L’ONU annule la condamnation de Karim Wade par la CREI

Le Comité des droits de l’homme de l’Onu conteste la condamnation de Karim Wade par la Crei, selon l’information donnée par l’avocat de ce dernier, Me Amadou Sall sur sa page facebook

Alors que le président de la république interviewé récemment par la télévision française « France 24 », évoquait une éventuelle amnistie de Karim Wade, son avocat nous apprend via sa page facebook que les charges retenues contre son client par Cour de répression de l’enrichissement illicite (CREI) ont été annulées par le Comité des Droits de l’Homme de l’ONU. Nous vous livrons ici l’intégralité de son message.

Le comité des droits de l’homme des Nations Unies vient de décider que « …. Une procédure permettant une révision effective et substantielle de la déclaration de culpabilité (de Karim Wade) est exigée et doit permettre d’évaluer les éléments de preuve et de faits et non se borner à une révision limitée aux aspects de droit »

« …. La déclaration de culpabilité et de condamnation (de Karim Wade) …doit être réexaminée conformément aux dispositions du paragraphe 5 de l’article 14 du pacte international relatif aux droits civils et politiques ».

Et enfin le comité « enjoint l’état du Sénégal de veiller à ce que des violations analogues ne se reproduisent plus à l’avenir ». Et ce dernier conclue en précisant que : « Cela signifie en clair que La décision du Comité ôte toute sa valeur et toute sa portée à l’arrêt de la CREI. Cet arrêt n’a plus le caractère définitif invoqué par les autorités sénégalaises. Il impose un réexamen des faits reprochés à Karim Wade et des preuves fournies par lui. La base de la tentative de sa radiation des listes électorales s’est effondrée ».

« Ce que pense le gouvernement de la décision de l’ONU »

En date du 14 novembre 2018, le Haut-Commissaire aux Droits de l’homme des Nations Unis a transmis les mêmes constatations évoquées par l’avocat de Karim Wade au gouvernement sénégalais. Mais en plus de ceci le Comité des Droits de l’homme souhaite « recevoir de l’Etat partie, dans un délai de cent quatre-vingt jours c’est-à-dire au plus tard le 08 mai 2019, des renseignements sur les mesures prises pour donner effet à ses constatations ».

D’après le ministère de la justice qui a pris acte des injonctions du Comité des droits de l’homme et qui les aussi rendu publique il résulte au vu de ce qui précède,  « que le Comité n’a pas le pouvoir d’annuler et n’a donc pas annulé la décision du 23 mars 2015 rendue par la CREI. D’ailleurs, le Comité n’est pas une instance  juridictionnelle mais  plutôt un comité d’experts indépendants dont les décisions sont dénuées de toute force obligatoire. En conséquence, il ne rentre pas dans ses attributions de réformer les décisions rendues par les juridictions nationales ». Mentionne le ministère de la justice dans un communiqué publié par nos confrères de Dakaractu.

Mais compte tenu de la nouvelle adhésion du Sénégal au Conseil des Droits de l’homme, le pays prend acte de ces recommandations. « Toutefois, le Sénégal qui vient d’être élu au Conseil des droits de l’homme dont il assurera la présidence à partir de janvier 2019, soucieux du respect de ses engagements internationaux, prend bonne note des recommandations formulées et du délai imparti ». Nous informe le communiqué.

Sénégal: vers l’amnistie de Khalifa Sall et Karim Wade

Le président sénégalais était à Paris pour le centenaire de l’armistice a donné une interview à nos confrères de France 24 dans laquelle il évoque une possible amnistie de ces deux acteurs politique au cas où il est réélu en 2019.

Dans cet entretien, Macky Sall évoque pour la première fois, la présidentielle de février prochain qu’il compte gagner au premier tour et ses adversaires politiques, Karim Wade et Khalifa Sall, condamnés par la justice et exclus de la prochaine élection. Il indique qu’il pourrait les amnistier en cas de réélection.
« Le premier, le second », pendant près de sept minutes, Macky Sall refuse de nommer Karim Wade et Khalifa Sall. Accusé depuis des mois d’avoir instrumentalisé la justice pour éliminer ses deux personnalités de la course à la présidence, le chef de l’Etat affirme au contraire que la justice est indépendante.

« Je pense que personne n’a été éliminé volontairement. Nous avons une justice, certes perfectible comme toutes les justices du monde, mais nous avons une justice responsable. »

« Sur France 24 »

La procédure judiciaire contre Khalifa Sall n’est pas terminée, la Cour de cassation n’a pas encore rendu sa décision. Karim Wade, qui doit 220 millions d’euros à l’Etat, affirme qu’il sera au Sénégal fin novembre. Ce lundi, le journal Jeune Afrique évoquait une possible amnistie pour les deux hommes, mais après la réélection de Macky Sall.

Une possibilité admet le président : « Je ne peux pas écarter, dans une circonstance nouvelle d’une réélection, d’engager une nouvelle phase pour la reconstruction nationale dans un esprit de renouveau national, de consensus national. Parce que je pense qu’il faut savoir tourner des pages aussi. »

Macky Sall indique enfin qu’il compte gagner l’élection présidentielle au premier tour. Pour les proches de Khalifa Sall et de Karim Wade, ces déclarations du président, cette possibilité d’amnistie, montre que ces dossiers sont des dossiers politiques.

« L’opposition dénonce un « chantage » »

La première réaction des différents états-majors politiques concernés par les déclarations de Macky Sall a d’ailleurs été l’étonnement. Personne ne s’attendait à une telle proposition d’amnistie. Mais l’étonnement a rapidement laissé place à la colère au sein du Parti Démocratique Sénégalais qui par la voix d’Amadou Sall, affirme qu’il s’agit d’une manœuvre du chef de l’Etat pour ne pas avoir à affronter Khalifa Sall et Karim Wade lors de l’élection présidentielle.

« C’est une honte pour un président de parler ainsi. » clame Amadou Sall, ancien ministre du Parti démocratique sénégalais

Dans le camp de Khalifa Sall, alors que la décision de la Cour suprême sur le fond de la condamnation est attendue, Moussa Tine, conseiller de l’ex-maire de Dakar  accuse le président Macky Sall de faire du chantage. « Cela ressemble à un appel du pied, à un chantage, explique-t-il. Il reste dans sa logique : obtenir un deuxième mandat quitte à torpiller la justice. Ce n’est pas la question de la gouvernance, ce n’est pas la question des deniers publics des Sénégalais qui l’intéressent, ce qui l’intéresse aujourd’hui, c’est d’écarter d’éventuels candidats qui peuvent lui poser des problèmes lors de la prochaine élection présidentielle ».

Alors que la majorité reproche à l’opposition de refuser les débats sur le bilan économique et social du chef de l’Etat en vue de la présidentielle, les déclarations de Macky Sall risquent bien de focaliser les échanges sur les tensions politiques.

 

Port autonome de Dakar : 20.000 décodeurs frauduleux de Startimes saisis

Selon le journal l’observateur qui nous livre l’information, rien ne va plus pour cette multinationale chinoise dont le préjudice est fixé à 300 millions si le souci n’est pas résolu.

Décidément, les temps sont durs pour Startimes. La multinationale chinoise spécialisée dans les télécommunications a vu une bonne partie de ses décodeurs saisie au Port Autonome de Dakar par la douane sénégalaise. L’Observateur qui en parle dans sa livraison de ce mardi révèle que ce sont au total 20.000 appareils estampillés « Startimes » qui ont été interceptés au bureau du Mole 8. L’affaire qui impliquerait un préjudice de 300 millions CFA devrait être élucidée aujourd’hui, précise encore L’OBS.

Le quotidien généraliste du Groupe Futurs Médias souligne que la gérant de la maison de Transit qui a déclaré le conteneur sera entendu par les éléments de la douane. « Ce qui permettra aux douaniers de remonter toute la filière pour identifier les propriétaires réels de la marchandise ou encore la société qui est derrière l’importation frauduleuse de ces décodeurs », écrit le journal qui semble dire donc qu’un autre nom, outre que celui de Startimes, pourrait être derrière cette affaire.

La multinationale chinoise, en conflit avec la société gérante de la TNT au Sénégal, Excaf, est sous les feux de l’actualité après s’être intéressée à la commercialisation de décodeurs sur l’ensemble du territoire sénégalais, ce qui est une exclusivité concédée à Excaf Télécom. Mais l’autre actualité concernant le groupe, c’est surtout la signature d’un contrat de 10 ans avec la ligue sénégalaise de foot-ball professionnel pour un montant de 6 milliards CFA.

Le Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA), sollicité pour arbitrage, s’est déclaré incompétent pour annuler le contrat de sponsoring. C’est une affaire entre privés, s’est défendu le président Babacar Diagne à l’endroit de la direction d’Excaf qui avait demandé à l’instance de régulation de constater la nullité de l’acte administratif. L’ancien directeur général de la RTS a toutefois invité le groupe chinois à se conformer aux textes sénégalais. La bataille juridique ne fait donc que commencer.

 

Bientôt une loi sur la gestion des déchets au Sénégal

C’est ce qui ressort du discours de Benoit Cacheu, juriste au ministère sénégalais de l’Environnement et du Développement durable, qui s’exprimait en marge d’un atelier de partage et de validation de l’avant-projet de cette loi.

Une loi sur la gestion des déchets dangereux sera bientôt validée au Sénégal.  Pour être efficace, cette loi se chargera de prévenir la nocivité des déchets dangereux, organiser leur collecte, règlementer les sites et installations de leur traitement et définir les rôles et responsabilités des acteurs intervenant dans leur gestion, entre autres.

D’après Benoit Cacheu, juriste au ministère sénégalais de l’Environnement et du Développement durable, « Cette loi vise à organiser la gestion écologiquement rationnelle des déchets dangereux au Sénégal pour assurer qu’ils ne créent pas de dommages à l’environnement et à la santé des personnes, aux animaux et aux écosystèmes naturels », a-t-il expliqué

Il s’adressait à la presse en marge d’un atelier de partage et de validation de l’avant-projet de loi sur la gestion des déchets dangereux au Sénégal.

« Avec cette loi, le Sénégal va transposer les dispositions des conventions de Bâle et de Stockholm dans ses lois nationales. Ce qui n’a jamais pu être fait, malgré la ratification par le pays desdites conventions », a indiqué Aïta Sarr de la Direction de l’environnement et des établissements classés.

 

La BM compte 977 milliards de FCFA d’investissement au Sénégal

L’essentiel de cette enveloppe couvre les domaines tels que l’agriculture, la santé, l’éducation, l’emploi des jeunes, et bien d’autres.

Le portefeuille de coopération de la Banque mondiale au Sénégal comprend actuellement 30 projets actifs pour un montant total d’environ 1710 millions de dollars US, soit environ 977 milliards de F CFA, a déclaré, mardi à Dakar, le ministre sénégalais de l’Économie, des Finances et du Plan, Amadou Ba.

Les domaines couverts par cette coopération portent pour l’essentiel sur l’agriculture, la santé, l’éducation, l’emploi des jeunes, le développement des compétences, le genre, la protection sociale, l’énergie, les transports et l’hydraulique qui restent des leviers importants pour tirer le Sénégal vers l’émergence, a expliqué Amadou Ba qui s’exprimait lors de la présentation de la Revue conjointe du Portefeuille des Opérations de la Banque Mondiale au Sénégal.

Poursuivant, il a indiqué que les différents projets du portefeuille enregistrent des taux d’exécution satisfaisants ces dernières années du fait, d’une part d’un suivi rapproché avec l’implication effective des équipes de la BM à travers l’organisation de missions conjointes de supervision, d’appui-conseil et une meilleure exploitation des rapports d’audit, et d’autre part, de l’utilisation du système électronique des décaissements (Client Connexion) qui raccourcit les délais de paiement.

De même, a-t-il ajouté, les retards déplorés il y a quelques années dans l’instruction des dossiers de marché ont connu une sensible amélioration avec le relèvement substantiel par votre Institution, des seuils de revue a priori et la suppression de la double revue pour les marchés d’un certain seuil.

Par ailleurs, le ministre des Finances a informé que la mise en œuvre des projets financés par la Banque mondiale a fortement contribué au bon comportement des agrégats macroéconomiques en 2018 avec un taux de croissance du PIB projeté à 7,0% et celui de 2019 à 6,9% grâce aux performances du secteur agricole, au redressement du secteur de l’industrie et à la consolidation de la dynamique des services.

Toutefois, a indiqué Amadou Ba, le déficit budgétaire a connu une légère dégradation due, entre autres, à la hausse des cours du pétrole qui est passé de 362,2 milliards (3,0% du PIB) en 2017 à 475,2 milliards (3,5% du PIB) en 2018.

Cependant, pour être inclusive et soutenable, la croissance du PIB doit être davantage génératrice d’emplois, surtout pour les jeunes générations et s’opérer dans un cadre de gouvernance et d’allocation des moyens publics rigoureux, a-t-il encore dit.

Par conséquent, la relance et la diversification des moteurs de croissance du pays nécessitent une meilleure synergie entre l’offre de formation et le marché du travail ainsi que la mise en place d’un cadre propice à l’investissement privé générateur d’emplois et de revenus, a-t-il conclu.

 

 

Casamance : électrification de 25 villages d’ici la fin d’année

L’électrification de ces villages est une initiative de l’Union Européenne à travers le programme dénommé « Développement durable par les énergies renouvelables du Sud-est du Sénégal »

L’électrification de 3000 ménages dans 40 villages et une centaine d’infrastructures de base (école, hôpitaux, lieux de culte, lieux communautaires) sont ciblés par le programme « Développement durable par les énergies renouvelables du Sud-est du Sénégal », financé par l’Union Européenne, à travers le Centre pour les énergies renouvelables et l’efficacité énergétique de la CEDEAO.

Pour un début nous apprend l’un des promoteurs, plus de 25 villages sur les 40 seront électrifiés d’ici la fin du mois de décembre 2018 dans la zone sud-est par un projet d’installation de mini-centrales d’énergies propres.

Pour la réalisation de ce grand projet, plusieurs acteurs sont associés notamment l’Agence sénégalaise d’électrification rurale (ASER) et d’autres partenaires techniques, dont Energie R.

« Sur les 40 villages ciblés, plus de 25 seront électrifiés dès le mois de décembre. Tous les travaux d’installation seront terminés avant la fin du mois de novembre. Ces 25 village auront de l’électricité avant la fin du mois de décembre », a expliqué Cheikh Wade, responsable du contrôle et du suivi à l’ECREE.

En visite dans les régions de Kolda et Ziguinchor avec des responsables et techniciens de l’ASER, M. Wade a assuré que les autres villages ciblés par le projet seront bientôt connectés.

« Au cours du déroulement du projet, des villages ont été enlevés et remplacés par d’autres qui sont plus qualifiés parce que le projet vise essentiellement les localités qui sont très éloignées du réseau existant », a-t-il justifié.

« Dans la plupart des villages, les travaux liés au génie civil, à la mise en place du réseau sont terminés. La partie solaire est presque aussi en phase terminale. Le projet vise essentiellement les villages qui sont très éloignés du réseau de la SENELEC où, d’ici 15 ou 20 ans, ils ne pourront jamais été branchés »  au réseau, a souligné Cheikh Wade.

Les villages ciblés par le projet auront un « réseau assimilable » à celui de la SENELEC. « Pour l’accessibilité, des études et des enquêtes préalables ont été effectuées pour mesurer la capacité des villageois à pouvoir payer les factures. Mais ces derniers auront la possibilité de développer plusieurs activités génératrices de revenus », a-t-il poursuivi.

Les techniciens de l’ASER et les promoteurs du projet ont salué la collaboration des autorités administratives et locales « dans l’accompagnement sur le terrain, surtout dans les zone les plus sensibles de la Casamance ».

Ce projet d’électrification de 40 villages vise aussi 150 petites et moyennes entreprises évoluant dans près de 20 aires d’affaires, dans les régions de Kolda, Ziguinchor, Sédhiou, et une partie de Tambacounda.

Selon les promoteurs, il sera installé dans les localités ciblées, 40 mini-réseaux électriques alimentés par des mini-centrales photovoltaïques d’une capacité totale de 800 KWC.

 

154 millions pour la construction des infrastructures dans 3 communes de Thiès

Cet argent est destiné pour les travaux de construction des infrastructures éducatives, sanitaires dans les communes de Pout, Mont-Rolland et Keur-Moussa

Le maire de Keur-Moussa, El Hadji Momar Ciss, a procédé le 12 novembre au lancement des travaux de construction d’infrastructures sanitaires et éducatives prévues dans les communes de Pout, Mont-Rolland et Keur-Moussa, pour un coût de 154 millions de francs CFA, a appris l’APS.

Niakhip (Keur Moussa) a abrité le démarrage officiel des travaux auquel ont pris part des notabilités locales, avec la pose de la première pierre le même jour du CEM dont le chantier démarrera « demain ou après-demain » pour un coût de 50 millions de francs CFA.

Il devrait être fonctionnel dès l’année prochaine, annonce la société Dangote Cement Sénégal (DCS), à l’origine de ces investissements qui s’inscrivent dans le cadre de la responsabilité sociétale d’entreprise (RSE).

Ces infrastructures sont composées d’un collège d’enseignement moyen (CEM) et d’une maternité. Elles seront construites respectivement à Niakhip, dans la commune de Keur-Moussa, et à Pout.

A Fouloum, dans la commune de Mont-Rolland, la cimenterie prévoit de construire, « sur fonds propres », un « poste de santé flambant neuf », en plus de la réhabilitation d’une école primaire, en partenariat avec les Carrières de Diobass.

La première pierre de la maternité de Pout a été posée dans l’après-midi et sera suivie mardi, de celle du poste de santé de Fouloum (Mont-Rolland).

Ces travaux sont considérés par la société de production de ciment, comme « les plus importants (qu’elle a) consentis depuis le démarrage de ses activités de RSE au Sénégal en 2007 ».

 

Saint-Louis : 7eme édition des journées médicales gratuites des pharmaciens

Ces journées qui se tiendront du 19 au Novembre prochain sont une initiative de l’Amicale des pharmaciens dans cette région.

collaboration avec les associations de quartiers, l’amical des pharmaciens de la région de Saint-Louis, organisent à partir du 19 au 30 novembre, la 7eme édition des journées médicales au profit des populations des départements de Dagana, Podor et Saint-Louis, annonce un communiqué reçu à l’APS.

Ces consultations gratuites avec dons de médicaments et de moustiquaires imprégnées du nord, sont initiées par l’amicale des pharmaciens en partenariat avec l’association humanitaire belge ‘’SEENEGAL SANTE DU NORD’’, l’association française ‘’SAMBO EDUCATION SANTE’’ et les structures sanitaires et administratives de la région de Saint-Louis, précise le communiqué.

La mission médicale associative et les partenaires belges et français retiennent la dispensation humanitaire de soins de qualité à Saint-Louis, pendant la mission médicale fluviale itinérante ciblant les agglomérations sur le trajet du mythique ‘’BOU EL MOGDAD’’, à Richard Toll, Dagana et Podor, souligne la même source.

 

Cours d’appel : des magistrats à l’école du DIH

A l’initiative du Comité international de la Croix-Rouge (CICR) et du Centre de Formation judiciaire (CFJ), les magistrats des Cours d’appel du Sénégal vont bénéficier d’une formation sur le droit international humanitaire (DIH)

les magistrats de la cours d’appel du Sénégal débutent ce lundi 12 novembre, une formation de trois jours sur le droit international humanitaire.  « Le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) et le Centre de Formation judiciaire (CFJ) du Sénégal ont mis sur pied une formation continue des formateurs en droit international humanitaire (DIH) à l’attention de 15 Magistrats des ressorts des 5 Cours d’appel du Sénégal », indique un communiqué reçu des initiateurs. D’après ce même communiqué cette formation se fera sur trois ans et pour cette première phase c’est la localité de Somone qui va accueillir cette initiation des hommes de loi du 12 au 14 Novembre 2018.

Le droit international humanitaire (DIH) « établit des règles précises qui cherchent à limiter les effets des conflits armés », rappelle que le communiqué, ajoutant qu’il « protège en particulier les personnes qui ne participent pas ou plus aux combats, et fixe des limites aux méthodes et moyens de combat ».

Le CICR « contribue à soutenir les Etats pour qu’une expertise technique nationale en matière de DIH se développe pour permettre la promotion des capacités nationales aux fins de renforcer la protection des victimes des conflits armés ».

Pour Charles Sanches, conseiller juridique de la délégation régionale du CICR à Dakar, « la répression pénale des infractions graves au DIH est un élément essentiel pour en assurer le respect ».

« Le rôle des tribunaux nationaux ainsi que des magistrats sénégalais dans la mise en œuvre du DIH est crucial. L’objectif de la formation continue est donc de renforcer les connaissances fondamentales en DIH des magistrats pour une meilleure réponse aux infractions du DIH », soutient-il.

Le communiqué rappelle qu’en sa qualité de « gardien » du droit international humanitaire, le CICR « soutient les activités de formation visant à faire mieux comprendre cette branche du droit aux magistrats ».

« En tant qu’organisation humanitaire neutre et indépendante, le CICR n’intervient en aucune façon dans les enquêtes, les poursuites ou les sanctions prononcées contre les auteurs d’infractions », ajoute le texte.

 

CAN de Slam : Abdourrahmane Dabo remporte la 1ère édition

Le Sénégalais Abdourrahmane Dabo alias Al Faruq a remporté la première édition de la Coupe d’Afrique de slam poésie (CASP) qui s’est tenue, à N’Djaména au Tchad.

Al Faruq a battu en finale le Sud-africain Thuthukane Myeza, au cours d’une belle soirée, rehaussée par la présence de slameurs issus de 36 pays africains.

« Le représentant du Sénégal a su manier la langue de Molière avec des phrases rythmées et des jeux de mots qui n’ont laissé aucune chance à son adversaire sud-africain. Le public a été très fan du Sénégalais », a confié à APA un membre du comité d’organisation.

En plus d’un trophée le champion d’Afrique du slam a reçu un chèque de l’Association Tchad Plus. La troisième place de la compétition est revenue au Gabon, représenté par Lens Ulrich Kami.

Le jury a remis à chacun des candidats une attestation de participation.

 

Tambacounda : 162 villages de la région disent non à l’excision

Quelque 162 villages des départements de Tambacounda et Goudiry (est) ont déclaré dimanche avoir renoncé à la pratique de l’excision et des mariages précoces.

La déclaration d’abandon a été faite lors d’une cérémonie à Goumbayel, un village situé dans le département de Goudiry, au terme de la mise en œuvre du Programme de renforcement des capacités communautaires, exécuté par l’ONG Tostan pour mettre fin à la pratique de l’excision.

Ce programme a été mis en œuvre au profit de « 42 communautés » vivant dans les deux départements.

Selon l’ONG Tostan, « 24 des 42 communautés » bénéficiaires du programme ont pris part à la cérémonie marquant la déclaration d’abandon de l’excision et des mariages précoces.

Seize autres communautés, parmi les 42, ont déjà fait leur déclaration d’abandon, et deux autres restent « sceptiques » à l’idée d’abandonner l’excision, selon un document de Tostan.

Le village de Goumbayel, situé à environ 80 kilomètres de la ville de Tambacounda, avec une population de quelque 2.500 habitants, a été ‘’un participant actif’’ du Programme de renforcement des capacités communautaires.

Ce village abrite, depuis 2011, un centre dédié à la sensibilisation des populations, pour les emmener à renoncer à l’excision et aux mariages précoces.

« Ses populations ont pris des engagements qu’elles vont respecter », a assuré la coordinatrice nationale de Tostan Sénégal, Rose Diop, lors de la cérémonie de déclaration d’abandon.

De 1997 à maintenant, 6.749 villages sénégalais ont définitivement renoncé à la pratique de l’excision et des mariages forcés ou précoces, selon Mme Diop.

Un « mécanisme » sera mis en place pour assurer le suivi des déclarations d’abandon, a-t-elle annoncé, ajoutant que cette initiative sera dirigée par le ministère de la Femme.

 

Football : l’équipe nationale U20 entame ce lundi un stage de préparation

La Fédération Sénégalaise de Football (FSF), annonce que les Lionceaux U20 seront en stage de préparation du 12 au 15 novembre 2018 au Centre de développement technique Jules François Bocandé de Toubab Dialao.

Pour ce rassemblement, le coach Youssouph Dabo a convoqué 26 joueurs. Ce stage permettra au technicien de préparer son équipe pour le Tournoi U20 de l’UFOA/B prévu du 6 au 16 décembre 2018 à Lomé au Togo.

Cette compétition sous-régionale est considérée comme un test pour l’équipe nationale U20 du Sénégal qui prendra part à la Coupe d’Afrique des Nations de la catégorie au Niger en février-mars 2019.

Les Joueurs U20 sélectionnés :

Dialy Ndiaye (Cayor Foot), Cheikh Kane Sarr (Dakar Sacré-Cœur), Abdou Karim Seck (AS Pikine), Arfang Diatta (Teungueth FC), Cheikh Sidibé (Jaraaf), Formose Mendy (Académie Darou Salam), Souleyman Djimou Cissé (Stade de Mbour), Dion Lopy (Oslo Football Academy), Dominique Mendy (Génération Foot), Malick Ndoye (Teungueth FC), Lamine Diack (Oslo Football Academy), Ibou Coly (Sonacos), Samba Diallo (Académie Darou Salam), Saliou Guèye (AS Douane), Khadim Bamba Dieng (AS Douane), Mamadou Lamine Danfa (Casa Sports), Amadou Sagna (Cayor Foot), Alassane Diémé (Dakar Sporting Club), Youssouph Badji (Casa Sports), Ibrahima Dramé (Diambars), Ousseynou Niang (Diambars), Pape Moussa Sogue (US Gorée), Boubacar Ba (Académie Darou Salam), Matar Sarr (Génération Foot), Abdourahmane Mahecor Diouf (Dakar Sacré-Cœur), François Djiba (Diambars). Coach : Youssouph Dabo.

 

La marque Zara débarque en Afrique de l’Ouest

Quatre pays de cette sous-région à savoir l’Angola, Côte D’ivoire, le Ghana et le Sénégal sont concernés. Le groupe a annoncé que les marques Oysho, Bershka et Massimo Dutti offriraient ce même service d’ici 2020.

Plus besoin de commander des vêtements Zara auprès d’amis qui voyagent et de devoir patiente plusieurs semaines ! La célèbre marque de vêtements espagnole, prisée par les ivoiriennes, arrive en Côte d’Ivoire grâce au lancement d’une plateforme digitale qui rendra disponible ses produits.

Ce jeudi 8 novembre, le groupe Inditex a annoncé que la marque de prêt-à-porter arrive sur le continent Africain. Les pays concernés sont la Côte d’Ivoire, l’Angola, le Sénégal et le Ghana. Les clients basés dans ces pays pourront être livrés entre 3 et 7 jours. La marque a déjà adapté son site puisqu’il permet de géo localiser en Côte d’Ivoire.

Le groupe a annoncé que les marques Oysho, Bershka et Massimo Dutti offriraient ce même service d’ici 2020.

550 millions de dollars pour l’électrification au Sénégal

Cette somme est une aide qu’offre le gouvernement américain au Sénégal sur cinq ans, pour soutenir le pays à relever le défi de la hausse des besoins en électricité dans ce pays en développement rapide.

Le Millenium Challenge Corporation, un programme d’aide gouvernemental créé en 2004 qui attribue des subventions à des pays engagés vers la bonne gouvernance et la démocratie, a indiqué que le Sénégal allait lui-même contribuer à hauteur de 50 millions de dollars à ce projet.

Cet accord, le « Senegal Power Compact », a notamment pour objectif, sur cinq ans, de moderniser les réseaux de transmission à haute tension dans la capitale, Dakar, et de renforcer le réseau pour apporter davantage d’électricité dans les zones rurales.

« L’accord est conçu pour stimuler l’investissement privé, encourager la croissance économique et réduire la pauvreté en améliorant le secteur de l’énergie au Sénégal », a indiqué dans un communiqué Jonathan Nash, directeur du Millenium Challenge Corporation.

Si Donald Trump a promis de réduire l’aide américaine à l’international, cet organe gouvernemental, créé sous le président George W. Bush, est largement soutenu à Washington, au-delà des divergences politiques, car les bénéficiaires appliquent les principes de l’économie de marché.

Avec 7% de croissance annuelle, le Sénégal est l’une des économies du continent africain qui se développent le plus rapidement.

En 2009, Washington et Dakar avaient signé une convention d’aide au développement portant sur 540 millions de dollars. Cet accord, censé encourager la productivité agricole, avait brièvement été contesté au Sénégal.

Tour du Sénégal 2019 : la date est connue

Les organisateurs du Tour international cycliste du Sénégal ont dévoilé samedi dernier les dates de l’édition 2019. L’événement aura lieu du 21 au 29 avril.

Épreuve de l’Africa Tour du calendrier UCI (Union cycliste internationale), le Tour du Sénégal sera l’an prochain à sa 18e édition. Une compétition qui grandit d’année en année et qui voit la participation d’équipes nationales et professionnelles.

Cette année, c’est le Namibien Dan Craven (Team Embrace The World) qui a remporté l’épreuve devant l’Algérien Abderrahmane Mehdi Hamza (Sovac Natura4Ever) et Rick Nobel (Globl Cycling team)

Réhabilitation des stades : le Sénégal et la Chine signent un accord de 40 milliards de FCFA

Cette enveloppe sera utilisée pour les travaux de réfection de quatre stades à savoir Manel Fall (Diourbel), Aline Sitoé Diatta (Ziguinchor) et Lamine Gueye (Kaolack).

Pour la réhabilitation des stades Léopold Sédar Senghor (Dakar), Ely Manel Fall (Diourbel), Aline Sitoé Diatta (Ziguinchor) et Lamine Gueye (Kaolack), l’Etat du Sénégal vient de parapher une convention de 40 milliards de Fcfa avec la Chine.
Après l’Arène nationale et le complexe sportif de Diamniadio, cette convention, sur la réhabilitation d’infrastructures sportives, vient confirmer la relation de confiance qu’entretiennent déjà ces deux nations.

« Cette convention apportera une bouffée d’oxygène à certaines régions comme Kaolack et Ziguinchor mais aussi Dakar », a déclaré le ministre des Sports, Matar Bâ, rapporte Igfm.

Le Sénégal rejette la légalisation de l’homosexualité

La délégation sénégalaise présente à Genève dans le cadre de la présentation de Rapport national sur la situation des droits de l’homme, devant le Groupe de travail de l’Examen périodique universel (EPU) du Conseil des Droits de l’Homme des Nations Unies, a précisé clairement que notre pays, respectueux des droits de l’homme, rejette toute idée de légalisation de l’homosexualité.

Conduite  par  Ismaïla Madior Fall, Garde des sceaux, Ministre de la justice, la délégation a reçu des encouragements et appréciations positives sur les efforts menés par le Gouvernement du Sénégal dans plusieurs domaines relatifs tant aux droits civils et politiques que ceux économiques, sociaux et culturels.

Selon le représentant permanent du Sénégal auprès de l’office des Nations Unies à Genève enfin, toutes les recommandations ont été formulées, dans un esprit constructif, sur plusieurs thématiques en vue d’encourager le Sénégal à poursuivre les mesures et initiatives destinées à assurer, globalement, un mieux-être pour ses populations et à relever les défis qu’il rencontre.

Au cours des échanges qui ont suivi la présentation du rapport du Sénégal, « la délégation sénégalaise a précisé clairement que notre pays, respectueux des droits de l’homme, rejette toute idée de légalisation de l’homosexualité », rapporte un communiqué reçu de la Direction des droits humains.

L’EPU est un dialogue interactif de trois heures et demie au cours duquel la situation des Droits de l’Homme de chaque État membre des Nations Unies fait l’objet d’un examen.

L’exportation de Zircon connait une hausse de 14 milliards FCFA

Ces augmentations sont arrivées au courant des neuf premiers mois de cette année 2018. Une véritable explosion lorsqu’on compare les chiffres de l’année dernière.

Les exportations de zircon du Sénégal au terme des neuf premiers mois de 2018 ont enregistré une hausse de 13,699 milliards FCFA (environ 23,288 millions de dollars) comparées à la même période de l’année 2017, a appris APA mardi auprès de l’Agence nationale de la statistique et de la démographie (ANSD).Ces exportations se sont établies à 40,271 milliards FCFA contre 26,572 milliards FCFA à fin septembre 2017, soit une progression de 51,6% en valeur relative (1 FCFA équivaut à 0,0017 dollar).

En glissement mensuel, les exportations de zircon se sont fortement repliées de 34,4%, passant de 6,041 milliards FCFA en août 2018 à 3,965 milliards FCFA en septembre 2018.

Distribution d’eau: rejet des recours contestant le choix de Suez

Les recours déposés par les deux opérateurs contestant l’attribution au français Suez du contrat provisoire pour la distribution de l’eau au Sénégal ont été rejetés par le ministère de l’Hydraulique, a-t-on appris jeudi auprès d’un responsable de ce département.

La Sénégalaise des eaux (SDE), opérateur local depuis 1996, et Véolia CGE avaient le 26 octobre saisi le ministère de l’Hydraulique dans deux « recours gracieux » distincts, après l’attribution à Suez du contrat provisoire pour fournir pendant 15 ans de l’eau dans les zones urbaines et péri-urbaines au Sénégal.

« On leur donné (mercredi soir) les raisons qui font que leurs offres ont été rejetées. Libre à eux maintenant de faire un recours contentieux » devant l’Agence de régulation des marchés publics (ARMP), a affirmé le responsable du ministère de l’Hydraulique.

La SDE « prend acte de cette décision qui ouvre la voie à présent à un recours contentieux auprès de l’ARMP », a indiqué jeudi à l’AFP une source dans cette société dont le contrat pour la distribution de l’eau au Sénégal expire le 31 décembre de cette année. Un recours devant l’ARMP peut ensuite éventuellement être suivi d’une saisine de la justice.

Si l’offre de Suez était moins intéressante financièrement, elle était « économiquement plus avantageuse » que celles de ses deux concurrents, avait le 24 octobre justifié auprès de l’AFP le directeur de l’administration générale et de l’équipement du ministère de l’Hydraulique, Mamadou Dioukhané, au lendemain de la révélation du choix de Suez.

« Il fallait une cohérence entre le compte d’exploitation prévisionnel, la technologie proposée et le fonctionnement de l’entreprise. L’offre financière seulement ne fait pas la différence. Le choix est basé sur une combinaison des offres techniques et financières », avait-il expliqué.

Pour l’offre financière, Suez a proposé 298,5 francs CFA (0,45 euro) le mètre cube, contre 286,9 francs CFA (0,44 euro) pour la SDE et 366,3 francs CFA (0,56 euro) pour Veolia CGE, selon une source proche du dossier.

La SDE est une entreprise, dont l’actionnaire majoritaire est le groupe franco-africain Eranove, aux côtés de 42,2% d’actionnaires sénégalais.

 

Les premières Dames africaines contre la stigmatisation due à l’infertilité

Neufs premières dames réunies cette semaine pour la 5ème édition du « Merk Africa Asia Luminary » au Sénégal, s’engagent à lutter contre la stigmatisation, la discrimination et l’ostracisme donc souffrent les « femmes infertiles ».

Les premières dames d’Afrique veulent apporter leur soutien aux femmes victimes d’infertilité. Elles se sont engagées, hier à Dakar, à briser les stigmates de la stérilité par l’éducation et la formation.

L’infertilité ou stérilité touche aussi bien les hommes que les femmes. Le recul de l’âge de la première grossesse, la prévalence de l’obésité ainsi que certains facteurs environnementaux sont autant de causes possibles de la progression des problèmes de fertilité. Cependant, les femmes sont les seules à payer le lourd fardeau de cette maladie. Elles sont souvent victimes de stigmatisation. Pour mettre fin à ces pratiques et permettre à ces dernières de s’épanouir, les premières dames d’Afrique se sont engagées, hier, à briser les stigmates par l’éducation et la formation.

Marième Faye Sall reconnait que faire face aux souffrances des femmes est un défi majeur. Il faut donc, selon elle, se mobiliser par le plaidoyer, la sensibilisation, le traitement et la prévention. La première dame du Burundi, Denise Nkurunziza, soutient que 85 % des cas d’infertilité sont dus à des infections non traitées, des Mst, des accouchements à risque. Il s’agit, entre autres, des mutilations génitales, des grossesses précoces. Et les conséquences sont souvent difficiles à supporter. ‘’Une femme sans enfant est mal vue. C’est pourquoi nous nous engageons à côté de ces femmes en les aidant dans la formation, surtout avec les activités génératrices de revenus. Tous ensemble, nous y arriverons’’, a soutenu Mme Nkurunziza qui rappelle que le fait peut être ailleurs synonyme d’isolement et de déshéritement. Avec parfois des formes de violences verbales et même physiques. ‘’Au pire des cas, des divorces s’ensuivent, entrainant par conséquent des troubles psychiques, et parfois physiques’’, a-t-elle expliqué.

Dans la même veine, la première dame de la République centrafricaine, Mme Brigitte Touadera, a fait savoir que les gouvernements gagneraient à initier des programmes afin de faciliter aux femmes l’accès aux soins de fertilité réglementés, sûrs et efficaces. C’est dans ce sillage que s’inscrit l’initiative ‘’Cri du cœur d’une mère’’ (sa fondation). L’entité vise à autonomiser les femmes par un accès à l’information, à l’éducation et aux soins de santé pour un changement de mentalité. ‘’Il s’agit de briser la stigmatisation des femmes stériles et à sensibiliser la population à la prévention et à la prise en charge de l’infertilité. Cela se fera en collaboration avec les milieux universitaires, les ministères de la Santé et les sociétés de fertilité internationales’’, a dit Mme Touadera.

Les hommes sont touchés avec 50 %, surtout le groupe reproductif des 20-45 ans

La première dame du Niger, Mme Aïssata Issoufou Mahamadou, n’arrive pas à comprendre le fait que l’infertilité soit vécue comme un drame. ‘’Nous devons rétablir l’iniquité, la morale et l’injustice. Plusieurs médecins sont en formation pour lutter contre ces problèmes qui affectent surtout les femmes’’, a-t-elle souligné.

A noter que les causes sont aussi liées à certaines pratiques culturelles et religieuses ainsi que l’environnement avec des ressources limitées. La pratique des mutilations génitales, l’exposition au tabac, l’essence au plomb et les polluants de l’environnement, une mauvaise nutrition sont des sources d’infertilité. Du moins, selon un gynécologue du Rwanda. A cela s’ajoutent des causes non génétiques et évitables de l’infertilité, c’est-à-dire les maladies sexuellement transmissibles (Mst) non traitées, les avortements clandestins qui ont comme conséquences les infections. Sur ce, le médecin rwandais a conseillé de limiter la consommation de caféine, faire de l’exercice modéré, éviter les toxines industrielles et environnementales, les pesticides…

A l’en croire, l’infertilité n’affecte pas seulement les femmes, les hommes sont touchés à 50 %, surtout le groupe reproductif des 20-45 ans. ‘’Ils doivent éviter les températures élevées parce qu’ils affectent la production et la mobilité des spermatozoïdes’’, a-t-il prévenu.

Embouchant la même trompette, la gynécologue obstétricienne, docteur Justine Tnestine Gwet Bell, a indiqué que l’absence de fabrication du sperme, la mauvaise qualité de sperme fabriqué peuvent être des motifs d’infertilité. A l’en croire, 30 % des causes sont du côté des hommes, 30 % du côté des femmes. ‘’On peut aussi avoir 30 % des causes des deux côtés et 10 % des causes sont non justifiées. Il s’agit de l’infertilité inexplicable. On peut aller jusqu’à 20 % des cas d’infertilité où on ne trouve pas les causes du problème après consultation médicale’’, a-t-elle fait savoir.

Du coté des femmes, a souligné la blouse blanche, il peut y avoir des infections, des trompes bouchées. ‘’La femme sans enfant n’est pas une femme, chez nous. La stigmatisation s’explique par le fait de la mauvaise connaissance des questions de fertilité, en plus des problèmes financiers que nécessite le traitement. A cela s’ajoutent les grosses difficultés pour les hommes à se faire consulter, la faible prise en charge des problèmes d’infertilité. Il faut une éducation à tous les niveaux, la formation des adultes et des jeunes, l’intégration des femmes’’, a conseillé Dr Gwet Bell.

 

Le 5ème Forum international de Dakar s’ouvre lundi prochain

Près de 600 participants sont attendus à cette réunion sur la paix et la sécurité en Afrique qui se tiendra le 5 et 6 Novembre au Centre international de conférences de Diamniadio (CICAD)

« Enjeux de stabilité et de développement durable » tel est le thème du 5ème Forum international de Dakar sur la paix et la sécurité en Afrique qui s’ouvre lundi prochain. Cette rencontre se tiendra sur deux jours 5 et 6 Novembre au Centre international de conférences de Diamniadio (CICAD), dans le département de Rufisque, annonce  Sidiki Kaba, ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’extérieur.

Environs 600 participants sont attendus à ce forum selon Me Kaba lors d’une interview accordée à des médias du service public.

« Il n’y aura pas moins de 600 participants venant d’un peu partout à travers le monde » a-t-il déclaré.

Pour le ministre Sidiki Kaba cette rencontre n’est « ni une conférence intergouvernementale ni une rencontre ou sommet de chefs d’Etat. Il s’agit tout simplement d’un évènement qui va regrouper à la fois des éléments institutionnels, des officiels et non officiels, des militaires, des enseignants des membres de la société civile, des universitaires et tous les secteurs représentatifs de la société » a-t-il précisé.

Sidiki Kaba fait aussi savoir que la sécurité est un facteur important pour la construction des Etats sur des bases solides. Plus encore la sécurité est un garant pour la prospérité des peuples africains.

« Ces acteurs viendront à Dakar pour livrer leur réflexion devant nous permettre de nous prémunir des dangers et autres menaces sécuritaires pesant sur la stabilité de nos Etats », a-t-il fait valoir.

La cinquième édition du Forum de Dakar constitue donc pour lui, une étape importante pour le développement de l’Afrique. Le ministre précise que cet évènement fait désormais partie de l’agenda diplomatique international.

Pour preuve quelques 150 journalistes seront à Dakar pour la couverture de cet évènement qui aura un retentissement national et international.

Genèse du Forum

Le lancement du Forum international de Dakar a eu pour point de départ le sommet France-Afrique de 2014 lors duquel l’organisation d’une telle manifestation avait était décidée.

« Il s’agissait pour l’Union africaine, les Etats africains et leurs partenaires de faire une réflexion à la fois africaine et internationale sur les enjeux globaux qui concernent notre monde », a rappelé Sidiki Kaba.

« Ces enjeux ont trait aux défis sécuritaires du terrorisme, de l’extrémisme violent, des changements climatiques, de la cybercriminalité et des crimes transfrontaliers qui, aujourd’hui, constituent de véritables menaces pour la stabilité de nos Etats, exigeant de notre part une mobilisation permanente afin d’y faire face », a détaillé le ministre sénégalais des Affaires étrangères.

Classement Doing business 2019 : le Sénégal à la 141e place

Le Sénégal pointe à la 141e place sur 190 dans le classement du Doing business 2019 rendu public ce mercredi sous le titre : « Formation pour mieux reformer ».

En 2018, le Sénégal figurait à la 140e place. Selon ce rapport du Groupe de la Banque mondiale, les pays d’Afrique subsaharienne ont établi un nouveau record pour la troisième année consécutive, rappelant que l’an dernier, ils ont mené 107 réformes destinées à améliorer la facilité de faire des affaires pour les petites et moyennes entreprises.

« C’est une hausse non négligeable par rapport aux 83 réformes mises en œuvre dans la région l’année précédente. En outre, c’est aussi un record pour le nombre de pays engageant des réformes : 40 des 48 économies de la région ont mené au moins une réforme, contre 37 il y a deux ans pour le précédent record », salue la BM dans un communiqué reçu à l’APS.

La même source ajoute que quatre pays de la région se sont hissés parmi les pays les plus réformateurs au monde : le Togo, le Kenya, la Côte d’Ivoire et le Rwanda. Et Maurice rejoint le peloton de tête cette année, au 20e rang.

Maurice rejoint les 20 pays en tête du classement cette année, selon le communiqué, précisant que c’est le pays d’Afrique subsaharienne le mieux classé. Il est suivi du Rwanda (29e) et du Kenya (61e).

Le Soudan du Sud (185e), l’Érythrée (189e) et la Somalie (190e) occupent les dernières places du classement.

La République démocratique du Congo ressort au 184e rang, derrière l’Éthiopie (159e), le Nigéria (146e), la Tanzanie (144e), le Soudan (162e) et l’Ouganda (127e).

Le communiqué signale que la région obtient ses meilleurs résultats dans le domaine de la création d’entreprise (122e).

Le rapport note aussi que le Rwanda fait partie des pays les plus avancés du monde en termes de transfert de propriété (2e rang du classement) et d’obtention de prêts (3e). « Grâce à l’efficacité de son registre foncier, sept jours suffisent pour concrétiser une mutation, qui revient à 0,1 % seulement de la valeur du bien, comme en Nouvelle-Zélande », salue la BM.

Le document souligne que « l’Afrique subsaharienne affiche en revanche des contreperformances pour le raccordement à l’électricité (145e), le commerce transfrontalier (139e) et le transfert de propriété (131e). Il faut en moyenne 112 jours pour obtenir un raccordement électrique permanent au réseau, contre 86 jours en moyenne dans le reste du monde ».

De façon globale, note la BM, « l’Afrique subsaharienne a enregistré un nouveau record pour la troisième année consécutive, engageant 107 réformes l’an dernier, contre 83 l’année précédente ».

La zone a été marquée par « le plus grand nombre d’économies ayant mené des réformes, 40 des 48 économies de la région ayant mis en place au moins une réforme, à comparer au record précédent qui était de 37 économies il y a deux ans ».

La région compte quatre des 10 économies les plus réformatrices de cette année : le Togo, le Kenya, la Côte d’Ivoire et le Rwanda, selon le rapport, précisant que si les réformes introduites par les pays de cette région couvrent un grand nombre de domaines, beaucoup concernent le transfert de propriété et le règlement de l’insolvabilité.

 

Indice Mo Ibrahim 2018: le Sénégal occupe la 10e place

selon le rapport publié le 30  octobre dernier, les progrès enregistrés par le Sénégal viendrait de son avancé dans le domaine du développement humain, de la santé et de la lutte contre la pauvreté

Le Sénégal figure parmi les 10 premiers sur le classement de l’Indice Mo Ibrahim de la Gouvernance africaine (IIAG), pour l’année 2018, publié le 30 octobre à Londres. Ce rapport annuel, qui classe les pays en fonction de leur développement, porte sur dix ans, de 2008 à 2017.

Sur les 40 pays en progression en matière de Gouvernance globale au cours des dix dernières années, le rapport souligne que 18 ont pris de la vitesse ces cinq dernières années, au cours desquelles la tendance moyenne annuelle a été supérieure à celle des dix dernières années. Seulement quatre des dix pays en tête du classement en matière de Gouvernance globale en 2016 sont concernés : les Seychelles (2e), la Namibie (5e), la Tunisie (7e) et le Sénégal (10e). Ainsi les progrès enregistrés par le Sénégal relèvent majoritairement de la catégorie « développement humain ». Selon l’Indice Mo Ibrahim, le  Sénégal a gagné des points en matière de lutte contre la pauvreté, mais aussi dans le domaine de la santé. Ce dernier est, avec le Burkina Faso, l’un des deux seuls pays dont les progrès dans le domaine de la santé ont été constants durant la dernière décennie.  Le pays de la Teranga fait aussi partie, avec l’Ouganda, le Zimbabwe, le Cap-Vert et le Tchad, des cinq pays qui ont le plus progressé en matière d’accès à l’électricité.

Le bilan des dix dernières années (2007 – 2016) montre que le score moyen du continent a augmenté de +1,4 point, passant de 49,4 (sur 100,0) à 50,8, atteignant en 2016 le score le plus élevé depuis la première année de l’IIAG (2000). Cependant, si le score en matière de Gouvernance globale a progressé à une cadence annuelle moyenne de +0,16 point au cours des dix dernières années, sur la dernière partie de cette période (les cinq dernières années, 2012-2016), le rythme de progression a ralenti, avec une cadence annuelle moyenne de seulement +0,10 point. L’Indice Mo Ibrahim a été élaboré, à partir d’une centaine d’indicateurs répartis sur quatre grandes familles, à savoir sécurité et état de droit ; participation et droits de l’homme ; développement économique durable ; développement humain. En effet, il a noté la faible place du développement économique durable qui ne progresse que de 0,2% en dix ans alors que le PIB du continent est à 40%. D’après la note, les performances réalisées en matière d’environnement des entreprises à l’échelle du continent restent très limitées. L’indicateur a connu une détérioration de presque 5 points au cours de la décennie écoulée. Le Cap Vert et les Seychelles, qui sont respectivement les 6e et 5e plus petites économies d’Afrique, sont en haut de la liste en matière de Développement économique durable. Pour ce qui est de la dimension Participation et droits humains, elle  a en moyenne progressé au cours de la décennie écoulée et presque 80% des citoyens du continent vivent dans un pays où la situation s’est améliorée dans ce domaine. De façon préoccupante, l’indice  indique que l’espace civique et politique enregistre en moyenne sur le continent un rétrécissement, avec une détérioration moyenne des indicateurs mesurant la participation de la société civile, les libertés d’association et de réunion, les droits et libertés individuels et la liberté d’expression.

 

La 13ème édition du Dak’Art génère 2,28 milliards de F CFA

Ces chiffres ressortent du rapport d’évaluation de l’activité économique de cet évènement présenté au ministre de la Culture, par son comité d’orientation et l’Agence nationale de la statistique et de la démographie (ANSD)

 

La 13e édition de la Biennale de l’art africain contemporain de Dakar (Dak’art) s’est tenu du 3 mai au 2 Juin dernier à Dakar.

Cet évènement qui a duré tout un mois a vu la participation d’un millier d’exposants et sept cent mille visiteurs. Une mobilisation qui a contribué à l’atteinte des chiffres de deux milliards deux cent quatre-vingt millions comme l’indique le rapport d’évaluation de l’activité économique, présenté au ministre de la Culture, Abdou Latif Coulibaly, par l’ANSD et le comité d’orientation de cet évènement culturel.

Ce rapport indique par ailleurs que ces chiffres représentent la valeur des « biens exposés sur 308 sites d’exposition ».

La « dépense totale » pour l’organisation et la mise en place de cet évènement est évaluée à 875 millions de francs CFA, selon l’ANSD et le comité d’orientation.

Ces deux entités affirment que « 175 emplois ont été créés » lors de la biennale.

Au vue des bénéfices enregistrés lors de la  biennale, Abdou Latif Coulibaly, a reconnu lors de la présentation du rapport, que « du point de vue quantitatif, et même (…) sur le plan qualitatif, nous pouvons affirmer que la biennale 2018 a été réussie ».

« C’est un travail remarquable, qui s’est traduit par des résultats extrêmement prometteurs pour notre pays, du point de vue de l’approche économique de la biennale », a-t-il ajouté.

Il précise aussi que c’est la première fois qu’un bilan économique du Dak’Art est établi, ce qui permettra de mieux préparer les prochaines éditions de l’évènement.

« La biennale est une activité culturelle d’une dimension exceptionnelle, qui permet d’exposer l’art contemporain africain, de le faire connaître et de susciter de nouvelles vocations au Sénégal, chez les acheteurs et les vendeurs d’œuvres d’art », a-t-il souligné.

« La 13e édition a été une très grande opportunité pour le Sénégal, pour l’art contemporain africain. Nous avons eu beaucoup d’innovations, du point de vue artistique (…) et concernant l’implication des jeunes », s’est réjoui, pour sa part, le président du comité d’orientation de la 13e édition du Dak’Art, Baïdy Agne.

« La biennale a été très rentable pour le pays. Il y a eu un retour sur investissement de l’argent public qui a été mise à la disposition de l’édition 2018. C’est un bilan très positif », a déclaré M. Agne, par ailleurs président du Conseil national du patronat, l’une des principales organisations patronales sénégalaises.

« La biennale de Dakar est soutenue à hauteur de 75 % par l’Etat du Sénégal. Pour cette nouvelle édition (celle de 2018), le chef de l’Etat (…) a porté le concours du gouvernement à 500 millions de francs CFA », explique le site Internet dédié à l’évènement culturel.

Après le thème « La cité dans le jour bleu », qui a fait référence à un poème de Léopold Sédar Senghor (1906-2001), celui de la Biennale 2018 porte le sceau d’un autre père de la négritude, Aimé Césaire, à qui est empruntée l’expression « L’Heure rouge », thème de la 13e édition du Dak’Art.

Le sénégalais Jésus Ekié remporte un prix panafricain en TIC

Le consultant senior en informatique et en web, obtient le premier prix du « Data Challenge » pour 2018, une compétition qui évalue « le talent et la créativité des acteurs des Technologies de l’information et de la communication (TIC)

Selon un communiqué parvenu à l’APS, cette compétition panafricaine s’adresse à « tous les chercheurs, étudiants, concepteurs créatifs, développeurs, analystes, ainsi qu’à tous les passionnés de données informatiques, y compris les représentants de la diaspora africaine ».

Jésus Ekié, par ailleurs doctorant en informatique à l’Institut supérieur d’informatique (ISI) de Dakar, « a ainsi reçu le premier prix de l’Union africaine et de l’Institut international de recherche sur les politiques alimentaires (IFPRI) dans le domaine informatique, sur tout le continent africain », rapporte le communiqué.

Il annonce que la cérémonie de remise des prix du ResAKSS (Regional Strategie and Analysis Knwoledge Support System) Data Challenge a eu lieu le 25 octobre dernier à Addis-Abeba, la capitale éthiopienne.

Etaient présents à cette cérémonie Josefa Sacko, commissaire à l’Union africaine, chargée de l’économie rurale et de l’agriculture, Shenggen Fan, directeur général de l’IFPRI Monde, et Ousmane Badiane, directeur Afrique de l’IFPRI.

« Cette compétition qui évalue le talent et la créativité des acteurs des TIC en Afrique a vu M. Jésus Ekié proposer, comme solution à un problème d’étude de plusieurs milliards de lignes d’informations, une intelligence artificielle qu’il a nommée +Jera+ », qui fonctionne sur les terminaux mobiles dits smartphones, explique le communiqué.

« En plus de l’analyse des données à très haute fréquence, ajoute le communiqué, +Jera+ est dotée de plusieurs autres fonctionnalités adressant plusieurs problématiques liées à la coordination, à la gestion des connaissances, à la recherche etc. »

Outre Jésus Ekié (catégorie informatique), une Sénégalaise a aussi été récompensée, Christine Valentine Noella Sagna, deuxième (catégorie Essai & Rapport), le troisième prix revenant au Nigérian Oreoluwa Olorode (Catégorie Projet de lycée).

Le ReSAKSS Data Challenge est un concours panafricain – diaspora incluse -, qui permet d’expérimenter et de découvrir de nouveaux outils, de participer à la construction et au renforcement d’une communauté travaillant avec les données de la manière la plus innovante, selon le communiqué.

Le ReSAKSS a été créé en 2006 par l’IFPRI, dans le cadre du Programme détaillé de développement de l’agriculture en Afrique (PDDAA), « avec comme but de soutenir la planification et la mise en œuvre de politiques basées sur des preuves et axées sur les résultats », conformément à l’agenda de ce programme.

Il se veut « une réponse directe à la demande croissance d’informations et d’analyses crédibles pendant l’élaboration et la mise en œuvre de stratégies de développement axées sur l’agriculture, en appui au PDDAA ».

 

Electrification rurale : 120 millions d’euros pour 300 villages

Le Sénégal et l’Allemagne ont signé le 30 octobre dernier, un accord de coopération visant l’électrification de 300 villages, avons-nous appris sur le compte twitter de la présidence de la république.

Le président Macky Sall est en Allemagne depuis le 29 octobre dernier où il a pris part hier 30 octobre au «Compact With Africa ». Une rencontre qui vise à mobiliser les financements internationaux en faveur des programmes de développement sur le continent africain. Lors de ces échanges qui ont réunis dix pays africains à savoir : la Côte d’Ivoire, l’Égypte, l’Éthiopie, le Ghana, la Guinée, le Rwanda, le Sénégal, le Togo et la Tunisie, le Sénégal a signé plusieurs accords avec l’Allemagne. On apprend sur le compte twitter de la présidence du Sénégal qu’un accord de 120 millions d’euros pour l’électrification de 300 villages a été signé entre le Sénégal et Berlin. Ce fond d’investissement entre dans le cadre du «Compact With Africa », et cherche à « à promouvoir l’investissement allemande en Afrique», précise le gouvernement sénégalais.

Cet investissement provient du fond d’investissement d’un montant d’un milliard de dollar dédié aux Petites et moyennes entreprises (PME) africaines et allemandes.

Un autre protocole d’accord de réforme a été signé pour favoriser l’installation des entreprises allemandes au Sénégal, en vue d’accroître le volume d’investissement de la partie allemande. « Le Sénégal et l’Allemagne ont signé à Berlin un protocole d’accord de réforme pour mettre en place un cadre de coopération économique efficace, qui permettra au gouvernement allemand de favoriser l’installation d’entreprises au Sénégal et accroître le volume d’investissement », annonce la présidence sénégalaise sur son compte tweeter.

La même source ajoute que le président Macky Sall « s’est entretenu avec des membres du gouvernement allemand, des parlementaires et des chefs d’entreprises, qui s’engagent à soutenir la politique économique du président, par un important portefeuille d’investissements dans des secteurs-clés ».

 

Plan Sénégal Emégent : le lancement de la phase 2, ce Décembre à PARIS

Macky Sall a annoncé à Riyad (Arabie Saoudite) que le lancement de la phase 2 du Plan Sénégal Emergent (PSE) est prévu pour cette fin d’année dans la capitale française.

S’exprimant à l’occasion du forum sur l’investissement organisé par l’Arabie Saoudite, le président de la république du Sénégal, Macky Sall a annoncé le lancement de la phase 2 du Plan Sénégal émergent (PSE) en décembre à Paris, invitant ainsi tous les partenaires publics et privés du Sénégal à prendre part à cette rencontre. « Nous procéderons en décembre prochain, à Paris, au lancement de la Phase II du Plan Sénégal Emergent. Nous présenterons à cette occasion le Plan d’Actions Prioritaires du PSE sur la période 2019-2023. J’invite tous nos partenaires publics et privés à prendre part à cette rencontre », a déclaré Macky Sall. Dans son discours, le président a déclaré « qu’après quatre ans de mise en œuvre du PSE les performances de l’économie sénégalaise se sont nettement améliorées ; le taux de croissance, en progrès constant, est passé de 4,6 %, en 2014, à 6,8 % à la fin de l’année 2017 avec une perspective de 7 % en 2018 ».

Le ratio d’endettement « reste maintenu en dessous de 60 %, alors que la norme communautaire de l’Union économique et monétaire de l’ouest africain est de 70 % », a-t-il souligné. Il a cité plusieurs projets d’infrastructures dans le cadre du PSE achevés ou sont en cours : le nouveau pôle urbain érigé à 30 km de Dakar ; des infrastructures routières et autoroutières dont une nouvelle autoroute qui sera inaugurée en décembre. A cela s’ajoutent l’aéroport international opérationnel depuis décembre 2017, une ligne de Train express régional dont le chantier sera achevée en janvier 2019 et deux nouveaux projets de ports.

Parlant de l’environnement des affaires, le chef de l’Etat a rappelé que le Sénégal a mis en œuvre plusieurs réformes pour faciliter la création d’entreprises, le transfert de propriété, l’accès à l’électricité et l’octroi du permis de construire. En plus, des avantages incitatifs sont aussi octroyés dans les Zones économiques spéciales pour stimuler l’investissement. « Avec ses performances dans l’amélioration de l’environnement des affaires, le Sénégal est l’un des 5 meilleurs réformateurs africains selon le dernier classement Doing business de la Banque mondiale, et bénéficie de la note B+/B de Standard and Poor’s » ajoute le président.

La sécurité des affaires au Sénégal est également confortée par une tradition de stabilité socio politique du pays, a affirmé le chef de l’Etat, relevant que depuis son indépendance en 1960, le pays reste une nation fortement attachée à une tradition de démocratie apaisée et d’Etat de droit. « Il n’y a donc aucun risque particulier lié à l’investissement au Sénégal », a-t-il soutenu. Abordant les opportunités d’investissement, le président de la République a indiqué qu’elles « se présentent dans plusieurs secteurs comme l’agro business, y compris la transformation des produits agricoles, les mines, l’habitat, les banques et assurances, le tourisme et l’hôtellerie ».

Avec ses importantes découvertes de ressources pétrolières et gazières, dont l’exploitation est prévue à l’horizon 2021, « le Sénégal offre des opportunités d’investissement dans la logistique et les services liés au pétrole et au gaz », a-t-il dit.

Lancé en février 2014 le Plan Sénégal émergent (PSE) est la nouvelle stratégie de développement économique et sociale, axée sur l’investissement et le partenariat. L’ambition du gouvernement est de réaliser un taux de croissance annuel d’au moins 7 % sur la durée, pour atteindre l’objectif d’émergence à l’horizon 2035.

Macky Sall s’est réjoui par ailleurs de prendre part au Forum de Riyad sur l’investissement qui s’inscrit dans la dynamique du Programme de développement économique et social d’Arabie Saoudite à travers la Vision 2030.

 

Le concept des Cuisiniers solidaires est repris au Sénégal

Sous le nom des Cuisiniers solidaires, de jeunes Sénégalais mènent désormais des actions anti-gaspillage et solidaires à Dakar, la capitale du Sénégal.

Les actions et les valeurs des Cuisiniers solidaires morbihannais traversent les frontières. Elles sont désormais reprises par de jeunes Sénégalais qui se mobilisent dans la banlieue de Dakar.

Seront-ils les premiers d’une belle et longue série ? À Dakar, la capitale du Sénégal, un groupe de jeunes locaux a choisi de dupliquer les actions anti-gaspillage et de partage, mises en place par des Cuisiniers solidaires Morbihannais.

« Nous avons remarqué et suivi depuis plusieurs mois Les Cuisiniers solidaires sur les réseaux sociaux, explique Mame Issa Sy, cuisinier, puis nous avons contacté Akim Khounchef, le président des Cuisiniers solidaires qui, ravi, a encouragé et soutenu notre initiative. »

Dione Gomis, chef cuisinier à Dakar, une fois vainqueur et deux fois finalistes de l’émission Combat de chefs , un concours équivalent au programme français Top Chef, est, lui aussi, très impliqué dans le projet. « Nous essayons de fédérer des chefs cuisiniers pour qu’ils s’engagent avec nous », fait-il remarquer.

« Nous voulons nous mobiliser pour les enfants »
Les Cuisiniers solidaires sénégalais en sont aux prémices, mais s’investissent déjà beaucoup. « Nous avons économisé pour acheter les tabliers verts et créer les visuels pour mieux nous faire connaître. Nous achetons pour l’instant nous-même sur le marché des aliments sains ! »

Déjà une cinquantaine de personnes les ont rejoints, dont des femmes de leur quartier. « C’est très dur ici. Nous voulons nous mobiliser pour les enfants, les personnes âgées… Nous sommes aussi en discussion avec le directeur d’un établissement pénitentiaire  », explique le collectif.

À plusieurs milliers de kilomètres, Mame Issa, Dione, Jack, Ousmane et toute l’équipe sont heureux d’être dans l’aventure solidaire lancée par l’association vannetaise. «  Partager, ne pas gaspiller et protéger l’environnement sont des valeurs universelles  ».

Des valeurs qui devraient continuer à se propager car, du côté de l’Angleterre et de l’Espagne, des brigades aux tabliers verts pourraient aussi voir le jour.

Le président Macky Sall est à Berlin

Le chef de l’Etat prend part ce jour au ‘’compact with Africa’’, une rencontre qui vise à encourager les entreprises allemandes à investir et à créer des emplois en Afrique.

 

Le chef de l’Etat Macky Sall est arrivé lundi soir à Berlin où il prend part à la rencontre ‘’compact with Africa’’ qui vise à encourager les entreprises allemandes et internationales à investir et à créer des emplois en Afrique, a annoncé la présidence sénégalaise.

Le président Macky Sall qui s’est rendu au palais de la République fédérale d’Allemagne où il était invité à un banquet officiel offert par son homologue allemand a, à cette occasion, signé le livre d’or de l’institution, selon un communiqué reçu à l’APS.

Macky Sall est arrivé à Berlin en provenance de Toulouse (France) où il s’est rendu à l’usine d’assemblage d’Airbus pour s’enquérir de l’état d’avancement de fabrication de l’avion A330 Néo.

La conférence “G20- Compact with Africa” (CwA), qui est organisée ce 30 octobre 2018, à Berlin vise essentiellement, le suivi des engagements proclamés, lors de la conférence de 2017.

Le programme Compact With Africa vise à encourager les entreprises allemandes et internationales à investir et à créer des emplois en Afrique.

Au total, 11 pays africains ont adhésion à l’initiative allemande Compact With Africa : le Bénin, la Côte d’Ivoire, l’Égypte, l’Éthiopie, le Ghana, la Guinée, le Rwanda, le Sénégal, le Togo et la Tunisie.

 

Touba : Macky Sall promet de poursuivre ses réalisations

Le président de la République s’est rendu dans la ville Sainte où il se prépare la célébration du grand Magal en hommage à Cheikh Ahmadou Bamba Mbacké ce dimanche.
Le président de la République était le 25 Octobre dernier dans la ville de Touba qui se prépare à célébrer son Grand Magal ce dimanche, en souvenir du départ en exil au Gabon de Cheikh Ahmadou Bamba Mbacké. Il a profité de cette visite pour annoncer sa volonté à poursuivre les projets entamés dans cette ville par son gouvernement et promet d’y accomplir d’autres.

« Je vous présente mes hommages pour la célébration du grand magal de Touba dédié à Cheikh Ahmadou Bamba Mbacké [le fondateur du mouridisme]. C’est un événement planétaire pour célébrer tous les bienfaits que Dieu lui a conférés et destiné à toute l’humanité », a déclaré le chef de l’Etat, lors de son audience avec le guide spirituel des mourides.

Il a réitéré son engagement à servir Serigne Touba, le fondateur du mouridisme, en terminant tous les chantiers ouverts et tous les autres projets envisagés au bénéfice de la capitale du mouridisme.
« Nous mettrons toute notre énergie à vous accompagner dans le grand projet de l’Université de Touba et l’Etat sera à vos côtés », a promis le chef de l’Etat au sujet de ce projet porté par le Khalife général des mourides.
Il a profité de sa présence dans cette ville pour faire le point sur les différents projets débutés à Touba, notamment l’autoroute « Ilaa Touba », qui relie cette ville à Thiès grâce à un financement de la Chine.
Dans son intervention, le président Sall n’a pas manqué de citer le fondateur du mouridisme, qui selon lui disait : « Fais de mon retour un bonheur et une prospérité pour toute la communauté ». Ce qui explique d’après lui le fait que les musulmans convergent vers Touba pour célébrer son départ en exil au Gabon, en 1895.
Il a demandé au guide de la confrérie mouride de formuler des prières pour le Sénégal, à la veille de l’élection présidentielle prévue en février prochain, avant de demander d’en faire également pour lui afin qu’il puisse réaliser tous ses engagements.

Au nom du Khalife général des mourides, son porte-parole, Serigne Bassirou Abdou Khadr a transmis les salutations de Serigne Mountakha Bassirou Mbacké au président de la République et à la délégation qui l’accompagne.

« Pour notre pays, ce jour représente notre fête d’indépendance. Serigne Touba a enduré toutes les peines pour libérer notre pays. Une fois la récompense acquise, après des années de privation, il est revenu auréolé du titre de Khadimou Rassoul », a expliqué Serigne Bassirou Abdou Khadr.

Citant Cheikh Saabou Abihi, Serigne Bassirou a pris à témoin ce contemporain de Serigne Touba pour étayer ses propos. « Serigne Touba fut un homme qui a tout donné à Dieu », a-t-il résumé.

Serigne Bassirou Abdou Khadr s’est appesanti sur les réalisations du président Macky Sall à Touba, avec 10 milliards de FCFA investis dans l’assainissement de la ville, 8 milliards dans les travaux de la mosquée Massalikul Jinan, en plus de l’autoroute « Ilaa Touba ».

A ce propos, Serigne Bassirou a salué les ambitions du chef de l’Etat pour la cité religieuse de Touba dans toutes ses réalisations.

Revenant sur les relations entre le Khalife général et le président de la République Macky Sall, il a ajouté que celles-ci remontent à loin dans le temps.