Sénégal: Un policier se tire dessus dans une manifestation

 

Un policier Sénégalais vient de se tirer une balle à la jambe gauche. Les faits se sont déroulés ce matin, vers 11 heures 30 minutes, selon le site AZactu, présent sur les lieux.

Venu assurer la sécurité à la première édition de l’Université Populaire de l’Engagement Citoyen qui se déroule depuis hier, le policier a vite été évacué à l’hôpital pour recevoir les premiers soins.

Selon la même source, lorsque l’arme a détonné, l’assistance a été prise de panique avant de venir à la rescousse du policier.

L’Université Populaire de l’Engagement Citoyen se tient depuis hier et le mouvement citoyen Y en A marre en est l’un des principaux acteurs, parmi d’autres activistes africains.

CAN 2019 : le stade Léopold Sédar Senghor pas prêt pour Sénégal-Soudan

Le match comptant pour les qualifications de la Coupe d’Afrique de Nations et opposant le Sénégal a Soda se jouera en octobre prochain.

 

La mauvaise qualité de la pelouse du stade Léopold Senghor est devenue une vraie équation pour le football sénégalais et une grosse patate chaude pour le ministère des sports qui devra trouver une solution, avant le match des « lions », en octobre contre le Soudan.

En effet, le niveau de dégradation de la pelouse du stade Léopold Sédar Senghor est inquiétant. Le gazon, ou ce qu’il en reste, est actuellement dans un état de délabrement très avancé; la pelouse ne répond plus aux normes pour accueillir des compétitions internationales, selon le journal  Le Quotidien.

Le journal indique que le terrain s’est détérioré au point que le ministre des Sports, Matar Bâ, a débarqué d’urgence sur les lieux hier, lundi 23 juillet, pour trouver une solution « commando », étant entendu que dans trois mois, au mois d’octobre prochain, le Sénégal accueille le Soudan pour le compte des qualifications de la Can-2019.

« D’ici au mois d’octobre, techniquement il sera impossible d’avoir une pelouse de qualité, tranche un expert interrogé par Le Quotidien. Il est impossible de décaper le gazon pour avoir une nouvelle pelouse. Une pelouse en bon état, on ne peut pas l’avoir en trois mois. Du moment où le travail a été mal fait au départ, tout exercice sera du bricolage. Et là, ils sont obligés de procéder au placage, seule alternative qui s’offre à eux et qui ne donne aucune garantie. »

 

Quand la pénurie d’eau s’y mêle

Depuis, la situation s’est évidemment aggravée avec un stade qui manque d’eau (pénurie oblige). Et si on y ajoute l’organisation des combats de lutte, on devine l’état actuel de la « meilleure pelouse d’Afrique » pour reprendre les propos de l’entrepreneur Mbaye Faye. D’ailleurs, les lionceaux U20 ont pris leur dose samedi dernier lors de leur match contre le Congo. Les gamins de Youssouf Dabo ayant été accueillis par un gazon jaunâtre et visiblement assoiffé d’eau. Ce qui a impacté leur prestation « sauvée » finalement par les quatre buts inscrits avec au bout, une 3e qualification d’affilée à une Can U20.

Sénégal : 10 accords signés à l’occasion de la visite du Président de la Chine

Le Président chinois Xi Jinping a effectué une visite de quelques jours au Sénégal le weekend dernier. Il en a profité pour inaugurer une arène de lutte inaugurée à Dakar.

 

A l’occasion de la visite effectuée ce week-end, au Sénégal, par le président chinois, Xi Jinping, ce sont au total 10 accords qui ont été signés entre les deux pays, en vue de renforcer leurs relations politiques et économiques.

Ces accords concernent notamment les domaines de la justice, de la coopération économique et technique, des infrastructures, de la valorisation du capital humain et de l’aviation civile.

Par ailleurs, le président sénégalais, Macky Sall, et son homologue chinois ont inauguré dimanche, la première arène dédiée à la lutte au Sénégal, située dans la ville de Pikine.

Entièrement financée par la Chine à hauteur de 32 milliards FCFA (environ 57 millions $), cette nouvelle arène consacrée à cette pratique sportive très populaire au Sénégal, a une capacité de 20 000 places.

Rappelons que la visite du président chinois au Sénégal constitue la première étape d’une tournée africaine qui le conduira au Rwanda et en Afrique du Sud.

Présidentielle sénégalaise : Karim Wade pense saisir l’ONU et la CEDEAO

L’ancien ministre pourrait en plus de ces deux institutions écrire représentations diplomatiques au Sénégal et les chefs religieux afin de pourvoir déposer sa candidature.

 

Karim Wade ne baisse pas pour autant les bras suite au rejet de son inscription sur les listes électorales. Ainsi pouvoir briguer la présidence, le fils de Me Abdoulaye Wade va saisir l’ONU et la CEDEAO.

En effet, il nous revient que Wade-fils compte saisir très prochainement l’ONU et la CEDEAO  pour «faire respecter ses droits». Il va également saisir, par écrit,  les représentations diplomatiques au Sénégal et les chefs religieux. L’annonce a été faite par ses avocats.

Ainsi donc après la bataille juridique, le combat va s’intensifier sur le terrain politique, nous renseigne-t-on au sein de l’établishement libéral. Après le rejet de son inscription sur les listes électorales,  il a été débouté de son recours déposé au tribunal départemental de Dakar.

Le collectif des avocats d Karim Wade dénonce ainsi  avec vigueur l’ordonnance du 21 juillet 2018 par laquelle la présidente du Tribunal d’instance hors classe de Dakar s’est déclarée incompétente pour juger du refus d’inscription de leur client sur la liste électorale.

Selon la défense de Wade-fils, cela prouve une nouvelle fois l’instrumentalisation de la justice sénégalaise par le pouvoir politique pour empêcher notre client de bénéficier de ses droits civiques et politiques alors qu’il n’en a été privé par aucune juridiction.

« Depuis six ans, les droits fondamentaux de Karim Wade, candidat du principal parti d’opposition au Chef de l’Etat sortant M. Macky Sall sont systématiquement bafoués par les autorités sénégalaises pour l’empêcher de participer à l’élection présidentielle du 24 février 2019 », dénoncent ses avocats dans une note dont nous détenons copie.

A rappeler que la Direction générale des élections  avait rejeté en premier lieu l’inscription de Karim Wade, s’appuyant sur l’article L31 du Code électoral.

Problème : Avec la modification de la loi électorale, il est désormais impossible au Sénégal pour une personne de se présenter à l’élection présidentielle si elle n’est inscrite sur les listes électorales.

Sénégal : 193.821 Candidats face aux épreuves du BFEM

Les épreuves du Brevet de fin d’études moyennes ont démarré ce mardi 24 juillet sur toute l’étendue du territoire national.

 

La session 2018 du Brevet de fin d’études moyennes (BFEM) a démarré ce mardi à l’intention de 193.821 candidats répartis dans 1094 centres ouverts au Sénégal et dans les lycées sénégalais situés à Banjul (Gambie) et à Djeddah (Arabie Saoudite).

Les candidats parmi lesquels on note 107.842 filles sont soumis aux mêmes épreuves partout où ils se trouvent, renseigne le quotidien national Le Soleil, précisant que lesdites épreuves qualifiées de premier groupe s’achèvent jeudi.

Selon le directeur des examens et concours du ministère de l’Education nationale, Amadou Moctar Ndiaye, toutes les dispositions sont prises pour un déroulement correct des épreuves.

La levée des épreuves a démarré depuis mercredi dernier pour se terminer hier lundi, a informé M. Ndiaye, ajoutant qu’un dispositif particulier de ventilation des sujets a été mis en place.

Ainsi, les inspections dites périphériques ont été les premières servies, a précisé le directeur des examens et concours.

L’ambassadeur du Sénégal au Cameroun est mort

 

Le corps de l’ambassadeur du Sénégal au Cameroun, Vincent Badji, a été retrouvé inanimé devant son téléviseur dimanche dans sa résidence sise au quartier Bastos à Yaoundé, la capitale du pays, a appris APA de sources concordantes. Arrivé au terme de sa mission et alors qu’il s’apprêtait à rejoindre son nouveau poste d’affectation au Vatican, le diplomate aurait, selon les mêmes sources, succombé à un arrêt cardiaque.

Arrivé au Cameroun en août 2015, Vincent Badji aura, entre autres, été la cheville ouvrière de l’organisation de la visite, en fin novembre 2016, du président Macky Sall au Cameroun.

En octobre d’avant, cet homme affable, qui n’hésitait pas à venir lui-même accueillir les usagers à la réception de sa mission diplomatique afin de leur éviter une longue attente, avait également entamé des entrevues avec les autorités de son pays d’accueil en vue du partage d’expériences entre Dakar et Yaoundé dans le domaine des logements sociaux.

Diplomatie : Xi Jinping pour des relations approfondies avec le Sénégal

Le Président de la république de Chine est attendu dès demain dans la capitale sénégalaise pour une visite de deux jours.

 

Le président chinois Xi Jinping espère que la visite de deux jours qu’il va effectuer au Sénégal à partir de samedi, permettra « d’accroître la connaissance mutuelle, de consolider l’amitié et d’approfondir la coopération’’ sino-sénégalaise en vue de la faire « progresser davantage ».

Le président de la République populaire de Chine est attendu samedi au Sénégal pour une visite d’Etat de 48 heures, premier déplacement du dirigeant chinois dans la sous-région.

Dans une tribune parue dans l’édition de vendredi du quotidien national Le Soleil, intitulée en langue nationale wolof « Su nu Jappo la Chone et le Sénégal », le numéro un chinois fait d’abord observer que les relations sino-sénégalaises ont connu « des « hauts et des bas » en 47 ans.

Mais malgré tout, « le soutien, l’amitié et la coopération, le rapprochement des cœurs restent depuis toujours la dimension essentielle » des relations entre les deux pays, écrit-il.

Il a signalé qu’en 2005, « une nouvelle page s’est ouverte avec le rétablissement des relations diplomatiques entre nos deux pays », suite à la décision du Sénégal de rompre ses relations diplomatiques avec Taiwan.

« La Chine soutient le Sénégal dans ses efforts pour emprunter une voie de développement adaptée aux réalités nationales, et le Sénégal soutient fermement la Chine sur les questions touchants ses intérêts vitaux », a noté Xi Jinping.

Il s’est félicité de ce que « la confiance politique mutuelle » entre son pays et le Sénégal « se renforce sans cesse », la coopération mutuellement avantageuse entre les deux pays se traduisant à ses yeux par « des résultats tangibles » pendant que « la coordination reste étroite sur les grandes questions internationales ».

« Les relations entre la Chine et le Sénégal ont franchi un grand pas en avant, passant du partenariat d’amitié et de coopération à long terme au partenariat global stratégique », a estimé le président chinois.

De l’avis de Xi Jinping, le Sénégal et la Chine « doivent rester attachés à l’égalité et à la confiance mutuelle » et envisager « des relations bilatérales dans une perspective à long terme », tout en se soutenant « fermement sur les questions touchant les intérêts vitaux et préoccupations majeures ».

Dans cette perspective, la Chine « entend multiplier les échanges d’expériences avec le Sénégal sur la gouvernance et partager les expériences réussies qu’elle a acquises durant les 40 ans de réforme et d’ouverture en matière de développement industriel, de redressement rural et de lutte contre la pauvreté en vue d’un meilleur développement des deux pays » , a promis le président de la République populaire de Chine.

Le dirigeant chinois a par ailleurs décliné les nouveaux contours des relations sino-sénégalais, en demandant aux deux pays de « resserrer les liens d’amitié » entre leurs deux peuples.

Diplomatie : la Chine et le Sénégal « dans le temps de l’action »

C’est ce que pense le Premier ministre Mahammed Boun Abdallah Dionne. Il en fait la déclaration cet après-midi.

 

La République populaire de Chine et le Sénégal, dont la coopération s’inspire d’une « vision stratégique à long terme », sont engagés dans le temps de l’action », a déclaré jeudi à Dakar, le Premier ministre Mahammed Boun Abdallah Dionne.

« La Chine et le Sénégal sont dans le temps de l’action, une action soutenue par une vision stratégique à long terme, fondée sur l’amitié, la solidarité, la confiance et le respect réciproque et l’esprit du partenariat mutuellement bénéfique », a-t-il dit.

« Voilà ce qui nous engage à toujours faire plus et mieux. Telle est la mission que nous assignent nos deux dirigeants lorsqu’ils ont décidé en septembre 2016 de hisser les relations entre nos deux pays au rang de partenariat global stratégique », a indiqué le chef du gouvernement sénégalais.

« Ensemble, nous devons poursuivre nos efforts concertés pour parvenir à nos fins communes », a-t-il ajouté à l’ouverture d’un symposium sino-africain portant sur « la pensée du président chinois Xi Jinping » relativement à la résolution de la pauvreté et au développement de la coopération sino-africaine.

Il s’est à cet égard réjoui de la recommandation du gouvernement central de la Chine pour l’établissement d’un partenariat entre le Sénégal et « la dynamique province de Sichuan ».

« Au demeurant, nous avons aussi commencé à accueillir des entreprises chinoises qui souhaitent au Sénégal délocaliser des activités industrielles », a signalé M. Dionne.

Il a conclu : « C’est une dynamique gagnante pour les deux pays amis, qui nous permet à terme d’offrir des emplois décents à des milliers de jeunes sénégalais et de les aider sortir de la pauvreté et à soutenir leurs familles ».

 

Sénégal : « accueil chaleureux » pour Xi Jinping

C’est la recommandation qu’a fait le President sénégalais Macky Sall, qui attend la visite de son homologue chinois à Dakar ce 21 juillet.

 

Le président de la République Macky Sall a présidé la cérémonie officielle d`ouverture de la Conférence nationale sur l’aménagement et l’attractivité du territoire (Cnaat). La rencontre s`est tenue au CICAD.

Dakar, Le président de la République, Macky Sall a souhaité mercredi qu’un ‘’ accueil chaleureux, à la dimension de l’amitié sino-sénégalaise’’, soit réservé au président Xi Jinping, a-t-on appris de source officielle.

S’exprimant en Conseil des ministres, le président Sall a demandé à ‘’ tous les services de l’Etat déjà engagés dans la préparation de cette visite, de veiller à sa parfaite organisation’’.

Macky Sall a magnifié ‘’ l’exemplarité des relations’’ sino-sénégalaise’, la ‘’ qualité remarquable de la coopération et des partenariats à travers plusieurs projets, programmes et initiatives réalisés, en cours et à venir’’.

Le président de la République populaire de Chine, Xi Jinpin est attendu au Sénégal samedi où il doit effectuer une visite d’Etat de 48 heures.

Pour le président Macky Sall, cette visite, la première en Afrique de l’Ouest du dirigeant chinois témoigne des liens privilégiés qui unissent Dakar et Pékin.

Affaire Khalifa Sall : le juge Demba Kandji rejette la demande de libération de la CEDEAO

Khalifa Sall a été condamné à 5 ans de prison pour escroquerie aux deniers publics dans l’affaire dite de la « caisse d’avance » de la mairie de Dakar.

 

La Cour de justice de la CEDEAO ne peut être considérée comme ’’une Cour d’appel fédérale’’, a fait valoir le juge Demba Kandji, rejetant la « demande de liberté d’office » du maire de Dakar, Khalifa Sall, mercredi, à l’entame de l’audience de reprise du procès en appel de l’édile de la capitale sénégalaise, condamné à 5 ans de prison pour escroquerie aux deniers publics.

Le magistrat, président de la Cour d’appel de Dakar, a rejeté en bloc cette demande de liberté en même temps que la demande de nullité de la procédure visant Khalifa Sall, ainsi que les exceptions de nullité.

La Cour de justice de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), saisie par les avocats de Khalifa Sall, avait estimé dans son arrêt portant sur cette affaire que les droits de l’édile de Dakar à un procès équitable, à la présomption d’innocence et à l’assistance d’un conseil lors de la procédure avaient été violés.

Ses conseils ont en conséquence demandé il y a une semaine sa mise en liberté, se fondant notamment sur l’argumentaire de la juridiction communautaire, une requête rejetée par le juge d’appel.

Le tribunal dit reconnaître « le caractère obligatoire et exécutoire des arrêts de la Cour communautaire au Sénégal », mais souligne que la Cour d’appel de Dakar considère que « la Cour de justice de la CEDEAO ne peut se substituer aux juridictions nationales », puisqu’elle « n’est pas une Cour d’appel fédérale ».

« Le juge s’est arrogé des compétences qu’il n’a pas en refusant la liberté provisoire au maire de Dakar », a réagi Me Ciré Clédor Ly, du pool d’avocats de l’édile de Dakar, estimant que ce faisant, l’Etat du Sénégal « a ainsi rompu les amarres avec la justice internationale et l’Etat de droit ».

« Ce rejet ne nous surprend pas. L’arrêt de la Cour de justice de la CEDEAO ne dit pas de libérer Khalifa Sall encore moins d’arrêter la procédure », a pour sa part indiqué l’un des avocats de l’Etat, Me Baboucar Cissé.

Il affirme que la Cour de justice de la CEDEAO « demande seulement à l’Etat du Sénégal de payer 35 millions » de FCFA à Khalifa Sall et compagnie.

Khalifa Sall a été condamné en mars dernier à 5 ans de prison pour 5 ans de prison pour escroquerie aux deniers publics dans l’affaire dite de la « caisse d’avance » de la mairie de Dakar.

 

Sénégal : 114 lauréats au Concours général 2018

On note ne baisse comparé à l’année dernier qui avait enregistré 148 admis.

 

L’édition 2018 du Concours général a noté 2179 candidats, dont 1284 en classe de Première avec 780 filles et 504 garçons et 895 en classe de Terminale, avec 465 filles et 430 garçons. Soit une baisse de 844 par rapport à l’année dernière, dont le nombre de candidats était de 3023. C’est ce qu’a fait savoir le ministre de l’Education nationale, Serigne Mbaye Thiam qui faisait face aux journalistes ce mardi 17 juillet 2018 pour révéler le nom des lauréats.

Il ajoute qu’au total, malgré la suppression des 3ème, 4ème, 5ème, 6ème et 7ème accessits et l’introduction d’un 3ème prix, le concours a enregistré 114 distinctions contre 148 en 2017 dont 27 accessits du 3ème au 7ème. Et ces 114 distinctions sont composées de 63 prix et 51 accessits. Il s’agit notamment, de 66 en classe de Première (37 prix et 29 accessits) et 48 en Terminale (26 prix et 22 accessits), de 61 pour les filles et 53 pour les garçons, de 75 pour les établissements publics et 39 pour les établissements privés et enfin, de 34 pour les établissements publics d’excellence recrutant sur concours national et 80 pour les autres. Il précise que ces 114 distinctions sont décernées à 101 lauréats dont 55 filles et 46 garçons.

L’édition de cette année a aussi permis à Serigne Mbaye Thiam de constater que «d’excellents élèves fréquentent nos établissements». Parce que, soutient-il, dans plusieurs disciplines, des candidats ont obtenu des notes supérieures ou égales à 16/20, notamment en Mathématiques, en Sciences physiques et en Sciences de la Vie et de la Terre (SVT).

Si depuis trois ans, aucun élève n’avait obtenu une distinction en Philosophie, on note cette année l’attribution du 1er prix et du 2ème accessit de Philosophie au concours général.

Le ministre de l’éducation nationale estime que, même si le classement entre les établissements est désormais supprimé, «il est néanmoins utile de relever la percée fulgurante des élèves du Lycée scientifique d’excellence de Diourbel qui participent pour la première fois audit concours, donc uniquement pour les classes de Première, et qui ont récolté une bonne moisson de distinctions, avec des performances remarquables dans les disciplines scientifiques». S’y ajoute que des élèves des séries scientifiques et particulièrement ceux de la série S1, ont encore, cette année, remporté la plupart des distinctions, y compris dans les disciplines généralement dédiées aux séries littéraires comme la philosophie, le français, l’allemand, l’anglais, l’histoire, la géographie, aussi bien en première qu’en terminale.

Serigne Mbaye Thiam a également fait savoir que, cette année, les élèves ont composé pour la première fois, en sciences physiques et en sciences de la vie et de la terre pour les classes de Première. Et pour les classes de terminale, le français et l’analyse de fabrication ont été introduits.

Au total, les épreuves portent sur 17 disciplines en classe de Première et 15 en classe de Terminale. Il s’agit, pour les classes de Première, du latin, grec, français, histoire, géographie, mathématiques, anglais, allemand, espagnol, russe, portugais, arabe, italien, citoyenneté et droits de l’homme, sciences physiques, science de la vie et de la terre, éducation physique et sportive. Et pour les Terminales, de la philosophie, du français, de l’histoire-géographie, des mathématiques, des sciences physiques, des sciences de la vie et de la terre, des études islamiques, de l’économie générale, de la construction mécanique, de l’analyse de fabrication, de l’électronique-électrotechnique, des techniques comptables, de la citoyenneté et des droits de l’homme, de l’éducation physique et sportive.

Et pour être présenté comme candidat au Concours général, l’élève doit avoir une moyenne générale semestrielle au moins égale à 12/20 et une moyenne de 14/20 au moins dans la discipline choisie.

Pour l’édition de cette année, le ministre a souligné que, conformément à l’arrêté n° 003735 du 20 février 2018 qui a réformé le Concours général, les seuils d’attribution des différentes distinctions s’établissent comme suit : 1er prix : note requise supérieure ou égale à 16/20, 2ème prix : note requise supérieure ou égale à 15/20 et 3ème prix : note requise supérieure ou égale à 14/20. Pour les accessits, le 1er doit avoir une note requise supérieure ou égale à 13/20 et le 2ème, une note requise supérieure ou égale à 12/20.

Sénégal : La construction de l’autoroute Mbour-Fatick-Kaolack bientôt lancé

Le directeur régional de l’Ageroute pour Thiès et Diourbel a annoncé que les travaux de bitumage de cette autoroute débuteront au premier trimestre 2019.

 

Le démarrage des travaux des autoroutes Mbour-Fatick-Kaolack et Dakar-Saint-Louis, devant « sensiblement » impacter sur le développement économique du pays et l’amélioration de la sécurité routière, est prévu « au plus tard » dans le premier trimestre de 2019, a annoncé, lundi à Thiès, Khoult Ndiaye, directeur régional de l’Ageroute pour Thiès et Diourbel.

« Il s’agit d’autoroutes avec système de péage fermé, une clôture grillagée et des aires de services. Elles seront exploitées par des prestataires pour le compte de l’Etat », a noté Moustapha Thiam, chargé des opérations à l’Ageroute.

Des techniciens de l’Ageroute ont présenté ces deux projets d’infrastructures autoroutières lors d’un Comité régional de développement (CRD) présidé par le gouverneur Amadou Sy au conseil départemental de Thiès.

L’administration territoriales et les collectivités territoriales étaient « fortement » représentées à cette rencontre de partage. L’autoroute côtière partira de la fin de la Voie de dégagement nord (VDN) de Dakar jusqu’à la sortie de Saint-Louis vers l’Université Gaston Berger, sur 195 kilomètres.

« Avec ses 2 fois 2 voies de 3,5m, elle passera à la périphérie de Tivaouane Peulh, Lac Rose, Kayar, Notto, Mboro, Tivaouane, Lompoul, Louga Rao et Saint-Louis, sur une largeur de 25,6m et 100 m d’emprise », a expliqué Bakary Bâ, ingénieur chargé du partenariat public privé (PPP) et des autoroutes à l’Ageroute.

A Saint-Louis, l’autoroute qui sera raccordée à la RN2 par une sortie vers Richard-Toll aura dix diffuseurs au niveau des villes qu’elle longe, a-t-il dit.

L’ouvrage qui sera réalisé en deux phases : Dakar-Lompoul (114km) et Lompoul-Saint-Louis (81km), aidera à évacuer la production agricole de la zone des Niayes qu’elle traversera, tout en boostant le tourisme sur la Grande côte a indiqué M. Bâ.

Qui a laissé entendre que l’autoroute aura aussi « toute son utilité » avec la découverte de pétrole et de gaz dans le nord du pays.

Selon lui, la Côtière devrait, dans un plus long terme, favoriser les échanges internationaux puisqu’elle va s’intégrer dans la route eurafricaine Tanger-Madrid-Dakar, avec la réalisation en cours du pont de Rosso.

« Les études de faisabilité sont déjà réalisées pour la première phase Dakar-Lompoul et le démarrage du balisage est prévu en juillet, en attendant la rencontre avec les bailleurs en septembre pour une évaluation du projet » a relevé le chargév du partenariat public-privé et des autoroutes à l’Ageroute.

« Les travaux devraient démarrer en mars 2019, même si de l’issue des pourparlers avec les bailleurs dépendront toutes les prévisions », a dit M. Bâ.

Pour sa part, Souleymane Diouf, ingénieur chargé de projet à l’Ageroute a fait remarquer que « l’autoroute Mbour-Fatick-Kaolack, un axe qui accueille le plus important trafic du pays, occupera une emprise de la même taille que la Côtière, avec 2 fois 2 voies, extensibles à 2 fois 3 voies, y compris des voies de connexion ».

« Il est prévu quatre échangeurs à Thiadiaye, Fatick, Gandiaye et Kaolack, ainsi que trois grands ponts d’une largeur de 190m pour traverser la zone des marécages de Fatick » a indiqué M. Diouf, ajoutant que « 16 passages supérieurs et 210 ouvrages hydrauliques figurent au nombre des réalisations ».

Cette autoroute devra aller jusqu’à la sortie de Kaolack vers le nord de la ville traversera, entre autres les communes de Malicounda, Sandiara, Sessène a-t-il dit.

« L’étude de faisabilité a été bouclée et le quitus environnemental délivré le 9 novembre 2017 », a-t-il indiqué.

Pour Khoult Ndiaye, ces autoroutes à système de péage fermé avec des barrières à l’entrée et à la sortie, permettront d’améliorer la mobilité et la sécurité routière.

Elles offriront aux usagers « des alternatives à la route nationale, où les voyageurs qui pourront gagner du temps, avec plus de confort. L’avantage des autoroutes c’est qu’il n’y a pas de croisement entre véhicules, ni en transversal », ni en latéral, a-t-il dit.

Ce qui en fait des voies plus sûres, malgré la grande vitesse. Le coût de ces ouvrages ne peut être avancé à ce stade du projet, avant l’arrêt de leur tracé définitif et la libération des emprises et le paiement des impenses qui vont avec, a t-il précisé.

« Le premier tronçon (Dakar-Diamniadio) nous a beaucoup appris sur le problème de la libération des emprises avec tous les textes qui l’organisent », a noté le responsable régional de l’Ageroute. Pour ce faire, l’agence dispose d’une cellule juridique qui s’occupe de la question, et espère pouvoir compter sur le soutien des communes.

Sénégal : la LISTAB favorable à la hausse du prix du tabac

Depuis le lundi 17 juillet, le prix du tabac au Sénégal a connu une augmentation de 65%.

 

La Ligue sénégalaise de lutte contre le tabac (LISTAB) salue l’entrée en vigueur ce lundi de la hausse de 65% sur les prix du tabac.

Dans un communiqué, la LISTAB encourage le gouvernement « à toujours aller dans le sens de corser d’avantage les mesures qui peuvent avoir des impacts significatifs dans la baisse de la consommation du tabac dans notre pays ».

« La meilleure mesure pour faire baisser la prévalence du tabac est d’augmenter les taxes, et que pour avoir un impact réel sur la baisse de consommation toute augmentation doit être basée sur les prix de ventes » écrivent les responsables de la Ligue anti-tabac.

Qui constatent pour déplorer « que dans les pays de la CEDEAO, le total des taxes, hors Tva, ne représente que 30 % du prix moyen de vente des cigarettes, alors qu’il est de 62% en moyenne dans les pays de l’Union européenne (UE). Ce qui est en deçà du taux d’au moins 70% fixé par la Convention cadre de lutte contre le tabac de l’OMS ».

La LISTAB souligne que « dans l’espace CEDEAO le taux de taxation est très faible d’où l’urgence pour les Etats membres de mettre en application la nouvelle directive de la CEDEAO qui, il faut le dire, rencontre de fortes pressions pour qu’elle ne soit pas appliquée ».

« Les taxes qui sont appliquées sur les produits du tabac doivent représenter 70% ou plus de la valeur des produits, et que pour que cela ait un sens il faut nécessairement une harmonisation des deux directives de la CEDEAO et de l’UEMOA », souhaite la LISTAB.

Sénégal : le CDS réunis les populations de Saint-Louis concernant la santé

C’est la déclaration qu’a faite le chef de la direction de la planification et de la recherche auprès du ministère de la Santé et de l’Action sociale.

 

Le chef de la direction de la planification et de la recherche, au ministère de la Santé et de l’Action sociale, Alain Diédhiou a indiqué, lundi à Saint-Louis, que le comité de développement sanitaire (CDS), constitue « un cadre de participation des populations » à l’effort de santé, pour une « meilleure amélioration » de la gouvernance des prestations de services.

La participation des communautés bénéficiaires vise également à « assurer l’efficience et l’efficacité dans la gestion des ressources sanitaires, pour une bonne prise en charge des problèmes de santé des populations » a dit M. Diédhiou.

Diédhiou s’exprimait lors du comité régional de développement (CRD) de mise en place des comités de développement sanitaire (CDS) de la région de Saint-Louis, présidé par l’adjoint au gouverneur, chargé du développement, Khadim Hann, en présence du préfet, du médecin-chef de région et des acteurs de la santé.

Selon lui, les CDS pourront aussi « garantir la gestion des ressources, pour favoriser un renforcement des collectivités territoriales et des mutuelles de santé, par une gestion transparente des ressources allouées à la santé ».

Sénégal : bientôt une loi sur le droit constitutionnel à la santé

Celui-ci permettra une généralisation de la couverture santé dans tout le pays. Une proposition de loi a déjà été élaborée par les acteurs du secteur de la santé.

 

Un avant-projet de loi portant généralisation de la couverture contre le risque maladie au Sénégal a été élaboré en liaison avec l’ensemble des acteurs du secteur, pour rendre effectif le droit constitutionnel à la santé et en même temps rétablir l’équité dans l’accès aux soins.

« Le texte, aujourd’hui dans le circuit de validation gouvernemental, comporte d’importantes innovations, qui permettront de garantir à chaque sénégalais un paquet minimum pour l’ensemble de la population quel que soit son domaine d’activités », a dit le Directeur général de l’Agence de la Couverture maladie (ACMU), Dr Mamadou Bocar Daff.

Il intervenait lundi à Dakar lors d’une rencontre d’échanges et de partage du projet de loi avec des membres de l’Association des Journalistes en santé population et Développement.

Cette loi devrait ainsi « consacrer un droit à la couverture maladie pour toute personne résidant au Sénégal ; un droit dont le débiteur serait l’Etat ».

« C’est ici la traduction législative du droit à la santé reconnu par la Constitution (article 8) depuis 2001, mais qui jusque-là était théorique pour une grande partie de la population », a-t-il rappelé.

Les personnes couvertes par les régimes obligatoires (IPM, IPRES et imputation budgétaire) constituent 11% de la population. Pour la couverture des 89% restants, l’État du Sénégal a choisi de s’appuyer sur les mutuelles de santé et sur les régimes d’assistance médicale.

Ainsi, pour Dr Daff, « l’atteinte de cet objectif, et, de manière générale, le succès de la politique de couverture maladie universelle, nécessite la définition d’une loi forte, à même d’encadrer le système d’administration et de gestion du programme ».

« La majorité des pays africains qui ont institutionnalisé l’assurance maladie ont, dès les premières années du processus de mise en œuvre de leur stratégie d’extension de la couverture maladie, adopté une loi encadrant les différents aspects de la politique », a-t-il expliqué.

La loi sur la CMU sera ainsi « une véritable avancée sociale pour notre pays en garantissant à toute personne, le droit de se soigner, quel que soit ses moyens, est un réel symbole de progrès ».

Pour le DG de l’Agence de la CMU, un taux de couverture de 75% sera atteint en 2021, rappelant qu’en 2012, le taux était de moins de 20%. « La loi sur la CMU, devrait donner aux autorités plus de moyens d’y parvenir avec un taux actuel de 49,7% au niveau national » a-t-il indiqué.

L’Alliance pour la Couverture maladie universelle regroupant plusieurs acteurs de divers horizons se mobilise également pour l’adoption de la loi en initiant des rencontres avec les parlementaires, les journalistes et d’autres acteurs pour porter le plaidoyer en vue de l’adoption de la loi à la prochaine session de l’Assemblée nationale.

Sénégal : L’ADS réfléchit sur la gestion des aéroports régionaux

Cette réflexion a pour objectif de définir les différents points essentiels représentant les bases de la gestion des aéroports régionaux.

 

La direction générale de l’Agence des aéroports du Sénégal (ADS) a entamé lundi à Dakar une réflexion visant à « définir de manière concertée », les nouveaux axes prioritaires de gestion des aéroports régionaux.

A la suite du transfert des activités aéroportuaires de l’aéroport Léopold Sédar Senghor à l’Aéroport international Blaise Diagne (AIBD) de Diass, l’ADS n’a plus en charge que la gestion des aéroports régionaux.

Dans le but de « recentrer » ses actions, selon les mots de son directeur général, Pape Mael Diop, l’Agence des aéroports du Sénégal a organisé une journée de réflexion sur le plan d’actions à mener pour le « développement durable et ordonné » des aéroports régionaux.

« L’objectif est de définir de façon concertée, le plan d’actions à mener afin de conserver les avantages concurrentiels de notre pays dans la sous-région en matière de gestion aéroportuaire et faire de Dakar un hub aérien », a indiqué M. Diop.

Les aéroports régionaux, caractérisés par un trafic faible, des ressources « quasi nulles » et des infrastructures et équipements vétustes, étaient jusque-là financés par les recettes tirées des activités de la gestion de l’aéroport de Dakar, a-t-il rappelé.

Selon lui, pour « un regain des activités’’ des aéroports régionaux, « tous les moyens humains et matériels » doivent être mis à contribution.

Dans cette perspective, les différents commandants des aéroports régionaux participant à cette rencontre, vont faire un état des lieux des infrastructures, des équipements, du personnel.

Ils sont également appelés à définir des perspectives et une stratégie de développement des activités aéronautiques et extra-aéronautiques.

« Le Sénégal a consacré cette année 100 milliards de FCFA pour la réhabilitation et la mise à niveau de certains aéroports et aérodromes régionaux », a signalé le directeur général de l’Agence des aéroports du Sénégal rappelé Pape Mael Diop.

Les travaux de réhabilitation vont commencer par les aéroports régionaux de Saint-Louis et Matam (Nord) ainsi que celle de Ziguinchor (sud), compte tenu de leur potentiel touristique.

Les aéroports de de Kédougou et Tambacounda (est), Kolda et de Sédhiou (sud) vont suivre, compte tenu de leur position géographique et des « enjeux sécuritaires » dans ces régions frontalières notamment de la Gambie et du Mali.

 

Le secteur privé israélien prêt à investir au Sénégal, « îlot clé de la stabilité’’

Le secteur privé israélien est disposé à investir au Sénégal, un pays vu dans l’Etat hébreux comme un îlot clé de la stabilité en Afrique de l’Ouest, a révélé vendredi l’ambassadeur d’Israël à Dakar, Paul Hirschson.

M. Hirschson qui s’apprête à quitter le Sénégal au terme d’une mission de trois ans, a indiqué que les agences de son pays en charge de ces questions sont prêtes à accompagner les hommes d’affaires isréaliens dans ce sens.

Le diplomate a souligné que le Sénégal jouit d’une réputation positive en Israël pour sa stabilité. ‘’Tout le monde m’a dit que c’est un îlot de stabilité et qu’il est une clé de la stabilité dans la région, et nous devons le garder’’, a plaidé Paul Hirschson pour qui il faut travailler de manière à ce que cette stabilité fasse tache d’huile.

Même si les deux pays peuvent et doivent mieux faire, le niveau de leurs relations économiques ne peut être qualifié de faible, a estimé le diplomate. Il y a aujourd’hui une diversification, a relevé M. Hirschson qui signale par exemple le début d’exportation du poisson sénégalais sur le marché israélien. Cinq tonnes sont ainsi acheminées vers Israël chaque semaine, et le poisson y est consommé 48 heures, après son débarquement à Dakar.

S’il est clair qu’il est difficile d’avoir des statistiques sur ce plan, il reste que de nombreux produits israéliens arrivent au Sénégal, via des pays comme notamment la France, où exportent des entreprises israéliennes.

Le diplomate a évoqué le secteur des télécommunications où les technologies israéliennes sont largement utilisées, les joint-ventures, les investissements, l’agriculture, comme domaines illustrants ces échanges et la coopération avec Tel Aviv, dont l’une des 11 représentations diplomatiques en Afrique se trouve à Dakar.

Les relations économiques étant le seul secteur où c’est ‘’toujours gagnant-gagnant’’, il a appelé à leur renforcement et à en faire le pilier des liens entre les deux pays.

Il a dans cette perspective suggéré au Sénégal d’ouvrir un bureau économique dans son pays.

Sénégal: Cheikh Hadjibou Soumare à Ndiassane

Après Touba où il a été reçu il y a quelques jours par le Khalife général des Mourides, Serigne Mountakha Bassirou Mbacké, l’ancien Premier ministre (2007 à 2009) sous Abdoulaye Wade était hier à Ndiassane, dans le département de Tivaouane. Cheikh Hadjibou Soumaré, qui poursuit sa tournée auprès des chefs religieux, a également été reçu par le Khalife général de ladite cité religieuse.

L’ancien président de la commission de l’Union économique monétaire ouest africaine (Uemoa) va se prononcer sur ses ambitions politiques, le dimanche 22 juillet prochain à Dakar. Au sortir de son entrevue avec le Khalife général de Ndiassane, il a annoncé qu’il rendra visite au Khalife général des Tidianes à Tivaouane, dans les jours qui viennent.

Car d’après lui, nul ne peut dissocier les guides religieux de la chose politique, vu le ‘’rôle important’’ qu’ils jouent. Outre les cités religieuses précitées, Cheikh Hadjibou Soumaré a prévu de rendre visite au clergé. Tout ceci en direction de la Présidentielle de février 2019.

La visite du président chinois au Sénégal sera sa première en Afrique de l’ouest (ambassadeur)

La visite prochaine du président chinois Xi Jinping au Sénégal sera sa première dans un pays de l’Afrique de l’Ouest, a révélé, jeudi, à Dakar, l’ambassadeur de Chine au Sénégal, Zhang Xun.

« Le président Xi Jinping sera bientôt en visite d’Etat au Sénégal. Il s’agit de sa première visite à l’étranger après sa réélection et sa première visite dans un pays ouest-africain », a-t-il dit de lors du lancement de la Revue diplomatique internationale, un magazine d’informations diplomatiques et internationales.

La visite d’Etat au Sénégal du président de la République populaire de Chine, Xi Jinping, est prévue du 21 au 22 juillet prochains.

Selon le diplomate chinois, les deux parties, sénégalaise et chinoise, sont en pleine préparation de cette « visite historique ».

« Je suis convaincu que cette visite portera les relations sino-sénégalaises à un nouveau palier et apportera davantage de fruits à la coopération bilatérale », a-t-il assuré.

Selon Zhang Xun, la Chine et le Sénégal sont deux pays en voie de développement qui font face à de lourdes responsabilités de développement et de réduction de la pauvreté.

Saluant les progrès enregistrés par le Plan Sénégal Emergent(PSE), il souligne que « les échanges sur les expériences en matière de gouvernance et d’administration entre les deux pays sont utiles dans la construction d’un nouveau type de relations internationales et de communauté de destin Chine-Afrique et Chine-Sénégal ».

Il rappelle que l’Afrique demeure « une priorité de la diplomatie chinoise », avant de faire observer que cette année 2018 « est jalonnée d’évènements forts et de visites de haut niveau entre la Chine et l’Afrique ».

Sénégal: jusqu’à cinq ans de prison ferme pour des fraudeurs au bac

Un tribunal correctionnel de Dakar a prononcé jeudi des peines allant jusqu’à cinq ans de prison ferme contre des auteurs de fuites au baccalauréat en 2017 dont un proviseur, des professeurs et des élèves, a-t-on appris auprès d’un avocat de prévenus.

Quarante-deux prévenus étaient jugés pour notamment « association de malfaiteurs, escroquerie, obtention frauduleuse d’avantages matériels indus » après des fuites au baccalauréat en juillet 2017.

Celles-ci avaient entraîné l’annulation d’épreuves de français et d’histoire-géographie à la suite de la diffusion des sujets sur les réseaux sociaux, notamment la messagerie WhatsApp. L’affaire avait été jugée le 24 mai et mise en délibéré à jeudi.

Un proviseur d’un lycée en province a été condamné à cinq ans de prison ferme et 500.000 FCFA (760 euros) d’amende. Un enseignant à Dakar écope de deux ans ferme, d’une amende de 18 millions FCFA (plus de 27.000 euros) en plus d’une confiscation de ses biens, selon un avocat de prévenus.

D’autres peines prononcées, notamment à l’encontre d’élèves et d’un autre enseignant, vont de deux mois avec sursis à un an ferme. Une élève a été
relaxée. Des prévenus en détention préventive depuis plusieurs mois sont
libres.

Le secteur de l’éducation au Sénégal est confronté depuis plusieurs années à des crises marquées par des grèves répétées du personnel éducatif, des étudiants et des élèves.

Ces perturbations récurrentes ont provoqué une baisse de la qualité de l’éducation et particulièrement du niveau des étudiants et des élèves, selon des spécialistes.

Ces crises ont poussé de nombreux parents à se rabattre sur les établissements privés, réputés dispenser un meilleur enseignement.

Vih/sida : environ 43000 personnes infectées (officiel)

Environ quelque 43 mille personnes, dont 70 % ont fait l’objet de dépistage, sont infectées par le VIH/SIDA au Sénégal, a indiqué, jeudi, le Pr Cheikh Tidiane Ndour, chef de la Division Sida et maladies sexuellement transmissibles du ministère de la Santé et de l’Action sociale.

« Il y a un peu moins de la moitié qui est infectée, mais qui l’ignore. Si on positionne le dépistage dans les structures, on va diagnostiquer de façon tardive ceux qui sont déjà malades, car les Sénégalais ne vont presque pas à l’hôpital », a déclaré le Pr Ndour, invité de la rédaction de l’APS.

Parmi les quelque 43 mille personnes infectées, 55% sont sous traitement, a signalé l’infectiologue, ajoutant que l’idéal est d’inclure dans le traitement, les 45 autres pourcents restant pour aller définitivement vers la fin de l’épidémie en 2030.

« Il est confirmé qu’un malade qui prend bien son traitement et qui a une charge virale indétectable, ne peut pas transmettre la maladie », a-t-il poursuivi, avant d’affirmer que le taux de prévalence reste faible au Sénégal.

« La prévalence dans la population générale est basse, on est maintenant à 0,5%. […] », a martelé le médecin-colonel.

Il a rappelé que la pandémie du sida est de type concentré au Sénégal. A titre d’exemple, il a indiqué que chez les hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes, la prévalence est de 18%.

« Cela veut dire que sur 200 personnes de sexe masculin qui ont de rapports sexuels avec d’autres hommes, il y a 40 cas positifs », a-t-il expliqué.

Chez les professionnelles du sexe, le taux se situe à 6,6%, contre 9% pour les utilisateurs de drogue par voie injectable.

« Si on veut vraiment dépister un maximum de cas, c’est un dépistage ciblé que nous faisons, car dans la population générale, la prévalence est très faible », a-t-il soutenu.

Pénurie d’eau à Dakar (Sénégal), vers des émeutes de la soif ?

Depuis quelques jours, l’eau ne coule plus à flot à Dakar et sa région.

Depuis quelques semaines, un phénomène déplorable secoue l’agglomération de Dakar. Les populations manquent cruellement d’eau ! Les grandes chaleurs sont imminentes, les populations ont soif et cherchent l’eau à longueur de journée… Ce précieux sésame est encore aux abonnés absents alors qu’en milieu rural et ou urbain l’eau est indispensable pour toute vie.

Cette pénurie d’eau vient s’ajouter à une longue liste de problèmes sociaux et économiques qui gangrènent le bien-être des populations. De fait, le chômage chronique chez les jeunes, reste une bombe sociale à désamorcer. On note la baisse du pouvoir d’achat pour une grande majorité de sénégalais le cortège d’incertitudes de la saison des pluies, qui commence, en termes d’inondations et de fragilisation d’habitations. Ces différents maux assombrissent jour après jour le moral des ménages sénégalais…

Malgré un taux de croissance affiché à plus de 5%, depuis quelques années, faire face à des urgences de survie, est devenu le lot quotidien d’une frange non négligeable de la population L’on peut tour à tour citer la faiblesse des revenus, un accès sporadique à l’eau, chômage persistant inhibant l’accès au logement décent, au système de soins sans omettre l’accès au système éducatif et de formation pour adultes…

« La croissance ne se mange pas et ne se boit », me disait récemment lors d’un récent échange un natif de la zone de Mbeubeuss. Si elle ne revêt pas les habits de l’inclusion, la population, bien qu’étant constituée d’adeptes du « mougne » (supporter en wolof) ne restera, visiblement endormie dans un lit d’opium. C’est la paix sociale qui est en jeu à travers le défi gigantesque que représente une eau potable en quantité et en qualité, à un prix abordable pour tous.

Le défi d’une eau potable en quantité et qualité pour tous

La quête d’efficience dans l’allocation des ressources de l’Etat, obéit certes à des arbitrages complexes toutefois, certaines décisions stratégiques ont vocation à avoir des impacts sur des durées, parfois hors de portée de l’horizon temporel du décideur. L’avoir en tête permet une acuité et une priorisation des chantiers, au-delà de toute logique partisane ou clientélisme. Oui, le réseau d’infrastructures de transports nécessite d’être massifié, oui la construction d’une arène dernière génération peut permettre de professionnaliser l’écosystème de la lutte sénégalaise, ce sport bien de chez nous. Ces investissements ne sont pas de « mauvais » en soi pour bon nombre de citoyens, mais quel est leur degré d’urgence face à des populations qui ont un cruel besoin d’étancher leur soif. Une eau saine, disponible pour tous aussi bien en zone urbaine qu’en zone rurale ne tolère aucune approche en silo.

Au cours des douze derniers mois, il a été donné de constater que dans beaucoup de localités de l’agglomération dakaroise, d’aucuns passent des nuits blanches pour chasser les précieuses gouttes d’eau du robinet. Dans ce grand pôle urbain, où le nombre d’habitants ne cesse de croitre, avec un habitat en immeuble qui s’accélère, il est urgent d’imaginer la corvée que vivent les occupants des étages supérieurs. La pression de l’eau, assez faible, ne favorise pas un accès optimal à l’eau pour ceux qui habitent en hauteur. Combien de ces immeubles disposent de réservoir d’eau pouvant être utilisés par les occupants en cas de coupure ? A cette rareté s’ajoute aussi le déficit de qualité. Dans des localités comme Guédiawaye, l’eau qui coule du robinet est souvent de couleur ocre. Sachant que les populations n’ont pas d’autres choix que de la consommer, le problème de santé publique posé est crucial. La consommation d’une eau malsaine reste la première source de maladies et de mortalité en Afrique Subsaharienne.

La SDE (Sénégalaise des Eaux) en charge de l’exploitation, de la production et de la distribution de l’eau dans l’agglomération dakaroise a remporté le prix de la société de l’eau de l’année en mai 2018. « Water Utility of the Year Awards ». Pendant ce temps, les populations, censées être les premières bénéficiaires des services de la SDE, souffrent du manque d’eau depuis beaucoup trop longtemps. Cette situation interroge d’une part sur les critères d’attribution de ce prix et d’autre part sur les indicateurs de performance et de qualité dudit prix. Cela montre aussi le fossé entre l’expert convaincu de détenir la vérité et l’opinion et d’autres préoccupations des populations confrontées régulièrement à ce problème récurrent de l’accessibilité de l’eau pour les ménages au Sénégal.

Soutenir, accroitre les investissements et accélérer la réalisation des infrastructures, doivent rester au cœur de la stratégie du PSE (Plan Sénégal Emergent) pour éradiquer durablement le déficit d’accès à l’eau potable au Sénégal. La démographie galopante que connaît notre pays fait appel à une nécessaire mise à niveau pour s’adapter et prévoir des plans B. Fournir l’eau en quantité et en bonne qualité devrait être une préoccupation majeure dans nos pays pour nous défaire de toutes ses maladies bénignes qui tuent encore beaucoup trop de personnes en Afrique Subsaharienne. Les investissements et travaux de la SDE, l’Etat du Sénégal et leurs partenaires pour renforcer l’accès à l’eau potable dans la région dakaroise à l’horizon 2025-2030 sont à considérer. En attendant les populations assoiffées sont abandonnées à leur triste sort. Une communication de crise pour les rassurer et leur démontrer que leurs préoccupations sont au cœur des prises de décisions des autorités compétentes, jumelées à des solutions de substitution plus fréquentes et plus justes pourraient en attendant être des éléments de réponse et d’apaisement.

Dans un Sénégal en quête d’émergence, fermer les vannes de l’eau, c’est se priver d’un levier d’essor socio-économique inestimable. Il n’est plus à démontrer que relever ce défi, c’est aussi promouvoir une croissance économique accélérée, un développement durable, une meilleure santé, et la réduction de la pauvreté in fine…

Vers des émeutes de la soif ?

Des scènes de bousculade pour avoir la « chance » de remplir quelques bidons d’eau, se multiplient dans la région dakaroise. On y note des échanges tendus avec les forces de l’ordre et ces populations inquiètes et désabusées par cette désastreuse situation… Celle-ci pourrait dégénérer car elle traduit une profonde lassitude de la population. L’eau est vitale, sans elle, aucun homme ne peut vivre dignement. En être privé, peut générer de violentes manifestations. Les émeutes de la soif pourraient être plus virulentes que celles de la faim, d‘il y a quelques années. Il est de notoriété publique que le Sénégal est un pays de paix, alors qu’il le reste pour l’éternité. Mais soyons conscients qu’il existe un réel distinguo entre une paix clamée et une paix réclamée. Même si le « mougne » est la vertu la mieux partagée, les indignations de ces populations, privées d’un droit fondamental, qui est celui de l’accès à une eau potable, naviguent sur un balancier entre les deux dimensions et semble être un cri de cœur pour inclure leurs attentes, et celles d’une majorité dans les politiques nationales.

N’est-ce pas là tout le challenge du Dirigeant Homme d’Etat dans ses prises de décisions ?

Procès en diffamation: 50 millions réclamés à Aly Haïdar

Après plusieurs renvois, le procès en diffamation opposant le président de l’Union des exploitants forestiers, Abdoulaye Sow, et l’écologiste Haïdar El Ali, plus connu sous le nom de Ali Haïdar, s’est tenu hier. L’exploitant forestier réclame 50 millions de francs CFA à l’ex-ministre de l’Environnement et le franc symbolique aux journalistes qu’il a disculpés à la barre.

Le président de l’Union des exploitants forestiers, Ablaye Sow, s’est senti diffamé par l’écologiste Haïdar El Ali, plus connu sous le nom de Ali Haïdar, qui l’a traité de trafiquant de bois, lors d’émissions diffusées à la Radio futurs médias et à la SenTv, organisées à la suite de l’assassinat de 13 personnes dans la forêt de Boffa Bayote. D’après les termes de la citation à SenTV, le journaliste Fabrice Nguéma a demandé à Haïdar El Ali, ‘’en tant qu’écologiste et ardent défenseur de la nature’’, s’il soupçonnait quelqu’un ou quelque chose. La réponse du prévenu fut : ‘’Le plus grand des trafiquants est pour moi, bien sûr, Ablaye Sow, le président des exploitants forestiers. Il est connu pour ses méfaits. Je l’avais combattu quand j’étais ministre de l’Environnement, mais bon, c’est toute une mafia (…)’’. A El Hadj Assane Guèye de la Rfm, mentionne la citation, il lui a répondu en wolof : ‘’On ne dérange pas les grands trafiquants ; Bouzeina de Suisse et Ablaye Sow de Dakar sont les deux plus grands trafiquants de l’Afrique de l’ouest.’’

Pour laver son honneur, l’exploitant forestier réclame la somme de 50 millions de francs CFA au titre de dommages et intérêts à l’écologiste. Pour la défense, cette demande n’est pas fondée, puisque la citation est nulle. Selon Me Sady Ndiaye, avocat d’Aly Haïdar, le délai de 20 jours (date entre délivrance de la citation et la comparution) n’a pas été respecté et que les faits incriminés ne sont pas articulés dans la citation. Le troisième grief porte sur le non-respect du délai de deux mois nécessaires pour la tenue du procès. Des arguments battus en brèche par Me Ousmane Thiam qui juge les exceptions mal fondées. D’après son argumentaire, le délai a été bel et bien respecté et les faits bien articulés.

Dans le même ordre d’idées, il estime qu’on ne peut pas imputer à la partie civile le retard du jugement, puisqu’elle n’organise pas le procès. Il s’y ajoute qu’aucune sanction n’est attachée à ce retard. Me Thiam a également relevé que la loi ne dit pas que la citation doit être envoyée uniquement au lieu de résidence du prévenu et non à son adresse personnelle. ‘’On s’arcboute sur des exceptions, car on n’a pas de preuve. Le courage dont il a fait montre à la radio doit être exprimé à la barre’’, a conclu l’avocat tout en demandant le rejet des exceptions. Le substitut Seydina Omar Diallo a fait la même remarque, en demandant le rejet. Le tribunal a joint les exceptions au fond et a ordonné la poursuite des débats.

Au cours des débats, l’ex-ministre de l’Environnement a maintenu ses accusations en soutenant que l’exploitant forestier est bel et bien un trafiquant de bois au cœur d’une mafia. Pour étayer ses allégations, il a fait état d’un procès-verbal des Douanes qui met en cause le plaignant. Le prévenu l’a contesté en laissant entendre qu’il est victime d’acharnement de Haïdar. ‘’C’est la quatrième fois qu’il me cite. Il m’a insulté en me traitant de trafiquant, alors que j’ai une famille et je dirige environ 30 000 personnes.

Qu’il sorte les preuves !’’ a soutenu Ablaye Sow qui s’est également mis dans la posture de l’accusateur. ‘’Durant le règne de Wade, on n’a jamais entendu de trafic international. Celui-ci a démarré en 2012, à son arrivée au ministère de l’Environnement’’, a avancé le plaignant. En revanche, celui-ci a disculpé le journaliste de la RFM accusé de complicité de diffamation avec son confrère de Dmédia. ‘’Je reconnais que cela lui a échappé, lorsque Haïdar a parlé de moi. Mais j’avoue qu’El Hadj Assane Guèye ne m’a pas accusé, contrairement à Fabrice qui a voulu qu’il me cite, car il me connaît très bien’’, a soutenu Ablaye Sow en réaction aux déclarations des deux journalistes qui ont soutenu qu’ils n’ont pas prêté attention, lorsque Haïdar parlait du plaignant, puisqu’il a avancé plusieurs autres noms anonymes.

Quoi qu’il en soit, Me Thiam a laissé entendre que l’image de son client a été ternie par des assertions fausses et dénuées de fondement. Et d’ajouter que le sieur Sow ‘’n’est ni un trafiquant de bois encore moins un malfaiteur’’. Le Parquet a requis l’application de la loi. Ce qui équivaut, pour Me Sady Ndiaye, à la relaxe des prévenus. Puisque, d’après Me Bamba Cissé, ‘’il y a un problème de légalité des poursuites’’ et qu’El Hadj Assane n’a jamais eu l’intention de nuire. Mieux, il trouve la poursuite abusive, puisque Ablaye Sow a eu le loisir de s’exprimer à travers un droit de réponse.

Le vent souffle en direction de la paix en Afrique (Sg de l’ONU)

Le Secrétaire général de l’ONU, António Guterres, a déclaré que le vent souffle en direction de la paix en Afrique, faisant référence aux récentes évolutions, dont la visite historique du Premier ministre éthiopien, Abiye Ahmed en Érythrée et les pourparlers de paix au Soudan du Sud.

S’exprimant mardi à Addis-Abeba à la clôture de la deuxième Conférence annuelle ONU-Union africaine, M. Guterres, dont les propos ont été rapportés mercredi à la presse, a affirmé que « le continent africain se dirige de plus en plus dans la bonne direction en matière de paix et de sécurité », soulignant que l’ONU ne peut pas échouer dans ses négociations avec le continent.

Il a insisté sur la nécessité de recourir à plus de financements pour faire respecter la paix et lutter contre le terrorisme notamment au Sahel où sévissent de nombreux groupes armés, dont Boko Haram.

« Nous devons comprendre que lorsque les troupes africaines combattent les terroristes dans le Sahel, elles ne protègent pas seulement les citoyens du Sahel. Elles protègent le monde entier. Et le monde doit être solidaire avec l’Afrique car, les forces africaines nous protègent tous », a encore dit le Secrétaire général de l’ONU, António Guterres.

Poursuivant, il a également appelé à un plus grand soutien vis-à-vis de l’Agenda 2030 des Nations Unies et l’Agenda 2063 de l’Union africaine qui « traitent tous deux, du développement économique à long terme ».

A ce propos, il a estimé qu’il est du ressort de la communauté internationale de soutenir l’Afrique pour s’assurer que les ressources africaines restent en Afrique et soutenir ainsi son développement.

Bougane traine en justice Bitèye, Adja et Mamadou Awa Ndiaye

Le départ des journalistes Mouhamadou Bitèye, Binta Dior Bitèye et Mamadou Awa Ndiaye pour la 7TV n’a pas été du goût du Président directeur général (Pdg) du groupe D-médias. Bougane Guèye Dany a décidé d’assigner en justice ses désormais ex-employés pour «violation des clauses du contrat de travail».

Le patron de D-médias avait servi le 24 mai dernier une sommation interpellative aux trois journalistes et à la Directrice général de 7TV, Maimouna Ndour Faye. Bougane est revenu à la charge en servant à ses trois ex-employés, une citation à comparaitre. Ainsi, les journalistes Mouhamadou Bitèye, Binta Dior Bitèye (plus connue sous le nom de Adja Bitèye) et Mamadou Awa Ndiaye seront aujourd’hui devant la barre du Tribunal du Travail Hors Classe de Dakar. Il reproche à ces derniers d’avoir violé la clause de «non concurrence», même s’il reconnaît, toutefois, que nos confrères ont déposé leurs lettres de démission. Seulement, d’après Bougane Guèye Dany, ils ont violé «la clause de non concurrence».

Cette clause leur interdit après la démission d’exercer toutes les fonctions similaires, c’est-à-dire de journalisme dans un organe concurrent. Aussi, il leur est aussi interdit d’exercer dans le secteur des médias dans un rayon de 20 Km de SenTv. Ainsi, le tribunal va statuer sur les indemnités de préavis, les dommages et intérêts et violation de la clause de non concurrence.

Saint-Louis: Des mesures prises pour une bonne préparation de la Tabaski

L’adjoint au gouverneur chargé du développement de la région de Saint-Louis, Khadim Hann, assure que les services compétents « sont à pied d’œuvre afin de prendre toutes les mesures nécessaires pour une bonne préparation de la Tabaski », la grande fête musulmane devant être célébrée entre les 22 et 23 août.

M. Hann s’exprimait mardi au cours d’une réunion du comité régional de développement (CRD) préparatoire de la tabaski 2018.

Il a relevé que sur le plan de la sécurité, la police et la gendarmerie vont « prendre toutes les mesures de sécurité nécessaires », avec « l’allégement du contrôle » pour faciliter le transport du bétail.

Selon lui, l’approvisionnement des foirails en eau, l’électrification des sites officiels mais aussi un bon approvisionnement des foirails en moutons à des prix raisonnables comptent parmi les dispositions à prendre.

Faisant le bilan de l’opération tabaski 2017, le chef service régional de l’élevage, docteur Seynabou Diack Sy, a noté que les marchés avaient été bien approvisionnés en moutons, ajoutant que les effectifs présentés sur les marchés avaient « largement satisfait » les besoins des populations.

Pour la préparation de la tabaski 2018, le chef du service régional de l’élevage assure que les dispositions sont en train d’être prises pour « un bon approvisionnement » du marché en moutons et « à des prix accessibles » à toutes les bourses.

Selon elle, l’Etat a pris des mesures pour améliorer l’accessibilité au crédit des opérateurs, faciliter le transport et la sécurité avec l’aménagement de « points de vente adéquats » disposant d’électricité, d’eau et de toilettes.

Saint-Louis: Les producteurs annoncent une perte de 7000 tonnes d’oignon

Le président des producteurs de la filière oignon de Dagana, Mamadou Diop, a lancé un appel à l’Etat afin de sauver le restant de leur production, dont « 7000 tonnes d’oignon ont pourri » lors des pluies du 27 juin dernier.

M. Diop s’exprimait lors d’un point presse tenu mardi pour faire le constat des dégâts occasionnés par les pluies, suite à la mévente de la production d’oignon des producteurs du delta du fleuve Sénégal (nord), notée après la fête de Korité, marquant la fin du jeûne musulman.

« Si l’Etat ne vient pas à notre secours, le reste de notre production va pourrir à la prochaine tombée des pluies », a-t-il prévenu.

Il a signalé que les producteurs du département de Dagana avaient « emblavé » pour cette saison 2200 hectares, en prenant des crédits à la caisse nationale de crédit agricole du Sénégal (CNCAS).

Relevant que les producteurs ne disposent pas de magasins de stockage, il a aussi expliqué que l’oignon ne « peut être couvert par des bâches ».

« Nous allons bientôt aborder la saison hivernale pour la culture du riz et nous sommes inquiets à cause de nos remboursements de dette à la CNCAS. Si l’on n’arrive pas à sauver le restant de notre production évalué à près de 8000 tonnes d’oignon, ce sera la catastrophe », ajoute le président des producteurs.

Sidiki Kaba va représenter le gouvernement à la fête nationale française

Le ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’extérieur, Sidiki Kaba, va représenter le gouvernement à la réception organisée à l’occasion de la fête nationale française, jeudi, à partir de 19h, annonce un communiqué transmis à l’APS.

Le patron de la diplomatie sénégalaise et l’ambassadeur de France au Sénégal, Christophe Bigot, prononceront une allocution à l’occasion de cette cérémonie prévue à la Résidence de France, au Cap Manuel, ajoute le communiqué.

L’ambassadeur de France va par la même occasion décorer trois personnalités sénégalaises, selon la même source, qui signale que la fête nationale française va se poursuivre samedi avec un bal populaire prévu au lycée français Jean Mermoz de Dakar, à partir de 19h15.

Lancement du dégroupage de la boucle locale cuivre de la Sonatel

Le directeur général de l’Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP), Abdou Karim Sall, a lancé, mardi, à Dakar, l’introduction du dégroupage de la boucle locale au Sénégal, présenté comme un « levier important » de développement de la concurrence et de l’innovation dans les télécommunications et sur le marché de l’Internet.

« Le dégroupage de la boucle locale est une opération essentielle de développement de la concurrence et de l’innovation  dans les télécommunications et particulièrement sur le marché de l’Internet haut débit et très haut débit (HD-THD) », a souligné M. Sall, à l’occasion de la cérémonie de lancement.

En 2017, les derniers chiffres de l’Observatoire de l’ARTP montrent que « le développement des services internet est porté au Sénégal à plus de 98% par le mobile, moins de 2% par le fixe », a indiqué M. Sall.

Selon lui, l’objectif visé à travers cette opération est « la réduction des obstacles techniques et économiques qui peuvent freiner le développement d’acteurs alternatifs sur le marché ».

Il précise que le deuxième objectif est la possibilité donnée aux opérateurs alternatifs d’’’exercer librement leurs activités et de participer au développement du haut et très haut débit fixe dans des conditions viables ».

Le troisième objectif, « c’est la liberté de choix du consommateur, une diversité au niveau des services et une baisse des tarifs de détail », a-t-il ajouté.

« La boucle locale cuivre est une infrastructure qui appartient à l’opérateur historique SONATEL, pour accéder directement aux utilisateurs finaux et leurs offrir des services », a rappelé M. Sall.

Eliminatoires Can U20 : les juniors veulent réussir la première manche (entraîneur)

L’équipe du Sénégal des moins de 20 ans jouera ce vendredi contre celle du Congo avec la volonté de ‘’réussir’’ la première manche aller du dernier tour des éliminatoires de la CAN des moins de 20 ans et assurer au retour la qualification à la phase finale de la compétition prévue en 2019 au Niger, a dit son entraîneur Youssouph Dabo dans un entretien téléphonique avec l’APS.

‘’L’objectif est de retourner en phase finale de la CAN et cela passe par une bonne performance vendredi lors de la manche aller’’, a déclaré le technicien sénégalais.

L’équipe du Sénégal des moins de 20 ans qui ‘’n’a pas véritablement arrêté’’ de se préparer depuis son retour d’Egypte en fin mai dernier, compte principalement sur une base locale pour cette rencontre.

‘’A cette période de l’année, la charge de travail des expatriés est très lourde, ils risquent d’arriver fatigués’’, a expliqué le technicien qui compte sur une base locale avec un milieu officiel venu des Etats-Unis d’Amérique, Ibrahima Maba Diop.

Youssouph Dabo qui a joué et a été entraîneur au Red Star (France), s’attend ‘’à une rencontre relevée contre une équipe qui joue bien au ballon’’.

‘’C’est une équipe qui aime la possession, qui joue beaucoup en une-deux et qui dispose de quelques individualités’’, a analysé le technicien qui a observé la dernière phase éliminatoire de l’équipe congolaise.

Les Diables Rouges juniors, dirigés par le Brésilien Valdo (ancien du PSG), avaient éliminé au précédent tour le Botswana.

Finaliste de la CAN des moins de 20 ans en 2015 et en 2017, le Sénégal avait sorti au tour précédent l’Egypte (0-0 et 0-0 et 6TAB5).

La manche aller contre le Congo aura lieu ce vendredi, au stade Massamba Débat de Brazzaville, et le retour, le samedi 21 juillet au stade Léopold Sédar Senghor de Dakar.