Dakar : la cour convoque Barthélémy Dias, la classe politique s’agite

Au Sénégal, Barthélémy Dias, candidat de l’opposition à la mairie de Dakar est devant la cour ce mercredi 10 novembre 2021. L’agitation de la classe politique sénégalaise qui a suivi cette convocation fait peser le risque de tensions sur la capitale du Sénégal.

La Cour d’Appel de Dakar  a de nouveau convoqué Barthélémy Dias. La tête de liste de la coalition Yehwwi Askan Wi de Ousmane Sonko à la mairie de Dakar, se présente aux juges ce mercredi 10 novembre 2021. L’homme politique va répondre à la convocation dans le cadre de son procès en appel. C’est au sujet de l’affaire de la tuerie de Ndiaga Diouf en 2012 lors d’affrontements devant la mairie de Memoz-Sacré Cœur.

En effet, depuis la convocation de Dias, la classe politique s’agite. L’opposition accuse le régime de Macky Sall de vouloir instrumentaliser la justice pour bloquer la candidature de la coalition Yehwwi Askan wi à la mairie de Dakar. La coalition au pouvoir met en avant l’indépendance de la justice et souligne que le calendrier électoral est indépendant du calendrier judiciaire, rapporte pressafrik.

De ce fait, le week-end dernier, le chef de la coalition Yehwwi Askan Wi Ousmane Sonko a appelé l’opposition à la résistance lors d’un point de presse. Dans le camp du régime, les répliques se sont multipliées. L’on note celle du coordonnateur de la Convergence des jeunes républicains (Cojer), Moussa Sow, celle du ministre Yankhoba Diattara. Ce dernier a menacé les opposants qui s’aventureraient à manifester ce mercredi.

Le membre du secrétariat exécutif de la coalition Benno Bokk Yaakaar (BBY) et ministre de l’Economie numérique en a donné la raison. « Lier la convocation de Barthélémy Dias et sa candidature à la ville de Dakar c’est faire un mauvais procès à la coalition BBY et essayer de tromper l’opinion publique », at-il avancé à la presse.

Ainsi donc, ce matin, plusieurs militants et sympathisants de Yewwi askan wi ont entrepris d’accompagner l’homme politique au palais de justice. L’on remarque le déploiement conséquent des forces de l’ordre et de sécurité dans la ville, en particulier sur l’itinéraire de Dias. Dans cette agitation des coalitions, les journalistes seraient interdits d’accès à la Cour d’appel.

Québec : la Sénégalaise Annick Senghor candidate aux municipales

Annick Senghor  est candidate au poste de conseillère dans le district de Saint-Vincent-de-Paul du Québec au Canada. C’est en vue des élections municipales du 07 novembre 2021.

Originaire du Sénégal, Annick Senghor s’engage dans la politique au Canada. Pour les élections du 07 novembre 2021, la Sénégalaise se lance dans la course pour le  compte du Mouvement lavallois – Équipe Marc Demers.

Selon afrikcaraibmontreal.com, la militante du Mouvement lavallois a dévoilé raisons. Cette fonctionnaire du gouvernement fédérale a pour motivations de « montrer à tous qu’une citoyenne a des droits, certes, mais aussi et surtout des responsabilités dans la société ». Tout comme il peut avoir « une volonté d’agir pour le bien-être de tous », peut-on lire sur senego.com.

Refus du peuple sénégalais pour un troisième mandat du Président Macky Sall

Une rencontre a eu lieu entre la délégation du Congrès de la Renaissance Démocratique (CRD) et la délégation de Taxawu Senegal, dirigée par Khalifa Ababacar Sall. Cette entrevue, s’est tenue au domicile du Président Abdoul Mbaye, Président de l’Alliance pour la Citoyenneté et le Travail (ACT). En effet, ces deux délégations veulent construire un front large et uni de l’opposition et de la société civile pour parvenir à faire obstacle au régime de Macky Sall et à remettre le pays dans la voie d’une autre perspective politique.

En outre, pendant son intervention lors d’une conférence virtuelle du National Democratic Institute, l’ancienne Première ministre Mimi Touré est restée catégorique sur la question d’un probable troisième mandat au Sénégal. Le Président Macky Sall réélu le 24 février 2019 a affirmé à de nombreuses reprises qu’il effectuerait son second et dernier mandat notamment le 31 décembre 2018. Donc, au Sénégal, la question est derrière nous comme je l’ai déjà dit à diverses occasions ».

En conclusion, « la limitation des mandats s’inscrit dans le renforcement des institutions et des processus démocratiques. Elle assure la stabilité sociale dont le continent a besoin pour consolider son développement. Elle peut assurer une sortie honorable et paisible aux dirigeants en poste tout en favorisant l’arrivée de nouvelles générations et élites au pouvoir », réitère l’ancienne cheffe du gouvernement du président Macky Sall.

Présidentielle Côte d’ivoire : les résultats provisoires annonce la victoire d’Alassane Ouattara avec 94,27

Les résultats provisoires des élections présidentielles en Côte d’Ivoire proclamé par la CEI, annonce la victoire du président sortant Alassane Ouattara avec 94,27 %. 

Cette information a été donnée par le président de la Commission électorale, Ibrahim Kuibiert dans la nuit du lundi 02 à mardi 03 novembre 2020. Selon Kuibiert, le suffrage exprimé est de 3 215 909 avec un taux de participation de 53,90 %.

Par ailleurs, Alassane Ouattara a obtenu  3 031 483 voix, soit  94,27 %. Il est suivi par Kouadio Konan Bertin qui a obtenu 64 011 voix, soit  1,99%. Quant au candidat du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI) Bédié Konan Aimé Henri arrive à la 3e place avec 53 330 voix, soit 1,66%. Le candidat du Front populaire ivoirien (FPI)  Affi N’Guessan Pascal s’en sort avec  31 986 voix, soit 0,99%.

Cependant, soulignons que ces résultats communiqués par la CEI devront être validés par  le Conseil Constitutionnel. En outre, le conseil proclamera le résultat définitif.

Sénégal : Macky Sall procède à un remaniement dans le gouvernement

Le chef de l’Etat sénégalais, Macky Sall a procédé à des changements dans son gouvernement. A défaut d’un gouvernement d’union nationale, le chef de l’Etat a mis sur pied une équipe marquée par l’ouverture politique.

En effet, il a procédé à la nomination comme ministres d’Oumar Sarr, ex-membre du Parti Démocratique Sénégalais (PDS) d’Abdoulaye Wade et de Yankhoba Diattara de la formation politique Rewmi (Le pays, en langue wolof). Selon le porte-parole de la présidence, Seydou Guèye cela s’inscrit dans la dynamique des consensus issus du dialogue national élargi et inclusif.

Par ailleurs, s’ajoute à ces derniers,  l’ancien Premier ministre, Idrissa Seck, nommé président du Conseil Economique social et environnemental (CESE) en remplacement d’Aminata Touré, l’un des caciques de l’Alliance Pour la République (APR, parti au pouvoir).

Toutefois, notons qu’aux 33 ministres et 4 Secrétaires d’Etat, Macky Sall a confié « une mission spéciale d’intérêt général ». Celle-ci se décline sur deux dimensions complémentaires : « La première, consiste à propulser la relance de l’économie nationale. Quant à la seconde, elle devra assurer une protection plus soutenue de toutes les forces vives de la nation.

Le président sénégalais espère que ce gouvernement puisse imprimer, « sur le terrain et au quotidien, une dynamique constructive d’innovation, de transformation, de réalisation et de changement nécessaire à l’accélération de l’émergence du Sénégal dans la paix, la sécurité, la stabilité, la prospérité, l’équité sociale et territoriale » dans le contexte de la Covid-19.

Cependant, outre la formation du nouveau gouvernement, Macky Sall a signé plusieurs décrets. Oumar Samba Bâ est nommé ministre d’Etat, Secrétaire Général de la Présidence de la République, Abdou Latif Coulibaly, ministre d’Etat, Secrétaire Général du gouvernement et Seydou Guèye, ministre, Porte-parole et Coordonnateur de la Communication de la Présidence de la République.