Présidentielle 2019: Khalifa Sall saisit le Conseil Constitutionnel

Suite à l’invalidation de sa candidature à la présidentielle de février prochain  par la cour constitutionnelle, l’ancien maire de Dakar introduit un recours auprès de cette même cours.
Khalifa Sall

La Conseil Constitutionnel a rejeté le 14 janvier dernier la candidature de Khalifa Sall à la présidentielle prévue pour le 24 février 2019. Mécontent de cette décision, l’ex-maire de Dakar Khalifa Sall, a introduit un recours au Conseil Constitutionnel le mardi 15 janvier 2019. Ce, en vertu des articles L121 et L122 du code électoral.
Nonobstant sa condamnation à cinq ans de prison pour 《 escroquerie sur les deniers publics 》, et cinq millions de francs CFA d’amende suivi de l’invalidation de sa candidature pour la prochaine présidentielle par les 7 sages du Conseil Constitutionnel, l’ex-maire de Dakar Khalifa Sall ne renonce toujours pas à sa course à la prochaine présidentielle. Ce dernier, a par le biais de son mandataire Babacar Thiouye Ba, introduit un recours au Conseil Constitutionnel comme le stipule les articles L121 et L122 du code électoral.

Selon le recoupement des informations, l’émissaire de Khalifa Sall a joint dans sa lettre de contestation, 7 documents qu’il a mis à la portée des magistrats qui procéderont à un ultime  examen afin de statuer sur la validité ou l’invalidité de sa candidature.

Pour rappel, les sept sages du Conseil Constitutionnel n’ont validé que cinq dossiers, ceux d’Ousmane Sonko, de Madicke Niang, d’Idrissa Seck, d’El Hadj Sall et de Macky Sall.

Distribution d’eau: rejet des recours contestant le choix de Suez

Les recours déposés par les deux opérateurs contestant l’attribution au français Suez du contrat provisoire pour la distribution de l’eau au Sénégal ont été rejetés par le ministère de l’Hydraulique, a-t-on appris jeudi auprès d’un responsable de ce département.

La Sénégalaise des eaux (SDE), opérateur local depuis 1996, et Véolia CGE avaient le 26 octobre saisi le ministère de l’Hydraulique dans deux « recours gracieux » distincts, après l’attribution à Suez du contrat provisoire pour fournir pendant 15 ans de l’eau dans les zones urbaines et péri-urbaines au Sénégal.

« On leur donné (mercredi soir) les raisons qui font que leurs offres ont été rejetées. Libre à eux maintenant de faire un recours contentieux » devant l’Agence de régulation des marchés publics (ARMP), a affirmé le responsable du ministère de l’Hydraulique.

La SDE « prend acte de cette décision qui ouvre la voie à présent à un recours contentieux auprès de l’ARMP », a indiqué jeudi à l’AFP une source dans cette société dont le contrat pour la distribution de l’eau au Sénégal expire le 31 décembre de cette année. Un recours devant l’ARMP peut ensuite éventuellement être suivi d’une saisine de la justice.

Si l’offre de Suez était moins intéressante financièrement, elle était « économiquement plus avantageuse » que celles de ses deux concurrents, avait le 24 octobre justifié auprès de l’AFP le directeur de l’administration générale et de l’équipement du ministère de l’Hydraulique, Mamadou Dioukhané, au lendemain de la révélation du choix de Suez.

« Il fallait une cohérence entre le compte d’exploitation prévisionnel, la technologie proposée et le fonctionnement de l’entreprise. L’offre financière seulement ne fait pas la différence. Le choix est basé sur une combinaison des offres techniques et financières », avait-il expliqué.

Pour l’offre financière, Suez a proposé 298,5 francs CFA (0,45 euro) le mètre cube, contre 286,9 francs CFA (0,44 euro) pour la SDE et 366,3 francs CFA (0,56 euro) pour Veolia CGE, selon une source proche du dossier.

La SDE est une entreprise, dont l’actionnaire majoritaire est le groupe franco-africain Eranove, aux côtés de 42,2% d’actionnaires sénégalais.