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Daouda Ndiaye, candidat à la présidentielle du 24 mars, reconnaît le rôle crucial des femmes dans l’économie quotidienne et le développement local. Lors d’une caravane à Sédhiou, il promet des mesures concrètes pour garantir un accès équitable à la terre et renforcer les opportunités pour les femmes et les jeunes.

Sédhiou (sud) – Mardi, lors d’une caravane à Sédhiou, Daouda Ndiaye, candidat à l’élection présidentielle, a souligné l’importance primordiale des femmes dans l’économie quotidienne et le développement local. Il s’est engagé à prendre des mesures concrètes pour assurer un accès équitable à la terre et soutenir l’autonomisation économique des femmes et des jeunes.

« Les femmes jouent un rôle décisif dans tous les secteurs économiques, et le développement d’un pays doit les inclure pleinement », a déclaré le candidat, mettant en avant l’engagement essentiel des femmes dans toutes les facettes de l’activité économique. Il a également partagé sa vision de développement pour la région méridionale du pays, promettant de renforcer la formation professionnelle et l’encadrement des femmes et des jeunes pour développer leurs compétences et leurs perspectives d’emploi.

Pour Daouda Ndiaye, l’accès à la terre et aux financements est crucial pour autonomiser les femmes entrepreneures et les jeunes porteurs de projets. Il reconnaît ainsi les défis majeurs liés à l’autonomisation économique et s’engage à les adresser avec des solutions tangibles.

En outre, Daouda Ndiaye a salué la bravoure des femmes en milieu rural, soulignant leur rôle central dans le développement durable. Il a exprimé sa reconnaissance envers leur contribution et a affirmé son engagement à les soutenir activement dans leurs initiatives économiques et sociales.

Ce discours marque un engagement fort en faveur de l’autonomisation des femmes et des jeunes dans le développement local, positionnant Daouda Ndiaye comme un candidat attentif aux besoins et aux défis des populations rurales.

Cheikh Tidiane Dièye, universitaire et chercheur, a marqué son parcours par un engagement politique soutenu. Originaire de Ziguinchor, au Sénégal, cet homme de 52 ans affiche un brillant parcours académique et professionnel. Diplômé en sociologie du développement de l’Université Gaston Berger de Saint-Louis et titulaire d’un doctorat de l’Institut des hautes études internationales et du développement de Genève, il a démarré sa carrière à Genève avant de rejoindre l’ONG Enda Tiers-Monde à Dakar en 2002.

Passionné par les questions de commerce international et de développement, il a coordonné des programmes sur ces sujets au sein d’Enda Tiers-Monde. En 2012, il fonde le Centre africain pour le commerce, l’intégration et le développement (CACID), où il occupe le poste de directeur exécutif. Il est également impliqué dans la formation politique « Avenir Sénégal Bi Ñu Bëgg ».

Engagé dans la lutte pour la bonne gouvernance et l’intégration africaine, Cheikh Tidiane Dièye a été vice-président et rapporteur de la commission valeurs, éthiques et questions sociétales des Assises nationales en 2008. Il a également été un membre actif du Mouvement du 23 juin (M23), opposé au troisième mandat du président Abdoulaye Wade.

Outre ses activités politiques, il a enseigné dans diverses universités au Sénégal et à l’étranger, partageant son expertise en commerce international et en développement. En tant que membre de comités techniques d’institutions internationales telles que la CEDEAO et l’Union africaine, il jouit d’une reconnaissance internationale pour son expertise dans ces domaines.

En parallèle à ses engagements politiques et académiques, Cheikh Tidiane Dièye est un auteur prolifique, s’intéressant notamment aux questions de gouvernance et de redevabilité. Son ouvrage « La corruption bureaucratique au Sénégal », publié en 2019, témoigne de son analyse approfondie des défis auxquels fait face son pays.

Connu pour son intégrité et son engagement en faveur des valeurs républicaines, Cheikh Tidiane Dièye est une voix respectée au sein de l’opposition sénégalaise. Son parcours atypique, alliant recherche académique, militantisme politique et action citoyenne, en fait une figure incontournable de la scène politique et intellectuelle du Sénégal.

Mamadou Lamine Diallo, leader du mouvement Tekki et candidat à la présidentielle, affiche son ambition d’industrialiser le pays pour répondre à la question du chômage, notamment des jeunes.

Lors d’une caravane organisée à Keur Serigne Louga dans le cadre de sa campagne électorale, il souligne l’importance de créer des usines comme solution pour fournir du travail aux jeunes sénégalais. Selon lui, la région de Louga dispose de nombreuses potentialités, notamment des ressources minières inexploitées, qui pourraient inverser la tendance du chômage des jeunes.

Pour résoudre ces problèmes, Mamadou Lamine Diallo préconise la création d’usines dans toutes les régions du pays, en tenant compte du potentiel de chacune. Il assure que la coalition « Tekki 2024 » sait comment réaliser cette vision et appelle les jeunes et leurs familles à lui faire confiance pour lancer l’industrialisation et développer les usines.

Dans cette perspective, il envisage de mobiliser la diaspora pour contribuer à l’industrialisation du pays et propose d’organiser des assises et de mettre en place une administration dédiée à la diaspora.

Par ailleurs, Mamadou Lamine Diallo prône la création de pôles régionaux de développement pour une répartition plus équitable des ressources du pays.

Il rend également hommage à l’ancien président Abdou Diouf pour son rôle dans l’amélioration du modèle démocratique sénégalais, soulignant l’importance de défendre et de perpétuer ce modèle pour le bien du Sénégal et de l’Afrique.

Bassirou Diomaye Faye, candidat de la coalition « DiomayePrésident » pour l’élection présidentielle à venir, estime que la région de Fatick possède le potentiel pour devenir le moteur économique de la zone centrale du Sénégal.

 Lors d’une caravane organisée par sa coalition à Fatick, Bassirou Diomaye Faye a souligné les immenses opportunités touristiques et agricoles de la région. Il a également rappelé le besoin crucial de revitaliser Fatick, déclarant que cette région avait été négligée depuis trop longtemps.

Le candidat a exhorté la population à saisir cette « occasion historique » lors du prochain scrutin présidentiel, appelant à une répartition plus équitable des ressources et à une meilleure prise en compte des régions éloignées dans l’aménagement du territoire sénégalais.

« Le Sénégal ne se limite pas à Dakar », a-t-il affirmé, appelant ses partisans à ne pas manquer cette opportunité de marquer l’histoire en votant pour lui.

Serigne Mboup, candidat de la coalition « And Nawle And Ligueey » pour l’élection présidentielle du 24 mars, ambitionne de doter Saint-Louis (nord) d’un grand port maritime, de quais de pêche modernes et d’un plan d’aménagement à Guet Ndar s’il accède à la présidence.

Lors d’une rencontre avec des journalistes après une caravane à Guet-Ndar, quartier emblématique des pêcheurs, Serigne Mboup a souligné l’importance de ces infrastructures pour stimuler le développement de la région. Il prévoit également d’équiper les pêcheurs de pirogues modernes et de camions frigorifiques dans le cadre d’un programme visant à résoudre les problèmes liés à la pêche, notamment ceux concernant l’embouchure.

Le candidat souhaite faire de la zone nord un pôle économique majeur en envisageant la fusion des régions de Saint-Louis et Matam pour favoriser la souveraineté alimentaire.

Serigne Mboup entend également revitaliser le secteur touristique de Saint-Louis en redynamisant les aspects culturels et historiques de la ville, afin de lui redonner son prestige d’antan.

Lors d’un meeting tenu tard dans la nuit de lundi à mardi à Kaffrine, Amadou Bâ, candidat de la coalition Benno Bokk Yaakaar (BBY) à l’élection présidentielle du 24 mars prochain, a annoncé son intention de créer un stade dans chaque département du Sénégal pour soutenir le sport et la jeunesse.

S’adressant à ses partisans, Amadou Bâ a souligné l’importance du sport comme moteur de développement et a promis de mobiliser les financements nécessaires pour concrétiser cette vision, rappelant son expérience dans la négociation de financements internationaux pour le Sénégal.

 

Il s’est également engagé à renforcer le soutien aux femmes, en affirmant qu’elles constituent le pilier de la société. Amadou Bâ a promis d’augmenter les ressources financières disponibles pour les femmes, soulignant leur importance dans la construction d’un avenir prospère pour le pays.

En ce qui concerne le programme des bourses de sécurité familiale, le candidat envisage d’étendre le nombre de bénéficiaires à 500 000 personnes, en priorisant les personnes âgées de 65 ans n’ayant pas accès à des pensions de retraite.

Dans le cadre du développement régional, Amadou Bâ prévoit d’allouer une enveloppe de 50 milliards de francs CFA à chaque région une fois élu. Cette subvention, indépendante des fonds des collectivités territoriales, sera destinée à répondre aux besoins spécifiques de chaque région et à exploiter ses potentialités pour favoriser son développement.

Amadou Bâ, candidat de la coalition Benno Bokk Yaakaar (BBY) à l’élection présidentielle du 24 mars, a affirmé lors d’une manifestation à Nioro du Rip (centre) que cette ville doit devenir un pôle de développement en exploitant ses vastes potentialités et en renforçant l’intégration avec la Gambie voisine.

Lors d’une caravane politique organisée sous un soleil brûlant, Bâ a souligné l’importance de faire de Nioro un centre de développement en valorisant ses atouts, notamment dans les secteurs du tourisme et de l’agriculture, grâce à des mécanismes d’intégration avec la Gambie. Il a salué la forte mobilisation des habitants locaux comme un signe de leur engagement et de leur détermination envers le développement de la région.

Bâ s’est engagé à renforcer les politiques publiques déjà initiées dans le cadre du Plan Sénégal émergent (PSE), soulignant l’importance de la souveraineté alimentaire dans son programme. Il a insisté sur le potentiel de l’agriculture, de la pêche, de l’élevage et de la réhabilitation des terres cultivables pour atteindre l’autosuffisance alimentaire.

Le candidat a assuré que ses projets étaient solides, quantifiés et accompagnés d’indicateurs de performance, en opposition à d’autres leaders politiques qui, selon lui, ne font que raconter des histoires sans fondement. Il a exhorté les habitants à ne pas se laisser tromper par de telles déclarations, affirmant qu’ils avaient choisi le travail, la paix et la stabilité.

En conclusion, Bâ a encouragé les habitants de Nioro du Rip à rester vigilants et à poursuivre leur engagement pour le développement de leur région.

Aliou Mamadou Dia, candidat du Parti pour l’unité et le rassemblement (PUR), a affirmé son engagement à rendre les femmes de la région de Tambacounda économiquement autonomes s’il est élu président de la République.

Lors d’une caravane organisée par sa coalition à travers les rues de Tambacounda, M. Dia a souligné que l’autonomisation financière des femmes était une priorité. Selon lui, pour atteindre cet objectif, il est crucial de leur garantir l’accès à l’eau, à l’énergie, ainsi qu’aux services sociaux de base et à la terre. Il a également promis de faciliter l’accès au financement et à la formation pour les femmes de la région.

M. Dia a insisté sur l’importance d’accélérer le processus d’autonomisation financière des femmes, soulignant son engagement à lutter contre la pauvreté. Il a rappelé que le taux de pauvreté à Tambacounda dépasse les 60%, malgré les vastes potentialités, opportunités et ressources des régions orientales telles que Tambacounda et Kédougou.

Le candidat a exprimé son intention de moderniser le chemin de fer et de le transformer en un réseau moderne, tout en promettant d’inaugurer le premier train à grande vitesse (TGV) du Sénégal d’ici les dix prochaines années.

M. Dia a également affirmé son engagement à revitaliser le tourisme dans la région en repeuplant le Parc National de Niokolo Koba (PNKK) avec des espèces sauvages disparues, prenant exemple sur le parc Kruger en Afrique du Sud. Il a souligné la valorisation des opportunités culturelles de la région, en mettant l’accent sur l’expression culturelle des minorités telles que les bédiks, les bassaris et les cognaguis.

Enfin, le candidat a émis le souhait de moderniser Tambacounda en exploitant pleinement les opportunités régionales, avec pour objectif de faire de la région un hub touristique majeur en valorisant ses atouts.

Dans le cadre de sa campagne électorale pour l’élection présidentielle du 24 mars, la candidate de la coalition de l’Alliance pour la relève citoyenne (ARC) a mis en avant le concept de « patriotisme économique », affirmant que le développement du Sénégal ne peut être réalisé que par les Sénégalais eux-mêmes.

Anta Babacar Ngom, s’exprimant lors d’une étape à Kaolack, a souligné l’importance de promouvoir l’idée de « consommer ce que nous cultivons, cultiver ce que nous consommons ». Elle a déclaré que les ressources naturelles du Sénégal ne devraient plus être dilapidées ou exportées à l’étranger, mais plutôt utilisées au bénéfice du peuple sénégalais.

Insistant sur le potentiel humain du Sénégal, notamment sa jeunesse et ses femmes, elle a appelé à un engagement collectif pour le développement du pays, affirmant que les Sénégalais sont les seuls à même de construire leur avenir par leurs compétences et leur détermination.

Anta Babacar Ngom a également souligné le besoin urgent de résoudre le problème de l’emploi des jeunes par le biais d’une politique d’industrialisation. Elle a critiqué le discours politique traditionnel qui, selon elle, n’a pas réussi à apporter de solutions concrètes à ce problème.

La candidate a également évoqué la situation actuelle de la région de Kaolack, regrettant son déclin malgré son potentiel agricole. Elle a appelé à une volonté politique forte pour exploiter pleinement les ressources de la région et contribuer ainsi à son développement réel.

Anta Babacar Ngom a conclu en exhortant les Sénégalais à marquer une rupture et une relève lors des élections, affirmant que c’est aux jeunes du pays de prendre en main leur destinée plutôt que de la confier à d’autres.