Parrainage: Une réunion sur fond de désaccords et de cacophonie

Le Ministre de l’Intérieur et les représentants des potentiels candidats à la présidentielle de 2019, étaient en conclave hier pour débattre des modalités de mise en œuvre du parrainage. Mais la rencontre s’est achevée sans le moindre accord ni aucune déclaration commune. Retour sur une journée de cacophonie !

Premier couac ! Le Ministre de l’Intérieur, Aly Ngouille Ndiaye, qui a convoqué la rencontre, a brillé par son absence. Aly Ngouille Ndiaye a été représenté par Bernard Casimir Demba Cissé, Directeur de la formation et de la communication de la Direction générale des élections (DGE). Une attitude qu’a déplorée l’opposition, notamment Alassane Ba, coordonnateur du candidat indépendant, José Emmanuel Sarr : « Nous nous attendions à être reçus par le Ministre de l’Intérieur. Nous avons des questions à lui poser. On ne voit pas quelle était la pertinence d’avoir un fichier numérique et un fichier en papier parce que la signature est bien inscrite sur le (premier) mais pas sur la version numérique.»

Le Pds dénonce l’amateurisme d’Aly Ngouille Ndiaye

Par la voix de son représentant Cheikh Dieng, le Pds pointe du doigt l’amateurisme et l’impartialité du Ministre de l’Intérieur sur le processus électoral. « Il nous fait perdre toute une journée pour nous remettre des documents disponibles sur le net. Nous avons demandé, conformément au code électoral, à disposer du fichier électoral parce que les parrains doivent être obligatoires sur le fichier électoral. Le candidat Macky Sall dispose de ce fichier électoral et aucun des autres candidats n’en dispose. Ce qui est une violation flagrante de la loi électorale qui requiert que tous les candidats soient au même niveau d’égalité dans le processus électoral », s’indigne Cheikh Dieng, furax. Il ajoute : «Nous avons donc cette première rupture de l’égalité des candidats, avec une faveur accordée au candidat Macky Sall par son poulain Aly Ngouille Ndiaye. Avant de demander aux candidats d’aller collecter des parrains, il devrait définir de manière très claire sur quelle base ce parrainage sera évalué. Cela montre la volonté manifeste de Macky Sall d’organiser une non élection au Sénégal, de confisquer le pouvoir. Et cela, nous ne l’accepterons pas. » Pis, Cheikh Dieng souligne que le Pds et l’opposition récusent l’organisation des élections par le ministre Aly Ngouille Ndiaye».

Thierno Bocoum dénonce déjà des dysfonctionnements

Thierno Bocoum parle de violation de la loi. Le leader du mouvement AGIR, candidat déclaré la présidentielle de 2019, déclare que ce processus a été biaisé dès le début. Selon lui, la fiche de collecte devait être remise aux candidats déclarés en format électronique et en format papier depuis le 23 août, date à laquelle le montant de la caution été, officiellement, fixé. Ce dysfonctionnent, note l’ancien parlementaire, prouve à suffisance que Macky Sall et son régime sont dans une logique de fraude.

Manko de Khalifa Sall récuse Aly Ngouille

Idrissa Diallo, qui a représenté Khalifa Sall à la réunion sur le parrainage, à l’instar des autres coordonnateurs nationaux, récuse Aly Ngouille. Ce dernier, dit-il, ne peut pas organiser les élections parce qu’ « il ne peut pas être juge et partie ». Concernant le parrainage, il demande que tous les candidats soient traités au pied d’égalité. Il déplore déjà les nombreux « couacs et malentendus » enregistrés sur le processus du parrainage. Même son de cloche pour le coordonnateur de «République et Démocratie» (RD) de Cheikh Hadjibou Soumaré. Selon Mamadou Dia Mbaye, le candidat de la coalition Benno Bokk Yakaar (Bby), Macky Sall, a une longueur d’avance sur eux. Pour étayer ses propos, il souligne qu’Aly Ngouille Ndiaye siège en même temps au sein du Secrétariat exécutif national de l’Apr et est chargé d’organiser les élections. « Macky Sall a déjà en sa possession le format du document du parrainage et part, ainsi, avec une longueur d’avance », déplore-t-il.

Mimi Touré : « S’il n’y avait pas le parrainage… »

Aminata Touré, Coordonnatrice nationale au parrainage de Benno Bokk Yaakaar (Bby), prend le contrepied de l’opposition. Elle se réjouit du parrainage, et pour cause. « Nous avons pu constater qu’il y avait environs 81 candidats à la candidature de la présidence de la République. Si on n’avait pas ce parrainage, on allait passer une semaine à voter. Il est évident que cela n’est pas possible », dit-elle. Jugeant pléthorique le nombre de ces potentiels candidats, elle estime que le parrainage est venu à son heure. «Tous les candidats ne se sont pas encore manifestés. C’est incroyable. Heureusement qu’il y a le parrainage qui nous donne raison … », se réjouit-elle. Avant d’ajouter : «Une démocratie, il faut l’organiser. C’est ce qui explique à posteriori la pertinence de la loi sur le parrainage comme cela se passe dans tous les pays du monde. On ne peut pas avoir un processus où le désordre règne. Il fallait avoir cette loi sur le parrainage pour continuer à crédibiliser notre démocratie. »

Sasa-sports : Confirmé, Badara Sarr sera présenté au public dimanche

Ziguinchor, Badara Sarr, le nouvel entraineur du Casa-sports (élite) dont le choix a été validé ce lundi par les membres du Comité directeur du club fanion du Sud, sera présenté au public local dimanche, a appris l’APS de source officielle.

Annoncé depuis plusieurs jours comme le successeur d’Athanase Tendeng à la tête de l’attelage technique du Casa-sports, Sarr a été confirmé par les membres du club au cours d’une réunion interne tenue, lundi en fin d’après-midi à Ziguinchor.

‘’Nous avons pris plusieurs décisions relatives au démarrage de la saison de football prévue en début d’octobre. Le bruit courait depuis longtemps, mais c’est aujourd’hui que les membres du comité directeur ont validé le choix de Badara Sarr’’, a expliqué le président du Casa-sports à l’issue de cette rencontre.

‘’Nous allons parapher avec lui un contrat de deux ans avec comme objectif de ramener le Casa-sports sur le podium à l’issue du championnat. Nous comptons beaucoup sur son capital-expérience pour atteindre cet objectif’’, a poursuivi Seydou Sané, en présence d’une vingtaine de membres sur les 39 que compte le comité directeur.

Entraineur de Mbour Petite Côte lors de la dernière saison, Sarr est réputé être l’un des rares entraineurs à avoir gagné le championnat du Sénégal durant trois années consécutives (de 2006 à 2008 avec l’As Douanes).

Il sera présenté dimachne (2 septembre) à Ziguinchor au cours d’une ‘’cérémonie solennelle en présence des membres du comité directeur, des membres du comité +Aller Casa+ et plusieurs autres personnes’’.

‘’Le lendemain (lundi), il procédera à une revue d’effectifs de ses joueurs avant de partir en Gambie pour un stage fermé d’un mois. Des matchs de préparation sont prévus aussi à Banjul avant le retour sur Ziguinchor le 10 octobre’’, a précisé le président du Casa-sports.

Evoquant les autres membres de l’attelage technique du Casa-sports, Seydou Sané a assuré ‘’qu’une stratégie intelligente sera trouvée de façon pédagogique’’ pour recruter les adjoints de l’entraineur Badara Sarr.

‘’Nous n’allons pas lui imposer des adjoints’’, a réagi le président du Casa-sports, interpelé par les journalistes sur la ‘’rupture avec la tradition’’ avec la signature de Sarr, le Casa-sports ayant toujours été entrainé par un ‘’fils du club’’ depuis plusieurs années.

Le président du Casa-sports a par ailleurs apporté des précisions sur l’ancien international Diomansy Camara, annoncé par certains médias comme nouveau manager général du Casa-sports.

‘’Ce n’est pas tout à fait cela. Nous avons un projet avec Camara qui consiste à bâtir un programme et une stratégie de mise en place d’un grand club professionnel. Il a une expérience dans ce domaine’’, a-t-il déclaré.

Hajj : retour dans la complainte des premiers pèlerins sénégalais

Trois cent quatre vingt dix pèlerins sénégalais sont revenus, lundi, dans leur pays après un séjour de plusieurs jours à la Mecque (Arabie Saoudite), constituant ainsi la première vague retour convoyée par la Délégation générale au pèlerinage (publique), a appris APA de source médiatique.

A leur descente d’avion à l’aéroport international Blaise Diagne de Diass (70 km de Dakar), certains pèlerins ont raconté la  »galère » qu’ils ont vécue en terre sainte à la Radio futurs médias (privée).

Ces  »difficultés » ont trait notamment à la qualité de la restauration et au déficit de transport.  »C’était difficile et infernal. Il y avait des malades et des gens qu’on a laissés en rade », indique un pèlerin, s’en prenant à l’autorité étatique chargée de l’organisation du pèlerinage musulman.

Cependant, le ministre des Affaires étrangères, Sidiki Kaba a pour sa part  »félicité » la Délégation générale au pèlerinage pour la  »bonne organisation » de l’édition 2018.

 »Nous rendons grâce à Dieu, parce que nous avions prié Allah pour que vous puissiez partir dans de bonnes conditions et revenir dans de bonnes conditions. Dieu nous l’a accordé », a-t-il soutenu.

Cette année, 12.800 Sénégalais ont effectué le pèlerinage à la Mecque, dont le voyage est principalement organisé au Sénégal par des privés sous la coupe de la Délégation générale au pèlerinage (publique), également convoyeur.

Vers une « semaine d’évaluation » de la Bad pour l’Agenda 2063

La Banque africaine de développement (Bad) a annoncé, lundi, l’organisation d’une « semaine de l’évaluation 2018 » avec l’objectif de participer à la réalisation de l’Agenda 2063 de l’Union africaine qui porte, entre autres, sur la promotion de l’emploi par l’agriculture et l’industrialisation, l’accès à l’énergie et à l’eau potable.

La « semaine de l’évaluation 2018 » se tiendra du 5 au 7 septembre 2018 au siège de la Banque africaine de développement (Bad) à Abidjan (Côte d’Ivoire), précise l’institution bancaire dans une note d’annonce reçue à APA.

Elle rappelle que « les pays africains ont mis en place des programmes structurels de développement durable, dont l’Agenda 2063 de l’Union africaine (UA), en vue d’atteindre le progrès économique et social du continent ».

« La semaine de l’évaluation 2018 entre dans le cadre de sa (Bad) contribution aux efforts visant la réalisation de l’Agenda 2063 », précise le communiqué, soulignant que cette rencontre de réflexions est placée sous le thème « renforcer l’impact du développement ».

Plus de 300 participants représentant notamment des institutions et associations d’évaluation, la société civile et le secteur privé sont attendus à ce forum organisé par la Bad, à travers son département pour l’Évaluation indépendante du développement (Idev).

Durant les trois jours de travaux, les participants « réfléchiront sur les chaînes de valeur agricoles, les partenariats publics privés pour le développement des infrastructures, les processus de collecte de connaissances à partir des évaluations, le renforcement des capacités d’évaluation et l’établissement de partenariats stratégiques pour promouvoir l’évaluation », a renseigné la même source.

Selon la Banque africaine de développement (Bad), ce forum biennal « offre une plateforme pour le partage des connaissances, des expériences et des bonnes pratiques en matière d’évaluation et de développement en Afrique »

L’opposition sénégalaise partagée sur le traitement « inégalitaire » du parrainage

Des coordonnateurs nationaux de candidats de l’opposition ont déploré, lundi à Dakar, un traitement « inégalitaire » à propos des informations sur le parrainage, là où d’autres « opposants » estiment que « c’est clair dans l’esprit de tout le monde ».

« Je viens de recevoir l’ensemble des documents, et voilà la décharge. La lecture que j’en fais est que ça nous paraît être de la farce », a laissé entendre Mapenda Diaw Mbaye, mandaté par le candidat déclaré Cheikh Hadjibou Soumaré, ancien Premier ministre (juin 2007-avril 2009), pour venir récupérer à la Direction générale des élections (DGE), à l’instar d’autres collègues coordonnateurs nationaux de candidats de partis, coalitions de partis et indépendants, les instruments (fiche et fichier électronique) servant à la collecte des signatures des électeurs pour la présidentielle sénégalaise de 2019.

« Il y a une rupture profonde de l’égalité, du traitement égalitaire de l’ensemble des candidats aux procédures d’élection », a poursuivi le politicien, très remonté par le fait que « le ministre de l’Intérieur (Aly Ngouille Ndiaye) était bien au courant de ce qui se cachait dans cette dernière ligne, notamment la colonne qui doit être renseignée par le numéro de la carte d’identité de la Cedeao ».

Pour lui, « c’est aujourd’hui que tous les candidats ont été officiellement avisés » sur ce fait.

Contrairement à M. Mbaye, Me Abdoulaye Babou, mandaté par l’ancien ministre de l’Energie Samuel Sarr, trouve que « sur la forme et le fond, nous pensons que c’est clair dans l’esprit de tout le monde ».

L’avocat et politicien, qui place son candidat, « digne fils d’Abdoulaye Wade », dans le camp de l’opposition, a par ailleurs appelé à « dépasser l’étiquette du ministre de l’Intérieur », vilipendé par une bonne partie de ses collègues opposants pour son « manque de neutralité et sa partialité ».

Pour Me Babou, « c’est la Direction générale des élections qui organise les élections ». Et que le processus électoral « est sensiblement amélioré », donc « il n’y a pas une possibilité de fraude. C’est impossible ! », a-t-il tenté de convaincre.

Pas convaincu au même titre que Mapenda Diaw Mbaye, Assane Bâ, autre mandataire d’un candidat, « récuse » tout justement l’organisation de la prochaine élection par Aly Ngouille Ndiaye, ministre de l’Intérieur, par ailleurs leader politique au sein du parti au pouvoir, Alliance pour la République (APR).

« Foncièrement contre » le système de parrainage, il demande au président Macky Sall, « minoritaire sociologiquement dans le pays », « de revoir sa copie » en encourageant l’organisation de la prochaine présidentielle « selon le code électoral consensuel de 1992 (…) qui a produit deux alternances démocratiques en 2000 et en 2012 ».

Au cas échéant, il indique que l’opposition va continuer d’user des « moyens de lutte » allant des marches aux conférences publiques, en passant par la dénonciation auprès des représentations diplomatiques, coutumières et religieuses, pour contraindre le chef de l’Etat à leur volonté.

Selon la révision constitutionnelle adoptée le 19 avril 2018, tout candidat à l’élection présidentielle doit obtenir un parrainage au moins égal à 0,8% et de 1% au maximum du corps électoral.

Au Sénégal, le parrainage était jusque-là réservé aux candidatures indépendantes. Les parrainages de chaque candidat doivent être collectés dans sept régions au moins, à raison de 2.000 au moins par région.

Selon le code électoral sénégalais, la liste des électeurs ayant parrainé un candidat doit être présentée sur fichier électronique et en support papier. Un électeur ne peut parrainer qu’un seul candidat. La collecte des parrainages va durer trois mois.

Parrainage : lancement d’un guide de traitement des données des parrains

La Commission de protection des données personnelles (CDP) a lancé un mini-guide dédié au traitement des données à caractère personnel dans le cadre du parrainage aux élections, a annoncé la structure dans un communiqué.

‘’La CDP a publié un mini-guide, destiné aux candidats, aux collecteurs et aux parrains, sur les traitements de données à caractère personnel dans le cadre du parrainage aux élections’’, indique le texte transmis lundi à l’APS.

Le document disponible en support papier et sur le site de la structure (www.cdp.sn) rappelle les droits des parrains au regard du traitement de leurs données personnelles, les obligations qui incombent aux candidats, et les bonnes pratiques à mettre en œuvre, en conformité avec la loi.

Il contient des fiches pratiques et des illustrations en images qui décrivent les modalités de collecte, de traitement, de conservation et de sécurisation des données personnelles qui seront recueillies, mentionne le communiqué.

Un citoyen ne peut parrainer qu’une seule candidature (Officiel)

Tout citoyen sénégalais inscrit sur les listes électorales ne pourra parrainer qu’une fois et en faveur d’un seul candidat à l’élection présidentielle de février 2019, a rappelé lundi à Dakar, Bernard Casimir Demba Cissé, responsable de la formation et de la communication à la Direction générale des élections (DGE).

‘’Le parrainage reste libre, ce n’est pas une obligation. C’est un parrainage citoyen, mais tout électeur inscrit sur les listes électoral ne peut parrainer qu’une seule candidature’’, a-t-il notamment indiqué.

Le directeur de la formation et de la communication de la DGE intervenait lors de la réception par les formations politiques de la fiche de collecte des parrainages pour les candidatures à l’élection présidentielle de février 2019.

La loi électorale sénégalaise impose désormais à chaque candidat ou candidature à une élection d’être parrainé par au moins 0, 8 % des citoyens inscrits sur les listes électorales. Un citoyen ne pouvant parrainer qu’une seule candidature.

‘’Tous les citoyens sénégalais inscrits sur le fichier électoral peuvent parrainer, puisque le parrainage est libre. C’est un parrainage citoyen. Cependant, on ne peut parrainer qu’un seul candidat ou coalition. Si la personne parraine un candidat plus d’une fois, son parrainage ne vaut qu’un seul’’, a expliqué M. Cissé.

‘’Lorsqu’un citoyen sénégalais parraine plus d’un candidat et que son nom figure sur plusieurs listes, son parrainage reste valide, mais ne l’est que pour la première liste déposée au greffe du Conseil constitutionnel’’, a-t-il insisté.

Il a ajouté : ‘’Cela ne veut pas dire que la liste est déclarée irrecevable, parce que le conseil constitutionnel a jusqu’à 43 jours avant la date du scrutin pour notifier à tous les candidats les doublons et les parrainages invalides’’.

Selon lui, si une candidature n’arrivait pas à avoir le minimum requis, représentant 0, 8 % de l’électorat, elle disposera, dès notification de 48 heures pour compléter les parrainages déclarés invalides du fait des doublons.

RFM: Alassane Samba Diop et Mamoudou Ibra Kane ont dit “au revoir“ aux auditeurs

Les journalistes Alassane Samba Diop et Mamoudou Ibra Kane qui vont se lancer dans une nouvelle aventure médiatique ont dit ‘’au revoir’’, dimanche aux auditeurs de la Radio futurs médias (RFM), profitant de leur dernière émission pour rendre aussi hommage à leur ex-patron, le chanteur et homme d’affaires Youssou Ndour.

Alassane Samba Diop, un ancien de Walfadjri, a été le premier à se prêter à l’exercice à la fin de l’émission ‘’Remue-ménage’’ qu’il a animée pendant 15 ans. Il était aussi Directeur de la RFM, une entité du Groupe futurs médias (Observateur, TFM, King FM, etc).

‘’Nous tenons aujourd’hui en tant qu’animateur de cette émission pendant 15 ans à rendre hommage à Youssou Ndour (…). Nous avons travaillé avec lui de façon intelligente, pérenne et surtout respectueuse’’, a déclaré le journaliste, ‘’très ému’’ de dire ‘’au revoir’’ aux auditeurs.

‘’Nous avons décidé de prendre notre destin en main, d’aller ailleurs, de nous prendre en charge’’, a ajouté le journaliste qui a rendu hommage aux travailleurs et aux auditeurs de la RFM.

C’est ensuite Mamadou Ibra Kane, directeur général du groupe Futurs médias, qui a dit ‘’au revoir’’ aux auditeurs et surtout rendu hommage à Youssou Ndour, ‘’grand visionnaire, manager hors pair, patriote’’, selon lui.

‘’Vive futurs médias, bon vent, la vie continue, au revoir !’’, a-t-il lancé à la fin de l’émission ‘’Gand-Jury’’ qu’il a animée également pendant 15 ans.

Le Président du Groupe Futurs Médias, Youssou Ndour, le Directeur général, Mamoudou Ibra Kane et le Directeur de la Radio Futurs Médias, Alassane Samba Diop, ont informé récemment ‘’le public de la fin de leur collaboration au niveau du Groupe Futurs Médias’’, selon un communiqué de presse.

Selon la même source, ‘’Mamoudou Ibra Kane et Alassane Samba Diop ont, en effet, informé Youssou Ndour, lors d’une rencontre, de leur décision de démissionner du Groupe Futurs Médias pour lancer un nouveau projet médiatique’’.

‘’Le président Youssou Ndour, pour sa part, s’est félicité de la collaboration et des performances de MM. Kane et Diop qui ont permis d’atteindre ce résultat hautement appréciable autour d’un pacte scellé depuis le début. Conformément à sa vision, il a formulé à leur endroit des prières de succès dans leur nouveau projet’’, souligne aussi le communiqué.

Tabaski 2018: Plus de 55 000 moutons invendus

L’opération Tabaski 2018 n’a pas été fructueuse pour beaucoup de vendeurs de moutons. Ces derniers n’ont pas pu écouler leurs bêtes. Au total, plus de 55 000 moutons invendus ont été dénombrés par la Direction régionale de l’élevage à Dakar. Son directeur, Dame Sow, explique qu’on est revenu « à la situation de 2014 et 2015 ».

« Nous avons recensé un reliquat de 34 000 moutons, entre le stade Léopold Sédar Senghor, les deux voies de Liberté 6, le foirail de la banlieue et la Seras, souligne-t-il au micro de la Rfm. A l’intérieur du pays, nous avons enregistré beaucoup de tensions dans les régions du Sine. À Ziguinchor-ville, nous avons comptabilisé plus de 2 239 moutons qui sont restés entre les mains des éleveurs. Même chose à Thiès où il a été enregistré plus de 9 435 moutons invendus ».

Naturellement, cette situation exaspère les vendeurs qui ne se sont pas priés pour exprimer leur déception et leur frustration. D’autant que ces méventes commencent à devenir récurrentes. Cette année, ils l’expliquent par la cherté du mouton accentuée par l’inflation des dépenses auxquelles font face les éleveurs, une fois dans les différents foirails de Dakar. Il s’agit du prix de l’aliment de bétail et de l’eau qui ont grimpé et poussé les vendeurs à augmenter les prix. Au finish, certains ont même été obligés de brader leurs animaux.

Au total, c’étaient 750 000 têtes qui étaient attendues pour l’ensemble du pays. Pour la région de Dakar, 260 000 moutons étaient annoncés par le ministre de l’Elevage.

Karim Wade annoncé à Dakar en octobre

On joue les prolongations diplomatiques entre Condé et Macky Sall. Le fils du président Wade va effectuer, fin Septembre, une tournée dans la sous-région. Avant d’atterrir à Dakar, le jour de la rentrée scolaire !

En exil forcé au Qatar, le candidat libéral prépare son retour au pays. Dans l’agenda de Karim Wade, figure une visite en Guinée et en Mauritanie. Avec son père qui l’a rejoint, le candidat des libéraux affûte ses armes. Il a déjà calé la date de son retour à un jour qui coïncide avec l’ouverture des classes.

Ce sera au mois d’Octobre. Seulement, le rejet de sa candidature probable après le refus de son inscription sur les listes électorales par les services du ministère de l’intérieur, va davantage alimenter la contestation et prolonger le bras de fer entre Macky Sall et Me Wade. Ce que l’on ne comprend toujours pas, c’est l’agenda qui entoure ces préparatifs de retour au Sénégal.

L’étape guinéenne survient après le rappel par le Président Condé de son Ambassadeur accrédité à Dakar. Il se susurre dans les milieux diplomatiques que la Guinée « soutiendrait » le fils de l’ex-président Wade en direction de la prochaine présidentielle et que Dakar est agacé par le comportement de Conakry qui « nourrit » les adversaires du Président Sall. Il en est de même de la Mauritanie du Président Aziz.

Du côté des libéraux, on attend la confirmation de ces voyages. Ce qui présage d’un mois d’octobre trop chargé pour les services de sécurité sénégalais. Il en sera de même pour les services juridiques.

La mouvance présidentielle théorise depuis, en intelligence, que le fils de Wade sera arrêté dès qu’il mettra les pieds au Sénégal. Ces derniers se fondent sur les clauses libératoires qui ont abouti à la grâce qui a permis à Karim de quitter le Sénégal nuitamment par vol spécial pour le Qatar. De toute évidence, avec tout ce tintamarre autour de la candidature des libéraux par les hommes du Président Sall, le climat politique est parti pour être trop chaud.

400 Sénégalais expulsés d’Espagne

En un mois, plus de 400 Sénégalais ont été expulsés d’Espagne. Une première vague de 300 personnes est arrivée à Dakar, il y a deux semaines. La veille de la tabaski, un autre groupe de 108 personnes a débarqué à l’Aéroport international Blaise Diagne par vol spécial.

Le Témoin, qui donne l’information précise que ces rapatriés d’Espagne sont tous des personnes en situation irrégulière ou des repris de justice. Ils ont été arrêtés pour trafic de drogue escroquerie, vol de voitures, agression et sans papiers.

Les candidats en quête de signatures au Sénégal

La collecte des parrainages en vue de l’élection présidentielle de février 2019 commence officiellement lundi au Sénégal.

Pour se porter candidat à la prochaine élection présidentielle, il faudra environ 52.000 signatures dans – au moins – la moitié des 14 régions du pays.

Cette disposition découle d’une nouvelle loi qui vise à imposer aux candidats un parrainage de 0,8 % du corps électoral.

Selon les autorités sénégalaises, ce texte de loi va permettre de faire « progresser la démocratie » en barrant la route aux candidats fantaisistes qui briguent la magistrature suprême.

La mesure vise aussi à réduire les frais liés à l’organisation du scrutin présidentielle, comme les dépenses de campagne, tout en améliorant pour les citoyens la lisibilité des listes électorales.

« Aucune démocratie n’organise une élection présidentielle sans filtrage. Quand on gouverne, on cherche à éviter ce qui bloque le système », avait déclaré Ismaïla Madior Fall, le ministre sénégalais de la justice, lors du vote de cette loi au mois d’avril.

Au Sénégal, le système de parrainage n’est pas une nouveauté. Depuis 1963, la loi exigeait des candidats à une présidentielle d’être parrainés par un parti politique ou par dix députés.

Ce nombre avait été réduit à cinq avant que la disposition ne soit retirée du code électoral.

En 1991, une nouvelle loi obligeait les candidats indépendants à obtenir 10 000 signatures.

Des dispositions remplacées par la nouvelle loi votée en avril dans un climat de contestation émaillé de violents heurts.

Parrainage – Cheikh Bamba Dièye : « On est obligé de… »

Le Fsd/Bj de Cheikh Bamba Dièye prendra part à la réunion ce lundi à la Direction générale des élections (Dge). L’opposant a réagi à la convocation du ministre de l’Intérieur, Aly Ngouille Ndiaye, dans la perspective du démarrage des opérations de collecte de parrainages.

« Est-ce qu’on peut ne pas y répondre ? martèle Cheikh Bamba Dièye, repris par la Tfm. C’est des lois qui ont été votées, des lois malheureuses, inefficaces et attentatoires à la démocratie mais en réalité, si nous voulons aider les Sénégalais, on est bien obligé de prendre cette voie tortueuse, cette loi qui nous rappelle les régimes sombres, les pires dictatures pour faire nécessairement ce qu’il faut pour aider les citoyens à se libérer de ceux qui aujourd’hui ne portent plus les promesses qu’ils avaient faites en 2012. »

Présidentielle: l’inflation des candidatures face à l’obstacle de la collecte des parrainages

Une trentaine de personnalités ont annoncé leur intention de se présenter à l’élection présidentielle de février 2019, mais certains d’eux ne passeront pas l’obstacle du parrainage pour la validation de leur candidature, estiment des observateurs politiques interrogés par Xinhua.

Parmi ces acteurs politiques, le maire de Dakar, Khalifa Ababacar Sall, condamné en mars dernier à cinq ans de prison pour escroquerie. Il a annoncé en juillet dernier sa candidature à la prochaine présidentielle.

Le président Macky Sall, à la tête du pays depuis 2012, n’a pas officiellement annoncé sa candidature même si plusieurs partis et mouvements de la mouvance présidentielle l’ont déjà choisi.

Analysant cette inflation de candidatures à six mois de la présidentielle, le journaliste Mame Less Camara explique qu’il y a une première catégorie de candidats constituée par d’anciens Premiers ministres et d’anciens ministres qui se comparent avec le président Sall et qui veulent courir leurs chances.

Selon lui, la deuxième catégorie comprend des acteurs politiques âgés de 60 ans et plus, ceux qui courent leur dernière chance. La troisième catégorie, ce sont les candidats habituels tels que l’ancien Premier ministre Idrissa Seck et l’ancien président du Sénat et de l’Assemblée nationale, Pape Diop, a soutenu Camara, enseignant à l’école de journalisme de l’Université de Dakar.

La dernière catégorie, a-t-il ajouté, est composée par « les débutants » qui considèrent cette présidentielle comme une occasion de se faire connaître des Sénégalais pour mieux se présenter au prochain scrutin.

« Il est clair que les candidats ne pourront pas tous passer l’obstacle de 65 000 signatures pour faire admettre leur participation à l’élection présidentielle », a-t-il estimé, en s’interrogeant « certaines candidatures ne sont-elles pas un échec programmé pour surmonter l’obstacle du parrainage ? ».

Une révision du code électoral adoptée en avril impose désormais aux candidats à la prochaine présidentielle un parrainage représentant au minimum 0,8% et au maximum 1% du fichier électoral général.

Le parrainage auquel doit s’ajouter le versement d’une caution fixée à 39 millions de francs CFA, qui a été instauré pour lutter contre la pléthore de candidatures, voire de candidatures fantaisistes, selon les autorités.

D’après le journaliste, « les candidatures multiples sont une nuisance pour celui qui veut avoir la moitié des suffrages disponibles ».

Pour sa part, l’enseignant-chercheur à l’Université de Saint-Louis (nord du Sénégal), Maurice Soudjeck Dione juge cette effervescence de l’espace politique « compréhensible ».

Il estime toutefois qu’il y a « beaucoup d’incertitudes qui planent sur certaines candidatures de l’opposition », citant notamment celle du Parti démocratique sénégalais (PDS), dont le candidat Karim Wade, le fils de l’ancien président Abdoulaye Wade (2000-2012) est dans « une situation assez difficile » en raison de sa condamnation par la Cour de répression de l’enrichissement illicite (CREI).

A l’en croire, « la multiplication des candidats risquerait de poser des problèmes pour collecter et vérifier les signatures en un laps de temps très court, en plus des voies de recours ».

« Tout cela crée une grande incertitude autour de l’élection présidentielle puisqu’il y a de la confusion sur les règles du jeu établies sans concertation avec les acteurs politiques », a-t-il avancé, en rappelant que la multiplication des listes lors des dernières élections législatives avait favorisé la mouvance présidentielle, avec le mode de scrutin majoritaire à un tour.

Pape Alioune Ndiaye prêté à Galatasaray

Le milieu de terrain international, Pape Alioune Ndiaye, a été prêté à Galatasaray (Turquie), son ancien club, pour une saison, par Stoke City qu’il a rejoint en janvier dernier, rapportent plusieurs médias.

Agé de 27 ans, l’ancien pensionnaire de Diambars ne veut pas accompagner son équipe reléguée en Championship (D2 anglaise) à l’issue de la saison 2017-2018.

Le milieu de terrain qui a démarré sa carrière professionnelle à Bodo Glimt (Norvège) a joué à Osmanlispor (Turquie) avant de rejoindre Galatasaray en 2016.

Après une saison et demie, le milieu de terrain international a été transféré à Stoke City qui n’a pas réussi à conserver sa place parmi l’élite anglaise la saison dernière.

Convoqué régulièrement en quipe nationale sous la direction de Aliou Cissé qui l’avait sélectionné pour la CAN 2017 et la coupe du monde 2018, Ndiaye ne fait partie des 23 joueurs sélectionnés pour la rencontre de la 2-ème journée devant opposer les Lions aux Baréas de Madagascar, le 9 septembre à Tananarive.

Eliminatoires CAN 2019: la liste des 23 joueurs convoqués par Aliou Cissé pour le match contre Madagascar

Le sélectionneur national, Aliou Cissé, a fait appel à 5 nouveaux joeurs dans le groupe des 23 Lions qui ont été retenus en perspective du match Madagascar-Sénégal du 09 septembre 2018 à Antananarivo (Madagascar).

Cette rencontre entre dans le cadre de la 2ème journée du Groupe A des préliminaires de la Coupe d’Afrique des nations (CAN) « Cameroun 2019’’.

Aliou Cissé a fait appel pour la première en équipe nationale A, à Sidy Sarr, Edouard Mendy, Amath Ndiaye Diédhiou, Mbaye Diagne et Pape Abdou Cissé.

Les Lions sont leaders de la poule A avec 3 points (+3). Les protégés d’Aliou Cissé avaient dominé (3-0) la Guinée Equatoriale lors de la première journée.

-Voici la liste des 23 joueurs :

-Gardiens : Abdoulaye Diallo, Alfred Gomis, Edouard Mendy

-Défenseurs : Ibrahima Mbaye, Pape Abdou Cissé, Lamine Gassama, Adama Mbengue, Kalidou Koulibaly, Salif Sané,, Youssouf Sabaly

-Milieux : Cheikhou Kouyaté, Sidy Sarr, Idrissa Gana Guèye, Cheikh Ndoye, Alfred Ndiaye

-Attaquants : Mbaye Niang , Ismaïla Sarr, Diao Baldé Keïta, Moussa Konaté, Mbaye Diagne, Sadio Mané, Opa Nguette, Amath Ndiaye Diédhiou.

Les juniors sénégalais à Bamako pour le championnat d’Afrique de basketball

L’équipe nationale masculine de basketball des moins de 18 ans (U18) du Sénégal a quitté Dakar jeudi pour Bamako, la capitale du Mali, où elle prendra part au 21e Championnat d’Afrique des nations de la catégorie, prévu du 24 août au 2 septembre, annonce la Fédération sénégalaise de basketball (FSBB).

Au terme d’un stage interne organisé à Dakar du 13 au 20 août, dans le cadre de la préparation du Championnat d’Afrique des nations, le sélectionneur national Madiène Fall a retenu 12 joueurs pour cette compétition, signale la FSBB dans un communiqué.

Voici la liste des joueurs retenus :

Jean Jacques BOISSY, NBA Africa (Sénégal)

Papa Malick Mactar, THIAM ASC Thiès (Sénégal)

Mohamed Lamine MBAYE, SEED Academy (Sénégal)

Aly SAKHO, AS Douanes (Sénégal)

Mamadou THIAM, SIBAC (Sénégal)

Cheikh Tidiane FAYE, Saint-Louis BC (Sénégal)

Amar SYLLA, Real Madrid (Espagne)

Mouhamed SOW, Fuenlabrada (Espagne)

Cheikh DIOP, Manresa (Espagne)

Khadim FALL, Caceres (Espagne)

Jim Augustin Latyr Gietz THIAM, Bayern Munich (Allemagne)

Birame FAYE, CB Gran Canaria (Espagne).

Parrainage électoral : Une réunion d’information sur le démarrage des opérations de collecte prévue lundi

Une réunion d’information sur le démarrage des opérations de collecte des parrainages se tient lundi à Dakar, à l’intention des coordinateurs nationaux des personnes désirant se présenter à l’élection présidentielle de février 2019, annonce la Direction générale des élections (DGE).

La réunion est prévue à partir de 10 heures dans les locaux de la DGE, précise un communiqué, selon lequel le ministère de l’Intérieur « rappelle à toutes les personnes désireuses de présenter leur candidature à l’élection présidentielle du 24 février 2019, qu’elles doivent désigner, dans le cadre du parrainage, un coordinateur national, conformément à l’article L.57 DU Code électoral ».

La révision constitutionnelle du 19 avril 2018 impose désormais aux candidats à la prochaine présidentielle un parrainage de 0,8% du corps électoral.

Le parrainage était jusqu’ici limité aux candidatures indépendantes.

Pour être recevable, toute candidature doit être accompagnée de la signature d’électeurs représentant au minimum 0,8 % et au maximum 1 % du fichier électoral général, selon le Code électoral révisé.

Les électeurs signataires doivent être domiciliés dans au moins sept régions à raison de deux mille au moins par région.

« La liste des électeurs ayant parrainé le candidat doit être présentée sur fichier électronique et en support papier alors qu’un électeur ne peut parrainer qu’un candidat’’, selon le code électoral.

Une partie des électeurs doit obligatoirement provenir de sept régions au moins à raison de deux mille au moins par région, le reste devant être réparti sans précision de quota dans toutes les circonscriptions administratives ou juridictions diplomatiques ou consulaires.

Le Code électoral précise ainsi que dans le cas d’une présence sur plus d’une liste, le parrainage sur la première liste contrôlée selon l’ordre de dépôt est validé et est invalidée pour les autres.

Toutefois, si du fait de cette invalidation, une liste n’atteint pas le minimum requis des électeurs inscrits au fichier ou le minimum par région, notification en est faite au mandataire concerné.

Celui-ci, selon toujours la loi électorale, peut procéder à la régularisation par le remplacement jusqu’à concurrence du nombre de parrainages invalidés pour ce fait dans les 48 heures.

Présidentielle 2019 : la collecte des parrainages démarre lundi

La collecte des parrainages pour les candidatures à la prochaine présidentielle de février 2019 au Sénégal va démarrer lundi prochain, a rapporté jeudi la presse locale, citant le ministre sénégalais de l’Intérieur, Aly Ngouille Ndiaye.

La « fiche de collecte » devant permettre aux acteurs politiques de recueillir les signatures des électeurs disposés à les parrainer sera disponible d’ici lundi, selon la même source.

Une révision du code électoral adoptée en avril impose désormais aux candidats à la prochaine présidentielle un parrainage représentant au minimum 0,8% et au maximum 1% du fichier électoral général.

Le parrainage était jusqu’ici limité aux candidatures indépendantes.

Les électeurs signataires doivent être domiciliés dans au moins sept régions à raison de deux mille au moins par région.

« La liste des électeurs ayant parrainé le candidat doit être présentée sur fichier électronique et en support papier alors qu’un électeur ne peut parrainer qu’un candidat », selon le code électoral.

Une trentaine de personnalités ont déjà annoncé leur intention de se porter candidat pour la présidentielle de février 2019. Le président sénégalais Macky Sall, qui dirige le pays depuis 2012, n’a pas encore annoncé officiellement sa candidature. Cependant, plusieurs partis et mouvements de la mouvance présidentielle l’ont déjà choisi. Fin

Quatre morts et 10 blessés dans un accident à Diouroup

Quatre morts et une dizaine de blessés graves, c’est le bilan de l’accident survenu ce jeudi à l’entrée de Diouroup, dans la région de Fatick. Un bus, un véhicule sept places et une fourgonnette sont entrés en carambolage.

L’accident s’est produit aux environs de 18h30 à deux kilomètres de la commune de Diouroup, renseigne le correspondant de Radio Sénégal. Il signale qu’un bus qui a quitté Fatick à destination de Dakar, est entré en collision avec une fourgonnette et un véhicule sept places appartenant au regroupement des chauffeurs de la gare routière de Kaolack. Et, le bilan est lourd de quatre personnes décédées sur le coup et d’une dizaine de blessés graves.

Les personnes décédées ne sont pas encore identifiées. Les blessés sont évacués à l’hôpital régional de Fatick.

Le bus roulait à vive allure, selon des témoins, repris par la radio.

Macky Sall: « d’importants efforts ont été fournis pour rendre accessibles les prix à la consommation »

Le gouvernement a fait ‘’d’importants efforts’’ pour rendre les prix des denrées de consommation accessibles pour les consommateurs, a déclaré mercredi le président de la République, Macky Sall.

‘’Notre souci, c’est de préserver les prix. Dans ce domaine, nous avons fait d’importants efforts pour que les prix des denrées soient accessibles pour les Sénégalais. Le gouvernement a fait d’importants efforts dans la maîtrise des prix’’, a-t-il dit en marge de la prière de l’Aïd El-Kébir, à la mosquée de l’Institut islamique de Dakar.

‘’Nous allons tout faire pour accompagner les Sénégalais, dans tous les domaines d’activité’’, a-t-il promis, rappelant avoir rendu gratuits les soins de santé des enfants âgés de zéro à cinq ans et la dialyse pour les personnes souffrant d’insuffisance rénale.

A Saint-Louis, les fidèles invités à renoncer aux mauvais comportements

L’imam de la principale mosquée de Saint-Louis (nord), Cheikh Ahmed Tidiane Diallo, a invité les fidèles à ‘’revoir leurs comportements’’, laissant entendre que les manquements aux obligations religieuses engendrent des évènements non souhaitables, dont le déficit pluviométrique et le retard de l’hivernage.

‘’Le manque de solidarité, la méchanceté, l’injustice, l’iniquité et le mensonge sont des maux qui gangrènent la société sénégalaise. Les riches n’aident plus les pauvres’’, a dénoncé le guide religieux dans un sermon donné après la prière de l’Aïd El-Kébir ou Tabaski.

Le Sénégal a intérêt à ‘’inculquer aux jeunes les valeurs islamiques, dont la solidarité, le partage et la droiture’’, a poursuivi Cheikh Ahmed Tidiane Diallo, ajoutant que cette démarche doit partir de la famille, qui est ‘’la cellule de base’’ de la société.

Il a appelé les fidèles à ‘’bien respecter les recommandations du prophète Mohamed (PSL)’’, comme l’ont fait les ‘’valeureux guides religieux’’ et ‘’fondateurs des confréries’’ musulmanes sénégalaises.

L’imam, qui s’exprimait en wolof, a dénoncé ‘’la vanité’’ à cause de laquelle certains fidèles achètent des moutons à des colossaux, laissant se débrouiller ceux qui ne sont pas en mesure de sacrifier un mouton.

‘’Cette attitude doit interpeller les consciences’’, a-t-il dit dans son sermon donné aux fidèles en présence de certaines autorités administratives, dont Amadou Diop, l’adjoint du gouverneur, chargé des affaires administratives de la région de Saint-Louis.

‘’Le culte du travail doit être inculqué à la [jeunesse] sénégalaise, pour un développement social et économique du pays. Il faut bannir l’oisiveté’’, a insisté le guide religieux.

Il a invité la communauté musulmane sénégalaise à l’acception des ‘’ordres divins’’, comme l’a fait Ibrahim, en acceptant de sacrifier son fils, Ismaël, pour éprouver sa foi.

Les islamologues enseignent qu’au moment où Ibrahim s’apprêtait à immoler l’enfant à l’aide d’un couteau, l’ange Jibril intervint et remplaça l’enfant par un bélier, ce qui fait du mouton l’animal le mieux recommandé pour la célébration de la Tabaski, la plus importante des fêtes musulmanes.

Cheikh Ahmed Tidiane Diallo a pensé aux élections présidentielle et locales prévues l’an prochain, en affirmant que les candidats doivent savoir que l’exercice du pouvoir n’est pas ‘’une sinécure’’, ni un règne ‘’éternel’’.

‘’Tous les prétendants peuvent présenter leur programme. Il appartiendra aux peuples de choisir. Il faut aussi penser, en faisant ce choix, que Dieu va octroyer le pouvoir à qui Il veut’’, a-t-il ajouté.

Macky Sall : ‘’personne ne peut ternir la réputation de la démocratie sénégalaise’’

La ‘’démocratie sénégalaise’’ a une réputation que personne ne peut ternir, a soutenu le président de la République, Macky Sall, laissant entendre des opposants tentent de vilipender le Sénégal à l’étranger.

‘’Personne ne peut tenir la réputation de la démocratie sénégalaise. Partir à l’étranger en dénonçant le président de la République, en ternissant l’image du pays, en pensant que cela va nous mettre hors de la voie empruntée, c’est une erreur. On doit discuter’’, a lancé le chef de l’Etat en marge de la prière de la fête musulmane de l’Aïd El-Kébir, appelée Tabaski au Sénégal.

‘’C’est Dieu et les populations qui donnent le pouvoir, choisissent celui qui sera président’’, a ajouté Macky Sall, s’exprimant en wolof, après avoir prié à l’Institut islamique de Dakar.

Selon le chef de l’Etat, la démocratie sénégalaise est un ‘’héritage’’ qu’il faut sauvegarder. ‘’Nous devons le respect des autres pays envers le nôtre à l’héritage de notre démocratie, pas à notre notre population ou à notre puissance’’, a-t-il souligné.

Macky Sall s’est dit favorable à la discussion entre la majorité et l’opposition, ‘’dans le respect des institutions et de la démocratie’’.

‘’La démocratie a des règles. Si tout le monde est d’accord sur les règles, nous pouvons aller aux élections, ce qui renforce la démocratie sénégalaise’’, a-t-il poursuivi, parlant encore en wolof.

‘’Quand on dirige un pays, on ne perd pas de temps à cause des discussions. Mon devoir, c’est d’appeler au dialogue (…) Le dialogue n’est pas seulement politique. (…) Les affaires concernant le pays ne se résument pas à la politique. La politique ne fait pas marcher un pays’’, a commenté le président de la République.

Le gouvernement doit aussi entretenir un ‘’dialogue social’’ avec les travailleurs, les syndicalistes, les retraités et d’autres segments sociaux, a-t-il ajouté, ajoutant que le dialogue nécessaire en politique a déjà eu lieu et qu’il ne reste qu’à organiser les prochaines élections, la présidentielle et les locales de 2019.

Trafic de migrants : Plus de 49 suspects dans les prisons sénégalaises

L’arrestation de quatre suspects à l’Aéroport international Blaise Diagne (Aibd), pour trafic de migrants n’est pas sans rappeler les nombreux cas qui font l’objet d’enquêtes judiciaires. Une dizaine de suspects séjournent dans les prisons sénégalaises à Dakar et dans les régions, en attendant leur procès.

Comme révélé en exclusivité par le journal L’Observateur, trois dames et un homme ont été arrêtés par la police sénégalaise dans l’enceinte de l’Aéroport international Blaise Diagne (Aibd), alors qu’elle tentait de convoyer quatre personnes au Brésil, en transitant par le Mali. C’était le 12 août dernier. De faux documents dont quatre passeports et autant de titres de séjour brésiliens ont été trouvés chez les mis en cause. Ce qui leur a valu une garde à vue, en attendant qu’ils atterrissent à la case prison où ils vont rejoindre d’autres personnes poursuivies pour les mêmes faits. Ce cas vient allonger la longue liste des personnes détenues dans les prisons sénégalaises, pour trafic de migrants et infractions similaires. En décembre 2017, trois personnes ont été arrêtées à Dakar, pour «convoi international de migrants» en société et «trafic de migrants». Le premier, Adama Mbaye, est présenté par l’accusation comme un passeur cité dans des faits de trafic de migrants et de traite de personnes, en Libye. Il a été arrêté par des éléments de la Section de recherches de la Gendarmerie nationale, dans les locaux de la radio Rfm où il participait à l’émission «Thème de la semaine».

Des victimes ont cité plusieurs fois son nom au cours de l’émission et il était venu donner sa version des faits. L’affaire a éclaté après une plainte d’une dame du nom de Ndèye Sonko contre un tiers, pour le délit «abus de confiance» portant sur 800 mille FCfa. Durant les investigations, les enquêteurs découvrent que la plaignante recevait de fortes sommes d’argent en provenance de la Libye. Très vite, ils établissent le lien entre le réseau de Ndèye Sonko et celui d’Adama Mbaye, Ndèye Sonko a également été arrêté pour trafic de migrants. Cela au même titre qu’Adama Mbaye. Jeudi 30 novembre de l’année dernière, ce fut l’arrestation d’un Malien pour «convoi international de migrants», à Tambacounda. Une zone décrite comme un point de départ de migrants souhaitant se rendre en Libye. L’homme est soupçonné de faire partie d’une organisation à but lucratif visant à transporter, de manière clandestine, des candidats à l’émigration, en direction de la Libye. Au cours de l’enquête préliminaire, le suspect avait reconnu avoir pour projet entres autres, d’acheminer un client vers Bamako. Ce client devrait se rendre en Libye, rapporte la Police. L’interpellation s’est faite en collaboration avec les brigades du secteur frontalier de Tambacounda.

Détenu à la Maison d’arrêt et de correction de Thiès, le cas Abdou Aziz Ndoye vient s’ajouter à la liste, poursuivi qu’il est pour avoir organisé le voyage illégal de sa copine. Déféré au parquet par le commissariat de Tivaouane, il est toujours en détention provisoire en attendant son procès dont la date reste encore incertaine. Au début de l’année 2018, Interpol a révélé, dans un communiqué publié en ce sens, avoir alpagués entre le 6 et le 10 novembre 2017, 40 trafiquants de migrants. Cette grosse prise a été rendue possible par l’opération «Épervier» menée de manière simultanée dans cinq pays du Sahel, y compris le Sénégal. Quelque 500 migrants qui étaient destinés entre autres à la vente, à la mendicité, à la prostitution et aux travaux forcés ont été sauvés par cette organisation internationale de la Police criminelle. Les personnes incriminées font l’objet d’enquêtes judiciaires pour «traite d’êtres humains, travail forcé et exploitation d’enfants».

Dans la diaspora, plusieurs Sénégalais séjournent dans les prisons des différents pays d’accueil, pour les délits et crimes liés au trafic de migrants. C’est le cas notamment en Italie, en Libye, et d’autres pays en Afrique et en Europe.

Verdict du procès de Khalifa Sall : La Décade Fatidique

C’est dans dix jours, le 30 août plus précisément, que la Cour d’appel rendra son verdict dans le procès du maire de Dakar. Mais ses partisans ne se font pas d’illusion.

Le compte à rebours à démarrer pour Khalifa Sall, ses avocats et ses partisans. En effet, c’est dans dix jours, le 30 août plus précisément, qu’ils connaitront le verdict de la Cour d’appel. Le maire de Dakar a été condamné en première instance à cinq ans d’emprisonnement ferme. En appel, le tribunal a requis la confirmation de la peine en première instance. Ses militants les plus optimistes espèrent son acquittement le 30 août prochain. En revanche, d’autres militants, les plus lucides, ne se font pas d’illusion. Ils redoutent sa condamnation pour l’empêcher de se présenter à l’élection présidentielle dont le premier tour est fixé au 24 février 2019. D’ailleurs, ils sont nombreux ses partisans qui dénoncent un procès politique.

Récemment le député Cheikh Bamba Dièye a accusé les juges Malick Lamotte et Demba Kandji de faire le jeu de l’Exécutif qui cherche d’après lui, à priver Khalifa Sall d’élection. D’ailleurs, toutes les demandes de libération provisoire introduites par les avocats du maire de Dakar ont été rejetées.

Mieux, dans son réquisitoire l’avocat général près la Cour d’appel de Dakar, Lansana Diabé Siby, avait demandé l’annulation partielle du Procès-verbal d’enquête préliminaire au motif que les détenus dans cette affaire n’ont été assistés par leurs avocats.

«Dès l’interpellation, l’avocat doit être présent. Ce débat est terminé. Le procès-verbal d’enquête préliminaire de la procédure doit tout simplement être écarté parce que les interpellés n’ont pas eu droit à la présence d’avocat», avait-t-il explicité. L’avocat général qui n’a pas été suivi par la Cour d’appel allait ainsi dans le sens de la cour de la Cedeao qui réclamait la libération du maire de Dakar pour vice de forme.

Le professeur de droit pénal à l’université Cheikh Anta Diop, Ndiack Fall, affirme que le maire de Dakar, Khalifa Sall, doit être libéré pour «vice de forme». Ce pénaliste explique que la vice de forme annule toute la procédure. Dans son arrêt rendu cette semaine, la Cour de justice de la Cedeao a réclamé sa libération pour «violation de ses droits».

Mais le juge Demba Kandji n’a pas suivi ni l’avocat général et la cour communautaire. Il avait juste renvoyé le procès pour permettre dit-il, à la Cour d’appel de prendre connaissance de la décision de la Cedeao.

Huit projets retenus par un fonds d’appui au journalisme d’investigation

Huit projets soumis par des journalistes sénégalais provenant de divers médias vont bénéficier d’un Fonds d’appui au journalisme d’investigation dont la première édition a été lancée le 28 juin dernier par E-jicom, une école de journalisme dakarois, de concert avec le European Journalism Center (EJC), a-t-on appris des promoteurs du projet.

Ils ambitionnent, par ce biais, de « promouvoir la pratique de l’investigation journalistique sur des sujets d’intérêt public dans les médias sénégalais ».

« Ce Fonds entend encourager ce genre journalistique au Sénégal et inciter les médias à contribuer au débat public par la pratique d’un journalisme de qualité sur les questions vitales de notre société », peut-on lire dans un communiqué.

Selon le texte, cette initiative « entre dans le cadre d’un projet plus vaste, Ethique et Excellence dans le Journalisme (EEJ) », mis en depuis 2017 par E-jicom (Ecole supérieure de journalisme, des métiers de l’Internet et de la communication), avec l’appui de l’EJC, le European Journalism Center.

Dans le cadre de la première édition, signale le communiqué, « le Fonds a décidé d’appuyer des projets relatifs à la bonne gouvernance et pouvant contribuer à exposer la mauvaise gestion dans différents secteurs de la vie nationale ».

Les huit projets sélectionnés ont été choisis par un jury international, suite à un appel public à candidatures ayant permis aux journalistes de soumettre leurs sujets avant que le jury, conjointement mis en place par E-jicom et EJC, ne délibère sur les projets éligibles, précise le communiqué.

Il fait valoir que les projets choisis par le jury « l’ont été sur la base de critères comme l’originalité, la pertinence, la faisabilité, l’intérêt public, etc. »

Les journalistes sélectionnés se retrouveront en atelier avant la remise des fonds et le lancement effectif de leurs travaux, signale-t-on de même source.

Tabaski 2018 : 425 prisonniers graciés par le président de la République

Au total, 425 prisonniers condamnés pour divers délits sont graciés par le président de la République, Macky Sall, à l’occasion de l’Aïd El-Kébir célébrée ce mercredi 22 août 2018 par la majorité des musulmans sénégalais.

« Le président de la République, fidèle à la tradition républicaine, a bien voulu accorder son pardon à 425 personnes condamnées pour des infractions diverses et incarcérées dans les différents établissements pénitentiaires du Sénégal. Cette mesure de clémence concerne des délinquants primaires, des condamnés présentant des gages de resocialisation, de grands malades et des mineurs », explique un communiqué publié par le gouvernement.

Avant l’annonce de la grâce présidentielle, Macky Sall affirmait dans un autre communiqué de presse que la tabaski « nous offre encore l’occasion de réaffirmer les valeurs de paix, de pardon et de solidarité de l’Islam ».

« Notre commune volonté de vivre ensemble trouve tout son sens dans ce jour béni, symbole insigne du sacrifice pour le salut de tous. En cette circonstance, je présente mes vœux les meilleurs à toute la Ummah. Je formule des prières pour la paix, la communion et l’esprit de résilience », écrit-il dans le texte rendu public par le service communication de la Présidence de la République.

Mardi, la coordination des musulmans du Sénégal et la communauté omarienne ont célébré la tabaski.

Sénégal : la plainte de Viviane Wade contre Nsia déboutée

L’ancienne première dame du Sénégal a d’ailleurs été condamnée à payer la 200 millions à la société d’assurance.

 

L’ancienne Première dame Viviane Wade qui avait saisi la Cour suprême contre la société d’assurance Nsia, a été déboutée. Selon Les Echos, ladite Cour l’a condamnée à payer 200 millions de Fcfa à la société d’assurance. La peine, souligne le journal, a été prononcée  hier par la chambre civile et commerciale de la Cour suprême pour l’affaire de l’incendie d’une partie du Lamantin beach survenu en 2011.

Viviane Wade est donc déclarée civilement responsable de l’incendie d’une partie du Lamantin beach. Un feu allumé par le gardien de sa maison, sise à Saly, s’était propagé dans certaines maisons voisines et dans l’hôtel.

Rappelons qu’en première instance, l’ex-Première dame avait été blanchie. Mais devant la Cour d’appel, elle a été condamnée à payer 200 millions de Fcfa. Peine confirmée par la Cour suprême. Elle doit passer à la caisse.

Tabaski : ce n’est pas encore la bousculade dans les marchés sénégalais

Le stade léopold sédar senghor qui est le point de vente des moutons principal à Dakar enregistre les clients en compte goutte à quelques jours de la fête du mouton.

 

L’arrivée au compte-gouttes des clients au point de vente sis au stade Léopold Sédar Senghor de Dakar n’augure rien de bon chez les vendeurs de mouton qui, tout en espérant une « grande affluence » à trois jours de la fête de l’Aid el-Adha, pointent néanmoins du doigt « la cherté de l’aliment de bétail ».

« Nous n’avons pas de problème de sécurité et d’eau pour le bétail sur ce site parce que comme vous l’avez vu trois bornes fontaines y sont installées et les éléments de la police viennent d’arriver » a dit à l’APS le président du comité de gestion du point de vente ouvert au stade Léopold Sédar Senghor.

Serigne Cissé indique que « les vendeurs de moutons n’attendent maintenant que les clients pour écouler leurs bêtes », ajoutant que le seul hic est « la cherté de l’aliment de bétail ». Il laisse entendre également que « l’insécurité fait beaucoup de personnes préfèrent attendre la veille de la Tabaski pour acheter leur mouton ».

Pour lui, « c’est compréhensible que les clients attendent le dernier moment pour venir car cela leur épargne des dépenses supplémentaires liées à l’achat d’aliment de bétail ».

« L’aliment de bétail subventionné par l’Etat n’est pas encore arrivé. Le sac de foin s’échange entre 8000 à 8500 FCFA et le sac de fourrage des graines céréalières coûtent 10500 FCFA » a soutenu Serigne Cissé.

La même réflexion sur la cherté de l’aliment est faite par Youssou Coulibaly, le président des vendeurs de moutons au marché HLM 5 qui soutient que « le sac de foin qui coûte actuellement 10.000 FCFA n’arrange pas les choses ».

Youssou Coulibaly qui salue la mise à disposition de l’électricité et de l’eau par la mairie sur le point de vente informe que ses bêtes cédées à des prix compris entre 75.000 et 1.000.000 FCFA trouvent preneurs

Trouvé à l’intérieur de l’enclos de ses moutons, Samba Ba, un autre vendeur, embouche la même trompette, soulignant que « les clients arrivent petit à petit mais il n’y a pas encore une grande affluence ».

Toutefois Ba se dit optimiste et espère que « les clients viendront en masse pour acheter leurs moutons ». Il est par contre dubitatif quant à un quelconque « surplus de moutons sur le marché parce que les éleveurs des pays voisins, informés de la cherté de l’aliment de bétail, vont hésiter à rallier le Sénégal ».

Parce que, selon Samba Ba, « la cherté de l’aliment de bétail peut bel et bien influer sur le prix des moutons et l’approvisionnement du marché en moutons ».

« Nous ne sommes pas rassurés pour le moment parce qu’avec toutes les dépenses qu’on a effectuées pour venir à Dakar si nous ne parvenons pas à vendre nos moutons ce serait une énorme perte » a, de son côté, indiqué ce vendeur en provenance de Dahra qui espère toutefois qu’une telle situation « change avant la Tabaski ! ».

« Les prix du mouton ne sont pas fixes tout dépend du choix du client et de ses moyens financiers parce que les vendeurs de moutons veulent aussi faire des bénéfices », a-t-il souligné.

En compagnie de sa femme, Boubacar Sèye juge le « prix des moutons abordables ».

A l’en croire, « chacun peut trouver ici le bélier de son choix parce que les vendeurs de moutons ont compris que cela ne sert à rien d’augmenter les prix au point de faire fuir les clients ».

« Moi, J’ai la chance de tomber sur celui qui m’a vendu l’année dernière mon mouton de Tabaski c’est pourquoi ça été beaucoup plus facile pour moi. Il m’a vendu ce bélier à un bon prix », a-t-il ajouté, refusant de révéler le prix.

 

Can U17 : les lionceaux gagnent la Mauritanie, 3-0

Ce match s’inscrit dans e cadre de la préparation des éliminatoires de la prochaine Coupe d’Afrique des Nations des moins de 17 ans.

 

L’équipe du Sénégal des moins de 17 ans a battu celle de la Mauritanie, 3-0, lors d’un match amical de préparation du tournoi qualificatif à la CAN de la catégorie, mercredi, a appris l’APS auprès de source digne de foi.

Les buts ont été marqués par Oumar Diouf (4e minute), Aliou Badara Baldé (43e) et Ousmane Diallo (76e), selon la même source.

Interrogé par l’APS, l’entraîneur de l’équipe du Sénégal, Malick Daff, a parlé d’un « bon match de préparation contre une belle équipe mauritanienne qui tient bien le ballon ».

« C’était une belle partie dominée par notre équipe. Mais en dépit du score, l’équipe mauritanienne a donné du fil à retordre », a analysé le technicien sénégalais, soulignant qu’il apporté beaucoup de correctifs à la fin de la première période pour maintenir la domination.

« Il faut toujours rester derrière les jeunes et les pousser. Nous sommes dans la dernière phase de préparation du tournoi de qualification. C’est pourquoi la tenue de cette rencontre était très importante », a ajouté l’ancien attaquant international, champion du Sénégal avec le Jaraaf de Dakar.

Vingt-six joueurs ont été sélectionnés pour le tournoi, a-t-il indiqué, soulignant qu’ils ont passé avec succès les examens d’IRM (imagerie à résonance magnétique). L’IRM permet de déterminer l’âge des joueurs ayant moins de 17 ans.

Les nombreuses suspicions sur l’âgé des joueurs, soulevées lors des compétitions des petites catégories, notamment les moins de 17 ans, ont poussé la Confédération africaine de football à faire passer des tests obligatoires aux footballeurs avant le démarrage des tournois qualificatifs.

Du 9 au 19 septembre 2018, le Sénégal va accueillir, pour la zone ouest A de la CAF, un tournoi qualificatif de l’édition 2019 de la CAN des moins de 17 ans prévue en Tanzanie.

Les deux finalistes du tournoi prévu aux stades Alassane-Djigo (Pikine) et Galandou-Diouf (Rufisque) seront qualifiés à la phase finale de la CAN.

A l’issue du tirage au sort, le Sénégal, la Guinée-Bissau et la Sierra Leone se sont retrouvés dans la poule A, le Mali, la Gambie et le Liberia constituant la poule B, tandis que la poule C comprend la Guinée, le Cap-Vert et la Mauritanie.

Les trois premiers de chaque poule et le meilleur deuxième des trois poules seront en demi-finales du tournoi.

Le Sénégal n’a pris part qu’à une seule phase finale de CAN des moins de 17 ans, celle organisée en 2011 au Rwanda.