Saint-Louis est englouti par la mer. Les résidents se préparent à une nouvelle réalité

« Dieu a poussé la mer jusqu’à nos maisons », dit Mamadou Thiam. « Le changement climatique a détruit de nombreuses maisons. »

Thiam fait partie des milliers de personnes qui vivent maintenant dans un camp de personnes déplacées à l’intérieur de leur propre pays (PDI) à Saint-Louis, au Sénégal, après avoir été forcées de quitter leurs maisons sur la côte en raison de l’érosion induite par le climat. Et dire que, dans le même temps, les occidentaux essaient encore d’inciter ces populations à faire des paris en ligne Sénégal

Le problème est aussi simple que dévastateur : l’océan Atlantique s’étend jusqu’au Sénégal et Saint-Louis est au point zéro. Chaque année, un peu plus de terres sont perdues dans la mer.

Les marées hautes et les courants forts ont détruit les murs et rendu la maison de Thiam invivable. La vie dans le camp de personnes déplacées est sa nouvelle réalité, et les experts avertissent que cela pourrait être l’avenir de dizaines de milliers d’autres personnes à Saint-Louis.

ARI SHAPIRO, HÔTE :

Alors que le président Biden et d’autres dirigeants mondiaux se réunissent au sommet sur le climat en Égypte, nous allons passer un peu de temps à examiner l’impact du changement climatique en Afrique de l’Ouest. Au bord de l’océan Atlantique, la ville de Saint-Louis, au Sénégal, est prise en sandwich entre le fleuve et la mer. C’est une ancienne ville de pêcheurs, un centre du patrimoine mondial de l’UNESCO. A l’époque coloniale, Saint-Louis était la capitale du Sénégal. Aujourd’hui, il diminue régulièrement sous la montée des mers. C’est là que nous commençons un voyage épique du Sénégal au Maroc en passant par l’Espagne, traçant une ligne qui relie trois des plus grandes histoires de notre époque – le changement climatique, la migration et la montée des dirigeants politiques d’extrême droite. Pour comprendre cette histoire mondiale, nous devons commencer localement, avec un grand-père nommé Mamadou Thiam.

MAMADOU THIAM : (Parlant wolof).

SHAPIRO : Il se comporte comme un leader communautaire, un ancien, ce qu’il est. Enfant, il a été élevé dans une famille de pêcheurs. Chaque jour, quand sa mère préparait le déjeuner, elle envoyait le jeune Mamadou chercher son père sur le rivage.

THIAM : (Par l’intermédiaire d’un interprète) Même si notre mère n’avait pas commencé à cuisiner, parce que la mer était très loin des maisons, le temps que vous reveniez après avoir appelé votre père pour déjeuner, le déjeuner était prêt. De nos jours, Dieu a poussé la mer jusqu’à nos maisons. Le changement climatique a détruit de nombreuses maisons.

SHAPIRO : Ce vieil homme ne vit plus dans la maison que ses parents ont construite. Il ne vit plus du tout dans une résidence permanente.

THIAM : (Par l’intermédiaire d’un interprète) Nous n’avons plus l’air frais et frais que nous avions l’habitude d’avoir de la mer.

SHAPIRO : Il est assis dans un abri temporaire construit par l’ONU. C’est un camp qui s’appelle Diougop. Des centaines de personnes vivent ici, toutes déplacées par la montée des mers. Mamadou dirige leur organisation communautaire. Quand je demande si son ancienne vie de pêcheur lui manque…

THIAM : (Parlant wolof).

SHAPIRO: « Bien sûr », dit-il. Le paysage du camp est uniforme et monochrome. Les murs en plastique fragiles des bâtiments à l’emporte-pièce sont de la même couleur beige que le sable qui les entoure. Les structures reposent sur des blocs de béton gris dans une grille ordonnée. Ces maisons n’ont ni eau courante ni électricité. Les chèvres recherchent n’importe quel petit morceau de verdure.

(EXTRACTION SONORE DE BÊLEMENT DE CHÈVRE)

SHAPIRO: Cet endroit se sent à des kilomètres de l’océan, et c’est le cas. Certains des hommes ici prennent encore un bus tous les jours pour aller pêcher à 4 heures du matin. Ils paient un ticket de bus qu’ils ne peuvent pas toujours se permettre. Ils nous disent que c’est insultant de devoir payer pour avoir de l’eau qui était à portée de main.

HADI SAR : (Parlant wolof).

SHAPIRO : Hadi Sar (ph) est la femme de Mamadou.

SAR : (Par l’intermédiaire d’un interprète) C’est vraiment étrange parce que pendant des générations, nous avons vécu près de la mer. Pêcheurs, enfants, ils ne connaissent que la mer. Nous ne connaissons rien d’autre que la mer.

SHAPIRO : Elle est assise dans le sable avec ses filles et ses petits-enfants, versant du thé.

SAR : (Par l’intermédiaire d’un interprète) Quand j’étais enfant, tous les matins, nous allions à la mer pour nager et jouer à cache-cache. Nos enfants de nos jours n’auront pas l’occasion de faire cela.

SHAPIRO : Il y a une expression en wolof – l’eau ne quitte pas son chemin.

Locales 2022 : 3 112 candidatures enregistrées au Sénégal

Le ministre de l’Intérieur Antoine Felix Diome donne les statistiques du dépôt de candidatures en vue des élections du 23 janvier 2022 au Sénégal.

Au total, les autorités compétentes ont reçu 3 112 candidatures pour les élections du 23 janvier 2022. Cependant, 72 décisions ont été  rendues, rejetant 38 candidatures et annulant 34 autres. Plus d’une dizaine de candidatures annulées se sont pourvus en cassation. 07 de ces pourvois concernent la seule région de Saint Louis. Ces pourvois sont portés par l’Agent judiciaire de l’Etat et  le ministre de l’Intérieur. Ainsi rapporte le journal Libération.

Dans un précédent article, Journal du Sénégal indique que la Cour suprême du Sénégal a confié le traitement de 11 recours introduits par les autorités administratives à une autre cour d’appel. En effet, les préfets et sous-préfets contestent la réhabilitation des listes des candidats de l’opposition pour les élections du 23 janvier 2022. Cette réhabilitation admise par arrêt de la cour d’appel fait l’objet de saisine de la juridiction de cassation en vue de l’annulation. Il s’agit de 11 recours  dont 07 de la région de Saint-Louis, 01 de la région de Matam et 01 de la région de Ziguinchor.

Locales 2022-Sénégal : la Cour suprême confie les 11 recours des préfets à une autre cour d’appel

La juridiction de cassation au Sénégal attribue le traitement des 11 recours introduits par les Préfets et sous-préfets en annulation des arrêts rendus par les cours d’appel à une autre juridiction d’appel.

Du nouveau dans l’affaire de la réhabilitation des listes de l’opposition au Sénégal. Les 11 recours des autorités locales introduits à la Cour suprême se retrouvent encore au niveau d’une juridiction d’appel. En effet, les préfets et sous-préfets contestent la réhabilitation des listes des candidats de l’opposition pour les élections du 23 janvier2021. Cette réhabilitation admise par arrêt de la cour d’appel fait l’objet de saisine de la juridiction de cassation en vue de l’annulation. Il s’agit de 11 recours  dont 07 de la région de Saint-Louis, 01 de la région de Matam et 01 de la région de Ziguinchor.

Dans ses missions et attributions, la Cour suprême a la possibilité de trancher une affaire ou de la confier à une cour d’appel. C’est cette seconde option qu’elle a choisie d’actionner. La suite de la procédure déclenchée il y a quelque temps par le ministre de de l’Intérieur Antoine Felix Diome se poursuit au dernier degré.

Pour les juristes, il est difficile pour la cour d’appel de trancher  contre les arrêts rendus par leurs collègues. Cependant, il est à noter que la juridiction d’appel nouvellement saisie juge sur la base du droit, de la conscience et au nom de la cour d’appel. Elle peut confirmer la réhabilitation totale ou partielle, tout comme elle peut donner une nouvelle orientation à la décision initiale en la rejetant.

Saint-Louis : Une manifestation Pro-Sonko dégénère.

A l’instar de certaines localités du pays, Saint-Louis a vécu un vendredi très chaud. En effet, vers le coup de 11 h 30, les élèves et étudiants qui sortaient des cours, scandaient « Libérez, Sonko »,  » Libérez Sonko ».
Cet appel à la justice a finalement déclenché une manifestation.
Partie de l’île, la manifestation a embrassé la place Abdoulaye Wade bloquant la circulation du pont Faidherbe pendant plus de deux heures. Les jeunes manifestants très en colère ont brûlé des pneus.
Craignant pour leurs biens, les commerçants du marché Sor, les  boutiquiers de l’avenue Général de Gaulle ont fermé leurs enseignes. Les transporteurs ne pouvant plus traverser le pont, ont décidé, par mesure de prudence de garer leurs véhicules.
Hier nuit, le quartier populaire de Pikine (faubourg de Sor) a vécu une nuit très mouvementé avec une manifestation de jeunes qui ont à leur tour brûlé des pneus.
Face à ces nombreux dérapages, plusieurs personnalités politiques et publiques appellent au calme et à l’arrêt des violences. Rappelons que les violences issues des manifestations ont engendré deux décès.

Le préfet de Saint-Louis satisfait du site de recasement des populations de Guet-Ndar

Le préfet de Saint-Louis, Modou Ndiaye, s’est félicité de la propreté du cadre de vie des populations de Guet-Ndar, victimes de l’avancée de la mer et dont le site de recasement a, selon lui, fait l’objet d’un bon aménagement dans le cadre du projet de relèvement d’urgence et de résilience de Saint-Louis (SERRP, sigle anglais).
« Ce qui frappe à première vue les visiteurs, c’est la propreté du cadre de vie et le bon aménagement du site », a déclaré le préfet qui y effectuait sa première visite, après son installation à la tête de ce département.
Il a souligné que cette visite a été pour lui riche en enseignements. « Elle m’a permis de situer le site dans le département, ce qui n’était pas évident pour moi », a-t-il relevé.
Il a félicité l’Agence de développement municipal (ADM), qui a aménagé ce site grâce à un appui de la Banque mondiale, pour y reloger les populations impactées, avec la construction prévue de 540 logements.
Le préfet a salué les activités génératrices de revenus menées par les femmes, qui font du micro-jardinage dans le cadre du SERRP qui a aménagé un espace dédié à cette activité.

Modou Ndiaye s’est également félicité de l’érection d’un établissement scolaire qui devrait faciliter l’intégration des populations recasées.

Durant la visite, il s’est réjoui du respect des mesures barrières dans cet établissement scolaire qui accueille aussi les enfants des populations qui vivaient déjà sur place.

Le SERRP, qui a fait l’objet d’un financement additionnel par la Banque mondiale, s’étend de 2018 à 2025, pour un coût global de de 93,33 millions de dollars, soit plus de 50 milliards de francs CFA.

L’Etat du Sénégal y contribue à hauteur de 8,33 millions d’euros, soit quelque 4,5 milliards CFA, selon un document de l’ADM.

SAINT-LOUIS : 9 milliards de francs pour l’économie locale.

9 milliards de francs CFA versés dans l’économie locale par des sociétés minières. 

La contribution en paiement des sociétés minières pour la région de Saint-Louis s’élève à 9 milliards de francs CFA pour le compte de l’année 2019. En effet, le responsable des affaires juridiques du comité national de la plateforme,  Moustapha Fall vient de partager cette information.

Cette répartition des paiements par région, selon les entreprises à Saint-Louis, place Komoss Energie en tête avec 5,4 milliards. Ensuite vient BP (3,5 milliards), AIG Afrig (0,066) et autres entreprises (0,01). Il a indiqué cela pendant un entretien avec des journalistes.

« Ce qui en fait un total de 9 milliards pour la région de Saint-Louis », ajoute Dr Fall, signalant que pour le compte des dépenses sociales, seule BP a notifié sa part évaluée à plus de 660 millions de francs CFA.

Pendant cette période, des fournisseurs de la région ont reçu 55 717 675 551 francs CFA de ces sociétés minières. Pour les perspectives, il plaide en faveur d’une garantie pour la mise en œuvre des réformes, afin d’accompagner les entreprises, les fournisseurs et les prestataires locaux pour que les populations bénéficient des opportunités du contenu local.

Les sociétés de ce secteur ont généré 161 milliards en 2019, dont 147,58 milliards sont allés au budget de l’Etat, contre 122,2 milliards FCFA pour l’année 2018, souligne-t-on.

10 821 candidats face au BFEM à Saint-Louis

Au total, 10.821 candidats prennent part à l’examen du Brevet de fin d’études moyennes (BFEM) dans la région de Saint-Louis (nord), a appris l’APS des autorités éducatives de cette partie du pays.
Ces candidats répartis entre 6316 filles et 4.505 garçons vont subir les épreuves de l’examen du BFEM dans les inspection d’éducation et de formation (IEF) de Saint-Louis, Dagana, Pete, Podor.
Toutes les dispositions ont été prises pour une bonne organisation de l’examen en tenant notamment compte de l’hivernage et de la crise sanitaire liée au Covid-19, selon les autorités académiques.

Le Directeur de l’habitat veut matérialiser le programme de 100 000 logements

Le directeur général de la construction et de l’habitat, Amadou Thiam, a fait part mardi de son ambition de matérialiser la volonté du chef de l’Etat de fournir ‘’100.000 logements aux populations’’, pour ‘’un accès équitable à l’habitat’’.
M. Thiam s’exprimait lors d’un point presse, à la suite d’une visite effectuée par le ministre de l’Urbanisme, du Logement et de l’Hygiène publique, Abdou Karim Fofana, dans la région de Saint-Louis (nord), dans le cadre de la réalisation du projet gouvernemental de 100.000 logements sociaux.
Dans les régions de Saint-Louis et Louga (nord), les terres prévues pour ce projet sont déjà disponibles, a-t-il indiqué, assurant que ‘’l’Etat mettra tous les moyens’’ nécessaires à la disposition des populations pour qu’elles ‘’puissent disposer d’un toit à des prix accessibles’’.
Selon M. Thiam, le ministre de l’Urbanisme a demandé aux services de son département de ‘’travailler en synergie avec l’administration et les collectivités territoriales’’, pour l’accès du plus grand nombre de Sénégalais au logement.
Il a justifié la pertinence de la construction de logements dans les régions de Saint-Louis et Louga, en rappelant les perspectives d’exploitation du pétrole et du gaz, ainsi que le prolongement de la voie de dégagement nord (VDN), qui reliera Dakar à Saint-Louis.

Le changement des noms des rues et édifices va se poursuivre à Saint-Louis( Maire)

Le maire de Saint-Louis (nord), Mansour Faye, a promis de rebaptiser d’autres rues et édifices de la ville. Un travail qu’une commission mise en place à cet effet effectuera.

Depuis bien des décennies, la commune de Saint-Louis rebaptise ses rues et édifices. Et selon le Maire de Saint-Louis, ‘’cette démarche sera poursuivie en toute objectivité par une commission mise en place pour cela’’.

M. Faye prenait part à une cérémonie de réception d’un don de poubelles offertes par le Comité national olympique et sportif sénégalais. Il a parlé du débat sur la destruction de monuments et symboles du colonialisme dans plusieurs pays, à la suite de la mort de George Floyd, un Africain-Américain mort asphyxié, lors d’une arrestation, le 25 mai, à Minneapolis, aux Etats-Unis.

En effet, Saint-Louis commente largement la mort de George Floyd, et le débat sur la destruction des symboles de la colonisation reste très vif. Et Mansour Faye a dit souhaiter que ‘’la raison l’emporte sur l’émotion, chaque fois que l’histoire nous interpelle’’. Il a évoqué, à propos de Saint-Louis, un ‘’héritage colonial (…) fruit d’une histoire lointaine, religieuse, politique et culturelle’’.

M. Faye a également décrit Saint-Louis, qui fut capitale de l’Afrique-Occidentale française, durant la période coloniale, comme une ville ‘’aux mille visages, chargée d’histoire et de souvenirs, résolument tournée vers un avenir plein de promesses, porteuse de progrès et de modernité’’.

La campagne agricole 2020-2021 bien préparée à Saint-Louis selon le DRDR

Le directeur régional du développement rural (DRDR) de Saint-Louis (nord), Mamadou Baldé, a fait état d’une bonne préparation de la campagne agricole 2020-2021 dans cette région.

‘’Les préparatifs de la campagne agricole 2020-2021 se déroulent normalement’’, a-t-il dit à l’APS. Il indique que la superficie des terres défrichées est estimée à 1.078 hectares, soit 3% de celle devant être emblavée. Selon M. Baldé, la distribution des semences d’arachide a démarré, 137,5 tonnes, soit 65,4% du quota de la région, étant déjà disponibles. Cinquante-cinq tonnes d’arachide, soit 40% de la quantité disponible, ont déjà été cédées aux agriculteurs.

Pour le mil sorgho, 55 tonnes ont été réceptionnées à Saint-Louis, soit le total du quota prévu pour la région, selon le DRDR.

La région a également réceptionné 28 tonnes de maïs, ce qui représente 73,6% de la quantité prévue pour elle, et quatre tonnes ont déjà été cédées aux producteurs, lesquels n’ont pas encore reçu les boutures de manioc et les engrais. Les travaux de défrichage et de nettoyage des parcelles cultivables sont en cours dans toute la région, assure Mamadou Baldé, soulignant que le dépôt des demandes de financement se poursuit auprès de La Banque agricole (LBA).

Dans le département de Dagana, précise-t-il, 84 demandes de financement ont été déposées auprès des agences de la LBA. Le total des crédits demandés est de 290 millions 688 mille 418 francs CFA, pour une superficie de 894 hectares.

Selon le DRDR de Saint-Louis, les producteurs de la zone du lac de Guiers ont demandé 176 millions 451 mille 577 francs CFA à l’agence de La Banque agricole de Richard-Toll, pour l’exploitation de 739,8 hectares.

Pour le département de Podor, dit-il, 115 demandes de financement ont été déposées pour 633 millions 429 mille 332 francs, pour 2.843 hectares.
‘’Les objectifs d’emblavure sont estimés à 34.800 hectares pour la région de Saint-Louis, dont 31.000 hectares pour le riz, soit 89,08% des objectifs’’, précise Mamadou Baldé.

Pour la campagne agricole 2020-2021, la direction régionale du développement rurale de Saint-Louis recommande aux autorités de renouveler le parc automobile des services départementaux du développement rural.

Les recommandations portent aussi sur la réhabilitation des bureaux des services régionaux de développement rural, la construction de magasins de stockage et de pistes de production, ainsi que le renforcement du matériel agricole.

Saint-Louis: Un poème en hommage à George Floyd

L’écrivain et poète sénégalais Abdoukhadre Diallo a rendu hommage à l’Américain George Floyd, tué par un policier blanc le 25 mai dernier, à Minneapolis, aux Etats-Unis, à travers un poème intitulé ‘’Silence aveugle ! un genou blanc sur un grand cou noir’’.
‘’Woy ! Je ne peux pas respirer (…) ! Dès que l’on s’ouvre à la vie, ce pays n’est plus mon pays, je suis George Floyd, la couleur qui apeure, la peur qui allaite dans le cœur du blanc’’, écrit notamment Diallo.
S’inspirant de la douleur endurée par cet homme de 46 ans sur le cou duquel un policier blanc a posé son genou pendant près de 9 minutes, Abdoukhadre Diallo, écrit encore : ‘’Aïe je ne peux respirer, Oh douleur, douleur muette, douleur rebelle, I am in blue, Silence, silence blanc ! Un genou sur un grand cou noir ! Aïe souffle, souffle court, souffle coupé’’.
Diallo termine son poème par ces mots, comme pour rappeler les derniers prononcés par George Floyd durant son supplice : ‘’Woy ! Je ne peux pas respirer ! Maman ! Je meurs ! Je suis George Floyd, Je meurs et ne meurs pas ! Je suis George Floyd.’’
La mort de George Floyd a suscité une vague d’indignation à travers le monde avec une série de manifestations dénonçant le racisme et les discriminations, dont sont victimes les Noirs aux Etats-Unis.
Dans ce pays, la mobilisation a été sans précédent avec des milliers de Noirs et de Blancs défilant ensemble pour réclamer la fin de ces pratiques qui semblent se perpétuer

Stabilisation de la brèche de Saint-Louis: Une avance de démarrage de 2,5 milliards dégagée (Maire)

L’Etat du Sénégal a dégagé 2,5 milliards de francs CFA, en guise d’avance de démarrage pour permettre à l’entreprise en charge de la stabilisation de la brèche de Saint-Louis, de commencer les travaux, annonce le ministre de l’Equité sociale et territoriale et maire de la capitale nord, Mansour Faye.
« Ce sera réglé, parce que ministère de la Pêche est là-dessus. L’Etat a dégagé à peu près 2,5 milliards pour avance de démarrage, afin que l’entreprise démarre » les travaux, a dit Mansour Faye, interpellé sur la question.
Il s’entretenait avec des journalistes, à Keur Daouda Cissé, peu après avoir lancé des travaux et inauguré un réseau électrique dans les départements de Thiès et Tivaouane.
Selon le maire de Saint-Louis, les sondages ont déjà commencé au niveau de la brèche, sous la direction du ministère en charge de la Pêche et de l’ANAM.
« J’ai bon espoir qu’au courant de l’année, les travaux de dragage et de balisage vont démarrer et s’achever« , a indiqué Mansour Faye en langue nationale wolof.
La brèche de Saint-Louis a été ouverte en 2003 sur la Langue de Barbarie, une bande de terre séparant la mer du fleuve, pour épargner une inondation à la capitale nord du Sénégal.
Elle ne cesse depuis de s’agrandir, au point de menacer de disparition l’ancienne capitale du Sénégal, sans compter que cette brèche est le théâtre de beaucoup d’accidents de pêcheurs.

Alioune Ndoye aux pêcheurs de Saint-Louis : « L’Etat a respecté tous ses engagements »

Le gouvernement sénégalais a respecté ses engagements vis-à-vis des acteurs de la pêche de Saint-Louis, qui doivent de leur côté respecter les « règles du jeu », dans le cadre des accords signés avec la Mauritanie, a déclaré, vendredi, le ministre de la Pêche et de l’Economie maritime, Alioune Ndoye.

Selon lui, la totalité des autorisations de pêche sollicités par le Sénégal au bénéficie des pêcheurs de Saint-Louis, à savoir 400 licences, étaient disponibles dès décembre dernier, auprès d’une commission présidée par le gouverneur de la région.

Les autorités mauritaniennes s’étaient déplacées en janvier dernier, « pour délivrer les 400 licences de pêche, mais la remise était conditionnée au payement des amendes dues par les pêcheurs, qui s’élevaient à la somme de 330 millions de francs CFA’’, a souligné Alioune Ndoye.

Il s’exprimant à l’issue d’une rencontre avec les responsables des embarcations des pécheurs de Guet-Ndar, en présence du maire de Saint-Louis, Mansour Faye, et du gouverneur de région, Alioune Aidara Niang et de notables.

Le gouvernement sénégalais a donc décidé « d’intervenir auprès des autorités mauritaniennes, pour leur demander d’alléger ces amendes, afin de soulager ces acteurs qui avaient même reconnu leurs torts’’, a-t-il ajouté.

A en croire le ministre de la Pêche, le président Macky Sall est alors intervenu à ce propos auprès de son homologue mauritanien, qui « avait finalement décidé d’annuler ces amendes dues par les pêcheurs sénégalais à l’Etat mauritanien ».

Au total, « 668 millions de francs CFA d’amendes (…) ont été effacées et qui dit amende, dit irrégularités et mauvais comportements’’, relativement au « non-respect des règles par rapport aux accords signés », a indiqué Alioune Ndoye, avant d’ajouter : « Il faut aujourd’hui que les acteurs de la pêche de Saint-Louis sachent qu’ils ont l’obligation de respecter les règles du jeu, afin que de pareilles situations ne se répètent pas à l’avenir ».

Il a laissé entendre que le retard noté dans la délivrance de ces licences s’explique par le fait que « 75 pour cent des amendes » concernant la catégorie des pêches interdites, n’étaient pas encore annulées.

Alioune Diop, disant ’’rétablir la vérité des faits’’, assure qu’il « n’y a pas eu de déficit de communication entre l’Etat et les acteurs de la pêche », car le gouvernement a « toujours eu une démarche participative, qui inclut tous les acteurs à Saint-Louis, et rien n’a été signé sans eux ».

Aussi juge-t-il ’’inacceptables et intolérables’’, les scènes de violences ayant marqué une manifestation organisée mardi par les pêcheurs de Saint-Louis pour réclamer des licences de pêche.

Une situation qui « ne saurait être répétée, car force restera toujours à la loi, parce que le gouvernement a beaucoup fait pour les pêcheurs de la Langue de Barbarie », a-t-il dit.

Un financement de 100 millions aux organisations féminines de Saint-Louis

Des représentantes d’organisations féminines du département de Saint-Louis ont reçu du ministre de la Femme, de la Famille, du Genre et de la Protection des enfants, Ndèye Saly Diop Dieng, un financement de 100 millions de francs CFA ainsi qu’un lot d’équipements de production et d’allègement des travaux domestiques.
Le lot d’équipements distribués samedi aux bénéficiaires comprend 3 kits de cuisine, 2 moulins à mil, 2 congélateurs, 25 nattes grand-modèle, 2 kits avicoles et une déplumeuse, a constaté l’APS. La moitié du financement total débloqué, soit 50 millions de francs CFA, est revenue aux organisations féminines de la commune de Saint-Louis, contre 20 millions aux organisations féminines de la commune de Gandon.
Celles de la commune de Mpal, Fass-Ngom et Ndiébène-Gandiol ont reçu chacune 10 millions de francs CFA.
Ndèye Sali Diop Dieng, en « tournée d’animation socio-économique auprès des communautés à la base » du département de Saint-Louis, a invité les femmes à « rompre aux pratiques d’avant, pour être des femmes engagées, face aux enjeux d’autonomisation de la femme, en vue de contribuer aux chantiers de l’émergence du Sénégal ».
Dans cette perspective, le ministère de la Femme travaille à la promotion des initiatives portées par les femmes, « à travers le renforcement des championnes qui ont déjà émergé et la vulgarisation de la culture de l’entrepreneuriat en zone rurale comme urbaine, dans tous les secteurs de l’économie nationale ».
Cette démarche vise à « permettre à chaque femme et à chaque fille, d’optimiser son talent et potentiel, afin de lui permettre d’assumer l’intégralité de ses responsabilités, en tant que citoyen mais aussi en tant qu’acteurs de changement positif », a soutenu Mme Dieng, en présence de l’adjointe du gouverneur de Saint-Louis chargée du développement, Fatou Makhtar Fall Faye.
Il y avait aussi la députée Aminata Guèye, ainsi que plusieurs autorités administratives et coutumières.
Ndèye Saly Diop Dieng a invité les femmes à une gestion rigoureuse des ressources mises à leur disposition et au respect des obligations relatives aux principes de bonne gouvernance et de redevabilité.
« Je vous engage à relever ce défis, tant individuel que collectif, par l’engagement de toutes les femmes, afin que d’autres générations puissent bénéficier de ces opportunités de financement pour se lancer et élargir la base de transformation institutionnelle et sociétale, devant ainsi éradiquer toutes les formes de discrimination basée sur le genre », a-t-elle lancé à l’endroit des bénéficiaires.
A cette occasion, Adja Khady Fall Thiendella, responsable des organisations féminines du département de Saint-Louis, a lu un mémorandum répertoriant les doléances des femmes.
Elle a cité la rareté du poisson, « le coût élevé » des équipements pour l’exploitation des ressources halieutiques, la concurrence des « bateaux-pirates », entre autres difficultés rencontrées par le secteur de la pêche.
Or, le département de Saint-Louis « dispose d’un potentiel économique énorme, tant par la pêche, l’agriculture, l’élevage et le tourisme », avant de saluer la contribution des femmes dans la des produits agricoles et halieutiques, mais aussi dans l’artisanat et le commerce.
Cela fait que à ses yeux, l’autonomisation socio-économique de la femme « est une réalité » dans la région de Saint-Louis, mais il reste qu’elles « font face à des difficultés et souhaitent un appui et l’accompagnement » du ministère de tutelle, « pour un accès facile » au financement.

Saint-Louis: Les barrages hydroélectriques au menu d’un atelier

Des chercheurs et experts en environnement planchent depuis jeudi à Saint-Louis sur l’impact des barrages dans le développement des communautés.
Cette réflexion est engagée dans le cadre de l’atelier sous-régional sur le thème : ‘’Les barrages, mobilité et dégradations des écosystèmes au Sénégal’’, sous l’égide de l’institut fondamental d’Afrique noire (IFAN) et l’université Cheikh Anta Diop (UCAD) de Dakar.
Les échanges portent sur la problématique et l’historique des barrages, a dit Pr Papa Sow, chercheur senior à l’IFAN-UCAD, rappelant qu’il y a des conflits autour de cette question.
Les chercheurs et experts souhaitent que les études faites par les pays francophones soient connues du monde anglophone, selon le Pr Sow, notant que de nombreuses études et recherches ont été faites, surtout par l’université Gaston Berger de Saint-Louis notamment sur le barrage de Diama.
A l’issue de cette rencontre de deux jours, des recommandations seront élaborées, pour permettre aux décideurs de revoir ‘’les effets des barrages et voir jusqu’à quel niveau ils peuvent développer les communautés locales’’.
Selon lui, les pouvoirs publics ‘’ne prennent pas toujours en compte dans les politiques de développement les résultats de recherche et études produites par les universités’’.
Pour Xavier Lemaire, chercheur à l’université collège de Londres (UCL UK), la rencontre de Saint-Louis permet aux participants d’échanger sur les différentes expériences de barrages dans les pays d’Afrique, comme le Burkina Faso, la Côte d’ivoire et Sénégal, entre autres.
’’A l’issue de la rencontre, il sera question de faire des notes de synthèse pour les décideurs politiques, sur les différentes études de cas et recherches (…)’’ sur la question de ces ouvrages hydrauliques, a-t-il dit.
Selon lui, il faut nécessairement ‘’procéder à des études et recherches sur la problématique des inondations, causées par les barrages, pour ensuite anticiper sur ces événements extrêmes’’.
Pour le Pr Harouna Karambiri, enseignant-chercheur, à l’institut international de l’eau et de l’environnement au Burkina Faso, il est important d’aborder le problème de la dégradation des grands barrages, ‘’parce qu’ils constituent des ressources en eau pour satisfaire les besoins des populations’’.
Ces barrages constituent ‘’un facteur important de développement socio-économique au niveau des pays africains, au-delà même du Sénégal’’, a-t-il rappelé.
Il est revenu sur les changements de conditions hydrologiques des aménagements, la conception et la gestion de ces barrages, l’impact des changements climatiques sur les hydro systèmes et les écosystèmes.
’’Aujourd’hui, il y a une prise de conscience des Etats sur la problématique des barrages, parce que les grands aménagements reviennent sur la table du développement socio-économique de nos pays et il est important que ces questions (…) soient une préoccupation des tous’’, a-t-il noté.

Les forces de l’ordre et de défense mobilisées pour la sécurisation de Saint-Louis

Le colonel Amadou Moussa Ndir, commandant de la zone militaire numéro 2, a assuré mardi du soutien total de ses hommes à la police, « pour une bonne sécurisation de la ville de Saint-Louis et la protection des populations ».
Le colonel Ndir s’exprimait lors de la cérémonie d’installation de la nouvelle commissaire de police de l’île de Saint-Louis, Mame Diarra Faye.
Il a rendu hommage au commissaire sortant, Ousmane Fall, qui incarne, dit-il, « la pédagogie de l’exemple », car montrant à ses hommes comment mieux assurer leur mission de sécurisation des populations, avec « courtoisie et professionnalisme ».

Des opérations de reboisement pour préserver la mangrove de Saint-Louis

Journaldusenegal avec APS_  L’ONG Le Partenariat a lancé des opérations de reboisement dans certaines zones de la région de Saint-Louis dont le Gandiol, pour remédier à la dégradation de la mangrove dans les localités concernées ces dernières années.

L’ONG a ainsi lancé mardi une opération de reboisement de 2 deux hectares de mangrove dans la zone fragile du Gandiol située dans le périmètre de la Langue de Barbarie, des parties menacées par l’avancée de la mer.
De même, plusieurs activités de reboisement ont été menées à Khor, Bango et Darou, localités dans lesquelles « 4 hectares de mangrove ont été déjà reboisées » en collaboration avec les conseils de quartiers, selon Alioune Guèye, responsable du volet mangrove à l’ONG Le Partenariat.
Il ajoute qu’une cartographie de la mangrove sera faite pour délimiter les contours de cet écosystème. De même des activités génitrices seront selon lui développées dans les zones concernées, à travers la réalisation de fermes piscicoles et autres activités pour les GIE de femmes exploitantes de produits halieutiques.
Le président du GIE des écogardes du Parc national de la Langue de Barbarie (PNLB), a insisté sur la nécessité de protéger la mangrove à) Saint-Louis, région regorgeant d’une « forte densité de mangrove que l’on ne trouve nulle part ailleurs en Afrique de l’Ouest ».
Il s’agit de « contribuer significativement », à moyen et long terme, à l’exploitation durable de cet écosystème », a indiqué Moussa Niang.
A l’en croire, dans cette perspective, la mobilisation des populations va se poursuivre dans d’autres périmètres du Gondolais, notamment à Dièle Mbame, Doune Baba Dièye, à Dégou Niaye, Moumbaye, Mouit, Tassinère, Ndiébène.
« Cette action citoyenne s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre d’un vaste programme de valorisation de l’écosystème de la mangrove soutenu par l’organisme Diffusion d’expériences innovantes de gestion participative – mangroves et territoires (DEMETER) », a précisé Moussa Niang.
Un collectif de 5 deltas du Sénégal a été créé, l’ONG Le Partenariat étant chargée de piloter cette initiative pour la région de Saint-Louis, a-t-il fait savoir.
Le président du GIE des écogardes du Parc national de la Langue de Barbarie a toutefois évoqué « plusieurs contraintes » pesant sur les actions de sauvegarde menée dans certaines zones de Saint-Louis où la mangrove est utilisée comme bois de chauffe et sert « pour la fabrication de pirogues. »
Il a déploré cette « situation alarmante, non-conforme à la protection de la mangrove », surtout que certaines populations « vont même jusqu’à remblayer » des périmètres dans certains cas, « pour y aménager des espaces d’habitation ».

Le Sénégal vise un taux brut de pré-scolarisation de 34,8% pour 2022

Journaldusenegal.com avec APS_Dakar, 16 oct (APS) – Le Sénégal veut atteindre un taux brut de pré-scolarisation de 34,8% d’ici à 2022, un peu moins du double de son niveau en 2018, qui était de 17,8%, a-t-on appris mercredi du secrétaire général du ministère de la Femme, de la Famille, du Genre et de la Petite enfance, Sidy Gaye.
« Ce taux, en 2018, était de 17,8%, soit [un peu plus de] la moitié des ambitions du pays à réaliser dans les trois ans à venir« , a-t-il dit en présidant la cérémonie de signature d’un accord de financement destiné à la petite enfance, pour la période 2019-2023. Il s’agit d’un financement de deux milliards 874 mille 272 francs CFA, fourni par la Corée du Sud et octroyé à l’initiative « Développement de la petite enfance au Sénégal« . Le but du programme est de vulgariser l’accès à la pré-scolarisation. Huit cases des tout-petits seront construites avec ce financement, qui servira aussi à améliorer les compétences des éducateurs et des parents d’élèves, dans les régions de Louga et Saint-Louis (nord).
Selon Sidy Gaye, le taux brut de pré scolarisation était respectivement de 26,2% et 15,9% pour les régions de Louga et Saint-Louis, en 2018.
« Des efforts considérables doivent être faits pour atteindre un taux brut de pré-scolarisation de 64% en 2030« , a-t-il indiqué, parlant de l’objectif à atteindre au niveau national par le Sénégal, dans ce sous-secteur de l’éducation. La représentante de l’Unicef au Sénégal, Silvia Danailov, a salué l’ »engagement » et la « généreuse contribution » de la Corée du Sud.
L’initiative « Développement de la petite enfance au Sénégal » permettra aux enfants des régions ciblées d’avoir un apprentissage précoce en accédant à des offres d’éducation préscolaire de qualité, a-t-elle dit lors de la signature de l’accord de financement.
Au moins 120 « structures éducatives » seront équipées et 600 éducateurs non titulaires d’un diplôme pédagogique seront formés, avec le financement obtenu de la Corée du Sud, selon la représentante de l’Unicef au Sénégal.
Les compétences de 400 comités de gestion des écoles préscolaires seront aussi renforcées avec ce financement, qui servira également à améliorer les contenus pédagogiques et les dispositifs d’évaluation de l’enseignement préscolaire, au niveau national.
« Ce projet facilitera (…) l’intégration d’activités de stimulation précoce et de soins attentifs en ciblant les enfants, à travers les structures sanitaires, les programmes communautaires et d’éducation parentale, ainsi que les dispositifs de protection de l’enfance« , a assuré Silvia Danailov.

Saint-Louis prépare la commémoration du maggal des 2 rakkas le 5 Septembre 2019

La ville de Saint-Louis, particulièrement l’Ile, constituée des quartiers Sindonie et Lodo, ainsi que les quartiers de Guet Ndar, Goxu Mbathie et Santhiaba, vit au rythme des récitals de khassaïdes en prélude de la commémoration de la prière des deux 2 rakkas, prévue, jeudi.​
Des centaines de fidèles mourides sont attendus dans la ville pour perpétuer la prière effectuée le 5 septembre 1895 par le fondateur du mouridisme Cheikh Ahmadou Bamba Khadimou Rassoul dans le bureau du gouverneur de l’Aof (Afrique occidentale française).
De la place Faidherbe sur laquelle trône la statue de l’ancien gouverneur de l’Afrique occidentale française (AOF), jusque devant la gouvernance, des tentes sont dressées. Des fidèles mourides, venus des différentes localités du pays, défilent tandis que d’autres préfèrent se recueillir dans la cave où le fondateur du mouridisme était retenu avant son départ en exil vers le Gabon.
Assis sous les tentes, de nombreux fideles suivent les récitals de coran et Khassaïdes ou les expositions sur les différents figures à l’honneur à l’occasion de cette 44eme édition du maggal des deux rakkas.
La célébration est précédée des journées dédiées à Mame Diarra Bousso, mère du fondateur du mouridisme, à Serigne Saliou Mbacké, un des Khalifes généraux des mourides. Il est également prévu une journée dédiée à Mame Cheikh Ibrahima Fall, suivie de la nuit du parrain de l’évènement, Serigne Darou Hassan Ndiaye.
Le président du Kurel (comité d’organisation) des deux rakaas, Ameth Fall, a assuré que toutes les dispositions dans les domaines de l’hébergement, la sécurité et la restauration sont prises.
Selon un document remis à la presse, la célébration de la prière des deux rakaas est vécue un peu partout en Afrique, en Europe et en Amérique, avec l’institutionnalisation des ‘’Bamba Days’’, une journée qui compte ‘’parmi les manifestations importantes du calendrier culturel religieux musulman en Amérique’’.
Le texte ajoute que Saint-Louis ‘’a acquis par les grâces liées à cette commémoration des deux Rakaas de Khadimou Rassoul, une renommée en islam qui impose ce fait religieux comme partie intégrante de son calendrier culturel religieux’’.
A l’occasion de la commémoration de la prière des deux rakkas, les pèlerins visitent les endroits où Cheikh Ahmadou Bamba Mbacké a séjourné à Saint-Louis, notamment la gouvernance, le jardin d’essai, le laboratoire de Sor, l’école Khayar Mbengue, l’école Cheikh Touré située à Guet Ndar, devenus ‘’de hauts lieux de mémoire porteurs aujourd’hui de valeurs historiques’’.

Sénégal: Amath Dansokho ihnumé au cimetière Thiaka Ndiaye de Saint-Louis

Le leader historique du Parti de l’indépendance et du travail (Pit), Amath Dansokho, est décédé vendredi à Dakar des suites d’une longue maladie, à l’âge de 82 ans.

Il a été inhumé dimanche, à 16 heures, au cimetière Thiaka Ndiaye de Saint-Louis.

Selon l’Aps, plusieurs personnalités, dont des ministres, des autorités religieuses et coutumières ont assisté à la cérémonie funéraire d’Amath Dansokho.

On peut citer, le ministre et maire de Saint-Louis, Mansour Faye, l’adjoint au gouverneur en charge des affaires administratives, Amadou Diop, l’ancien ministre Mamadou Diop Decroix, le ministre Samba Bathily, le ministre Oumar Gueye, les ministre-conseillers, Mbaye Ndiaye, Mor Mgom et l’ancien ministre de l’enseignement supérieur, Mary Teuw Niane, qui étaient tous présents aux obsèques.

Des témoignages, on retient que Le leader historique du Parti de l’indépendance et du travail (Pit) portait particulièrement en affection, la vielle ville, Saint-Louis. Il y a passé une partie de son adolescence. D’où sa volonté d’être inhumé au cimetière de Thiaka Ndiaye.

Amath Dansoko a été ministre. L’homme qui a également occupé les fonctions de député et maire de Kédougou, était l’une des figures légendaires de la gauche sénégalaise.

Il a présidé aux destinées du secrétariat général du Parti de l’indépendance et du travail (Pit) jusqu’au 23 mai 2010, date à laquelle Magatte Thiam lui a succédé.

Saint Louis: Affrontements entre étudiants de l’UGB et policiers

Les étudiants lancent des pierres en direction des forces de l’ordre qui ripostent en retour avec des projectiles.

Des violents affrontements entre étudiants et forces l’ordre sont en train se déroulent à l’Université Gaston Berger de Saint-Louis en cette matinée du 10 avril. Les étudiants font en effet face aux éléments du détachement de la gendarmerie nationale de la Légion Nord.  Des échanges de pierres et jets de grenades lacrymogènes sont au menu.

selon la rédaction de senenews, les étudiants protestent contre contre la mauvaise connexion dans l’université et l’existence des fausses sceptiques à ciel ouvert. Des problèmes qui n’ont toujours pas été réglés par l’administration.

La Coordination des étudiants de Saint-Louis (Cesl) a d’ailleurs décrété une gréve de 96 heures.

 

Arrestation du colonel Kébé: ses camarades dénoncent un scandale politique

Des militants du parti Rewmi sont montés au créneau. Ils dénonçant ce qu’il appelle un scandale politique » ourdi contre eux par le régime en place.

C’est en ces termes qu’ils ont dénoncé l’arrestation du colonel Abdourahim Kébé, secrétaire national chargé de la défense du parti Rewmi dimanche dernier.

«C’est quelque chose que nous dénonçons. Car depuis quelque temps on note une série d’arrestations de certains membres du parti et nous pensions qu’après sa réélection, le président actuel [Macky Sall Ndlr] devrait penser à consolider la démocratie», indique le coordinateur départemental du parti Rewmi à Saint-Louis, le docteur Abdoulaye Ndoye.

Les camarades du colonel Abdourahim Kébé estiment que ce qui est en train de se passer ces derniers jours est « scandaleux »  et n’entendent pas accepter «la restriction des libertés».

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Ils tiennent également à préciser que «rien ne s’est passé à Saint-Louis lors de la campagne électorale, encore moins après le scrutin de dimanche». Ils n’ont pas manqué de s’indigner contre la non notification jusqu’ici des motifs ayant conduit à l’arrestation du colonel.

En rappel, une image a circulé dimanche sur les réseaux sociaux. On pouvait y voir une page Facebook attribuée au colonel, sur lequel étaient inscrits des propos dénonçant «le hold-up électoral», perpétré par le camp de Macky Sall.

Saint-Louis : 7eme édition des journées médicales gratuites des pharmaciens

Ces journées qui se tiendront du 19 au Novembre prochain sont une initiative de l’Amicale des pharmaciens dans cette région.

collaboration avec les associations de quartiers, l’amical des pharmaciens de la région de Saint-Louis, organisent à partir du 19 au 30 novembre, la 7eme édition des journées médicales au profit des populations des départements de Dagana, Podor et Saint-Louis, annonce un communiqué reçu à l’APS.

Ces consultations gratuites avec dons de médicaments et de moustiquaires imprégnées du nord, sont initiées par l’amicale des pharmaciens en partenariat avec l’association humanitaire belge ‘’SEENEGAL SANTE DU NORD’’, l’association française ‘’SAMBO EDUCATION SANTE’’ et les structures sanitaires et administratives de la région de Saint-Louis, précise le communiqué.

La mission médicale associative et les partenaires belges et français retiennent la dispensation humanitaire de soins de qualité à Saint-Louis, pendant la mission médicale fluviale itinérante ciblant les agglomérations sur le trajet du mythique ‘’BOU EL MOGDAD’’, à Richard Toll, Dagana et Podor, souligne la même source.