Sénégal : les ressortissants de Laobés rencontrent le Premier ministre

Il était question durant cet échange de parle des différentes possibilités  liées à la promotion des membres de la Fédération.

 

Le Premier Ministre Mahammed Boun Abdallah Dionne et le Président Bara Sow de la Fédération des Laobés du Sénégal et de la Diaspora (FLSD) ont arrondi les angles ce mardi 14 août 2018 après des discussions franches et sincères qui auront duré 2 heures de temps. Alors qu’ils se disaient humiliés par Macky Sall parce qu’ils ne faisaient pas partie des nouveaux membres du Cese, les principaux ténors et responsables de la Fédération FLSD étaient venus de plusieurs départements du pays.

Bara Sow et ses amis qui ont été depuis 2009 à l’avant-garde du combat pour l’accession du Président Macky Sall à la tête du Sénégal, avaient besoin d’une reconnaissance morale de l’excellent travail de mobilisation qu’ils ont toujours mené pour l’appropriation par les populations des réalisations du Président Macky Sall.

C’est chose faite après ces échanges avec Mahammed Boun Abdallah Dionne qui a salué au nom du Président Macky Sall, le compagnonnage loyal et fidèle de la Fédération des Laobés du Sénégal et de la Diaspora avec le Chef de l’Etat, sans aucune exigence de contrepartie. Les différentes questions liées à la promotion des membres de la Fédération, le financement de leurs activités professionnelles et le concours attendu de l’Etat dans le cadre du support apporté au secteur de l’artisanat tant au niveau de la production que de la promotion des exportations ont été évoquées et Mahammed Dionne s’est engagé à leur apporter les solutions idoines dans les meilleurs délais.

Il a également promis de transmettre les principales doléances de la FLSD au Président Macky Sall qui recevra prochainement les responsables de la Fédération pour leur exprimer de vive voix sa reconnaissance pour leur engagement politique à ses côtés depuis la naissance de l’APR. Le Président Bara Sow et les responsables de la Fédération vont dès à présent engager une tournée nationale de mobilisation de leurs membres dans les différents départements du pays, pour une victoire éclatante du Président Macky Sall dès le premier tour de l’élection majeure du 24 février 2019.

Sénégal : Amnesty note une stagnation de la justice sénégalaise

Dans son dernier rapport publié il y a quelques jours, l’ONG internationale jette un critique sur la justice sénégalaise.

 

L’examen périodique universel des Nations unies produit par Amnesty International jette un coup de projecteur sur la justice sénégalaise.

Dans l’ensemble la situation « des droits humains stagne malgré les promesses qui ont été faites par les autorités sénégalaises » affirme Francois Patuel, chercheur à Amnesty.

Le rapport de l’ONG souligne qu’un certain nombre de procès au Sénégal n’ont pas été équitables faisant planer de forts doutes sur l’indépendance de la justice sénégalaise.

L’organisation de défense des droits de l’homme cite entre autre les affaires des présumés jihadistes, le dossier Karim Wade sans oublier le procès Khalifa Sall, candidat à la présidentielle de 2019.

Les procès n’ont pas respecté « les normes internationales » et « les gens se posent des questions sur la politisation des affaires traitées par la justice et notamment quand il s’agit de militants de l’opposition » indique Francois Patuel, chercheur à Amnesty.

Dans le procès des présumés jihadistes, l’ONG évoque « une longue détention préventive et sans assistance » des prévenus par leurs avocats ».

D’autres faits et situations reviennent dans le rapport notamment la répression violente des manifestations estudiantines à Saint Louis avec la mort par balle d’un étudiant et un décret interdisant rassemblements et manifestations dans certains quartiers de Dakar.

A l’approche des élections présidentielles au Sénégal, Amnesty International s’inquiète de la situation dans le pays sur les points relatifs aux libertés politiques.

Les autorités sénégalaises doivent prendre toutes les dispositions pour que les différents acteurs puissent avoir la liberté d’exprimer leurs opinions préconise l’ONG.

Sénégal : Bientôt un code éthique et déontologique des marchés publics

Celui-ci se met sur pied sur la directive de l’Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA) avec le partenariat de l’ARMP.

 

L’Autorité de régulation des marchés publics (ARMP) s’attelle à la mise en place d’un code éthique et déontologique des marchés publics au Sénégal avec la directive de l’Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA) qui vise à « réguler les comportements de l’ensemble des intervenants autour d’un contrat de marché public ».

« La directive communautaire sur l’éthique et la déontologie résulte de la volonté des Etats membres et de la préoccupation de la commission de l’UEMOA consistant à se doter d’un nouvel instrument pouvant guider la morale individuelle et les règles individuelles qui sous-tendent le comportement du système de passation des marchés et des missions de régulations des marchés publics », a soutenu Oumar Sakho, président du conseil de régulation de l’ARMP.

Il s’exprimait à l’atelier de présentation du projet de loi portant Code éthique et déontologique des marchés publics et délégations aux membres de la commission des finances et de la commission des lois de l’Assemblée nationale.

Pour disposer d’un cadre normatif efficace, a-t-il souligné, « il faut l’endosser à une sorte de valeurs solides comprises et assimilées dans la pratique par tous les intervenants de la commande publique. C’est la base de la confiance de l’exécution du système des marchés publics ».

« Pour asseoir ses valeurs, nous devons rassembler nos énergies pour soutenir l’effet d’internalisation de la directive qui ordonne les orientations nécessaires d’un code national d’éthique et déontologique dans les marchés publics », a-t-il ajouté face aux députés.

Cette rencontre, a-t-il indiqué, « s’inscrit dans la démarche du régulateur de privilégier les échanges et la concertation entre les pouvoirs publics et les acteurs de la commande publique afin de créer les conditions les meilleures pour la transposition de ladite directive ».

Cette dernière est, selon M. Sakho, « une série d’actions concernant les agents et les services qui interviennent directement dans le cadre des procédures de passation, d’exécution, de contrôle et de la législation des marchés publics. Si elles sont transposées dans le code positif, le respect de ces règles garantit la crédibilité et la transparence de la commande publique ».

Pour le président du conseil de l’ARMP, « il reste à traduire en actes concrets l’appropriation de la norme communautaire par les acteurs nationaux.

« Il faut rappeler l’importance des règles de comportements, car celles-ci sont les éléments essentiels d’un dispositif visant à réduire les acteurs néfastes pouvant résulter d’une insuffisance de la réglementation des marchés publics ou des pratiques déloyales parmi lesquelles les tentatives de dissimulation d’erreurs, la fraude et leurs conséquences », a t-il dit.

Le député Aly Lô, au nom de la commission des lois de l’Assemblée nationale, souligne que « cette rencontre permet à nous qui sommes chargés de voter les lois de mieux partager ces textes et de les porter une fois à l’assemblée ».

« Nous avons tous intérêt à s’approprier ces textes pour notre bien et le bien de nos mandants », a-t-il ajouté.

L’avocate Habibatou Touré, consultante, a souligné que « ce projet de code est une continuité de la construction communautaire en matière de gouvernance économique, et une jonction avec les logiques internes de droit sénégalais en matière d’éthique et de transparence ».

« Ce code va définir les relations entre les agents et leurs hiérarchies, les agents, les soumissionnaires candidats et les ordonnateurs et va viser l’ensemble des intervenants autour d’un contrat de marché » a-t-elle ajouté.

 

 

Sénégal : Les vétérinaires dénoncent les pratiques des bergers

À quelques jours de la fête de la Tabaski, les docteurs des animaux alertent sur l’administration de médicaments et d’injections, sans respect des délais d’attente avant abattage.

 

L’ordre des docteurs-vétérinaires vient de lancer l’alerte, à l’approche de la Tabaski. Ce jeudi, ses membres sont en tournée dans certains points de ventes de Dakar, pour prévenir sur les mauvaises pratiques que font les éleveurs et qui sont nuisibles à l’homme et à l’animal.

A quelques jours de la Tabaski, les vétérinaires préviennent sur l’administration de médicaments et d’injections, sans respect des délais d’attente avant abattage. Ce qui est une réelle menace de santé publique. Pis, ils dénoncent une alimentation inappropriée du bétail.

«Nous avons décidé avec l’Ordre, d’investir certains “daral” juste pour sensibiliser la population, précise Dr Isma Ndiaye, médecin-vétérinaire, interrogé par Sud Fm. C’est une initiative qui va nous permettre d’aller au niveau des endroits où on vend les moutons et essayer de discuter avec les vendeurs et les acheteurs. Les sensibiliser par rapport à l’entretien et l’alimentation même du bétail.»

Par ailleurs, les médecins vétérinaires manifestent leurs inquiétudes par rapport aux éleveurs qui administrent certains produits aux animaux, quelques jours avant les fêtes.

«Il n’est pas rare de trouver au niveau de ces “daral” des gens avec des seringues, qui injectent des médicaments aux moutons. Ou bien, à la sonde, par voie buccale, qui donne des médicaments à ces animaux, signale Dr Ndiaye. Nous voudrions sensibiliser les vendeurs et les consommateurs par rapport aux risques que cela peut générer.»

En outre, il fait savoir que : «ces (risques) peuvent être des répercussions au niveau des organes vitaux comme le foie, le rein. Mais aussi par rapport aux consommateurs parce que tout médicament vétérinaire administré à un animal laisse des résidus. Et ces résidus sont éliminés par les voies naturelles (l’urine, le lait). Mais aussi, il y a des parties qui restent dans le sang et qui sont distribuées au niveau des muscles et des organes ; ce qui fait que le consommateur qui consomme ces résidus-là peut subir un effet cumulatif avec le temps et qu’après, cela puisse avoir des répercussions sur sa santé

Présidentielle 2019 : Amadou Tidiane Wone soutient Cheikh Hadjibou Soumaré

L’ancien président de la Commission de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA), a annoncé sa candidature le 22 juillet dernier.

Cheikh Hadjibou Soumaré prépare sa candidature à la Présidentielle de 2019. L’ancien président de la Commission de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA). Après avoir déclaré sa candidature, le 22 juillet dernier, Chekh Hadjibou Soumaré s’est engagé dans une quête de soutiens.

Et c’est un très grand coup qu’il vient de frapper. L’ancien Premier ministre d’Abdoulaye Wade vient de décrocher le soutien de l’ancien ministre de la Culture Amadou Tidiane Wone dit “Baba“. C’est l’intéressé lui-même qui l’a annoncé sur sa page Facebook.

Amadou Tidiane Wone a été également ambassadeur du Sénégal au Canada. Après avoir perdu le pouvoir en 2012, Abdoulaye Wade l’avait choisi comme son directeur de Cabinet. C’est en septembre 2015 qu’il a démissionné de ce poste.

Santé: Le Sénégal vendrait des poches de sang à la Gambie

Selon un médecin responsable dans un centre hospitalier de ce pays, la Gambie aurait passée commande de plusieurs poches de sang au Sénégal.

 

Au Sénégal, les dernières semaines ont été marquées par une pénurie de sang. Si bien que le décès d’une femme qui donnait la vie, faute de poche de sang disponible, a fait réagir les populations qui se sont rués en masse dans les centres de transfusion sanguine.

Ce matin, la nouvelle de la vente de poche de sang à la Gambie a fait sursauter plus d’un, laissant certains sans voix. L’information a été donnée par Momodou Lamin Jammeh, porte-parole de l’hôpital universitaire Edward Francis de Banjul, à travers le journal Les Echos.

« Nous avons passé une commande. Les commandes sont retardées, mais elles arriveront lundi (6 août). Nous avons une petite quantité en stock que nous utilisons actuellement ». La même source a fait savoir que les poches de sang ont été vendues à la Gambie.

Le journal précise que les poches de sang en question ne sont pas gratuites; la Gambie les a achetées.

Une nouvelle qui vient indigner les populations sénégalaises, qui rappellent que le sud du Sénégal a connu un taux de 60% de décès de femmes en couches, en 2017.

Les autorités démentent l’information

Contacté par Seneweb, le Centre national de transfusion sanguine (Cnts) a nié l’information. A travers sa chargée de communication Kiné Diop, le Cnts a fait savoir qu’il « n’a jamais reçu de commande pour vendre des poches de sang ».

Ainsi, Kiné Diop renseigne qu’il s’agit d’ « une fausse information » car, d’après elle, « avant de donner des poches aux autres, il faut d’abord approvisionner les régions qui en ont besoin ».

 

 

Sénégal : le projet « Un million de citernes pour le Sahel » pour faire face aux changements climatiques

Le lancement de la première phase de ce projet au eu lieu hier 07 aout 2018 dans la localité de Diamniadio, à environ 30 km de Dakar.

 

La FAO et le gouvernement du Sénégal ont lancé le projet « Renforcer la résilience des femmes vulnérables au Sénégal et au Sahel à travers l’adaptation au changement climatique, l’agro écologie et la diversification des moyens d’existence ».

Il s’agit d’une phase pilote de l’initiative « 1 million de citernes pour le Sahel » mise en œuvre dans 3 zones agro-écologiques du Sénégal : les régions de Louga, Kaolack et Tambacounda qui se heurtent aux problèmes de faible pluviométrie, de salinité et d’accès difficile aux eaux souterraines pour faire du maraichage.

Deux sortes de citernes ont été construites lors de la phase pilote du projet : des citernes de 15 à 20 m3 (dans les régions de Louga et de Tambacounda) permettant de fournir de l’eau potable à une famille de 5 à 7 personnes pendant la saison sèche (7 mois), ainsi qu’un supplément d’irrigation pour le jardinage familial de légumes d’environ 10 m2; les citernes de 50 m3 qui, elles, ont été construites sur des terres appartenant à des groupements de femmes afin de leur fournir un supplément d’irrigation à la fin de la saison des pluies pour du maraîchage, souligne l’APA.

Le projet « Renforcer la résilience des femmes vulnérables au Sénégal et au Sahel à travers l’adaptation au changement climatique, l’agroécologie et la diversification des moyens d’existence » sera exécuté par la FAO avec l’Agence nationale de conseil agricole et rural (Ancar) du MAER et d’autres partenaires nationaux.

Sénégal : Le fonds du projet du DER sont disponible

Il s’agit d’une enveloppe d’un montant de 10 milliards que le Délégation générale à entrepreneuriat Rapide des Femmes et des Jeunes va gérer.

 

Le Fonds destiné à l’entreprenariat rapide des femmes et des jeunes au Sénégal, vient d’octroyer ses premiers financements d’un montant global de 10 milliards de FCFA, accordés aux jeunes et aux femmes après le lancement de ce fonds, en mars dernier.

Ce fonds est doté d’une enveloppe financière de 30 milliards de FCFA par an et est géré par la Délégation générale à l’Entreprenariat Rapide des Femmes et des Jeunes (DER), en charge du programme.

15.000 bénéficiaires se sont partagé cette première enveloppe sous forme de prêts avec un taux maximal de 5 % et un délai de remboursement de 3 mois à 6 ans, a indiqué le Délégué général de la DER, Papa Amadou Sarr.

C’est le chef de l’état, Macky Sall qui a présidé cette cérémonie de remise de chèques. Il a déclaré que les différents mécanismes mis en œuvre dans le passé se sont butés à un problème d’efficacité, d’atteinte des cibles et de lourdeur de procédure, une situation à laquelle, a-t-il dit, la DER s’affranchit avec dextérité.

«Je suis heureux que la DER ait pu comprendre la philosophie qui l’a sous-tendu en allant à la rencontre des sénégalais», a ajouté Macky Sall, expliquant que «la DER a privilégié une démarche de proximité, une démarche d’équité et d’inclusion ayant permis de toucher des secteurs vitaux de notre économie», en adaptant son offre et son mécanisme d’intervention aux spécificités de différentes cibles et des réalités de leurs terroirs d’ancrage.

La Délégation générale à entrepreneuriat rapide des femmes et des jeunes est une structure mise en place par Dakar dans l’optique de promouvoir, d’encourager et d’accompagner entrepreneuriat des femmes et jeunes du pays.

La DER a pour rôle d’impulser de façon concrète l’activité économique de ces couches de la population, de garantir une création de valeurs et de richesses, de favoriser les emplois viables et durables, et de consolider l’économie sénégalaise.

 

 

Ondes radio: Dakar et Nouakchott veulent accorder leurs fréquences

C’est dans l’optique d’éviter les brouillages lors des interférences des fréquences radioélectriques au niveau des frontières entre les deux pays.

 

Le directeur des radiocommunications de l’Agence de régulation des télécommunications et des postes (ARTP), Khalilou Niang, a défendu, mardi, à Dakar, la nécessité d’aller vers une gestion coordonnée des fréquences radioélectriques aux frontières entre le Sénégal et la Mauritanie, pour éviter les brouillages entre les différents réseaux de radiocommunication.

S’exprimant lors d’une réunion bilatérale de coordination des fréquences aux frontières entre le Sénégal et la Mauritanie, il a estimé qu’« il convient de gérer et de coordonner ces fréquences pour éviter les brouillages entre les différents réseaux de radiocommunications ».

Il a rappelé à cet égard, que « les fréquences radioélectriques sont destinées à une large gamme d’utilisations commerciales et publiques ».

« La réunion, a-t-il précisé, a pour objet de poursuivre l’harmonisation ainsi que le partage des fréquences dans la zone frontalière sénégalo-mauritanienne, de trouver des solutions concrètes aux problèmes de brouillage et roaming non-intentionnel dans la zone de coordination ».

Certes, les deux pays « disposent d’un système de gestion et de contrôle du spectre », mais il n’en reste pas moins que « des problèmes pratiques se posent souvent dans le domaine de la coordination multilatérale aux frontières ».

Pour lui, « ces problèmes et constats légitiment la nécessité de se retrouver entre professionnels pour échanger nos expériences et mettre en place un cadre unique pour la coordination des fréquences à nos frontières ».

« Il se trouve qu’on ne peut pas freiner ou arrêter la diffusion d’un signal, du fait qu’il fait sa propagation tout au long de la frontière », a pour sa part fait remarquer le directeur des réseaux de la societé mauritanienne des télécommunications Mauritel, Galledou Yahya.

Il a prôné « une coordination vu les problèmes » qui peuvent être rencontrés, estimant que « s’il n’y a pas une gestion harmonieuse des fréquences, ça peut affecter la qualité de service ». Il faisait référence aux « problèmes d’interférence », auxquels les opérateurs de télécommunication sont souvent confrontés.

« Ce qu’il y a, c’est surtout coordonner et savoir pour chaque opérateur ce qui est utilisé d’un côté à un autre pour arriver à avoir une bonne gestion, et surtout, avoir une bonne qualité des services pour les opérateurs de tous les autres pays », a-t-il fait valoir.

 

Sénégal: Le procureur de la République poursuit Cheikh Bamba Dièye

Le député avait avancé des propos peu élogieux envers des hommes de loi sénégalais, traitant des magistrats de corrompus.

 

Le procureur de la République Serigne Bassirou Guèye saisit la balle au bond. Le parquet a profité de la dénonciation de l’Union des magistrats du Sénégal (UMS) pour s’autosaisir du dossier du député Cheikh Bamba Dièye qui a traité les magistrats, Malick Lamotte et Demba Kandji, de corrompus, rapporte Le Témoin dans sa parution du jour.

Selon la même source, le procureur de la République qui n’a pas reçu une plainte formelle, a décidé d’engager des poursuites contre le député pour délit d’outrage à magistrats

L’UMS avait condamné les propos du député Cheikh Bamba Dièye et dit ne peut pas se constituer partie civile dans cette affaire.

Pour rappel, Cheikh Bamba Dièye a été convoqué suite à ses déclarations dirigées contre les juges Demba Kandji et Malick Lamotte qu’il taxe de « juges corrompus ». Il a ensuite refusé de déférer à la convocation.

 

 

 

Liberté d’expresse : le Sénégal en tête de la liste des mauvais élèves

C’est ce qui ressort du rapport trimestriel de la Fondation des médias pour l’Afrique de l’Ouest, sur la question.

 

Le Sénégal occupe la tête de liste des pays ouest-africains qui excellent dans les violations de la liberté d’expression, selon un classement établi par la Fondation des médias pour l’Afrique de l’Ouest, dans son rapport trimestriel couvrant la période avril-mai-juin 2018.

D’après ce rapport consacré à la situation de la liberté d’expression dans 13 pays de l’Afrique de l’Ouest, le Sénégal compterait huit sur les 40 cas de violations recensés pendant l’enquête.

Des arrestations d’opposants lors de la manifestation contre le parrainage le 19 avril dernier, la répression policière de la grève des élèves du lycée Malick Sy de Thiès, le 23 avril, et l’assassinat de l’étudiant Fallou Sène survenu le 15 mai lors des affrontements entre forces de l’ordre et étudiants, sont certains cas de violations relevés par la Fondation, qui cite aussi le cas d’agression des journalistes dans le cadre des manquements recensés.

Selon certains observateurs, le Sénégal présente un visage très contrasté dans le domaine de la liberté d’expression. Si cette liberté est garantie par la Constitution de 2001, l’arsenal juridique datant de 1965 serait plutôt répressif.

Le 6 juin dernier, un «projet de loi portant code des communications électroniques» a été adopté par le gouvernement en conseil des ministres. Des professionnels des médias estiment que cette loi comporte des dispositions qui mettent en péril un internet ouvert et libre dans le pays.

Avec un tel projet, l’Autorité de Régulation des Télécommunications et des Postes (l’ARTP) et les opérateurs pourront décider, selon eux, de ce que les Sénégalais doivent voir et faire sur Internet, ce qui constitue un frein à la liberté d’expression et au libre accès à l’information.

Ces spécialistes craignent également que cette loi puisse constituer un obstacle au développement de l’économie numérique, et particulièrement, la promotion des entreprises locales qui dépendent du numérique.

 

Sénégal : le gouvernement facilite l’approvisionnement en mouton

Le premier ministre vient de prendre des mesures visant à ravitailler le pays en mouton à l’occasion de la prochaine fête de la Tabaski.

 

Dans une lettre circulaire adressée à différents ministères, le Premier ministre,  Mahammed Dionne, demande « l’assouplissement du contrôle des camions transportant des moutons, la réduction du contrôle au strict nécessaire, l’exonération des droits et taxes ».

Parmi ces mesures, il y a « l’acceptation de la présence, à bord de chaque camion ou wagon, de trois bergers chargés de la surveillance des animaux transportés ».

Selon la lettre circulaire, « ces mesures s’appliquent au niveau des frontières, des axes de convoyage, des zones d’entrée et de points de vente de moutons pour la période allant du 9 juillet au 6 septembre 2018 ».

Elle assure que les services publics compétents « veilleront aux conditions d’entrée et de circulation des animaux conformément aux dispositions du décret (…) relatif à la police sanitaire des animaux domestiques ».

Les besoins du marché national en moutons pour la fête de Tabaski sont estimés à 750.000 têtes, dont 250 .000 pour la région de Dakar, a indiqué jeudi le Premier ministre Mahammed Dionne.

« Cette année, la demande du marché national est stable, par rapport à l’année dernière. Les besoins du marché en moutons sont de 750.000, dont 250.000 pour la seule région de Dakar », a-t-il dit.

Le Premier ministre s’exprimait à l’ouverture du Conseil interministériel consacré à la préparation de la Tabaski, la grande fête musulmane du sacrifice prévue courant août.

Sénégal : Macky Sall annonce le payement des indemnités des ex cheminots

 

Les indemnités de retraite des cheminots de Thiès (ouest), qui s’élèvent à 621 millions de francs CFA, seront payés « sans délai », a assuré vendredi le président de la République, Macky Sall.

Je veux donner l’assurance aux cheminots à la retraite, qui n’ont pas encore perçu leurs indemnités, que des dispositions seront prises‘’ pour qu’ils perçoivent leur dû, a dit le chef de l’Etat lors d’une cérémonie de lancement de nouveaux documents de transports routiers et de plaques d’immatriculation sécurisées.

Macky Sall assure avoir demandé au Premier ministre Mahammed Dionne d’ordonner le paiement « sans délai » de 621 millions de francs CFA devant être versés aux cheminots à la retraite en guise d’indemnités.

Jeudi, des cheminots ont tenté de perturber les activités du Petit Train Bleu, en réclamant des indemnités de retraite d’un montant global de près de 800 millions de francs CFA.

 

Baccalauréat: le Sénégal enregistre 35,9% de taux de réussite

Les différents centres d`examen du pays commencent à donner leurs premiers résultats du Baccalauréat 2018.

 

53.273 candidats au baccalauréat général sénégalais ont obtenu leur diplôme à l’issue des deux tours de la session 2018, soit un taux de réussite 35,9%, a annoncé le directeur de l’Office du baccalauréat du Sénégal, Sossé Ndiaye.

« Sur les 148.366 (candidats) présents à l’examen du baccalauréat général, 53.273 ont obtenu leurs diplômes (35,9%,). 3792 ont avec distinction (39 mentions Très Bien, 463 Bien et 3290 Assez bien », a indiqué le directeur de l’Office du baccalauréat du Sénégal, Sossé Ndiaye, lors d’une conférence de presse donnée jeudi à Dakar.

Selon M. Ndiaye, une « augmentation de 30% du nombre de mentions est également notée par rapport à 2017 ».

La session normale de l’examen du baccalauréat secondaire s’est déroulée du 06 juin au 27 juillet 2018 sur l’ensemble du territoire national.

Si la majorité des candidats ont réussi l’examen à l’issue du second tour, il est à relever toutefois que le taux de candidats admis d’office est de 15,17% contre 12,50% en 2017, soit une progression de 3%, a souligné Sossé Ndiaye.

Les candidats au baccalauréat général provenaient pour 47,3% d’entre eux du public, 31,4% du privé laïc et 21,2% s’étant présentés individuellement, selon Sossé Ndiaye qui précise qu’il y avait au total 157.664 candidats dont 79.032 filles (50,13%).

Concernant le baccalauréat technique, 1777 sur les 3798 candidats ont obtenu leur diplôme, soit un taux de réussite de 49,25% avec 179 mentions, dont 2 Très Bien 21 Bien, a fait savoir le directeur de l’Office du Bac, soulignant que 43,3% de ces candidats provenaient du public et que 53,6% étaient des filles.

Estimant que la session du baccalauréat de cette année s’est « globalement tenue dans de bonnes conditions sans incidents majeurs », il a toutefois indiqué que le sort des candidats expulsés pendant l’examen pour avoir enfreint la réglementation interdisant le port du téléphone portable dans les centres d’examen sera bientôt entre les mains du Conseil disciplinaire de l’Université Cheikh Anta Diop (UCAD) de Dakar.

« Ces étudiants ont enfreint le règlement alors qu’ils en étaient bien conscients. (…) On n’a pas encore reçu tous les dossiers des jurys (d’examen). Mais quand ce sera fait, on les transmettra à l’Ucad », a indiqué le directeur de l’Office du baccalauréat sénégalais, se gardant de faire tout commentaire sur cette question.

Sénégal : Iba Der Thiam élevé au rang de commandeur de l’Ordre national du Lion

Le Président Macky en a fait l’annonce hier 02 août, lors de la cérémonie de remise des prix aux lauréats du Concours général, édition 2018, au Grand théâtre.

 

Le président de la République, Macky Sall, a annoncé jeudi avoir décidé d’élever le professeur Iba Der Thiam, agrégé en histoire, au rang de commandeur de l’Ordre national du Lion.

« J’ai décidé de vous faire commandeur de l’Ordre national du Lion », a-t-il dit en s’adressant à l’historien sénégalais lors de la cérémonie solennelle de remise des prix aux lauréats de l’édition 2018 du Concours général dont M. Thiam est le parrain.

Iba der Thiam est professeur titulaire honoraire d’histoire moderne et contemporaine à la Faculté des lettres et sciences humaines de l’Université Cheikh Anta Diop (UCAD) de Dakar.

Le professeur Iba Der Thiam « est un savant, patriote, panafricaniste, un homme sincère, fidèle en amitié et d’une grande fierté », a déclaré Macky Sall.

Selon lui, l’historien « a su mettre toutes ces qualités au service du Sénégal, de l’Afrique et de l’humanité ».

Outre le président de l’Assemblée nationale, Moustapha Niasse, plusieurs autres personnalités étaient présentes à cette cérémonie tenue au Grand-Théâtre national, à Dakar.

Il s’agit notamment du Premier ministre Mahammed Dionne, du président du Haut conseil des collectivités territoriales Ousmane Tanor Dieng ainsi que de la présidente du Conseil économique social et environnemental, Aminata Tall.

Des membres du gouvernement, des autorités religieuses, administratives, des parents d’élèves et des universitaires ont également assisté à l’édition 2018 de la cérémonie officielle de remise des prix aux lauréats du Concours général.

Sénégal : 3 élèves arnaque 4.264 personnes via Orange Money

La bande a été appréhendée par les éléments de la police du Golf après être tombés dans un piège qui leur a été tendu.

 

La Société Nationale des Télécommunications du Sénégal (Sonatel) vient de pousser un ouf de soulagement. Du moins, pour le moment. Pour cause, la police de Golf, dans la banlieue dakaroise, a mis aux arrêts trois personnes se disant élèves dans une affaire d’arnaque via le réseau Orange Money.

Au total, 4264 personnes ont été arnaquées ou ont failli l’être, en l’espace d’une année. De source policière, Afrikmag a su que c’est en se prenant à un propriétaire d’un point Orange-Money du nom de Papa Ousmane Diop, sis à la Cité des Enseignants de Guédiawaye que leur masque est tombé.

En effet, la bande a appelé un client pour lui faire croire qu’il a remporté 300.000 FCFA via Orange-Money et qu’il doit se rendre au point de transfert le plus proche pour retirer son lot. Alors que le client a donné son téléphone à la gérante, sur demande des arnaqueurs, ces derniers ont fait savoir à la dame que le monsieur souhaitait faire un dépôt de 300.000 FCFA sur le numéro 775934679. La gérante a effectué le transfert et s’est rendu compte qu’elle venait de se faire piéger.

C’est ainsi que le propriétaire du point Orange-Money s’est rendu à la police pour déposer une plainte. Par ailleurs, les limiers ont mené une enquête minutieuse, côte-à-côte avec la Sonatel, mais se sont rendus compte que les arnaqueurs ont utilisé des pièces d’identité appartenant à autrui.

Ils ont décidé alors de les prendre à leur propre jeu. Durant l’investigation, est ressorti le nom d’un de leurs complices, un vendeur établi près du marché Dior. Il s’agit d’un dénommé Moth Nguette, qui a vite accepté de collaborer avec la police pour faire tomber les arnaqueurs.

Pendant ce temps, la Sonatel a suspendu les puces qu’utilisaient les arnaqueurs pour qu’ils aillent acquérir de nouvelles puces auprès de Moth Nguette.

Un évadé de prison en Espagne se fait arrêté au Sénégal

 

La police sénégalaise a arrêté hier, lundi 30 juillet, Guillermo Fernandez Bueno, un Espagnol qui s’est évadé le 17 juillet de la prison de Dueso, à Santander, en Espagne.

Les Échos, qui donne l’information, signale que Fernandez, qui était sous le coup d’un mandat d’arrêt international, a été interpellé en même temps que sa copine, alors qu’ils tentaient ensemble de franchir la frontière entre le Sénégal et la Gambie.

Le journal rapporte que le couple est entré au Sénégal avec de faux passeports, via le Maroc et la Mauritanie.

La même source confie que Fernandez Bueno a été condamné à 26 ans de prison pour le viol suivi de meurtre d’une femme perpétré le 14 décembre 2000 dans une cafétéria de Vitoria. Que les gardes pénitentiaires ne s’attendaient pas à son évasion, tant il s’est toujours montré exemplaire en prison.

 

Sénégal: Lekela veut construire un parc éolien à Taïba Ndiaye

C’est la société de production d’énergies renouvelables a fait l’annonce de la construction prochaine du premier champ éolien du Sénégal.

 

La société de production d’énergies renouvelables, Lekela, annonce qu’elle a finalisé l’accord de financement de son projet de Parc éolien de Taiba Ndiaye au Sénégal. Dans un communiqué parvenu à notre rédaction, Lekela renseigne que la construction du premier parc éolien d’utilité publique du pays, qui débutera sous peu, va fournir 158,7 MW d’énergie propre, fiable et à prix compétitif au réseau local en pleine expansion.

« Une fois que le projet sera opérationnel dans moins de deux ans, il fournira plus de 450 000 MWh d’énergie annuelle à plus de 2 millions de personnes », lit-on dans la note dont nous détenons copie. Et la même source d’ajouter : «46 éoliennes Vestas seront construites dont chacune est capable de produire 3,45 MW.»

Ce projet constitue un élément essentiel de la stratégie du gouvernement du Sénégal pour accroître la production d’électricité propre, diversifier le mix énergétique du pays et garantir l’accessibilité financière à l’énergie. Il permettra également d’économiser plus de 300 000 tonnes d’émissions de CO2 dans l’atmosphère par an.

L’objectif principal de ce programme est de créer des moyens de subsistance durables pour les communautés, en améliorant l’agriculture et en offrant des opportunités de formation professionnelle aux jeunes, mais aussi de créer 400 emplois. A cette occasion, Massaer Cissé, Directeur général du Parc éolien de Taïba Ndiaye, a expliqué  que ledit parc aura un impact qui se prolongera sur plusieurs générations.

A l’en croire, le portefeuille de l’entreprise comprend plus de 1 300 mégawatts répartis entre des projets en Égypte, au Ghana, en Afrique du Sud, ainsi qu’au Sénégal.  Pour Chris Antonopoulos, Directeur général de Lekela, Taïba Ndiaye est la dernière étape de leur plan visant à offrir les meilleurs projets d’énergie propre à travers l’Afrique.

Sénégal : pour Cheikh Kanté le pays se porte bien

Le Ministre en charge du suivi du plan Sénégal émergent (PSE), a fait cette déclaration lors de  la validation technique du RAC 2018 de la Politique économique et sociale.

 

Le Ministre en charge du suivi du plan Sénégal émergent(PSE), le Dr Cheikh Kanté, prend le contrepied de certains citoyens qui déclarent que le pays va mal. « Le Sénégal se porte bien car nous avons atteint les équilibres macroéconomiques », a-t-il déclaré hier, lors de la validation technique du rapport de la Revue Annuelle Conjointe (RAC 2018) de la Politique économique et sociale.

D’après lui, il va valoir tenir compte des observations des uns et des autres, mais aussi être prudent en matière de finance, d’endettement, et cultiver l’espérance sur la productivité des jeunes et des femmes pour pouvoir maintenir le cycle de croissance. Pour l’ancien directeur générale du port autonome de Dakar, la RAC 2018 est venue au bon  moment puisque le premier plan d’action prioritaire (PAP 2014-2018) est presque arrivé à terme.

Le gouvernement est en train de réfléchir pour l’élaboration du second PAP. « Nous avons écouté et  noté les observations pertinentes des PTF qui sont prises en compte par le gouvernement pour permettre au Sénégal continuer son chemin vers l’émergence », a-t-il soutenu.

Revenant sur les performances de l’année 2017, le Dr Kanté, a laissé entendre que la mise en œuvre des projets et des réformes phares a donné de bons  résultats. Ce qui a permis  d’avoir un taux de croissance de 7.2 %. A cette occasion, il a fait savoir que la mise en œuvre du PSE est en  cohérence avec les objectifs du développement durable initié par les  Nations-unies.

 

 

Sénégal : un gang de trafiquants de drogue démantelé

Le réseau était piloté par un prisonnier. Au total, c’est trois tonnes de chanvre indien qui ont été saisi par la gendarmerie de Mbour.

 

Quelque 3, 2 tonnes de chanvre indien ont été saisies à Mbour (région de Thiès) dans le cadre d’une opération de démantèlement d’un réseau international de trafic de drogue, a annoncé la gendarmerie nationale, hier lundi.

Selon l’info relayée par l’APS, il s’agit d’une des plus grosses prises faites dans la répression du trafic illicite de stupéfiants au Sénégal, soutient la gendarmerie dans un communiqué qui fait également état de l’arrestation de trois personnes dont une femme dans cette opération menée mercredi par sa section de recherches.

Les gendarmes étaient depuis 2014 aux trousses des animateurs de ce réseau international alimenté à partir d’un pays limitrophe. Le transport de la drogue se faisait notamment par le biais de camions dotés de fausses parois, selon la source.

L’Agence de presse sénégalaise indique que le réseau, dirigé par un individu de nationalité étrangère, travaillait avec plusieurs complices basés au Mali et s’appuyait sur des Sénégalais pour conduire ses activités qui l’amenaient à réexporter la drogue en Mauritanie, indique la gendarmerie.

Après une première arrestation, le chef du réseau a été libéré en 2014 puis arrêté en nouveau en avril dernier. De la prison il parvenait par des ‘’ moyens détournés à coordonner le trafic malgré les précautions rigoureuses prises par l’administration pénitentiaire’’, apprend-t-on de la même source.

L’opération ayant abouti à la saisie de cette importante quantité de drogue a été menée sur la base de renseignements faisant état de l’arrivée imminente d’une cargaison de drogue en provenance d’un pays limitrophe du Sénégal, selon le communiqué de la gendarmerie.

Le dispositif de surveillance de riposte mis en place par les hommes en bleu a, dans un premier temps, permis de mettre en filature les émissaires présumés du dealer et de les arrêter dans un bus à hauteur de la ville de Mbour.

La fouille des suspects ne permit pas aux enquêteurs de découvrir de la drogue, mais avec enquêtes plus poussées ils apprirent l’existence d’un appartement servant de cache pour la drogue.

‘’ Les triangulations effectués par les techniciens de la plateforme numérique de lutte contre la cybercriminalité de la Gendarmerie indiquent les coordonnées d’un site localisé à Mbour 3, dans la région de Thiès’’, mentionne la source.

Elle précise que la descente des gendarmes de la section de recherches a permis de découvrir une maison dans laquelle, le dealer avait loué un appartement depuis un an mais dans lequel il ne résidait pas.

‘’A l’ouverture de la porte de l’une des chambres, les enquêteurs tombent sur un stock de 3,2 tonnes de chanvre indien(…).les trois personnes interpellées ont été ensuite acheminées sur Dakar’’, ajoute la source.

Basketball : deux sénégalais prendront part à la NBA Junior

Le mondial des juniors NBA se jouera du 7 au 12 août prochains à Orlando aux Etat Unis.

 

Le championnat mondial des juniors NBA, compétition organisée par la Ligue de basket nord-américaine à l’intention des jeunes de 13-14 ans, va se dérouler à Orlando (USA), du 7 au 12 août prochains, avec la participation de deux jeunes basketteurs sénégalais, Ndaté Ndiaye et Babacar Djiby Ly.

Les deux jeunes basketteurs, qui ont pris part à la première édition du « Junior NBA Sénégal », disputée entre mars et mai derniers, ont été sélectionnés parmi les 24 meilleurs jeunes basketteurs devant représenter l’Afrique à cette compétition prévue au complexe sportif de Walt Disney.

Elle verra la participation de 317 jeunes garçons et filles, tous issus des différents championnats « Junior NBA’’ organisés dans 35 pays à travers le monde.

Le championnat d’Orlando, la première édition qui regroupe les juniors NBA des Etats Unis et du reste du monde, va enregistrer la participation d’équipes représentant l’Afrique, le Moyen-Orient, l’Asie-Pacifique, le Canada, la Chine, l’Europe, l’Inde, le Mexique et l’Amérique du Sud.

Douze championnats de mini-basket « Junior NBA’’ sont organisés sur le continent africain dans douze pays, à savoir l’Egypte, le Nigeria, le Sénégal, la Côte d’Ivoire, le Zimbabwé, le Cameroun, l’Afrique du Sud, le Mali, le Rwanda, le Maroc, la Tunisie et la RDC.

 

 

Sénégal : 60 participants au camp de Maleye Ndoye

Il s’agit de la deuxième édition de cet événement organisé par le capitaine de l’équipe nationale sénégalaise de Basketball.

 

Une soixantaine de jeunes basketteurs prendront part à la deuxième édition du camp de basket du capitaine de l’équipe nationale Malèye Ndoye qui s’ouvre mardi au centre de Bopp, à Dakar.

‘’ Pour cette édition 2018, le Maleye N’doye Basketball Camp (MNBC) accueillera soixante jeunes talents, encadrés par l’international sénégalais ainsi que le duo de coachs français, Jo Gomis et Thomas Drouot’’, indique un communiqué reçu ;‘’Il s’agit de proposer un camp sportif et éducatif de qualité de 3 jours qui ambitionne d’avoir un véritable rôle social en accompagnant les jeunes de Dakar dans un processus de développement sur le moyen terme’’, précise la même source.

Elle souligne qu’une journée de colloque avec les entraineurs locaux des clubs partenaires ainsi que la Fédération sénégalaise de basketball sera organisée en marge du camp avec une donation aux clubs locaux du matériel technique utilisé’’,

Une conférence de presse se tiendra le vendredi 27 juillet 2018 à partir de 17h au Good Rade, sur la VDN, ajoute-t-il.

Le MNBC est une association « créée dans le but de promouvoir l’éducation et favoriser l’accès à la pratique du basketball au Sénégal’’, rappelle le communiqué.

Le capitaine des Lions souhaite à travers son ‘’expérience contribuer à la réussite scolaire, sportive et humaine de ces jeunes enfants issus de différentes régions du Sénégal’’, fait-on valoir de même source.

Sénégal : l’archevêque de Dakar prodigue des conseils à l’opposition

Les membres de l’opposition ont rendu visite à Monseigneur Benjamin Ndiaye ce 25 juillet dans le cadre de leur tournée auprès des autorités religieuses.

 

Dans le cadre de ses tournées auprès des autorités religieuses, l’opposition a rendu visite ce mercredi à l’archevêque de Dakar, Monseigneur Benjamin Ndiaye. Comme elle l’a fait à Touba, Mamadou Diop Decroix, Ousmane Sonko, Oumar Sarr et Cie ont vilipendé le président Macky Sall sur les nombreux manquements constatés dans ce pays, mais aussi sur comment la justice est rendue au Sénégal avec les affaires Karim Wade et Khalifa Sall.

L’archevêque leur a répondu qu’il est attentif à ce qui se passe autour de lui et qu’il s’informe. Mais il a surtout insisté sur la nécessité d’installer un climat de paix au Sénégal.

«Nous sommes tous des citoyens de ce pays. Et ce qui s’y passe nous concerne tous. Vous m’informez sur un certain nombre de points. J’essaie de suivre l’actualité. Je suis aussi attentif aux différents propos que j’entends, que j’essaie de comprendre pour en mesurer l’importance. Je crois que vous avez fait une démarche citoyenne en venant m’informer, comme vous le faites aussi auprès d’autres acteurs régulateurs sociaux. Cela signifie que notre préoccupation à nous tous, c’est la cohésion sociale et la paix», déclare Monseigneur Benjamin Ndiaye,  leur rappelant que «a paix est le meilleur patrimoine, le meilleur legs que nous ont laissé nos ancêtres et nous devons tout faire pour la préserver ».

« Evidemment, il y a des moyens pour atteindre la paix et la violence n’en est pas un. Pour avoir la paix, il faut accepter de s’asseoir, de se reconnaître différents, de s’écouter et de faire des propositions et des contre-propositions pour arriver à un consensus. C’est la démarche normale», dit-il.

A ses hôtes, il dira : «je ne peux malheureusement que prier pour vous. Je dis malheureusement, parce que c’est Dieu qui donne et nos prières ne sont pas toujours faits comme il faut. Mais que Dieu nous inspire les paroles et les attitudes qui conviennent pour le bien de notre pays. Votre démarche montre que vous voulez épuiser les chances qui s’offrent pour que la paix ne soit pas mise en danger. C’est vrai que les ambitions existent,  mais c’est Dieu qui donne le pouvoir, ne l’oublions jamais. Et le pouvoir est un service. Alors, si nous cultivons cette conscience d’être au service du peuple et de savoir que c’est Dieu qui, au fond, nous investit d’une mission, je pense que nous devrons avancer avec humilité pour pouvoir faire le mieux possible, ce que Dieu attend de nous. Car après tout, c’est Dieu notre arbitre. Vous avez la garantie de ma prière».

Sénégal: Khalifa Sall boude son propre procès

L’ancien maire de Dakar n’a pas assisté à son procès prévu ce jeudi 26 juillet. Hier mercredi  déjà, ses avocats avaient quittés le procès.

 

Au 10e jour de son procès en appel, le maire de Dakar et dissident de la mouvance présidentielle a préféré rester en prison. Motif évoqué : l’absence de ses avocats, qui eux avaient boudé le procès depuis hier « à cause de la partialité de la Cour ».

Les nombreux journalistes qui guettaient les mots de sa déclaration annoncée pour ce jour vont donc devoir attendre. « Les journalistes vont devoir se rabattre sur une déclaration écrite qui leur sera envoyée dans leur boite mail », nous a confié un proche du maire de la capitale Sénégalaise.

Pour le collectif des avocats du premier magistrat de la ville de Dakar, toutes les conditions ne sont pas réunies pour assurer un procès équitable à leur client.

Pis encore, ils croient déceler à travers les actes posés par la justice sénégalaise des manœuvres pour écarter Khalifa Sall des prochaines joutes électorales.

Mercredi, en boudant le procès, les conseils du maire de Dakar ont noté que l’opinion publique nationale et internationale sera informée plus en détails sur les circonstances de ce procès purement politique

« Dans ces conditions, et pour ne pas se rendre complice d’une défense de connivence avec les atteintes répétées aux droits de leur client, le collectif des Avocats en concertation avec M. Khalifa Ababacar Sall, a pris la décision de quitter le prétoire pour marquer sa désapprobation absolue », avaient-ils déclaré.

Sénégal : 100.000 tonnes de sel importés par an dans le pays

Pendant ce temps, ce pays exporte du sel industriel et artisanal, dont une bonne partie provient de la région de Fatick.

 

Environ 100.000 tonnes de sel sont importées annuellement au Sénégal par des industries alimentaires ces dernières années, malgré l’existence d’une forte production locale, ce qui entraîne « un manque à gagner » chez les acteurs de la filière, a relevé Samba Ndao, l’adjoint du directeur du Commerce intérieur, mardi, à Fatick (centre).

« C’est la réalité des chiffres. Ce n’est pas de gaieté de cœur que nous soulignons cette situation. Nous sommes un pays producteur de sel, mais nous avons des importations annuelles de près de 100.000 tonnes », a affirmé M. Ndao en marge d’une réunion des services publics régionaux.

La réunion présidée par le gouverneur de la région, Souleymane Ciss, portait sur « la stratégie universelle d’iodation du sel ».

« Ces importations sont le fait d’industries actives dans l’alimentation, qui fabriquent des produits alimentaires ayant besoin d’importantes quantités de sel », a expliqué M. Ndao.

Les importations, qui entraînent « la mévente du sel local », s’expliquent peut-être par la volonté des importateurs d’avoir du sel de qualité, selon l’adjoint du directeur du commerce intérieur.

« Pour remédier à cette situation, le ministère du Commerce envisage de tenir prochainement une table ronde des industriels, des producteurs et des services techniques des ministères concernés, pour trouver des solutions et satisfaire aux exigences des industriels », a-t-il assuré.

 

Sénégal : ONU Femmes apprécie les efforts des productrices de riz

La directrice exécutive de l’ONG a visité périmètres rizicoles de l’Union des femmes productrices de Ross Bethio.

 

La directrice exécutive d’ONU Femmes, Phumzile Mlambo-Ngcuka, a magnifié mardi le ‘’dynamisme’’ des femmes productrices de la vallée, engagées dans la production, la transformation et la commercialisation du riz.

Elle a notamment salué le travail des membres du Réseau des femmes agricultrices du nord (REFAN) à Richard-Toll, dans le département de Dagana.

Phumzile Mlambo-Ngcuka s’exprimait lors d’une visite des périmètres rizicoles de l’Union des femmes productrices de Ross Bethio et de la rizerie ‘’Korka rice’’, des femmes de Richard-Toll.

La directrice exécutive d’ONU femmes était accompagnée du ministre de la Femme, de la Famille et du Genre, Salimata Diop Dieng, du gouverneur de la région de Saint-Louis, Alioune Aïdara Niang, des élus et autorités administratives de la région nord.

La ministre de la Femme a rappelé que les productrices du REFAN sont parties d’un financement initial de 45 millions de francs Cfa, dans le cadre du Programme de réduction de la pauvreté et du Fonds de entrepreneuriat féminin.

Elles sont arrivées aujourd’hui à des ‘’résultats satisfaisants’’ qui contribuent ‘’fortement’’ au Programme national d’autosuffisance en riz (PNAR), a-t-elle dit.

La ministre a souligné l’importance de ces périmètres emblavés dans le renforcement de la sécurité alimentaire et l’autonomisation de la femme.

Elle a notamment plaidé pour la ‘’poursuite des efforts’’ de ’’ces braves femmes du Walo’’ pour asseoir les bases ‘’d’un développement durable et inclusif au Sénégal’’.

La ministre a remis aux femmes du REFAN, trois (3) moulins et cinq (5) décortiqueuses.

 

 

Sénégal : l’orpaillage génère 73,9 milliards de francs

C’est ce qui ressort du rapport de l’étude monographique sur l’orpaillage mené à travers le Sénégal.

 

L’activité d’orpaillage génère une valeur ajoutée de 73,9 milliards de FCFA, révèle un rapport de l’Agence nationale de la statistique et de la démographie (ANSD).

Ce rapport de l’étude monographique sur l’orpaillage au Sénégal, qui a pris les mois d’avril 2016 et 2017 comme référence de la collecte, précise que celle du broyage/concassage est de 3,7 milliards de FCFA. La valeur ajoutée globale s’élève ainsi à 77,6 milliards de FCFA.

Selon l’étude, la production d’or au Sénégal est estimée à 4, 3 tonnes pour une valeur de 86,6 milliards de FCFA. Elle dénombre ‘’6 272 unités évoluant dans l’activité d’extraction du minerai d’or’’, ‘’1216 unités (acteurs) de l’orpaillage alluvionnaire et 1 337 unités de production s’activant dans l’activité de broyage/concassage’’.

 

Dakar : L’UE lance une opération de don de sang

Cette opération a eu lieu ce mercredi 25 juillet dans la capitale sénégalaise.

 

La Délégation de l’Union européenne au Sénégal a organisé mercredi à Dakar une opération de don sang en ‘’solidarité aux populations’’ et aux établissements hospitaliers confrontés à un besoin de renforcement de leurs banques de sang, a constaté l’APS.

‘’C’est un élan de solidarité qui couvre toutes les couches de la population. Le voisinage, les passants et même des militaires de l’armée de l’air espagnole en détachement au Sénégal ont donné de leur sang’’, a expliqué Joaquin Gonzalez-Ducay, ambassadeur de l’UE au Sénégal.

Selon le diplomate, cette opération de don de sang organisée au siège de la Délégation de l’UE à Dakar constitue ‘’une réponse à l’appel du président Macky Sall qui a récemment invité les populations à se montrer généreuses pour aider les hôpitaux à renforcer leurs banques de sang.

‘’Nous avons entendu l’appel du président de la République. Nous vivons au Sénégal, côtoyons tous les jours les Sénégalais. Nous devons montrer notre solidarité avec les populations sénégalaises. Et nous avons sensibilisé toutes les missions diplomatiques européennes’’, a fait valoir Joaquin Gonzalez-Ducay.

Il a ainsi fait part de l’engagement de la représentation diplomatique européenne au Sénégal à renouveler cette initiative en partenariat avec les autorités sanitaires du Sénégal.

 

Sénégal: Bouna Sarr veut désormais rejoindre les Lions de Teranga

Alors qu’il avait dans un premier temps émis le désir de joueur avec l’équipe nationale française, l’originaire du Sénégal semble avoir changé d’avis.

 

Selon son agent interrogé par Record exploité par Senego, le défenseur s’intéresse beaucoup à son pays d’origine, le Sénégal. « Bouna Sarr est très regardant sur ce qui se fait dans ce pays, surtout sur le plan sportif. Là, il s’approche de plus en plus du Sénégal », a révélé Touty Mendy avant d’ajouter: « malheureusement, c’est sa dernière blessure qui l’a freiné sinon il serait venu passer quelques jours de vacances au Sénégal ».

Quelques mois, avant le Mondial 2018, le joueur de l’Olympique de Marseille dont le père est d’origine Sénégalaise a été approché par des émissaires pour convaincre Bouna Sarr de rejoindre la Tanière. Sa réponse a été catégorique: « les Bleus et rien d’autre ? Rien d’autre, c’est un grand mot, mais j’ai toujours rêvé de l’équipe de France, a reconnu l’ancien Messin sur RMC. Je suis Français, je suis né ici. J’ai une attirance pour les Bleus », avait confié le joueur.

 

 

Football : un arbitre a déjà été trouvé pour remplacer Malang Diédhiou

L’arbitre sénégalais a annoncé sa retraite la semaine dernière.

 

Un trio sénégalais dirigé par Maguette Ndiaye qui sera assisté de Djibril Camara et d’El Hadj Malick Samba a été désigné pour officier lors du match Etoile Sportive du Sahel (Tunisie)-Mbabane Swallows du Swaziland, lançant ainsi la succession de Malang Diédhiou qui a annoncé sa retraite, jeudi dernier.

Maguette Ndiaye, arbitre international Elite A, fait partie des potentiels successeurs du néo-retraité de l’arbitrage au même titre que Daouda Guèye et Issa Sy, a précisé la CCA à l’APS.

Ce nouveau trio lancé après la retraite internationale de Malang Diédhiou, fera son baptême de feu à l’international ce vendredi à Sousse (Tunisie) lors de ce match de Ligue africaine des champions.

Le 4-ème arbitre de cette rencontre est l’international Alioune Sow Sandigui. Quant à Diédhiou, officier principal des douanes sénégalaises, il a été encore fêté lundi à la direction générale de la douane.

Lors de sa prise de parole en présence du directeur général des douanes, Oumar Diallo, l’ancien arbitre international est revenu sur les raisons qui l’ont amené à se retirer des terrains.

« Il faut laisser la possibilité aux jeunes arbitres de prendre la relève pour qu’à la prochaine Coupe du monde qu’on puisse encore avoir un trio », a-t-il dit, soulignant que la mise en route de ce trio doit commencer à la CAN 2019 prévue en juin prochain au Cameroun.