Le Sénégal a, dans le cadre de la lutte contre le coronavirus, enregistré 50 protocoles de recherche, portant sur toutes les dimensions de la maladie, a révélé mardi à Thiès, docteur Samba Kor Sarr, chef de la division de la recherche au ministère de la Santé.
’’Pour le moment dans le cadre de la Covid-19, le comité éthique a été en pointe pour ce qui concerne les règles éthiques. Pour le cas de la recherche, nous avons eu à enregistrer 50 protocoles de recherche qui portent sur toutes les dimensions de la maladie’’, a notamment indiqué M. Sarr, également Secrétaire permanent du Comité national d’éthique pour la recherche en Santé
Docteur Sarr s’exprimait en marge de l’ouverture de l’atelier-cadre de formation pour les équipes cadres de régions et districts de Louga, Diourbel et Kaolack. Cette rencontre de renforcement de capacité sur la régulation des essais cliniques au niveau du Sénégal s’inscrit dans le cadre d’un programme de trois ans, appuyé par l’Union européenne.
Selon lui, dans ces protocoles de recherche, il y a au moins six à sept essais cliniques partagés entre le diagnostic et la prise en charge.
’’Le Sénégal est en train tranquillement, grâce à ses scientifiques à faire à la pandémie. La recherche se porte bien au Sénégal surtout pour le secteur de la santé’’, a soutenu le chef de la division de la recherche du ministère de la Santé.
’’Nous avons aujourd’hui de véritables capitaines de recherche au niveau de notre pays. Nous avons de grands centres qui ont eu à apporter véritablement une contribution significative dans l’avancée de la science tant sur le plan de la maitrise de la maladie, que sur le plan de l’organisation de nos systèmes de santé’’, a poursuivi docteur Sarr.
Le Secrétaire permanent du Comité national d’éthique pour la recherche en Santé a en outre indiqué qu’au plan africain, le Sénégal assure ’’un véritable leadership’’ tant sur le plan de la régulation que sur le plan de la recherche.
Selon lui, compte tenu de son travail ‘’très reconnu’’ au niveau mondial, le Sénégal a accueilli pour la première fois en Afrique au sud du Sahara, le sommet mondial des comités d’éthique et bioéthique en 2018 qui avait regroupé plus de 800 participants en provenance du monde.
’’Il faut véritablement reconnaitre que sur le plan de la recherche, nous sommes dans des postures assez intéressantes et tant sur le plan national et que sur le plan international. Notre pays se positionne très bien’’, a ajouté le chef de la division de la recherche du ministère de la Santé.