L’activiste Guy Marius Sagna reste en prison, ses partisans en colère

Interpellé fin novembre 2019 lors d’une manifestation interdite devant le palais présidentiel à Dakar, Guy Marius Sagna restera en prison. En effet, la nouvelle demande de libération provisoire du leader du mouvement « Frapp-France Dégage » a été rejetée ce 21 janvier. Deux militants arrêtés en même temps que lui ont par contre été libérés.

La colère pour les partisans de l’activiste Guy Marius Sagna. Pour eux, la décision des juges de le maintenir en détention, tout en libérant ses camarades, est bien le signe qu’il dérange.

« Les masques sont tombés, depuis le début le schéma était clair, c’était de museler Guy Marius Sagna, surtout pour son engagement panafricain. C’est ça qui fait vaciller le pouvoir en réalité. Deux poids, deux mesures, qu’est-ce que c’est ça? On est tous Guy », commente le rappeur Thiat du mouvement « Y’en a Marre ».

Guy Marius Sagna ne compte plus ses séjours en prison. Régulièrement arrêté, le travailleur social est sur tous les fronts : contre « l’impérialisme » dit-il, le francs CFA ou la mauvaise gouvernance.

« Tout a commencé à partir de la mauvaise gestion des hôpitaux sénégalais et jusqu’aux APE, les Accords de partenariat économique, lutter à côté du peuple opprimé, et pas mal d’autres luttes encore… même nous un moment donné on se perd. En tout cas grâce à lui, la plateforme du Frapp est devenue la plateforme de revendications des Sénégalais », explique Daouda Togola dumouvement Frapp(Front pour une révolution anti-impérialiste populaire et panafricaine).

Sénégal: des ordinateurs volés au ministère de la gouvernance locale

Un vigile et deux chauffeurs de cette administration seraient impliqués dans ces détournements de matériels.

Ils sont été attraits hier devant le tribunal correctionnel de Dakar. Il s’agit d’un vigile et deux chauffeurs en service au ministère de la Gouvernance locale, du Développement et de l’Aménagement du territoire.

Selon Enquête, il leur est reproché, le vol du matériel informatique d’une valeur de 20 millions de francs Cfa. Il s’agit de 10 ordinateurs fixes et deux imprimantes. Ce matériel était destiné au Centre d’état-civil national.

L’affaire était inscrite hier, 23 juillet au rôle du tribunal. Le juge a rejeté la demande de liberté provisoire des prévenus et a mis l’affaire en délibéré le 13 août prochain. Ils encourent 2 ans d’emprisonnement ferme.

Parricide à Louga: un an de prison ferme pour Serigne Diop

Le tribunal de grande instance de Louga a prononcé son verdict le 10 juillet. L’accusé avait asséné un coup mortel à son papa.

Le prévenu Serigne Diop âgé de 48 ans st désormais fixé sur son sort. Il a été condamné mercredi 10 juillet à un an de prison ferme. Il était poursuivi devant la juridiction pour parricide. Il aurait tué son père Meissa Diop alias Malaw.

Dans le box des accusés, Serigne Diop a reconnu avoir donné un coup de gourdin mortel à son père mais sans avoir l’intention de le tuer. A l’en croire, il avait un gourdin par devers lui pour apeurer son père et non pour le tuer.

 

D’après seneweb, les faits se sont déroulés le 28 juin 2019 au village de Ndiattar (commune de Sagatta Guet) département de Kébémer. Tout est parti d’une dispute entre Serigne Diop et son épouse. Comme à chaque fois, le papa intervient lorsque le couple se chamaille. Au passage le vieil homme lance quelques piques à son fils Serigne Diop devant ses 08 enfants. Très remonté contre son papa, il va lui répondre sèchement.

 

Une violente discussion éclate entre Serigne Diop et son père. Sous l’emprise de la colère, Serigne Diop assène un violent coup de gourdin à ce dernier. Atteint à la tête l’homme s’écroule et s’évanouit. Evacué à l’hôpital, il passe de vie à trépas.

 

Selon les résultats du médecin légiste, Meissa Diop est mort d’un traumatisme cranio-encéphalique grave, d’une fracture ouverte et multiple de l’os porcetal et d’une tuméfaction du bras gauche. Serigne sera arrêté le 1er juillet par la gendarmerie et placé sous mandat de dépôt à la Maison d’arrêt et de correction de Louga pour coup mortel à ascendant.

Affaire de l’accident mortel des Almadiès: Walid Hassan condamné à trois ans de prison

Jugé pour homicide involontaire, blessures involontaires et conduite en état d’ivresse, le libanais Walid Hassan a été condamné, ce vendredi, à 3 ans ferme.

Le juge du tribunal des flagrants délits de Dakar a infligée à Walid Hassan, ce vendredi, 28 juin, une peine de 3 ans d’emprisonnement. L’élève juriste, va en plus, payer au père des victimes (3 enfants guinéens), Mamadou Yacine Diallo la rondelette somme de 200 millions de Fcfa. Ceci, à titre de dommages et intérêts. Pendant le procès, ouvert en début de semaine, le parquet avait requis 5 ans de prison à l’encontre du prévenu, le libanais de 30 ans.

Pour rappel, Walid Hassan qui était en état d’ébriété, a tué 3 enfants de nationalité guinéenne (Mariama Ciré Diallo 20 ans, Maïmounatou Diallo, 13 ans et Mouhamed Mansour 11 ans) dans un accident et blessé 2 autres personnes, le 08 juin dernier aux environs de 3 heures du matin.

Ainsi, il a été placé sous mandat de dépôt pour homicide involontaire, blessures involontaires et conduite en état d’ivresse.

Italie: deux Sénégalais interpellés pour trafic de marijuana

L’un des « dealers » arrêtés étaient recherchés par la police depuis un moment.

Le jeune dealer sénégalais a été épinglé près de la gare de Piacenza Levante. selon Vox Populi, recherché par la police, l’homme de 24 ans  vendait, de la marijuana à un mineur de 16 ans.

Le même jour, un autre Sénégalais de 17 ans a été arrêté à Bologne, en compagnie de son complice gambien de 19 ans, alors qu’il vendait cette substance illicite à un policier en civil. ce dernier  est incarcéré  à la prison de Pratello.

4 avril: Macky Sall gracie 1066 détenus

Ils sont issus de diverses prisons du Sénégal et condamnés pour différentes infractions. Ils ont bénéficié de la grâce présidentielle en cette fête de l’Indépendance.

Recouvrir la liberté. 1066 prisonniers vont faire cette expérience suite à la grâce présidentielle accordée ce jour par le président de la République, Macky Sall. C’est désormais une tradition le 4 avril, jour de la fête de l’Indépendance.

« Huit cent dix (810) remises totales de peines, deux cent vingt-trois (223) remises partielles de peines, sept (07) mineurs, vingt et un (21) grands malades, deux (02) âgés de plus de 65 ans et trois (03) commutations de peine de perpétuité à vingt (20) ans de travaux forcés », détaille le communiqué du ministère de la Justice exploité par Senego.com.