Appel de 28 candidats pour une transparence renforcée dans la vérification des parrainages électoraux

Une vive polémique secoue actuellement le paysage politique sénégalais à l’approche des échéances électorales, suscitée par les contestations émanant de 28 signataires, parmi lesquels des figures de premier plan telles que l’opposant notoire Ousmane Sonko et l’ancienne Première ministre Aminata Touré. Leur principale critique cible l’invalidation des parrains inscrits dans leurs dossiers de candidature, étiquetés comme « non identifiés » par le Conseil des sages, malgré leur présence effective sur le fichier électoral du pays.

Aly Ngouille Ndiaye, ancien ministre et candidat, a exprimé avec véhémence ses préoccupations, soulignant un problème crucial : « J’ai été ministre de l’Intérieur du Sénégal, c’est moi qui ai organisé les élections de 2019, donc je sais bien de quoi je parle. C’est normal qu’on se pose des questions parce que quand quelqu’un a sa carte d’électeur, régulièrement inscrit, il n’a jamais changé de bureau de vote, rien ne peut justifier qu’il ne soit pas dans le fichier électoral. »

Quant à Aminata Touré, elle pointe du doigt les milliers de disparitions inexplicables du fichier électoral, évoquant près de 10 000 cas qui remettent en question la fiabilité du système de contrôle des parrainages et du fichier utilisé par le Conseil constitutionnel : « C’est une première dans l’histoire du Sénégal. En termes de volume, la question qu’on se pose, c’est à quel fichier faut-il se vouer, quel est le fichier qu’utilise le Conseil constitutionnel pour contrôler le parrainage ? »

Les 28 signataires appellent ainsi fermement le Conseil constitutionnel à rectifier ces erreurs manifestes et à offrir une transparence accrue concernant le fichier électoral ou le logiciel employé pour la vérification des parrainages, afin que chaque acteur politique puisse avoir une connaissance claire et précise des règles du jeu.

Dans un communiqué diffusé ce jour, le Conseil constitutionnel s’est borné à publier la liste des 23 candidats autorisés à régulariser leurs parrainages invalidés dans un délai imparti de 48 heures, sans répondre directement aux préoccupations soulevées par les contestataires.

Cette controverse enflamme le débat politique sénégalais, soulevant des interrogations fondamentales quant à l’intégrité et à la transparence du processus électoral, et rappelle l’urgence d’une clarification afin d’assurer l’équité et la crédibilité des prochaines élections.

Analyse minutieuse des Candidatures Présidentielles 2024 : Éligibilité, Régularisation et Fraudes

Dans le cadre de l’élection présidentielle prévue pour le 25 février 2024, la Commission de contrôle des Parrainages a mené une enquête approfondie concernant les candidatures en lice. Les résultats de cette vérification révèlent une diversité de situations parmi les 93 candidats examinés.

Neuf candidats se sont distingués en obtenant d’emblée le nombre de parrains requis, assurant ainsi leur présence officielle sur les listes électorales. Parmi ces figures marquantes, nous retrouvons Boubacar Camara, Cheikh Tidiane Dièye, Karim Wade, et d’autres personnalités influentes de la scène politique.

Ensuite, vingt-trois candidats ont la possibilité de régulariser leurs parrainages invalidés en raison de doublons externes. Ils disposent d’un délai limité pour présenter de nouveaux parrainages conformes aux exigences établies, pouvant ainsi espérer participer à cette compétition électorale.

Cependant, une trentaine de candidats se retrouvent dans une position délicate, car même en cas de régularisation des doublons externes, ils ne parviendraient pas à atteindre le seuil nécessaire de parrainages au niveau national et régional. Ces derniers sont donc exclus de la course présidentielle.

Par ailleurs, des manquements dans la constitution des dossiers ont été relevés, engendrant l’inéligibilité de certains candidats. Des documents essentiels tels que l’attestation confirmant le versement de la caution, des fichiers électroniques inexploitables, ou des pièces manquantes telles que l’extrait de casier judiciaire et l’extrait de naissance ont été pointés du doigt.

Trois candidats ont fait le choix de se retirer volontairement de la compétition, déclinant ainsi leur candidature.

De façon préoccupante, un cas de fraude a été découvert, où un candidat a tenté de falsifier sa liste de parrains députés, entraînant l’invalidation immédiate de sa candidature.

la commission a accordé un délai de 48 heures aux candidats autorisés à régulariser leur situation, démontrant ainsi la rigueur du processus électoral et sa volonté de garantir l’équité et la transparence.

Cette analyse exhaustive met en lumière la complexité et la rigueur du processus de vérification des parrainages, soulignant les différentes étapes cruciales pour la validation des candidatures présidentielles. La Commission de contrôle des Parrainages demeure vigilante quant au respect des règles électorales, assurant ainsi l’intégrité du processus démocratique en cours.

Aminata Touré engage un recours au Conseil constitutionnel

Aminata Touré, figure majeure du « collectif des candidats spoliés de leurs parrainages », a déposé un recours auprès du Conseil constitutionnel suite à son exclusion du processus de parrainage pour l’élection présidentielle prochaine au Sénégal. Touré, aux côtés d’Aly Ngouille Ndiaye et d’autres membres du collectif, demande instamment le rétablissement de leurs droits, exigeant que les parrains rejetés leur soient restitués.

Cependant, l’ancienne présidente du Conseil économique, social et environnemental (CESE) ne s’est pas limitée à cette revendication. Touré a également pointé du doigt la Commission électorale nationale autonome (CENA), critiquant sévèrement l’absence d’actualisation du fichier électoral à quelques semaines seulement de l’échéance électorale. Cette situation, qualifiée d’opaque, soulève des interrogations sur la transparence et l’équité du processus électoral à venir.

Face à ces dysfonctionnements, Aminata Touré a lancé un appel vibrant à la mobilisation massive des démocrates et des citoyens sénégalais. Malgré les obstacles rencontrés, elle a exprimé sa détermination à garantir une élection présidentielle inclusive et transparente dans le pays.

Toutefois, un défi de taille attend Touré pour participer pleinement au scrutin du 25 février 2024 : la régularisation de près de 18 980 parrains. Cette étape représente un enjeu crucial pour son accès à la course présidentielle et sa participation effective au processus électoral.

La situation actuelle met en lumière les tensions et les préoccupations entourant la transparence du processus électoral au Sénégal. La démarche de Touré, accompagnée de ses revendications et de son appel à la mobilisation citoyenne, suscite des questionnements quant à l’intégrité et à l’équité de l’élection présidentielle à venir.

Candidat de la coalition Pass-Pass recalé par le Conseil constitutionnel

Le candidat Mouhamed Ben Diop, représentant la coalition Pass-Pass, a été rejeté lors de l’étape du parrainage par le Conseil constitutionnel. Diop a vivement critiqué cette décision, dénonçant des raisons floues et injustifiées pour ce rejet. Il a souligné que les premiers refus étaient basés sur des critères de noms et prénoms, loin des prescriptions du code électoral qui insistent sur la qualité d’électeur.

« Ce qui est scandaleux », a déclaré M. Diop, « c’est que je ne suis pas même inscrit dans le fichier électoral, selon leurs dires ». Il a expliqué que dans le fichier de rejet relatif à la diaspora, son nom et son numéro de carte d’identité ne concordaient pas avec ceux du fichier officiel, suggérant ainsi l’existence d’un autre fichier, distinct du fichier national, utilisé pour éliminer certaines candidatures sérieuses.

Fermement déterminé à rétablir sa candidature, Diop a exprimé : « J’exige d’être réintégré dans le fichier, ainsi que mes parrains rejetés, pour pouvoir me présenter à l’élection présidentielle ». Il a annoncé son intention de se rendre ce lundi dans les locaux du Conseil constitutionnel pour déposer un recours, soulignant qu’il n’avait subi aucune condamnation et exigeant la justice dans cette situation qu’il qualifie de « fallacieuse ».

Le candidat a affirmé qu’il ne resterait pas passif face à ce qu’il considère comme une tentative d’éviction injuste de la compétition présidentielle, insistant sur le respect des règles électorales et la transparence du processus.

La Cour suprême confirme la condamnation d’Ousmane Sonko pour diffamation

La Cour suprême du Sénégal a maintenu la condamnation de six mois de prison avec sursis infligée à Ousmane Sonko pour diffamation envers le ministre du Tourisme et des Loisirs, Mame Mbaye Niang. Cette décision a un impact direct sur l’éligibilité du maire de Ziguinchor, également candidat à l’élection présidentielle prévue pour le 25 février.

L’opposant politique avait introduit un pourvoi en cassation suite à sa condamnation par la cour d’appel de Dakar pour diffamation et injures publiques. Cette affaire, opposant Sonko au ministre du Tourisme et des Loisirs, a été l’une des plus médiatisées, notamment après les allégations de Sonko concernant la gestion contestée d’un programme public par Mame Mbaye Niang, affirmant qu’il avait été envisagé dans un rapport de l’Inspection générale des finances.

En confirmant la décision initiale de condamner Ousmane Sonko à verser des dommages et intérêts de 200 millions de francs CFA au ministre, la Cour suprême a écarté Sonko de la course présidentielle et a retenu des interrogations quant aux implications politiques de cette décision à l’approche. des élections.

Cette confirmation de la condamnation soulève des débats sur les limites de la liberté d’expression en politique et sur la séparation entre les affaires judiciaires et le processus électoral. Elle pose également des questions sur la diversité politique et la participation des oppositions dans le paysage politique sénégalais.

Cette décision de la Cour suprême pourrait avoir un impact majeur sur le paysage politique sénégalais et sur le déroulement des prochaines élections présidentielles, alimentant ainsi les discussions autour de la démocratie et de la justice dans le pays.

Récapitulatif des sujets abordés lors du Conseil des Ministres présidé par le Chef de l’État »

Le Chef de l’État a abordé plusieurs sujets concernant le climat social et la gestion des affaires intérieures lors du dernier Conseil des ministres.

Il a souligné l’importance de la prévention et de la lutte contre les incendies et feux de brousse, en exhortant le gouvernement à prendre des mesures préventives pour contrôler ces incidents et à fournir une assistance systématique aux populations des villages touchés.

De plus, il a insisté sur la nécessité de réguler le secteur de la boulangerie. Il a demandé au Premier Ministre et au Ministre chargé du Commerce et de la Consommation de collaborer avec les professionnels de la boulangerie et les associations de consommateurs pour optimiser la régulation du secteur. Cela inclut l’étude de l’accompagnement des boulangers pour le renouvellement de leurs équipements, la supervision du système d’implantation et de distribution du pain, ainsi que le maintien des prix actuellement homologués.

Le Premier Ministre, au nom du Gouvernement, a exprimé ses vœux les plus chaleureux de santé, bonheur et réussite au Président de la République. Il a également fait le point sur plusieurs activités gouvernementales, notamment le lancement du programme d’activation du BRT et des autoponts, le vernissage d’une exposition sur le patrimoine de Cheikh Ahmadou Bamba, ainsi que la situation des importations de races bovines.

Par ailleurs, les ministres ont présenté diverses communications lors de cette session du Conseil. Le Ministre des Affaires étrangères a évoqué la situation internationale, le Ministre des Finances et du Budget a partagé des détails sur la clôture de la gestion 2023 et le processus d’exécution budgétaire pour le premier trimestre de 2024, et le Ministre de l’Agriculture a abordé le suivi de la campagne agricole 2023-2024, de la contre saison froide et des exportations horticoles.

Le Conseil a également examiné et adopté plusieurs textes législatifs et réglementaires, notamment des décrets portant sur l’organisation ministérielle, la création d’établissements de santé et d’instituts d’enseignement professionnel, ainsi que sur la sécurité alimentaire et le développement numérique.

le Président de la République a pris des décisions individuelles concernant des nominations:

Monsieur Cheikh Tacko DIOP, Administrateur des services de santé, précédemment Directeur du Centre hospitalier national de Fann, est nommé Directeur de l’Hôpital général Idrissa POUYE de Grand Yoff, en remplacement de Monsieur Saliou TALL, admis à faire valoir ses droits à la retraite.

Madame Khadidiatou SARR KEBE, Administrateur des services de santé, précédemment Directeur du Centre hospitalier régional El Hadji Ibrahima NIASS de Kaolack, est nommée Directeur du Centre hospitalier national de FANN, en remplacement du Monsieur Cheikh Tacko DIOP, appelé à d’autres fonctions.

Monsieur Ousmane GUEYE, Administrateur des services de santé, précédemment Directeur de l’Etablissement public de Santé de niveau 2 de Ourossogui, est nommé Directeur du Centre hospitalier régional El hadji Ibrahima NIASS de Kaolack, en remplacement de Madame Khadidiatou SARR KEBE, appelée à d’autres fonctions.

Monsieur Abdou CISSE, cadre de gestion, précédemment Chef du Service administratif et financier du Centre hospitalier national Matlaboul Fawzeïni de Touba, est nommé Directeur de l’Etablissement public de Santé de niveau 2 de Ourossogui, en remplacement de Docteur Ousmane GUEYE, appelé à d’autres fonctions.

Monsieur Abdoulaye KANE, administrateur des services de santé, précédemment Chef du Service de la Pédiatrie de l’hôpital de Richard TOLL, est nommé Directeur de l’Institut d’Hygiène sociale (IHS), en remplacement de Monsieur Mamadou Lamine NDIAYE, appelé à d’autres fonctions.

conseil des ministre : Orientations stratégiques et soutien culturel pour l’essor du Sénégal »

Lors du Conseil des ministres du 3 janvier 2024, présidé par Macky Sall, le Chef de l’État a réitéré ses vœux de santé et de succès pour les Sénégalais tout en soulignant l’importance de l’élection présidentielle à venir.

Macky Sall a souligné la nécessité d’une organisation optimale des élections et a appelé à la continuation des services publics durant cette période cruciale, demandant au Ministre de l’Intérieur de garantir un processus électoral efficace sur tout le territoire national et à l’étranger.

Il a également mis l’accent sur la consolidation des progrès pour la vision d’un Sénégal émergent à l’horizon 2035, appelant à la publication urgente du rapport détaillé des actions gouvernementales. Ce rapport doit être largement diffusé pour informer le public, les médias nationaux, internationaux et les réseaux sociaux.

Par ailleurs, le Président a insisté sur l’achèvement des grands projets pour l’aménagement durable du territoire, le renforcement des secteurs alimentaire, sécuritaire, budgétaire et pharmaceutique, ainsi que sur l’importance de l’éducation, de la formation et de l’insertion socio-économique des jeunes.

S’attardant sur le potentiel culturel du pays, Macky Sall a salué la prochaine édition du Festival national des Arts et de la Culture à Fatick, reconnaissant la contribution des artistes au développement du Sénégal. Il a également insisté sur l’augmentation des ressources allouées au secteur culturel pour soutenir les artistes et leurs projets impactants.

En guise de soutien à la culture, le Chef de l’État présidera la pose de la première pierre du projet du Mémorial de Gorée, symbole majeur pour la culture sénégalaise et africaine. De plus, il a annoncé l’inauguration prochaine du Mémorial-Musée dédié aux victimes du naufrage du bateau « le Joola », édifié à Ziguinchor par l’État.

Ces orientations stratégiques et ce soutien au secteur culturel marquent l’engagement du gouvernement envers le développement global du Sénégal.

Révolution électorale au Sénégal : Ousmane Sonko défie les limites de la ‘Raison d’État

L’approche tumultueuse et contestable de l’administration électorale sénégalaise face à la candidature d’Ousmane Sonko pour la présidentielle 2024 reflète un combat acharné pour le pouvoir. Le terme « Raison d’État » brandi pour justifier des actions contraires à la démocratie suscite un débat crucial : peut-on sacrifier les principes démocratiques au nom de la stabilité ?

Dans cette bataille politique, l’État, le droit et la démocratie se heurtent, mais également les aspirations des forces sociales qui voient en Sonko une alternative à l’ordre établi. Son soutien croissant, s’étendant au-delà des régions urbaines, révèle une dynamique électrisante, défi pour les élites politiques traditionnelles et pour le statu quo.

L’horizon électoral se dessine comme une véritable épreuve pour l’État néocolonial, qui fait face à un tournant décisif. Sonko incarne non seulement une alternative politique, mais aussi un défi à l’hégémonie établie, remettant en question les liens d’assujettissement avec la France et les élites dominantes.

En cette période de mutation politique, le Sénégal se trouve à un carrefour où la « Raison d’État » est confrontée à la volonté populaire. La question demeure : peut-on concilier la stabilité de l’État avec les aspirations démocratiques du peuple sénégalais ?

La Cour Suprême rejette le recours sur la nomination de la Cena

Ce mercredi, la Cour suprême a examiné l’affaire du recours introduit par l’expert électoral Ndiaga Sylla concernant le décret de nomination des membres de la Commission électorale nationale autonome (Cena). Après étude du dossier, la haute juridiction a rejeté la demande de Ndiaga Sylla et de son groupe.

Il est à noter que certains leaders de l’opposition, parmi lesquels l’ancienne Première ministre Aminata Touré, les anciens ministres Aïssatou Mbodji et Moustapha Guirassy, ainsi que d’autres personnalités, ont informé le président de la première chambre administrative de la Cour suprême de leur décision de retirer la demande d’annulation du décret, déposée par eux-mêmes.

Il convient de rappeler que la Commission électorale nationale autonome (Cena) a subi une refonte le 4 novembre dernier. Son président, Doudou Ndir, ainsi que l’ensemble des membres de cette institution, ont été démis de leurs fonctions et remplacés par décret présidentiel.

Dr. Babacar Diop écarté!!

Le Dr. Babacar Diop, maire et leader du parti FDS/les Guelewars, voit sa candidature à l’élection présidentielle compromise après la révélation du contrôle de son parrainage. Seuls 20 806 parrains sur le nombre total fourni sont valides, avec une perte de 13 410 doublons externes, invalidant définitivement sa candidature.

Ce mercredi 03 janvier, l’après-midi sera marquée par l’examen des dossiers de El Hadji Ibrahima Sall, Habib Sy, El Hadji Malick Gakou, Papa Momar Ngom, Thione Niang, Aly Ngouille Ndiaye, Dr. Serigne Gueye Diop, Assane Kâ, Mamadou Diop Decroix et Souleymane Ndéné Ndiaye. Des décisions importantes pour l’avenir de la course présidentielle seront prises suite à ces consultations.

La Course aux Parrainages : Qui Passera le Test Crucial pour la Présidentielle au Sénégal

Le pays retient son souffle alors que les candidats à la présidentielle s’efforcent de valider leurs soutiens nécessaires pour concourir le 25 février. Une course pleine d’obstacles attend ceux qui aspirent à la magistrature suprême.

Parmi les postulants, des figures marquantes telles que le scientifique renommé Daouda Ndiaye ont franchi avec brio l’étape de contrôle des parrainages, cumulant 46 656 soutiens validés. M. Ndiaye, en tant que candidat indépendant, affiche une présence significative dans ce cours politique cruciale.

Cependant, plusieurs personnalités éminentes comme l’ancien Premier ministre Idrissa Seck, le maire de Kaolack Serigne Mboup, et le journaliste Pape Djibril Fall doivent rectifier leur dossier, tout comme Aliou Mamadou Diallo du Parti de l’unité et du rassemblement.

Un tableau de désapprobation s’est dressé pour certains candidats, dont les parrains ont été invalidés pour non-conformité aux règles du code électoral. La commission de contrôle des parrainages a ainsi écarté plusieurs candidatures en raison de diverses irrégularités.

Ce processus minutieux intervient suite à de nouvelles régulations électorales exigeant un pourcentage précis du nombre d’électeurs inscrits pour valider une candidature.

La liste des candidats éligibles sera dévoilée le 12 janvier.

« L’opposition sénégalaise retire sa demande d’annulation de la nomination des membres de la CENA »

Plusieurs membres éminents de l’opposition sénégalaise ont fait parvenir une lettre à la première chambre administrative de la Cour suprême, exprimant leur décision de retirer leur demande d’annulation du décret de nomination des nouveaux membres de la Commission électorale nationale autonome (CENA).

Dans cette correspondance rendue publique ce mardi et partagée avec l’APS, ils notifient obligatoirement leur retrait. Parmi ces personnalités figurent l’ancienne Première ministre Aminata Touré, les anciens ministres Aïssatou Mbodji et Moustapha Guirassy, ​​ainsi que d’autres dirigeants de l’opposition.

Me Mouhamadou Bamba Cissé, l’avocat représentant les opposants ayant pris cette décision, a écrit au procureur général près la Cour suprême, déclaré : « J’ai l’honneur de vous envoyer la lettre de désistement que nous adressons aujourd’hui au premier président de la chambre administrative de la Cour suprême. »

Par ailleurs, Aminata Touré a partagé sur son compte X : « Les candidats du FITE (Front pour l’inclusivité et la transparence des élections) ont retiré la demande d’annulation du décret portant nomination des nouveaux membres de la CENA. » Elle a également dénoncé une présumée violation de la loi lors de la nomination des 12 nouveaux dirigeants de la CENA par le président de la République, Macky Sall, au cours des dernières semaines.

Forte participation aux élections présidentielles : 93 candidatures reçues au Conseil constitutionnel

Le président du Conseil constitutionnel, Mamadou Badio Camara, a annoncé que le greffe de ladite institution a reçu un total de 93 dossiers de déclaration de candidature pour l’élection présidentielle du 25 février prochain. Cette forte participation constitue une hausse significative par rapport aux 27 dossiers enregistrés lors de la précédente élection en 2019, un record à l’époque.

Mamadou Badio Camara a noté que malgré l’expiration du délai initial fixé pour le dépôt des dossiers, 36 mandataires étaient toujours présents au siège du Conseil constitutionnel pour soumettre leurs documents. Cela a conduit l’institution à accorder une prorogation du délai de dépôt.

Au stade actuel, le greffe du Conseil constitutionnel réalise uniquement un inventaire des pièces censées constituer chaque dossier de candidature. Seuls les dossiers comportant les neuf pièces requises ainsi que le nombre de parrains nécessaire feront l’objet d’un contrôle approfondi.

Mamadou Badio Camara a précisé que l’obtention du nombre de parrains requis est une condition nécessaire mais pas suffisante pour juger les dossiers comme recevables. Parmi les 93 dossiers, quatre ont obtenu des parrainages de députés, deux se sont appuyés sur le parrainage par les élus territoriaux (maires et présidents des conseils départementaux) tandis que 88 autres ont obtenu un parrainage citoyen.

La cérémonie de tirage au sort pour l’ordre de contrôle des dossiers de parrainage s’est déroulée en présence des mandataires des candidats et d’un huissier de justice, débutant peu après 10 heures.

Affaire Moussa Diop : Tensions autour de sa détention et Appel à la Solidarité des Barreaux

Une situation tendue entoure actuellement Moussa Diop depuis sa mise en détention le vendredi 15 décembre. Le candidat à la présidentielle de février 2024, représentant la coalition And Gor Yi Jotna, fait l’objet de multiples accusations, notamment pour offense au chef de l’État, diffusion de fausses nouvelles et d’autres infractions connexes.

Les reproches qui lui sont adressés découlent de ses déclarations lors d’une conférence de presse. Il a publiquement évoqué l’implication présumée du Président Macky Sall et de l’ancien ministre Aly Ngouille Ndiaye dans l’octroi, dans des circonstances troubles, d’un permis d’exploitation d’une mine de diamants au Nord du Sénégal.

Pour contester cette détention, l’ancien directeur général de Dakar Dem Dèm (DDD) a pris l’initiative de solliciter l’intervention du Bâtonnier de l’ordre des avocats de Paris. Bés Bi a partagé cette information, soulignant que Moussa Diop a adressé un courrier au Bâtonnier, dénonçant ce qu’il considère comme une « violation de l’accord de réciprocité » entre les barreaux de Paris et du Sénégal, empêchant l’arrestation ou la détention d’un avocat sans décision du procureur général près la Cour d’appel, après information préalable du Bâtonnier.

Dans sa correspondance, Moussa Diop insiste sur son inscription régulière au Barreau de Paris et sur son domicile établi au cabinet Boubacar Wade du barreau du Sénégal. Il fait référence à la jurisprudence Juan Branco, évoquant un précédent où un avocat avait été arrêté au Sénégal dans des circonstances similaires avant d’être immédiatement libéré grâce à l’intervention du Bâtonnier de l’ordre des avocats de Paris, conformément à l’accord entre les deux barreaux.

Cette situation tendue illustre les enjeux entourant la détention de Moussa Diop et suscite un appel à la solidarité entre les barreaux pour garantir le respect des accords juridiques établis entre la France et le Sénégal.

Karim Wade doit rembourser l’État : Tensions et Perspectives Politiques »

La candidature de Karim Wade a ravivé la question brûlante de l’amende de 138 milliards FCFA qu’il doit verser à l’État, suscitant des débats passionnés quant à sa pertinence.

Magatte Sy, secrétaire national chargé des élections, coordonnateur national du parrainage et mandataire de Karim Wade, écarte d’emblée tout débat à ce sujet. Pour lui, cette question a été traitée lors du dialogue politique et ne devrait plus être au centre des préoccupations du parti.

Lors de son intervention sur iradio, M. Sy met en lumière la différence entre la situation actuelle et celle de 2019, où leur leader n’était pas inscrit sur les listes électorales. Il qualifie cette disparité de scandaleuse, soulignant que le candidat ne peut en aucun cas être exempté de cette amende, une position également soutenue par le chargé des élections du Forum civil.

Le représentant du candidat du PDS est catégorique : ceux remettant en question ce débat tentent de détourner l’attention, affirmant que cette page est définitivement tournée depuis le dialogue national qui a pris en compte les fameux 138 milliards FCFA que Karim Wade doit rembourser à l’État.

Cependant, Djibril Gueye, chargé des élections au Forum civil, adopte un point de vue radicalement différent. Pour lui, aucun dialogue ne peut effacer cette dette, exprimant son indignation en soulignant que « ces fonds appartiennent au peuple ».

En ce qui concerne le retour imminent du candidat de l’ancien parti au pouvoir, le mandataire se montre optimiste, assurant qu’il interviendra sous peu malgré les désaccords persistants quant à l’amende exigée par l’État.

« Modernisation des Transports au Sénégal : Le Conseil des Ministres du 27 Décembre 2023 »

Le Palais de la République a été le théâtre du Conseil des ministres le mercredi 27 décembre 2023. Présidée par Son Excellence, Monsieur Macky SALL, Chef de l’Etat, cette réunion a débuté par les félicitations du Président à la communauté chrétienne pour la réussite des célébrations de Noël sur l’ensemble du territoire national.

Le discours a ensuite mis l’accent sur la modernisation des transports terrestres et l’amélioration de la circulation. Le Chef de l’Etat a rappelé son engagement en faveur d’un vaste programme d’infrastructures routières, autoroutières et ferroviaires amorcé depuis 2012. Cette initiative a favorisé la connectivité entre les régions et localités du Sénégal, facilitant ainsi la mobilité des individus et des biens, et contribuant au développement économique ainsi qu’à la valorisation des ressources locales.

Le Gouvernement a été appelé à évaluer les retombées de cet investissement sur la croissance, l’emploi et le progrès économique et social global. Des louanges ont été adressées aux progrès du chemin de fer, notamment avec le succès de l’exploitation et du développement du TER. Il a été demandé au Gouvernement d’accélérer la réalisation de la phase II sur l’axe Diamniadio-AIBD et de renforcer l’expansion des Chemins de fer du Sénégal (CFS), notamment la réhabilitation du tronçon Dakar-Tambacounda.

Le Conseil a également préconisé l’établissement d’une Stratégie nationale de Modernisation des chemins de fer pour une gouvernance renforcée du système ferroviaire dans toutes ses composantes.

Le Président de la République a souligné l’importance d’une gestion stratégique des programmes de renouvellement des véhicules de transport pour améliorer la mobilité, renforcer la sécurité routière et soutenir les professionnels dans des conditions de travail et de protection sociale adéquates. Il a salué la modernisation du parc de la société Dakar Dem Dik « DDD », qui a récemment intégré 370 nouveaux bus de dernière génération.

Par ailleurs, le lancement opérationnel du Bus Rapid Transit (BRT) le 27 décembre 2023, projet phare de modernisation des transports publics routiers à Dakar, a été accueilli avec satisfaction.

Le Gouvernement a été invité à garantir le bon fonctionnement des dessertes du BRT. En ce qui concerne l’organisation des Jeux olympiques de la jeunesse (JOJ) Dakar 2026, le Président a encouragé l’implication des jeunes, des acteurs culturels et des collectivités territoriales dans la préparation et a souligné la nécessité de suivre de près les engagements pris par le Sénégal pour la construction et la réhabilitation des infrastructures sportives et touristiques.

Le rapport 2022 de l’ITIE (Initiative pour la Transparence dans les Industries Extractives) a été évoqué, mettant en lumière les avancées depuis l’adhésion du Sénégal à cette norme mondiale en 2013. Le Président a appelé à tirer parti des enseignements du rapport pour développer le contenu local dans les secteurs des hydrocarbures et des mines, et pour mettre en œuvre efficacement les réformes liées à l’ITIE en prévision de l’évaluation internationale prévue en janvier 2025.

En matière agricole, des instructions ont été données pour accélérer la commercialisation de la production arachidière et assurer la réussite de la 12ème édition du Festival National des Arts et de la Culture (FESNAC) à Fatick.

Le Président a également rendu hommage à Monsieur Ibrahima Ndiaye, Directeur Général d’AGEROUTE Sénégal, pour ses 34 années de service exemplaire au secteur des Infrastructures.

Quant aux communications ministérielles, elles ont porté sur divers sujets tels que le transport public de voyageurs par les deux roues, le suivi de la campagne agricole 2023-2024, la contre saison froide et le suivi des exportations horticoles, ainsi que sur le projet national d’enseignement numérique du Sénégal.

En termes de décisions, des nominations importantes ont été annoncées, dont celle de Madame Salimata DIOP DIENG en tant que Président du Conseil d’Administration de la Société nationale « Autoroutes du Sénégal » (ADS), et celle de Monsieur Aubin Jules Marcel SAGNA en tant que Directeur général de ladite société. De plus, Monsieur Mamadou NDAO a été nommé Directeur général de l’Agence des Travaux et de Gestion des Routes (AGEROUTE Sénégal), remplaçant ainsi Monsieur Ibrahima NDIAYE.

Le Conseil a également examiné et adopté plusieurs projets de décrets touchant différents ministères, allant de la création de la Zone économique spéciale de Touba à la réglementation dans le domaine de la santé, en passant par les règles d’organisation des structures de prise en charge des enfants âgés de 0 à 3 ans non révolus.

Le communiqué a été publié sous la supervision du Ministre du Commerce, de la Consommation et des Petites et Moyennes Entreprises, Porte-parole du Gouvernement, Abdou Karim FOFANA.

Seydina Oumar annonce son retrait des élections présidentielles de 2024

Le paysage politique du Sénégal a récemment été marqué par une annonce inattendue alors que Seydina Oumar, figure emblématique de l’Union Pour Un Sénégal Juste (USJ), a décidé de se retirer des élections présidentielles prévues pour le 25 février 2024. Cette décision, communiquée le mercredi 27 décembre 2023 dans un message poster sur la plateforme X, a pris de court de nombreux partisans et observateurs politiques qui avaient suivi de près la montée en puissance de l’USJ ces derniers mois.

Le retrait de Seydina Oumar a été justifié par des motifs profonds et stratégiques. L’annonce fait suite à une déclaration antérieure datant du 5 octobre 2023, où il avait initialement confirmé son intention de participer aux élections présidentielles en complétant les formalités nécessaires pour obtenir les parrainages requis. Cependant, la raison évoquée pour ce revirement de situation est la stratégie politique de l’USJ et le respect des valeurs fondamentales que partagent les Sénégalais.

« Cette étape a été un pas essentiel vers le but final. Elle nous a permis d’ailleurs d’atteindre plusieurs de nos objectifs à court terme que nous vous communiquerons ultérieurement », a déclaré Seydina Oumar, laissant entendre que le processus de réflexion et de stratégie politique au sein de l’USJ a joué un rôle majeur dans cette décision.

Malgré le retrait de la candidature, Seydina Oumar tient à exprimer sa gratitude envers ceux qui ont apporté leur soutien et qui ont parrainé sa candidature. Il a également souligné la nécessité de rester engagé politiquement, en se positionnant aux côtés de l’opposition véritable et en exhortant les citoyens sénégalais à demeurer mobilisés et vigilants.

« Dans les prochains jours et mois, l’avenir de notre patrie sera mis à rude épreuve. Voilà pourquoi nous restons dans le combat politique aux côtés de la vraie opposition et appelons les Sénégalais à en faire autant en restant mobilisés et vigilants afin de faire respecter la loi et la volonté du peuple sénégalais », a-t-il déclaré.

Ce retrait stratégique soulève des interrogations quant aux implications futures pour l’USJ et le paysage politique sénégalais dans son ensemble. La décision de Seydina Oumar de se retirer des élections présidentielles pourrait potentiellement influencer la dynamique des prochaines élections et la façon dont les différentes forces politiques interagissent.

Alors que les Sénégalais observent de près cette nouvelle donne politique, l’avenir réserve des défis et des opportunités, marquant un tournant dans la route vers les élections présidentielles de 2024.

« Ousmane Sonko contourne les obstacles : candidature déposée au Conseil constitutionnel

Ousmane Sonko, l’opposant sénégalais incarcéré depuis fin juillet, a officiellement soumis son dossier de candidature au Conseil constitutionnel. Cette action intervient après le refus de l’administration sénégalaise, notamment la Direction générale des élections, de lui délivrer les fiches de parrainage nécessaires, à quelques heures de la clôture des dépôts de candidature.

Ayib Daffé, le mandataire d’Ousmane Sonko, a confirmé le dépôt du dossier sans révéler qui avait effectivement déposé ces documents, gardant cet acte secret depuis dimanche dernier. Même les journalistes présents devant le siège du Conseil constitutionnel n’ont pas pu apercevoir le mandataire officiel ou obtenir de réactions de sa part, contrairement à la pratique habituelle pour les autres candidats.

Selon une source du parti dissous, Pastef, cette stratégie vise à détourner l’attention de l’administration centrale, qui a rejeté la caution de leur candidat ainsi que les fiches de parrainage. Cette manœuvre intervient après l’annulation de la radiation d’Ousmane Sonko des listes électorales par un tribunal de Dakar. Cependant, les avocats de l’État ont annoncé leur intention de former un pourvoi en cassation contre ce jugement, ce qui pourrait remettre en question la participation de Sonko à l’élection présidentielle du 25 février 2024.

La date limite pour le dépôt des dossiers de candidature pour tous les postulants à cette élection est ce soir à minuit.

Macky Sall, lauréat du Prix Bâtisseur Africain de la Décennie pour ses réalisations au Sénégal

Le président de la République du Sénégal, Macky Sall, s’est vu décerner le Prix Bâtisseur Africain de la Décennie, une distinction qui récompense les leaders africains ayant marqué la dernière décennie par leurs actions significatives dans la modernisation et la construction d’infrastructures.

Le Sénégal a obtenu cette reconnaissance face à la Côte d’Ivoire, avec un score de 480 contre 472 voix, soulignant ainsi les réalisations accomplies par Macky Sall, selon les explications d’Olivier Fokam, directeur de publication du magazine Infrastructures. Les projets tels que le Bus Rapid Transit (BRT) et le Train Express Régional (TER) ont été salués par le jury parmi d’autres accomplissements du président sénégalais.

Les investissements massifs à l’intérieur du pays, incluant le revêtement de 2526 km de routes, la construction de 20 ponts et autoroutes, ainsi que l’aménagement de 6673 pistes, ont également été pris en compte dans cette reconnaissance. En outre, les travaux lancés en 2022 pour la construction de 586 km de routes, parmi lesquels le pont de Foundiougne, celui de Marsassoum, les autoponts de Keur Massar, de Pikine, de Cambérène, le tronçon Tambacounda-Goudiry-Kidira, Louga-Dahra, ont joué un rôle important dans cette distinction.

La création de la nouvelle ville de Diamniadio, avec ses multiples installations allant des universités au Centre de conférence international, en passant par les infrastructures industrielles, les parcs technologiques et sportifs, a également pesé dans la décision du jury, selon les explications d’Olivier Fokam.

Le jury, qui s’est réuni à Douala au Cameroun le 20 novembre 2023, était présidé par Ahmed Diomandé de la Côte d’Ivoire et composé de personnalités africaines et internationales telles que des ministres, des professionnels du secteur des infrastructures, des experts en énergie, des avocats d’affaires et des personnalités du monde académique.

Moussa Diop en garde à vue : Prolongation anticipée , Nouvel épisode du face-à-face avec la sûreté urbaine

La garde à vue de Me Moussa Diop , entamée après sa convocation par la sûreté urbaine lundi dernier , pourrait être prolongée au-delà de sa date d’expiration, aujourd’hui . 

Les enquêteurs reprochent à l’avocat des actes pouvant discréditer les institutions et la diffusion de fausses nouvelles.

Face aux enquêteurs , Me Moussa Diop a maintenu ses déclarations , confirmant ses propos lors de la conférence de presse , notamment sur l’allégation d’achat d’armes par la présidence, il a remis un connaissement aux policiers a cet effet .

Cependant , ces derniers l’ont interpellé sur la validité des documents , évoquant des possibles “faux” , notamment l’absence de numéro de transmission sur la lettre attribuée à Aly Ngouille Ndiaye . 

Malgré cela , Me Moussa Diop , réaffirmant la fiabilité de ses sources , a souligné que son rôle n’était pas d’authentifier les documents . Il a déclaré ne détenir aucune information suggérant leur caractère faux et a mis la responsabilité de la vérification sur ceux qui le soutiennent . 

La garde à vue de l’avocat au barreau de mercredi , sera prolongée jusqu’à jeudi pour permettre aux enquêteurs de mener toutes les procédures nécessaires . Il est envisagé que Me Moussa Diop soit présenté au procureur ce jeudi , selon les informations des Echos .

 

 

Ousmane Sonko attend la décision cruciale sur sa réintégration aux listes électorales

Le tribunal hors classe de Dakar se prononcera jeudi 14 décembre 2023 sur la réintégration d’Ousmane Sonko sur les listes électorales , une étape cruciale pour l’opposant déclaré à la présidentielle de février . 

L’audience , présidée par le juge Ousmane Racine Thione , a suivi l’arrêt de la cour suprême du 17 novembre , annulant une décision du tribunal de ziguinchor favorable à sonko .

La défense a plaidé en faveur de la réintégration , soulignant que Sonko n’avait jamais été notifié de sa radiation , tandis que la partie civile a argué que maintenir son nom violerait la loi , compte tenu de sa condamnation par contumace.

Les avocats ont débattu de la validité de la signification de la radiation , des droits politiques d’Ousmane Sonko et de la décision de la cour suprême .

La décision du tribunal hors classe de Dakar , attendue jeudi , déterminera le sort politique d’ousmane Sonko et son éligibilité à la présidentielle de 2024 . 

Sénégal-Macky Sall : «Occupez le terrain politique. Resserrez les rangs…»

Le président de la République du Sénégal, Macky Sall, par ailleurs patron de l’Alliance pour la république (Apr), a procédé ce samedi au lancement de la vente de plus d’un million de cartes.

Au Sénégal, la présidentielle de 2024 est déjà dans tous les esprits.  Ainsi, le président sortant Macky Sall a commencé à mouiller le maillot en faisant la propagande des cartes du parti. L’objectif visé lors de cette campagne est de se déployer sur toute l’étendue du territoire national en vue d’une restructuration et de la remobilisation du parti présidentiel. Il a invité les militants à se mobiliser massivement pour vendre le maximum de carte.

« Aujourd’hui, c’est un jour spécial. C’est en réalité un jour de communion entre militants. Procédez à la vente des cartes et occupez le terrain politique pour mieux organiser le parti. Resserrez les rangs et formez un bloc solide pour occuper l’espace politique » a déc,laré Macky Sall.

Sénégal : 650 000 nouvelles cartes d’électeurs attendent preneurs

Au terme de la révision exceptionnelle des listes d’électeurs en vue des élections du 23 janvier 2022 au Sénégal, 650 000 nouvelles cartes électorales sont disponibles.

A mesure que la date des élections locales approche au Sénégal, les préparatifs avancent. Ce 08 décembre marque le début du retrait des cartes de vote. Selon SourceA, plus de 650 000 cartes d’électeurs sont disponibles. Ces outils qui confirment l’inscription sur une liste électorale attendent les titulaires pour le retrait.

Pour cette dernière révision, près de la moitié des cartes imprimées (300 000) appartiennent aux électeurs de la région de Dakar. L’autre moitié revient aux autres circonscriptions électorales.

Pour le retrait de ces pièces qui donnent accès au vote, trois groupes de personnes sont concernés. Les nouveaux inscrits sur les listes électorales ont la priorité. Puis viennent les électeurs dont les données électorales ont connu des changements. Le dernier groupe se compose des Sénégalais touchés par le dernier découpage administratif, précisent SourceA et senenews.

Locales 2022 : 3 112 candidatures enregistrées au Sénégal

Le ministre de l’Intérieur Antoine Felix Diome donne les statistiques du dépôt de candidatures en vue des élections du 23 janvier 2022 au Sénégal.

Au total, les autorités compétentes ont reçu 3 112 candidatures pour les élections du 23 janvier 2022. Cependant, 72 décisions ont été  rendues, rejetant 38 candidatures et annulant 34 autres. Plus d’une dizaine de candidatures annulées se sont pourvus en cassation. 07 de ces pourvois concernent la seule région de Saint Louis. Ces pourvois sont portés par l’Agent judiciaire de l’Etat et  le ministre de l’Intérieur. Ainsi rapporte le journal Libération.

Dans un précédent article, Journal du Sénégal indique que la Cour suprême du Sénégal a confié le traitement de 11 recours introduits par les autorités administratives à une autre cour d’appel. En effet, les préfets et sous-préfets contestent la réhabilitation des listes des candidats de l’opposition pour les élections du 23 janvier 2022. Cette réhabilitation admise par arrêt de la cour d’appel fait l’objet de saisine de la juridiction de cassation en vue de l’annulation. Il s’agit de 11 recours  dont 07 de la région de Saint-Louis, 01 de la région de Matam et 01 de la région de Ziguinchor.

CAMES : le Sénégal remporte le prix Coris Bank International

La Sénégalaise Angelique Ngaha Bah, meilleure de la 20è édition, a remporté le prix d’une valeur de 2 millions de francs Fca. C’était à l’issue du concours  d’agrégation des Sciences juridiques, politiques économique et de gestion du CAMES à Cotonou.

Pour l’édition 2021, l’honneur revient à Angelique Ngaha Bah. La Sénégalaise a remporté le prix Coris Bank International pour ses performances lors du concours qui s’est déroulé à Cotonou au Bénin du 04 au 17 novembre 2021. Partie en qualité de candidate pour le grade de professeure agrégée, l’enseignante à l’université Alioune Diop de Bambey au Sénégal revient avec le grade. Le prix d’excellence d’une valeur de 2 000 000 F Cfa est aussi entre ses mains.

Les travaux du concours organisé par le Conseil africain et malgache de l’enseignement supérieur (CAMES) ont pris fin mercredi 17 novembre. 198 candidats étaient en lice au départ. 77 ont pu braver les épreuves, devenant professeurs agrégés, soit un taux d’admissibilité de 38,89%. Un pourcentage qui est non loin de 41,54%, le meilleur taux enregistré en 2019, depuis la création du CAMES.

Le prix Coris récompense le meilleur lauréat du Concours d’agrégation des Sciences juridiques, politiques, économiques et de gestion (SJPEG). Coris Bank international est une institution financière qui a fait de l’accompagnement des PME son cœur de métier.

En dehors du prix remporté par la Sénégalaise, les organisateurs ont attribué des distinctions. 17 professeurs ont reçu la décoration au grade d’Officier de l’Ordre International des Palmes académiques du CAMES. La remise des différentes distinctions a eu lieu lors de la cérémonie de clôture de la 20è édition, à Cotonou, capitale économique du Bénin. Pr Angélique Ngaha Bah du département de Management dans son université a bien défendu les couleurs du Sénégal. Au total, 09 Sénégalais ont obtenu leur agrégation à cette occasion dont 05 en Sciences de gestion. Dans cette section, la lauréate du prix Coris occupe le premier rang.

Dakar : Barthélémy Dias de nouveau arrêté et libéré

L’opposant Barthélémy Dias, candidat à la mairie  de Dakar aux élections municipales du 23 janvier 2022 est de nouveau libre. Les forces de l’ordre qui ont appréhendé la maire de Mermoz Sacré-cœur en matinée viennent de le libérer.

Au Sénégal, Barthélémy Dias est de nouveau libre. L’information parvient au moment où la manifestation se déroule devant la mairie de Mermoz Sacré-cœur. La police s’active à disperser les manifestants à l’aide du gaz lacrymogène. Cette libération pourrait entrainer le calme sur les lieux.

Les policiers ont arrêté le candidat de la coalition Yewwi Askan wi ce mercredi 17 novembre 2021 à Liberté 1. Le maire se dirigeait vers Paterson pour distribuer les flyers. C’est au centre-ville de la capitale Dakar. Me Cheikh Khouraissy Ba l’un des avocats de l’homme politique sénégalais est la source de l’information relayée par l’AFP. Selon la presse locale, le candidat allait lancer une campagne Dox Mbokk, à travers les rues de la capitale.

Sénégal : Barthélémy Dias comme Ousmane Sonko

Au Sénégal, la convocation du candidat à la mairie de Dakar Barthélémy Dias par  la justice a accentué la violence. La crainte d’un retour des émeutes monte dans la capitale comme au lendemain de la convocation de Ousmane Sonko en mars 2021.

Au Sénégal, l’ombre des tensions plane sur la capitale Dakar à l’approche des élections du 23 janvier 2022. La cause immédiate revient à la convocation de Barthélémy Dias devant la cour d’appel de Dakar. Le candidat à la mairie de Dakar aux élections du  23 janvier était attendu en vain au palais de justice mercredi 10 novembre 2021. C’est dans le cadre du meurtre d’un jeune en 2011 lors de l’attaque de la mairie de Mermoz Sacré Cœur. En raison de sa non présence, le juge a reporté le procès au 1er décembre 2021.

Cette absence pourrait s’expliquer par les mouvements de violence. Sur l’itinéraire conduisant l’opposant à la juridiction, les altercations ont mis aux prises les militants de la coalition Yewwi Askan wi et les éléments des forces de l’ordre. Une violence qui aurait barré la voie au convoi de Dias. A ses côtés, Ousmane Sonko leader du parti Pastef, et Malick Gakou leader du Grand Parti.

Sonko, Gakou et Dias arrêtés puis relâchés

Suite à ces événements, les forces de l’ordre ont arrêté les trois têtes de la coalition suscitée. Ils ont été conduits au camp de police Abdou-Diassé. Vers 18h, ils vont recouvrer la liberté sans aucune charge  à leur encontre. Mais avant leur libération,  les jeunes ont entamé une manifestation dans les rues avec la mise à feu des pneus. C’était en réponse à l’appel de l’ancien maire de Dakar Khalifa Sall, à la résistance pour  la libération des trois opposants.

Dias sur les traces de Sonko

En mars dernier, une convocation de Ousmane Sonko avait tourné aux émeutes. Un juge d’instruction a convoqué le leader des Patriotes du Sénégal pour le travail, l’éthique et la fraternité (Pastef). L’opposant devait faire  l’objet d’audition dans le cadre d’une affaire de « viol répété » et  « menaces de mort ». Adji Sarr, une jeune masseuse avait saisi la justice contre Sonko, arrivé 3è à l’élection présidentielle de 2019. Les militants et sympathisants du Pastef ont entamé des protestations contre le régime, l’accusant de complot.

Depuis le week-end dernier, il y a eu une série d’appels à la résistance suite à la convocation de Barthélémy Dias. Condamné à 2 ans de prison avec sursis en instance, l’opposant avait porté  l’affaire en appel. Les leaders de la coalition dénoncent un complot entre le régime et  la justice. L’opposition accuse le système d’instrumentaliser la justice pour écarter Dias des locales 2022. Une version que la coalition autour de Macky Sall rejette.

Cour d’appel de Dakar : Barthélémy Dias non présent, audience reportée au 1er décembre

Barthélémy Dias était attendu à la cour d’appel de Dakar ce mercredi 10 novembre en matinée sur convocation de la juridiction. Le candidat de la coalition Yewwi Askan wi à la mairie de Dakar était non présent au moment  où le juge a reporté l’audience au 1er décembre 2021.

La journée s’annonçait avec des tensions ce mercredi 10 novembre à Dakar. Barthélémy Dias, tête de liste u  mouvement Yewwi Askan wi devait répondre à la convocation de la cour d’appel de Dakar. L’affaire a trait au meurtre de Ndiaga Diouf en 2012. Devant le palais de justice sécurisé pour la circonstance, c’est l’avocat de l’homme politique qui porte la nouvelle du report de l’audience. Le rendez-vous attendu ce mercredi aura lieu plutôt  le 1er décembre 2021.

L’opposition accuse les forces de l’ordre

Comme raison de la non présence de Barthélémy, les militants pointent un doigt accusateur sur les forces de l’ordre. L’avocat de la défense Maître Khoureichy Ba a invoqué  des « embouteillages », selon rfi.fr. Le média informe que l’on a remarqué des incidents sur  l’itinéraire de Barthélémy Dias.

Le candidat aux locales du 23 janvier a quitté sa résidence en compagnie de Ousmane Sonko, chef du parti Pastef et des dizaines de partisans, peut-on lire sur le site. Au quartier point E, il y a eu des tirs de gaz lacrymogène. Proche de l’Université Cheikh Anta Diop, des forces de l’ordre ont brillé par un important déploiement.

Arrestation de Sonko, Dias et Gackou

Le journal en ligne senenews a annoncé dans la foulée, l’arrestation des leaders politiques qui étaient dans le convoi. les forces de l’ordre ont arrêté Ousmane Sonko, Barthélémy Dias et Malick Gackou.

Comme annoncé en matinée, l’opposition avait appelé à la résistance depuis samedi dernier. Suite à la convocation de l’un des leurs par la cour, les membres de la coalition dénoncent l’instrumentalisation de la justice. L’agitation observée a entraîné un déploiement sécuritaire spécial.

Dakar : la cour convoque Barthélémy Dias, la classe politique s’agite

Au Sénégal, Barthélémy Dias, candidat de l’opposition à la mairie de Dakar est devant la cour ce mercredi 10 novembre 2021. L’agitation de la classe politique sénégalaise qui a suivi cette convocation fait peser le risque de tensions sur la capitale du Sénégal.

La Cour d’Appel de Dakar  a de nouveau convoqué Barthélémy Dias. La tête de liste de la coalition Yehwwi Askan Wi de Ousmane Sonko à la mairie de Dakar, se présente aux juges ce mercredi 10 novembre 2021. L’homme politique va répondre à la convocation dans le cadre de son procès en appel. C’est au sujet de l’affaire de la tuerie de Ndiaga Diouf en 2012 lors d’affrontements devant la mairie de Memoz-Sacré Cœur.

En effet, depuis la convocation de Dias, la classe politique s’agite. L’opposition accuse le régime de Macky Sall de vouloir instrumentaliser la justice pour bloquer la candidature de la coalition Yehwwi Askan wi à la mairie de Dakar. La coalition au pouvoir met en avant l’indépendance de la justice et souligne que le calendrier électoral est indépendant du calendrier judiciaire, rapporte pressafrik.

De ce fait, le week-end dernier, le chef de la coalition Yehwwi Askan Wi Ousmane Sonko a appelé l’opposition à la résistance lors d’un point de presse. Dans le camp du régime, les répliques se sont multipliées. L’on note celle du coordonnateur de la Convergence des jeunes républicains (Cojer), Moussa Sow, celle du ministre Yankhoba Diattara. Ce dernier a menacé les opposants qui s’aventureraient à manifester ce mercredi.

Le membre du secrétariat exécutif de la coalition Benno Bokk Yaakaar (BBY) et ministre de l’Economie numérique en a donné la raison. « Lier la convocation de Barthélémy Dias et sa candidature à la ville de Dakar c’est faire un mauvais procès à la coalition BBY et essayer de tromper l’opinion publique », at-il avancé à la presse.

Ainsi donc, ce matin, plusieurs militants et sympathisants de Yewwi askan wi ont entrepris d’accompagner l’homme politique au palais de justice. L’on remarque le déploiement conséquent des forces de l’ordre et de sécurité dans la ville, en particulier sur l’itinéraire de Dias. Dans cette agitation des coalitions, les journalistes seraient interdits d’accès à la Cour d’appel.

Québec : la Sénégalaise Annick Senghor candidate aux municipales

Annick Senghor  est candidate au poste de conseillère dans le district de Saint-Vincent-de-Paul du Québec au Canada. C’est en vue des élections municipales du 07 novembre 2021.

Originaire du Sénégal, Annick Senghor s’engage dans la politique au Canada. Pour les élections du 07 novembre 2021, la Sénégalaise se lance dans la course pour le  compte du Mouvement lavallois – Équipe Marc Demers.

Selon afrikcaraibmontreal.com, la militante du Mouvement lavallois a dévoilé raisons. Cette fonctionnaire du gouvernement fédérale a pour motivations de « montrer à tous qu’une citoyenne a des droits, certes, mais aussi et surtout des responsabilités dans la société ». Tout comme il peut avoir « une volonté d’agir pour le bien-être de tous », peut-on lire sur senego.com.