Hafez Ghanem, nouveau vice-président de la banque mondiale pour la région Afrique

L’expert franco-egyptien du développement Hafez Ghanem a été nommé par la Banque mondiale au poste de vice-président pour la Région Afrique, en remplacement de Makhtar Diop, désormais vice-président de la Banque mondiale pour les infrastructures, a appris madi l’APS.

M. Ghanem, qui capitalise ‘’plus de trente années d’expérience’’, a ‘’pris ses nouvelles fonctions le 1er juillet’’, signale un communiqué de presse de l’institution parvenu à l’APS.

Le texte souligne qu’’’il sera responsable d’un portefeuille régional de plus de 600 projets, pour un engagement total supérieur à 71 milliards de dollars’’.

‘’Sous la houlette de M. Ghanem’’, la Banque mondiale s’engage à poursuivre ‘’son ambitieux programme pour le continent, où elle s’attache à promouvoir une croissance inclusive et réduire la pauvreté en finançant des projets visant à valoriser le capital humain, encourager le développement du secteur privé, accroître la productivité agricole, améliorer l’accès aux infrastructures, renforcer la résilience au changement climatique et promouvoir l’intégration régionale’’.

Elle promet qu’’’une importance particulière sera accordée aux programmes et projets offrant des opportunités d’emploi aux jeunes et promouvant l’égalité entre les sexes’’. ‘’La Banque mondiale intensifiera également son action en faveur des pays fragiles ou en conflit.’’

M. Ghanem a ‘’travaillé dans plus de trente pays d’Afrique, d’Europe et d’Asie centrale, du Moyen-Orient et d’Afrique du Nord et d’Asie du Sud-Est’’.

Avant d’être nommé à ce poste, il était vice-président de la Banque mondiale pour le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord et dirigeait à ce titre le programme de l’institution dans la région, soit un portefeuille de projets, d’assistance technique et de financements représentant plus de 13 milliards de dollars.

Ismaïla Madior Fall : « avec le parrainage, on aura des candidatures d’envergure »

La Loi sur le parrainage permettra d’avoir ‘’des candidatures d’envergure’’ lors de la présidentielle de 2019, a indiqué, lundi, le garde des Sceaux, ministre de la Justice, Professeur Ismaïla Madior Fall.

‘’On aura bien moins de candidats’’ lors de la prochaine présidentielle, grâce à ce nouveau dispositif législatif, déclare-t-il notamment, en présentant au Théâtre national Daniel Sorano ses deux nouveaux ouvrages publiés chez ‘’l’Harmattan Sénégal’’.

La loi sur le parrainage, adoptée le 19 avril dernier et promulguée récemment par le chef de l’Etat, Macky Sall, rend désormais obligatoire le parrainage d’au moins 0,8 % des électeurs inscrits sur les listes électorales pour toute candidature à une élection au Sénégal.

’’Pour être recevable, toute candidature doit être accompagnée de la signature d’électeurs représentant au minimum, 0,8 % et, au maximum 1 % du fichier électoral général’’, selon le Code électoral révisé.

D’après le document publié dans le journal officiel mercredi et repris en intégralité lundi par le quotidien national Le Soleil, les électeurs signataires doivent être domiciliés dans au moins sept régions à raison de deux mille au moins par région.

‘’On n’aura plus la quinzaine de candidats, les petits candidats fantaisistes. Maintenant, on va avoir des candidatures d’envergure, parce qu’il faut sillonner le territoire national, avoir 0, 8 % de parrainage, dont deux mille dans les régions ; les candidatures seront sérieuses et l’élection présidentielle dans notre pays va devenir plus sérieuse’’, se félicite le constitutionnaliste.

’’Aujourd’hui, a-t-il rassuré, il y a aucun risque qu’il y ait au Sénégal une élection à candidature unique, comme ce fut le cas lors des élections présidentielles de 1963, 1968 et 1973, parce que la configuration politique faisait qu’il y avait un seul parti.’’

’’Le président Léopold Sédar Senghor avait des partis unifiés pour l’embellir, mais en réalité il n’y avait qu’un parti unique’’, souligne l’auteur du livre ‘’Les élections présidentielles au Sénégal (de 1963 à 2012″).

Après l’ouverture démocratique à partir de 1978, a rappelé le ministre de la Justice, ‘’on a eu deux candidats, puis quatre’’. Par la suite, ‘’on est passé à huit, puis à quinze et à quatorze candidats’’, a-t-il indiqué.

Le Sénégal a connu deux alternances démocratiques successivement en 2000 et 2012 avec, respectivement, la victoire du président Abdoulaye Wade sur Abdou Diouf et celle du président Macky Sall face à son prédécesseur Abdoulaye Wade.

Comme l’indique donc clairement le titre de l’ouvrage ‘’Les élections présidentielles au Sénégal (de 1963 à 2012) », le spécialiste du droit constitutionnaliste revient donc sur la ‘’glorieuse histoire politique’’.

Cet essai est, dit-il, ‘’un travail de science politique éclairé par des travaux de sociologie électorale et un peu de chronique politique, parce que ce sont les faits tels que relatés dans la presse, ouvrages, archives ».

Macky Sall appelle à plus de « courage » pour réussir la correction territoriale

La nécessaire correction territoriale demande « beaucoup de courage », a indiqué, lundi à Diamniadio, dans la banlieue de Dakar, le président de la République, Macky Sall.

« Les territoires sont marqués par une anarchie dans leur configuration. Il nous faut beaucoup de courage pour affronter la nécessaire correction territoriale », a notamment dit Macky Sall.

S’exprimant à l’ouverture Conférence nationale sur l’aménagement et l’attractivité du territoire (CNAAT), le président Sall a estimé que « cela ne va pas être facile ».

« Il faudra beaucoup de courage. Parce que chacun à son petit gâteau, ce qui ne va pas régler ce problème », a fait savoir le chef de l’Etat qui appelle à « une analyse scientifique vigoureuse, objective » pour rendre les territoires « viables ».

Le président de la République a, dans son adresse, rappelé la pertinence des réformes entreprises depuis son accession au pouvoir.

« J’ai engagé des réformes majeures articulées à d’ambitieux programmes et projets afin d’atténuer la disparité, d’améliorer la gouvernance territoriale, de stimuler le dynamisme économique des territoires. C’est le sens de l’acte III de la décentralisation qui marque la consolidation de la démocratie locale et la refondation de l’action territoriale de l’Etat », a poursuivi Macky Sall.

Le chef de l’Etat a souligné que « d’importantes infrastructures ont été réalisées pour mieux structurer l’espace, à travers le PUDC (programme d’urgence de développement communautaire), PUMA (programme d’urgence de modernisation des axes et territoires frontaliers), PROMOVILLES (programme de modernisation des villes) ».

Le jeune basketteur sénégalais Madiop Ndiaye sous les couleurs du forez feurs

Le basketteur sénégalais Madiop Ndiaye, qui évoluait à Get Vosges, en France, s’est engagé pour une saison au Forez Feurs basket (National 1, France), a appris dimanche l’APS.

Le Sénégalais de 22 ans évolue au poste d’ailier fort, et a été auteur d’une ‘’très bonne saison sous les couleurs de son club’’. Courtisé par plusieurs clubs, il a porté son choix sur Forez Feurs, promu en National 1 pour la saison 2018-2019.

Du haut de ses 2m08, le jeune Sénégalais est présélectionné parmi les nominés du All star Game de National 1 en France cette saison avec Get Voges.

Formé au Saltigué de Rufisque, Madiop Ndiaye a signé son premier contrat professionnel en 2011 avec le club espagnol Saragosse où il a remporté le trophée MVP avec les juniors, rapporte le quotidien sportif Records.

À la fin de son contrat avec Saragosse, qu’il n’a pas souhaité renouvelé, il a rejoint le club Aix Maurienne (France). Prêté à Get Vosges, en France, pour une saison, le jeune pivot rejoint Forez Feurs basket.

En 20 matchs, Madiop avait une moyenne de 8 point et 6,4 rebonds par rencontre. Il est le 6ème rebondeur de la ligue avec une moyenne de trois rebonds par match.

Madiop Ndiaye, fier de défendre les couleurs de son nouveau club, promet de ‘’rester constant avec son nouveau club et de l’aider à atteindre ses objectifs’’.

Bignona : une Ong locale offre 140 paquets de zinc à 20 familles sinistrées

Nuru Binako, une ONG locale qui œuvre en Casamance, en Gambie et en Guinée Bissau, a offert 120 paquets de zinc à plus de 20 familles sinistrées dans la sous-préfecture de Kataba 1, depuis le passage, le 27 juin dernier, d’un vent fort qui a arraché notamment les toitures de leurs maisons, a appris l’APS.

En présence du sous-préfet de Kataba 1 et du maire de la commune éponyme, le coordonnateur général de cette ONG, Mahfouz Fall, a remis le lot de zinc aux familles sinistrées qui sont localisées dans les villages de Darou Salam Chérif, Darou Khairy, Couram et Birkamading 2.

‘’Le 27 juin dernier, un vent fort suivi d’une pluie avait emporté les toitures de plusieurs maisons dans ces localités. Nous avions procédé au recensement des sinistrés. Nous avions saisi les autorités supérieures pour venir en aide à ces familles. C’est à ce moment que l’ONG Nurul Binako s’était signalée’’, a expliqué l’adjoint au sous-préfet de Kataba 1, Amadou Baba Ndiaye.

‘’Ces 140 paquets de zinc qui sont distribués aux familles, vont soulager ces personnes sinistrées. Beaucoup de maisons sont effondrées, des toitures endommagées dans les communes de Kataba 1 et de Diouloulou’’, a poursuivi M. Ndiaye.

‘’L’Etat ne peut pas tout faire. Ces 140 paquets de zinc nous ont coûté une enveloppe importante. Mais, c’est notre devoir. Nous sommes de la localité. En plus, l’Etat ne peut pas tout faire’’, a réagi le coordonnateur général de l’ONG « Nurul Binako’’.

‘’Nous l’avons fait pour soulager les populations sinistrées. Nous allons aussi poursuivre ces genres d’initiatives. Nous allons aussi trouver des techniciens pour accompagner les populations dans la reconstruction et la réhabilitation des habitations endommagées. Dans le lot des sinistres, il y a cinq maisons qui sont irrécupérables. Nous allons voir comment aider les propriétaires à reconstruire leurs habitations’’, a-t-il assuré.

Le maire de la commune de Kataba 1, Abdoulaye Badji, a plaidé pour ‘’une meilleure collaboration et une meilleure coordination dans les différentes interventions sociales menées par les ONG et les structures de l’Etat dans nos localités’’.

Mame Adama Guèye de « Sénégal Bu Bess » en tournée à Kaffrine

Le leader du mouvement politique « Sénégal Bu Bess » (un Sénégal nouveau), Me Mame Adama Guèye a effectué, dimanche, une tournée politique, à Kaffrine (centre) en vue d’expliquer à ses militants les missions et visions de son dudit mouvement, a constaté l’APS.

Ce mouvement politique a pour entre autres missions de faire du Sénégal, un « pays prospère et fondé sur des valeurs d’éthique » a indiqué Mame Adama Guèye à des journalistes.

« Nous voulons aussi un Sénégal dirigé par des Sénégalais imbus du culte de l’intérêt général et dévoués à la satisfaction des intérêts du citoyen dans les domaines de la santé, de l’éducation, de l’emploi, de la sécurité entre autres » a-t-il ajouté.

Le leader du mouvement « Sénégal Bu Bess » estime que « le problème du Sénégal ce n’est pas un problème d’alternance ou de régime. C’est un problème de système ».

C’est pourquoi, il a préconisé l’instauration d’une « nouvelle République du Sénégal (…) ».

« Nous prônons la réhabilitation de l’école qui est un maillon fondamental de la République. Aujourd’hui, l’école publique est laissée tomber » a dit Mame Adama Guèye.

En outre, le leader de « Sénégal Bu Bess » qui dit être dans une dynamique de construction et d’échange a appelé à « privilégier le secteur privé national ».

Mame Adama Guèye qui promet de dévoiler « dans le meilleurs délais » son programme de gouvernance a également évoqué l’affaire Khalifa Sall, maire emprisonné de Dakar et les inondations à Kaffrine.

Il dit espérer que « la Cour d’Appel de Dakar tirera les conséquences de l’arrêt très clair de la CEDEAO » sur le dossier du maire de Dakar.

Parlant des inondations que vivent les populations de Kaffrine, Me Mame Adama Guèye dit être persuadé que « le gouvernement a des solutions nécessaires pour éradiquer ce phénomène ».

Parution de deux nouveaux ouvrages du professeur Ismaïla Madior Fall, ce lundi

Le garde des Sceaux, ministre de la Justice, Professeur Ismaïla Madior Fall, publie deux nouveaux ouvrages ce lundi, chez l’Harmattan-Sénégal, a appris l’APS.
‘’La réforme constitutionnelle du 20 mars 2016 au Sénégal. La révision consolidante record’’, est le titre du premier ouvrage.
‘’Adoptée par référendum, cette réforme s’est voulue intemporelle, inclusive et couvre plusieurs aspects fondamentaux de la vie politique et institutionnelle : les droits fondamentaux, le Président de la République, l’Assemblée, les rapports entre le pouvoir exécutif et le pouvoir législatif, la justice constitutionnelle, la procédure de révision de la Constitution, la décentralisation et la déconcentration …’’, rappelle la quatrième de couverture du livre.
Le texte souligne qu’’’une des plus grandes originalités de la réforme est l’insertion de clauses d’éternité qui ferment la porte aux révisions déconsolidantes contenues par le passé’’.
Le second ouvrage a pour titre : ‘’Les élections présidentielles au Sénégal (de 1963 à 2012)’’.
‘’Depuis l’origine, le Sénégal a organisé dix élections présidentielles (…). L’étude de ces élections permet de connaître la structure républicaine de l’Etat, de comprendre la culture politique du pays, de tâter le pouls de la société, de connaître le peuple sénégalais, de prendre la mesure de la respiration démocratique et d’évaluer la qualité de la pratique démocratique’’ est-il notamment écrit en guise de résumé.

Ziguinchor : une association veut inciter les filles à embrasser les filières scientifiques

L’Association des femmes pour la promotion des sciences et de la technologie au Sénégal (AFStech/Sénégal) a organisé cette semaine un forum visant à une meilleure implication des jeunes filles dans les filières scientifiques, en vue de relever les défis de la mondialisation, a appris l’APS.
Tenu au lycée Djinabo de Ziguinchor, en présence de plusieurs écolières et d’experts des technologies, ce forum a été axé principalement sur ‘’Le numérique au service des villes et communes’’.
La rencontre a été parrainée par Benoit Sambou, président de la Commission nationale du dialogue des territoires (CNDT), et de Makhtar Wade, directeur général de l’Agence sénégalaise pour la propriété industrielle et l’innovation technologique (ASPIT).
‘’C’est une opportunité donnée aux élèves du lycée de Djinabo de Ziguinchor de bénéficier d’une certaine expertise dans le domaine des sciences avec des panélistes de haut niveau. Cela permettra aux jeunes écolières de contribuer pleinement à relever les défis de la mondialisation. Le numérique est devenu incontournable’’, a déclaré Xavier Diatta, représentant des deux parrains.
Spécialiste des systèmes embarqués à bord des avions et par ailleurs conseiller technique à la CNDT, M. Diatta a encouragé les filles à ‘’avoir le courage d’embrasser les filières scientifiques’’, saluant le fait que ‘’toutes les politiques déclinées par l’Etat ont une composante genre’’.
‘’Les femmes et les filles sont sous représentées dans les matières scientifiques et techniques. C’est pourquoi nous avons créé cette association pour corriger ce déséquilibre. Beaucoup d’efforts sont en train d’être consentis pour promouvoir l’enseignement des filles dans les matières scientifiques’’, a déclaré Aminata Collé Faye Ndiaye, présidente d’AFStech/Sénégal.
‘’Aujourd’hui, le Sénégal compte beaucoup de femmes médecins, professeures dans les matières scientifiques, des ingénieurs en mécanique, en électromécanique et en agriculture’’, s’est félicitée Mme Ndiaye, avant d’inviter les filles à faire ‘’bon usage’’ de l’internet.
‘’Avec le numérique, toutes les opportunités sont offertes. L’internet nous permet de nous soigner même à distance avec la télémédecine, d’acheter et de vendre avec le commerce en ligne. Mais, il faut que les gens, notamment les filles, se connectent utilement, en évitant de passer beaucoup de temps sur certains réseaux sociaux’’, a-t-elle préconisé.

Fleuve Sénégal : deux lamantins sauvés par lIiref de Matam

L’Inspection régionale des eaux et forêts (IREF) de Matam a annoncé avoir sauvé vendredi deux lamantins piégés dans les eaux d’un bras du fleuve Sénégal.

L’opération de sauvetage a été menée par le commandant Lassana Ba et ses équipes, le service de pêche et l’Agence nationale d’aquaculture (ANA), précise-t-elle, dans un communiqué parvenu à l’APS.
C’est après avoir reçu une alerte qu’ils se sont rendus aussitôt sur les lieux ce vendredi soir pour ‘’les sauver et les relâcher’’.
‘’Ces mammifères des eaux douces et marins sont protégés par l’IUCN [Union internationale pour la conservation de la nature] et la CITES (Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d’extinction), signé par notre pays.’’

La Fraak veut favoriser l’exploitation du potentiel économique de Kébémer (Diagne Fada)

La Foire des ressources agricoles et animales de Kébémer (FRAAK) a pour objectif de faciliter l’exploitation du potentiel économique dont regorge ce département, a déclaré le président dudit conseil départemental, Modou Diagne Fada.

‘’Cette initiative vise à favoriser l’exploitation du potentiel dont regorge notre département’’, a déclaré M. Diagne à la presse, samedi, à l’occasion de la cérémonie d’ouverture de cette foire de trois jours, officiellement ouverte par le gouverneur de Louga, Alioune Badara Mbengue.

‘’Le conseil départemental est une collectivité locale créée pour impulser le développement socio-économique du département, et Kébémer a la spécificité d’avoir plusieurs atouts’’, a dit Modou Diagne Diagne.

Parmi ces atouts, il a évoqué‘’la façade maritime’’ et l’’’appartenance’’ de cette zone au bassin arachidier et à la zone sylvo-pastroale. « Ainsi constitué, Kébémer possède des atouts non encore exploités dans les domaines de l’agriculture, de l’élevage et de la pêche’’, a-t-il encore vanté, avant d’exprimer sa volonté de faire profiter au département de l’énorme potentiel en place.

‘’L’initiative vient à point nommé dans la mesure où les producteurs ont longtemps cherché à faire valoir leur labeur à la face du monde et cette foire va permettre aux différents acteurs de vendre, prendre des contacts et tisser des réseaux de relations pour donner corps à l’économie locale’’, a-t-il magnifié.

Le gouverneur de Louga, Alioune Badara Mbengue, a encouragé une telle initiative et affiché son émerveillement ‘’après avoir visité les différents stands exposant des richesses qui ne demandent qu’à être montrées à la face du monde pour etre valorisées’’.

20 milliards fcfa investis annuellement contre le paludisme (coordonnateur Pnlp)

L’Etat du Sénégal injecte, chaque année, au moins 20 milliards de francs CFA pour accélérer l’élimination du paludisme, a révélé samedi, à Saly-Portudal (Mbour, ouest), le coordonnateur du Programme national de lutte contre le paludisme (PNLP), Doudou Sène.

‘’Au total, [ce seront] 65 milliards de francs CFA pour les trois prochaines années pour pouvoir réussir l’élimination du paludisme au Sénégal. Le paludisme est presque cantonné à certaines zones, notamment Tambacounda, Kédougou, Kolda, Diourbel et Kaolack’’, a-t-il expliqué, à l’occasion d’une rencontre politique à Saly-Portudal.

Par contre, dans d’autres zones, seuls quelques cas sont recensés, comme dans la région de Thiès qui, de façon globale, se situe dans la zone verte, avec moins de cinq cas pour mille habitants. La même situation prévaut dans les régions de Matam, Saint-Louis et Louga.

‘’L’utilisation de la moustiquaire imprégnée, c’est l’arme la plus absolue pour se protéger contre le paludisme’’, a indiqué le Dr Doudou Sène, selon qui le Sénégal a enregistré ‘’un recul global’’ du taux de prévalence parasitaire, qui se situe à 0,3% pour l’ensemble du territoire national.

Il a appelé à ’’maintenir les acquis que nous avons obtenus et aussi travailler dans le sens de traduire en acte, au niveau communautaire, la vision du chef de l’Etat’’, Macky Sall. Il a assuré que « le principal intrant de lutte contre le paludisme, la moustiquaire imprégnée, sera disponible en quantité sur toute l’étendue du territoire national, notamment pour les femmes enceintes et les enfants âgés de 0 à 5 ans.

Macky Sall alloue 1 milliard fcfa aux éleveurs victimes des intempéries

Le chef de l’Etat, Macky Sall, a annoncé, jeudi à Bokki Dior, dans la commune de Ribot Escale, département de Koungheul (Kaffrine), sa décision d’allouer une enveloppe d’un milliard de francs CFA aux éleveurs dont le cheptel a été tué par les pluies enregistrées la semaine dernière, a constaté l’APS.

Arrivé à 15h 15 dans ce village de la commune de Ribot Escale pour réconforter les populations, notamment les éleveurs qui ont perdu des milliers de têtes de bétail lors des intempéries de la semaine dernière, le chef de l’Etat a décidé d’allouer un milliard de FCFA aux éleveurs.

Cette enveloppe est destinée aux éleveurs des départements de Kaffrine, Kanel, Koungheul, Koupentoum, Linguère, Louga, Malem Hodar, Matam, Tambacounda, Podor et Ranérou.

Macky Sall a promis que « les sinistrés pourront percevoir leur compensation dès ce vendredi ».

Au total, 22.992 têtes de bétail, dont 12173 dans la région de Kaffrine, ont été perdues lors de cette intempérie, a rappelé le chef de l’Etat.

Dès son arrivée à Bokki Dior, le Président Sall est allé visiter le troupeau du député-maire de Ribot Escale, Yaya Sow, qui a perdu 87 têtes d’ovins et de caprins.

Le chef de l’Etat, accompagné entre autres par les ministres en charge de l’Elevage, Aminata Mbengue Ndiaye, et du Renouveau urbain, Diène Farba Sarr, a engagé le gouvernement à apporter un « appui constant » aux éleveurs en mettant, dit-il, « l’accent sur les mesures préventives ».

Macky Sall a aussi appelé à renforcer les acteurs sur la nécessité de souscrire une police d’assurance dédiée à l’élevage extensif.

Le Président Sall a également souhaité la promotion de la culture fourragère, et invité les commerçants à vendre les aliments de bétail à des « prix raisonnables » pour faciliter l’approvisionnement du bétail.

Casamance : 600 femmes formées au leadership et à la bonne gouvernance

Au total, 600 femmes de trois communes de la région natruelle de Casamance (sud) ont reçu une formation dans les domaines de la bonne gouvernance et du leadership féminin, en vue d’une meilleure implication dans la gestion des collectivités territoriales, a constaté l’APS.

Cette formation entre dans le cadre d’un projet piloté par le Comité régional de solidarité des femmes pour la paix en Casamance/USOFORAL, un groupement de promotion féminin basé à Ziguinchor.

Le projet intervient dans les communes de Djinaky et de Djibidione, dans le département de Bignona et de celle de Diacounda, dans la région de Sédhiou.

‘’Ce projet vise à contribuer au renforcement de la bonne gouvernance et du leadership féminin dans ces trois communes’’, a précisé Aissatou Diallo, chargé de sa mise en œuvre.

« Ce programme permet aussi aux femmes de se former sur les questions de bonne gouvernance, de la certification citoyenne mais aussi sur les questions de gestion des affaires communales’’, a expliqué Mme Diallo, chargée de projets au sein d’USOFORAL.

Le renforcement de la participation et la représentativité des femmes rurales, le développement et le contrôle citoyen au niveau des conseils municipaux des trois communes ciblées, font aussi partie des objectifs principaux de ce programme, a poursuivi Aissatou Diallo.

Dans les différentes communes ciblées, le programme suscite beaucoup d’espoirs chez les femmes et chez les élus locaux qui ‘’sont prêts à accompagner’’ cette initiative d’USOFORAL.

’’Ce programme vient à son heure. Il est important pour les femmes. Nous sommes prêts à accompagner le programme pour une mise en œuvre correcte et efficiente’’, a assuré le maire de Djinaky Moustapha Lo Diatta, par ailleurs secrétaire d’Etat en charge des Organisations paysannes.

L’adjoint au préfet de Kataba (Bignona), Adama Baba Ndiaye, a assuré de ‘’l’accompagnement des autorités administratives pour un meilleur plaidoyer allant dans le sens de résoudre les nombreuses doléances des femmes rurales’’.

« M-jangale », premier prix d’un concours national sur l’innovation

La solution technologique « M-Jangale » (Mobile éducation) a remporté le premier prix d’un concours national sur l’innovation lancé en février dernier par l’opérateur téléphonique Expresso, pour récompenser un projet innovant dans le domaine des technologies de l’information et de la communication.

’’M-Jangale’’ faisait partie des 10 projets retenus pour cette première édition et dont les porteurs ont bénéficié d’un programme de mentorat de membres très influents de l’écosystème entrepreneurial du Sénégal, ainsi que d’un encadrement en business coaching, développement personnel et mise en relation.

’’M-Jangale’’ nourrit l’ambition de vulgariser davantage les nouvelles technologies en les rendant accessibles au plus grand nombre dès le plus jeune âge, selon son concepteur, Babacar Diop.

« On a mis en place un programme très complet de formations dispensé auprès des populations les plus vulnérables économiquement pour leur ouvrir l’accès à terme des carrières professionnelles dans les sciences, technologies, ingénierie et mathématiques (STEM) », a expliqué le jeune étudiant développeur, mercredi à Dakar, devant le jury avant la délibération.

Pour ce faire, il a préconisé la mise en place de modules de formation pour « mettre l’enfant au cœur de son propre savoir ».

Le deuxième prix attribué à l’issue de cette première session d’incubation est revenu à la solution « Sunubus », une application mobile collaborative et prédictive de géolocalisation de bus.

Avec cette innovation, les utilisateurs des lignes de transport « Dakar Dem Dikk » ou de bus « Tata » peuvent partager « en temps réel », à partir de cette application, l’itinéraire des bus, leur position, entre autres.

La solution « Ayyana Tech », lauréat du 3e prix, consiste en une innovation destinée aux agriculteurs et exploitants d’espaces verts.

Selon la présentation qui en a été faite devant la jury, elle permet, d’une part, de détecter la nature des sols et d’un environnement donné pour conseiller de façon « très précise » les agriculteurs sur le choix et la méthode de culture adaptée.

Cette solution technologique permet d’autre part de gérer à distance le système d’arrosage des espaces en fonction de leurs besoins réels.

Pour la première édition de ce concours dédié aux étudiants et aux jeunes entrepreneurs, près de 500 candidats ont présenté des applications relevant de divers domaines, l’éducation, la santé avec « Senvitale », l’agriculture avec « Ecobuilders » et « Ayyana tech », ainsi que les transports avec « Easytickets » et « Sunubus ».

Selon les organisateurs, ce concours national sur l’innovation visait offrir aux jeunes étudiants l’opportunité de devenir des « acteurs majeurs » des industries des technologies de l’information.

L’objectif du concours consistait ainsi à récompenser un projet jugé innovant, à savoir une innovation technologique ou une idée de nouveaux modes d’utilisation des technologies appliquées à toutes les disciplines.

De cette manière, les promoteurs du concours souhaitaient encourager les candidats de toutes les régions non seulement à innover mais aussi à développer leur sens de l’entreprenariat en profitant de l’occasion pour créer une start-up, a rappelé le directeur de l’Innovation Modou Khaya.

La cérémonie de remise des prix a été précédée d’un forum ouvert au public pour permettre aux porteurs de projets de présenter leurs innovations.

Planification du développement : le Giz veut aider à intégrer le changement climatique

L’Agence allemande de coopération internationale (GIZ) veut apporter sa contribution à la planification du développement au Sénégal, à travers l’intégration de la dimension changement climatique, a indiqué mercredi son conseiller technique, Ndiaga Diop.

‘’On a fait une analyse des processus de planification au Sénégal. Il se trouve que des institutions comme l’Assemblée nationale, le Conseil économique, social et environnemental (CESE), le Haut Conseil des collectivités territoriales (HCCT) et même les élus locaux peuvent jouer un rôle fondamental’’, a estimé M. Diop.

Il s’exprimait à Saly-Portudal (Mbour, ouest) au cours d’un atelier de formation des acteurs institutionnels sur le changement climatique. Cette rencontre est co-organisée par le GIZ et le Fonds des Nations unies pour l’agriculture et l’alimentation (FAO), à travers le projet d’appui scientifique au processus de plans nationaux d’adaptation du Sénégal (PAS-PNA 2016-2019).

Pour le député Cheikh Seck, président de la Commission développement et aménagement du territoire de l’Assemblée nationale, les parlementaires et autres conseillers territoriaux ont ‘’une reponsabilité grandissante’’ face aux effets du changement climatique’’. Selon lui, ils sont ’’confrontés tous les jours à des interrogations et incertitudes’’.

‘’C’est la raison pour laquelle nous saluons la tenue de cette formation qui est venue à son heure pour nous capaciter et nous mettre au diapason des tenants et aboutissants du changement climatique, qui constitue une actualité brûlante et une préoccupation majeure’’, a dit M. Seck.

Il a souligné que lui et ses collègues ont « besoin d’être armés, outillés’’, pour être à même de « prendre en compte les préoccupations de notre environnement et de nos populations, et d’accompagner l’Etat du Sénégal dans la lutte contre les effets néfastes du changement climatique’’.

Le Sénégal, a-t-il rappelé, a ratifié des accords et autres protocoles et c’est le moment maintenant de s’arrêter pour faire l’évaluation de ce qui a été fait et de voir s’il ne faut pas ‘’accélérer la cadence’’ pour faire face à ce fléau.

Pour Chérif Habib Aïdara, président de la Commision environnement, ressources naturelles et industries extractives du Haut Conseil des collectivités territoriales (HCCT), le Sénégal est confronté à de sérieux problèmes environnementaux.

Il en veut pour preuve l’érosion côtière, la salinisation des terres, la surexploitation des ressources naturelles, entre autres méfaits du changement climatique auquel l’agriculture et l’ensemble des activités économiques doivent s’adapter.

‘’Plus de soixante espèces d’arbres risquent de disparaitre dans la zone sud du pays. On est en train de planter une muraille verte vers le nord, mais, en même temps, on assiste à la déforestation dan le sud’’, a déploré M. Aïdara, maire de Bonconto (Kolda, sud).

Pour Makhfousse Sarr de la FAO, des échanges entre experts en changement climatique et acteurs institutionnels sur notamment les conséquences actuelles et potentielles du changement climatique paraissent pertinents, au regard des enjeux et risques liés au changement climatique ainsi qu’aux engagements au niveau international.

‘’Nous sommes conscients que toute décision de développement durable doit nécessairement être résiliente au changement climatique. Autrement dit, prendre en compte l’adaptation et l’atténuation. La prise en compte de ces deux dimensions dans les décisions de développement ne peut être effective que si la problématique du changement climatique est bien comprise’’, a insisté M. Sarr.

Mbour : une nouvelle structure pour prendre en charge les préoccupations des pêcheurs

Des pêcheurs issus de différentes régions maritimes du pays ont décidé de prendre en charge leurs propres préoccupations, en mettant en place une nouvelle structure dénommée ‘’Union nationale de la pêche artisanale du Sénégal (UNAPAS), a constaté l’APS.

‘’Désormais, nous n’allons plus laisser à d’autres personnes de parler ou d’agir au nom des pêcheurs alors qu’en réalité, ce sont des gens qui ne sont là que pour leurs propres intérêts. Nous allons maintenant prendre en charge nos propres préoccupations’’, a déclaré le président de cette nouvelle structure, Abdoulaye Ndao.

Selon ses initiateurs, qui faisaient face à la presse mercredi à Mbour, l’UNAPAS est mise en place par de ‘’vrais pêcheurs’’ et dans l’optique de promouvoir le développement économique du secteur.

L’une des principales préoccupations de ces pêcheurs et qui figure en pôle position dan les objectifs de l’UNAPAS, c’est la ‘’formalisation du secteur de la pêche’’ qui, selon ses responsables, constitue ‘’le maillon fort’’ de l’économie sénégalaise.

‘’Nous allons travailler à la massification de notre structure et à l’harmonisation de nos efforts pour redorer le blason de ce secteur névralgique de l’économie sénégalaise qui est confronté à de sérieux de problèmes, en plus de la raréfaction de la ressource halieutique’’, a dit Abdoulaye Ndiaye, secrétaire général de l’UNAPAS, section Mbour.

Abdoulaye Ndiaye et ses collègues sont d’avis qu’il faut mettre en place des stratégies allant dans le sens de lutter contre l’insécurité des pêcheurs en mer.

‘’Le seul port du gilet de sauvetage ne garantit pas la sécurité des pêcheurs en mer. Depuis cinq ans maintenant, on nous parle de puces informatisées. Au 21ème siècle, avec les progrès technologiques, la puce informatisée ferait l’affaire face aux nombreux cas de disparition des pêcheurs sénégalais’’, a suggéré M. Ndiaye.

Sortie de « Sunu folk’’, une compilation de dix artistes

Dix artistes de nationalités différentes ont sorti, mercredi, à Dakar, une compilation intitulée ‘’Sunu folk’’ (Notre folk en wolof) et produite par le label ‘’Afrik melo’’, du chanteur sénégalais Yoro Ndiaye.

Autour de ce disque, présenté à la maison de la culture Douta Seck, se sont réunis de jeunes chanteurs et musiciens africains.

Il s’agit du Mauritanien Baba Ciré, qui a interprété la chanson ‘’L’unité africaine’’, de la Camerounaise Sanzy Viany avec le morceau ‘’Ngul Yam’’, du Burkinabé Patrick Kabré (‘’Dunya’’), de Jessica Loren Monteiro, une Sénégalaise d’origines cap-verdienne) avec ‘’Marianne’’.

Des chanteurs sénégalais connus sur la scène musicale en font également partie, notamment Cheikh Diaw Diop (‘’Droit de l’enfant’’) ou encore Demba Guissé (‘’Jam’’).

Yoro Ndiaye, l’initiateur du projet, a expliqué pour cette première expérience, le choix a été fait sur la base de son carnet d’adresse.

‘’Ce sont des artistes que je connaissais déjà, mais il fallait qu’ils jouent un instrument et évoluent dans la musique folk’’, a-t-il justifié.

Outre la provenance diverse des artistes, tous de l’Afrique de l’Ouest, le contenu des chansons renvoie à la paix, à l’unité, l’amour et l’humain.

‘’Les titres n’ont pas été imposés, chacun est venu avec son inspiration. Parfois, il nous arrive de les orienter pour parfaire leur travail. Mais, on a plus travaillé sur l’arrangement’’, indique Yoro Ndiaye.

Débuté il y a un an, l’enregistrement de cette compilation a été réalisé à Dakar.

Le label ‘’Afrik melo’’ de Yoro Ndiaye a bénéficié d’un financement de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) dans sa rubrique ‘’Contrat de confiance’’, en soutien aux initiatives culturelles.

‘’Nous avons reçu un financement de l’Organisation internationale de la Francophonie avec une première phase pour l’extension de notre label +Afrik melo+ et dans la deuxième phase, nous avons décidé d’en faire bénéficier à des jeunes artistes, d’où cette compilation’’, explique l’interprète de ‘’Xaritt’’.

Le festival ‘’Sunu folk’’, d’une durée de deux jours et prévu les 13 et 14 juillet prochains à la maison de la culture Douta Seck, est initié pour accompagner la promotion cette compilation.

Le parrain de cette première édition est le chanteur Ismaïla Lo.

‘’Je suis fier et content de voir que la relève est bien assurée, Alhamdoulilah ! Je leur souhaite longue carrière. Je suis content du choix fait sur ma personne’’, a dit l’interprète de ‘’Tajabonne’’, qui dit être un ‘’fan’’ de Yoro Ndiaye.

Le festival prévoit le 13 juillet une prestation d’artistes interprétant les tubes du parrain Ismaïla Lo, et le meilleur aura un single comme récompense. Le lendemain, les artistes de la compilation et leur mentor Yoro Ndiaye se produiront tour à tour sur la scène de Douta Seck.

Selon Yoro Ndiaye, le ministère de la Culture les accompagne en mettant à leur disposition l’espace de Douta Seck et la sonorisation du FESMAN.

Gestion des ressources naturelles : la tutelle déterminée à enclencher « une dynamique nationale »

Le ministère de l’Environnement et du Développement durable, a réaffirmé mercredi son engagement à susciter « une dynamique nationale » visant l’amélioration de la gestion des ressources naturelles, l’intégration des principes de durabilité dans les politiques et le renforcement de la résilience des populations aux changements climatiques, a indiqué le directeur de cabinet, Cheikh Dieng.

« Une approche basée sur la gouvernance et le renforcement des compétences est une impérieuse nécessité pour l’atteinte de ces objectifs », a indiqué, à ce sujet, le directeur de cabinet du ministère de l’Environnement, Cheikh Dieng.

Il présidait, mercredi la cérémonie officielle d’ouverture d’une session de formation consacrée à la passation de marchés, à l’intention des agents du ministère de l’Environnement et du Développement durable.

Suivant cette nouvelle perspective, « de nouveaux défis s’imposent aux acteurs, dans le cadre de la réforme institutionnelle en cours’’ du département de l’Environnement, a souligné Cheikh Dieng.

Selon M. Dieng, « les documents stratégiques ont montré que le renforcement des capacités et les innovations en matière de passation des marchés, constituent sans nul doute des leviers pour garantir l’efficacité dans nos actions ».

De fait, cette session de renforcement de capacités et de mise à niveau des acteurs de la commande publique permettra de partager des informations utiles sur les marchés publics, a-t-il fait observer.

« Nous devons nous adapter à la dynamique des réformes en cours pour nous mettre à niveau constamment, et garantir notre efficacité », a insisté Cheikh Dieng, selon qui cela passe par une bonne gouvernance et une appropriation des procédures de passation des marchés publics.

L’Ong Tostan sensibilise contre l’excision et les mariages précoces à Tambacounda

L’ONG Tostan a entamé mercredi une campagne de sensibilisation contre les mariages précoces et l’excision dans 12 villages du département de Tambacounda (est), où ces phénomènes existent à une échelle jugée encore préoccupante.

« Les pourcentages d’enfants excisées ou mariées restent encore élevés dans la région de Tambacounda. Beaucoup de communautés ont déjà fait part de leur volonté d’abandonner l’excision, mais le mal est encore là », a constaté Harouna Sy, le coordonnateur de Tostan dans les régions de Kédougou (sud-est) et Tambacounda.

Il prenait part à « un atelier de présentation de la situation des mariages d’enfants et de l’excision » dans ces deux régions.

L’atelier a eu lieu à l’occasion d’une campagne contre ces pratiques par l’Unicef, le gouvernement du Sénégal et le Fonds des Nations unies pour la population.

A Tambacounda et Kédougou, environ 42 % des filles dont l’âge est compris entre neuf et 15 ans ont été excisées ou données en mariage, affirme M. Sy, tout en reconnaissant que les mariages précoces et l’excision sont moins pratiquées qu’auparavant.

« Nous étions à 85 % il y a quelques années. Aujourd’hui, 48 % des filles sont excisées. Et une fille sur trois est mariée avant l’âge de 16 ans », a-t-il précisé, ajoutant : « Les chiffres restent alarmants, ce qui signifie que nous devons persévérer dans la sensibilisation. »

« Beaucoup de communautés ont arrêté ces pratiques néfastes pour la santé de l’enfant. Toutefois, nous devons continuer la sensibilisation jusqu’à leur éradication », a poursuivi Harouna Sy.

C’est une nécessité de former et de sensibiliser les jeunes sur « les méfaits » de la pratique de l’excision, et de leur faire connaître les lois en vigueur interdisant cette pratique, a-t-il dit.

L’Assemblée nationale a adopté une loi interdisant la pratique de l’excision depuis la fin des années 90, mais cette pratique est encore persistante au Sénégal.

CM 2018 : quatre supporters sénégalais manquent à l’appel, au départ de moscou

La délégation officielle sénégalaise à la Coupe du monde 2018 (14 juin-15 juillet) a constaté l’absence de quatre supporters des Lions du Sénégal, lors de son départ de Moscou, mardi, a appris l’APS auprès de ses dirigeants.

« Effectivement, trois supporters du 12e Gaïndé (le club des supporters des Lions, Ndlr) et un [membre] du Stade de Mbour ne sont pas rentrés mardi comme il était convenu », a déclaré le directeur de la Haute compétition au ministère des Sports, Souleymane Boune Daouda Diop.

Le DHC qui était venu accompagner personnellement la délégation à l’aéroport de Moscou-Domodedovo, au moment du départ de la délégation des supporters sénégalais pour Dakar, a tenu à « ne pas aller à des conclusions hâtives » sur leur absence.

« Ils ont le droit de rester en Russie jusqu’au 25 juillet », a-t-il précisé.

L’Association du 12e Gaindé, elle, n’avait pas encore la preuve de l’absence des supporters en question, selon son président, Issa Laye Diop.

« J’ai reçu les supporters hier (mardi). Et jusqu’à ce matin, nous vérifions encore si tout le monde est rentré. Je reviendrai vers vous, dans tous les cas, pour infirmer ou confirmer l’information », a-t-il dit à l’APS.

Peul Wade, vice-président de l’Association des supporters du Stade de Mbour, a rejeté l’éventualité d’une tentative d’émigration clandestine, concernant le membre de son club déclaré absent.

« Au pire des cas, il va rentrer en payant lui-même son billet d’avion », a-t-il dit.

’’Personnellement, j’avais été invité à passer quelques jours en France, mais j’ai préféré retourner au Sénégal avant de repartir, pour éviter les conjectures », a ajouté M. Wade dans un éclat de rire.

Malamine Tamba, le président d’ »Allez Casa », précise que « toutes les 50 personnes » parties représenter ce club de supporters étaient présentes à l’aéroport de Moscou pour regagner Dakar.

« Aucun membre de notre association n’a en tête l’idée de profiter de ce voyage pour faire de l’émigration clandestine », a assuré M. Tamba.

Des témoins ont signalé la présence de candidats à l’émigration clandestine parmi les supporters des Lions du Sénégal. Des médias ont annoncé l’arrestation de sept d’entre eux à la frontière russo-finlandaise.

Accord de pêche avec Nouakchott : un quota de 50.000 t pour les pêcheurs sénégalais (ministre)

Le nouveau protocole d’accord de pêche signé lundi entre le Sénégal et la Mauritanie autorise les pêcheurs sénégalais à capturer 50.000 tonnes de poissons dans les eaux mauritaniennes, a annoncé mardi le ministre sénégalais de la Pêche et de l’Economie maritime, Oumar Guèye.

Il en a fait la révélation lors d’une rencontre avec les acteurs de la pêche de Saint-Louis, en présence du préfet du département et du maire de Saint-Louis, Mansour Faye.

Lors de cette rencontre, il a confirmé la signature, lundi, à Nouakchott, d’un nouvel accord de pêche entre les deux pays, dans le cadre duquel la Mauritanie va accorder 400 licences aux pêcheurs sénégalais.

L’accord stipule aussi que ces derniers devront ‘’payer’’ 10 euros par tonne. Cinq autres euros seront supportés par l’Etat sénégalais, a indiqué M. Guèye, qui évoque un montant annuel de 164 millions de francs CFA.

Il a précisé que ‘’la signature de l’accord de pêche’’, prend effet à partir de la date de sa signature. Il a signalé que les pécheurs sénégalais ‘’bénéficient’’ d’une période transitoire d’un an, pour ‘’débarquer’’ leurs produits à Mboyo, village mauritanien situé 2,5 kilomètre de la frontière qui sépare les deux pays.

Selon lui, cette ‘’période transitoire’’ est ‘’accordée’’ aux pécheurs sénégalais, en attendant que les autorités mauritaniennes construisent le port de débarquement de Mboyo, afin que tous les ‘’débarquements’’ se fassent en terre mauritanienne.

Le ministre a aussi demandé aux pécheurs de ‘’respecter l’esprit’’ de cette transition, car tous les produits de pêche feront l’objet d’un ‘’contrôle’’ par les autorités mauritanienne et sénégalaise, tant la quantité, que la qualité des tonnages qui seront débarqués.

Le ministre de la Pêche s’est félicité de ‘’l’engagement’’ des deux chefs d’Etats, Macky Sall et Mohamed Ould Abdel Aziz, qui ont donné des ‘’instructions’’ à leurs deux ministres de la pêche, pour ‘’finaliser’’ ces accords de pêche, au grand bonheur des pécheurs saint-louisiens.

Les différents représentants des pêcheurs de la Langue de Barbarie, au nom des leurs collègues, ont adressé des ‘’remerciements’’ au président Macky Sall et au président mauritanien Mohamed Ould Abdel Aziz qui ont, selon eux, ‘’œuvré’’ pour ‘’l’aboutissement’’ de la signature de ces accords.

Ils ont aussi salué ‘’l’engagement’’ du ministre de la Pêche, Oumar Guèye, et du maire de Saint-Louis, Mansour Faye, pour leur ‘’forte implication’’ dans ce dossier.

Vers la création d’une brigade motorisée pour la surveillance douanière sur les autoroutes

Le Groupement polyvalent de recherches et de répression de la fraude (GPR), basé à Thiès (ouest), envisage de créer une brigade motorisée qui devrait permettre aux services des douanes de mieux s’adapter à l’avènement des autoroutes, a annoncé son chef le lieutenant-colonel Mamadou Dieng Sow.

Le chef du GPR a indiqué, dans un entretien avec l’APS, qu’il est prévu dans les locaux en construction de cette structure à compétence nationale, non loin de la légion de gendarmerie de Thiès,une brigade motorisée qui lui sera directement rattachée.

« On a prévu là-bas une brigade motorisée, une brigade cynophile. Nous avons pensé qu’aujourd’hui avec l’avènement des autoroutes à péage, les fonctions de contrôle douanier risquent d’être réduites », a dit le lieutenant-colonel.

Il a souligné la nécessité d’apporter « une réponse » à cette nouvelle situation où la fluidité du trafic, « la priorité en matière d’autoroute à péage », empêche d’ériger des postes de contrôle sur ces infrastructures routières.

« L’ouverture d’Ila Touba c’est pour bientôt. S’il n’y a pas de contrôle de Dakar à Touba, les gens peuvent (convoyer) de la drogue, de la fraude ou des armes sans être inquiétés », a-t-il dit.

« C’est pourquoi, nous avons pensé à créer une brigade motorisée qu’on va rattacher au GPR » et qui sera commandée par un adjudant avec des éléments qui seront « bien formés » à la conduite de motards et qui vont opérer sur ces autoroutes à péages, a-t-il détaillé.

Selon lui, cette brigade qui sera utile « ne serait-ce que pour la dissuasion », pourra faire des ciblages en cas de suspicion, pour suivre les suspects et les contrôler au niveau des aires aménagées à cet effet près des postes de péages.

Le Groupement réfléchit, dans le moyen terme, à l’usage de scanners mobiles, après le déploiement de cette brigade. Il est en outre prévu de créer, dans ses nouveaux locaux, un groupe cynophile avec des chiens renifleurs qui seront formés à la détection de drogues ou d’armes, a ajouté le lieutenant-colonel Sow.

Un abri est prévu dans ce nouveau bâtiment pour ces animaux qui pourront aussi être utilisés au niveau de l’Aéroport international Blaise Diagne (AIBD) à chaque fois que de besoin.

« La brigade motorisée et le groupe cynophile sont pris en compte par l’autorité pour permettre à la BPR de mieux remplir ses missions », a dit le lieutenant-colonel.

Ils viendront s’ajouter aux deux brigades polyvalentes dont dispose le GPR, qui va déménager « dans les meilleurs délais » dans son nouveau bâtiment construit non loin de la légion de gendarmerie sur un terrain de 2500 mètres carrés.

Il s’agit d’une ancienne maison des Travaux publics qui a été affectée à la douane, avec l’appui du gouverneur.

Le chantier qui a démarré en mai 2017 « est très avancé », a-t-il signalé, en faisant observer que la lutte contre la drogue « fait partie (du) maillon faible » du GPR, face à la difficulté d’obtenir des renseignements.

« La lutte contre la drogue fait partie de notre maillon faible. Notre problème, c’est le renseignement. Souvent, c’est des informateurs qui nous donnent des renseignements et qui parfois, versent dans le chantage », a-t-il déploré.

Il faut selon lui que l’administration des douanes, « si elle veut vraiment être efficace, mette en place un fonds spécial de renseignement, afin de motiver les informateurs », étant donné le « manque de collaboration » de la part des populations.

« Personne ne donne le renseignement gratuitement », fait-il valoir, avant de préconiser une délocalisation du renseignement vers la direction des opérations avec des agents formés dans ce domaine qui pourraient être affectés à l’étranger pour fournir des bulletins tant sur le plan de la fraude que du trafic.

Autrement, toute réforme dans ce domaine qui « n’intègre pas le renseignement est vouée à l’échec », a-t-il décrété.

L’université Alioune Diop célèbre ses meilleurs étudiants

Quatre-vingt-cinq étudiants de l’Université Alioune Diop de Bambey (UADB) ont été primés mardi, à l’occasion de la quatrième édition de la journée de l’excellence de ladite université, a constaté l’APS.

’’Les étudiants primés sont au nombre de 85, dont 42 étudiants pour les licences et 43 étudiants pour les masters’’, a détaillé le Professeur Lamine Guèye, recteur de l’UADB, lors de la cérémonie.

Selon lui, les étudiants ont été distingués sur la base de ‘’critères d’excellence et de citoyenneté’’. ‘’Ils sont majors de leur promotion et n’ont jamais été traduits en conseil de discipline’’, a-t-il précisé. Le diplôme délivré aux étudiants ‘’marque la fin d’une étape importante au terme d’un cursus complet sans faute en licence et en master’’, a relevé l’universitaire.

L’université a primé ‘’les meilleurs étudiants en vue de développer la culture de l’excellence’’, a souligné le Professeur Guèye.

Il a invité les lauréats à s’inspirer des parcours exemplaires des personnalités choisies comme parrains ou marraine : Mouhamadou Maouloud Diakhaté, Cheikh Anta Diop et Dr Khady Seck.

L’occasion a été saisie pour magnifier le travail des enseignants-chercheurs promus au Conseil africain et malgache de l’enseignement supérieur (CAMES) et du personnel promu aux ordres nationaux du Lion et du Mérite.

Cette cérémonie a été présidée par le ministre de l’Enseignement supérieur Mary Teuw Niane, par ailleurs parrain d’honneur de l’édition 2018 de la Journée de l’excellence.

Mort de Fallou Sène : ’’La justice fera son travail’’, dit Mary Teuw

Le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, Mary Teuw Niane, a assuré mardi que la justice fera son travail pour situer les responsabilités dans la mort de l’étudiant Mouhamadou Fallou Sène, tué le 15 mai lors d’une manifestation estudiantine à l’université Gaston Berger (UGB) de Saint-Louis.

’’La justice fera son travail comme elle l’a fait pour Bassirou Faye (étudiant tué à l’UCAD en 2014). Elle le fera, laissons-lui le temps de le faire parce que c’est ça aussi un Etat de droit’’, a dit M.Niane, en répondant à une interpellation du coordinateur des étudiants de Bambey, Abdou Karim Diatta.

Le ministre s’exprimait au cours de la quatrième édition de la journée de l’excellence de l’Université Alioune Diop de Bambey (UADB), dont il est le parrain d’honneur.

Selon lui, ‘’la justice sénégalaise est une justice indépendante’’.

A la demande des étudiants de l’UADB, une minute de silence a été observée à la mémoire de Mouhamadou Fallou Sène.

Le 31e Sommet de l’UA fait avancer l’intégration continentale et la lutte contre la corruption

Les travaux du 31e Sommet de l’Union africaine (UA) se sont achevés lundi soir, avec des efforts déployés notamment pour promouvoir l’intégration continentale, la paix et la sécurité ainsi que la lutte contre la corruption.

A l’issue d’un sommet de deux jours placé sous le thème « Remporter la lutte contre la corruption, une voie durable vers la transformation de l’Afrique », auquel ont participé une vingtaine de chefs d’Etat et de gouvernement africains, plusieurs dossiers régionaux vitaux ont été au centre des délibérations, notamment la réforme institutionnelle de l’UA, les questions de paix, de sécurité et de stabilité, la Zone de libre-échange continentale (ZLEC) africaine, la question migratoire, la lutte contre le terrorisme et la lutte contre la corruption.

Malgré l’absence de déclaration officielle ou de mesures concrètes annoncées à la fin du sommet, on compte quelques avancées non négligeables sur un certain nombre de sujets.

« Globalement, le Sommet de Nouakchott a permis de faire avancer deux grandes questions très importantes », soit celle de la création de la ZLEC africaine et celle de la lutte contre la corruption, a estimé le ministre djiboutien des Affaires étrangères Mahamoud Ali Youssouf.

La lutte contre la corruption a fait l’objet de débats et de discussions à l’issue desquelles des mesures importantes ont été prises pour créer un mécanisme de suivi permettant la lutte contre la corruption à l’intérieur des Etats et à l’échelle transnationale, a-t-il indiqué.

La corruption est un phénomène général et non pas uniquement africain, et le processus de lutte contre ce fléau, sur lequel l’UA travaille en étroite collaboration avec les Etats membres, est extrêmement difficile, a affirmé Moussa Faki Mahamat, président de la Commission de l’UA, lors d’une conférence de presse organisée après la clôture du sommet, notant qu’il s’agissait d’un combat de tous les jours et concernant tout le monde.

Il a souligné la nécessité d’une coopération renforcée entre les administrations nationales des pays africains et les institutions financières pour notamment lutter contre les flux financiers illicites.

En ce qui concerne la ZLEC africaine, cinq nouveaux signataires de l’accord, à savoir l’Afrique du Sud, le Burundi, le Lesotho, la Namibie et la Sierra Leone, ont été enregistrés au cours du sommet, alors que le Swaziland et le Tchad ont déposé à l’UA leur instrument de ratification.

Jusqu’ici, 49 Etats membres ont signé l’accord visant la création de la ZLEC africaine et six d’entres eux ont déposé leur instrument de ratification de l’accord, a confirmé Paul Kagame, président rwandais et président en exercice de l’institution panafricaine.

Afin d’assurer l’entrée en vigueur en 2019 de l’accord conclu lors du Sommet extraordinaire de l’UA à Kigali le 21 mars dernier, l’Union a appelé les autres Etats membres à rapidement signer le traité.

Interrogé sur les migrations, le président de la Commission de l’UA a expliqué qu’il s’agissait d’un problème de fond qui demandait du temps et des consultations à l’intérieur du continent comme avec les partenaires extérieurs.

Selon lui, promouvoir l’intégration du continent africain pourrait fait partie d’une solution interne au problème migratoire, avec notamment la ZLEC et le Protocole relatif à la libre circulation des personnes, au droit de séjour et au droit d’établissement.

Le prochain sommet des chefs d’Etat et de gouvernement de l’UA doit se tenir en janvier 2019 au siège de l’UA à Addis-Abeba, en Ethiopie.

Plus de 6 tonnes de chanvre indien incinérées à Mbour

Le préfet du département de Mbour (ouest), Saër Ndao, a présidé mardi, dans la commune de Popenguine-Ndayaane, une cérémonie d’incinération de 6540 kilos de drogue, constituée essentiellement de chanvre indien, a constaté l’APS.

Initialement prévue duarnt la semaine nationale de lutte contre la drogue, cette cérémonie d’incinération a été reportée à cause d’une pluie accompagnée de vent.

L’ancienne carrière de latérite de Sindia, non loin de l’autoroute à péage a abrité la cérémonie, en présence de personnalités administratives et judiciaires.

Les gendarmes, les sapeurs-pompiers, les éléments de la Police, de la Douane et même les agents des eaux, forêts et chasse étaient aussi présents.

« Sky Dakar », le magazine de l’AIBD lancé en septembre

L’aéroport international Blaise Diagne (AIBD) de Diass va lancer en septembre prochain un magazine dénommé « Sky Dakar », pour contribuer à une meilleure promotion de la destination Sénégal, a annoncé, mardi, à Dakar, son directeur général, Xavier Mary.

« Notre objectif est mettre à disposition de chaque passager un exemplaire de ce magasine pour promouvoir la destination Sénégal », a-t-il expliqué lors d’une rencontre avec des journalistes.

Ce magazine trimestriel « gratuit » d’environ 80 pages, en français et en anglais, sera disponible dans les halls d’embarquement au départ et dans les salles de livraison bagages à l’arrivée.

’’Sky Dakar’’ va comporter des infos pratiques sur l’agenda notamment culturel sénégalais, les bonnes adresses ainsi que des reportages sur les destinations desservies depuis Diass. Il sera « un souvenir pour le passager », a ajouté le DG de l’AIBD.

« Sky Dakar » ambitionne « d’aiguiller et d’informer le passager en lui donnant envie de découvrir le pays », avec ’’une place très importante’’ accordée à l’image, selon son concepteur, Laurent Taieb.

Il signale que l’équipe en charge de la réalisation du magazine sera composée de journalistes de diverses spécialités, ainsi que de maquettistes français et sénégalais.

Les artistes du groupe ‘’Now United’’ reçus par Abdou Latif Coulibaly

Le ministre de la Culture, Abdou Latif Coulibaly, a reçu en audience, lundi, les jeunes artistes du groupe de pop ‘’Now United’’ qui effectuent un séjour de six jours au Sénégal, a appris l’APS.

Le groupe, composé de 14 chanteurs et danseurs de nationalités différentes dont la jeune chanteuse sénégalaise Mame Diarra Sylla, lauréate de ‘’Sen petit gallé’’ 2016, a exposé son projet au ministre.

‘’Nous sommes venus rencontrer le ministre, car le groupe est composé de différentes cultures avec 14 nationalités différentes, c’est alors logique de le rencontrer et de lui faire part de notre projet’’, a souligné Mame Diarra Sylla, la porte-parole du groupe.

Le ministre de la Culture Abdou Latif Coulibaly s’est dit ‘’content’’ de cette rencontre et a encouragé les jeunes artistes et leurs responsables.

’‘Cela aide les autorités dans la formation et l’éducation des enfants. (…). Gardez l’esprit de solidarité et de famille’’, a-t-il encouragé.

Abdou Latif Coulibaly souhaite que ces jeunes deviennent plus tard des artistes reconnus dans le monde, comme la chanteurse américaine Rihanna.

La productrice Ngoné Ndour, fondatrice de ‘’Sen petit gallé’’ qui accompagne le groupe, s’est dite ‘’très émue de voir une des lauréates de cette création percer dans le monde’’.

« Mame Diarra, c’est nous qui l’avons formée, elle a été lauréate de +Sen petit gallé All star+, elle a du talent et sait chanter et danser’’, s’est-elle réjouie.

«  »Quand je la vois dans ce groupe représenter toute l’Afrique, c’est une fierté pour l’émission et une opportunité pour le Sénégal de promouvoir sa destination’’, a fait valoir la présidente du Conseil d’administration de la Société de gestion collective (SODAV).

Le groupe musical américain ‘’Now United’’ a été fondé depuis 2017 par l’Américain Simon Fuller, producteur et ancien manager des ‘’Spice girls’’ et ‘’Pop Idol’’.

Il regroupe des jeunes artistes, âgés de 15 à 21 ans, venant de cinq pays de l’Asie (Inde, Corée du Sud, Chine, Philippines et Japon), quatre de l’Europe (Angleterre, Finlande, Russie, Allemagne), quatre de l’Amérique (USA, Canada, Mexique et Brésil) et une de l’Afrique (Sénégal).

Le groupe, qui est en tournée, s’est produit, samedi, en première partie lors d’un concert du chanteur Youssou Ndour, au Centre international du commerce extérieur du Sénégal (CICES).

‘’Now United’’, qui chante en anglais, a déjà enregistré sept chansons pour ses projets d’albums.

Il se veut une plateforme pour jeunes créateurs de contenus. ‘’C’est un groupe mondial qui cherche à concilier dans la diversité les mélomanes du monde’’, lit-on dans une note de présentation.

Selon Mame Diarra Sylla, ‘’le groupe, en tournée, a déjà visité six pays, l’Australie, la Finlande, la Rusie, la Suède, l’Autriche et les USA’’. ‘’La prochaine étape dans quatre jours est la Corée du Sud’’, informe-t-elle.

Transfert de certains ministères à Diamniadio : La Cnts dénonce une précipitation

En conférence de presse samedi, la Cnts a dénoncé le transfert ‘’précipité et non concerté’’ de certains ministères au Pôle urbain de Diamniadio. Elle réclame des mesures d’accompagnement à l’Etat.

La décision de l’Etat du Sénégal de transférer les services publics de certains départements ministériels, ne fait pas que des heureux. Les travailleurs directement impactés par cette mesure se mobilisent et alertent le gouvernement sur leur situation sociale ‘’préoccupante’’. ‘’La Cnts tient à dénoncer vigoureusement la précipitation notée dans le déménagement de certains ministères au Pôle urbain de Diamniadio, sans une prise en charge correcte des préoccupations et attentes des travailleurs qui, à l’arrivée, sont pratiquement laissés pour compte dans un environnement qui ne garantit point le minimum acceptable’’, a fulminé le secrétaire général de la centrale Mody Guiro. Sur ce point précis, la Cnts déplore l’absence de consultations et de concertations sur des questions qui impactent directement les conditions de travail et d’existence des agents qui sont souvent mis devant le fait accompli.

Au regard de cette situation, la Cnts exige du gouvernement le report de sa décision et l’ouverture, dans les meilleurs délais, de concertations franches et sincères avec tous les partenaires sociaux concernés et les usagers du service public sur le déménagement de certains services publics au Pôle urbain de Diamniadio. Mais aussi d’assurer la prise en charge correcte des préoccupations et attentes formulées par les travailleurs et qui tournent essentiellement autour de la subvention de carburant pour ceux qui disposent de véhicules et ne résidant pas à Diamniadio, d’instaurer une politique d’habitat social destinée aux travailleurs pour leur faciliter l’accès au logement, d’assurer la réduction des tarifs du péage et une subvention conséquente des tickets de restauration.

Parallèlement, la Cnts attire l’attention du gouvernement sur la nécessité d’une gestion cohérente du service public qui pourrait être désarticulé avec l’éparpillement de certains services matériels dans un contexte d’achèvement du processus de dématérialisation des dossiers des agents de l’Etat. Le déménagement ne devrait entrainer aucune lenteur, ni lourdeur administrative dans le traitement des dossiers des usagers du service public.

Dans le même sillage, la centrale syndicale continue d’exiger du gouvernement le partage des résultats de l’étude sur le système de rémunération des agents de l’Etat et l’ouverture de négociations sérieuses sur la question avec les partenaires sociaux concernés, afin d’apporter les correctifs nécessaires et instaurer de façon durable l’équité et la justice dans le traitement des agents de l’Etat.

Par ailleurs, la Cnts dit prendre acte de l’ouverture des négociations sur l’augmentation généralisée des salaires dans le secteur privé. Toutefois, elle tient à marquer son désaccord sur les propositions inacceptables et fantaisistes du patronat qui, au demeurant, sont en deçà de ses attentes.

‘’La situation sociale du pays est caractérisée par une dégradation des relations professionnelles entre l’Etat, le patronat et les travailleurs dans plusieurs secteurs et branches, en raison de l’inexistence d’un cadre adéquat de dialogue social sincère ou tout au moins de l’absence de volonté des employeurs de bâtir avec les travailleurs des consensus durables relativement au respect des droits et libertés consacrés dans la législation nationale et les conventions internationales de l’Oit’’, se désole Mody Guiro.

Il s’agit, entre autres de ‘’la violation des droits et libertés syndicaux et la négociation collective, de la persistance des licenciements abusifs dans certaines entreprises. A cela, s’ajoute le travail précaire caractérisé par l’absence de protection sociale et le non respect des normes sur la santé et la sécurité au travail par certains employeurs’’.

Casamance : Des députés rassurés sur la situation sécuritaire

Des députés de l’Assemblée nationale, qui séjournent depuis dimanche à Ziguinchor, se sont dits rassurés par les autorités militaires de la zone militaire n°5 sur la ‘’tendance d’accalmie’’ en Casamance où la situation sécuritaire est ‘’sous contrôle’’, a appris lundi l’APS.

Composée de 25 parlementaires, des conseillers du président de l’Assemblée nationale et de la directrice de la communication de l’institution parlementaire, cette délégation a été reçue lundi par le gouverneur de Ziguinchor, Guédj Diouf.

Membres de la Commission défense et sécurité et de la Commission des lois, de la décentralisation, du travail et des droits humains, ils ont tenu une séance de travail avec le gouverneur autour des ‘’riches potentialités économiques de la région, des défis sécuritaires et des enjeux économiques de la filière anacarde’’.

‘’Nous nous félicitons de cette mission menée par des députés pour s’imprégner des défis sécuritaires en Casamance, mais aussi des défis économiques dans la zone. L’Assemblée nationale doit aussi se féliciter du courage des autorités pour faire transporter les noix de cajou par des bateaux à grand tirant d’eau’’, a déclaré Gueji Diouf.

Après cette rencontre avec le gouverneur, la délégation a rendu visite au commandement de la zone militaire numéro 5, où elle a été reçue par le Colonel Khar Diouf, en présence de Ute Bocandé, de la Fondation Konrard Adenauer, partenaire de cette mission parlementaire à Ziguinchor.

‘’Ici, nous sommes les garants de la sécurité des personnes et des biens. En Casamance, la tendance est à l’accalmie malgré quelques regains de tension et quelques phénomènes récurrents amplifiés par des effets médiatiques’’, a rassuré le commandant de la zone militaire numéro 5, Khar Diouf.

‘’La situation (sécuritaire) est sous contrôle. Il n’y a rien d’inquiétant’’, a poursuivi le Colonel Diouf après être briefé sur les objectifs de cette mission, dont le thème principal tourne autour de la ‘’Sécurité dans les zones frontalières’’.

Awa Guèye, la vice-présidente de l’Assemblée nationale, précise que les députés veulent aussi s’’’imprégner davantage des conditions d’existence, de vie et de travail des militaires qui sont dans les casernes et dans les campements, en vue de mieux formuler les plaidoyers au niveau de l’institution parlementaire’’.

‘’Les conditions de vie des militaires sont acceptables en Casamance. Elles sont vraiment favorables’’, a assuré Khar Diouf, avant de permettre aux parlementaires de visiter le camp militaire de Ziguinchor qui abrite le cinquième bataillon d’infanterie.

Les députés ont aussi visité un cantonnement militaire à Mpack, poste frontalier avec la Guinée Bissau voisine avant de se rendre à l’état-major de la gendarmerie à Ziguinchor en attendant l’ouverture officielle d’un atelier sur la ‘’Sécurité dans les zones frontalières’’ prévu ce mardi à Ziguinchor.