Sénégal-Covid-19 : zéro décès enregistré ce 11 octobre

Le bilan de l’évolution de la maladie à coronavirus au Sénégal révèle quatre nouveaux cas déclarés. L’on dénombre zéro décès ce 11 octobre 2021.

Le communiqué 589 du ministre de la Santé et de l’Action sociale du Sénégal informe le public sénégalais sur la situation de la pandémie. Ce 11 octobre, le pays enregistre zéro décès lié au coronavirus.

en effet, selon le communiqué du ministre El Hadji Mamadou Ndiaye, sur 1429 tets réalisés, quatre sont positifs à la Covid-19. La répartition de ces cas affiche zéro contact suivi, zéro cas importé et quatre cas issus de la transmission communautaire. Les quatre cas résident dans la région de Dakar. Trois sont dans le département de Dakar et un dans le département de Guédiawaye. Le communiqué poursuit en précisant que six patients sont guéris. Six autres cas graves sont pris en charge dans les services de réanimation.

Au total, le Sénégal enregistre donc 73841 cas positifs à la covid-19, 71937 guéris, 1868 décès. 37 patients sont sous traitement. Au 10 octobre, 1 271 879 personnes ont déjà reçu leurs doses de vaccin.

Santé: Macky Sall veut une stratégie nationale de vaccination contre la COVID-19

Le président Macky Sall prend de nouvelles mesures pour lutter contre le COVID-19.
En effet, dans son discours diffusé sur la RTS ce mardi soir, le chef de l’État Macky Sall a annoncé d’importantes mesures destinées à freiner la propagation de la Covid-19 au Sénégal. Il a décrété l’état d’urgence assorti d’un couvre-feu, de 21 à 5 h du matin à Dakar et Thiès, deux régions qui selon lui « représentent plus de 90% des cas de COVID-19 ».
De plus, le président Macky Sall a tenu à préciser la « nécessité de veiller au renforcement des contrôles sanitaires au niveau des frontières terrestres, maritimes et aériennes », avant d’évoquer « les efforts sans précédent déployés dans le cadre de Force Covid-19 pour renforcer les infrastructures et équipements sanitaires à l’image du nouveau service des maladies infectieuses de l’hôpital de Fann, les différents Programmes d’investissement réalisés en 2020, la fonctionnalité des centres de traitement des épidémies, les services d’urgence et d’accueil et de réanimation ».
Par la suite, Macky Sall a demandé une stratégie de vaccination qui concernera en premier le personnel de santé. « J’ai ordonné qu’une stratégie nationale de vaccination me soit proposée dans les meilleurs délais pour prendre en charge et en priorité la vaccination du personnel médical et des groupes cibles qui nécessitent la plus grande attention », dit-il.
« Malgré cette nouvelle vague, cette poussée épidémique au plan international, le Sénégal dispose de ressources humaines et matérielles mais également financières pour agir efficacement afin de contenir la propagation de la maladie », rassure-t-il toutefois.

Le ministère de la santé sénégalais annonce neuf nouvelles contaminations de la covid-19

Le ministère de la Santé et de l’Action sociale, a indiqué que 09 nouvelles contaminations de la Covid-19 ont été enregistrées au cours des dernières 24h.

Faisant le point quotidien sur l’évolution de la pandémie, le porte-parole du ministère de la Santé, El Hadj Mamadou Ndiaye a indiqué que ces nouvelles contaminations concernent 1 cas contact suivi et 8 cas issus de la transmission communautaire. Ces cas ont été recensés à Dakar, Rufisque, Mbour, Saint-Louis, Podor et Thiès.

Selon lui, sur 713 tests réalisés, 9 sont revenus positifs. Par ailleurs, aucun décès n’a été enregistré pendant la journée du mercredi 11 novembre. Aussi, notons qu’aucun cas de guérison, aucun n’a été rapporté.

Cependant, rappelons que le Sénégal enregistre au total 15 744 cas positifs au coronavirus. Parmi ces cas, 326 décès ont été relevés, tandis que 15 386 ont été guéris.

Urgences médicales : 96% des services d’accueil ne sont pas aux normes

Au Sénégal, la plupart des structures sanitaires ne disposent pas de Service d’accueil d’urgence (Sau) normal. Des manquements qui ont été évoqués lors des journées de concertations sur les urgences médicales, une conclave de trois jours organisée par le ministre de la santé pour trouver des solutions durables.
 Dans le quotidien L’As du jour, le ministre de la Santé, Abdoulaye Diouf Sarr, reconnaît que « Les investissements massifs au bénéfice des structures de santé n’ont toujours pas permis de garantir un bon accueil et une prise en charge d’urgence et dont le pronostic vital est engagé ».
 Le représentant de l’association des élus locaux (Uael), Fiacre Coly, aborde dans le même sens et indique que « 76% des structures hospitalières du pays disposent de service d’accueil des urgences. Parmi ces SAU, 96% ne sont pas aux normes. Le diagnostic est le même au niveau des centres de santé où 39% seulement disposent d’une unité d’accueil des urgences aux normes ».
Source: Seneweb.

Sénégal: les préoccupations de santé publique au cœur du conseil des ministres de mercredi

Le Président Macky Sall a présidé ce mercredi  10 juillet 2019, le Conseil des ministres. Les sujets en rapport avec la santé, à l’environnement et à la Zone de libre-échange continentale africaine ont été ainsi abordés par le chef de l’Etat.

L’intégralité du communiqué du conseil des ministres:

 

« A l’entame de sa communication, le Chef de l’Etat a rappelé que la santé, composante essentielle du PSE, contribue au développement du capital humain.

 

Le Président de la République a ainsi évoqué la nécessité du relèvement du plateau médical, la qualité du service et l’instauration d’une politique rigoureuse tendant à assurer l’équilibre financier durable pour rendre viable les structures de santé.

 

Le Chef de l’Etat, évoquant la qualité de la prise en charge des urgences, a instruit le Ministre de la Santé et de l’Action sociale d’organiser une concertation avec les acteurs sur la qualité de la prise en charge des urgences.

 

Poursuivant sa communication, le Président de la République a rappelé la place centrale de la nouvelle Direction générale des Etablissements de Santé publics et privés, dans cette perspective.

 

Par ailleurs, le Chef de l’Etat a magnifié l’engagement du personnel de santé et  a instruit le Ministre de la Santé et de l’Action sociale de mettre en place un mécanisme d’évaluation et de motivation des agents productifs et performants du secteur.

 

Le Président de la République, abordant la question de la préservation des forêts classées et de la sauvegarde impérative de la vocation agricole et maraîchère des Niayes, a requis le recensement intégral des zones forestières classées et indiqué au Gouvernement l’impératif de préserver notre patrimoine forestier, et de veiller à l’application rigoureuse de la réglementation en matière de procédures d’autorisations de lotissement et de construction.

 

Clôturant sa communication, le Président de la République a informé le conseil de sa participation au sommet extraordinaire de l’Union Africaine sur la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf), de son agenda et du suivi de la coopération et des partenariats.

 

Au titre des communications :

 

Le Ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’Extérieur a fait une communication sur la situation internationale.

 

Le Ministre de l’Agriculture et de l’Équipement rural a fait le point sur la pluviométrie, la campagne agricole, la mise en place des intrants et du matériel agricole.

 

Le Ministre de l’Education nationale  a rendu compte de la mission effectuée auprès de l’UNESCO dans le cadre du G5 Sahel, portant sur l’accélération des progrès dans l’éducation des filles ;

 

Le Ministre du Commerce et des Petites et Moyennes Entreprises a fait une communication la participation du Sénégal au Sommet extraordinaire organisé par l’Union africaine sur la Zone de libre-Echange continentale (ZLECAf).

 

Le Ministre, en charge du Suivi du  Plan Sénégal Emergent (PSE) a fait le point sur le suivi des projets et réformes phares du PSE.

 

Au titre des textes législatifs et réglementaires, le Conseil a adopté :

 

– le projet de décret abrogeant et remplaçant les articles 3 et 6 du décret 2016-1252 du 08 septembre 2016 portant création et fixant les règles d’organisation et de fonctionnement de l’Agence nationale des chemins de Fer (ANCF) ;

 

– le projet de décret fixant le régime d’adoption des conventions de financement,  des accords de partenariat et engagements de l’Etat

 

Fait à Dakar le 10-07-2019

Le Ministre Porte-Parole du Gouvernement

Ndèye Tické NDIAYE DIOP »

La BM compte 977 milliards de FCFA d’investissement au Sénégal

L’essentiel de cette enveloppe couvre les domaines tels que l’agriculture, la santé, l’éducation, l’emploi des jeunes, et bien d’autres.

Le portefeuille de coopération de la Banque mondiale au Sénégal comprend actuellement 30 projets actifs pour un montant total d’environ 1710 millions de dollars US, soit environ 977 milliards de F CFA, a déclaré, mardi à Dakar, le ministre sénégalais de l’Économie, des Finances et du Plan, Amadou Ba.

Les domaines couverts par cette coopération portent pour l’essentiel sur l’agriculture, la santé, l’éducation, l’emploi des jeunes, le développement des compétences, le genre, la protection sociale, l’énergie, les transports et l’hydraulique qui restent des leviers importants pour tirer le Sénégal vers l’émergence, a expliqué Amadou Ba qui s’exprimait lors de la présentation de la Revue conjointe du Portefeuille des Opérations de la Banque Mondiale au Sénégal.

Poursuivant, il a indiqué que les différents projets du portefeuille enregistrent des taux d’exécution satisfaisants ces dernières années du fait, d’une part d’un suivi rapproché avec l’implication effective des équipes de la BM à travers l’organisation de missions conjointes de supervision, d’appui-conseil et une meilleure exploitation des rapports d’audit, et d’autre part, de l’utilisation du système électronique des décaissements (Client Connexion) qui raccourcit les délais de paiement.

De même, a-t-il ajouté, les retards déplorés il y a quelques années dans l’instruction des dossiers de marché ont connu une sensible amélioration avec le relèvement substantiel par votre Institution, des seuils de revue a priori et la suppression de la double revue pour les marchés d’un certain seuil.

Par ailleurs, le ministre des Finances a informé que la mise en œuvre des projets financés par la Banque mondiale a fortement contribué au bon comportement des agrégats macroéconomiques en 2018 avec un taux de croissance du PIB projeté à 7,0% et celui de 2019 à 6,9% grâce aux performances du secteur agricole, au redressement du secteur de l’industrie et à la consolidation de la dynamique des services.

Toutefois, a indiqué Amadou Ba, le déficit budgétaire a connu une légère dégradation due, entre autres, à la hausse des cours du pétrole qui est passé de 362,2 milliards (3,0% du PIB) en 2017 à 475,2 milliards (3,5% du PIB) en 2018.

Cependant, pour être inclusive et soutenable, la croissance du PIB doit être davantage génératrice d’emplois, surtout pour les jeunes générations et s’opérer dans un cadre de gouvernance et d’allocation des moyens publics rigoureux, a-t-il encore dit.

Par conséquent, la relance et la diversification des moteurs de croissance du pays nécessitent une meilleure synergie entre l’offre de formation et le marché du travail ainsi que la mise en place d’un cadre propice à l’investissement privé générateur d’emplois et de revenus, a-t-il conclu.

 

 

Sénégal : bientôt une loi sur le droit constitutionnel à la santé

Celui-ci permettra une généralisation de la couverture santé dans tout le pays. Une proposition de loi a déjà été élaborée par les acteurs du secteur de la santé.

 

Un avant-projet de loi portant généralisation de la couverture contre le risque maladie au Sénégal a été élaboré en liaison avec l’ensemble des acteurs du secteur, pour rendre effectif le droit constitutionnel à la santé et en même temps rétablir l’équité dans l’accès aux soins.

« Le texte, aujourd’hui dans le circuit de validation gouvernemental, comporte d’importantes innovations, qui permettront de garantir à chaque sénégalais un paquet minimum pour l’ensemble de la population quel que soit son domaine d’activités », a dit le Directeur général de l’Agence de la Couverture maladie (ACMU), Dr Mamadou Bocar Daff.

Il intervenait lundi à Dakar lors d’une rencontre d’échanges et de partage du projet de loi avec des membres de l’Association des Journalistes en santé population et Développement.

Cette loi devrait ainsi « consacrer un droit à la couverture maladie pour toute personne résidant au Sénégal ; un droit dont le débiteur serait l’Etat ».

« C’est ici la traduction législative du droit à la santé reconnu par la Constitution (article 8) depuis 2001, mais qui jusque-là était théorique pour une grande partie de la population », a-t-il rappelé.

Les personnes couvertes par les régimes obligatoires (IPM, IPRES et imputation budgétaire) constituent 11% de la population. Pour la couverture des 89% restants, l’État du Sénégal a choisi de s’appuyer sur les mutuelles de santé et sur les régimes d’assistance médicale.

Ainsi, pour Dr Daff, « l’atteinte de cet objectif, et, de manière générale, le succès de la politique de couverture maladie universelle, nécessite la définition d’une loi forte, à même d’encadrer le système d’administration et de gestion du programme ».

« La majorité des pays africains qui ont institutionnalisé l’assurance maladie ont, dès les premières années du processus de mise en œuvre de leur stratégie d’extension de la couverture maladie, adopté une loi encadrant les différents aspects de la politique », a-t-il expliqué.

La loi sur la CMU sera ainsi « une véritable avancée sociale pour notre pays en garantissant à toute personne, le droit de se soigner, quel que soit ses moyens, est un réel symbole de progrès ».

Pour le DG de l’Agence de la CMU, un taux de couverture de 75% sera atteint en 2021, rappelant qu’en 2012, le taux était de moins de 20%. « La loi sur la CMU, devrait donner aux autorités plus de moyens d’y parvenir avec un taux actuel de 49,7% au niveau national » a-t-il indiqué.

L’Alliance pour la Couverture maladie universelle regroupant plusieurs acteurs de divers horizons se mobilise également pour l’adoption de la loi en initiant des rencontres avec les parlementaires, les journalistes et d’autres acteurs pour porter le plaidoyer en vue de l’adoption de la loi à la prochaine session de l’Assemblée nationale.