Le SDT-3s annonce une grève générale de 72 heures pour décembre

Le Syndicat des Travailleurs de la Santé et de l’Action Sociale (SDT-3S) a annoncé une grève générale de 72 heures, prévue les 4, 5 et 6 décembre 2024, pour protester contre l’inaction des autorités face à leurs revendications. Cette décision a été prise lors de la réunion du Conseil National Syndical (CNS) tenue le dimanche 24 novembre 2024.

Principales revendications

Le SDT-3S réclame :

  • Le respect des accords signés en mai 2022 et décembre 2023.
  • La généralisation de l’indemnité de logement pour tous les travailleurs du secteur.
  • La finalisation des reclassements pour les infirmiers, sages-femmes et techniciens supérieurs de santé.
  • Le recrutement annuel de 3 000 agents sur cinq ans pour combler le déficit en ressources humaines.
  • Une gestion plus transparente et équitable des postes de responsabilité au sein du ministère de la Santé.

Actions prévues

En plus de la grève, le SDT-3S prévoit :

  • La rétention d’informations et le boycott des supervisions.
  • Des assemblées générales dans toutes les régions pour mobiliser les travailleurs.
  • La possibilité de durcir les actions, incluant un boycott des programmes et activités à venir.

Un appel à la responsabilité de l’État

Le syndicat tient l’État du Sénégal pour responsable des éventuelles conséquences de cette situation sur la qualité des soins et la réalisation des objectifs de couverture sanitaire universelle. Il insiste sur l’urgence d’une réforme globale du système de santé, basée sur les principes d’éthique, d’équité et sur des concepts modernes comme le One Health.

Le SDT-3S exige notamment :

  • Une révision du décret 77-887 sur le statut des fonctionnaires de la santé.
  • Une gestion transparente des commissions d’équivalence et des processus de reclassement.
  • Le respect des engagements liés à l’attribution de terrains d’habitation à Daagakholpa.

Appel à l’unité syndicale

Réaffirmant son engagement au sein de la centrale syndicale CNTS-FC, le SDT-3S appelle à l’unité et à la solidarité des travailleurs pour faire pression sur le gouvernement. Cette mobilisation vise à obtenir des réformes concrètes pour améliorer les conditions de travail des professionnels de santé et renforcer l’efficacité du système sanitaire national.

La Cédéao tire la sonnette d’alarme -après la résurgence inquiétante du Mpox en Afrique de l’Ouest avec 44 cas confirmés en 2024

Le Centre régional de surveillance et de contrôle des maladies de la Cédéao (CRSCM-Cédéao) a publié un rapport alarmant sur la recrudescence du Mpox en Afrique de l’Ouest. En 2024, la région a déjà enregistré 44 cas confirmés de variole du singe, dont un décès, selon le rapport daté du 15 août 2024. Cette situation suscite de vives inquiétudes au sein des autorités sanitaires, face à une épidémie qui prend une ampleur considérable sur l’ensemble du continent africain.

Le Nigéria est particulièrement touché, avec 24 cas recensés, suivi de la Côte d’Ivoire avec 11 cas, du Libéria avec 5 cas, et du Ghana avec 4 cas. Ces chiffres révèlent une propagation rapide du virus dans plusieurs pays ouest-africains, ce qui pose un défi majeur pour les systèmes de santé locaux.

Cependant, c’est à l’échelle continentale que le constat est le plus préoccupant. Le CRSCM-Cédéao rapporte un total de 37 583 cas et 1 451 décès dans 15 États membres de l’Union africaine depuis le début de l’année. La République démocratique du Congo (RDC) est de loin la plus affectée, concentrant à elle seule 96,3% des cas et 97% des décès.

Cette situation marque une hausse significative par rapport à l’année précédente. Le premier semestre de 2024 a vu une augmentation de 160% des cas et de 19% des décès comparé à la même période en 2023. Cette dynamique inquiétante témoigne de la nécessité de mesures urgentes pour enrayer la propagation du Mpox.

Le CRSCM-Cédéao appelle ainsi à une action concertée pour renforcer la sensibilisation du public, améliorer la surveillance épidémiologique, intensifier la formation du personnel de santé, et promouvoir la collaboration transfrontalière. L’organisation met également en garde contre une possible sous-déclaration des cas et exhorte les pays à accroître leurs efforts de surveillance et de déclaration pour mieux contenir l’épidémie.

La résurgence du Mpox en Afrique de l’Ouest met en lumière la vulnérabilité persistante de la région face à cette maladie, et l’urgence d’une réponse coordonnée pour protéger les populations.

Succès d’une quatrième transplantation rénale au Sénégal

L’Hôpital militaire de Ouakam (HMO) à Dakar a réalisé avec succès sa quatrième transplantation rénale le samedi 27 juillet 2024. Cette opération marque un espoir renouvelé pour les patients souffrant d’insuffisance rénale au Sénégal. La Direction de l’information et des relations publiques des Armées sénégalaises (Dirpa) a affirmé que le couple donneur-receveur se porte bien.

Ce succès est le fruit d’une équipe « exclusivement sénégalaise » composée de membres du consortium HMO-Dantec et d’un chirurgien vasculaire. Cette collaboration entre l’Hôpital militaire de Ouakam et le centre hospitalier universitaire Le Dantec avait déjà permis de réaliser les trois premières transplantations rénales au Sénégal en novembre 2023, avec le soutien de spécialistes turcs.

L’insuffisance rénale, touchant environ 5% de la population sénégalaise, impose un lourd fardeau financier aux familles des patients. Depuis 2012, l’État du Sénégal offre la gratuité de la dialyse dans les structures publiques, mais la demande continue de croître.

Le succès de ces transplantations rénales représente un progrès significatif pour la santé au Sénégal, suscitant un grand intérêt parmi les malades rénaux du pays et offrant une alternative prometteuse à la dialyse.

Mission médicale chinoise à Ziguinchor : 1063 patients bénéficient de soins gratuits

La 20ème mission médicale chinoise au Sénégal a récemment organisé deux journées de consultations gratuites à Ziguinchor, apportant soins et médicaments à 1063 patients. Ces consultations, qui se sont déroulées à l’hôpital Silence de Ziguinchor, ont couvert diverses spécialités telles que l’ophtalmologie, l’orthopédie, la radiographie, l’ORL et l’acupuncture.

Le chef de la mission médicale chinoise au Sénégal, Yang Yiguo, a souligné l’importance de cette initiative : « Nous voulons apporter un soutien aux populations de la région de Ziguinchor. » Il a rappelé les liens historiques entre l’hôpital Silence et la mission médicale chinoise, dont la première intervention à Ziguinchor remonte à 1975.

Yang Yiguo a également indiqué qu’un don de médicaments a été remis à l’hôpital Silence, ajoutant que huit services spécialisés avaient été mis en place pour ces journées de consultation.

Le médecin-chef du district sanitaire de Ziguinchor, Dr Boubacar Kandé, a exprimé sa gratitude envers la délégation chinoise : « Ces consultations gratuites avec plusieurs spécialistes vont soulager les populations de la région de Ziguinchor. Nous remercions la délégation de la mission médicale chinoise. »

Depuis 1975, la Chine a envoyé 20 missions médicales au Sénégal, avec pour objectifs de promouvoir une image positive des Chinois en Afrique, de contribuer au développement des services sociaux et de renforcer l’amitié sino-africaine.

Réunion annuelle du projet EU-Africa PerMed : vers une médecine personnalisée intégrée entre l’Europe et l’Afrique

Le projet EU-Africa PerMed, visant à intégrer les pays africains dans les activités du Consortium international pour la médecine personnalisée (ICPerMed), a tenu sa 3ème réunion annuelle ce mercredi 26 juin 2024 à Dakar. Cette initiative, qui s’inscrit dans le cadre de la Médecine Personnalisée (PM) — une approche médicale optimisée en fonction des spécificités des patients —, vise à favoriser des projets conjoints entre l’Europe et l’Afrique et à renforcer les relations bilatérales en matière de science, technologie et innovation (STI) dans le domaine de la santé.

Après une première édition en ligne en février 2022 et une seconde à Cape Town, Afrique du Sud, en février 2023, cette rencontre a rassemblé des experts et des responsables pour discuter des avancées et des partenariats possibles dans la médecine personnalisée. Le Professeur Souleymane Mboup, fondateur de l’Iressef, a expliqué que cette réunion vise à évaluer les progrès réalisés et à explorer les possibilités de collaboration entre l’Europe et l’Afrique, ainsi qu’entre les pays africains eux-mêmes.

Le Professeur Mboup a souligné l’importance de la médecine personnalisée, notamment la médecine génomique, pour traiter efficacement des pathologies graves telles que les cancers, les maladies infectieuses, le diabète et d’autres maladies endocriniennes. Il a décrit cette approche comme « incontournable » pour améliorer les soins et sauver des vies.

Jean-Luc Sanne, expert principal à la Direction générale de la recherche et de l’innovation de la Commission européenne, a mis en avant l’importance de la coopération entre les différents acteurs pour développer un système de santé prenant en compte la médecine personnalisée. Selon lui, un saut technologique et culturel est nécessaire pour intégrer pleinement cette approche. Il a également souligné la richesse génétique du continent africain, essentielle pour comprendre et traiter les maladies, ainsi que pour développer des médicaments plus efficaces.

Cependant, Jean-Luc Sanne a insisté sur la nécessité d’une prise de conscience politique pour faire avancer ces sujets. « Ce ne sont pas des fonctionnaires comme moi qui font avancer ce genre de sujets », a-t-il précisé, appelant à un engagement politique fort.

Alors que le projet EU-Africa PerMed touche à sa fin, l’expert européen a plaidé pour une coopération scientifique plus approfondie entre l’Union européenne et les institutions africaines. Il a suggéré d’explorer des sujets plus précis pour une collaboration future plus ciblée et efficace.

Cette réunion annuelle marque une étape importante dans le rapprochement des efforts entre l’Europe et l’Afrique pour la mise en œuvre réussie de la médecine personnalisée, promettant des avancées significatives pour le bien-être des populations des deux continents.

Risque de rupture de médicaments à la Pharmacie Nationale d’approvisionnement (Pna) en raison d’une dette de 25 Milliards Fcfa

La Pharmacie nationale d’approvisionnement (Pna) est confrontée à un risque de rupture de médicaments en raison d’une dette de 25 milliards de FCFA que l’État doit à la Sen-Pna. Ce lundi, l’intersyndicale Sutsas/Sames-Pna a tiré la sonnette d’alarme, rapporte le journal Bès-bi.

Cette dette est liée aux initiatives de gratuité des traitements pour des maladies telles que le VIH, la tuberculose, le paludisme, la dialyse et le cancer. En conséquence, des retards de paiement envers les fournisseurs augmentent les risques de rupture de médicaments.

L’intersyndicale a souligné que cette situation nuit gravement à la réputation et à la stabilité de la Sen-Pna, compromettant sa mission de garantir une disponibilité optimale des médicaments à travers le pays. Ils ont insisté sur l’urgence d’apurer les créances de l’État et d’élaborer un plan de remboursement.

Les syndicalistes ont également rappelé que la précarité de la Sen-Pna a commencé pendant la période du Covid-19, lorsqu’elle avait constitué une réserve stratégique de matériel de protection d’une valeur de 7 milliards de FCFA sur fonds propres, tout en faisant face à des coûts d’approvisionnement en hausse.

Pour garantir un système de santé résilient, il est impératif de stabiliser le système d’approvisionnement de la Sen-Pna, surtout que 90 % des produits de santé sont importés.

Le Président Bassirou Diomaye Faye au Forum Mondial pour la souveraineté et l’innovation vaccinales

Le Président Bassirou Diomaye Faye participe ce jeudi au Forum mondial pour la souveraineté et l’innovation vaccinales, un événement organisé à Paris avec la présence de plusieurs autres chefs d’État. Le président du Sénégal est invité en tant que figure marquante, compte tenu du rôle crucial que joue le Sénégal dans la mise en place de son programme de vaccination, avec GAVI comme partenaire stratégique, ainsi que grâce à l’expertise de l’Institut Pasteur de Dakar dans la production de vaccins contre la fièvre jaune.

Cette rencontre marque le lancement de l’initiative « Accélérateur de la production des vaccins en Afrique » (AVM), ainsi que le début de la campagne de reconstitution des fonds de GAVI pour la période 2026-2030. Ce partenariat vise à lever les barrières liées aux financements, aux infrastructures, au transfert de technologie, à la recherche, à la formation, à la réglementation et à l’accès au marché africain. Un fonds estimé à plus d’un milliard de dollars américains est annoncé et permettra l’introduction et l’élargissement des programmes à de nouveaux vaccins essentiels contre le paludisme, la dengue et d’autres maladies émergentes.

La participation du Sénégal à ce forum vise à relancer l’argumentaire d’investissement dénommé « Protéger notre avenir », qui ambitionne de vacciner un milliard d’enfants en dix ans. Ce projet renforcera la souveraineté vaccinale africaine en soutenant la phase de démarrage de la production pour assurer une viabilité financière et une compétitivité vis-à-vis des producteurs occidentaux. Il vise également à renforcer les partenariats régionaux en démontrant l’engagement de GAVI envers la collaboration régionale pour une meilleure durabilité des programmes de santé.

Le Président Faye, par sa présence, réaffirme l’engagement du Sénégal dans la lutte pour une meilleure autonomie vaccinale en Afrique, mettant en avant l’importance de la solidarité internationale et régionale pour atteindre ces objectifs ambitieux.

Engagement pour des infrastructures sanitaires durables

Le ministre de la Santé et de l’Action sociale, Ibrahima Sy, a pris l’engagement de collaborer étroitement avec la Direction de la protection civile pour tous les projets de construction d’infrastructures sanitaires au Sénégal.

Lors de la clôture de la réunion annuelle conjointe du secteur de la santé, il a déclaré : ‘’Par rapport à la construction des édifices de santé, nous allons être très vigilants. Personnellement, je veillerai à ce que les constructions d’infrastructures sanitaires futures se fassent en collaboration avec la Direction de la protection civile’’.

Il a également souligné que lors des visites des chantiers, des représentants de ladite direction les accompagneront pour fournir des conseils et vérifier si les entreprises ont réellement respecté les cahiers des charges.

‘’Il s’agit d’une priorité pour moi’’, a-t-il insisté, mettant en avant l’importance de la transparence et de la responsabilité dans la réalisation de ces projets.

Le ministre de la Santé a exprimé son regret quant au gaspillage des ressources publiques causé par la construction d’infrastructures défectueuses. ‘’Nous ne sommes pas là pour enrichir des entreprises privées, mais pour servir le Sénégal et son secteur de la santé’’, a-t-il souligné.

Il a également appelé à ce que chaque partie prenne ses responsabilités, y compris les entreprises et le ministère de la santé, pour garantir que les édifices construits respectent les normes requises.

En ce qui concerne l’emplacement des infrastructures, Ibrahima Sy a critiqué le fait qu’un hôpital soit construit dans une zone inondable à Kolda, qualifiant cela d’ »aberrant » et soulignant la nécessité de mettre fin à de telles pratiques pour garantir la durabilité des investissements dans le système de santé.

Bilan des Décès en 2023 au Centre Hospitalier Régional de Kédougou

En 2023, le service des soins infirmiers du Centre Hospitalier Régional Amath Dansokho de Kédougou a enregistré 137 décès, selon le directeur de l’établissement, El Hadji Amadou Dieng.

Parmi ces décès, 34 sont dus à des accidents de la route, 39 à des éboulements dans les zones d’orpaillage, et 64 à des noyades, morsures de serpent et électrocutions par la foudre, a expliqué le Dr. Dieng dans une interview accordée à l’APS.

Il a également signalé des décès survenus à domicile, soulignant que ces cas posent souvent des problèmes de santé publique nécessitant des investigations judiciaires, retardant ainsi la prise en charge des corps.

Le directeur a mis en avant les accidents de la circulation impliquant des motos, aggravés par le non-respect des règles de la route et le défaut de port du casque de sécurité, particulièrement chez les jeunes de moins de trente ans.

Par ailleurs, le paludisme est responsable de décès chez les enfants de 0 à 5 ans, surtout dans les zones d’orpaillage, où l’accès aux services de prévention est limité.

Pour prévenir les décès dus à la foudre, le Dr. Dieng a appelé le maire de Kédougou à installer des paratonnerres, soulignant que ce phénomène est récurrent dans la région, causant chaque année plus de cinq décès.

Sensibilisation sur les cancers infantiles : Appel à un diagnostic précoce

Le Dr. Moustapha Cissé, pédiatre au Centre Hospitalier Régional El Hadji Ibrahima Niass (CHREIN) de Kaolack, a souligné jeudi l’importance d’un diagnostic précoce pour protéger les enfants contre les différents types de cancers.

Selon lui, certains cancers chez les enfants se développent dès la naissance ou se manifestent précocement. Il est donc crucial de détecter ces pathologies dès les premiers signes, notamment en cas de complications liées à d’autres maladies. Le cancer du sang est l’un des types les plus courants chez les enfants, d’où la nécessité d’un dépistage précoce.

Le Dr. Cissé a également rappelé que le dépistage précoce peut contribuer à réduire les coûts des bilans médicaux, certains étant accessibles même dans les régions éloignées pour un montant modéré.

S’exprimant à l’occasion de la Journée mondiale de sensibilisation sur les cancers infantiles, il a appelé les parents à rester vigilants face aux complications potentielles des traitements à long terme, en particulier pour les enfants âgés de six à douze ans, les plus touchés par ces maladies.

En effet, la chimiothérapie, traitement fréquent pour les cancers infantiles, peut avoir des effets secondaires graves pouvant affecter l’espérance et la qualité de vie des enfants.

Bien que les causes exactes des cancers infantiles ne soient pas encore bien comprises, le Dr. Cissé a souligné que des facteurs génétiques et des infections virales peuvent jouer un rôle dans leur développement, notamment le cancer du sang.

Enfin, il a mentionné l’existence d’une unité d’oncologie pédiatrique à l’hôpital « Dalal Jam » de Guédiawaye, permettant le suivi de certains patients dans les régions, offrant ainsi un accès plus large aux soins spécialisés.

 

Le premier ministre Amadou Ba participe à une réunion clé sur la santé en Afrique

Le premier ministre Amadou Ba a pris part , hier mercredi à la deuxième réunion virtuelle du Comité des chefs d’États et de gouvernement du Centre Africain pour le contrôle et la prévention des maladies ( CCGE), selon ses services .

Cette réunion, présidée par le chef de l’Union africaine (UA) en exercice, a vu l’adoption d’un nouveau règlement intérieur pour le CCEG, d’après un communiqué de presse reçu par l’APS.

Le rapport technique du Directeur général du CDC Afrique, abordant la situation sanitaire en Afrique, les orientations stratégiques pour la préparation et la riposte aux urgences sanitaires, ainsi que la relance de l’industrie pharmaceutique locale, a été adopté, avec une soumission pour observations lors de la réunion des ministres de la santé prévue le 17 février 2024.

Le CDC, établi le 31 janvier 2016, est une institution autonome de l’UA dont la mission est de prévenir et de contrôler les maladies en Afrique en fournissant une direction stratégique.

Le Sames du Sénégal annonce des mesures drastiques pour défendre les soins de santé

Le Syndicat autonome des médecins du Sénégal, des chirurgiens-dentistes et pharmaciens (Sames) a averti de perturbations imminentes dans les soins hospitaliers à travers le pays. Lors d’une conférence de presse tenue hier, mardi 6 février, le syndicat a déclaré son intention de mettre en place un plan d’action national pour contraindre le gouvernement à négocier et à répondre à leurs préoccupations essentielles. Cette décision fait suite à l' »agression » d’un de leurs collègues par les forces de police sur son lieu de travail.

Après avoir lancé un appel à la grève de 48 heures, non renouvelable, la semaine dernière, tout en maintenant les services d’urgence suite à l’agression survenue le 31 janvier dernier à Saint-Louis, le Sames envisage d’intensifier ses actions la semaine prochaine si le ministère de la Santé et de l’Action sociale ne répond pas à leurs demandes, déjà soumises depuis décembre dernier. Le Dr Fallou Niang, chargé de la communication du Sames, a souligné que son confrère agressé était en service aux urgences et n’avait aucun lien avec les événements perturbateurs survenus lors de l’installation contestée d’un nouvel agent comptable.

Le secrétaire général adjoint du Sames, le Dr Diabèle Dramé, a précisé que le taux de suivi de ce mot d’ordre de grève a été de 90,6%. Le Sames, par la voix de son secrétaire général, le Dr Mamadou Demba Ndour, a annoncé son intention de renforcer la lutte pour contraindre le gouvernement à répondre à leurs demandes, axées sur la sécurité des médecins et la qualité des soins pour les patients.

La plateforme revendicative du Sames, déposée depuis le 2 décembre 2023 auprès du gouvernement sénégalais, comprend quatre axes principaux. Le premier concerne le statut particulier du médecin, avec une demande de privilège de juridiction pour protéger les médecins dans l’exercice de leurs fonctions. Le deuxième axe concerne la saisine des ordres professionnels dans le cas de poursuites contre des agents de santé, afin d’assurer un examen équitable des actions menées. Le troisième axe concerne l’établissement d’un régime particulier pour les médecins, visant à garantir une retraite décente et à améliorer la gestion de carrière des jeunes médecins.

Bilan Positif lors de la Réunion Semestrielle du Comité Interne de Suivi du Plan de Développement en Santé et Action Sociale

Le ministre de la Santé et de l’action sociale a présidé avec succès la réunion semestrielle du comité interne de suivi du Plan de développement, marquée par la participation active de divers acteurs du système de santé, partenaires techniques et financiers, secteur privé, et acteurs déconcentrés. La réunion avait pour objectif d’évaluer la mise en œuvre de la politique nationale de développement sanitaire et sociale, mettant en lumière plusieurs points forts.

La Ministre Marie Khemesse Ngom Ndiaye a souligné l’importance du comité interne de suivi en tant qu’instance nationale de coordination et de pilotage recommandée par le PNDSS. Elle a décrit la réunion comme une plateforme privilégiée pour discuter des questions cruciales du système de santé et d’action sociale.

Le Dr Babacar Gueye, directeur de la Planification, de la Recherche et des Statistiques, a salué les progrès réalisés dans la mise en œuvre du budget-programme, notant que cette réunion a permis de constater des avancées depuis la dernière session. Il a souligné l’importance de désigner les responsables d’activités pour améliorer le dialogue de gestion.

Une avancée significative a été notée dans la mise en œuvre de réformes sectorielles, notamment la fonctionnalité des directions régionales de la santé et des directions régionales de l’action sociale. Cette avancée renforcera le leadership au niveau déconcentré, accélérant la mise en œuvre des interventions de santé.

Le directeur a également abordé la réforme des comités de développement sanitaire et sociale, mettant en évidence le plaidoyer en faveur de la fonctionnalité des CDS dans le cadre du conseil de direction, en collaboration avec les collectivités territoriales.

Le renforcement des ressources humaines de qualité dans le contexte des urgences a été souligné comme une priorité, malgré les progrès notables dans le renforcement de la logistique liée à la prise en charge des urgences. La réunion a ainsi offert une vision complète des accomplissements et des défis à relever pour le secteur de la santé et de l’action sociale au Sénégal.

Inauguration du Pôle Médical de l’Hôpital Matlaboul Fawzeini : Renforcement des Services de Santé à Touba « 

Ce jeudi 4 janvier 2024, en présence d’autorités administratives, locales, de représentants religieux, d’élus, de notables coutumiers, de personnels socio-sanitaires, et de la population, le Dr Marie Khémesse Ngom Ndiaye, Ministre de la Santé et de l’Action sociale, a présidé la cérémonie d’inauguration du pôle médical, extension vitale de l’hôpital Matlaboul Fawzeini dans la ville sainte de Touba.

Construit par la communauté mouride il y a 20 ans, le Centre Hospitalier National Matlaboul Fawzeini était la référence sanitaire locale. Cependant, en raison du poids de l’âge et de la demande croissante en prestations, le Ministère de la Santé s’est engagé dans l’extension de ses services.

Ce nouveau pôle intègre la chirurgie, la maternité, le bloc opératoire et la réanimation, répartis sur cinq niveaux. Il répond à la vision présidentielle d’un accès universel à des services de santé de qualité pour tous.

La Ministre a souligné que cet édifice renforce non seulement la sécurité des soins mais aussi les capacités de prise en charge du centre, très fréquenté par la population locale et d’autres régions du pays.

Les points forts de cette extension incluent une augmentation de la capacité à 340 lits et 11 salles opératoires, des équipements de pointe, une amélioration de l’hôtellerie, et un soulagement des services d’urgence et de la maternité.

Elle a exprimé sa gratitude au Fonds Souverain d’Investissement Stratégique (FONSIS) pour son soutien dans ce projet et a félicité le personnel hospitalier tout en les exhortant à maintenir la qualité du service. La Ministre a également sollicité les prières du Khalife général des Mourides pour la continuité des soins de qualité au sein de cet hôpital, fierté du Baol.

Révolution médicale au Sénégal : Première Transplantation Rénale et Défis Financiers

Une avancée médicale historique a marqué l’année 2023 au Sénégal avec la toute première transplantation rénale effectuée, suscitant une lueur d’espoir dans les yeux des patients et la satisfaction de l’équipe soignante, selon le Professeur Elhadji Fary Kâ, néphrologue et président du Conseil national du don d’organes et de la transplantation (CNDT).

Ce jalon médical a été réalisé grâce au consortium Hôpital Militaire de Ouakam-Aristide Le Dantec, qui a mené à bien trois transplantations rénales les 26 et 27 novembre, initialement en collaboration avec des partenaires turcs avant d’opérer de manière autonome.

Le Professeur Kâ a partagé l’émotion ressentie au sein de l’équipe soignante, soulignant le renouveau de l’espoir chez les patients transplantés et le caractère émotionnellement chargé de cet accomplissement médical.

Cependant, malgré cette avancée significative, le financement reste un défi majeur pour la pérennisation de ces opérations. Le président du CNDT a exprimé sa conviction quant à la disponibilité future de fonds pour ces interventions cruciales, insistant sur l’importance de la qualité de vie retrouvée par les patients, indépendamment des coûts.

La question du financement a été abordée, notamment pour souligner la viabilité économique de la transplantation rénale par rapport à la dialyse à long terme, soulignant la nécessité de trouver des moyens de soutenir ces interventions.

Les premières transplantations ont été prises en charge gratuitement par l’hôpital militaire de Ouakam, mais la continuité de cette prise en charge est impossible sans un financement adéquat. Le Professeur Kâ a évoqué la nécessité de discussions et de plans concrets avec le ministère de la Santé pour intégrer ces financements dans le budget de 2024, en mettant en place un système graduel basé sur des objectifs et des performances pour les hôpitaux réalisant ces transplantations.

En dépit des défis financiers, l’optimisme règne quant à la possibilité de concrétiser davantage de transplantations, tout en garantissant l’égalité d’accès à cette avancée médicale révolutionnaire pour les patients souffrant d’insuffisance rénale.

La directrice de l’hôpital militaire de Ouakam, le colonel Youhanidou Wone Dia, a émergé de l’ombre après cette première transplantation rénale, soulignant ainsi la portée et l’importance de cet événement médical sans précédent au Sénégal

Grève annoncée dans le secteur de la santé pour le début de l’année 2024″

Le secteur de la santé s’apprête à connaître une période agitée en ce début d’année 2024. La Fédération des syndicats de la santé (F2S) a annoncé une grève de 48 heures à partir du 2 janvier prochain. Cette action s’inscrit dans le cadre de leurs revendications pour le paiement d’une indemnité destinée aux agents de l’État qui leur est due.

Précédant cette grève, un communiqué du bureau exécutif de la F2S annonce une marche nationale le jeudi 21 décembre, partant de l’École nationale de développement en santé du Sénégal (ENDSS) en direction du ministère de la Santé et de l’Action sociale. La F2S précise que leur combat continuera jusqu’à la pleine satisfaction de leurs revendications, notamment la généralisation de l’indemnité de logement.

Les revendications de la F2S incluent l’arrêt des pratiques d’exploitation liées à la contractualisation sauvage du personnel socio-sanitaire et communautaire, ainsi que la demande d’un programme spécial de recrutement et d’intégration dans la fonction publique. Ils exigent également un accord juste et exécutoire avec le Ministère de la Santé, déplorant les retards rencontrés dans les négociations avec les collectivités territoriales.

Face à l’interdiction de leur marche prévue le dimanche 17 décembre, la F2S souligne son refus de voir ses droits et libertés restreints. Ils appellent leurs militants à se tenir prêts et annoncent le dépôt d’une nouvelle déclaration de marche dès lundi, soulignant leur détermination à défendre leurs droits face à ce qu’ils perçoivent comme un manque de respect de la part du gouvernement.

Les acteurs sanitaires unissent leurs forces pour surmonter les défis Épidémiologiques dans la région de Tambacounda

Jeudi, à Bakel, les acteurs sanitaires de la région de Tambacounda ont conclu leur série de réunions de coordination régionale, après celles de Goudiry et Koumpentoum, axées sur la surveillance épidémiologique et la gestion des urgences sanitaires. Cette rencontre a offert un panorama stimulant des accomplissements, des plaidoyers pour le secteur, et un diagnostic approfondi de la situation sanitaire de l’année 2023, en mettant l’accent sur le département de Bakel.
Le Docteur Bayal Cissé, directeur régional de la santé, a exposé les enjeux, révélant que la région a été confrontée à quatre épidémies en 2023, dont la rougeole à Koumpentoum, la fièvre hémorragique Crimée Congo (FHCC), la dengue à Bakel, et actuellement le chikungunya à Kédougou, avec 127 cas gérés à Tambacounda. Des chiffres alarmants de décès néonataux (377) et maternels (106) ont également été signalés.

La réunion, présidée par le préfet du département de Bakel, Amadou Salmone Fall, a rassemblé des autorités territoriales, des acteurs de la santé, des partenaires sociaux et des chefs de service. Le Dr Cissé a souligné la nécessité d’un plan efficace des urgences pour le département de Bakel, impliquant l’ensemble de la région de Tambacounda.

Les médecin-chefs de Bakel et Kidira ont partagé leurs perspectives sur la surveillance épidémiologique et les urgences sanitaires, offrant des recommandations pertinentes. Le préfet Fall a salué l’importance de la réunion dans sa circonscription et a appelé à l’élaboration d’une stratégie pour réduire les décès néonataux et maternels dans la région.

Le Docteur Bayal Cissé a mis en lumière les ressources humaines dans la région, avec 60 médecins, 172 sages-femmes d’État, et 152 infirmiers d’État. Il a également noté la réception de 24 ambulances médicalisées depuis 2019, soulignant les efforts déployés pour renforcer les capacités d’intervention d’urgence.

Sénégal : la solution pour éviter le cancer

La célébration de la journée mondiale contre le cancer ce 04 février 2022 offre l’occasion de sensibiliser sur les enjeux de la prévention et du dépistage de cette maladie.

Le cancer tue plus de 10 millions de personnes par an dans le monde dont 70% âgées de 65 ans et  plus selon La dépêche.

Pour les oncologues, le cancer est une prolifération hasardeuse des cellules qui ont perdu leur mécanisme génétiques de régulation biochimique et physique. Ces cellules prolifèrent rapidement en prenant des formes et des tailles variées. C’est un ensemble de 100 maladies différentes, et chaque partie du corps peut développer un cancer.

Les formes générales les plus répandues en Afrique sont le cancer du sein (18,5%), le cancer du col de l’utérus (13,8%), les lymphomes malins, formes les plus fréquentes chez les enfants (11,9%) le cancer de la prostate (7,3%) le sarcome de Kaposi (6,9%), le cancer du foie (2,9%). L’âge moyen des patients diagnostiqués est de 44,8 ans.

Au regard des affres des cancers dans le monde, l’Union internationale contre le cancer (UICC) organise la journée mondiale contre le cancer le 04 février. Cette journée célébrée ce vendredi permet de mettre l’accent sur un accès plus juste aux soins. Elle offre une occasion de tirer la sonnette d’alarme.

Facteurs de risque du cancer

En effet, il existe plusieurs facteurs de risque pour le cancer.  Il s’agit de manière générale, de l’hépatite B, du papillomavirus, du tabagisme, de l’alcool qui sont responsables de 43% des décès par cancer, de l’obésité due à une alimentation déséquilibrée, du manque d’activité physique, de la pollution environnementale, du vieillissement de la population.

A ceux-là s’ajoute des antécédents familiaux, l’absence de grossesse, la ménopause tardive, une alimentation riche en graisse, responsables du cancer du sein.

Prévention du cancer

Ainsi, selon les spécialistes, « la prévention et le dépistage précoce sont des remèdes les plus efficaces ». La prévention consiste en l’éducation sanitaire, exercices physiques, alimentation en fruits, et légumes ; la vaccination contre l’hépatite B pour le cancer de foie, HPV pour le cancer du col de l’utérus). En cas d’affection, la prise en charge intervient. Elle se fait soit par une opération d’emblée, soit par un prélèvement, puis une chimiothérapie.

Sénégal : quatre décès et 265 nouveaux cas positifs au Covid-19 ce 20 janvier

Les autorités sanitaires ont publié les chiffres liés à l’évolution de la maladie à coronavirus au Sénégal ce 20 janvier 2022.

Les statistiques sur l’évolution de la pandémie à coronavirus font état de 265 nouveaux cas positifs ce jeudi 20 janvier 2022. Le ministre de la Santé et de l’Action sociale du Sénégal annonce que 291 malades ont été déclarés guéris. 12 cas graves sont actuellement pris en charge. 04 décès liés au coronavirus ont été répertoriés ce mercredi 19 janvier.

De façon général, le Sénégal compte 83 752 cas déclarés positifs dont 76 837 guéris, 1917 décès et 4997 sous traitement.

A propos de la campagne de vaccination, 1 384 965 personnes ont été vaccinées contre le covid-19 sur toute l’étendue du territoire.

Sénégal : les enfants de 12 ans et plus autorisés à prendre le vaccin contre le coronavirus

Les autorités sanitaires du Sénégal ont donné jeudi 13 janvier 2022 le feu vert pour la vaccination des enfants âgés de 12 ans au mois, ainsi que la prise de la dose de rappel.

Le ministère de la Santé et de l’Action sociale a défini ce jeudi de nouvelles orientations relatives aux vaccins en République du Sénégal.  D’abord, ces mesures touchent à la vaccination des enfants. Ceux ayant un âge compris entre 12 ans et plus peuvent se faire administrer soit le vaccin Pfizer, soit le vaccin Moderna. Mais, cette vaccination se fait « en cas de comorbidité attesté par  le médecin traitant » ou « en cas d’impératif majeur motivé », précise le programme du ministère.

Ensuite, les orientations gouvernementales autorisent sur le territoire sénégalais la prise de la troisième dose de vaccin. La dose de rappel que le personnel médical a commencé à administrer aux volontaires de façon officieuse. Le Comité consultatif pour la vaccination vient d’officialiser la prise de cette dose qui se fait six mois après la deuxième dose. La condition est de prendre le même type de vaccin que lors des doses précédentes.

Ces mesures arrivent dans un contexte de la flambée des cas de contamination au Covid-19. Ce jeudi, le ministère a indiqué dans les statistiques du jour, 608 nouveaux cas positifs enregistrés en 24 heures. La région de Dakar étant la plus affectée avec 331 cas. La courbe de contamination est à la hausse depuis le 20 décembre dernier. Le gouvernement trouve en ce programme le renforcement de la stratégie de riposte contre la pandémie déjà en place.

Sénégal-Covid19 : plus de 6 600 nouveaux cas enregistrés en un mois

Du 14 décembre 2021 au 12 janvier 2022, le nombre de personnes atteintes du Covid-19 au Sénégal passe de deux à 604 cas par jour. Entre le 12 décembre et le 12 janvier, le compteur sanitaire marque une hausse de 6 672 nouveaux cas.

Covid-19 au Sénégal, 604 nouveaux cas testés positifs. C’est le chiffre issu du décompte rendu public ce 12 décembre 2022 par le ministère de la Santé et de l’Action sociale du pays de Macky Sall. Le 11 janvier, les autorités ont annoncé 388 nouveaux cas, et 476 la veille. Le 06 janvier dernier, les statistiques ont affiché 663 nouveaux cas, contre 520 le 05 janvier.  Cette tendance concerne aussi le nombre de décès par  jour qui est passé de 00 à près de 02 en moyenne. Les chiffres qui confirment que la situation est préoccupante.

Pourtant il y a un mois, les chiffres étaient largement en deçà du niveau atteint. Le 11 décembre 2021 par exemple, le Sénégal compte 11 nouveaux cas, 00 décès. Le 14 décembre, les chiffres chutent affichant deux nouveaux cas et 00 décès. La tendance se poursuit jusqu’au 20 décembre. Puis, les compteurs recommencent à marquer une augmentation. De 27 nouveaux cas le 27 décembre, les autorités indiquent 156 cas le 29 décembre, 282 le 1er et 334 le 03 janvier 2022.

Sur le plan général, le Sénégal compte 80 758 cas déclarés positifs le 12 janvier 2022 dont 74 513 guéris, 1901 décès et 4343 patients sous traitement. Le 12 décembre 2021, le pays enregistre 74 086 cas positifs dont 72 086 guéris, 1886 décès et 45 patients  sous traitement. L’on note ainsi une augmentation de 6672 nouveaux cas en un mois.

Cette situation s’explique d’abord par l’entrée sur le territoire sénégalais du variant Omicron depuis début décembre 2021. Le virus est réputé plus contagieux que Delta déjà présent au Sénégal avant. De plus, la période décembre janvier est une période réservée aux fêtes de fin d’année. Durant ces célébrations, certaines personnes s’oublient dans des débordements et l’insouciance. Cependant, les autorités sanitaires ne cessent d’appeler à la vaccination et au respect des gestes barrières.

Sénégal-Covid-19 : 388 nouveaux cas positifs ce 11 janvier contre 476 la veille

Le ministère de la Santé et de l’Action sociale du Sénégal a annoncé ce mardi 11 janvier les statistiques à propos  de l’évolution de la pandémie à coronavirus.

Sur 1626 tests réalisés dans les laboratoires dédiés, 388 ont été déclarés positifs. Ces cas sont repartis selon le mode de contamination ainsi qu’il suit. 10 cas contacts, 07 cas importés et 371 cas issus de la transmission communautaire. Une légère diminution par rapport aux statistiques de la veille. Le 10 janvier 2022, le pays cumulait 476 nouveaux positifs

Le pays enregistre 203 guérisons déclarées ce jour et 216 le 10 janvier. 06 cas graves sont actuellement pris en charge. Lundi 10 janvier, les autorités sanitaires ont recensé 02 décès liés au coronavirus.

Au 11 janvier 2022, le Sénégal compte 80 150 cas déclarés positifs dont 74 301 guéris, 1901 décès et 3951 sous traitement.

Par ailleurs, depuis l’avènement de la pandémie, 1 374 628 personnes ont reçu des doses de vaccin contre le Covid-19 sur toute l’étendue du territoire sénégalais, rappelle senenews.

Covid-19 au Sénégal : les trois cas positifs au variant Omicron déclarés guéris

C’est la déclaration Dr Marie Khemess Ngom Ndiaye, directrice de la Santé publique au ministère de la Santé et de l’Action sociale du Sénégal.

Sur les ondes de radio Rfm, la directrice de la Santé publique au ministère de la Santé et de l’Action sociale assure. « Je peux vous dire que tous les trois cas Omicron enregistrés sont déjà guéris. Les deux ne présentaient même pas de signes. Ces personnes ont été testées négatives alors qu’elles sortaient du pays », affirme Dr Marie Khemess Ngom Ndiaye qui est aussi présidente du Comité national de gestion des épidémies (Cnge). Pourtant, le communiqué de l’Iressef indique le premier cas placé en quarantaine présentait un symptôme le 04 décembre.

L’Institut de recherche en santé, de surveillance épidémiologique et de formation (Iressef) et le Centre Pasteur du Sénégal ont annoncé dimanche la présence de trois cas du variant Omicron. Un premier cas a été détecté vendredi chez un homme de 58 ans venu au Sénégal le 22 novembre par un vol en provenance d’un pays de la sous-région.

Le 2è est un homme de 28 ans ayant séjourné à Scat Urbam, prélevé le 23 novembre 2021 et en partance pour un pays de la sous-région. Le 3è cas est une femme de 29 ans.  Elle se trouvait dans un hôtel de la place, testée positive le 01 décembre 2021 dont la destination était l’Afrique Austral. Ainsi ont annoncé les laboratoires.

Suite à l’annonce des deux laboratoires, le ministère de la Santé et de l’Action sociale a dénoncé le non-respect de la stratégie de communication du Sénégal.  Deux jours  après ce recadrage, les autorités annoncent la guérison des trois cas.

Covid-19/ Sénégal : 551 personnes vaccinées le 21 novembre 2021

551 personnes vaccinées, 01 nouveau cas positif, 04 cas en réanimation. C’est le contenu des dernières statistiques communiquées par le ministère de la Santé et de l’Action sociale du Sénégal ce lundi 22 novembre 2021.

Sur 1084 tests Covid-19 réalisés, 01 cas est positif. Il est issu de la transmission communautaire dans la région de Dakar, département éponyme. 04 cas graves sont en réanimation dans les services de prise en charge, tandis que 03 cas ont recouvré la guérison.

Cependant, les chiffres ne présentent aucun décès pour la journée du dimanche 21 novembre.

Quant aux chiffres globaux, le Sénégal enregistre 73 969 cas positifs, 72 078 guéries. Le pays compte 1883 décès et 07 personnes sous traitement. Au total, 1 316 401 personnes ont reçu leurs doses de vaccin.

Covid-19 au Sénégal : la péremption de 200 000 doses de vaccin inquiète le PEV

Le coordonnateur du Programme élargi de vaccination (PEV) du Sénégal Dr Ousseynou Badiane annonce la péremption de 200 000 doses de vaccins contre le Covid-19 en fin octobre. L’autorité sanitaire s’inquiète de la multiplication par deux du chiffre dans les prochaines semaines.

A la fin du mois de septembre 2021, 5000 doses de vaccin AstraZeneca ont expiré. « A la fin du mois d’octobre, ce chiffre a multiplié de manière exponentielle. Nous avons un peu plus de 200 000 doses qui sont périmées ». Ainsi en a déclaré le coordonnateur du PEV au cours d’un atelier. Les raisons de cette péremption successive de vaccins contre le Covid-19 résident au sein de population du Sénégal.

En effet, le PEV remarque une frénésie des activités de vaccination au lendemain de la 3è vague de contamination. « Les gens se font désirer pour se faire vacciner alors que les vaccins sont disponibles ». La conséquence de cette réticence est que « certains vaccins sont en train d’être périmés au niveau des structures de santé », a constaté Dr Badiane.

Par ailleurs, à la lecture des statistiques liées à la vaccination, beaucoup reste à faire. « Pour la population de plus de 18 ans, 14% ont reçu au moins une dose de vaccin. Un peu moins de 10% sont complètement vaccinés. Au total, plus de 1,3 million de personnes ont reçu une seule dose. Plus de 908 000 personnes sont complètement vaccinées ». Une tendance qui est loin derrière les prévisions du PEV. « Nous avions souhaité avoir au  moins 20% de la population d’ici la fin de cette année », a expliqué le coordonnateur.

Ainsi donc, la péremption en cascade des milliers de doses de vaccin pourrait se poursuivre au Sénégal. Dans son inquiétude, le Dr Badiane fait la projection d’un tableau peu reluisant à la fin du prochain mois. « Si la même tendance se poursuit, d’ici décembre, cette quantité (200 000 doses) sera multipliée par 2 », a averti le professionnel de santé.

Le Sénégal reçoit ses premières doses de vaccin Pfizer

Le gouvernement du Sénégal vient de réceptionner un lot de plus de 265 mille doses de vaccin Pfizer dans le cadre du programme Covax.

Des milliers de doses de plus pour booster la campagne de vaccination contre la Covid-19 en cours au Sénégal. Le gouvernement sénégalais a réceptionné 265.590 doses de vaccin Pfizer le 15 novembre 2021. Pour la toute première fois, le gouvernement américain offre un lot de vaccins Pfizer au pays de la Téranga. Ce vaccin arrive après Johnson and Johnson, AstraZeneca et Sinopharm.

L’information est du ministère de la Santé et de l’Action sociale du Sénégal. Le secrétaire général de ce département ministériel a informé le public à travers le  compte twitter de l’institution. Outre les doses de vaccin, le peuple sénégalais a reçu des USA des seringues et des solvants, a précisé le tweet du ministère. Un don de plus pour porter à la hausse les 1 310 134 personnes ayant reçu leurs doses.

Au 16 novembre 2021, le pays compte 73.959 cas positifs. 72.067 ont recouvré la guérison, 1883 personnes sont décédées. 08 cas sont sous traitement.

Covid-19 au Sénégal : péremption en cascade des milliers de doses de vaccins

Les autorités en charge de la santé au Sénégal ont annoncé la péremption de 12 460 doses d’AstraZeneca en septembre 2021. Pour ce mois, le chiffre pourrait se multiplier par 7. L’une des raisons est la baisse du niveau de contaminations au coronavirus.

Le Programme élargi de vaccination (PEV) vient de communiquer sur la péremption successive des milliers de doses de vaccins contre la Covid-19. En suivant le coordonnateur du PEV qui s’exprimait sur Rfm, les statistiques sont alarmantes.

En effet, « à la fin du mois de septembre, nous avions 12460 doses d’Astra Zeneca qui sont périmées. Ce mois aussi, un nouveau lot est entré en péremption. Nous sommes en train d’évaluer leur nombre. Mais il pourrait faire 7 fois celui de septembre. Car ces mois derniers, le nombre de personnes vaccinées est assez modeste ». Ainsi en a révélé le coordonnateur du PEV du Sénégal, Dr  Ousseynou Badiane.

Ainsi, plusieurs stratégies se mettent en place pour booster la vaccination.  Elles permettront aussi d’éviter la destruction d’importantes autres doses périmées. Il s’agit de l’exigence annoncée par le président Macky Sall du pass sanitaire dans certains lieux publics. C’est aussi le cas du report de la livraison de nouvelles doses de vaccin sur décision du ministère de la Santé publique. La même institution prépare un plan de relance de la vaccination.

Les autorités sanitaires vont retirer et détruire les doses périmées. La population traine le pas vers les hôpitaux et les centres de vaccination. A ce jour, 5,3% de la population a reçu des doses complètes de vaccin au Sénégal.

Covid-19 : un cas grave en réanimation au Sénégal

Les derniers chiffres de la pandémie au Sénégal indiquent qu’un seul cas grave se trouve dans les services de réanimation. Les autorités n’ont enregistré aucun nouveau décès, trois nouveaux cas positifs ce lundi 1er novembre 2021.

La situation de l’évolution de la Covid-19 donne espoir au Sénégal. Les données actualisées affichent un seul cas grave. Celui-ci est en réanimation. Outre ce cas, au 1er novembre 2021, trois nouveaux cas positifs figurent dans le décompte. Il n’y a eu aucun nouveau décès entre la dernière actualisation le 31 octobre et ce jour. Sur les 1080 tests réalisés, 5 patients ont recouvré la guérison.

Le pays de la Téranga compte 73917 cas positifs dont 72019 patients guéris 1878 décès. 19 personnes sont encore sous traitement. La riposte contre la maladie se poursuit avec la campagne de vaccination en cours.  1 281 042 personnes ont reçu leur première dose de vaccin, soit 10,4% de la population. 879 073 ont reçu deux doses de vaccin soit 7,1% de la population.

Sénégal : Macky Sall pose la première pierre du Centre national d’oncologie

Le président du Sénégal a procédé à la pose de la première pierre du Centre national d’oncologie à Diamniadio. La cérémonie a eu lieu samedi le 30 octobre 2021.

La lutte contre le cancer sur toutes ses formes au Sénégal prend une nouvelle tournure. Le chef de l’État Macky Sall vient de donner le coup d’envoi des travaux de construction du Centre national d’oncologie (CNO). Une initiative qui vise à passer à la vitesse supérieure dans le traitement des cas de cancer. L’établissement se présente comme la solution aux récriminations de 14 000 cas de cancer chez les adultes et 1000 chez les enfants. Des doléances que la Ligue sénégalaise de lutte contre le cancer porte haut.

Le projet prend corps dans la ville de Diamniadio dans le département du Rufisque, à une trentaine de kilomètres de Dakar. L’infrastructure sanitaire est financé par deux institutions. L’État du Sénégal et le Fonds de coopération pour le développement économique (FCDE) de la République de Corée.  Ce dernier assure l’investissement par le biais de K-EXIM Bank.

Le coup de la réalisation s’évalue à près de 55 milliards de francs Cfa. Les travaux qui démarrent vont s’achever le 15 novembre 2023. Selon la présidence de la République, l’ouvrage couvre une superficie de 3 hectares. Il comportera des équipements de pointe. La structure disposera de toutes les spécialités requises pour le traitement du cancer. L’État envisage offrir une subvention de la radiothérapie jusqu’à 75%. En plus de cela, il compte rendre gratuite la chimiothérapie.

Sénégal : 28 structures sanitaires illégales risquent des sanctions

Une mission d’inspection conduite en 2020 par la directrice des établissements privés de santé au Sénégal Dr Henriette Cécile Diop révèle que les 28 structures exercent sans autorisation. Ces structures de santé encourent des sanctions prévues par la loi.

Au total, 71 structures de santé fonctionnent sur autorisations des autorités et en conformité avec la loi. Cependant, 28 autres exercent dans l’illégalité au Sénégal. Les chiffres proviennent d’une inspection effectuée en 2020 sous la direction de Dr Henriette Cécile Diop. Le quotidien sénégalais Le Soleil précise la nature et le nombre des structures visitées par la mission d’inspection.

Il s’agit en effet de 40 cabinets paramédicaux, 25 cliniques, 39 cabinets médicaux, 11 centres de santé et une structure d’accouchement à domicile. Des sanctions pèsent ainsi sur les 28 structures illégales. La loi N°66-69 du 04 juillet 1966 et la directive de l’Union économique et monétaire ouest africaine (Uemoa) sont des textes qui organisent les conditions d’exercice de la profession de la médecine au Sénégal.

L’article 5 de la loi N°66-69 précise que « l’exercice illégal de la profession de médecin est puni d’une amende de 20 000 à 100 000 francs et d’un emprisonnement de un à six mois, ou de l’une de ces deux peines seulement. En cas de récidive, les peines seront doublées, et l’emprisonnement sera obligatoirement prononcé », peut-on lire.