (BRT) le 14 janvier 2024 : en demandant au Gouvernement, de prendre toutes les mesures adéquates pour assurer, avec l’implication notable des villes (Guédiawaye, Dakar,) des communes et populations polarisées, un bon déroulement des activités marquant l’inauguration du BRT : un mode de transport innovant, écologique (100 % décarbonné) qui va remodeler le cadre de vie de la Capitale, Dakar ;
  • la reprise des vols domestiques de la compagnie nationale Air Sénégal à partir de l’aéroport militaire Léopold Sédar Senghor : en demandant au Gouvernement, aux ministres en charge de l’intérieur, des forces armées, des finances, des transports terrestres, du pétrole et des énergies et des transports aériens de prendre toutes les dispositions appropriées, en vue d’assurer dans les meilleures conditions, les dessertes aériennes intérieures sur la plateforme de l’aéroport militaire Léopold Sédar Senghor.

Clôturant sa communication, le Chef de l’Etat a saisi l’occasion du 30e anniversaire de l’Union économique et monétaire de l’Afrique de l’Ouest, célébré ce 10 janvier, pour féliciter les pays membres, la Commission de l’UEMOA et tous les organes de l’Union pour le travail accompli, durant toutes ces années, notamment dans le cadre de la convergence des politiques sectorielles et de l’intégration économique.

Dans sa communication, le Premier Ministre est revenu sur le suivi de la coordination de l’activité gouvernementale en évoquant :

  • le Festival du bicentenaire de l’île Mac Carthy en Gambie;
    ● la tournée économique dans le département de Nioro du Rip;
    ● la situation du marché des denrées de première nécessité.

AU TITRE DES COMMUNICATIONS DES MINISTRES

  • le Ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’Extérieur a fait une communication sur la situation internationale ;
    ● le Ministre de l’Agriculture, de l’Equipement rural et de la Souveraineté alimentaire a fait une communication sur le suivi de la campagne de commercialisation agricole 2023-2024, la contre saison froide et la situation du matériel agricole ;

AU TITRE DES TEXTES LEGISLATIFS ET REGLEMENTAIRES

Le Conseil a examiné et adopté :
● le projet de décret portant approbation du guide de légistique ;
● le projet de décret portant organisation du Ministère de l’Elevage et des Productions
animales.

AU TITRE DES MESURES INDIVIDUELLES

Le Président de la République a pris les décisions suivantes :

Au titre du Ministère de l’Intérieur

  • Monsieur Mamadou KHOUMA, Administrateur civil, précédemment Préfet du Département de Diourbel, est nommé Préfet du Département de Bignona, en remplacement de Monsieur Maguette DIOUCK, appelé à d’autres fonctions.
  • Monsieur Maguette DIOUCK, Administrateur civil, précédemment Préfet du Département de Bignona, est nommé Préfet du Département de Diourbel, en remplacement de Monsieur Mamadou KHOUMA, appelé à d’autres fonctions.
  • Madame Maïmouna BALDE, Institutrice, précédemment adjoint au sous-préfet de l’arrondissement de Darou Minam 2, Département de Malem Hodar, est nommée Adjoint au préfet du Département de Koungheul, en remplacement de Monsieur Papa Abdoulaye BA, appelé à d’autres fonctions.
  • Monsieur Ousmane SIDIBE, Instituteur, précédemment Adjoint au sous-préfet de l’Arrondissement de Paoskoto, Département de Nioro, est nommé Adjoint au préfet du Département de Podor, en remplacement de Monsieur Fodé KABA NDAO, appelé à d’autres fonctions.
  • Madame Awa BOCOUM, Secrétaire d’administration, précédemment sous-préfet de l’Arrondissement de Sakal, Département de Louga, est nommée sous-préfet de l’arrondissement de Makacoulibatang, département de Tambacounda, en remplacement de Monsieur Mbacké THIAM, appelé à d’autres fonctions.
  • Monsieur Birahima BA, Secrétaire d’administration, précédemment sous-préfet de l’arrondissement de Keur Momar SARR, département de Louga, est nommée sous-préfet de l’arrondissement de Yeumbeul, département de keur Massar, en remplacement de Monsieur Khadim GUEYE, appelé à d’autres fonctions.
  • Monsieur Fodé KABA NDAO, Secrétaire d’administration, précédemment Adjoint préfet du Département de Podor, est nommé sous-préfet de l’Arrondissement de Saldé, Département de Podor, en remplacement de Monsieur Abdoul Meye THIAM, appelé à d’autres fonctions.
  • Monsieur Papa Abdoulaye BA, Assistant Social, précédemment Adjoint au préfet du Département de Koungheul, est nommé sous-préfet de l’Arrondissement de Koussanar, Département de Tambacounda, en remplacement de Monsieur Adama KAMARA, admis à faire
    valoir ses droits à une pension de retraite.
  • Monsieur Demba Nialy NDAO, Instituteur, précédemment Adjoint au sous-préfet de l’Arrondissement de Niakhar, Département de Fatick, est nommé sous-préfet de l’Arrondissement de Sakal, Département de Louga, en remplacement de Madame Awa BOCOUM, appelée à d’autres fonctions.
  • Monsieur Mamadou Lamine TRAORE, PCEM, précédemment Adjoint au sous-préfet de l’Arrondissement de Sindia, Département de Mbour, est nommé sous-préfet de l’Arrondissement de Keur Momar SARR, Département de Louga, en remplacement de Monsieur Birahima BA, appelé à d’autres fonctions.Au titre du Ministère de la Justice
  • Monsieur Aliou CISS, inspecteur de 2ème classe – 2 ème échelon, précédemment Directeur de l’inspection interne des services pénitentiaires, est nommé Directeur général adjoint à la Direction générale de l’Administration pénitentiaire, poste vacant.
  • Monsieur Souleymane FAYE, Inspecteur de 2ème classe – 1 er échelon, précédemment Inspecteur Régional de l’Administration Pénitentiaire de Thiès-Diourbel, est nommé Inspecteur Interne des Services pénitentiaires, poste vacant ;
  • Monsieur Yankhouba DEMBELE, Inspecteur de 2ème classe – 1 er échelon, précédemment en service à la Direction des Affaires Criminelles et des Grâces, est nommé Directeur de la Sécurité Pénitentiaire, poste vacant ;
  • Madame Agnèce NDIOGOYE, Inspecteur de 2ème classe – 1 er échelon, précédemment Directrice de l’Ecole Nationale d’Administration Pénitentiaire, est nommée Directrice de la Réinsertion sociale, poste vacant ;
  • Monsieur Samba DIOUF, Inspecteur de 2ème classe – 1 er échelon, précédemment Inspecteur Régional de l’Administration Pénitentiaire de Dakar, est nommé Directeur de la Législation, des Statistiques et des Etablissements pénitentiaires ;
  • Monsieur Cheikh Ahmed Tidiane DIA, inspecteur de 3ème classe – 2 ème échelon, précédemment Inspecteur Régional de l’Administration Pénitentiaire de Tambacounda et cumulativement Directeur de la maison d’arrêt de Rebeuss, est nommé Directeur des Ressources humaines, poste vacant ;
  • Monsieur Moussa SEYDI, inspecteur de 3ème classe – 2 ème échelon, précédemment Inspecteur Régional de l’Administration Pénitentiaire de Kaolack, est nommé Directeur des Finances, du Budget, du Matériel et des Infrastructures pénitentiaires, poste vacant ;
  • Monsieur Famara SECK, Médecin-commandant des Forces armées, précédemment chef de la Division Médico-sociale, est nommé Directeur de l’Action médicale et sociale, poste vacant
  • Au titre du Ministère de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation 
  • Monsieur Cheikh Ahmadou Bamba GUEYE, Professeur titulaire à la Faculté des Sciences et Techniques de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar, est nommé Directeur de l’Office du Baccalauréat, en remplacement de Monsieur Sossé NDIAYE appelé à d’autres fonctions.
  • Monsieur Nfansou Victor DIATTA, titulaire d’un Doctorat en sociologie, est nommé Directeur de l’Institut supérieur d’Enseignement professionnel (ISEP) de Bignona, en remplacement de Madame Siré DIEDHIOU appelée à d’autres fonctions.
  • Au titre du Ministère de l’Agriculture, de l’Equipement rural et de la Souveraineté alimentaire 
  • Monsieur Alioune LECOR, titulaire d’un Master en finances publiques, précédemment directeur du développement communautaire au ministère du développement communautaire, de l’équité sociale et territoriale, est nommé Directeur général de l’Agence nationale d’Insertion et de
    Développement agricole (ANIDA).
    Au titre du Ministère du Développement Communautaire, de la Solidarité nationale et de l’Equité sociale et territoriale
  • Monsieur Ernest Ndigue NGOM, titulaire d’un Master 2 en Qualité Hygiène Sécurité Environnement, est nommé Président du Conseil d’Administration du Commissariat à la Sécurité alimentaire et à la Résilience.
  • Monsieur Ibrahima DIAO, titulaire d’un DESS en Droit des Affaires, est nommé Directeur général du Commissariat à la Sécurité alimentaire et à la Résilience.
    Au titre du Ministère de la Jeunesse, de l’Entreprenariat et de l’Emploi
  • Monsieur Ibrahima DIOP, titulaire d’un Master 2 en banque et ingénierie financière, précédemment Directeur administratif et financier du Grand Théâtre national, est nommé Directeur de l’Administration générale et de l’Équipement au Ministère de la Jeunesse, de l’Entreprenariat et de
    l’Emploi, en remplacement de Monsieur Mamadou Moustapha DIALLO.
  • Madame Moumi KA, Inspectrice principale de l’Éducation populaire, de la Jeunesse et des Sports, précédemment Directeur de l’Éducation populaire et de l’Engagement volontaire, est nommée Directeur de la Protection sociale des Jeunes au Ministère de la Jeunesse, de l’Entreprenariat et de
    l’Emploi.
  • Monsieur Boubacar BA, Inspecteur de l’Education Populaire, de la Jeunesse et des Sports, est nommé Directeur de l’Éducation populaire et de l’Engagement volontaire au Ministère de la Jeunesse, de l’Entrepreneuriat et de l’Emploi, en remplacement de Madame Moumi KA appelée à
    d’autres fonctions.
    Au titre du Ministère de la Communication, des Télécommunications et du Numérique
  • Monsieur Al Ousseynou COULIBALY, Ingénieur en Informatique, est nommé Président du Conseil d’Administration de SENEGAL CONNECT PARK.
    Monsieur Bassirou Abdoul BA, Ingénieur en Informatique, précédemment Coordonnateur du projet du Parc des Technologies numériques de Diamniadio, est nommé Directeur général de SENEGAL CONNECT PARK.
  • Fait à Dakar, le 10 janvier 2024
    Le Ministre du Commerce, de la Consommation
    et des petites et moyennes Entreprises,
    Porte-parole du Gouvernement
    Abdou Karim FOFANA

Ousmane Sonko : Persévérance et Espoir malgré les Obstacles Électoraux

Une démonstration sans faille de persévérance et de foi inébranlable, Ousmane Sonko, depuis sa cellule à la prison du Cap Manuel, continue de nourrir l’espoir et de mobiliser ses partisans malgré les obstacles apparents. Après le rejet de sa candidature par le Conseil constitutionnel, ses avocats ont déposé une requête le 8 janvier dernier dans l’espoir de renverser cette décision. Mais pour les militants de Sonko, le combat ne fait que commencer.

Abass Fall, député et fervent soutien d’Ousmane Sonko, a pris la parole avec conviction sur les réseaux sociaux, exprimant une confiance inébranlable en la capacité de Sonko à participer à l’élection présidentielle à venir. Sa déclaration sur Facebook : « InchaAllah, seul Dieu peut éliminer le PROS », a ravivé la flamme de l’espoir parmi les partisans de Sonko, animés par le rêve de voir leur leader accéder à la présidence à l’issue du scrutin du 25 février prochain.

De plus, dans un geste d’unité et de reconnaissance envers d’autres candidats, Abass Fall a salué la candidature de Bassirou Diomay Faye, remerciant chaleureusement Fatima Mbengue pour son rôle crucial dans le parrainage de Diomaye Faye. Ce geste de solidarité politique a souligné l’importance de l’unité au sein des forces progressistes du Sénégal pour un changement à venir.

Malgré le rejet initial de la candidature d’Ousmane Sonko par le Conseil constitutionnel, Abass Fall, membre de l’ex-Pastef, reste convaincu que cette candidature sera validée, persévérant dans sa croyance en la démocratie et la volonté du peuple. Sa détermination à voir Sonko participer à cette élection présidentielle reste indéfectible, indépendamment des difficultés ou des oppositions rencontrées.

Dans un contexte où la démocratie et la détermination des candidats font face à des défis, l’espoir et la détermination incarnés par les partisans d’Ousmane Sonko et leur leader sont des signes de résilience, d’unité et de foi en un changement positif pour le Sénégal. La bataille pour la participation de Sonko aux élections de 2024 ne fait que commencer, et elle est portée par la force inébranlable d’une conviction partagée par ses partisans.

Élection Présidentielle au Sénégal : Sélection Rigoureuse des Candidats pour Février »

Le paysage électoral sénégalais est en pleine effervescence alors que le Conseil constitutionnel a mené une étape cruciale en vue de l’élection présidentielle du 25 février, conformément à l’article L.123 du code électoral. L’élaboration des listes de candidats a été un processus rigoureux, mêlant contrôles et vérifications minutieuses des candidatures, et ce, en accord avec les dispositions de l’article 57 du code électoral.

Sur les 93 prétendants initiaux, seuls 21 ont réussi à franchir les obstacles imposés par les contrôles de parrainage. Cette sélection draconienne a vu écartés des personnalités de renom, tels que quatre anciens Premiers ministres, Aminata Touré, Abdoul Mbaye, Cheikh Hadjibou Soumaré et Souleymane Ndéné Ndiaye, ainsi que d’autres figures notables, à l’exemple de l’homme d’affaires Bougane Guèye Dany et de l’avocat Me El Hadji Diouf. Bassirou Diomaye Faye du parti dissous Pastef-Les patriotes a, quant à lui, finalement validé ses parrainages, surmontant ainsi une série d’obstacles.

Les critères de validation étaient stricts : chaque candidat devait réunir entre 0,6 et 0,8 % du nombre d’électeurs inscrits sur le fichier électoral ou obtenir le parrainage d’au moins 120 maires et présidents de conseil départemental, ou encore, collecter au moins 13 signatures d’élus parlementaires.

La liste des 21 candidats retenus pour l’élection présidentielle est désormais établie, mais des figures notables n’y figurent pas, telles que l’opposant Ousmane Sonko, dont le dossier est incomplet. D’autres candidats ont préféré se retirer, tandis que des cas singuliers, comme celui de Thierno Cissé présentant une liste de faux députés, ont été arrêtés par les autorités compétentes.

La prochaine étape cruciale de la publication des candidatures jugées recevables est prévue pour le 20 janvier, après quoi la campagne pour le scrutin présidentiel débutera le 4 février. Les exigences pour les candidatures sont strictes, couvrant un large éventail de documents, certifications et déclarations sur l’honneur.

Ce scrutin, qui voit pour la première fois la non-candidature du chef de l’État sortant, marque un tournant dans l’histoire politique du Sénégal. La tension monte à l’approche d’une élection qui promet d’être un moment clé pour l’avenir politique du pays.

Appel de 28 candidats pour une transparence renforcée dans la vérification des parrainages électoraux

Une vive polémique secoue actuellement le paysage politique sénégalais à l’approche des échéances électorales, suscitée par les contestations émanant de 28 signataires, parmi lesquels des figures de premier plan telles que l’opposant notoire Ousmane Sonko et l’ancienne Première ministre Aminata Touré. Leur principale critique cible l’invalidation des parrains inscrits dans leurs dossiers de candidature, étiquetés comme « non identifiés » par le Conseil des sages, malgré leur présence effective sur le fichier électoral du pays.

Aly Ngouille Ndiaye, ancien ministre et candidat, a exprimé avec véhémence ses préoccupations, soulignant un problème crucial : « J’ai été ministre de l’Intérieur du Sénégal, c’est moi qui ai organisé les élections de 2019, donc je sais bien de quoi je parle. C’est normal qu’on se pose des questions parce que quand quelqu’un a sa carte d’électeur, régulièrement inscrit, il n’a jamais changé de bureau de vote, rien ne peut justifier qu’il ne soit pas dans le fichier électoral. »

Quant à Aminata Touré, elle pointe du doigt les milliers de disparitions inexplicables du fichier électoral, évoquant près de 10 000 cas qui remettent en question la fiabilité du système de contrôle des parrainages et du fichier utilisé par le Conseil constitutionnel : « C’est une première dans l’histoire du Sénégal. En termes de volume, la question qu’on se pose, c’est à quel fichier faut-il se vouer, quel est le fichier qu’utilise le Conseil constitutionnel pour contrôler le parrainage ? »

Les 28 signataires appellent ainsi fermement le Conseil constitutionnel à rectifier ces erreurs manifestes et à offrir une transparence accrue concernant le fichier électoral ou le logiciel employé pour la vérification des parrainages, afin que chaque acteur politique puisse avoir une connaissance claire et précise des règles du jeu.

Dans un communiqué diffusé ce jour, le Conseil constitutionnel s’est borné à publier la liste des 23 candidats autorisés à régulariser leurs parrainages invalidés dans un délai imparti de 48 heures, sans répondre directement aux préoccupations soulevées par les contestataires.

Cette controverse enflamme le débat politique sénégalais, soulevant des interrogations fondamentales quant à l’intégrité et à la transparence du processus électoral, et rappelle l’urgence d’une clarification afin d’assurer l’équité et la crédibilité des prochaines élections.