Oumar entre la vie et la mort après avoir été tabassé par des militaires français à Dakar

L’information a été relayée par Guy Marius Sagna, activiste et membre du mouvement « France Dégage ». Un sénégalais du nom de Oumar a été roué de coups par des militaires français stationnés à Dakar. Il serait dans un état critique, sa famille demande même de l’aide pour l’évacuer hors du pays.

La publication de l’activiste in extenso :

« Quand la Police sénégalaise assassine impunément des citoyens sénégalais pourquoi l’armée française, armée d’occupation, ne casserait pas du sénégalais ?

Chers Frères et sœurs Sénégalais et en humanité,

Je me permets de vous contacter pour vous informer d’un événement alarmant impliquant des militaires français stationnés à Dakar (Sénégal).

Dans la nuit du 16 Septembre 2018, cinq militaires Français en civil ont pris part à une altercation avec des jeunes sénégalais dans le restaurant le « Patio » aux Almadies de Dakar.
L’un de ces derniers prit plusieurs coups sur la tête avec une arme qui a été décrite comme un « poing américain ». Oumar WATT, le jeûne homme en question, âgé de 31 ans est actuellement dans le coma nouveau papa de deux enfants.

Il est diagnostiqué « de multiples contusions cérébrales, bi-frontales, temporales gauches et diencéphaliques ».

Selon le témoignage d’une personne présente sur les lieux, la scène s’est déroulée de la façon suivante :

Dans les environs de 5 heures du matin, Oumar et quatre de ses amis dont deux jeûnes filles profitaient tranquillement de leur fin de soirée dans le Club restaurant.
Ils furent interrompus par un groupe de cinq militaires français en civil qui ont commencé à taquiner les jeunes filles. L’un des sénégalais protesta alors en leur demandant d’arrêter de tourmenter sa « sœur ».

Les militaires étant en état d’ébriété, une bagarre éclate rapidement entre les 2 groupes. Dans l’intention d’apaiser la situation, Oumar se mit entre les principaux concernés afin de les séparer mais il reçut un coup sur la nuque de la part d’un des militaires. Cela lui fit perdre conscience automatiquement mais l’agresseur continua à lui rouer de coups malgré le fait qu’il soit déjà à terre.

Voyant une personne blessée, une foule se forme rapidement autour des faits et prit à parti le groupe des jeunes français qui voulaient fuirent les lieux. Il fallut l’intervention de la brigade de police pour diffuser la situation à l’aide de coups de semonce.

Oumar fut évacué au centre hospitalier national et universitaire de Fann où il est actuellement pris en charge.

Malgré la plainte déposée par la famille de Oumar, la détention en garde à vue des cinq militaires ne dura même pas vingt-quatre heures. Ils furent libéré dans la journée après une visite au commissariat d’un représentant de l’ambassade Française.

La famille de Oumar cherche à le faire évacuer en urgence en France et lance un appel à toute personne ou organisme pouvant aider Oumar à être pris en charge rapidement.

Rapporté par un membre proche de la famille ».

Tamkharit Admirez le Sagnsé de Adja, à couper le souffle

La  beauté étincelante, la reine du petit écran très classe. La très charmante femme de Pathé dans la série Adjia a encore fait étalage de toute sa classe. Depuis ses premiers pas, l’actrice ne cesse de prendre du volume avec une fan base qui connait une montée en puissance.

https://youtu.be/Avc8al_C6Qs

Abba No Stress et Ndèye Ndiaye sont des « jumeaux »

Ce vendredi 21 septembre, deux (2) de nos stars fêtent leurs anniversaires. Abba No Stress (humoriste) et Ndèye Ndiaye (actrice) célèbrent leurs naissances. Sur les réseaux sociaux, leurs proches leur souhaite « Happy Birthday ». Senego en a sélectionné les 2 meilleurs vœux.

1 – Abba No Stress toujours égal à lui même

2- L’actrice Ndèye Ndiaye : Découvrez le message touchant de son époux

« Ah Tay nak c’est jour spécial pour moi. Ma femme, ma vie, mon amour mo ayé nakk. kigua khamni dafama beugue bamou diékh takeu ma bolé woule léneu ak mane. une femme simple, aimable sans façon. Bagnalouma dara louma beugue mou neksiii. mougnalema yeureum ma beugue toute ma famille.

Sache que dale ma femme:

Tu m’a donné ce que je voulais et ce que je nécessitais
Ton amour, ta joie et ton humanité
Bon anniversaire ma femme, ma guérissante beauté. Je t’aime tay dou yombeu dalll nak le 21 septembre yaye borom nak.

Le procès de la responsable APR de Mbour renvoyé

Selon SudFm, le procès de la responsable de l’Alliance pour la République (Apr), Aby Ndiaye, est renvoyé au 5 octobre prochain.

Ce renvoi est dû à la demande des avocats de la défense pour mieux étudier le dossier.

Pour rappel, Aby Ndiaye a été arrêtée le jeudi 13 septembre à l’intérieur du commissariat central de Mbour en train de subtiliser une centaine de cartes d’identité nationale.

Dix raisons de boire de l’eau au citron chaque matin

L’eau citronnée est connue pour ses vertus aussi bien pour la santé que pour la beauté. De multiples bienfaits sont à son actif ; elle possède une haute richesse nutritionnelle, sans oublier son atout détoxifiant grâce aux vitamines et aux antioxydants qu’elle possède.

L’eau citronnée est riche en potassium, calcium, magnésium, phosphore, ainsi qu’en vitamine B et C et en flavonoïdes. Ses propriétés antivirales lui confèrent la qualité de stimulateur du système. Par ailleurs, sa haute teneur en acide citrique, en pectine et en bioflavonoïdes permet de protéger l’organisme des infections.

Consommée le matin à jeun, l’eau citronnée, de préférence tiède, permet de libérer le corps de toutes les toxines, d’équilibrer le pH du corps, de participer à la perte du poids mais également de booster le système immunitaire.

Les effets thérapeutiques de l’eau citronnée
Permet d’éviter les intoxications alimentaires puisque les propriétés antivirales, anti-inflammatoires et antibactériennes que contient le citron grâce à l’acide citrique, aident à éradiquer les bactéries qui causent l’intoxication ;
Soulage la constipation en stimulant le transit intestinal ;
Déloge les calculs rénaux grâce au potassium contenu dans le citron, qui élève les citrates dans l’urine et prévient la formation de sel permettant ainsi d’éliminer les calculs rénaux ;
Aide à prévenir de nombreuses affections inflammatoires. Ainsi la forte acidification de l’organisme entraine une inflammation de l’organisme qui cause de nombreuses maladies. Aussi, l’eau citronnée permettra de neutraliser l’acidité en raison de ses vertus anti-inflammatoires ;
Participe à la santé et au renforcement des ongles en éliminant les taches blanches grâce à ses vertus revitalisantes dues aux acides aminés et à la vitamine B5 qui permettent de tonifier et renforcer la croissance des ongles ;
Renforce le système immunitaire grâce à l’acide citrique, la vitamine C et les bioflavonoïdes que le citron contient. Ce qui permet de combattre entre autres, le rhume et la grippe classique ;
Aide à combattre les symptômes de la fibromyalgie en réduisant l’inflammation. Toutefois, la pratique de certains exercices de yoga sera également d’un grand secours pour réduire la douleur occasionnée par cette pathologie ;
Aide à perdre du poids, grâce à sa richesse en pectine qui aide à réduire les fringales en produisant un effet rassasiant ;
Permet de traiter les problèmes de peau grâce à la vitamine C qu’elle contient qui agit comme un puissant antioxydant. Ainsi, un teint éclatant sera au rendez-vous dès les premiers jours de sa consommation ;
10-Détoxifie le foie en éliminant ses toxines grâce à l’acide citrique contenu dans le citron. Aussi, la consommation de l’eau citronnée à jeun est conseillée.

Comment consommer l’eau citronnée
Tout d’abord, il est primordial de consommer des citrons bio afin de ne pas subir les méfaits des pesticides surtout en cas de cure.

Ainsi pour les débutants, une cure de 15 à 20 jours d’eau citronnée tiède, le matin à jeun est conseillée en utilisant la moitié d’un citron mélangé à un grand verre d’eau tiède, afin de surveiller comment le corps peut réagir avec la prise de cette boisson.

Mise en garde : l’eau citronnée peut être dangereuse si l’on souffre de problèmes bucco-dentaires, gastriques comme un ulcère ou des brûlures d’estomac ou de certaines carences. Ainsi, il serait conseillé d’arrêter la consommation de l’eau citronnée, dès que les douleurs apparaissent et de consulter un médecin traitant.

Liaison Dakar-Paris – Macky parraine la suppression de Corsair

La nouvelle compagnie aérienne du Sénégal reprend à Corsair, les vols de la liaison Paris Dakar. La mesure qui entre en vigueur au début de l’année 2019, fait l’objet de critiques. Elle vise une clientèle de plus de 150.000 passagers par an.
Le Sénégal a décidé de reprendre à Corsair le marché de 150 000 passagers qui font chaque année, la navette entre la France et le Sénégal. La liaison sera assurée à partir du début de l’année 2019 par Air Sénégal Sa qui s’est engagée pour ce challenge. La nouvelle compagnie du Sénégal n’a pas trouvé d’obstacle pour que Corsair arrêté ses liaisons entre Dakar et Paris. Le président Macky Sall n’a pas trouvé à redire face à cette mesure des responsables de la compagnie qui a été approuvée par le ministre de tutelle. Ils ont tous convenu de la nécessité de reprendre les vols à Corsair. En politique, on dirait que le président Sall a accepté de parrainer Air Sénégal contre Corsair pour le transport des passagers de Dakar à Paris. Dès le début de l’année 2019, la ligne Dakar- Paris sera assurée par la compagnie dirigée par Phillip Bohn qui avait assué à sa prise de fonction, dans un entretien exclusif à la Tribune, que Air Sénégal «sera une compagnie qui rayonne». Gagnera t-il ce pari ?

Air Sénégal a commencé avec la liaison Dakar Ziguinchor avant de décider du transport de plus de 150. 000 passagers par an entre Dakar et Paris. On ne sait pas trop comment la nouvelle compagnie du Sénégal va s’y prendre, mais pour réussir ce paris, il va lui falloir de nouveaux avions mais également des pilotes et de l’équipage. En mettant Corsair sur la touche, la compagnie Sénégalaise aura comme concurrente directe Air France. À cette compagnie, il est reproché un prix élevé des billets sur cette ligne, Paris Dakar. Pour ceux qui doutent de la capacité de la Compagnie du Sénégal à supplanter Corsair, ils font prévoir l’argument selon lequel, «elle a raté la liaison entre Dakar et Ziguinchor qui doit être desservie chaque jour avant de penser à Dakar- Paris».

Il y a également des craintes liées aux fonds de la compagnie, notamment ses dettes cumulées avant le démarrage du projet. Pour rappel, le gouvernement du Sénégal a trouvé un financement pour la mise en place du projet de compagnie. Pour le moment, deux avions ont été achetés avant que le challenge de la liaison Dakar Paris ne soit annoncé par la direction d’Air Sénégal qui révèle que le capital va être ouvert au public.

Le séminaire de la FIFA de dimanche sera « intéressant » (Aliou Cissé)

L’entraineur de l’équipe nationale du Sénégal de football, Aliou Cissé, a indiqué vendredi à Dakar que « l’échange entre collègues » sélectionneurs que va organiser la FIFA, le dimanche 23 septembre prochain à Londres (Angleterre), pour évaluer le jeu produit lors de la dernière Coupe du monde en Russie (14 juin – 15 juillet 2018), sera « intéressant pour le continent africain ».

« Le football, c’est l’échange. Entre collègues, c’est intéressant de discuter. C’est l’échange qui va être intéressant pour le continent africain, pas seulement pour le Sénégal », a déclaré ce matin Aliou Cissé lors de la publication de sa liste de 23 Lions devant doublement affronter le Soudan en octobre prochain dans le cadre des éliminatoires de la CAN Cameroun-2019.

Seul entraineur africain invité dans ce séminaire, le technicien sénégalais a dit son « honneur » d’avoir été choisi par l’instance dirigeante du football mondial même s’il affirme, qu’à travers lui, « c’est le Sénégal et l’Afrique » qui ont été invités.

Selon un communiqué de la FIFA, « les entraîneurs principaux et les directeurs techniques des 211 associations membres, ainsi que les experts techniques des six confédérations », ont été conviés cette « conférence de football » qui se tiendra à Londres le dimanche 23 septembre 2018.

Parmi les techniciens attendus, la FIFA cite « Didier Deschamps, vainqueur de la Coupe du Monde de la Fifa, Zlatko Dalić (Croatie), Roberto Martínez (Belgique), Gareth Southgate (Angleterre), Tite (Brésil), Stanislav Cherchesov (Russie), Joachim Löw (Allemagne), Hajime Moriyasu (Japon), Aliou Cissé (Sénégal) et Luis Enrique (Espagne) ».

Interrogé par le site de l’instance dirigeante du football mondial, le chef du groupe technique de la Fifa, le Brésilien Carlos Alberto Parreira, vainqueur de la Coupe du monde 1994 avec son pays, fait remarquer que cette conférence est une occasion d’échanger sur l’évolution du jeu.

« La conférence est une occasion unique et nous devons en tirer le maximum. Le partage d’informations et d’expériences est essentiel au développement continu du football, et il n’y a personne de meilleur que les entraîneurs pour donner des avis », a-t-il expliqué.

Carlos Alberto Parreira ajoute que la Coupe du monde « est toujours une opportunité pour évaluer l’état du football et les nouvelles tendances, les nouveautés qui doivent entrer et devraient être réutilisées ».

« Les personnes qui y ont participé ont quelque chose à dire sur les problèmes rencontrés, les choses qui ont fonctionné et ce qu’ils ont ressenti et vu », a dit le technicien brésilien, avant d’ajouter que « les gens qui n’étaient pas là peuvent prendre cette information. C’est un dialogue vraiment précieux parce que tout le monde en profite

Macky attendu à New-York: L’opposition de la diaspora lui promet l’enfer

Le Président Sall doit se rendre, d’une façon imminente, à New-York où l’agenda des Nations-Unies prévoit diverses rencontres dont la 73ème session qui s’est ouverte depuis le 18 septembre.

Une bonne partie de la diaspora promet de lui réserver un accueil inoubliable, notamment sur la 42ème Avenue de New-York.

Il s’agit essentiellement des partisans de Khalifa Sall, des libéraux et bien d’autres membres de l’Opposition qui compte mobiliser pas moins de 28 mille personnes.

Ces hommes et femmes de la diaspora sont en train de s’organiser à cet effet.

L’idée centrale est d’attirer l’attention de l’opinion nationale et internationale sur ce qu’ils appellent les violations des libertés fondamentales sous le régime de Macky Sall, l’emprisonnement d’opposants, le recul de la démocratie, le parrainage, le fichier électoral, les problèmes d’eau au Sénégal, la misère, etc.

Ils comptent ainsi réussir ce que l’Opposition interne n’arrive pas à faire au Sénégal : Manifester en centre-ville à cause de l’arrêté Ousmane Ngom.

Ces Sénégalais entendent ainsi mettre le maximum de pression sur les autorités pour que Khalifa Sall et Karim puissent participer au processus électoral.

Malheureusement, nous ne pensons pas que ces initiatives aient un quelconque impact sur le processus en cours au Sénégal.

Certes, Macky peut se sentir humilié devant ses pairs s’il est hué et pris à partie. Mais ça s’arrête là.

Face à ce qui se passe au Sénégal, notamment s’agissant de la violation des droits des opposants emprisonnés ou exilés, seule la Cedeao a eu à réagir par sa Commission des droits de l’homme.

Ni l’Union africaine, ni l’Union européenne, encore moins les Nations-Unies, n’ont sommé ou mis en garde les autorités sénégalaises de se conformer au droit international au moment où tout le monde sait qu’il y a chasse aux sorcières et stigmatisation d’opposants.

L’Occident s’est tu sur ce qui se passe depuis l’Affaire Karim Wade qui, pour le maintenir en prison, il a fallu doubler la période de mise en demeure en violation des procédures les plus élémentaires.

Face au caractère ciblé des poursuites dans le cadre de la traque des biens mal acquis, point de mots des partenaires du Sénégal qui, parce que le régime les arrange, ont fermé les yeux.

Pis, les organisations de la société civile ont été neutralisées dans leur élan par le fait que les robinets leur ont été fermés par ceux qui les finançaient naguère.

Après la révocation de Khalifa Sall de son poste de Maire, Y’en a marre s’est agité un peu avant de sombrer dans la léthargie. Et pour cause !

En dehors d’Amnesty International, pratiquement personne ne bouge le petit doigt.

Pourtant le Sénégal a ses institutions, ses lois, et reste soumis à des conventions internationales signées et qui restent supérieures aux lois internes.

Malheureusement, des violations sont notées, des réformettes malheureuses observées sur les institutions avec le regard bienveillant de la communauté internationale.

Il ne s’agit pas de solliciter une quelconque ingérence. Il s’agit de rappeler à la Communauté internationale que le jour où les Sénégalais s’entredéchireront, elle ne pourra plus fermer les yeux.

Le Président de la République a manœuvré, écrasé ses adversaires, taillé les institutions à sa mesure et interdit les manifestations sans que cela ne dérange.

Pourtant, ce que demandent les démocrates de ce pays, c’est que les règles du jeu électoral soient suffisamment claires pour une compétition saine, que tout le monde soit égal devant la loi et que les libertés publiques soient exercées par des marches et autres protestations.

Ce n’est pas trop demander.

Sondages en période préélectorale: Incongruités autour d’une interdiction

Effectuer des sondages en période d’avant-élection est prohibé au Sénégal. Mais, en secret, les états-majors politiques ne se privent pas de prendre la température.

C’est certainement la proscription la plus prescrite aux hommes politiques en quête permanente de stratégies pour capter des suffrages. La une du journal ‘’L’As’’ du 28 août dernier indique que le sondage des opinions par les états-majors politiques se pratique activement, malgré une interdiction légale. ‘‘Le sondage m’attribue 54 %, mais je veux plus’’. Sans plus de détails sur cette étude, le président Macky Sall, qui recevait une des entités de sa coalition électorale Bby – Macky-2012 – s’était félicité, en privé, de ces résultats.

Le bien du président, qui prêchait devant des ‘’convertis’’, est un mal pour l’opposition. D’après Momar Lissa Sagna du Comité directeur du Pds et membre de la Fédération nationale des cadres libéraux (Fncl), ces propos du président Sall sont une fuite en avant pour cacher une probable future déconvenue. ‘‘Même leurs propres cabinets qu’ils ont mandatés disent que le président Sall est minoritaire. Toutes les boites sérieuses, comme Synchronix, le donnent perdant, soit derrière Karim Wade, soit derrière Khalifa Sall. A votre avis, pourquoi s’acharne-t-il sur eux à ce point ? A l’Alliance pour la République, ils savent très bien que, sociologiquement, mathématiquement et techniquement, ils ont déjà perdu le premier tour’’, a-t-il expliqué hier au téléphone d’’EnQuête’’.

Si ce responsable politique libéral à Bignona refuse de se prononcer sur l’interdiction légale de publier des sondages en temps électoral, il reconnait, entre les lignes, que dans les staffs politiques, les réseaux sociaux, les médias et chez les citoyens lambda, la pratique est une réalité bien ancrée. Il est de notoriété que les politiques commanditent des études d’opinion, à l’approche des élections, pour leur propre compte. Malgré un cadre législatif déjà bien campé avec la loi du 14 avril 1986 et le décret de 2011 portant Commission nationale des sondages, le capharnaüm persiste.

Manipulation possible

L’article 20 de cette loi précise que ‘‘la publication ou la diffusion de tout sondage d’opinion ayant un rapport direct ou indirect avec un référendum ou une élection réglementée par le Code électoral, est interdite à compter de la date de publication au ‘Journal officiel’ du décret portant convocation du corps électoral jusqu’à la publication définitive des résultats du scrutin’’. Premier à la violer, le président de la République et de l’Apr, Macky Sall. Mais une nuance existe. Comme le précise anonymement cet agent d’une boite d’études, ‘’la temporalité de la période préélectorale n’est pas encore définie’’. Mieux, il avance que ‘‘c’est la publication qui est interdite. L’utilisation, par les politiques, à titre privé, est totalement légale et justifiée.

Le motif, derrière l’interdiction de publication dans la loi de 1986, c’était le refus de la manipulation des masses. On ne peut raisonnablement pas interdire des sondages dans une démocratie, et à des politiciens de surcroit’’, déclare-t-il, s’étonnant que cette pratique se fasse encore de manière pratiquement clandestine, alors que le pays devrait dépasser ce stade. Il reconnait, toutefois, qu’avec certains commanditaires peu vertueux et une activité non encadrée, on risque de faire face à un découragement ou un engouement de l’électorat (selon son appartenance) en tentant de se conformer aux attentes des principaux intéressés. L’expert s’étonne même de la violation de certains critères les plus élémentaires en amont et en aval de ces études. ‘‘Les conclusions sont annoncées sans qu’on édifie sur les conditions du sondage, le nombre de personnes, la tranche d’âge, le genre, son commanditaire, sa marge d’erreur, l’intervalle de confiance, etc.’’, s’offusque-t-il.

A qui mieux mieux

Dans l’exposé des motifs de cette loi d’ailleurs, c’est la mise à l’abri contre la manipulation qui a été évoquée. ‘‘La loi protège l’opinion publique sénégalaise contre toute manipulation à des fins politiques ou commerciales que pourraient susciter certains sondages ne respectant pas un minimum de règles techniques indispensables à leur fiabilité, et ce, malgré la liberté d’expression garantie à tous les Sénégalais par leur Constitution’’. Dans la tension préélectorale du scrutin présidentiel de 2012, des sondages voletaient de partout issus des rangs de l’opposition comme ceux du parti au pouvoir (le Pds). Un décret pris en mai 2011 par Abdoulaye Wade active la Commission nationale des sondages dont le rôle est de suppléer les carences de la loi de 1986. A la veille de la présidentielle, la structure vole au secours de ce dernier, après la multiplication de sondages défavorables excluant toute possibilité de victoire au premier tour, mais lui attribuant toutefois la tête avec 26 % des intentions de vote.

Le 9 décembre 2011, un communiqué du président de la commission, Cheikh Tidiane Coulibaly, avait sévèrement averti les contrevenants. ‘‘Toute personne morale ou physique souhaitant réaliser des sondages destinés au public, doit, au préalable, obtenir un agrément et une autorisation de la Commission nationale des sondages, après vérification des conditions de leur réalisation’’, prévenait-il. La semaine d’avant, Moubarack Lô et deux autres directeurs de publication de journaux, avaient été convoqués devant la Direction des investigations criminelles pour répondre de la diffusion de fausses nouvelles, risquant une lourde peine de 1 à 3 ans de prison et une amende pouvant atteindre 1,5 million de francs Cfa. Plein de pot, ou de clairvoyance, un mois plus tôt, l’économiste et statisticien Moubarak Lô y était allé de son sondage, en novembre 2011, en donnant ce qui sera pourtant le bon ordre d’arrivée pour le scrutin de 2012 (Macky-Wade-Niasse), s’attirant alors les critiques d’opposants et de membres de la société civile dans un contexte préélectoral très tendu.

Six ans plus tard, bis repetita pour une étude dont les conclusions ont eu moins de publicité. La version en ligne du magazine ‘’Confidentiel Afrique’’ a ‘‘fuité’’ les résultats d’un sondage de Iseo, du même Moubarack Lo (passé entre-temps collaborateur du chef de l’Etat Macky Sall), qui fait savoir qu’au mois de mai 2018, Dakar a majoritairement tourné le dos à l’actuel chef de l’Etat à 57 %. Pis, dans le sillage de législatives chaotiques organisées un an plus tôt, deux circonscriptions électorales d’envergure, Touba et Mbacké, sont également défavorables à Macky, alors que Matam et Kolda sont pratiquement dans sa poche. D’ailleurs, dans cette réunion avec ses alliés politiques, Macky Sall leur aurait enjoint à investir la capitale, car livrer bataille dans le Nord reviendrait à enfoncer des portes déjà ouvertes. ‘‘Que faites-vous au Fouta ? Là-bas, c’est déjà plié. Il faut plutôt rester à Dakar et à Thiès, c’est là où se trouve le vivier électoral’’, a-t-il lancé aux responsables de sa coalition électorale.

 »Le Pur ne fait pas de sondage »

Avant et après cette sortie présidentielle sur ce qui serait son score, beaucoup de sondages-maison de sites Internet, ainsi que des cabinets plus ou moins douteux sur commande des états-majors politiques, ont colonisé et continuent de pulluler sur la toile.

Cependant, toutes les formations ne s’y adonnent pas. Pour la révélation des dernières législatives, le Parti de l’unité et du rassemblement (Pur), l’on assure que les sondages ne se font ni à titre officieux ni à titre officiel. Le leader du parti, le Pr. Issa Sall, botte en touche cette éventualité. ‘‘Nous n’en faisons et n’avons pas d’avis sur ceux qui le font. Cela ne m’intéresse pas’’, défend-il au téléphone. Même pour la définition des stratégies électorales, cette formation de l’opposition (arithmétiquement leader) préfère faire confiance à sa stratégie de massification intégrale qu’un ciblage partiel. ‘‘Nous cherchons des militants partout. Nous sommes partout au Sénégal. Naturellement, nous avons des statistiques. Nous savons là où nous sommes forts et là où nous sommes faibles. Dans les zones où nous sommes faibles, nous pourrons devenir forts à l’avenir…’’, concède-t-il toutefois.

Éliminatoires CAN 2019: 23 joueurs convoqués pour le match contre le Soudan

L’entraîneur de l’équipe nationale du Sénégal Aliou Cissé a animé une conférence de presse, ce matin, au siège de la Fédération sénégalaise de football. Le sélectionneur national a rendu publique une liste de 23 joueurs pour disputer les deux matches contre le Soudan, les 13 et 16 octobre prochains.

Face aux journalistes, Aliou Cissé a dévoilé une liste de joueurs identique à celle qui avait affronté l’équipe nationale de Madagascar, à Antananarivo.

Gardiens de but : Abdoulaye Diallo, Alfred Gomis, Édouard Mendy

Défenseurs : Lamine Gassama, Salif Sané, Kalidou Koulibaly, Cheikhou Kouyaté, Adama Mbengue, Youssouf Sabaly,

Milieux de terrain : Idrissa Gana Guèye, Cheikh Tidiane Ndoye, Alfred Ndiaye, Sidy Sarr, Ismaïla Sarr, Amath Ndiaye Diédhiou

Attaquants : Keita Baldé, Opa Nguette, Sadio Mané, Moussa Konaté, Mbaye Naing, Mbaye Diagne, Pape Abou Cissé

Le Sénégal est dans le Groupe A des éliminatoires à la Coupe d’Afrique des Nations 2019 en compagnie de Madagascar, du Soudan et de la Guinée-Équatoriale. Le Sénégal occupe la première place du groupe, à égalité de points (4) avec Madagascar.

Un lieutenant de Sonko arrêté par la Gendarmerie puis libéré

”Suite au point de presse de PASTEF-LES PATRIOTES tenu hier, mardi 18 septembre 2018, pour informer l’opinion nationale et internationale sur la tentative de récupération des fiches de parrainage de notre parti par des agents de la force publique détenant des badges inscrits Gendarmerie nationale Section Recherche, le frère patriote, Birame Soulèye Diop, administrateur général de PASTEF-LES PATRIOTES a été interpellé par la brigade de gendarmerie de Thiong aujourd’hui 19 septembre 2018, à son bureau vers 15 heures », a écrit  Ousmane Sonko sur sa page FacebooK.

« PASTEF prend l’opinion nationale et internationale à témoin et prend le Président et Candidat Macky Sall pour responsable de tout ce qui pourrait arriver à Birame Soulèye Diop et demande sa libération immédiate », a-t-il ajouté.

Dans l’après-midi, nous avons appris sa libération après son audition à la gendarmerie. Birame Soulèye est inspecteur des impôts, .

Interpellé par des gendarmes, à 15 heures à son bureau, l’administrateur de Pastef a pu regagner son domicile où il va fêter « hanchoura ».

Décès de la célèbre artiste Ndeye Diallo NGOM

La célèbre artiste Ndeye Diallo NGOM alias « salagne salagne » a été arrachée à l’affection des sénégalais et surtout du milieu artistique, connue de par ses chansons « nay deugueur », « Dioudou baxna » Sa correction et sa respectabilité font l’unanimité auprès de sa famille et du milieu artistique. Ndeye Diallo Ngom a été inhumée au cimetière de Touba hier, nous relate l’Obs.

Un maître-chanteur de WhatsApp arrêté après avoir fait plus de 30 victimes

C. Fall sera remis, ce matin, entre les mains du procureur de la République. Le maçon envoyait des images à caractère pornographique à des dames et les harcelait. L’une d’elles a cédé à ses pressions et a été violée.

C. Fall est dans de beaux draps. Après avoir diligenté l’affaire de la dame qui se faisait passer pour une personne vivant avec le Vih/sida dans des groupes Facebook, les hommes du commissaire Ibrahima Diouf ont réussi à mettre hors d’état de nuire un autre délinquant des réseaux sociaux. Il s’agit d’un maçon du nom de C. Fall. Selon nos informations, il prenait, au hasard, des numéros de dames et leur envoyait des images à caractère pornographique via WhatsApp. Il l’a fait à une trentaine de femmes dont certaines sont mariées. Elles habitent à Dakar, sa banlieue et dans d’autres régions du pays.

Toutes ces femmes, après avoir reçu lesdites images dans leur téléphone, l’ont menacé de le trainer en justice. Sauf une dame qui est tombée dans son piège. Elle habite la banlieue. Car, après lui avoir envoyé les images obscènes, le sieur Fall a réussi à connaitre son nom. Ce qui lui a permis d’aller sur Facebook et de télécharger des photos de la dame. Les ayant obtenues, il a fait des montages à caractère pornographique présentant la dame dans des postures scandaleuses. Il les a ensuite envoyées à la dame et menacé de toutes les publier sur les réseaux sociaux, si elle ne fait pas ce qu’il lui demande.

La dame, épouse d’un immigré, a eu la peur de sa vie, en voyant les images. En voulant sauver son mariage et pour ne pas être la risée de sa famille, elle lui a proposé de l’argent pour qu’il arrête son chantage. Mais le délinquant avait d’autres projets. Il lui a proposé, en contrepartie, une partie de jambes en l’air. Ne pensant pas avoir d’autres alternatives, la dame a accepté. Un rendez-vous a été fixé chez M. Fall à Thiaroye. Ils ont couché ensemble. L’appétit venant en mangeant, le maçon a voulu en faire une routine.

‘’Viens, on n’a pas de temps à perdre, car tu sais ce qui t’amène ici’’

Déboussolée, la dame s’en est ouverte à un de ses voisins qui se trouve être un homme de tenue. Ce dernier lui enjoint d’aller porter plainte au commissariat de police de Yeumbeul. Ce qu’elle a fait sans réfléchir. Les hommes du commissaire Diouf ont tendu un piège à C. Fall, en sachant qu’il allait recontacter la dame. Ce qu’il n’a pas tardé à faire, en menaçant toujours de poster les images en question. Le rendez-vous fixé, la dame s’est, cette fois-ci, rendu chez son maitre-chanteur accompagnée d’agents de la brigade de recherches dudit commissariat.

Selon nos sources, quand l’épouse de l’immigré a franchi la porte de la chambre, le bonhomme était tout nu. ‘’Viens vite à mes côtés, on n’a pas de temps à perdre, car tu sais ce qui t’amène ici’’, lui a-t-il lancé, portant un préservatif. Il n’a pas terminé sa phrase que les policiers qui guettaient ses moindres mouvements se sont jetés sur lui. Il a été conduit dans les locaux du commissariat. L’exploitation de son téléphone a permis aux enquêteurs d’entrer en contact avec les autres victimes qui sont disséminées un peu partout sur le territoire sénégalais. Beaucoup ont confirmé avoir été victimes de ses menaces, à plusieurs reprises. Il y en a qui n’ont pas voulu donner plus d’informations, de peur, dit-on, que l’affaire s’ébruite ou que leur famille en ait écho.

Lors de son audition, le mis en cause a reconnu être l’auteur de l’envoi des images obscènes. Par contre, il a réfuté le viol. Car, selon son point de vue, la dame a consenti aux rapports intimes. Agé de 42 ans, C. Fall sera déféré aujourd’hui dans la matinée au parquet de Pikine, pour les délits de viol et diffusion d’images à caractère pornographique via les réseaux sociaux.

Sénégal : lancement d’un projet de transport public de 296 milliards de FCFA

Le ministère des Infrastructures, des Transports terrestres et du développement du Sénégal a lancé, mardi à Dakar, le projet « Bus Rapid Transit » (BRT), basé sur un système de transport public d’un coût de 296 milliards de FCFA destiné à fluidifier la circulation dans la capitale sénégalaise, a constaté APA.

Avec des bus circulant sur des voies propres, le BRT, encore appelé « Bus rapides sur voies réservées » ambitionne de réduire de moitié le temps de parcours entre Guédiawaye (banlieue dakaroise) et le Centre-ville. Ainsi, le temps de parcours va passer de 90 à 45 minutes « dans des conditions de confort, de sécurité et de régularité substantiellement améliorées », selon le ministère des Transports.

Ce projet qui bénéficie du plus important financement de l’histoire de la Banque mondiale au Sénégal (184 milliards de FCFA), selon la représentante résidente de l’institution financière à Dakar, permettra de transporter 300 000 passagers par jour dont 27 000 aux heures de pointe.

« Cela contribuera à réduire la dépendance à l’égard des voitures particulières et augmenter la part des transports publics dans la ville très encombrée de Dakar », a souligné Philippe Brown, représentant de la Banque européenne d’investissement (BEI) qui participe pour plus de 52 milliards de FCFA au financement de ce projet.

Le BRT comprendra trois grands terminaux de passagers et vingt-trois stations ainsi qu’une fourniture d’un parc de bus et d’un système de transport intelligent repartis tout le long des 14 communes que vont desservir les bus de rabattement du projet, a ajouté M. Brown.

Premier projet du genre en Afrique francophone et le premier PPP en transports urbains au Sénégal, le projet BRT prend en charge la question écologique avec des stations à panneaux solaires, des bus moins polluants grâce à l’introduction d’une qualité de diesel aux standards internationaux et une expérimentation en vue de bus hybride ou électriques.

Par ailleurs, il est prévu l’installation d’une station de mesure de la qualité de l’air supplémentaire pour renforcer le dispositif de surveillance de la pollution de l’air avec le Centre de gestion de la qualité de l’air.

« Le +Bus Rapid Transit+ ne va pas se substituer au transport existant, il va, au contraire, s’intégrer au réseau de transport existant et va permettre aux opérateurs locaux de prendre des participations au capital de l’opérateur du BRT », a soutenu la représentante résidente de la Banque mondiale au Sénégal, Louise Cord.

Il va permettre la mise en place d’une tarification intégrée permettant de passer d’un mode de transport à l’autre avec le même ticket, a précisé Mme Cord.

Un plan d’actions de réinstallation est mis en place pour éviter, dans la mesure du possible, la destruction des biens, minimiser, autant que possible les déplacements involontaires et indemniser les personnes affectées « de manière juste, équitable et préalable » pour compenser les pertes subies par ces dernières du fait du projet BRT, a indiqué le directeur général du Conseil exécutif des transports urbains de Dakar, Thierno Birahim Aw.

Le début des travaux est prévu pour le premier trimestre de l’année 2019 et devrait durer trente mois.

Grève à l’agence de presse sénégalaise (APS) – Le ministère de la Communication au banc des accusés

En mouvement d’humeur depuis le 6 septembre dernier, les travailleurs de l’Agence de presse sénégalaise (Aps) ne comptent pas lâcher du lest. Le secrétaire général de la section Synpics, Bamba Kassé, l’a rappelé hier, au cours d’un rassemblement de solidarité à la Maison de la presse.

‘’Je vous demande d’accélérer le processus de modernisation de l’Aps’’, instruisait le président de la République, Macky Sall, au cours d’un Conseil des ministres. Cela avait suscité de l’espoir chez les agents de l’Agence de presse sénégalaise (Aps) qui étaient alors en plein mouvement d’humeur. Seulement, neuf mois après, rien n’a été fait dans ce sens. La situation s’empire et semble laisser de marbre l’autorité.

En mouvement depuis la semaine dernière, les membres du Syndicat national des professionnels de l’information et de la communication du Sénégal (Synpics) section Aps, ont annoncé, lundi dernier, 10 jours de grève, après les 96 heures qui semblent n’avoir pas eu d’effets sur la tutelle. Touchées par ce que vit le ‘’grossiste’’ de l’information, toutes les organisations professionnelles de la presse ont tenu à leur apporter main-forte, hier, au cours d’un rassemblement tenu à la Maison de la presse. Toutes les organisations (patronat, syndicat, la Convention des jeunes reporters, journalistes, etc.) de la presse ont répondu présent à l’appel des agenciers.

D’après le secrétaire général du Synpics/Aps, Bamba Kassé, si rien n’est fait jusque-là, c’est à cause d’une lenteur du ministère de la Communication. Cette inaction est due à la mise à disposition tardive de la Lettre de politique sectorielle à la Direction du secteur parapublic (Dsp) qui s’occupe de la question. Cette dernière est une entité du ministère de l’Economie, des Finances et du Plan.

Quoi qu’il en soit, il est urgent que les autorités réagissent maintenant. A court terme, si rien n’est fait, cette situation va mener, selon Bamba Kassé, à ‘’la mort programmée de l’Aps qui est en train d’être exécutée’’.

Le secrétaire général du Synpics, Ibrahima Khaliloulah Ndiaye, est du même avis : ‘’Il y a un dilatoire qui s’est installé depuis belle lurette. On a eu à rencontrer notre ministre de tutelle, le ministre de la Communication, vendredi dernier, pendant une longue séance. Mais jusqu’à présent, on n’arrive pas à redonner à l’Aps toute sa dignité’’, se désole-t-il.

Face à cette situation, les agents de l’Aps, soutenue par toutes les entités de la presse, entendent accélérer le processus. Car ils notent une négligence des autorités. ‘’Il n’est pas étonnant que l’Aps soit dans cette situation parce que la politique de communication du Sénégal, en réalité, n’existe pas. Nous ne comprendrons pas que l’Etat puisse laisser une institution comme l’Aps dépérir’’, regrette le président du Conseil des éditeurs et diffuseurs de la presse (Cdeps) Mamadou Ibra Kane.

‘’Dignité’’ et ‘’respect’’ étaient les maîtres-mots de la mobilisation. D’après Bamba Kassé, en janvier 2019, l’Aps aura 60 ans. ‘’L’Agence de presse sénégalaise a traversé tous les régimes, mais c’est toujours les mêmes problèmes. Rien n’a changé’’, déclare-t-il. Avant d’ajouter : ‘’Il est donc plus que temps de revoir les choses. Nous sommes la voix des sans voix. Nous devons continuer cette mobilisation. Nous le ferons jusqu’à ce qu’on nous donne ce qui nous revient de droit. Nous ne sommes pas dans une logique politique, ni dans des calculs. Nous pensons que la presse mérite le respect qui lui est dû’’, plaide Ibrahima Khaliloulah Ndiaye.

Dr en Sciences politiques, Cheikh Diallo : « Macky Sall, est «condamné» à gagner au premier tour, sinon… »

Le candidat sortant, Macky Sall, est «condamné» à gagner au premier tour, sinon il pourrait facilement perdre au second. » C’est du moins ce que soutient le juriste, Cheikh Omar Diallo qui dit que le 1er mandat présidentiel se gagne, généralement au second tour.

« Dans mes recherches doctorales, j’ai fait le monitoring d’une cinquantaine d’élections présidentielles en Afrique sur les 20 dernières années, je suis arrivé à une conclusion partielle : le premier mandat présidentiel se gagne, en règle générale, au second tour. Et, lorsque le Président sortant est candidat à sa propre succession, soit il l’emporte au premier tour, soit il perd au second. Regardons autour de vous. Avec des exceptions qui font la règle. C’est ce que j’appelle «la loi de la gravité électorale en Afrique », dit-il selon L’Observateur.

 

 

Présidentielle 2019 : Bougane Guèye Dany renforce sa cellule de Com

Le président du mouvement Gueum sa bopp a mis en place une cellule de communication pour la prochaine présidentielle. Cette équipe est composée de spt membres aux profils divers.

Il s’agit des professeurs Ludovic Rosner, Malick Ndiaye, Babacar Sèye et Mara Wade, du juriste Maguette Niang, de Pape Thioune et de Cheikh Saadbou  Diop.

Selon une note du mouvement, cette cellule de com a pour mission de permettre aux Sénégalais de mieux comprendre la philosophie et le programme de Gueum sa bopp et répondre aux sollicitations de la presse nationale et internationale.

 

Balla vs Modou Lô: l’avant première de Selbé Ndom: « lamb ju … »

Prévue en janvier 2019, l’affiche Modou Lô vs Balla Gaye2 commence déjà à faire saliver.

Après les deux (02) premiers face à face des deux (02) lutteurs, la voyante Sebé Ndom, au micro de Sunugal24 annonce que cette affiche restera gravée à jamais dans la mémoire des sénégalais.

Foot: Sadio Mané explique son dribble … sur Neymar!

Sadio Mané livre ses dribbles favoris. Entre passement de jambes, feinte du corps, etc. Sadio Mané dit tout dans cette vidéo. L’international sénégalais a d’ailleurs utilisé un de ces gestes techniques hier mardi contre le PSG en Ligue des Champions, a constaté Senego. Et c’est malheureusement Neymar qui en a fait les frais. La vidéo de ce dribble est devenue virale!

Des “policiers“ débarquent chez la mère de Ousmane Sonko, Pastef s’insurge

Des responsables de PASTEF ont fait face, cet après-midi, à la presse pour faire cas d’agissements de policiers qui sont allés perturber ce mardi la quiétude de la mère de leur leader à Ziguinchor.

Selon ces proches d’Ousmane SONKO, ces agents du ministère de l’Intérieur ont réclamé des fiches de parrainage à la dame.

Selon Birame Souleye DIOP, la mère de SONKO n’a pas donné suite à la requête de ses visiteurs. « Elle leur a rétorqué que de toute façon, chez elle il n’y a même pas de fiche de parrainage », explique le secrétaire exécutif de PASTEF.

Le parti d’Ousmane SONKO se réserve, toutefois, le droit de déposer une plainte auprès du procureur dans les prochains jours.

Goupe Vicat : Youga Sow passe Pdg de la Sococim

Youga Sow a été nommé Président Directeur Général de la Sococim ! Selon une source proche de la première cimenterie du Sénégal, l’information devrait être confirmée dans les jours à venir.

Ingénieur-géologue, formé à l’Institut des Sciences de la Terre (IST) de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD) –comme le président de la République, Macky Sall – M. Sow était jusque-là directeur général. Une fonction qu’il occupe d’ailleurs 2012, après avoir remplacé Gilles du Manoir, promu Directeur général de la filiale de Vicat-Industries en Inde.

Ce qui constitue une belle promotion pour ce cadre sénégalais. Mais aussi un énorme challenge. Il aura la lourde tache de maintenir Sococim à la position de leader par sa capacité de production, leader par la qualité de ses produits avec du ciment labélisé ; mais aussi leader en termes de volume et de parts de marché, etc, rapporte Sud Quotidien.

Affaire des médicaments saisis à Touba Belel : Me Babou reçoit des menaces de mort

Maître Abdoulaye Babou, avocat de la partie civile dans le dossier des faux médicaments saisis à Touba Belel, noir a révélé devant le tribunal de grande instance de Diourbel, avoir reçu des menaces de mort.

«Nous avons reçu des menaces. Un certain Khadim Mbacké que se dit professeur, a lancé un Fatwa dans les réseaux sociaux contre moi-même. Il a lancé un cri de meurtre», déclare Me Babou sur les ondes de la Rfm.

A en croire l’avocat, 3 individus non identifiés l’ont intercepté alors qu’il s’apprêtait à aller à Mbacké, et lui ont proféré des menaces de mort. Il a donc avisé le Tribunal.

Garga Mbossé s’est marié

Le pensionnaire de l’écurie Door Dorrat Garga Mbossé a trouvé chaussure à ses pieds en se mariant ce lundi avec une belle dame du nom de Néné. La nouvelle épouse est domiciliée à Pikine et le mariage traditionnel a même eu lieu la bas.

Zoss qui est le grand frère de Garga a été honoré d’être le parrain de Garga car c’est lui qui a été mandaté pour demander la main de la belle femme qui est devenue depuis ce lundi Madame Ngom.

Tous les amis de Garga étaient bien présents pour partager ce moment de bonheur avec Garga Mbossé. Heureux ménage aux deux tourtereaux.

Plage de Malibu: Déguerpissement des occupations anarchiques

La plage de Malibu a été vidée de ses occupants et autres vendeurs, ce mercredi, nous rapporte seneweb. En effet, c’est à la suite d’une opération de déguerpissements menée par les forces de l’ordre que les commerçants ont été délogés. Ces derniers qui sont déguerpis indexent la mairesse de la commune de Golf Sud (Aïda Sow Diawara) sur Zik fm. De son côté, la Mairie explique son action par la simple « réorganisation » des lieux.

«Nous avons organisé cette opération de déguerpissements pour réorganiser les occupants. Ces gens occupaient la plage de manière anarchique sans aucun papier ni autorisation. Et, on les (occupants) a convoqués à maintes reprises mais ils ne veulent rien entendre. Et du chanvre indien est même vendu sur place», lance l’adjoint du maire.
Selon notre source, les commerçants campent pour l’instant sur leurs positions et refusent qu’un projet soit établi sur la plage sans leur implication.

Insalubrité à Fass: Les laveurs de voitures sèment le désordre

Très remontés contre les laveurs de véhicules, les riverains de la rue 22, à Fass, crient leur désarroi. Ils dénoncent le désordre, l’insalubrité et le laisser-aller, en sus d’interpeller la mairie.

Les laveurs de véhicules ont élu domicile sur l’allée de la rue 22 qui mène vers l’hôpital Abass Ndao. Ils sont, pour la plupart, des jeunes venus du village de Ngoundiane, situé à 25 km de Thiès. Les autres sont des jeunes de Médina-Fass, des élèves surtout, qui embrassent ce métier de laveur pendant les vacances. Du fait de leur nombre et de l’activité avec l’occupation anarchique de l’espace public par les véhicules, ils ont fini par faire de cette rue très fréquentée un no man’s land. Puisque les populations riveraines et autres passants rechignent, maintenant, à l’emprunter.

‘’Personne ne peut passer sur cette allée, il y a tout le temps de l’eau et les laveurs ne se soucient pas des riverains qui traversent cette route. C’est tous les jours le même cirque’’, fulmine la jeune Fatou Ndiaye, sac à la main, s’apprêtant à affronter le chemin. Elle n’est pas la seule exaspérée par ce phénomène. Les femmes sont obligées, explique-t-elle, de relever leur boubou, quand elles passent. Ainsi, elles sont nombreuses à faire un long détour pour passer leur chemin.

Ce que confirme Maïmouna, une jeune riveraine. ‘’Nous faisons un détour, parce qu’ils nous versent l’eau. Ils ne se soucient pas des gens qui passent’’. Très désolée de ce calvaire qui indispose la population, elle interpelle la mairie qui, selon elle, ne joue pas son rôle devant cette situation. ‘’Chaque jour, nous vivons ce calvaire, nous voulons que la mairie apporte des solutions à cela. C’est regrettable’’, martèle la jeune Maïmouna, qui est d’avis que cette route n’a plus sa raison d’être, car les laveurs l’ont transformée en garage. Un autre, sous le couvert de l’anonymat, indique que cette situation peut provoquer des accidents.

‘’Les accusés se défendent’’

De l’eau qui ruisselle, des ustensiles, des seaux, des morceaux, des brosses à laver sont éparpillés un peu partout. Impossible de passer sans jeter un regard de dépit sur ces lieux. Ce sont des taxis, bus et voitures particulières qui se garaient sur cette voie de la rue 22 qui mène vers l’hôpital Abass Ndao, pour profiter de quelques minutes de lavage. Au fil du temps, les laveurs de véhicules ont fini par y installer leur loi, voire le désordre.

Lacoste bleu, jean serré, un style afro, ce jeune laveur renseigne qu’il gagne sa vie grâce à ce métier. ‘’Je n’ai pas encore fait huit mois dans ce métier. Je suis originaire de Ngoundiane. J’étais commerçant au village, mais j’ai préféré laisser tomber et venir dans la capitale’’, explique Modou. Il dit quitter la Médina pour venir, chaque matin, à son lieu de travail. Apparemment, les affaires roulent. Il ne se plaint pas dans son nouveau métier qui rapporte 8 000 F Cfa la journée. Les propriétaires de 4×4 déboursent 1 000 F Cfa et les taximen 800 F Cfa. Des fois, les gains peuvent baisser. L’obtention du permis de conduire est facile, dans ce milieu, un fait qui les pousse à venir en masse.

A propos de l’insalubrité, il dit qu’ils n’ont pas le choix. ‘’La mairie est, une fois, venue ici pour nous déguerpir. Nous n’avons pas le choix. Nous n’avons pas où aller. Nous gagnons notre vie honnêtement’’, se défend-il. Ce boulot, confie-t-il, leur permet de s’occuper, en attendant d’avoir mieux. ‘’Si nous avons autre chose, nous allons abandonner ce métier. Nous demandons à la mairie de négocier, au lieu de nous intimider. Nous leur avons dit cela’’, poursuit-il. Son camarade Daouda Sène, élève en classe de terminal l’année prochaine, vit à Ngoundiane. Il profite des vacances scolaires pour se faire de l’argent. ‘’Nous pouvions aller prendre les biens d’autrui, mais nous ne le faisons pas. Nous provoquons de l’insalubrité, mais aussi, il y a la pluie. Les agents de la mairie, pour nous empêcher de faire notre boulot correctement, viennent poser des sabots aux véhicules en stationnement’’, lance-t-il.

L’élève va même jusqu’à rejeter la faute sur les autorités qui, dit-il, n’ont pas pensé à aménager des espaces pour ces cas de figure. ‘’L’environnement est sale et nous devons le préserver. C’est important d’avoir un environnement sain. Chacun doit jouer son rôle, mais nous n’y pouvons rien. Les autorités ne peuvent rien dire, parce que nous lavons, chaque jour, leurs véhicules’’, souligne-t-il. Daouda Sène leur demande de leur trouver un emplacement avec des égouts d’évacuation pour mener à bien leurs activités. Il donne une solution : ‘’Je propose aux autorités de nous demander des cotisations pour que nous trouvions un espace qui sera aménagé.’’

En attendant, ils ont fort à faire avec les agents de la mairie.

Jeu du chat et de la souris avec la mairie

‘’Des fois, des agents viennent la nuit confisquer nos seaux et brosses. Nous sommes obligés, le lendemain, d’acheter d’autres matériels’’, renseigne un laveur. Ce dernier dit avoir abandonné le métier de tôlier pour se joindre à ces jeunes. Modou, un autre élève venu du même village que les autres, se défend. Accusés d’être à l’origine de comportements déplorables, il rétorque ceci : ‘’Nous ne faisons pas exprès d’indisposer les passants. Si nous voyons quelqu’un venir, nous le laissons passer, après nous continuons notre boulot’’, se dédouane-t-il. Le jeune homme peut compter sur ce taximan quinquagénaire qui s’apprête à quitter les lieux. ‘’Nous garons nos véhicules là où ils se sont installés. Les autorités peuvent les aider en leur trouvant des lieux adéquats. Cela va nous arranger, nous aussi’’, dit-il.

Samba, un autre taximan, se met aussi du côté des laveurs. Il attend de faire réparer un pneu au garage mécanique d’à côté. ‘’Nous ne nous garons pas sur la route. Les riverains ne veulent pas de cette eau souvent mélangée avec du détergent. Mais s’il y a la pluie, ils sont obligés de faire avec’’, fulmine le transporteur qui en profite pour porter une autre doléance : ‘’Nous payons, chaque fin du mois, 3 000 F Cfa, alors que nous subissons les sabots partout. Les autorités doivent régler ça d’abord, avant de faire quoi que ce soit. La mairie ne peut rien faire contre ces laveurs, car il n’y a pas d’espaces à Dakar. Ils nous arrangent.’’

Mais Adama Sène, mécanicien, n’est pas de cet avis. Il souligne qu’il y a possibilité d’avoir des espaces pour les laveurs de véhicules. Il constate que cette situation contribue à l’insalubrité du quartier et à l’encombrement de la voie. Son collègue Aliou Faye préfère interpeller la mairie. ‘’Elle a l’obligation de nettoyer les rues. Ce manque de volonté de la municipalité amplifie ce phénomène déjà inquiétant’’, ajoute-t-il.

Microfinance en Afrique : Amifa lance sa 4ème filiale au Sénégal

Atlantic Microfinance for Africa (AMIFA), la holding créée par le groupe Banque Centrale Populaire (BCP) pour piloter son ambitieux programme de microfinance en Afrique, obtient l’agrément des autorités sénégalaises pour exercer ses activités via sa nouvelle filiale AMIFA Sénégal.

AMIFA Sénégal rejoint ainsi trois autres filiales opérationnelles de la holding, à savoir : AMIFA Côte d’Ivoire, AMIFA Guinée et AMIFA Mali.

Pour rappel, AMIFA Sénégal est le fruit d’un partenariat stratégique conclu en 2016 entre la BCP et le Crédit Agricole du Maroc. L’objectif de cet accord est de contribuer à un développement équilibré et inclusif de la microfinance au Sénégal à travers la mise en place d’un dispositif de financement et d’accompagnement en faveur de la microentreprise, de la petite agriculture et du monde rural.

A noter que dans le cadre du développement de son programme de microfinance en Afrique, visant à favoriser le partage de l’expertise et le savoir-faire du Maroc avec ses pays voisins dans la région, AMIFA holding ambitionne de s’étendre dans d’autres pays de l’Afrique de l’Ouest et de l’Est à l’horizon 2020.

A PROPOS DE AMIFA : Atlantic Microfinance for Africa (AMIFA) est une holding, sous forme de société anonyme, créée par le groupe Banque Centrale Populaire pour conduire et piloter son programme pour la promotion de la microfinance en Afrique. Couvrant à ce stade 4 pays de l’Afrique de l’Ouest (Côte d’Ivoire, Guinée, Sénégal et Mali), la holding AMIFA a pour objet la gestion et le développement des Institutions de Microfinance créées par elle-même où celles dont elle détient le contrôle.

Indemnisation des victimes de longue détention: Les contours de la Commission juridictionnelle

Désormais, les personnes victimes de longue détention, qui se voient blanchies, relaxées ou acquittées, peuvent maintenant se consoler avec une compensation financière. La Commission juridictionnelle est fonctionnelle et a commencé à tenir ses audiences.

Pendant longtemps, des Sénégalais, en conflit avec la loi, ont été emprisonnés durant de longues années, avant d’être blanchis et libérés. Face aux nombreuses récriminations des victimes et des organisations de défense des droits humains, le législateur sénégalais a décidé de réhabiliter les victimes par l’indemnisation. A cet effet, une commission juridictionnelle a été créée à travers la loi organique n°2008-35 du 7 août 2008 portant création de la Cour suprême. Mais cette structure n’a jamais fonctionné. Et c’est tout récemment que les victimes de longue détention ont commencé à voir le bout du tunnel. Car le législateur a créé une nouvelle loi. Il s’agit de la loi organique n°2017-09 du 17 janvier 2017 sur la Cour suprême, qui a abouti à la mise sur pied de la Commission juridictionnelle.

Les articles 107, 108, 109 et 110 permettent de mieux comprendre les contours de cette commission. En fait, l’article 107 stipule : ‘’Sans préjudice d’autres voies de recours, une indemnité peut être accordée à la personne ayant fait l’objet d’une détention provisoire au cours d’une procédure terminée à son égard par une décision de non-lieu, de relaxe ou d’acquittement devenue définitive, lorsque cette décision lui a causé un préjudice manifestement anormal et d’une particulière gravité.’’

L’article 108 renseigne que ‘’l’indemnité est allouée par décision d’une commission juridictionnelle fonctionnant auprès de la Cour suprême qui statue souverainement’’. Quid de la composition de la commission ? Celle-ci est constituée du Premier président ou de son représentant et de deux magistrats du siège de la Cour suprême. Ils sont désignés annuellement, en même temps que trois suppléants. Le ministère public y a sa place avec le procureur général ou son remplaçant. Le greffier en chef de la Cour suprême est le greffier de la commission. Lors des débats, l’Etat, pris en sa qualité de débiteur prétendu, est représenté par l’agent judiciaire.

Pour ce qui est de la saisine de la commission, l’article 109 donne des indications à ce propos. Il renseigne que la personne qui s’est sentie lésée peut faire la saisine par voie de requête accompagnée de toutes pièces justificatives dans le délai de six mois de la décision devenue définitive. Cependant, le texte précise que la procédure a le caractère d’une procédure civile. Donc, il appartient au requérant de démontrer le préjudice causé par sa détention. Il faut également relever que la commission procède ou fait procéder à toutes mesures d’instruction utiles.

‘’L’indemnité est payée comme frais de justice criminelle‘’

En outre, sur les différentes péripéties concernant la saisine, le texte précise que ‘’dans le délai de 15 jours de la réception de la requête, le greffier en chef transmet copie au procureur général et par lettre recommandée avec accusé de réception à l’Aje ou par tout moyen laissant trace écrite’’. La loi de poursuivre : ‘’Dans le délai de deux mois à compter de la réception de la requête transmise par lettre recommandée ou tout laissant trace écrite, l’Aje dépose ses conclusions au greffe de la commission.’’ Quant au greffier, il transmet le dossier au Pg lorsque l’Aje a déposé son mémoire ou à l’expiration du délai de 2 mois. La loi dit que le Pg dispose d’un délai d’un mois pour déposer ses conclusions. Après son dépôt, le demandeur n’est plus recevable à déposer une pièce. C’est à la suite des dépôts que s’ensuit le débat qui est oral. Pour boucler la boucle, la décision est rendue en chambre de conseil. Elle est non motivée et n’est susceptible d’aucun recours.

S’agissant de l’article 110, elle donne des indicateurs sur qui doit payer l’indemnisation. A ce propos, l’article précise que c’est à la charge de l’Etat, sauf le recours de celui-ci contre le dénonciateur de mauvaise foi ou le faux témoin dont la faute aurait provoqué la détention ou sa prolongation. Dans ce cas, l’indemnité est payée comme frais de justice criminelle. Si la requête est rejetée, le demandeur est condamné aux dépens, à moins que la commission ne l’en décharge d’une partie ou de la totalité.

An 16 Le Joola : Les familles des victimes veulent l’institutionnalisation du 26 septembre

Un programme sera déroulé du 22 au 27 septembre prochains dans le cadre de la commémoration de l’an 16 du naufrage du bateau le Joola. L’assurance est donnée par le président de l’association des familles des victimes, Moussa Cissokho, sur Radio Sénégal.

Cissokho qui se prononce après le Comité régional de développement (Crd) qui s’est tenu à Ziguinchor pour faire l’état des préparatifs du douloureux anniversaire, indique que dans le cadre de ce programme, il est prévu le désherbage du cimetière de Kantène, des veillées de prières avant le 26, la date commémorative. Et, comme chaque année, une cérémonie de dépôt de gerbes de fleurs aura lieu au Port de Ziguinchor.

De son côté, Mbaye Dione, l’adjoint au gouverneur-chargé des affaires administratives assure sur les mêmes ondes que « le travail de coordination va continuer. Dès la semaine prochaine, on va convoquer une réunion restreinte où on va débattre des questions relatives à l’organisation matérielle surtout ce qui concerne le chronogramme et le protocole pour qu’on puisse éviter les couacs notés lors de la commémoration de l’année précédente. »

Les membres des familles des victimes souhaitent que la journée du 26 septembre soit institutionnalisée par le Chef de l’Etat, Macky Sall. « C’est une demande qui est légitime parce que le naufrage du bateau le Joola est un des drames les plus graves qu’on a notés à travers le monde. Il n’y a pas de mal qu’à chaque 26 septembre que toute la nation puisse se souvenir de quelle que manière que ce soit la mémoire des disparus. On a mentionné toutes ces propositions-là dans le compte-rendu et les mettre à la disposition de l’autorité », explique Cissokho.

L’an 16 sera marqué, rapporte le correspondant de Radio Sénégal, par la mise à neuf effective du projet de construction du mémorial du bateau Le Joola.

Présidentielle 2019 : Serigne Modou Kara soutient Idrissa Seck

En cette veillée de Tamkharite, le marabout a fait des sermons pour la communauté musulmane. Faisant une pierre deux coups, le marabout a ouvert une brèche en faveur de « Ndamal Kadjoor » dont il affiche son soutien indéfectible. Il aime Idy et l’apprécie le chef de file du parti Rewmi pour son amour des Khassidas de Serigne Touba.

En outre, il s’est plaint de la campagne du parrainage qui selon le marabout, fatigue les candidats et qu’on pourrait trouver d’autres procédés.

Ainsi, l’ancien Pm bénéficie d’un soutien de taille en la personne de Serigne Modou Kara Mbacké qui promet d’autres déclarations dans les jours à venir. A quelques encablures de la présidentielle, une tectonique des plaques va s’opérer dans le landerneau politique.

Selon nos sources, Idy est en train de tisser sa toile en douce loin des écrans en transformant sa maison de Point E en « Quartier général » où il reçoit ses visites.

Mamadou KASSE : « L’opposition se salon fait enfin face à la dure réalité du terrain »

Responsable de l’Apr à Tambacounda, Mamadou Kassé considère les propos du leader de Pastef qui accuse Macky Sall de se préparer à falsifier les résultats de la présidentielle comme un aveu de défaite.

«Je perçois sa déclaration comme celle d’un candidat ayant la certitude d’être battu et qui livre son pronostic, notamment une brillante réélection du président Macky Sall au premier tour», dit-il. En outre, Mamadou Kassé rappelle à Ousmane Sonko qu’il est député par le jeu du suffrage universel et, à la faveur d’une élection régulière dont il n’a pas contesté l’issue étant donné qu’il siège à l’hémicycle. «Il est révolu au Sénégal le temps de la manipulation vulgaire du suffrage populaire vu le degré de maturité des citoyens, l’expérience des acteurs et l’intégrité de l’administration», poursuit Mamadou Kassé qui indique que ce qui est nouveau, c’est le parrainage désormais élargi démocratiquement à tous les prétendants. Et d’après lui, sur ce volet, les Sénégalais sont convaincus parce qu’il y a en vue une «amélioration» de la qualité du vote et une occasion pour le citoyen d’avoir un double degré de participation au choix.

En outre, le Directeur général de la Sn Hlm balaie d’un revers de main les accusations d’achats de conscience. Il affirme que l’opposition est dépitée par le rejet des citoyens de ses requêtes de parrainage auprès des électeurs. «Sans arguments face à cette situation extrêmement défavorable à son endroit et peinant à convaincre les maîtres du jeu que sont les honnêtes citoyens, elle rue dans les brancards. En clair, ce sont des arroseurs arrosés», dit-il, ajoutant qu’à Tambacounda, où il collecte des signatures pour le compte de son candidat Macky Sall, il a constaté que l’opposition dispose de moyens et tente en vain de monnayer les signatures précieuses des citoyens contre des espèces sonnantes et trébuchantes.

«C’est peut-être la fin de non recevoir servie par ces dignes citoyens convaincus par le bilan positif à tous les niveaux du président qui est la base de ces fausses allégations. La conscience ne peut être achetée. La réalité réside dans le fait que le nombre impressionnant de signatures recueillies en faveur du candidat fait peur à cette opposition de salon qui fait enfin face à la dure réalité du terrain. En somme, elle vit au quotidien une flagellation citoyenne aiguë tant le rejet est profond. Sa posture est simplement pitoyable», conclut Mamadou Kassé.