Déthié FALL : « ne pas confondre absence et silence, Idy est très présent»

Le silence du patron du parti Rewmi ne serait que stratégique. C’est du moins ce qu’indique le Vice-président dudit parti, Déthié FALL.

Se prononçant le samedi 6 octobre dernier, en marge du lancement de la campagne de collecte de fonds pour le financement de la campagne présidentielle de leur leader, Déthié FALL a laissé entendre que son mentor «est très présent »

Pour lui, il ne faut surtout pas confondre «une absence à un silence». Tout en invitant les uns et les autres à se rendre chez lui au Point E dès ce jour lundi, pour constater «le nombre de Sénégalais qui sont là-bas pour échanger avec lui», le député de Rewmi informera qu’Idrissa SECK «travaille à approfondir le programme». Il n’a pas manqué de faire une petite ébauche du programme de Rewmi, avant de promettre d’y revenir dans les prochains jours. Il s’agit, selon lui, sur les 136 propositions, d’une sécurité renforcée, d’une justice indépendante, d’une éducation exceptionnelle avec la mise sur pied du Conseil supérieur de l’éducation, etc

Présidentielle 2019: Ce que risque le Pds

Le Parti démocratique sénégalais (Pds) vit des moments difficiles. Les départs de ténors y font lésion. Et il s’agit en général de personnes jugées naguère très fidèles à Wade.

Les derniers en date sont Moussa Sy, le Maire des Parcelles assainies, et Aida Ndiongue, qui vont rejoindre le peloton de ceux qui se sont départis de la tutelle d’Abdoulaye Wade.

La liste est longue. Mais ce qui est constant, c’est que la plupart de ceux qui sont partis flirtent d’une manière ou d’une autre avec le Président Sall.

Une vraie hémorragie car certaines sources nous président d’autres départs d’ici décembre.

La réalité est que beaucoup de personnes ont été démarchées avec d’alléchantes propositions. Certains ont cédé, d’autres ont refusé ou hésitent encore.

Dans ce tohu-bohu, le Secrétaire général fait parler de lui parce qu’il n’hésite pas à s’attaquer à quiconque n’avalise pas la candidature de son fils. Me Madické Niang en a fait les frais tout récemment, même si, à ce propos, rien n’est encore définitif. Comme pour le premier clash entre les deux amis. Ce qui les lie, Touba, est très fort. Leur rupture est loin d’être définitive.

Qu’à cela ne tienne, le parti vacille. Il tangue, prend de l’eau, perd du terrain. Le Pds actuel offre le spectacle d’un mouvement affaibli, vieillissant et traqué.

Pis, il promet d’entrer dans la rébellion, c’est-à-dire dans l’illégalité si jamais la candidature de Karim Wade n’était pas avalisée par le régime en place.

Le parti de Wade, opposant pendant plus de vingt ans avant de prendre le pouvoir, est un habitué des démarches politiques excentriques. Mais de là à empêcher la tenue d’élection, il y a de quoi se poser des questions sur la cohérence de la démarche.

Ibrahima Sène du Comité Central du Pit, un membre influent de Benoo Bokk Yakaar, vient d’annoncer, dans la presse, que le parti pourrait être dissous si jamais il entamait des actions illégales pour empêcher la tenue de la présidentielle. Et que de toutes les façons, les forces de défense et de sécurité ne laisseront pas faire.

Sa dissolution pourrait être spectaculaire et obliger les libéraux à entrer dans une forme de clandestinité et pousserait le régime à en arrêter des dizaines.

C’est ce scénario-catastrophe qui guette le parti. Hormis son affaiblissement par les nombreux départs enregistrés, le parti d’Abdoulaye Wade pourrait pousser Macky à opter pour la manière forte afin de neutraliser les velléités de résistance d’un camp désireux de voir son candidat accepté.

Ceux qui connaissent Wade savent qu’il va tenter le tout pour le tout si jamais son fils n’était pas accepté. Il semble s’inscrire dans cette dynamique et l’a clairement dit. Et comme l’Etat a la force légitime de coercition, il s’en suivra un scénario nouveau dans la vie de ce parti qui pourrait ainsi devoir mettre fin à ses activités légales.

Bien sûr, cela pourrait obliger une bonne partie de l’opinion à se liguer contre Macky par solidarité.

Malheureusement, ce scénario pourrait être l’option ultime du Pape du Sopi.

Ce qui est cependant paradoxal dans tout cela, c’est que naguère, dans l’opposition, il avait toujours dit qu’il ne marcherait pas sur des cadavres pour arriver au Palais.

Aujourd’hui, comment peut-il envisager l’option de verser du sang pour que son fils arrive au Palais ? C’est la question grave qui se pose à ses proches et à lui.

Et nous pensons qu’il appartient à Karim Wade lui-même d’aider son père. Il ne peut pas se laisser ‘’remorquer’’ de la sorte et obliger son pater à verser dans une lutte politique qui pourrait être violente.

A ce propos, il est heureux de constater que l’option offerte par Madické Niang entre dans le cadre d’un sauvetage du parti, mais aussi de la paix sociale et de la stabilité du pays.

Wade peut choisir Madické ou un autre. L’essentiel est de savoir que quelle que soit la personne qui sera choisie, il faudra compter avec le Pape du Sopi lui-même qui va mener les opérations à ses côtés.

Donc, où se trouve le problème ?

Deuxième galop d’entraînement des Lions sans Koulibaly, Salif Sané et Opa Gguette

Le groupe convoqué par le sélectionneur des Lions, Aliou Cissé, en perspective de la double confrontation contre le Soudan a effectué son deuxième galop d’entraînement, mardi, au stade Léopold-Sédar-Senghor, à Dakar, à l’exception de Kalidou Koulibaly, Salif Sané et Opa Nguette, a constaté l’APS.

Neuf des 23 sélectionnés, Edouard Mendy, Ibrahima Mbaye, Racine Coly, Cheikh Ndoye, Sidy Sarr, Cheikhou Kouyaté, Amath Diédhiou, Moussa Konaté et Mbaye Diagne, avaient participé à la première séance dirigée la veille par le technicien sénégalais.

Ils ont été rejoints mardi par Alfred Gomis, Abdoulaye Diallo, Youssouf Sabaly, Papa Abdou Cissé, Alfred Ndiaye, Idrissa Gana Guèye, Sadio Mané, Ismaïla Sarr, Diao Keïta Baldé et Mbaye Niang.
L’ancien pensionnaire des moins de 23 ans, Pape Djibril Thiaw, appelé pour pallier un éventuel forfait de Kalidou Koulibaly et Salif Sané, était également présent à cette deuxième séance d’entraînement de l’équipe nationale du Sénégal.

Aliou Cissé a déclaré, au premier jour du regroupement des Lions, que Koulibaly et Sané avaient quelques « soucis » physiques, sans en dire davantage, avant de promettre de faire le point avec eux à leur arrivée en regroupement.

Opa Nguette a pris part à la victoire de son équipe, Metz, contre Sochaux (2-1), lundi, en clôture de la 10e journée du championnat de la Ligue 2 française.

Nguette est l’auteur du but de la victoire de son équipe sur penalty.

Dans le cadre des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des nations (CAN) 2019, les Lions doivent accueillir le Soudan, le 13 octobre, au stade Léopold-Sédar-Senghor, à Dakar.

Trois jours plus tard, les deux équipes se retrouveront à Khartoum, la capitale du Soudan, pour le match retour.

Le Sénégal est en tête de sa poule, avec quatre points (+3) au compteur, devant Madagascar (4 points + 2) et la Guinée Equatoriale (3 points – 2).

Le Soudan occupe la dernière place avec zéro point (-3).

La croissance mondiale revue à la baisse, à 3, 7%

Le dernier rapport sur les Perspectives de l’économie mondiale prévoit une croissance mondiale stable sur la période 2018–19, au rythme de 3,7 % comme en 2017.

« Cette croissance dépasse celle enregistrée n’importe quelle année entre 2012 et 2016 », souligne le Fonds monétaire international (FMI) sur sont site, en citant son nouveau rapport.

Cette prévision a toutefois été revue à la baisse comparée à la projection faite en avril. « En avril dernier, l’expansion généralisée de l’économie mondiale nous a amenés à prévoir une croissance de 3,9 % pour cette année et l’année prochaine. Cependant, étant donné ce qui s’est passé depuis, ce chiffre semble trop optimiste : plutôt que de s’accélérer, la croissance s’est stabilisée à 3,7 % », explique le FMI.

L’institution financière se réjouit de ce que « de nombreux pays ont atteint le plein emploi ou s’en approchent ». Elle indique également que les craintes déflationnistes antérieures ne sont plus aujourd’hui d’actualité.

Autant de facteurs qui font que les dirigeants ont « une excellente occasion pour accroître la résilience de leur économie et mettre en œuvre des réformes propices à la croissance ».

Le FMI n’en indique pas moins que « des nuages s’annoncent à l’horizon ». « La croissance s’est avérée moins équilibrée qu’on ne l’espérait. Non seulement certains des risques de dégradation que nous avions recensés dans notre dernier rapport sur les Perspectives de l’économie mondiale se sont matérialisés, mais de plus, la probabilité de nouveaux chocs sur notre prévision de croissance a augmenté », prévient le Fonds.

Il ajoute que « dans plusieurs grands pays, la croissance est portée par des politiques qui semblent intenables à long terme ». D’où l’urgence « pour les dirigeants de passer à l’action », souligne-t-il.

« Globalement, par rapport à il y a six mois, la croissance prévue pour 2018–19 dans les pays avancés est inférieure de 0,1 point de pourcentage, avec notamment des révisions à la baisse pour la zone euro, le Royaume-Uni et la Corée’’, soutient le FMI.

Il ajoute : « Les révisions à la baisse pour les pays émergents et les pays en développement sont plus marquées, à -0,2 et -0,4 point de pourcentage, respectivement, pour cette année et l’année prochaine ».
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Drame à Yeumbeul : Un Adolescent de 14ans poignarde mortellement son ami de 15 ans

Après le double drame, en l’espace de quelques jours à Keur Massar (le douanier Cheikhou Sakho et la militante de Pastef Mariama Sagna), une autre tragédie est survenu hier vers 13h, au quartier dénommé Taan Bombé, sis à Yeumbeul Asecna.

Khadim B, 14ans, a poignardé mortellement en plein cour le nommé Papa Sow 15ans.

Le présumé meurtrier voulait arbitrer la 2eme partie de Babyfoot opposant Papa Sow et son adversaire, malgré que le Babyfoot se trouve installer devant la maison des parents de Khadim B au quartier Taan Bombé, Acesna sis à Yeumbeul , la victime refuse et cela s’est tournée en une bagarre au couteau, suivie du meurtre de l’un des protagonistes, rapporte le quotidien les Echos.

L’attribution des Joj 2022 au Sénégal, sujet le plus en vue

La décision du Comité international olympique (CIO) de confier au Sénégal l’organisation de l’édition 2022 des Jeux olympiques de la jeunesse (JOJ) est l’un des sujets les plus en exergue dans les quotidiens de mardi.

Lundi, en marge de l’édition 2018 des JOJ ouverte le même jour à Buenos Aires, en Argentine, le CIO a désigné le Sénégal pour l’organisation de la quatrième édition. Les Jeux olympiques de la jeunesse sont une compétition réservée aux athlètes âgés de 15 à 18 ans.

La commission exécutive du CIO avait recommandé la candidature du Sénégal, finalement validée au détriment de celles du Botswana, du Nigeria et de la Tunisie. Le Sénégal est ainsi le premier pays africain à abriter un évènement de cette envergure.

Selon le quotidien Le Soleil, les résultats du Plan Sénégal émergent (PSE), un ensemble de projets et programmes de développement mis en œuvre par les autorités sénégalaises, ont ’’été déterminants’’ dans le choix du CIO.

« Le comité exécutif du CIO a voté à l’unanimité et par acclamation +Dakar 2022+, un projet visionnaire, ambitieux et techniquement viable’’, affirme ce journal, ajoutant que le choix porté sur le Sénégal ’’met en valeur, une fois de plus, les efforts accomplis par l’Etat du Sénégal en matière d’infrastructures de tous genres’’.

D’autres quotidiens, dont Vox Populi et L’As, évoquent le choix porté sur le Sénégal pour abriter les JOJ 2022. ’’Jubilation olympique de Macky |Sall]’’, affiche à sa une L’Observateur, citant le président sénégalais selon lequel le rêve de l’Afrique ’’est devenu une réalité’’.

’’Pour donner une caution sérieuse à la candidature du Sénégal à l’organisation des Jeux olympiques de la jeunesse 2022, le président de la République a tenu à être personnellement présent à Buenos Aires’’, souligne le même journal.

Le chef de l’Etat a de même félicité Mamadou Diagna Ndiaye’, le président du Comité national olympique et sportif sénégalais (CNOSS) ’’pour son rôle dans le choix porté sur le Sénégal’’, souligne Le Témoin Quotidien.

Le Quotidien signale que les villes de Dakar, Diamniadio et Saly ’’devraient accueillir les compétitions de cet évènement réservé aux jeunes athlètes âgés de 15 à 18 ans’’.

Pour le reste, la grève du Syndicat des travailleurs de la justice (SYTJUST) compte parmi les sujets traités par les journaux. Le Quotidien souligne l’impossibilité d’obtenir ’’un quelconque document de justice’’ à cause de cette grève.

’’Les usagers condamnés’’, titre le même journal, avant d’expliquer : ’’Les demandeurs de casiers judiciaires et d’autres papiers au tribunal souffrent énormément de la grève du Syndicat des travailleurs de la justice. Ils invitent l’Etat au respect des engagements pris et exhortent aussi les grévistes à assurer le service minimum’’.

Sud Quotidien renchérit pour dire qu’avec ce mouvement de grève, les justiciables sont tous simplement ’’livrés à leur sort’’, les tribunaux fonctionnant au ralenti, avec comme conséquences des audiences renvoyées et des actes administratifs non délivrés.

Les faits divers ne sont pas moins en vue, Libération revenant sur le meurtre de la responsable d’un parti d’opposition à Keur Massar, une commune de la banlieue dakaroise.

’’Les deux monstres identifiés’’, titre le journal faisant allusion aux suspects du meurtre de Maïmouna Sagna, âgée d’une trentaine d’années, trouvée morte dans sa chambre à Keur Massar, samedi soir, après un meeting des Patriotes du Sénégal pour le travail, l’éthique et la fraternité (PASTEF, opposition) dont elle est la représentante locale.

L’As revient sur le cas du douanier Cheikhou Sakho, retrouvé mort dans la même commune. Le journal recueille des ’’confessions poignantes’’ de l’oncle de la victime, qui déclare notamment que la famille n’acceptera ’’pas la thèse du suicide’’.

Vox Populi traite également de faits divers et parle d’un ’’réveil matinal douloureux’’ à Thiès, une commune située à quelque 70 km de Dakar, où une dame et un homme ont été ’’retrouvés pendus’’.

Enquête s’intéresse à un sujet on ne peut plus consensuel, qui concerne la surpêche au Sénégal. ’’Le paradis perdu des pêcheurs’’, titre le journal. ’’La mer, jadis nourricière, tend à devenir un désert maritime, du fait de la surpêche, des mauvaises pratiques et des bateaux pirates étrangers’’, résume le journal.

La pelouse du stade Léopold Sédar Senghor est « difficile » (Aliou Cissé)

La pelouse du Stade Léopold Sédar Senghor est « difficile » malgré sa réfection, a affirmé lundi, Aliou Cissé, l’entraîneur de l’équipe nationale de football.

« C’est une pelouse difficile, on ne se voile pas la face. Nous souhaiterons jouer sur une meilleure pelouse (…)’’, at-il dit après le premier galop des Lions à Léopold Sédar Senghor où le Sénégal va accueillir le Soudan, samedi, dans le cadre des éliminatoires de la CAN 2019.

Trois jours plus tard, les deux équipes se retrouveront à Khartoum, la capitale du Soudan, pour le match retour

« Nous sommes en Afrique, il faut s’adapter. La pelouse sera difficile pour nous et le Soudan », a-t-il ajouté.

Les Lions n’ont pas joué au stade Léopold Sédar Senghor depuis novembre.

La pelouse qui a connu une détérioration avancée a été retapée.

Sénégal : 25 % des filles ont-elles subi une mutilation génitale ?

Au Sénégal, une fille sur quatre a subi une mutilation génitale, selon l’ambassadeur de Grande Bretagne au Sénégal, George Hodgson. Africa Check a vérifié.

Suite à la publication de cet article, l’ambassadeur du Royaume-Uni a réagi, via Twitter, pour  remercier Africa Check et reconnaitre que « le chiffre le plus pertinent pour comprendre la mutilation génitale féminine est celui qui correspond à la tranche d’âge la plus jeune. Selon l’ANSD, 14 % pour les jeunes de moins de 14 ans ».

« Malheureusement, une fille sur quatre au Sénégal a subi la mutilation génitale féminine. Avec l’appui de @DFIDUK ( Department for International Development, le département britannique pour le développement international ) et encadrées par Amnesty International, ces femmes ont eu des vrais succès dans la lutte contre cette pratique dangereuse. Les témoignages sont inspirants », a regretté l’ambassadeur, dans un tweet posté le 4 septembre 2018.

La veille, M. Hodgson a présidé un atelier organisé par la section sénégalaise d’Amnesty International,  dans le cadre du programme « Réduire le taux de mariages précoces et de mutilations génitales féminines dans trois pays : le Sénégal, la Sierra Leone et le Burkina Faso ».

Dans un reportage diffusé par le site d’informations Dakaractu, le diplomate a fait le même constat. « Malheureusement, il y a toujours à peu près un quart des filles qui subissent la mutilation génitale. C’est quelque chose qui nuit à leur santé et qui freine le développement social du pays », a-t-il souligné.

Nous avons examiné cette déclaration.

D’où tient-on ce taux ?
Africa Check a envoyé un courriel au service Presse et Relations publiques de l’ambassade de Grande-Bretagne à Dakar.

En parlant, l’ambassadeur « avait en tête les trois pays couverts par ce projet financé par le gouvernement britannique », a répondu le chargé des affaires, Ibrahima Bob.

Pour avoir plus d’éléments sur la question, il a mis en relation Africa Check avec Aminata Dièye, la coordonnatrice du programme à Amnesty International.

Une « pratique continue mais cachée »
« Son Excellence n’a pas parlé de taux relatif au Sénégal, il a plutôt parlé de risque au Sénégal, mondial, et spécifiquement au niveau de l’Afrique de l’Ouest », a confié Mme Dièye à Africa Check.

Elle a précisé qu’« il était difficile de parler de taux dans la mesure où la pratique continue de manière anonyme, cachée à cause de la loi ».

« De plus en plus, la pratique se fait sur de petites filles. Le taux officiel est par tranche d’âge selon les chiffres des agences des Nations unies  », a-t-elle ajouté.

Que disent ces organisations ?
L’Organisation mondiale de la santé (OMS) renseigne que le taux de prévalence des mutilations génitales était de « 28,2 % », en 2005.

Un « aperçu statistique » sur les « mutilations génitales féminines/excision » réalisé par l’Unicef, en 2009, renseigne que le taux des filles et femmes âgées de 15 à 49 ans victimes de cette pratique était de 26 %, soit un peu plus d’une femme sur quatre. A l’époque, le pourcentage des filles de 0 à 14 ans était de 12 % au Sénégal.

Un an auparavant, la « Déclaration interinstitutions » co-signée par le Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l’Homme (HCDH), l’Organisation mondiale de la santé (OMS), l’ONUSIDA, le PNUD, ainsi que six autres organisations onusiennes renseignaient que le Sénégal était dans le lot des pays africains ayant un taux de mutilations génitales entre 25 et 50 %.

La pratique a-t-elle gagné de l’ampleur ?
Lors de la célébration de la Journée internationale de la tolérance zéro à l’égard des mutilations génitales au Sénégal, en février 2018, l’Unicef a indiqué que le pourcentage est désormais de 14 % chez les filles âgées de moins de 15 ans.

Ce taux est l’un des résultats de l’enquête démographique continue réalisée par l’Agence nationale de la statistique et de la démographie (ANSD).

L’ANSD précise, dans ce rapport, qu’il y a un « rajeunissement de la pratique de l’excision » au Sénégal et recommande la « prudence dans le taux de prévalence », compte tenu de son « caractère caché ».

Taux de prévalence de l’excision au Sénégal en 2016

Conclusion : le chiffre est caduc et peut induire en erreur

L’ambassadeur de la Grande-Bretagne a déclaré qu’une fille sur quatre au Sénégal a subi une mutilation génitale.

Les données officielles montrent que ce taux de prévalence date de 2009. Il a évolué depuis lors. Les dernières statistiques de l’ANSD renseignent sur la prévalence de la pratique sur différentes tranche d’âge. Elle est de 21 % pour les filles de moins 19 ans et 14 % pour les filles de moins de 14 ans.

Nous estimons donc que le chiffre est caduc et peut prêter à confusion car il n’y a pas un âge défini pour identifier les filles dans les différents rapports officiels portant sur le sujet.

Pro-Sonko tuée : «La vérité va éclater dans 48 heures» (avocat)

D’ici à mercredi, la vérité devrait éclater dans l’affaire du meurtre de Mariama Sagna, la militante de Pastef qui aurait été violée et tuée samedi à Keur Massar. C’est le pronostic de Me Bamba Cissé, l’un des cinq avocats commis par la famille et le parti de la victime.

Sur la Rfm, l’avocat dit : «Pour l’instant, nous n’avons pas toutes les informations idoines mais ce que nous tenons déjà de l’enquête nous permets de dire qu’il y a quelqu’un qui aurait été arrêté. Mais en pareille matière, l’enquête est entourée de ce minimum de secret qui puisse garantir sa fiabilité, ce qui ne nous permet pas éventuellement de tout révéler mais je pense que c’est en très bonne voie. Dans les 48 heures, en tout cas, la vérité va éclater.»

Mais pour Me Bamba Cissé, au-delà de l’arrestation éventuelle de l’auteur du crime, il est important de situer le mobile. «C’est une question qui me semble cruciale, insiste-t-il. Ceux-là qui nous ont commis en l’occurrence Pastef et la famille de feu Mariama Sagna, la question de recherche du mobile est une question qui (les) tracasse. Nous avons confiance en la gendarmerie et en la police pour ce qui concerne l’éclaircissement de tout cela parce que c’est important d’éclaircir cette situation pour qu’on puisse comprendre et qu’on puisse situer les responsabilités. C‘est un crime qui me semble relever d’une certaine lâcheté.»

Le meurtre d’une responsable du parti Pastef en exergue

Plusieurs journaux reviennent sur le meurtre d’une responsable de PASTEF (opposition), le parti de l’opposant Ousmane Sonko, à Keur Massar, un sujet qui suscite un regain d’intérêt dans les journaux.

’’Crime crapuleux ou politique ?’’, s’interroge Walfquotidien, au sujet de la mort ’’mystérieuse’’ (Le Quotidien), à Keur Massar, dans la banlieue dakaroise, d’une responsable de PASTEF, les Patriotes du Sénégal pour le travail, l’éthique et la fraternité, un parti d’opposition dirigé par l’ancien inspecteur des impôts Ousmane Sonko, candidat à la prochaine élection présidentielle sénégalaise.

Mariama Sagna, la victime, a été ’’étranglée après un meeting’’, rapporte Walfquotidien. ’’On ne connait pas encore le mobile du crime, écrit le journal. Par contre, on sait que Mariama Sagna a été étranglée chez elle, vers les coups de 23 heures. Cela après avoir reçu son leader Ousmane Sonko, à l’occasion d’un grand meeting de mobilisation’’.

’’Mort mystérieuse à Keur Massar’’, note Le Quotidien, selon lequel Ousmane Sonko ’’veut la lumière sur le décès de Mariama Sagna’’, L’As rapportant qu’un charretier a été arrêté et une enquête déjà ouverte, selon L’Observateur.

’’Le réveil a été brutal hier matin à l’Unité 4 des Parcelles Assainies de Keur Massar. Mariama Sagna a été retrouvée morte par strangulation dans sa chambre’’, une ’’affaire qui a fortement ébranlé Ousmane Sonko et ses camarades’’, rapporte L’As.

Selon Le Témoin Quotidien, Ousmane Sonko et le Front patriotique pour la défense de la République (FPDR), regroupant plusieurs partis de l’opposition sénégalaise, exigent que ’’toute la lumière soit faite’’ dans cette affaire.

Les circonstances dans lesquelles la responsable de PASTEF, âgée d’une trentaine d’années, a été tuée ’’ne peuvent que nourrir des soupçons légitimes’’, relèvent les responsables du FPDR dans des propos rapportés par La Tribune.

Partant de ce meurtre survenu deux jours après la découverte du corps d’un douanier tué dans la même commune, Vox Populi présente Keur Massar comme ’’le nouvel axe du massacre’’.

’’Alors que les gendarmes de Keur Massar n’ont pas encore élucidé la mort de Cheikhou Sakho, chef de la Brigade spéciale des douanes de l’aéroport international Blaise-Diagne de Diass, un autre assassinat a eu lieu dans cette même localité’’, écrit Vox Populi, parlant du meurtre de la responsable de PASTEF.

’’Pour la deuxième fois en l’espace de quelques jours, Keur Massar a enregistré une mort violente’’, ajoute L’Observateur. Libération affirme que la section de recherches de la Gendarmerie nationale ’’a mobilisé ses ressources pour élucider’’ cette affaire.

Pendant ce temps, le leader de PASTEF, cité par Sud Quotidien, dit soupçonner le gouvernement de ’’préparer un passage en force pour la présidentielle 2019’’.

Selon Ousmane Sonko, le gouvernement, ’’avec l’aide des opérateurs’’ de téléphonie, ’’compte faire adopter par l’Assemblée nationale, en plénière, dès vendredi prochain, le projet de loi sur la communication, afin de restreindre le trafic de l’information’’ sur certains réseaux sociaux, ’’surtout lors du scrutin’’, écrit Sud Quotidien.

Le Soleil consacre sa une au Sénégal ’’fêté en Argentine’’, dans le cadre de la cérémonie d’officialisation de l’organisation des prochains Jeux olympiques de la jeunesse prévus en 2022 en terre sénégalaise.

Début des entraînements des Lions contre le Soudan, cet après-midi

L’équipe nationale de football du Sénégal entame cet après-midi ses entraînements en prélude à ses deux matchs à jouer contre le Soudan, pour les éliminatoires de la Coupe d’Afrique des nations (CAN) 2019, annoncent plusieurs journaux de la presse sportive sénégalaise.

Les Lions doivent accueillir le Soudan, le 13 octobre, au stade Léopold-Sédar-Senghor, à Dakar.

Trois jours plus tard, les deux équipes se retrouveront à Khartoum, la capitale du Soudan, pour le match retour.

La première séance d’entrainement des Lions du Sénégal aura lieu à 18 heures, au stade Léopold-Sédar-Senghor, en présence du public et de la presse sportive.

Les supporters vont attendre vendredi, veille du match, pour assister à une autre séance.

En tout, cinq des sept séances d’entrainement en prélude au match Sénégal-Soudan seront ouvertes aux journalistes. Les autres vont se dérouler à huis clos.

Les Lions sont leaders de leur poule, avec quatre points (+3), devant Madagascar (4 points + 2) et la Guinée Equatoriale (3 points – 2).

Le Soudan occupe la dernière place avec zéro point (-3).

Voici le programme des séances d’entraînement des Lions, prévues toutes au stade Léopold-Sédar-Senghor :

– Lundi, à 18 heures – Séance ouverte au public et à la presse

– Mardi, à 9 heures – Galop d’entraînement ouvert à la presse

– Mardi, à 18 heures – A huis clos

– Mercredi, à 9 heures – Séance en présence de la presse

– Mercredi, à 18 heures – Galop à huis clos

– Jeudi, à 18 heures – Séance ouverte à la presse

– Vendredi, à 18 heures – Galop ouvert au public et à la presse.

La malienne Fatou Camara va diriger le Bureau de la FIFA à Dakar

L’ancienne footballeuse malienne Fatou Camara a été désignée pour diriger le nouveau bureau régional de la Fifa pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre, basé à Dakar, annonce la Confédération africaine de football (CAF).

Selon le site Internet de la CAF, Mme Camara s’est reconvertie dans l’administration des instances de football à la fin de sa carrière de footballeuse.

Elle a été présidente de la Commission centrale du football féminin au Mali et commissaire de matchs de la Confédération africaine de football.

Elle a quitté ses fonctions d’assistante financière des projets de coopération technique et de gestionnaire de compte du Bureau international du travail au Mali, pour prendre la direction du bureau de la Fifa à Dakar.

Ce nouveau bureau ouvert dans la capitale sénégalaise est l’un des trois que l’instance chargée de la gestion du football mondial a dédiés à l’Afrique, les deux autres se trouvant en Ethiopie et en Afrique du Sud.

L’accord de siège autorisant l’ouverture du bureau de Dakar a été signé en février dernier par le ministre des Affaires étrangères, Sidiki Kaba, et la secrétaire générale de la Fifa, Fatma Samoura.

« Dans le cadre de sa vision Fifa 2.0, la Fifa a résolument pris l’option de remettre le football au centre de ses décisions et l’ouverture de bureaux régionaux dans neuf pays », avait annoncé Fatma Samoura en février dernier à Dakar.

Le bureau dakarois de la Fifa « est un symbole sans équivoque de l’engagement de [cette organisation] à renforcer le dialogue avec les acteurs clés du football que sont nos associations membres, aux fins de développer le football à tous les niveaux », avait-elle expliqué.

« Les bureaux régionaux sont chargés de coordonner toutes les activités de développement de la Fifa dans leurs régions respectives, d’aider les associations à mettre au point leurs stratégies, en vue d’atteindre leurs objectifs de développement et de mettre en œuvre le programme (…) de la Fifa », avait ajouté Mme Samoura.

Elle assure que « ce travail est accompli en étroite collaboration avec l’administration de la Fifa à Zurich », la ville suisse où se trouve le siège de l’organisation chargée du football.

Baisse de 46,9 % des recettes fiscales en juillet (ANSD)

La diminution des impôts sur les sociétés et des impôts indirects a engendré une baisse de 46, 9 % des recettes fiscales du pays au mois de juillet dernier, a indiqué l’Agence nationale de la statistique et de la démographie (ANSD).

Les recettes fiscales ont baissé de 46, 9 % en juillet 2018 par rapport au mois précédent. Cette situation fait suite à une diminution des impôts sur les sociétés et des impôts indirects respectivement de 91, 8% et 34, 9 % comparativement à juin, souligne la structure dans ses Repères statistiques mensuels.

Le document dont l’APS a obtenu copie relève toutefois une progression de 3, 8 % des recettes fiscales comparativement à la même période de l’année 2017.

Programmes politiques: Les attentes des syndicalistes

Malgré les efforts dans l’élaboration des programmes, force est de constater que les candidats pèchent, pour le moment, dans la vente de leurs produits.

Pour l’élection à venir, le président de l’Union des magistrats sénégalais (Ums), Souleymane Téliko, estime que les offres programmatiques occuperont une place fondamentale. Le chantre de l’indépendance du pouvoir Judiciaire affirme qu’ils accorderont beaucoup d’intérêt à ce que proposent les différents candidats. ‘’Tout ce qui intéresse l’Ums, c’est comment mettre en place au Sénégal un système qui permette à tous les magistrats de s’épanouir. Pour le moment, les deux seules personnes dont j’ai eu écho de leurs propositions, c’est Pape Diop, qui s’engage à soustraire le président et le ministre de la Justice du Csm. Mais lui-même a dit qu’il n’a pas encore son programme définitif. On attend donc de voir’’, informe le magistrat.

Pape Diop, selon lui, est resté aphone sur la composition ainsi que les sur attributions.

Tout le contraire d’Abdoul Mbaye dont une bonne partie des propositions cadrent avec leurs préoccupations. Il ajoute : ‘’Nous attendons de voir de près les propositions de chaque candidat. En tant qu’Ums, nous ne pouvons pas apprécier les programmes, mais s’il y a des plateformes de la société civile qui nous invitent à analyser avec elles les meilleures offres pour l’indépendance, nous sommes prêts à les accompagner’’.

Le président de l’Ums salue ainsi tous les candidats qui comprennent comme eux que l’indépendance, certes, c’est d’abord et avant tout une question d’homme, mais c’est aussi une question de système.

Pour Mballo Dia Thiam du Sutsas, les acteurs de la santé attendent également de voir les offres des uns et des autres pour pouvoir se déterminer. ‘’Je pense, affirme-t-il, que les candidats sont en train d’attendre la campagne. Pour le moment, on ne les sent pas encore. Moi, je les vois juste faire des sorties, mais je ne peux rien vous dire par rapport à leurs programmes. Ils gagneraient à les porter à la connaissance du peuple, si ces programmes existent’’.

Saourou Sène, quant à lui, considère que même si son organisation ne peut pas se permettre de juger les candidats, il serait utile, pour chacun, de jeter un œil. ‘’Ce sont les enseignants, pris individuellement, qui vont regarder ce que propose chaque candidat pour le système éducatif qui n’a cessé de connaitre des difficultés. En fonction des offres, chacun, en son âme et conscience, avisera. Mais notre structure n’a pas prévu d’entreprendre une quelconque démarche dans le but d’auditionner des politiques. Moi, je pense juste que c’est bien de faire des programmes, mais c’est encore mieux de savoir tenir ses promesses’’, peste le syndicaliste.

Démolition de maisons à Diamniadio : les populations très remontées contre Diop Sy

Les populations de Diamniadio-Sud Extension, très remontées contre le député Démba Diop alias Diop Sy, n’ont pas manqué de manifester leur mécontentement au micro de sunugal24.net.

Pour cause : la démolition d’une trentaine de maisons et autres fondations par des agents de la Direction de la surveillance et du contrôle de l’occupation des sols (DSCOS).

Il disent ne pas comprendre l’attitude de Diop Sy qui les a laissés faire des briques, des fondements et des élévations pour venir démolir leur maisons.

Ils se disent prêts à tout et même des menaces de morts ont été proférées à l’endroit du député Diop Sy qui serait le propriétaire des lieux.

Ousmane Sonko: ‘’Je maintiens mes accusations…’’

Entre le ministre de l’Intérieur et le leader des Patriotes du Sénégal pour le travail, l’éthique et la fraternité (Pastef), il est difficile de savoir qui croire dans l’affaire dite de Ziguinchor. Alors que le premier nommé ne cesse, depuis l’éclatement de cette affaire, de nier toute implication de la gendarmerie nationale dans ce qu’il est convenu d’appeler une tentative d’intimidation, le second contre-attaque.

Invité hier de l’émission ‘’Objection’’ diffusée sur la radio privée Sud Fm, Ousmane Sonko accable de nouveau le ministre de l’Intérieur, avec de nouvelles révélations. Selon le leader de Pastef, les éléments dépêchés au siège de son parti sis à Ziguinchor et dans le domicile de sa maman pour tenter de mettre la main sur leurs fiches de parrainage, sont bien de la brigade de la Section de recherches qui existe bel et bien à Ziguinchor. ‘’Je maintiens qu’Aly Ngouille Ndiaye a raconté des contrevérités, quand il dit que la brigade de recherches n’intervient pas à Ziguinchor. C’est absolument faux et c’est grave de la part d’un ministre. Il est habitué des faits. Il avait inscrit des informations fausses et erronées dans les décrets de présentation pour faire bénéficier à Frank Timis de notre pétrole. Je dénonce les actes posés au nom de l’Etat par Aly Ngouille Ndiaye’’, charge l’ancien inspecteur principal des impôts et des domaines.

A en croire le candidat déclaré à la prochaine élection présidentielle du 24 février 2019, Aly Ngouille Ndiaye a mobilisé tout l’arsenal des renseignements généraux pour essayer de créer des dossiers contre lui. ‘’Vous verrez des développements dans les jours à venir’’. Ainsi, il dénonce un complot ourdi depuis le ministère de l’Intérieur pour, dit-il, ternir sa réputation. ‘’Il raconte des contrevérités, parce qu’il y a une brigade de la section des recherches à Ziguinchor. Je maintiens mes accusations. C’était un complot contre le candidat Ousmane Sonko. Si leur complot avait réussi, je serais aujourd’hui désigné comme complice d’une activité contrevenant aux lois et règlements de ce pays. Ça a été cousu de fil blanc’’, fulmine-t-il.

Revenant sur les faits relatés par son n°2, Birame Soulèye Diop, lors d’une conférence de presse tenue le 18 septembre dernier, il soutient mordicus que des gendarmes de la section de recherches se sont effectivement rendus à trois endroits différents. D’abord, à Lindiane pour, dit-il, interroger le collecteur des signatures de Pastef dépêché sur place devant des témoins et pour réclamer leurs fiches de parrainage, avant de jouer à l’intimidation. Après Lindiane, les éléments incriminés de la gendarmerie se sont, selon lui, déportés à la permanence du parti à Ziguinchor pour aller demander les mêmes fiches de parrainage.

Et ‘’quand on leur a opposé un refus là-bas, ils se sont rendus au domicile de ma maman pour intimider ma famille’’. ‘’Ils ont nié cette intervention, en essayant de nous faire passer pour des menteurs aux yeux des Sénégalais. Mais le lendemain, ils sont revenus au domicile familial pour dire que ceux qui étaient venus n’étaient pas des gendarmes, mais plutôt des usurpateurs de fonction qu’ils ont eux-mêmes identifiés, qu’ils auraient même arrêté et qu’ils convoqueraient les témoins pour venir les identifier’’, souligne-t-il. Relevant, dans la foulée, que le lendemain de la Tamkharit, ils ont convoqué les 5 témoins pour les soumettre à un interrogatoire.

Et c’est sur les lieux que l’un des gendarmes qui étaient venus là-bas a été identifié par les témoins. ‘’Quand le complot a été déjoué, ils ont voulu étouffer cette affaire. Mais ça ne se passera pas comme ça. Notre avocat est en train de faire ce qu’il faut et dans les jours à venir, il y aura des suites judiciaires, parce qu’on ne laissera pas passer’’, fulmine-t-il.

Décès de la députée Khady Ndiaye membre du groupe BBY

Le service de communication de l’Assemblée nationale a annoncé le décès dimanche à Dakar de la députée Khady Ndiaye membre du groupe parlementaire de la majorité présidentielle.

La parlementaire, décédée à l’hôpital Principal de Dakar, sera inhumée dans sa localité natale de Marlodji dans la région de Fatick, à l’issue d’une cérémonie de levée du corps prévue lundi à partir de 10 heures, a indiqué la même source.

La défunte, hôtelière de formation était âgée de cinquante ans. Elle avait été élue sur la liste Benno Bok Yakaar lors des dernières élections législatives organisées en 2017. Elle était également membre de l’Alliance pour la République (APR, au pouvoir).

Sénégal: devant Macky Sall, les étudiants demandent justice pour Fallou Sène

Le président sénégalais a inauguré de nouveaux dortoirs à l’université de Dakar, jeudi 4 octobre. En 2015, Macky Sall avait été accueilli par des jets de pierre. Et il y a six mois, le campus s’embrasait après la mort d’un étudiant à Saint-Louis, tué par les forces de l’ordre. A six mois de la présidentielle, cette visite s’est donc transformée en tribune politique.
« Même quand on jette des pierres, il y a moins de sécurité ». La petite phrase est d’un étudiant tenu à bonne distance de la cérémonie officielle.

A son arrivée, Macky Sall souriant est accueilli par les représentants étudiants. « C’est avec émotion que je me retrouve de nouveau parmi vous », déclare-t-il au micro.

Le chef de l’Etat visite un nouveau dortoir. Il y a en six en tout. Quatre mille nouveaux lits, six par chambres. Des investissements qui montent à 10 000 le nombre de places disponibles à la fac.

Les étudiants saluent ce geste, mais à la tribune, c’est bien la mort de Fallou Sène qui est évoqué par Doudou Diouf. « Les forces de l’ordre nous repoussent jusqu’à notre dernier retranchement pour nous ôter la vie. Il faut que le cancer se soigne, maintenant », lance-t-il.

Macky Sall avait promis une enquête rapide, mais pour le moment, rien n’a fuité sur la mort de Fallou Sène. Et le chef de l’Etat a rappelé que seule la justice pouvait trancher. « Je suis très sensible à votre message sur la justice, bien sûr. Bien sûr que la justice devra s’exprimer, s’exercer. Mais par ceux qui en ont la charge, pas par vous, étudiants, ou par nous, du gouvernement », a-t-il précisé.

Ovationné par une foule visiblement conquise, Macky Sall a en tout cas réussi son pari : revenir à l’université pour réaffirmer son autorité présidentielle.

Les anciens diplômés invités à soutenir la fondation de l’UCAD

Les anciens diplômés de l’Universités Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD) ont été invités jeudi par le président Macky Sall à apporter leur soutien aux activités de la Fondation du premier établissement d’enseignement supérieur public sénégalais.

« Je demande à tous les alumnis de l’Université Cheikh Anta Diop d’apporter, à leur tour, leurs contributions aux activités de la Fondation UCAD », a-t-il lancé en présidant jeudi la cérémonie d’inauguration de nouveaux logements destinés aux étudiants.

« Peu importe les montants, nous avons beaucoup d’ingénieurs, d’avocats, de médecins, professeurs etc. qui ont été formés ici. Si chacun faisait un effort, nous pourrions accompagner l’Etat dans la transformation de cette belle université dans sa propreté’’ en vue d’aider à « son rayonnement », a poursuivi le président Sall.

Le chef de l’Etat a annoncé qu’il recevra samedi à 11 heures, le recteur de l’UCAD et les membres de la Fondation pour leur apporter son soutien en faveur de leurs actions portant sur la réhabilitation et le renouvellement de la première université publique sénégalaise.

Conseil des ministres de ce vendredi – Macky Sall va se pencher sur le budget 2019

Le Président de la République Macky Sall va remettre le Conseil des ministres ce vendredi, à la nouvelle salle Bruno Diatta.

La réunion  sera consacrée uniquement à l’examen du budget 2019, le dernier du septennat du président Macky Sall.

L’on apprend d’après Yerimpost que ce budget sera axé sur les urgences sociales et l’aboutissement des grands projets du Plan Sénégal Emergent (PSE) pour impacter son bilan d’ici le 24 février 2019.

 

Basket – Maguette Diop, directeur technique national: ‘’Nous avons senti une faiblesse du secteur intérieur’’

Le directeur technique national du basket-ball sénégalais, Maguette Diop, satisfait de la participation des Lionnes à la Coupe du monde (Tenerife, Espagne-2018), précise qu’il faut renforcer le jeu intérieur de l’équipe nationale féminine. L’instructeur à la Fédération internationale de basket association (Fiba Afrique) décortique, dans cette interview, les performances d’Astou Ndour, les perspectives du basket-ball dans les prochaines compétitions et la détection des basketteuses.

Le Sénégal est classé 12e à la Coupe du monde féminine de basket (Tenerife, Espagne-2018). Etes-vous satisfait de ce rang ?

L’équipe sénégalaise a fait un bon résultat. Je pense aussi que nous méritons ce classement, si on tient compte de notre performance durant le Mondial. L’encadrement technique, les joueuses et les administratifs ont effectué un bon travail permettant à l’équipe féminine sénégalaise de basket de faire une prestation remarquable à cette Coupe du monde 2018. Donc, je pense que cette 12e place est bien méritée, compte tenu de tous ces facteurs que je viens d’énumérer et qui ont contribué à cette place.

Maintenant, au-delà de ce classement général, il faudrait revoir la performance de l’équipe dans ce Mondial. L’équipe n’a jamais été ridicule durant les quatre matches qu’elle a livrés. Nous avons tenu la dragée haute à toutes les formations qui étaient en face de nous. Moi, je pense que c’est ça qu’il faut voir. L’équipe a joué avec le premier pays mondial, les Etats-Unis. Mais, à aucun moment, on n’a pas senti une hégémonie des Américaines. Les Sénégalaises se sont aussi bien comportées face aux Espagnoles championnes d’Europe en titre. Elles ont décroché une victoire contre la Lettonie et fait un jeu égal face à la Chine. Donc, ces différentes prestations prouvent que nos joueuses ont été présentes dans cette compétition. C’est pourquoi il ne faut pas se limiter au classement général, parce qu’au-delà de ce douzième rang, il y a cette performance qui nous satisfait.

Est-ce que l’encadrement technique ne nourrit pas des regrets, après l’élimination du Sénégal en match de barrage des quarts de finale contre l’Espagne, vu que l’équipe sénégalaise pouvait se qualifier ?

Ce sera trop dur de parler de regret. Nous avons été éliminés par l’une des meilleures équipes au monde, l’Espagne. C’était un match très difficile pour le Sénégal, parce que les Espagnoles jouaient devant leur public. L’équipe sénégalaise était aussi diminuée en cours de partie, avec la blessure d’Astou Traoré, l’indisponibilité temporaire de Mame Mary Sy et du forfait de Bintou Diémé. Je crois que tous ces facteurs ont fait que l’Espagne nous a dominés dans les deux derniers quarts-temps. La formation espagnole était plus en jambes. C’est pourquoi l’équipe sénégalaise a été arrêtée en fin de match. Elle ne pouvait plus marquer beaucoup de points dans les troisième et quatrième quarts-temps. On avait atteint nos limites à ce niveau. Ça, il faut le dire. Je ne vais pas parler de regrets. Je dirais plutôt qu’il y a de l’espoir pour cette équipe féminine de basket. On peut espérer encore dans les années à venir.

Mais il y a du travail à faire pour avoir un groupe beaucoup plus compétitif. Cela passe par un renforcement de certains secteurs où l’on a senti des faiblesses. Je pense qu’avec un peu de travail, nous pouvons améliorer notre niveau de jeu et titiller les grandes équipes du monde.

Quels sont les secteurs faibles que la direction technique compte renforcer ? 

Nous avons gagné le match contre la Lettonie grâce au jeu intérieur avec son apport de 14 points. Mais nous avons senti une faiblesse du secteur intérieur dans les autres rencontres. Les grandes équipes ont fait la différence avec leur jeu intérieur. L’Espagne a son Astou Ndour et l’Australie dispose d’un bon pivot, Cambedge. Ces deux joueuses ont largement contribué dans les résultats de leurs équipes respectives. C’est vrai que le Sénégal a un jeu intérieur, mais il faudrait que le travail continue au niveau de ce secteur. Certes, le secteur extérieur marche bien avec Astou Traoré et Yacine Diop, mais nous devons travailler pour être plus présent lors de la prochaine Coupe d’Afrique. Au niveau des arrières aussi, il y a de bons éléments, mais on doit les renforcer. Au niveau de la mène, un problème s’est posé avec la blessure de Bintou Diémé, mais Diodio et Khady Dieng l’ont supplée.

Certains techniciens du basket reprochent à la direction technique de ne pas faire une bonne détection pour assurer la relève ou renforcer l’équipe nationale féminine. Qu’est-ce que vous faites concernant la détection des jeunes talents ? 

Ce n’est pas facile de détecter des joueuses, parce qu’il ne s’agit pas de faire une détection en prenant des joueuses un peu partout au Sénégal. Ce n’est pas ça, en réalité. Les gens pensent qu’il faut parcourir tout le territoire national pour faire des détections. Le plus important, c’est de trouver des basketteuses de niveau mondial. C’est là où se situe le problème. Il faut donc trouver de très bonnes joueuses. Sinon, on va continuer avec l’effectif que nous avons déjà. Pour cela, il faut les renforcer en essayant de leur donner d’autres possibilités pour qu’elles soient encore beaucoup plus performantes.

Moi, je crois à la continuité, c’est-à-dire travailler avec celles qui sont là, voir comment améliorer leurs performances et les rendre beaucoup plus compétitives. La direction technique est déjà près de notre objectif : bâtir un groupe performant, contrairement à ce que pensent d’autres personnes. On peut maintenant faire une bonne détection et continuer à travailler dans le futur. Mais, dans l’immédiat, ce dont nous avons besoin, c’est de pouvoir renforcer le secteur intérieur avant l’Afrobaket-2019. Je pense qu’il faut travailler dur avec celles qui sont là et voir qu’est-ce que la détection nous donnera à long terme.

Quelle est la perspective de cette équipe féminine ? 

L’objectif de l’équipe nationale féminine, c’est la reconquête du titre de l’Afrobasket. Nous en avons déjà parlé avec l’entraineur Cheikh Sarr. Nous lui avons confié l’équipe, mais l’objectif principal, c’est la reconquête du titre en passant par la Coupe du monde pour mieux préparer l’équipe. Et je pense qu’un pas est déjà franchi. L’entraineur va encore travailler avec son groupe, après avoir fait une bonne analyse du Mondial pour voir comment aborder la prochaine Coupe d’Afrique des nations.

Astou Ndour, Sénégalaise naturalisée espagnole, fait partie du cinq majeur du Mondial de basket féminin. Quelle analyse faites-vous de la prestation de cette joueuse ?

Elle a réalisé de bonnes performances. C’est une très grande joueuse. Malheureusement, elle ne joue pas pour le Sénégal. Elle a préféré l’Espagne. Sa désignation dans le 5 majeur de la Coupe du monde honore toute la population sénégalaise. Astou Ndour est une fierté pour le Sénégal. Elle honore notre basket, parce qu’elle a démarré sa carrière à l’As Jaraaf de Dakar. Son transfert en Espagne a été bénéfique pour elle, car c’est là-bas où elle s’est développée et améliorée. Je lui souhaite tout le bonheur pour la suite de sa carrière. Elle a pris la nationalité espagnole, mais elle s’intéresse encore à notre basket.

L’équipe nationale masculine de basket, battue par le Nigeria au tournoi de Lagos, doit attendre encore pour décrocher le deuxième ticket du groupe F. Qu’est-ce qui n’a pas marché ?

La qualification au Mondial-2019 est très compliquée. Elle se joue en six fenêtres. Nous avons joué des matches à Dakar, à Maputo et à Lagos. L’objectif du Sénégal, dans le tournoi du Nigeria, c’était de gagner nos deux premiers matches pour prendre plus de distance sur nos poursuivants : Mali, Rwanda ou la Côte d’Ivoire. Nous l’avons réussi parce que l’équipe avait la possibilité de se qualifier à l’issue de ces deux rencontres. Malheureusement, le dernier match a mal tourné pour nous. L’encadrement technique et l’entraineur ont fait l’évaluation de ce tournoi. Ce qui est important, c’est qu’on a encore la chance de se qualifier. Nous avons encore notre destin en main, parce que nous cherchons une victoire sur nos trois prochaines rencontres.

Maurice Ndour a annoncé son départ de l’équipe nationale masculine sénégalaise. Est-ce que vous allez parler avec lui pour qu’il revienne sur sa décision ? 

Cette retraite, je l’ai apprise à travers les médias. Il ne nous a pas saisis officiellement. Mais je vais en parler avec l’entraineur et les autorités fédérales. Ce qui est sûr, c’est que Maurice Ndour est un patriote. Je demeure convaincu qu’il sera présent à l’occasion des prochaines éliminatoires pour qualifier le Sénégal à la Coupe du monde 2019.

Huile d’arachide: la SNACOS ne réclame que 30% du marché (DG)

La Société nationale de commercialisation des oléagineux du Sénégal (SONACOS) ne réclame que 30 % du marché de l’huile d’arachide, a déclaré jeudi à Dakar son directeur général Pape Dieng.

La SONACOS ne réclame « qu’un quota de 30% réservé à l’huile d’arachide » et souhaite que le marché portant sur les formats d’un quart de litre d’huile d’arachide, un litre et 5 litres lui soit réservé, a-t-il dit.

M. Dieng s’exprimait en marge d’une réunion sur le sujet convoqué par le ministre du Commerce, du Secteur informel, de la Consommation, de la Promotion des produits locaux et des PME.

Les différents acteurs du secteur (huiliers, industriels, associations consommateurs et les artisans installés à Touba), ont pris part à cette rencontre qui a permis d’harmoniser les positions et de faire comprendre les enjeux de la commercialisation de l’huile d’arachide.

Le DG de la SONACOS a rappelé que le chef de l’Etat avait donné, lors d’une tournée économique à Kaolack, des instructions portant sur les voies et moyens de mieux vendre l’huile d’arachide produite par le Sénégal.

Le président Macky Sall « avait pris l’engagement d’acheter la totalité des graines qui étaient entre les mains des paysans », a encore souligné le DG de la SONACOS.

De même, a ajouté Pape Dieng, il avait demandé à son gouvernement de prendre les dispositions nécessaires pour la commercialisation de l’huile d’arachide.

D’après lui, suite à ces instructions du chef de l’Etat, le ministre du Commerce a fait signer à l’ensemble des acteurs une plateforme pour que l’huile bruit produite par les artisans soit achetée par les industriels.

Cette huile, a-t-il dit, doit être raffinée avant d’être mise sur le marché. Il en est de même pour les industriels qui, également, doivent presser l’arachide et le raffiner avant sa mise sur le marché.

Candidature de Madické: Wade accuse Macky

Me Abdoulaye Wade accuse Macky Sall d’être derrière la candidature de Me Madické Niang à la Présidentielle de 2019. Il l’assimile à une «candidature de collusion, une candidature téléguidée par Macky Sall qui cherche désespérément, et par tous moyens, un second mandat que les Sénégalais ne sont pas prêts à lui accorder». Très en colère contre son ancien ministre de la justice, il demande à ce que le Pds lui retire son poste de président du groupe parlementaire les «Libéraux et Démocrates». Rewmi.com vous propose in extenso le communiqué de Wade.

«Maître Madické Niang vient de franchir le Rubicon en faisant une déclaration publique annonçant sa candidature à l’élection du président de la République. Lorsqu’il est venu me voir récemment avec un compatriote, je lui avais pourtant dit que je me devais de le conseiller pour le protéger de toute mésaventure. Je lui ai exprimé fraternellement mon opposition totale à son projet qui m’apparaissait suicidaire car, la seule chose qui pourrait le sauver, s’il se présente, ce n’est même pas de faire un bon score mais de gagner, ce qui suppose qu’au premier tour et au second, il se place devant Karim Wade, Pape Diop, Khalifa Sall, Mackcy Sall, Mamadou Lamine Diallo, Abdoul Mbaye, Ousmane Sonko etc., bref devant tout le monde.

S’il ne gagne pas, sa candidature de ‘’substitution’’ n’aura été, en fait, qu’une candidature de diversion destinée à aider Macky Sall en détournant certaines voix acquises au PDS et à Karim Wade. Objectivement, c’est une candidature de collusion, une candidature téléguidée par Macky Sall qui cherche désespérément, et par tous moyens, un second mandat que les Sénégalais ne sont pas prêts à lui accorder. Il faut croire que les pressions qu’exerce Macky Sall sur Madické Niang sont irrépressibles au point que notre ami accepte le suicide politique. Je n’ai pas manqué de lui demander ce qu’il ferait s’il ne gagnait pas puisqu’il n’avait pas d’autre alternative. Il m’a répondu calmement : «J’abandonnerai la politique» !

Le Parti démocratique sénégalais (PDS) informe aussi bien l’opinion publique nationale qu’internationale, et rappelle qu’un congrès régulièrement tenu le 21 mars 2015 avait pris la décision de proposer et de soutenir la candidature de Karim Wade à la prochaine élection présidentielle. Madické Niang avait participé pleinement à ces assises, occupant même une position de pointe. Le Congrès, connaissant la position intransigeante de Macky Sall, avait décidé que si, par ses manigances et intrigues, il empêchait notre candidat de se présenter, il n’y aurait pas d’élection présidentielle au Sénégal.

Dans ces conditions, aucune autre candidature de quelque bord qu’elle provienne, ne saurait ni être soutenue, ni engager le PDS. Au demeurant toute candidature en dehors du parti ou tout soutien apporté à un candidat autre que celui régulièrement désigné par les instances du parti constitue un cas d’indiscipline majeure et d’incompatibilité flagrante entraînant la perte de qualité de membre par démission de fait, en application des articles 4 et 5 de ses statuts.

Bien que la jurisprudence ne soit jamais démentie sur le traitement à infliger aux députés qui quittent délibérément le parti ou en sont exclus, le secrétaire général national du PDS va demander au Parti de laisser à Madické Niang son poste de député, comme il l’avait fait pour Iba der Thiam parce qu’il était une personnalité, mais qu’on lui retire la présidence du Groupe parlementaire.

À la suite des élections législatives marquées par un indescriptible chaos du fait des fraudes massives, et à la suite des manipulations de la Constitution et du fichier électoral, le PDS avait pris la décision irrévocable d’écarter toute candidature alternative ou de substitution.

Ni le PDS, ni son secrétaire général national ne cautionne une candidature solitaire au moment même où les Sénégalais font preuve de détermination pour sauver notre modèle de démocratie que des mains inexpertes et sans vertu sont en train de transformer en système autoritaire et violent.»

Me Abdoulaye Wade,

secrétaire général national

Khalifa Sall dépose une requête devant la Cour suprême

Khalifa Sall a attaqué devant la Cour suprême l’arrêt de la Cour d’appel confirmant sa condamnation en première instance à 5 ans de prison ferme.

D’après Les Échos, qui donne l’information, l’ex-maire de Dakar a déposé son recours au début de cette semaine. Le journal indique que Yaya Bodian, condamné en même temps que Khalifa Sall, aussi bien en première instance qu’en appel, a introduit la même requête.

Et que l’État, pour sa part, n’a pas introduit de pourvoi.

Regain de tension en Casamance: Tension autour des ressources naturelles

La longue acalmie constatée depuis 2012 en Casamance, a vite été ébranlée par des événements malheureux et regrettables qui ont marqué l’année 2018. Actes isolés ou regain de violence ? Dans l’un comme dans l’autre, les tensions et les convoitises autour de l’exploitation des ressources naturelles expliquent, en grande partie, cette recrudescence de la violence qui a jalonné cette année.

Plus qu’une polémique, la tension née de l’exploitation du zircon de Kabadio et d’Abéné, dans le département de Bignona, a très vite été releguée au second plan lorsqu’éclata, le 6 janvier 2018, la tuerie de Boffa-Bayottes qui a fait 14 morts dans le département de Ziguinchor. Une « expédition plus que punitive » contre des exploitants forestiers et des coupeurs de bois qui, malgré les injonctions et les mises en garde aussi bien des populations environnantes que des bandes armées, s’entêtaient à fréquenter cette zone pourtant abandonnée par les autochtones, du fait notamment de l’insécurité. Violant, du coup, une bonne partie de cette « ligne Maginot » ou « zone rouge » tracée par « Atika », la branche armée du Mouvement des forces démocratiques de la Casamance (Mfdc) en son Front Sud.

C’est dans ce cadre qu’il faut inscrire la disparition, depuis le 5 août dernier, de quatre individus qui s’étaient rendus dans la forêt de Boussoloum, à la recherche de Saba senegalensis (fruits forestiers communément appelés « maad »), dans ce village fantôme, comme la centaine de villages abandonnés du fait de la crise en Casamance. Le chômage et la pauvreté poussent, en période de forte cueillette, de nombreux jeunes et pères de famille dans ces milieux à la recherche de produits forestiers. Ce qui, forcément, du fait d’intérêts divergents, suscite beaucoup de tensions et de convoitises. Lesquelles versent, très souvent, dans la violence, notamment quand des bandes armées s’y mêlent. Comme ce fut le cas le 24 mai 2018 à Samick, où un enfant de 6 ans a perdu la vie, suite à une incursion d’individus armés.

Le journaliste-consultant Aliou Cissé explique : « Dernier bastion forestier du pays en proie à un conflit armée vieux de plus de trente ans, son statut de région en reconstruction dotée de ressources naturelles riches et variées constitue un autre facteur explicatif de la forte convoitise qu’elle suscite, aussi bien dans le pays qu’au niveau de la sous-région. Nous assistons à une multitude d’acteurs avec des statuts, des méthodes et des approches aussi divers que divergents. » D’ou, dit-il, la grande tension notée dans la région autour de l’exploitation de ces ressources.

Cette tension, selon lui, est nourrie par l’appât du gain, les intérêts individuels ou des groupes antagoniques autour des valeurs marchandes que constituent ces ressources. Ces tensions sont perceptibles dans les zones où la présence du Mfdc est forte. Il s’agit particulièrement des zones frontalières de la Gambie et de la Guinée-Bissau où il est très souvent noté un regain de violence, à chaque période de cueillettes.

Quand les bandes armées font la police

L’attaque du pont de Niambalang, survenue le 3 mai 2018, s’explique difficilement. Mais tout porte à croire qu’il s’agit d’une expédition punitive contre les pêcheurs implantés sur ce site. Et non à une réaction « épidermique » suite au ratissage de l’armée après les événements de Boffa-Bayottes. Selon nos sources, il n’existe aucun représentant des services de pêche sur toute l’étendue de l’arrondissement de Nyassia. L’Inspection régionale du service de pêche de Ziguinchor a tout le temps attiré l’attention des autorités compétentes sur l’existence d’une pêche « sauvage », notamment au niveau de la rive gauche du pont de Niambalang qui mène vers Youtou, et sollicité un représentant dans cette zone. Une demande qui est restée sans suite, depuis.

La nature ayant horreur du vide, ce sont, la plupart du temps, ces bandes armées qui y font la police. Après plusieurs injonctions et menaces, elles finissent par agir contre ceux-là qu’elles considèrent comme des déprédateurs des ressources naturelles. « On coupe de plus en plus. On saccage. La forêt recule. Cela crée des conflits pour l’accès à cette ressource qui se raréfie. Il y a des gens qui en ont marre de tout cela et qui prennent les armes. Ce n’est pas la solution, mais ça fait longtemps que ça dure », déplore l’ancien ministre de l’Environnement Ali Aïdar.

Les combattants du Mfdc, en plus de leur volonté déclarée de protéger la forêt et les ressources naturelles de la Casamance en général, dit Aliou Cissé, tirent une grande partie de leur économie de l’exploitation de ces ressources. D’où les nombreuses attaques dont sont souvent victimes les populations civiles. L’armée, de son côté, toujours selon M. Cissé, en plus de l’exploitation clandestine dont elle est accusée, à tort ou à raison, veille à la sauvegarde de ces ressources forestières, eu égard à ses missions régaliennes, non sans priver le Mfdc de sa principale source de revenus.

Les autres acteurs du champ de bataille autour de l’exploitation des ressources naturelles sont, naturellement, les populations. Celles-ci, de façon autorisée ou clandestine, s’activent autour de ces richesses, contribuant grandement à la dégradation et à la raréfaction des ressources naturelles.

C’est ainsi qu’en Casamance, les produits naturels favorisant le coût relativement bas de la vie sont devenus des denrées rares et chères qui renchérissent le coût de la vie. Lorsque l’Etat y va avec ses nombreux codes, les populations, elles, tentent de s’organiser en comités de lutte pour veiller sur ce qu’elles considèrent comme leurs propres richesses. Malheureusement, la mise en application de ces mesures normatives et non réglementaires qui, à priori, devraient être complémentaires, parce que visant les mêmes objectifs de transparence et de bonne gouvernance, constituent, aujourd’hui, les principales sources de conflits sociaux menaçant, du coup, la sécurité transfrontalière. Comme en attestent la tuerie de Boffa-Bayottes et le regain de violence noté en 2018 dans la région de Casamance.

Ucad: Cérémonie officielle d’inauguration des nouveaux pavillons par Macky Sall

Cérémonie officielle d’inauguration  des nouveaux pavillons par le président de la République, Macky Sall, à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (Ucad).

Sans doute, cette visite va jeter les bases d’une réconciliation avec les étudiants. Car, la mort de Bassirou Faye en 2014 à l’Ucad et  celle de Fallou Sène à l’Ugb en 2018, restent toujours en travers de leur gorge…

Même si, entre temps, en matière d’amélioration des conditions sociales, le Gouvernement a fourni beaucoup d’efforts (augmentation des Bourses, constructions de nouveaux pavillons, baisse des tickets de restaurant…)

1749 migrants sénégalais rapatriés depuis janvier

En provenance de la Libye, 120 Sénégalais ont foulé hier le sol de leur pays d’origine après des mois d’aventure. Leur retour a été facilité par le Comité national chargé de la gestion des réfugiés, des rapatriés et des personnes déplacées, avec l’appui de l’Organisation internationale pour les migrations.

Ces Sénégalais, informe L’As, ont été identifiés par la représentation consulaire du Sénégal pour la Libye, basée en Tunisie. Ils seront accompagnés jusqu’à leur localité de provenance par les autorités sénégalaises.

Et devaient bénéficier d’une assistance pour leur réintégration. Le confrère de rappeler que de janvier à août 2018, ce sont 1749 migrants sénégalais qui ont été assistés dans leur retour volontaire et humanitaire au Sénégal.

Installation du conseil d’administration de l’UVS le 11 octobre 

L’Université virtuelle du Sénégal (UVS) annonce procéder à l’installation officielle de son conseil d’administration, jeudi 11 octobre, à partir de 9h, à l’hôtel Terrou-Bi, « sous la présidence effective » du ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, Mary Teuw Niane.

« La mise en place de ce conseil d’administration composé essentiellement de membres externes issus du milieu socio-économique, permettra de relever les défis d’une bonne gouvernance et d’optimiser les actions inhérentes à l’amélioration continue de son organisation », explique l’UVS dans un communiqué.

Selon le communiqué, « l’UVS est la première université publique du pays dont le système pédagogique innovant, repose essentiellement sur un enseignement au moyen de technologies de l’information et de la communication ».

« Ce modèle matérialise la volonté affirmée des autorités étatiques de démocratiser l’accès à la formation », en misant sur les acquis du modèle représentée par l’UVS, présentée comme la deuxième université du Sénégal en termes d’effectifs, note le communiqué.

L’ANACIM annonce une accalmie des pluies à courte échéance

L’Agence nationale de l’aviation civile et de la météorologie (ANACIM) annonce dans ses prévisions à « très courte échéance », une accalmie des pluies « sur la quasi-totalité du territoire hormis dans les régions sud-ouest » du Sénégal, au cours des prochaines 24 heures, à partir de mercredi, 21 heures.

« Une accalmie sera notée sur la quasi-totalité du territoire hormis dans les régions sud-ouest où des pluies et orages isolés pourraient être observés par endroits au cours de ces prochaines 24 heures », écrivent les prévisionnistes météo.

Ils annoncent que la sensation de chaleur « sera davantage marquée sur une bonne partie du pays notamment sur les localités nord où des maxima varieront entre 34 et 36 °C ».

« Les visibilités seront généralement bonnes », avec des vents « de secteur nord-est et d’intensités faibles à modérées », ajoutent-ils.

Uemoa : la création d’une banque de finance islamique bientôt bouclée (Acteur)

Le projet de la création d’une banque de finance islamique dans la zone de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (Uemoa), large de huit pays partageant le franc cfa, est « très avancé », a annoncé mercredi à Dakar, le président directeur général de l’Institut africain de finance islamique (AIIF, sigle anglais), le Sénégalais Mouhamadou Lamine Mbacké.

« On est très avancé dans ce projet. On travaille là-dessus depuis deux ans. Et là, on est presque sur la phase de déposer l’agrément pour mettre en place une banque islamique complètement conforme » aux principes de l’Islam dans l’espace Uemoa, a indiqué M. Mbacké dans un entretien avec APA, soulignant que cette institution financière « aura une dimension sous-régionale ».

Le 7 mai dernier 2018, le fondateur de l’AIIF (en 2009) avait annoncé « la création imminente » de cette banque avec l’Uemoa dans le cadre d’un partenariat avec un groupe d’experts disposant de plusieurs années d’expérience en finance internationale.

En présence du chef de l’Etat sénégalais Macky Sall, il avait fait cette annonce lors du 5e Forum international sur la finance islamique de l’Afrique de l’Ouest, tenu à Dakar, et qu’organise son institut.

Ainsi pour M. Mbacké, cette banque aura les mêmes objectifs que ses paires de la finance conventionnelle… sauf sur le point de vue de « l’éthique ».

« L’islam considère que la manière de faire dans la finance conventionnelle n’est pas éthique parce qu’il y a une partie qui lèse l’autre », a expliqué Mouhamadou Lamine Mbacké, citant par exemple les cas où les banques classiques « gagnent à tous les coups » après avoir prêté de l’argent à des investisseurs sans se préoccuper toutefois de leurs pertes ou profits.

« Donc la banque ne prend pas risques, et l’islam pense que ce n’est pas équitable. C’est juste la manière de faire qui diffère mais les objectifs sont les mêmes », a précisé le PDG de l’AIIF.