Can 2019: Les Lions du Sénégal brise le signe indien

L’équipe du Sénégal est qualifiée pour la demi-finale avec sa victoire conte le Benin (1-0). C’est la première fois depuis 13 ans.

A ce stade de la compétition, les Lions de la Teranga veulent tout donner. Ils ont franchi les quarts de finale en dominant les Ecureuils du Benin sur un score de 1-0. Les Lions du Sénégal sont qualifiés pour le dernier carré de la Coupe d’Afrique des Nations pour la première fois depuis 13 ans (la dernière, c’était en Egypte, en 2006).

Le Sénégal connaîtra son adversaire en demi-finale à l’issue du match entre Madagascar et la Tunisie, ce jourà 19 heures.

 

La première mi-temps du match Sénégal-Benin n’augurait rien de bon. Les deux équipes ne se sont pas procuré beaucoup d’occasions.

 

Les Lions du Sénégal avaient le contrôle du ballon sans parvenir à trouver les filets. Les Béninois ont misé sur l’aspect défensif. Il faudra attendre la fin de la première période pour voir les premières occasions nettes.

 

En seconde période, les Lions du Sénégal ont failli se faire surprendre à deux reprises par les Béninois. Le portier Alfred Gomis était sur le qui-vive.

 

Il faudra attendre la 73e minute pour voir Idrissa Gana Guèye ouvrir la marque.

 

L’ouverture du score par le Sénégal a complètement libéré les Lions d’Aliou Cissé qui se sont rué sur le but béninois.

 

1 but à 0, ce sera le score du match. Les Lions valident ainsi leur ticket pour les demi-finales de la Coupe d’Afrique des Nations 2019.

Can 2019-Sénégal/Benin: les quarts de final sont lancés

Les quarts de finale de la Coupe d’Afrique des nations (Can 2019) démarrent cet après-midi avec la rencontre Sénégal Vs Bénin, à 16 heures.

Les Écureuils entendent continuer leur rêve de Can en freinant la progression des Lions de la Téranga, au Caire, en Égypte.

Les Écureuils ont contre toute attente éliminé en huitièmes de finale le Maroc, aux tirs au but alors que les Lions du Sénégal s’étaient imposés face aux «Cranes» de l’Ouganda 1-0.

Pour ce premier match des quarts de finale, les hommes de Michel Dussuyer espèrent créer une fois encore la surprise en faisant sortir plus tôt que prévu un autre favori de la Can 2019.

Avec le début des quarts de finale, le VAR (Video Assistance Referee) va faire son entrée pour une première en phase finale de Coupe d’Afrique des nations (Can).

La deuxième rencontre des quarts de finale va opposer les Super Eagles du Nigeria aux Bafana-Bafana d’Afrique du Sud.

Ce match est prévu à 19 heures GMT.

Jeux olympiques 2022: le Sénégal signe l’accord de siège avec le Comité olympique

Le gouvernement du Sénégal et le Comité national olympique et sportif sénégalais (CNOSS) ont signé, lundi 08 juillet, un accord de siège relatif à l’organisation des Jeux olympiques de la jeunesse (JOJ) 2022.

 

S’exprimant lors de la cérémonie de signature, Mamadou Diagna Ndiaye, le président du Comité national olympique et sportif sénégalais (Cnoss) a indiqué que l’accord de siège ainsi conclu permettra de répondre à «une attente du mouvement olympique».

 

Le document relatif à l’organisation des Jeux olympiques de la jeunesse par le Sénégal a été paraphé par le ministre des Affaires étrangères, Amadou Bâ, et le président du Cnoss.

 

Le président du Cnoss a indiqué qu’il facilitera les conditions de travail du comité d’organisation des Joj Dakar 2022, et surtout les interactions avec le Comité international olympique (Cio) et l’ensemble du mouvement sportif mondial.

Un engagement qui réjouit Amadou Bâ, qui a signé ce protocole relatif à l’organisation des Joj 2022.

 

«Je ne saurais douter que le Sénégal sera à l’heure de l’olympisme en 2022. Il saura se hisser au plus haut niveau de sa tradition d’hospitalité, sa légendaire Téranga, pour accueillir les Jeux et assurément pour y briller», a ajouté le patron de la diplomatie sénégalaise.

 

Près de 4000 jeunes athlètes issus des cinq continents sont attendus à Dakar en 2022 pour les Joj dans les lieux choisis pour les compétitions à Dakar, Diamniadio et Saly, selon le Cnoss.

 

Sénégal vs Ouganda: le onze probable des deux équipes

Le match opposant l’Ouganda au Sénégal démarre à partir de 19h ce 05 juillet et sera arbitré par Mustapha Ghorbal, de l’Algérie.

Les équipes ougandaise et sénégalaise vont s’affronter ce jour au Cairo International Stadium dans le cadre de la Coupe d’Afrique des nations (Can).

Compositions probables :

 

Ouganda :Onyango, Mugabi, Juuko, Wasswa, Walusimbi, Miya, Azira, Aucho, Kyambadde, Okwi et Kaddu.

 

Sénégal : Gomis, Sabaly, Ciss, Koulibaly, Kouyaté, Gana Gueye, Pape Alioune Ndiaye, Saivet, Mané, Sarr, Mbaye Niang

 

Sénégal-Ouganda : les joueurs ougandais en grève

L’équipe qui affronte le Sénégal, vendredi prochain, ont boycotté la séance d’entraînement.

Les grèves se succèdent à la Coupe d’Afrique des nations (Can) 2019. Après le Cameroun, le Zimbabwe et le Nigeria, c’est au tour des joueurs de l’Ouganda de boycotter la séance d’entraînement.

Grève en réclamation d’une revalorisation de leurs primes. En effet, brillamment qualifiés pour les 8emes de finale où ils affronteront le Sénégal vendredi, les «Cranes» ont boycotté ce mercredi matin la séance d’entraînement qui étaient en programme.

Les joueurs réclament une revalorisation de l’enveloppe prévue, alors que leur Fédération dit être à jour de ses versements. Dans un communiqué, l’instance rappelle par ailleurs que les 23 joueurs sélectionnés ont signé un code de bonne conduite susceptible de sanctionner ce type de comportements.

Cet après-midi, le compte Twitter de la Fufa annonce une séance en début de soirée et montre les joueurs réunis avec leur staff pour une session d’analyse vidéo.

L’équipe de l’Ouganda affronte le Sénégal, vendredi prochain.

Match Sénégal vs Algérie: Les lions «déçus» par leur défaite mais «confiants»

L’équipe du Sénégal a perdu (0-1) face à l’Algérie hier, 27 juin lors de la deuxième journée du Groupe C de la Coupe d’Afrique des Nations, au stade du 30 juin au Caire.

Sur le plan tactique, les Algériens ont été meilleurs pendant le match. L’équipe du Sénégal a été largement dominée sur le plan tactique et dans l’engagement par leur adversaire, hier 27 juin.

Maintenant pour les Sénégalais, il reste à aller jouer la qualification contre le Kenya. Et pour le capitaine des Lions Cheikhou Kouyaté, le plus important sera de tout faire pour ne pas perdre face aux Kényans.

«On est déçu par le résultat. On n’a pas été bien en place. On s’est fait avoir. Il faut maintenant bien se préparer parce que c’est la qualification qui est désormais plus importante. Il nous faut beaucoup plus de motivation et d’engagement pour le prochain. On savait que cette rencontre ne serait pas facile. Maintenant, il nous faut tout faire pour ne pas perdre le match face au Kenya», soutient le capitaine Cheikhou Kouyaté.

Le milieu de terrain sénégalais Krépin Diatta admet que le Sénégal n’a pas affiché son meilleur niveau, mais garde ses chances pour accéder au deuxième tour.

Le Sénégal va jouer son troisième match contre le Kenya, le 1er juillet prochain.

Assemblée générale des Nations-Unies: le Sénégal va présider les travaux de la 2ème Commission en septembre

L’ambassadeur Cheikh Niang, Représentant permanent du Sénégal auprès de l’Organisation des Nations-Unies, a été élu par acclamation, Président de la 2 ème Commission de l’Assemblée générale des Nations Unies pour sa 74 ème session.

Le Sénégal est à l’honneur à l’Organisation des Nations-Unies. Le pays va présider les travaux, en septembre prochain, de la 2ème Commission de l’Assemblée générale des Nations-Unies.

Instance chargée de formuler des recommandations à l’Assemblée générale sur les questions économiques et financières et en rapport avec le développement durable. L’ambassadeur Cheikh Niang, Représentant permanent du Sénégal auprès de l’Organisation des Nations Unies, a été élu par acclamation, Président de la 2ème Commission de l’Ag des Nations Unies. Cheikh Niang arrive au moment où des solutions urgentes doivent être envisagées que les questions telles que l’urgence climatique, la réforme de la gouvernance économique mondiale, le système financier international, le commerce international, la soutenabilité de la dette extérieure, la sécurité alimentaire, les flux financiers illicites, ajoute la même source.

Cette présidence qui coïncide avec la célébration du 75 ème anniversaire de la naissance de l’Organisation, sera par ailleurs ponctuée de discussions sur la réforme initiée par le secrétaire général des Nations-Unies sur le positionnement du système de développement de l’ONU. La fin du premier cycle des 4 ans de mise en œuvre de l’Agenda 2030 sur les 17 objectifs de développement durable (ODD) est également un point marquant du mandat de Cheikh Niang.

Mohamed Magassouba: «le Sénégal est la meilleure équipe d’Afrique»

Mohamed Magassouba, sélectionneur par intérim des Aigles du Mali et son équipe sont arrivés dans la capitale sénégalaise dimanche 24 mars 2019. Ils affrontent les Lions du Sénégal, demain mardi.

Les Aigles du Mali et les Lions du Sénégal seront face à face ce mardi dans le cadre des préparatifs de la Can Egypte 2019. L’équipe du Mali est arrivée en terre sénégalaise dimanche.

Initialement prévu au stade de Thiès, le match Sénégal vs Mali a été reprogrammé au stade Léopold Sédar Senghor de Dakar, ce mardi 26 mars 2019. Le coup d’envoi est prévu vers 18h00 Gmt.

«Ce match peut permettre au Mali de rentrer de plain-pied dans la préparation de la Can Egypte 2019. Le Sénégal est la meilleure équipe d’Afrique pour moi. C’est l’équipe la plus équilibrée d’Afrique aujourd’hui. Cela ne veut pas dire que le Mali part en victime à l’occasion de cette rencontre amicale », a rapporté le sélectionneur par intérim des Aigles, Mohamed Magassouba.

La Can Egypte 2019 se déroule du 21 juin au 19 juillet.

Sénégal: un travailleur retrouvé mort dans un ascenseur de Sococim

Il a été retrouvé lors d’une opération de maintenance effectuée au sein de la société Sococim Industries.

Ce sont les travaux de maintenance qui vont permettre de découvrir le corps sans vie du travailleur jeudi soir. Le drame serait survenu alors que l’on effectuait des travaux de réparation sur l’ascenseur. D’après rewmi.com, un  de ses collègues a remis en marche la machine, ignorant que son collègue se trouvait à l’intérieur.

« L’élévateur a propulsé le malheureux dans l’engrenage et c’est après des minutes de recherche qu’il a été retrouvé en haut très mal-en-point », rapporte un témoin.  La victime est décédé avant même que les éléments des sapeurs-pompiers n’interviennent.

Une enquête est ouverte par la police qui a procédé aux constats d’usage.

Eliminatoires Can U-23: Le Sénégal aux prises avec la Guinée Conakry ce jour

Le Sénégal affronte, ce mercredi, la Guinée Conakry. Un match comptant pour les éliminatoires de la Can U-23 en Egypte.

Annoncée à 17 heures, la rencontre aura finalement lieu une heure de temps plus tôt, à 16 heures GMT ce jour au Stade du 28 septembre. Le sélectionneur des Lionceaux, joseph Koto entend venir à bout de la sélection de la Guinée Conakry.

« On est venu chercher le meilleur résultat possible à Conakry et obtenir la qualification chez nous. Demain (ce jour Ndlr), on fera un bon match. Je sais que la Guinée a une bonne équipe, j’ai vu cette équipe jouer, elle est très bonne », a-t-il déclaré.

« En matière de football », ajoute-t-il, « un match n’est jamais gagné à l’avance, ce que je sais, il y aura un bon match et on est content de jouer l’aller à l’extérieur ».

Le retour est prévu le 25 mars, au Stade Lat Dior de Thiès.

Sénégal-Madagascar: le rassemblement des Lions a débuté ce jour

Le match qui compte pour la dernière journée des qualifications pour la Can 2019, se dispute le samedi 23 mars.

Les joueurs, Santy Ngom (Nancy), Sada Thioub (Nîmes), Salif Sané (Schalke 04), Lamine Gassama (Goztepe) et Alfred Gomis (Spal) sont en terre sénégalaise. Ceci après leurs prestations dans les différents championnats européens Ils sont arrivés en vue du match Sénégal-Madagascar qui se joue au Stade Lat de Thiès, samedi.

Le match compte pour la dernière journée des qualifications pour la Coupe d’Afrique des nations (Can) 2019.

Sénégal-Diourbel: une élève poignarde son enseignant

Le professeur Henry Ndiaye a été tué à coups de couteaux dimanche à Diourbel dans un bar clandestin.

Exerçant comme enseignant à Fass Birago, il aurait été agressé par Henriette Diatta, élève en classe de terminale à l’école privée Nelson Mandela de Diourbel.

Selon la Rfm, le professeur a reçu plusieurs coups de couteau, notamment à la jambe. Il a rendu l’âme au moment de son évacuation à l’hôpital Heinrich Lukbé de Diourbel.

La présumée meurtrière a été interpellée et placée en garde à vue à la gendarmerie de Diourbel. D’après des témoins, Henry Ndiaye venait tous les week-ends pour donner des cours particuliers à Henriette Diatta.

Si les raisons de cet acte restent encore inconnues, un témoin s’est confié à la Rfm «vers 13h (hier) nous étions tous là et Henry Ndiaye a touché Henriette Diatta, c’est ainsi que cette dernière lui a demandé d’arrêter. M. Ndiaye a persisté, elle a pris le couteau qui était à ses côtés avant de le lui asséner à la jambe. Le sang coulait en quantité».

 

 

Résultats provisoires: La proclamation des commissions départementales attendue à midi

Le récapitulatif de la compilation et l’examen des procès-verbaux des bureaux de vote par les commissions départementales de recensement sera connu ce jour.

Le compte à rebours est lancé. Les résultats provisoires de l’élection présidentielle du 24 février par département devraient tomber à 12h, heure locale. Les Commissions départementales de recensement des votes (Cdrv), constituées de magistrats, doivent tomber la copie. Les Cdrv sont en charge de l’examen et de la compilation des procès-verbaux des bureaux de vote. On comptait 15.397 bureaux de vote dont 14651 au Sénégal. 

A lire aussi: Présidentielle 2019 : les résultats définitifs devraient être connus le 1er mars

Ce sera ensuite au tour de la Commission nationale de recensement des votes (Cnrv), à Dakar. Elle est tenue de publier les résultats provisoires avant le vendredi qui suit le scrutin, soit le 1er mars, à minuit. L’ensemble des résultats seront alors transmis au Conseil constitutionnel qui proclame les résultats définitifs après avoir examiné d’éventuels recours en cas d’irrégularités.

Sénégal-Tambacounda: les éléments de Dic sur les lieux du drame

La Direction des investigations criminelles entend faire la lumière sur les évènements du 11 février dernier.

Ils sont arrivés hier en début de soirée. Les éléments de la Direction des investigations criminelles (Dic) sont à Tambacounda. Lieux des affrontements entre militants du Pur et la coalition Benno Bokk Yakaar (Bby) ayant causé la mort de deux personnes (de source officielle) et plusieurs blessés.

Ces fins limiers vont travailler en collaboration avec leurs collègues de la gendarmerie locale pour faire la lumière sur ces violences.

Il faut signaler que le procureur de la région de Tambacounda, Demba Traoré a indiqué le 12 février que 27 partisans du Pur ont été interpellés dans le cadre de ces affrontements.

Tensions électorales: Les Etats-Unis appellent à la prudence  

Suite aux risques de violence électorale au Sénégal, les Nations Unies invitent leurs ressortissants à éviter certaines zones de la capitale.

La Présidentielle du 24 février 2019 est à hauts risques, et pour cause.  L’ambassadeur des Etats Unis au Sénégal, qui craint des violences, a demandé à ses ressortissants d’éviter les zones comme la VDN, Grand-Yoff, la Place de la Nation (ex-obélisque), le Palais de la Justice, la Zone entourant l’Ucad, la Place de l’Indépendance., rapporte Les Echos. Les autorités américaines demandent également à leurs compatriotes d’éviter les zones de manifestations, de conserver toujours leurs téléphones avec soi, de garder les portes des voitures verrouillé et les fenêtres fermées.

La 3e édition de la CIEA-III se tient au Sénégal

Cette rencontre de deux jours se tient en présence des chefs d’Etats du Sénégal et du Mali ainsi que plusieurs personnalités européennes et africaines.

La troisième édition de la Conférence internationale sur l’émergence de l’Afrique (CIEA-III) s’est ouverte ce jeudi 17 janvier au centre international de conférences Abdou Diouf (CICAD) de Diamniadio (quarantaine de kilomètres de Dakar) sous le thème “Emergence, Secteur privé et inclusivité”.

Cette rencontre de deux jours se tient en présence des chefs d’Etats du Sénégal et du Mali ainsi que plusieurs personnalités européennes et africaines telles que les Premiers ministres malaisien et ivoirien Mahathir Bin Mohamad et Amadou Gon Coulibaly, le président de la Banque africaine de développement (BAD), Akinwumi Adesina.

Ainsi plus de 500 personnalités, d’institutions internationales de développement, de centres de recherche universitaire, du secteur privé, des organisations de la société civile y prennent part.
L’évènement est organisé par le gouvernement du Sénégal, en collaboration avec le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD).

Selon un document rendu public par le ministère sénégalais de l’Economie et des Finances « le débat sera focalisé sur l’engagement du secteur privé national, dans le cadre d’un dialogue et partenariat public-privé fécond, comme condition nécessaire pour la réussite de la mise en œuvre des plans d’émergence africains ».

La conférence traitera aussi des modalités pour rendre cette émergence plus inclusive et s’assurer qu’elle valorise les opportunités économiques des territoires.

Elle vise également à approfondir le débat sur la robustesse de la croissance et l’inclusivité dans les plans d’émergence en Afrique à travers notamment, un meilleur positionnement du secteur privé soutenu par de solides partenariats avec l’Etat pour favoriser une croissance forte, résiliente, inclusive et qui valorise les potentialités de tous les territoires.

En rappel, les deux premières éditions s’étaient tenues en 2015 et 2017 à Abidjan. Elles avaient été l’occasion pour les dirigeants africains, les experts nationaux et les partenaires techniques et financiers d’analyser les différentes trajectoires d’émergence et d’approfondir les problématiques autour des thématiques retenues.

 

Produits pharmaceutiques : les importations baissent de 764 millions FCFA

Ces chiffres sont ceux de novembre 2018 et en comparaison avec ceux de 2017 à la même période il y’a une diminution de 5,7%.

Les importations de produits pharmaceutiques du Sénégal durant le mois de novembre 2018 ont connu une baisse de 764 millions de FCFA (environ 1,298 million de dollars), comparées à la même période de l’année 2017, a appris APA mardi auprès de l’Agence Nationale de la statistique et de la démographie (ANSD).Ces importations se sont établies à 12,695 milliards de FCFA durant la période sous revue contre 13,459 milliards de FCFA au mois de novembre 2017, soit une diminution de 5,7% en valeur relative (1 FCFA équivaut à 0,0017 dollar).

La même tendance baissière est notée en variation mensuelle. Les importations de produits pharmaceutiques, passent ainsi de 13,046 milliards de FCFA en octobre 2018 à 12,695 milliards FCFA un mois plus tard, soit un repli de 2,7%.

 

Sénégal: le supercalculateur national sera livré bientôt  

Cette information a été rendue publique par Mary Teuw Niane, ministre de l’Enseignement supérieur lors de la cérémonie de signature d’un protocole d’accord avec la société Arianegroup SAS

Le supercalculateur, objet d’un accord de financement de 15 millions d’euros (9,7 milliards Fcfa) signé à Paris en décembre 2016, entre le ministère de l’Economie, des Finances et du Plan et celui de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation,  et de la Recherche avec la Banque publique d’Investissement française, sera livré dans quelques mois.

C’est Mary Teuw Niane, le ministre de l’Enseignement supérieur qui l’a annoncé le 14 janvier 2019, lors de la cérémonie de signature d’un protocole d’accord avec la société Arianegroup SAS, spécialisée dans la construction aéronautique et spatiale.

D’après le ministre, le supercalculateur a été acquis auprès de la société de services numériques française, Atos. L’équipement sera installé au Centre national de Calcul scientifique (CNCS), qui sera disponible dans une semaine à la cité du Savoir de Diamniadio.

Présenté comme le plus puissant calculateur parallèle de dernière génération au Sud du Sahara, hors Afrique du Sud, l’outil technologique sera doté d’une puissance d’environ 320 TfIops (Puissance de calcul. Un Tflops équivaut à 1000 milliards de calculs par seconde, Ndlr), et d’une capacité de stockage intégrée de 21 To.

Le Supercalculateur contribuera à la mise en œuvre de 2 axes du Plan Sénégal émergent (PSE): l’agro hydrologie et le secteur minier. La simulation numérique qu’il rendra possible dans le secteur agricole et hydrologique permettra d’innover en météorologie, climatologie, traitement des images (satellites, drones), croissance végétale et dynamique des populations, etc. Dans le domaine minier, il permettra la simulation de puits/réservoirs, la recherche géologique et la cartographie 3D, la modélisation des territoires sénégalais.

 

Le Sénégal investit près de 170 milliard dans la construction des écoles

Cette information a été donnée par le ministre de l’éducation qui procédait ce 14 janvier à la pose de la première pierre d’un collège franco-arabe.

Le Sénégal a investi une somme exacte de 160 milliards 885 millions de FCFA dans la construction d’infrastructures scolaires dans tout le pays entre 2012 et 2018, selon les informations reçues du ministre de l’Education nationale Serigne Mbaye Thiam. C’était à l’occasion de la cérémonie de la pose de la première pierre d’un collège franco-arabe qu’il présidait qui présidait à Nioro.

« De 2012 à 2018, nous avons investi 160.885.000.000 de FCFA pour la construction d’infrastructures scolaires dans tout le Sénégal, qui peuvent être détaillés par département, commune et école », a déclaré Serigne Mbaye Thiam.

Le déplacement du ministre s’inscrit dans le cadre d’une visite de deux jours consacrés à la construction et à l’inauguration d’établissements scolaires.

Pour la région de Kaolack, il a évoqué un montant 16 milliards 984 millions de FCFA pour les investissements consentis.

Il a par ailleurs fait état d’un programme à moyen terme, dont le montant est évalué à 135 milliards FCFA. Sur cette enveloppe, la région de Kaolack va bénéficier, entre 2019 et 2022, d’un montant de 11.139.000.000, a précisé M. Thiam, citant des projets en cours, comme le CEM franco-arabe de Nioro, objet de cette rencontre.

Le ministre qui poursuit sa visite ce mardi par le département de Kaolack, a aussi souligné son objectif de résorber à l’échelle nationale les abris provisoires d’ici à trois ans.

Selon lui, en 2011, le Sénégal comptait 8822 abris provisoires, qui représentaient environ 18 pour-cent des salles de classe.

« Au moment de démarrer le programme des abris provisoires, on avait 6.369 salles de classe en abris provisoire, soit 9 pour-cent, parce que nous avions eu à construire 10.003 salles de classe, dont 200 das le cadre de la résorption des abris provisoires et une autre partie pour l’extension du réseau », a-t-il expliqué.

Il s’est aussi exprimé sur la pose de la première pierre de l’extension du lycée de Keur Madiabel, jugeant pertinent de doter cette commune, qui a eu sa première école en 1946, d’un second lycée, vu le nombre d’établissements scolaires qui y sont recensés.

 

La Banque mondiale octroie un appuie de 180 M£ au Sénégal

Ce financement est destiné au soutien des réformes dans les secteurs de l’énergie, des technologies de l’information et de la communication et de la croissance inclusive entre autres.

Le Sénégal bénéficiera d’un financement de 180 millions de dollars de la part de la Banque mondiale, a indiqué cette semaine le ministre des finances sénégalais Amadou Bâ.

Ce financement qui à été accordé à titre d’appui budgétaire, devrait permettre au pays d’Afrique de l’Ouest de soutenir des réformes dans les secteurs de l’énergie, des technologies de l’information et de la communication (TIC), et de la croissance inclusive entre autres.

Selon l’accord de financement du «deuxième Programme de développement des réformes structurelles multisectorielles», conclu le jeudi dernier, environ 75 millions $ devraient être consacrés au développement des capacités de plus de 200 000 enfants de moins de 5 ans fréquentant les écoles maternelles du pays.

Près de 53 millions $ devraient quant à eux être destinés à la formation de 20 000 apprentis et de 400 maîtres apprentis à travers le pays.

Notons que ce financement représente le plus important appui budgétaire consenti par la Banque mondiale en faveur du Sénégal, à ce jour.

 

Présidentielle 2019 : les observateurs de l’UE pour le scrutin du 24 février

Un accord administratif a été signé ce 14 janvier entre le gouvernement sénégalais et l’UE pour l’Observation de l’élection présidentielle du 24 février 2019.

Une délégation d’observateurs de l’Union européenne (UE) sera présente au Sénégal à l’occasion de la présidentielle du 24 février 2019, a appris l’APS.

L’annonce a été faite lundi par Irène Mingasson Ambassadeur de L’UE au Sénégal, soulignant que ces missions d’observation électorale sont toujours composées d’un groupe d’experts qui « sont des spécialistes des questions électorales et de tous les aspects qui entourent ces questions ».

« Pour se déployer à travers le pays plusieurs dizaines de ces experts court terme et long terme sont invités dans les semaines qui viennent », a précisé Irène Mingasson.

Elle s’exprimait lors de la signature, avec le ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’extérieur, de l’Arrangement Administratif pour l’Observation de l’élection présidentielle du 24 février 2019.

« Par ailleurs, ces experts sont mobilisés dès les semaines qui précédent les scrutins et ils seront rejoints dans les semaines qui viennent par des observateurs long terme et court terme qui certes ont une expérience en la matière mais qui seront plus appelés en qualité de témoin pour ce scrutin », a-t-elle expliqué.

Il s’agit, selon elle d’un exercice qui vise à « soutenir le dialogue et la coopération sur toutes les dimensions de ce processus si important pour la démocratie au Sénégal ».

Selon Irène Mingasson, « le défi majeur de ces missions est surmonté grâce à l’étroite coopération de nos gouvernements, de l’équipe du ministère des Affaires étrangères puisqu’il s’agit de permettre à ses experts d’avoir un accès aussi complet que possible à tous les acteurs pertinents dans le processus électoral ».

« La mission d’observation est un gage de crédibilité, de transparence des élections parce qu’il doit en être ainsi au niveau du Sénégal », a-t-elle ajouté.

Le scrutin présidentiel est prévu le 24 février. Le Conseil constitutionnel a rendu publique lundi une liste provisoire de 5 candidats : Macky Sall, Idrissa Seck, Ousmane Sonko, Issa Sall et Madické Niang.

 

Riziculture: la Vallée du fleuve veut produire 500 000 tonnes en 2019

Au Sénégal, la région de la Vallée du fleuve Sénégal (VFS) a pour objectif de récolter 500 000 tonnes de riz paddy en 2019. C’est ce qu’a indiqué à l’APS, Amadou Thiam, directeur de développement et de l’appui aux collectivités territoriales de la Société nationale d’aménagement et d’exploitation des terres du Delta et des vallées du fleuve Sénégal et de la Falémé (SAED).

Rappelant que cette ambition s’inscrit dans le cadre de l’autosuffisance nationale dans la céréale, le responsable souligne que ladite région a connu une amélioration de la production ces dernières années, passant de 300 000 tonnes en 2013 à 460 159 tonnes en 2018.

« L’engagement des producteurs a aussi permis de doubler la production rizicole au niveau de la vallée et la région de Saint-Louis, grâce à l’appui du gouvernement, qui a favorisé la mécanisation de toute la chaîne de valeur du riz, ainsi que la mise en place d’unités de production et de commercialisation.», indique M. Thiam.

Le Sénégal a produit 1,13 million de tonnes de riz en 2018 et espère réaliser 1,6 million de tonnes de riz cette année pour atteindre l’autosuffisance.

 

Qui sont les cinq candidats retenus par le conseil constitutionnel ?

Le 24 février prochain les sénégalais seront aux urnes pour le vote de leur futur président. Le conseil constitutionnel a validé ce 14 janvier cinq candidatures pour cette écheance.

Macky Sall

Né le 11 décembre 1961 à Fatick, Macky Sall est président  de la République du Sénégal depuis 2012. Il débute sa carrière politique en tant que Secrétaire général de la Convention régionale du PDS de Fatick en 1998. Il occupera par la suite plusieurs postes de responsabilité donc celui de directeur général de la Société des pétroles du Sénégal (PETROSEN) entre 2000 et 2001. Entre mai 2001 et 2002 il devient ministre des Mines de l’Énergie et de l’Hydraulique. D’août 2003 à avril 2004, il est ministre d’État, ministre de l’Intérieur et des Collectivités locales. Le 21 Avril 2004,  Macky Sall est nommé Premier ministre du gouvernement Wade. Il occupe ce poste jusqu’au 19 juin 2007, détenant le record de longévité des Premiers ministres de Wade. Le 20 juin 2007 il devient président de l’Assemblée nationale. En 2012, il s’oppose à Abdoulaye Wade et devient le quatrième président de la république du Sénégal.

Ousmane Sonko

Ousmane Sonko est un homme politique sénégalais née le 15 juillet 1974 à Thiès, de parents fonctionnaires. Il grandit principalement en Casamance puis effectue ses études supérieures à l’université Gaston-Berger de Saint-Louis, où il obtient une maîtrise en droit public en 1999. Il entre ensuite comme major à l’école nationale d’administration.

A sa sortie de l’ENA en 2001, il intègre le centre des services fiscaux de Pikine. Trois ans après, il crée le Syndicat Autonome des Agents des Impôts et Domaines dont il est le premier secrétaire général d’avril 2005 à juin 2012, avant de devenir Secrétaire général honoraire de juin 2012 à août 2016. A cette période, il commence à critiquer le gouvernement et accuse l’Etat d’anomalies fiscales et budgétaires en mettant en cause le président Macky Sall.

Président du parti politique Pastef créé en 2014, il est élu député à l’Assemblée nationale du Sénégal aux élections législatives de 2017. Aujourd’hui il se porte candidat pour évincé Macky Sall.

Madické Niang

Madické Niang, né à Saint-Louis le 25 septembre 1953, est un avocat et un homme politique sénégalais. Ministre de la Justice dans plusieurs gouvernements, il est ministre des Affaires étrangères entre le 1er octobre 2009 et le 3 avril 2012. Sûr de ses compétences il se porte candidat pour la présidentielle de 2019.

Idrissa Seck

Idrissa Seck est un homme d’État sénégalais, né le 9 août 1959 à Thiès, ancien Premier ministre, ancien maire de Thiès et actuel Président du Conseil départemental de Thiès. En 1988, Idrissa Seck est nommé directeur de la campagne présidentielle d’Abdoulaye Wade, candidat du Parti démocratique sénégalais.

Il mettra une pause à sa carrière politique pendant quelques années pour se concentrer à ses études. L’année 1995 marque le retour d’Idrissa Seck au-devant de la scène politique. Il entre dans le gouvernement d’union nationale Thiam 3 pour le compte du PDS comme Ministre du Commerce, de l’Artisanat et de l’Industrialisation. Il côtoie dans ce gouvernement ses camarades de parti Abdoulaye Wade, ministre d’État, et Ousmane Ngom, ministre de la Santé.

En 2000, Idrissa Seck est, comme en 1988, directeur de la campagne présidentielle d’Abdoulaye Wade. Wade est élu président et Seck est nommé ministre d’État, directeur de cabinet du Président de la République.

Entre 2002 et 2004, il est premier ministre chef de gouvernement sous la présidence de Wade. Il sera remplacé en 2004 par Macky Sall.

Issa Sall

El Hadji Issa Sall,  Directeur de l’université du Sahel est le coordonnateur du Parti de l’Unité et du Rassemblement (PUR), crée en 1998.

L’une de ces personnalités aura le privilège de diriger le Sénégal pour les prochaines années.

Présidentielle 2019: Macky Sall refuse un débat télévisé

Les internautes sénégalais demandent à travers une vaste campagne lancée sur internet, un débat entre les candidats à l’élection présidentielle du 24 février prochain.

Le président sortant Macky Sall rejette l’idée d’un débat entre les différents candidats à l’élection présidentielle prochaine. Selon son conseillé à la communication, ce dernier n’est pas intéressé et préfère présenter son bilan sur le terrain. Tout est parti d’un tweet d’une étudiante en science politique qui l’interpelle la première à ce sujet. Les internautes partageront par la suite ce tweet qui va très vite crée le buzz.

Le blogueur Papa Ismaïla Dieng, va en faire son affaire. Militant pour cette pétition en faveur d’un débat à la présidentielle sénégalaise du 24 février prochain, il interpelle directement les candidats sur les réseaux sociaux.

« Il y a déjà beaucoup de questions qui nous arrivent sur les réseaux sociaux. Oui il faut qu’on débatte car il faut qu’on réponde sur les questions d’agression de l’environnement, sur les questions des atteintes aux libertés individuelles, sur les questions économiques, la gestion des contrats pétroliers etc. », raconte-t-il.

La pétition lancée en ligne prend de l’ampleur. Dans les rangs de l’opposition quatre des sept candidats sont d’accord pour le débat télévisé. Ousmane Sonko du Pastef est le premier. Son porte-parole Malick Ndiaye défend l’idée auprès des militants mobilisés dans ce sit-in commun contre le régime du président Macky Sall.

« Les gens n’ont jamais voulu poser les vraies questions qui intéressent les Sénégalais. Entre politique, les campagnes c’était toujours des invectives des injures, des révélations de scandales mais on ne parlait pas des programmes ». Déclare Malick Ndiaye, secrétaire national à la communication de Pastef

CAN de Handball : le Sénégal se qualifie pour les quarts

 

Le Sénégal a battu pour sa troisième sortie l’Algérie sur le score de 35 à 22. Grâce à cette victoire, les Lionnes se qualifient pour la deuxième fois consécutive en quart de finale de la CAN. L’équipe nationale a d’ailleurs remporté ses deux premiers matchs respectivement face au Cameroun et la Tunisie. Les Lionnes affrontent les ivoiriennes ce vendredi 7 décembre pour la dernière journée.

La 23ème édition de la coupe d’Afrique de handball se déroule du 02 au 12 décembre au Congo Brazzaville. Avec un effectif talentueux, le Sénégal peut prétendre au titre après sa disqualification en finale lors des championnats d’Afrique en 2015 à Luanda. Le tournoi de Brazzaville est une occasion pour les Lionnes de se racheter et empocher l’un des trois billets pour la prochaine coupe du monde, prévu au Japon en 2019.

Sénégal : Macky Sall veut développer une stratégie de Volontariat

Il a demandé à son gouvernement de préparer la mise en œuvre d’une Stratégie nationale de développement du Volontariat.

 

Le président sénégalais Macky Sall a engagé son gouvernement de préparer la mise en œuvre d’une Stratégie nationale de développement du volontariat tout en réitérant l’impératif d’une adoption dans les meilleurs délais d’un projet de loi d’orientation sur le volontariat national, apprend-on de source officielle.

« Le chef de l’Etat rappelle au gouvernement la nécessité de préparer la mise en œuvre d’une Stratégie nationale de développement du Volontariat ainsi que l’impératif de faire adopter, dans les meilleurs délais, le projet de loi d’orientation sur le Volontariat national », lit-on dans le communiqué du Conseil des ministres, tenu mercredi.

Macky Sall a également demandé au Premier ministre de faire procéder à l’évaluation de l’action du Service civique national, depuis sa création en 1998, et de l’Agence de Sécurité de Proximité, 5 ans après son lancement en 2013 et ce, à l’occasion de la Journée internationale du volontariat organisée le même jour.

Selon le communiqué, Macky Sall a magnifié « le rôle fondamental du volontariat dans l’accélération de la mise en œuvre de sa vision d’un Sénégal Emergent, et a félicité et encouragé l’ensemble des volontaires nationaux et internationaux en service au Sénégal ».

Sénégal : 61,5 millions de dollars pour soutenir l’agriculture

C’est un don octroyé par le Fonds saoudien de développement (FSD) et la Société islamique pour le financement du commerce international (ITFC).

 

Le Fonds saoudien de développement (FSD) et la Société islamique pour le financement du commerce international (ITFC) ont accordé au Sénégal des financements d’un montant total de 61,5 millions de dollars (35,6 milliards de francs CFA) destinés à soutenir le secteur agricole national, a-t-on appris de source ministérielle. Le ministre sénégalais de l’Economie, des Finances et du Plan, Amadou BA, « a procédé à la signature en début de semaine, de deux accords de financement d’un montant total de 61,5 millions de dollars US, soit 35,6 milliards de FCFA », selon un communiqué de son département.

Le premier accord, conclu avec le FSD pour un montant de 11,5 millions de dollars US, soit 6,6 milliards de francs CFA, est « destiné à la mise en œuvre du projet de réhabilitation et d’extension des casiers de la cuvette de Savoigne sur une superficie de 394 ha », dans la zone nord du Sénégal, indique le document, précisant que ledit projet s’inscrit dans le cadre du Programme national d’autosuffisance en riz (PNAR).

Le second accord a été paraphé avec la ITFC pour un montant de 50 millions de dollars US, soit 29 milliards de FCFA, au titre du financement par la Société nationale de commercialisation des semences (SONACOS) de son programme de collecte de graines d’arachide 2018/2019, indique la même source.

 

 

Sénégal : Christiane Taubira a rencontré des lycéens de Dakar

Accueilli au sein du groupe scolaire Jeanne-D’arc, Christiane Taubira a discuté à bâtons rompus avec des élèves venus aussi de trois autres établissements de la capitale.

 

Figure de la gauche française, Christiane Taubira multiplie les voyages sur les cinq continents pour aller à la rencontre des populations, des étudiants, des militants. Conférences sur la politique sociale, sur la justice, débats sur le civisme, l’ancienne garde des Sceaux sous la présidence Hollande, de passage au Sénégal, a accepté de répondre aux questions de collégiens et de lycéens de Dakar. Compte rendu de ces échanges très vifs.

« Maintenant que vous avez fait presque tout ce que vous pouviez faire dans votre vie, qu’est-ce que vous faites actuellement ? » Cette première question fait sourire Christiane Taubira. Loin de Paris et des frictions politiques, trois ans après avoir claqué la porte du ministère de la Justice, l’ancienne députée affirme ces convictions : « C’est toujours le principe de l’ubuntu. Si nous regardons avec indifférence la restriction des droits et des libertés des autres, notre tour viendra. »

Mandela, Martin Luther King. Charismatique, Christiane Taubira cite devant les 200 élèves réunis les grandes personnalités noires. Interrogée aussi sur l’homosexualité, débat sensible en Afrique, elle estime que le rôle des acteurs politiques est d’expliquer. « On entend ce qu’on veut mais c’est une sexualité, et ça n’est pas une infraction. Il peut y avoir une attitude lâche qui consiste à dire, je n’en parle pas. C’est toujours ignoble d’être lâche. »

Autre question sur la situation actuelle en France : « Qu’est-ce que vous pensez de la désobéissance ? Et j’aimerais bien, si c’est possible, avoir votre avis sur ce qu’il se passe aujourd’hui en France. » Christiane Taubira répond sur la désobéissance civile : « Désobéir pour se faire plaisir, ce n’est pas de la désobéissance ça. Donc toujours être capable d’argumenter, on sait pourquoi on désobéit. »

Durant 1h30, devant un public conquis, Christiane Taubira s’est donc posée en défenseur des opprimés, des plus faibles, de la justice, mais n’a pas souhaité, par contre, commenter l’actualité française et les difficultés du gouvernement.

Sénégal : l’UNICEF loue les efforts fait pour la vaccination

C’était lors de la cérémonie de célébration des 60 ans de présence de l’UNICEF au Sénégal.

 

La représentante résidente du Fonds des Nations Unies pour l’Enfance (UNICEF), Laylee Moshiri, salue les efforts du gouvernement sénégalais qui, dans le cadre de la vaccination, a trouvé « des moyens plus innovants » pour atteindre les populations.

« La manière de faire la vaccination a beaucoup évolué de nos jours car elle permet de couvrir beaucoup plus d’enfants à vacciner, mais aussi permet d’intégrer d’autres interventions », a-t-elle souligné, dans un entretien accordé à l’APS.

A l’occasion de la commémoration des 60 ans de présence de l’UNICEF au Sénégal, il est selon elle louable de faire comprendre que le pays a trouvé des moyens plus innovants pour aller vers les populations.

« Lors des campagnes de vaccination, nous appuyons le gouvernement dans les stratégies avancées et mobiles pour atteindre les populations qui, elles-mêmes, n’ont pas de possibilités pour accéder aux services », a-t-elle relevé.

L’UNICEF « appuyait seulement dans l’immunisation » désormais intégrée à d’autres services. « C’est le système du pays qui a évolué », a-t-elle souligné.

D’après la représentante résidente de l’UNICEF, lorsque les équipes mobiles vont sur le terrain, elles adressent plusieurs services en même temps, notamment en regardant la situation de l’enfant et en s’intéressant aux visites prénatales des femmes enceintes.

« Les équipes font ce qu’on appelle le suivi de la croissance de l’enfant pour voir si l’enfant est malnutri ou pas et le référer au besoin, mais aussi elles s’enquièrent de l’enregistrement de l’enfant à l’état civil », note encore Laylee Moshiri.

Selon Laylee Moshiri, c’est cette intégration qui permet de sauver la vie des enfants par la vaccination, parce qu’au fil des années, la mission de l’UNICEF a évolué en termes d’urgence, pour intégrer le développement.

Ainsi, l’UNICEF avait des projets sur la santé, sur les différentes maladies, mais aujourd’hui, l’agence onusienne travaille plus sur une approche-programme à long terme et de manière plus intégrée pour appuyer les pays.

« Nous élaborons des programmes sur cinq ans qui couvrent les volets de nos différentes interventions relatives à la situation des pays », a-t-elle dit, précisant que le Sénégal est l’un des premiers pays en Afrique où l’UNICEF a eu un bureau avant les indépendances.

 

Culture : Dakar inaugure son Musée des civilisations noires

La cérémonie d’inauguration de cette galerie aura lieu demain 06 décembre. Ce projet panafricain aura pris un demi-siècle pour se concrétiser.

 

Le Sénégal inaugure jeudi 6 décembre à Dakar un musée consacré aux « civilisations noires » depuis l’aube de l’humanité, un projet « panafricain » concrétisé un demi-siècle après son lancement par le premier président du pays, Léopold Sédar Senghor (1960-1980), au moment où progresse l’idée d’une restitution au continent de son patrimoine culturel. A l’image de ce Musée des civilisations noires (MCN), la réhabilitation ou la construction de musées modernes à travers l’Afrique bat en brèche l’argument du manque d’infrastructures adaptées, souvent opposé aux demandes de restitution, que des pays comme la France affirment vouloir faciliter.

Sept ans après le début des travaux sous le président Abdoulaye Wade (2000-2012), le ruban sera coupé vers 10 heures (GMT et locales) par son successeur Macky Sall. D’une architecture monumentale inspirée notamment des cases rondes de Casamance, une région du sud du Sénégal, le MCN fait face au Grand Théâtre, aux portes du quartier administratif et des affaires de Dakar. D’une surface de 14 000 m2, il pourra accueillir 18 000 pièces, allant de vestiges des premiers hominidés, apparus en Afrique il y a plusieurs millions d’années, aux créations artistiques actuelles, selon son directeur, Hamady Bocoum.

« Un projet panafricain »

Sa construction et son aménagement ont été financés par la Chine pour plus de 30 millions d’euros. Sans dévoiler précisément les objets qui seront exposés lors de l’ouverture, M. Bocoum a évoqué la présence de crânes, d’outils en pierre, de peintures, de sculptures et autres masques. « C’est un projet panafricain. Il y aura une facette de chaque partie de l’Afrique », a-t-il souligné, en assurant que le musée pourra accueillir des œuvres d’autres pays du continent moins bien dotés.

L’ouverture du MCN est une « contribution importante au tissu des musées en Afrique de l’Ouest », a abondé le Béninois Alain Godonou, responsable du patrimoine pour la nouvelle Agence de promotion du tourisme de son pays, interrogé par l’AFP. Cette inauguration intervient alors qu’un rapport remis le 23 novembre au président français Emmanuel Macron, rédigé par deux universitaires, la Française Bénédicte Savoy et le Sénégalais Felwine Sarr, préconise de faciliter les restitutions d’œuvres aux anciennes colonies.

Une évolution saluée par le ministre sénégalais de la culture, Abdou Latif Coulibaly. Si les responsables français décident « de restituer définitivement [des œuvres], nous trouverons des moyens pour les récupérer », a-t-il précisé. « S’ils ont décidé une autre forme de restitution, dépôt ou prêt, nous sommes disposés à trouver des solutions avec la France », a ajouté M. Coulibaly, se disant prêt à en récupérer le plus grand nombre possible, sans pouvoir l’estimer.

Le MCN « revendique le statut de musée moderne » où « l’on peut maîtriser la température et l’humidité dans chacune des salles », a précisé M. Bocoum. « Le Bénin arrive aussi », avec l’ouverture prévue en 2020 de quatre musées modernes dans des villes historiques, a souligné Ousmane Aledji, chargé de mission auprès de la présidence de son pays, auquel M. Macron a annoncé dès la remise du rapport la restitution de 26 œuvres réclamées par Cotonou.

« Se projeter » vers l’avenir

Ce type de projets « vient aussi vider de leur contenu un certain nombre de petits débats sur l’Afrique », a estimé M. Aledji, en référence aux doutes exprimés par certains experts sur les conditions d’accueil de ces œuvres. « Si ces biens appartiennent aux Africains, de quoi les Occidentaux se mêlent de savoir si l’Afrique sait les garder ou non ? », s’est interrogé avec véhémence le recteur de l’Université Cheikh-Anta-Diop de Dakar, tenant son nom d’un intellectuel sénégalais qui a contribué à réhabiliter l’apport des populations noires à la culture mondiale.

« La question est fausse, puisque la réponse est déjà donnée par les Africains qui les ont produits et gardés pendant des siècles dans d’excellentes conditions hors des musées », a ajouté le recteur de la principale université du Sénégal, Ibrahima Thioub.

L’idée d’un Musée des civilisations noires avait été lancée par le poète Léopold Sédar Senghor, premier président du pays, lors du premier Festival mondial des arts nègres en 1966 à Dakar. Un demi-siècle plus tard, le MCN voit le jour et « tout le monde y sera, pour démontrer notre ouverture et notre capacité à dire aux autres : “Nous existons, mais nous existons avec vous et en compagnie de vous” », a affirmé le ministre de la culture. Le MCN veut mettre en exergue « la contribution de l’Afrique au patrimoine culturel et scientifique », souligne M. Bocoum. Mais son objectif est « surtout de se projeter » vers l’avenir. « Nous n’allons pas rester dans la contemplation », a-t-il promis.