Ramadan : Un muezzin est arrêté pour trafic de chanvre indien

Les faits ont eu lieu hier lundi à Tambacounda, dans une mosquée en plein mois de ramadan, d’après L’Observateur qui donne cette information insolite dans son éditorial  du jour.

Les activités illicites du muezzin trafiquant de chanvre indien, ont été mises à nu après qu’un de ses clients, arrêté avec deux (2) sachets noirs remplis de chanvre indien qu’il lui avait vendu, l’ait balancé.

Les policiers n’ont pas tardé à débarquer dans la mosquée où il officie, pour l’arrêter. Il a été conduit au commissariat où il est placé en garde à vue. Une affaire qui risque d’être corsée, puisqu’en mai 2019, le même M.D. avait déjà été arrêté en possession de  trois kilos de chanvre indien, et condamné à trois ans de prison. Mais, il n’avait pas purgé la totalité de sa peine, il avait bénéficié d’une grâce.

 

Ramadan 2021 : le jeûne a débuté pour une partie des musulmans au Sénégal

Le Ramadan de 2021 a débuté pour une partie de la communauté musulmane du Sénégal ce mardi, tandis qu’une autre partie débutera le mois de jeûne à partir de mercredi.
La commission d’observation du croissant lunaire de la Coordination des musulmans du Sénégal (CMS) a annoncé via un communiqué, que ‘’la lune a été aperçue selon (ses) informations, au Sénégal, à Vélingara, au quartier Nasroul lah, en Gambie, en Côte d’Ivoire, au Burkina Faso, au Mali, en Arabie Saoudite’’.
Par conséquent, le 13 avril sera le 1er jour du mois lunaire du Ramadan, selon la Commission qui ‘’prie Allah d’accepter nos bonnes actions’’.
De son côté, la Commission nationale de concertation sur le croissant lunaire qui s’est réunie lundi soir dans les locaux de la RTS a déclaré n’avoir aperçu nulle part la lune.
Elle en a conclu que le Ramadan 2021 va démarrer mercredi.

Sénégal: le Ramadan se prépare

Si la date du début de L’Eid El Fitr, les fidèles se préparent déjà spirituellement pour entrer dans cette période de privations et de prières.

Les premières estimations situaient le début du Ramadan, le 5 mai prochain. Dates qui sont remises en cause actuellement par des astrologues. Nombreux sont ceux qui situent le début du Ramadan au 7 mai prochain.

Ainsi, le Dr Abdoulaye Gaye interviewé par L’Observateur et repris par rewmi, indique «la lune va apparaître le 6 mai au Sénégal avec un pourcentage de 4 % pour un mois finissant au 30e jour. Ce qui engendrera un mois de ramadan de 29 jours, qui ira du mardi 7 mai au mardi 4 juin, au soir».

En attendant, les fidèles préparent leur corps et leur esprit pour bien vivre ce moment important de la foi. Selon les prévisions du Dr Abdoulaye Gaye, l’Eid El Fitr sera célébrée, le lendemain, mercredi 5 juin.

La fin du Ramadan sera célébrée vendredi, selon un astronome

La fête de Korité marquant la fin du Ramadan sera célébrée vendredi, selon l’astronome Abdoulaye Gaye qui explique qu’il sera impossible d’apercevoir le croissant lunaire ce jeudi, en raison de la faible luminosité.

« La conjonction de la lune se fera aujourd’hui à 19 heures 42 minutes. Cela montre qu’il est impossible d’apercevoir la lune aujourd’hui, » a-t-il expliqué dans un entretien avec l’APS.

« La lune se couchera avant le soleil avec 0% de luminosité. C’est donc impossible de l’apercevoir aujourd’hui, où que l’on soit dans le monde », a insisté l’astronaute, généticien de formation.

L’Aïd el-Fitr, la fête musulmane marquant la fin du mois de ramadan est souvent célébrée dans la division au Sénégal. Il arrive souvent que la Korité soit célébrée sur plusieurs jours, comme ce fut le cas ces dernières années.

Une grande partie de la communauté musulmane sénégalaise a démarré le Ramadan le 17 mai, après l’annonce de l’apparition de la nouvelle lune par la Commission nationale de concertation sur le croissant dans plusieurs localités du pays.

Mais certains fidèles regroupés au sein de la Coordination des musulmans de Dakar (CMD) ont entamé le jeûne le 16 mai, en s’alignant sur la Mauritanie, le Maroc et le Mali.

Ramadan : les associations musulmanes offrent des repas aux démunis

Cet élan de solidarité est dans le but de permettre aux familles défavorisées de rompre le jeûne avec un repas copieux

Au Sénégal, le mois du Ramadan est un moment de partage et de solidarité. Pendant cette période, partout dans les rues, dans les quartiers, dans les lieux de convergence de Dakar, des associations musulmanes s’organisent pour offrir le repas de rupture de jeûne aux démunis. À Ouakam, un quartier de Dakar, un groupe de jeunes mourides membres de l’une des grandes confréries soufies du Sénégal occupe un petit coin de la rue depuis le début du Ramadan.

Il est 17 heures, ce dimanche 3 juin, soit près de 3 heures avant la rupture du jeûne ; des jeunes s’attellent à préparer le repas de rupture de jeûne communément appelé « Ndogou ». Leur but est de nourrir ceux qui ont jeûnés mais qui n’ont pas les moyens de s’acheter à manger.

« Cela fait quatre ans que nous avons lancé cet élan de solidarité pour aider les populations à rompre le jeûne », raconte Modou Fall, l’un de ces jeunes. « Celui qui offre à manger à un musulman qui a jeûné pendant la rupture, sera béni à hauteur de la récompense du jeûne », ajoute-t-il, rappelant les enseignements du prophète Mohammed.

Fall et ses amis sont membres d’une dahira (association de fidèles mourides). Toute l’année, ils ont cotisé 200 francs CFA (30 centimes d’euros) chacun, chaque dimanche, pour pouvoir acheter le nécessaire pour la rupture du jeûne : café, sucre, du lait, dattes, pain.

Aux sommes recueillies grâce aux cotisations, s’ajoutent celles données par des « bonnes volontés ». Pour ce faire, les membres de la dahira procèdent à des quêtes dans les rues, pendant les après-midi de Ramadan. Calebasses à la main, ils stoppent des voitures, des passants, pour leur demander « gentiment » de participer à « l’effort » du Ramadan « en aidant à aider ».

« Les gens donnent ce qu’ils peuvent ; ça peut aller de moins de 100 (15 centimes d’euros) à FCFA à 2000 FCFA (3 €) », renseigne Saliou Sène, un étudiant en deuxième année de géographie et membre d’une autre dahira, dans le même quartier. « Ces repas permettent aux talibés (élèves des écoles coraniques) de ne pas mendier. C’est pourquoi, ils sont les premiers à bénéficier de nos services », a indiqué l’étudiant.

Au Sénégal, de nombreux enfants, élèves d’école coranique mendient pour se nourrir. Bien que décrié, le phénomène persiste.

Venir en aide aux familles démunies

Ceux qui ne peuvent pas être à la maison pour une raison ou pour une autre, au moment de la rupture du jeûne sont aussi la cible de ces « bienfaiteurs » du mois de Ramadan.

En plus des dahira, d’autres associations viennent en aide aux familles démunies. C’est le cas du groupe d’amis « No stress land ». « Pour la 5e édition de notre action sociale, nous avons offert une ration alimentaire complète d’une durée d’un mois à 200 familles démunies sénégalaises durant ce mois béni de Ramadan », explique son président Sanou Ndiaye qui salue l’esprit de « solidarité et d’entraide » des Sénégalais.

Ces démarches sont appréciées des bénéficiaires.

Babacar Ndiaye, un vigile dont le « Ndogou » est assuré par une dahira exprime sa reconnaissance : « Ce que font ces jeunes est magnifique. Sans eux, ç’aurait été plus compliqué pour des gens comme nous ».