Inflation dans l’UEMOA : 0, 4 % à fin mai contre 1, 3 % en avril

Le taux d’inflation dans la zone de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) s’est établi, en glissement annuel, à 0,4% à fin mai 2018 contre 1,3% enregistré le mois précédent.

‘’La décélération du rythme de progression du niveau général des prix est imprimée essentiellement par la composante « Alimentaire » […]’’, explique le Bulletin des statistiques de la BCEAO du mois de mai, publié vendredi.

Le document précise que sa contribution à l’inflation totale est ‘’ressortie négative à 0,2 point de pourcentage à fin mai 2018 contre 0,7 point de pourcentage un mois plus tôt’’.

Il met cette évolution en lien avec l’amélioration de l’offre de céréales, de tubercules et plantains dans les pays côtiers, notamment en Côte d’Ivoire et au Togo.

Le bulletin indique aussi qu’‘’une baisse sensible des prix des produits de la pêche a été observée au Sénégal en lien avec une forte augmentation des débarquements de produits halieutiques due à des conditions climatiques favorables’’.

‘’La baisse du rythme de progression du niveau général des prix est également liée à des effets de base observés en mai 2017 au Bénin, où un renchérissement des produits de la pêche, des tubercules et plantains ainsi que des fruits avait été enregistré en 2017’’, selon encore le document.

Révision listes électorales : Près de 500 000 inscrits sans Karim Wade

Au total, 495.919 personnes ont été enregistrées lors de la dernière révision des listes électorales sur lesquelles ne figurent pas le nom de l’ancien ministre d’Etat Karim Wade, a appris l’APS.

’’La révision passée a enregistré 495.919 mouvements ou demandes formulées dont 440.547 mouvement enregistré sur le territoire national et 55272 mouvement enregistré à l’étranger’’, a annoncé, lundi, le Directeur de la formation et de la communication à la direction générale des élections, Bernard Casimir Demba Cissé.

M. Cissé s’exprimait lors d’un point de presse sur la publication des listes provisoires issues de la dernière révision exceptionnelle des listes électorales.

A l’intérieur du pays, il a été enregistré dans le détail, 381.052 demandes d’inscriptions, dont 59248 demandes de modification d’adresse électorale, 58 demandes de changement de statut, 189 demandes de radiation.

A à l’étranger, il a noté 58.052 demandes d’inscriptions dont 524 demandes de modification, 6 demandes de changement de statut. Aucune demande de radiation n’a été inscrite à l’étranger.

M. Cissé a souligné qu’après traitement des données, des demandes ont fait l’objet de rejet au motif qu’il y a eu des personnes déjà inscrites sur les listes électorales et celles ne devant pas être inscrites en vertu des articles L31 et L32 du Code électoral.

’’Les motifs de rejet après traitement concernaient aussi, les mineurs’’, a-t-il ajouté.

Interpellé sur le cas de l’ancien ministre d’Etat et candidat du PDS à la prochaine présidentielle, Bernard Casimir Demba Cissé a indiqué qu’il était absent de la nouvelle liste provisoire, pour le simple fait que Karim Wade n’a pas participé à la dernière refonte du fichier électoral.

Il a assuré que les services centraux du ministère de l’Intérieur procèdent au toilettage du fichier général des électeurs en vue de sa consolidation.

Des migrants sénégalais bloqués à Moscou

Une dizaine de candidats sénégalais à l’émigration clandestine sont laissés en rade par leur passeur à Moscou depuis plusieurs semaines, a appris l’APS de sources dignes de foi.

« Il y a un peu plus d’un an, j’ai rencontré un passeur dans la banlieue de Dakar, qui m’a promis, moyennant finances, un voyage au Brésil. Le voyage n’ayant pu avoir lieu, il est venu me voir récemment pour me proposer de venir en Russie. Et une fois arrivé en Russie, selon ses dires, quelqu’un a été désigné pour m’emmener en Espagne », raconte à l’APS un migrant venu du Sénégal, sous le couvert de l’anonymat.

L’homme, qui travaillait dans le secteur informel au Sénégal, s’est vu remettre un « fan ID », une pièce d’identité délivrée aux supporters des équipes nationales prenant part à la Coupe du monde de football 2018 (14 juin-15 juillet), en Russie.

Le sésame lui a été délivré en sa qualité de supporter des Lions – du moins tel qu’il s’est présenté – détenteur d’un billet d’avion, ce qui lui ouvre les frontières russes, même sans visa, explique-t-il.

Le migrant sénégalais dit avoir versé une avance de 1,2 million de francs CFA pour le voyage en Russie.

« Le restant, environ la moitié de cette somme, devrait être versé à mon arrivée à destination », explique le candidat à l’émigration hébergé dans une cité universitaire moscovite par des étudiants sénégalais, grâce à l’entregent d’un responsable de l’Association des supporters du Stade de Mbour, Peul Wade.

A sa descente d’avion à Moscou, il contacte la personne censée venir l’accueillir, mais cette dernière jure la main sur le cœur n’avoir pas été mise au courant de son voyage, témoigne M. Wade.

« On m’a parlé d’une trentaine de personnes étant dans cette situation, mais j’en ai vu huit seulement. Six d’entre elles ont quitté la cité universitaire depuis le 19 juin. Les deux autres sont avec nous parce qu’elles ne savent pas où aller », poursuit le dirigeant des supporters du Stade de Mbour.

es migrants sont tous détenteurs d’un « fan ID », dit-il, affirmant qu’ils sont originaires de la banlieue de Dakar, de Mbour, de Thiès, de Ngaye Mékhé et de Tivaouane (ouest).

Peul Wade se demande comment ces migrants ont pu obtenir ces pièces d’identité censées être délivrées seulement aux supporters des équipes nationales ayant acquis le billet d’avion pour la Russie.

Selon lui, les candidats à l’émigration devaient, de la Russie, se rendre en Italie, en Espagne, en Allemagne et dans des pays d’Europe du Nord.

« Concernant les deux candidats encore logés dans une cité universitaire, je peux vous assurer qu’ils sont sans le sou. Et sans l’aide des étudiants et de notre assistance, ils deviendront des sans-abri », s’inquiète Peul Wade, souhaitant que les autorités sénégalaises leur viennent en aide.

Le migrant rencontré par l’APS a fait une réservation pour regagner Dakar jeudi prochain. L’homme promet déjà, à son retour au bercail, de faire savoir à son passeur de quel bois il se chauffe.

« Si nos compatriotes n’étaient pas là, nous aurions erré comme de pauvres hères dans les rues de cette grande cité, et avec les risques d’être envoyés en prison », dit-il.

Orages et pluies sur le sud, temps plutôt clément sur le littoral (ANACIM)

L’Agence nationale de l’aviation civile et de la météorologie (ANACIM) annonce orages et pluies sur les régions sud du Sénégal au cours des prochaines 24 heures, à partir de dimanche midi, le temps devant être « plutôt clément sur le littoral » au cours de cette période.

« Ces prochaines 24 heures, des orages et pluies se manifesteront probablement sur les régions sud du pays », peut-on lire dans un bulletin portant sur ses dernières prévisions.

« Sur le reste du territoire, le ciel sera passagèrement nuageux », avec un temps plutôt clément sur le littoral’’ et des températures journalières devant être comprises « entre 32 et 36°C avec un maximum de 38°C à Podor », selon l’ANACIM.

« Les visibilités seront bonnes », là où les vents « seront globalement de secteur ouest à sud-ouest et d’intensités faibles à modérées », écrivent les prévisionnistes météo.

Saint-Louis va ’’très bientôt abriter le grand port fluviomaritime’’ de l’Omvs (responsable)

La ville de Saint-Louis « va très bientôt abriter le grand port fluviomaritime » de l’Organisation pour la mise en valeur du fleuve Sénégal (OMVS), dont l’ambition est de créer de « nouvelles opportunités » pour la capitale ord du Sénégal, a annoncé Babacar Diongue, directeur centre de documentation et des archives (CDA) de l’organisation intergouvernementale.

Saint-Louis « va très bientôt abriter le grand port fluviomaritime de l’OMVS, afin de restaurer la navigation sur le fleuve et créer de nouvelles opportunités » pour la vie économique de la ville tricentenaire, ancienne capitale de l’Afrique occidentale française (AOF), a indiqué M. Diongue, sans plus de précisions.

S’exprimant à l’occasion d’une journée d’information et de sensibilisation sur les activités de l’OMVS, à l’initiative du Réseau des journalistes pour les activités de l’OMVS (REJEAO), en présence de la directrice de la communication de l’organisation, Amayelle Ka Ndiaye.

Il a souligné l’importance de la contribution de l’OMVS à la vie économique des pays membres, à savoir la Guinée, le Mali, la Mauritanie et le Sénégal.

L’OMVS assure ainsi l’alimentation des villes de Dakar et Nouakchott à hauteur de 60 et 100 pour cent respectivement, ’’grâce au barrage de Diama », a signalé le directeur centre de documentation et des archives de l’OMVS.

De même, l’organisation intergouvernementale contribue-t-elle « de manière décisive » à la vie économique de ses membres, en matière de production d’énergie hydroélectrique et de navigation, mais aussi en mettant à leur disposition de l’eau pour l’agriculture irriguée, a ajouté Babacar Diongue.

Il a par ailleurs évoqué un programme en deux phases mis en œuvre par l’OMVS, pour l’amélioration des conditions de vie des populations des 4 pays concernés.

La deuxième phase de ce programme prévoir d’aider « directement plus de 4,5 millions de personnes » autour du bassin du fleuve Sénégal, notamment les petits exploitants agricoles, les agriculteurs, les acteurs de la pêche artisanale ainsi que les associations d’usagers de l’eau, a indiqué M. Diongue.

Le directeur du CDA de l’OMS a salué la tenue de cette journée de sensibilisation, qui selon lui devrait contribuer à « raffermir le bon voisinage » entre la représentation de l’OMVS et les populations riveraines de Santhiaba, Goxu Mbathie et Guet Ndar, pour « une meilleure appropriation » du patrimoine appartenant aux Etats membres.

A l’occasion de cette journée de sensibilisation à laquelle participaient des jeunes et des élèves de différentes écoles élémentaires, lycées et CEM de Saint-Louis, Babacar Diongue a insisté sur la nécessité de mieux faire connaître « l’utilité du patrimoine » de l’OMVS, que les citoyens des pays membres doivent selon lui aider à protéger et à sauvegarder.

Cette journée est « une première » dans les activités du REJEAO, s’est réjoui son coordonnateur Ahmad Mouslim Diba, selon qui cette initiative vise à amener les populations à adopter « des « comportements citoyens » vis-à-vis de l’OMVS, qui « œuvre pour le bien-être des populations des Etats membres ».

Les journalistes dit-il ont un rôle à jouer pour permettre aux citoyens de mieux connaître « les enjeux économiques » de l’intégration sous-régionale.

Nioro : des « agents d’exécution de la loi » sensibilisés sur la torture

L’Observateur national des lieux de privation de liberté (ONLPL) a organisé jeudi à Nioro, dans la région de Kaolack (centre), un atelier d’information et de sensibilisation des agents d’exécution de la loi sur la torture dans les lieux de privation de liberté.

Cet atelier de formation, d’information et de sensibilisation est destiné aux gendarmes, gardes pénitentiaires, douaniers et autres agents d’exécution de la loi sur la torture.

« Cet atelier entre dans le cadre de notre mission de prevention de la torture et autres peines ou traitement cruels, inhumains ou dégradants dans les lieux de privation de liberté », a ainsi expliqué Josette Marcelline Lopez Ndiaye, Observateur national des lieux de privation de liberté (ONLPL).

Cet atelier a clôturé une tournée de sensibilisation à la torture, entamée lundi à Nioro. Elle a notamment été marquée par des rencontres de sensibilisation et des échanges avec les autorités administratives et les responsables de maisons d’arrêt et de correction de la région, a indiqué Mme Ndiaye.

BAC : 13 226 candidats ont planché sur la philosophie à kaolack (ia)

Quelque 13 226 candidats à l’examen du baccalauréat ont planché vendredi à Kaolack (centre) sur les épreuves anticipées de philosophie organisées simultanément sur l’ensemble du pays, a appris l’APS de l’inspection d’académie (IA).

Les candidats constitués de 6162 filles (46,59 %) et 7064 garçons (51,43 %) ont notamment été répartis au niveau de 34 centres d’examen, a déclaré à l’APS, Bassirou Diouf, chef du bureau de l’enseignement secondaire général de l’académie de Kaolack.

« Toutes les dispositions ont été prises pour que les épreuves se déroulent dans les meilleures conditions malgré une augmentation de 1730 candidats enregistrée cette année par l’académie de Kaolack », a-t-il assuré.

Aliou Cissé remet en question le tirage de la coupe du monde

Aliou Cissé, le sélectionneur national du Sénégal, met en cause le tirage au sort de la Coupe du monde qui, à son avis, défavorise les sélections africaines.

‘’Il faut qu’on discute des chapeaux. Il n’y a pas une seule équipe dans le chapeau 1. On joue contre des champions d’Europe, des champions du monde, c’est pas toujours évident pour nous’’, a argué Cissé.

Pour présenter les poules, la FIFA attribue des coefficients aux équipes qualifiées en fonction de la qualité de leur participation aux précédentes compétitions et de leur classement mensuel.

Pour les tirages au sort des éliminatoires de la CAN et de la phase finale proprement dite, des coefficients sont attribués aux sélections sur la base de leurs performances lors des précédentes éditions.

Selon Aliou Cissé, l’élimination des cinq représentants de l’Afrique dès la phase de poules de la Coupe du monde 2018 n’est pas ‘’un baromètre pertinent’’ pour déterminer le niveau du football africain.

‘’Le football africain avance. C’est la vérité’’, a dit le sélectionneur sénégalais, qui dit rester fier de ses joueurs.

‘’Je suis fier des garçons. Je suis fier du travail qu’ils ont accompli depuis un mois. Ainsi va la vie’’, a réagi le technicien sénégalais,se disant ‘’déçu’’ par l’élimination de ses joueurs qui ‘’se battent tous les jours pour défendre leur pays’’.

Aliou Cissé : « nous ne méritons pas de nous qualifier pour les huitièmes »

L’équipe nationale de football du Sénégal ne « mérite pas’’ de se qualifier pour les huitièmes de finale du Mondial 2018, a tranché le sélectionneur des Lions Aliou Cissé, se disant malgré tout fier de ses joueurs.

« Le Sénégal ne se qualifie pas parce qu’il ne le mérite pas. Ainsi va la vie », a déclaré le technicien sénégalais au cours d’une conférence de presse, jeudi à Samara, peu après la défaite de ses poulains face aux Cafeteros de la Colombie.

Cette victoire permet à la Colombie de terminer en tête du groupe H et de se qualifier pour les huitièmes de finale, en compagnie du Japon, qui a fini 2e à égalité avec le Sénégal mais avec un nombre moins important de cartons jaunes (4 contre 6), suivant la règle du fair-play.

Malgré l’élimination des Lions, Aliou Cissé, capitaine de l’équipe du Sénégal quart de finaliste du Mondial 2002, se dit malgré tout « fier de ses joueurs ».

« C’est la loi du football. On ne se qualifie pas parce qu’on a plus de cartons que le Japon’’, a-t-il dit, avant d’ajouter « Je suis fier de mes garçons », malgré tout.

Il faut juste accepter ce règlement, selon lui. « C’est la règle du jeu. C’était établi par la Fifa donc il faut s’y plier », a indiqué le sélectionneur du Sénégal, qui aurait « aimé être éliminé d’une autre façon, mais c’est comme ça ».

Avec l’élimination du Sénégal, le continent africain ne compte plus de représentant en Coupe du Monde à l’issue du premier tour de cette compétition.

Les Lions, avec quatre points obtenus en trois matchs, terminent à la troisième place de la poule H, qui logeait également la Pologne, outre la Colombie et le Japon.

Eliminatoires Mondial de basketball: les Lions vont tenter de faire respecter la hiérarchie

’équipe nationale de basket-ball du Sénégal va affronter vendredi celle de la Centrafrique, dans le cadre de la phase retour du premier tour des éliminatoires zone Afrique de l’édition 2019 de la Coupe du monde de la discipline, qui se déroulera au stadium Marius Ndiaye (Dakar), avec l’ambition de consolider sa place de leader du groupe D acquise à l’aller.

Les protégés du coach Abdourahlane Ndiaye ’’Adidas’’, leaders de leur poule avec deux victoires et un match nul à l’issue de la première manche, comptent rester sur leur lancée pour faire respecter la hiérarchie sous-régionale.

Après le match contre la Centrafrique, ils vont jouer la Côte d’Ivoire samedi avant de terminer par le Mozambique, dimanche.

A l’issue de cette phase retour, les trois meilleures équipes de chaque groupe se qualifieront pour le second tour des qualifications, qui mettront aux prises 12 équipes divisées en deux groupes (E et F) de 6 équipes chacune.

Les deux meilleures équipes des groupes E et F, tout comme l’équipe classée meilleure troisième valideront leurs billets pour la Coupe du monde de basketball FIBA 2019.

Pour la toute première fois, la compétition phare de la FIBA regroupera 32 équipes et aura lieu du 31 août au 15 septembre 2019 en Chine.

Voici le programme des éliminatoires de la Coupe du Monde :

Vendredi : Côte d’Ivoire-Mozambique (16h) et Centrafrique-Sénégal (19h)

Samedi : Mozambique-Centrafrique et Sénégal-Côte d’Ivoire (19h)

Dimanche : Centrafrique-Côte d’Ivoire (16h) et Mozambique-Sénégal (19h)

Coupe du monde 2018 : le Sénégal quitte la compétition, fauché par les cartons jaunes

Battus lors de leur dernier match de poule par la Colombie (0-1),  les Lions de la Teranga sont éliminés  de la Coupe du monde 2018 pour une histoire de cartons.

Avant le coup d’envoi du match contre le Sénégal avait besoin d’un point pour se qualifier pour les huitième de finale de la Coupe du monde 2018 qui se dispute actuellement en Russie (14 juin – 15 juillet).

Mais les Lions n’ont pas pu faire l’essentiel face à une équipe de Colombie,  ambitieuse. Ces Colombiens qui avaient besoin d’une victoire pour rester dans la compétition n’ont pas failli comme les Lions.

Des Lions ont pourtant malmenés les Cafeteros avant de sombrer à un quart d’heure de la fin du match sur un coup de tête piquée de Mina (74e).

Un penalty accordé au Sénégal… puis annulé

À la 17e minute, l’arbitre du match, Milorad Mazic, a indiqué le point de penalty pour une faute (supposée) de Sanchez sur Mané, lancé par Baldé dans la surface.

Après avoir eu recours à l’assistance vidéo et visionné les ralentis, il s’est finalement ravisé, considérant que le défenseur de Tottenham avait taclé le ballon avant d’emporter son adversaire dans sa chute.

La défaite des Lions profite au Japon, battu par la Pologne dans l’autre rencontre du groupe (1-0), qui se qualifie au nombre de cartons jaunes (quatre contre six).

Il n’y aura pas d’équipe africaine en 8es.

L’ambassade d’Israël offre un lot de 60 chaises roulantes

L’ambassade d’Israël au Sénégal a remis, jeudi, un lot de 60 chaises roulantes aux enfants vivant avec un handicap du centre Talibou Dabo et de trois autres services pédiatriques du pays, a constaté l’APS.

Ce lot a été remis en présence du maire de Grand Yoff, du directeur des établissements de santé du Sénégal, représentant le ministre de la Santé et de l’Action sociale et de l’ambassadeur d’Israël au Sénégal.

Le centre Talibou Dabo a reçu 48 chaises, alors que le centre hospitalier Albert Royer, l’hôpital des enfants de Diamnadio, le service de pédiatrie de l’hôpital Principal ainsi que l’hôpital régional de Saint-Louis, ont reçu chacun trois chaises.

’’Cette action entre dans le cadre de la célébration des 70 ans d’Israël. En effet, une partie de notre budget allouée à la fête nationale du 19 avril, a servi à donner aux enfants plus de mobilité, d’espoir et d’indépendance’’, a soutenu la chef de mission adjointe à l’ambassade d’Israël au Sénégal, Shir Gideon.

Pour elle, ces chaises de l’espoir libèrent doublement les enfants et leur offrent non seulement la mobilité, mais aussi leur facilitent l’intégration sociale et leur ouvrent les portes d’une meilleure éducation.

’’En donnant l’accès à l’éducation, nous créons une nouvelle génération consciente, compétente et confiante’’, a-t-elle fait valoir.

Pour sa part, le directeur du centre Talibou Dabo, Mademba Sow, a souligné que ce don venait à son heure, dans ce sens où il permet de résoudre le problème de la mobilité auquel les pensionnaires du centre ont toujours été confrontés.

Il a noté plusieurs problèmes dont souffrent le centre, notamment ceux liés à l’administration et aux finances, qui constituent, selon lui, des freins dans les actions quotidiennes.

’’Il fallait des fauteuils adaptés aux conditions des enfants pour leur permettre d’être plus automnes dans leur mouvement. Et ces chaises seront données à des enfants ayant moins de 40 kg’’, a-t-il ajouté.

Le port de Dakar veut être ‘’le plus compétitif’’ de la Cedeao à travers un nouveau plan stratégique

Le Port autonome de Dakar (PAD) lance ce jeudi son nouveau Plan stratégique 2019-2023 pour devenir ‘’le moteur de l’émergence, et le plus compétitif de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), à l’horizon 2023’’.

La cérémonie se tient à l’hôtel King Fahd Palace depuis 9h, sous la présidence effective de Amadou Ba, ministre de l’Economie, des Finances et du Plan, et de Oumar Gueye, ministre de la Pêche et de l’Economie Maritime.

En présence des partenaires et des investisseurs, Aboubacar Sédikh Beye, Directeur général du Port autonome de Dakar, dévoilera les grandes lignes du plan stratégique 2019-2023.

Cette vision ‘’a pour ambition de faire du port de Dakar, un port moteur de l’émergence, et le plus compétitif de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), à l’horizon 2023’’, explique le Port dans un communiqué.

‘’Le but de ce nouveau Plan stratégique est d’améliorer la compétitivité du port et d’attirer beaucoup plus de trafic afin de positionner Dakar comme un hub logistique régional’’, selon le document reçu à l’APS.

Il rappelle que depuis sa création en 1865 sous la forme d’un port de commerce, et ensuite son érection en société nationale, il y a 30 ans, le Port de Dakar a connu ‘’des mutations majeures’’.

Le nouveau Plan stratégique 2019-2023 constitue ‘’une nouvelle étape supplémentaire dans son statut de fleuron de l’économie sénégalaise’’, indique le communiqué, notant que le PAD ‘’joue un rôle essentiel dans l’économie nationale, en contribuant pour 30% dans le budget national et pour environ 90% dans les recettes douanières’’.

Avec ce Plan stratégique, le Port ‘’ambitionne plus que jamais d’être l’un des piliers du Plan Sénégal Émergent (PSE), programme de développement cher au Président de la République Macky Sall’’.

Plus de 14 milliards de la BOAD pour l’école et l’agriculture Sénégalaises

La Banque ouest-africaine de développement (BOAD) a approuvé, mercredi, deux financements de 9,4 milliards de francs CFA et de 5 milliards de francs CFA pour respectivement le projet de construction de 1850 salles de classe et le refinancement d’opérations au titre de la campagne intrants agricoles 2018-2019.

L’opération concernant le Projet de construction de 1 850 salles de classe, en remplacement d’abris provisoires et d’ouvrages annexes au Sénégal, porte sur une deuxième tranche de 500 salles de classe, explique la BOAD, dans un communiqué de presse.

Outre la construction dans les quatorze régions du Sénégal de ces 500 salles de classe équipées, en remplacement d’abris provisoires, elle va permettre la réalisation de 318 bureaux-magasins équipés dans les écoles primaires et de 16 bâtiments administratifs qui le seront également.

Ce financement va en même temps aider à mettre en place 500 mètres de clôtures dans les différents collèges concernés, 10 bâtiments administratifs équipés et 1 000 mètres de clôtures dans les différents lycées.

« Le projet permettra de contribuer à la satisfaction de la demande en salles de classe, de promouvoir l’égalité des chances sur le territoire national et d’améliorer la qualité de l’environnement scolaire », souligne le communiqué.

Le Conseil d’administration de la Banque qui s’est réuni à Lomé, a également donné son feu vert à une ligne à court terme en faveur de la Caisse nationale de crédit agricole du Sénégal (CNCAS) pour le refinancement d’opérations au titre de la campagne intrants agricoles 2018-2019.
« Il s’agit de l’octroi d’une ligne de refinancement à court terme destinée à renforcer les ressources financières de la CNCAS, pour lui permettre de soutenir adéquatement les besoins de trésorerie des fournisseurs d’intrants », explique le communiqué de la BOAD.

Il ajoute que « la ligne contribuera notamment à l’acquisition d’environ 40 500 tonnes d’intrants, dont 37 500 tonnes d’engrais NPK et urée, ainsi que 3 000 tonnes de semences de riz ».

Au total, lors de sa 109e session tenue au siège de la BOAD, les administrateurs ont « approuvé onze (11) nouvelles opérations. Il s’agit de sept prêts à moyen et long termes pour un montant total de 90,8 milliards FCFA, d’une ligne de refinancement pour un montant de 10 milliards FCFA, d’un prêt à court terme d’un montant de 5 milliards FCFA et de deux prises de participation pour un montant de 6 milliards FCFA ».

Ces opérations portent à 5201 milliards FCFA, le cumul des engagements (toutes opérations confondues) de la BOAD depuis le début de ses activités.

Aliou Cissé : ’’pas de calcul à faire contre la Colombie’’

L’équipe nationale de football du Sénégal, opposée à celle de la Colombie jeudi à Samara, en match comptant pour la 3e journée des phases de groupe du Mondial 2018, ne fera pas de calcul et va viser la victoire, assure le sélectionneur des Lions, Aliou Cissé.

« Il n y a pas de calcul à faire. Demain, on entre sur le terrain avec la consigne claire de jouer pour gagner », a répondu le sélectionneur sénégalais en conférence de presse, en réponse à la question de savoir s’il va jouer la Colombie pour obtenir un match nul.

Un nul suffit au Sénégal, premier ex-aequo de la poule H avec le Japon (4 points), pour se qualifier pour les huitièmes de finale du Mondial, alors que son adversaire du jour, la Colombie, doit gagner ou faire match nul en comptant éventuellement sur un résultat négatif du Japon pour passer au prochain tour.

L’entraîneur dit s’attendre à « un match disputé » face aux Colombiens qui selon lui « ont un jeu fait d’impact dans les duels’’, sans compter qu’ils disposent également d’une « belle équipe techniquement ».

« Nous savons que c’est un match difficile qui nous attend », mais « on va entrer sur le terrain avec l’intime conviction de nous qualifier », a assuré Cissé, ajoutant ne se focaliser « sur aucun joueur colombien en particulier’’, misant plutôt sur « l’engagement » de ses joueurs.

Le sélectionneur des Lions affirme bien connaître l’équipe de la Colombie qu’il a joué en 2014 en amical et pense que ses joueurs « sont dans le bon tempo ».

L’équipe nationale du Sénégal, arrivée à Samara ce mercredi aux environs de midi (heure locale), s’est entraînée sur le terrain annexe du stade devant abriter le match contre la Colombie, suite à une injonction de la Fifa demandant que la pelouse soit préservée.

Le partenariat douane-entreprise magnifié

Le directeur de la facilitation et du partenariat avec l’entreprise (FPE) a magnifié mercredi l’évolution des relations entre la douane et l’entreprise, saluant des ’’acquis’’ et des ’’avancées’’ régulièrement actualisés.

’’L’évolution des relations de partenariat Douane-Entreprise est faite d’acquis et d’avancées’’, a déclaré le colonel Pape Thialaw Fall lors de l’atelier portant sur le programme des Opérateurs économiques agréés (OEA).

Selon M. Fall, l’objet de cet atelier est le ‘’remplacement du Programme de partenaires privilégiés (PPP)’’, mis en place depuis 2011 par le programme OEA, pour être’’ conforme à l’Accord de facilitation des échanges de l’Organisation mondiale du commerce (OMC), signé en 2013 et ratifié par le Sénégal en 2016.

‘’L’exercice qui nous réunit consiste à échanger sur les projets de textes et aussi recueillir les avis, observations et suggestions du secteur privé sur l’ensemble du document’’, a-t-il renseigné, assurant qu’en tout état de cause, l’administration des douanes ‘’compte travailler avec les entreprises au cours de l’élaboration du cadre juridique, de sa mise en œuvre ainsi que du suivi évaluation’’.

Concrètement, a-t-il expliqué, ce nouveau programme permettra à la douane ‘’d’octroyer un agrément, gage de sérieux et de conformité aux opérateur économiques comprenant notamment des fabricants, importateurs, exportateurs, agents en douane, transporteurs, agents de groupage, intermédiaires, exploitants de ports, d’aéroports, terminaux, opérateurs intégrés, entrepôts, distributeurs’’.

A l’en croire, un tel programme comporte des avantages certains autant pour la douane que pour les entreprises.

Pour la douane, il s’agit, a-t-il expliqué, de ‘’gérer plus facilement les risques, d’avoir une meilleure utilisation des ressources, d’optimiser la perception des recettes et contribuer à l’amélioration de l’environnement des affaires pour attirer davantage d’investissements directs étrangers au Sénégal’’.

Quant aux entreprises, elles auront ’’un traitement plus rapide des marchandises, gage de réduction du temps et des coûts de passage en douane, mais également une crédibilité et une réputation renforcées grâce à l’agrément’’, a-t-il poursuivi.

Pour sa part, le lieutenant-colonel Birahim Samba Souna Fall a précisé qu’une fois mis en œuvre, le programme OEA ’’se substituera définitivement au PPP, après six mois d’exécution’’.

Mais, ‘’les opérateurs économiques affiliés, disposeront après substitution, d’un délai de grâce supplémentaire de six mois, pour se conformer aux nouvelles dispositions’’a-t-il rassuré.

Plus de 140 kg de chanvre indien incinérés à Kaffrine

Cent quarante kilogrammes de chanvre indien ainsi que des produits impropres à la consommation saisis par les forces de défense et de sécurité dans la région de Kaffrine (centre) ont été incinérés, mercredi, au cours d’une cérémonie présidée par le gouverneur, Jean Baptiste Coly, a constaté l’APS.

‘’Les 140 kg de chanvre incinérés [corespondent] à une valeur de 7 millions et demi de francs CFA. Et les produits pharmaceutiques et les denrées impropres à la consommation [représentent] environ 4 millions de francs CFA’’, a détaillé M. Coly, en marge de cette séance d’incinération.

L’opération de saisie de ces produits, a expliqué Jean Baptiste Coly, a mobilisé à la fois la police, la gendarmerie, le service du commerce, la brigade d’hygiène, les douanes, entres autres services.

Cette cérémonie d’incinération entre dans le cadre de la semaine nationale de sensibilisation et de mobilisation contre la drogue. Elle a enregistré la présence du président du tribunal d’instance de Kaffrine, Samba Sèye, du chef de la brigade régional des stupéfiants, de sapeurs-pompiers, et des quatre préfets des départements de Kaffrine.

Selon Jean Baptiste Coly, les stupéfiants et les produits contrefaits proviennent de différents circuits. ‘’Nous avons deux secteurs difficiles à contrôler, à savoir la frontière et le corridor qui travers la région de Kaffrine, sans citer les autres sources d’approvisionnement’’, a-t-il dit.

Le gouverneur de Kaffrine a, par ailleurs, appelé ses administrés à collaborer, à aider les forces de défense et de sécurité dans la traque des produits impropres à la consommation et des trafiquants de drogues.

‘’Les trafiquants de drogues ne manquent pas à Kaffrine. Nous avons incinérés 140 kg de chanvre. Et, certainement, il y a des trafiquants qui nous passent au nez, à la barbe parce que ces stupéfiants bénéficient des circuits connus par les populations. Mais, malheureusement, ces dernières n’aident pas les forces de défense et de sécurité’’, a-t-il déploré.

‘’Nous demandons aux populations de mettre la main à la pâte, de collaborer et de nous donner les bonnes informations, pour que nous puissions lutter contre le trafic des stupéfiants et des denrées impropres à la consommation’’, a insisté M. Coly.

Lutte contre la drogue : Aly Ngouille Ndiaye prône une réponse holistique

La réponse au caractère complexe et multidimensionnel de la drogue devra être holistique et concerner, entre autres, la prévention et la réduction des risques, a indiqué mardi le ministre de l’Intérieur, Aly Ngouille Ndiaye.

’’En raison du caractère complexe et multidimensionnel de la drogue, la réponse doit être holistique et concerner aussi bien la prévention, la répression, la prise en charge médicale, la réduction des risques et la réinsertion socio-économique’’, a-t-il déclaré, lors de la cérémonie de lancement officiel de la semaine nationale de sensibilisation et de mobilisation contre les drogues à Dakar.

La semaine a été lancée à l’occasion de la célébration de la Journée internationale de lutte contre la drogue, axée sur le thème ’’Ecoutez d’abord’’. Au niveau national, la journée est célébrée sur le thème : « Le Plan stratégique national de lutte contre la drogue, une réponse globale’’.

Selon le ministre de l’Intérieur, cette journée constitue une importante occasion de sensibiliser largement la population aux dangers auxquels s’exposent les consommateurs de la drogue. Elle permet aussi de mesurer les progrès réalisés par le Sénégal, dans la prévention et la lutte contre la drogue.

M. Ndiaye a estimé qu’en raison de ses conséquences négatives sur le plan tant économique, social que sanitaire, la drogue interpelle tous les citoyens et devra faire l’objet d’une prise en charge concertée et vigoureuse.

Cela permettra, selon lui, de préserver le pays de l’instabilité, du ralentissement économique, du désespoir des familles et de l’augmentation des dépenses de santé dans la prise en charge des consommateurs de drogue.

Le ministre de l’Intérieur a par ailleurs soutenu que l’élaboration du Plan stratégique national de lutte contre la drogue a reçu un écho favorable sur le plan international. D’après lui, cela démontre que le pays reste un modèle dans ce domaine et continue d’honorer son rang dans le concert des nations.

Il a toutefois reconnu que le problème de la drogue restait actuel et très préoccupant, en dépit de tous les efforts consentis par les pouvoirs publics et de l’importante contribution de la société civile.

’’Nous saisissons cette opportunité pour lancer encore une fois de plus, un appel solennel aux autorités pour un soutien conséquent aux organisations de la société civile engagées dans la lutte contre la drogue’’, a pour sa part souligné le représentant de la société civile, Cheikh Diop.

En intervenant dans la prévention et la prise en charge communautaire des consommateurs de drogue, ‘’sans moyen commis à la dimension de leur mission’’, la société civile est parfois confrontée à des difficultés, a-t-il déclaré.

Pour lui, cela explique le caractère ponctuel et éphémère de ses interventions et des limites dans cette lutte.

Commerce illicite : Brima Mangara pour des ‘’solutions technologiques opérationnelles, efficaces et adaptées’’

Le ministre chargé du Budget, Birima Mangara, a réitéré, mardi à Dakar, la volonté de l’Etat sénégalais de discuter avec tous les acteurs, pour mettre en place des ‘’solutions technologiques opérationnelles, efficaces et adaptées’’, en vue de lutter contre le commerce illicite dans la zone CEDEAO.

‘’Je voudrai réitérer la volonté de l’Etat d’ouvrir la concertation la plus large avec tous les acteurs pour la mise en place de solutions technologiques opérationnelles, efficaces et adaptées’’, a-t-il notamment déclaré à l’ouverture des travaux d’une rencontre de haut niveau sur le thème : ‘’Commerce illicite dans la zone CEDEAO : enjeux et perspectives’’.

Environ 75 participants venus du Sénégal, de la Côte d’Ivoire, du Burkina Faso, du Mali et du Nigeria prennent part à cette rencontre de deux jours organisée par la Confédération nationale des employeurs du Sénégal (CNES).

Le ministre a indiqué que les initiateurs de cette rencontre ‘’viennent encore une fois rappeler la nécessité de bâtir entre le secteur privé et l’Etat des coalitions fortes lorsque les fondements de notre économie, voire de nos Etats sont menacés’’.

‘’L’Etat du Sénégal s’engage irrévocablement à cultiver avec tous les acteurs économiques cet esprit de concertation et de dialogue dans la recherche de toutes les solutions permettant aux opérateurs économiques d’exercer leurs activités dans un cadre sécurisé garanti par la puissance publique qui en a la charge régalienne’’, a-t-il assuré.

‘’Des économies animées entre 40 et 80% par le secteur informel et souffrant globalement d’une faible intégration financière, constituent naturellement un terreau favorable aux activités illégales avec des transactions qui se font souvent en liquide, échappant au système de contrôle avec un grand risque de financer des activités terroristes’’, a expliqué M.Mangara.

A ce propos, il a indiqué que ‘’les Etats ont, sous l’égide de la CEDEAO, initié une réflexion pour adopter une directive sur un système de suivi et de traçabilité concernant des produits particulièrement ciblés par le commerce illicite comme le tabac’’.

Outre ses effets de déstabilisation des économies, le commerce illicite a été identifié comme une source majeure de financement du terrorisme, at-il encore expliqué, soulignant que le phénomène intéresse d’autres produits comme les médicaments, ’’les boissons alcoolisées, dont il est enregistré une montée en puissance inquiétante de la consommation chez les jeunes’’.

Citant des conclusions du Rapport de ‘’Global initiative’’ rédigé avec le soutien de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), de la Banque mondiale, de la Banque africaine de développement (BAD), il a fait savoir que ‘’le manque à gagner pour l’Afrique dû au commerce illicite, dépasserait 50 milliards de dollars, soit plus de la moitié de l’aide au développement octroyée aux 15 pays de la région’’.

Pour sa part, le vice-président de la CNES, Aboubacar Sadik Sy, a souligné que le secteur privé souhaite avoir avec les Etats ‘’une vision partagée qui met en avant la concertation et le dialogue dans des dossiers comme celui du commerce illicite qui représente une grande menace de désagrégation de nos économies’’.

Les emplois dans l’aquaculture au menu d’un atelier

Les opportunités d’emploi pour les jeunes dans le secteur de l’agroalimentaire par le biais de systèmes aquacoles sont au coeur d’un atelier de formation qui réunit à Dakar des pays de l’Afrique de l’Ouest.

L’atelier de formation sur la conduite de l’aquaculture comme activité commerciale se tient depuis lundi.

Il est organisé par la FAO et l’Agence nationale de l’aquaculture (ANAT) dans le cadre du le projet GCP/RAF/254/MUL, dénommé ‘’Création d’opportunités d’emploi pour les jeunes dans le secteur de l’agroalimentaire par le biais de systèmes aquacoles et de chaînes de valeur du manioc durable, en Afrique de l’Ouest’’.

Autour de 35 participants de Afrique de l’Ouest venant du Burkina Faso, de la Côte d’Ivoire, du Ghana, de la Guinée-Bissau, du Nigeria et du Sénégal, pays bénéficiaires du projet GCP/RAF/254/MUL, prennent part à cet atelier de formation qui prend fin le 29 juin.

L’atelier vise à ‘’renforcer la capacité des agents et des aquaculteurs à développer le sens des affaires en aquaculture, afin de faciliter la transformation de l’aquaculture en Afrique en un secteur économiquement dynamique et durable’’.

L’objectif est d’aider aussi les participants à ‘’évaluer le niveau de rentabilité et le patrimoine financier des exploitations aquacoles afin d’aider à prendre des décisions d’investissement’’.

Le directeur général de l’Agence nationale de l’aquaculture, Dr Magatte Ba, a mis en exergue l’importance de l’aquaculture, capable selon lui de ‘’renforcer la sécurité alimentaire et créer des emplois’’.

Au Sénégal, ‘’le développement de l’aquaculture doit permettre de produire environ 10% du volume de pêche de capture et fournir 20 000 emplois à l’horizon 2023’’, a-t-il dit dans un document reçu à l’APS.

‘’Cet engagement a été conforté par la Lettre de Politique sectorielle de développement de la pêche et de l’aquaculture qui ambitionne de contribuer à l’atteinte de cet objectif du PSE avec une production visée de 40 000 tonnes, à l’horizon 2023’’, a-t-il souligné.

Le représentant de la FAO au Sénégal, Reda Lebtahi, a justifié l’importance de cet atelier par la hausse mondiale de l’aquaculture, qui ‘’contribue actuellement pour plus de 50 % à l’offre en poissons‘’, expliquant ainsi ‘’sa contribution à la sécurité alimentaire et au bien-être humain ‘’.

Les élus locaux : des acteurs clés pour la réalisation de la Cmu (ministre)

Les élus locaux représentent les acteurs clés sur lesquels le chef de l’Etat sénégalais compte pour parvenir à la couverture sanitaire universelle (CMU), avec la nécessité de l’implémentation d’une bonne gouvernance sanitaire, a déclaré mardi le ministre de la Santé et de l’Action sociale, Abdoulaye Diouf Sarr.

‘’C’est une question de justice sociale et d’efficacité dans la politique de santé et d’action sociale’’, a-t-il dit lors de la cérémonie de lancement des comités de développement sanitaires, mardi à Dakar.

La réussite de la CMU se fera par la conjugaison des efforts de l’ensemble des  acteurs du système, ‘’une condition sine qua none pour réaliser l’ambition d’une meilleure accessibilité à des services de santé et d’action sociale de qualité et à moindre coût, a-t-il précisé.

Il a souligné que la mise en place de ces CDS, institués par décret en janvier 2018, constituera sas doute ‘’un pas important dans cette amélioration continue de la gouvernance locale’’.

La rencontre contribuera au renforcement du dialogue consensuel et prospectif avec tous les acteurs clés de notre système de santé, a salué Abdoulaye Diouf Sarr. Il s’est félicité des contributions constructives tout au long de ce processus qui a pris le temps utile pour bâtir un large consensus, gage d’une appropriation par tous les acteurs.

Pour le président de l’Union des associations des élus locaux (UAEL), Adama Diouf, la mise en place des CDS, qui remplacent les comités de gestion, est un ‘’ acte important entrant dans le cadre de la gouvernance sanitaire’’. ‘’C’est un secteur qui nous intéresse, du fait de sa place centrale dans les politiques publiques locales’’, a-t-il ajouté.

Il s’agit ainsi d’un processus de révision du système pour adapter les comités de santé au contexte de l’heure. Cela a été ‘’une préoccupation des collectivités locales’’, a rappelé Adama Diouf qui ajoute que ‘’plusieurs tentatives ont été faites, mais on n’est pas arrivé à stabiliser les propositions en incubation depuis dix ans’’.

Le développement du secteur ne peut résulter que des actions concertées entre le niveau central, les élus locaux et les populations bénéficiaires avec une gestion concertée, la couverture sanitaire universelle et la gestion transparente des deniers publics, a affirmé Adama Diouf.

La place des collectivités territoriales est centrale en termes de responsabilisation et de leadership véritable, a ajouté le président du Conseil départemental. Les élus locaux ont dit également leur disponibilité ‘’à l’heure de l’évaluation et des ajustements inhérents à toute réforme majeure’’.

Pêche : plaidoyer pour une harmonisation des politiques en Afrique de l’ouest

Les Etats membres de la Commission sous-régionale des pêches CSRP) doivent privilégier une approche coordonnée des différentes politiques nationales, en vue d’une optimisation de l’impact de leurs ressources halieutiques, a conseillé mardi Babacar Banda Diop, conseiller technique au ministère de la Pêche et de l’Economie maritime.

M. Diop ouvrait, mardi, à Dakar, l’atelier de lancement des activités du Projet d’amélioration de la gouvernance régionale des pêches en Afrique de l’Ouest (PESCAO). Un projet qui a une importance politique, économique et sociale au niveau de l’Afrique de l’Ouest, du point de vue des revenus, de la sécurité alimentaire et de la réduction de la pauvreté, a-t-il indiqué.

‘’Il faut une harmonisation des politiques nationales des pêches pour arriver à cette optimisation’’, a préconisé Babacar Banda Diop. Il a déclaré que l’un des fléaux en Afrique de l’Ouest, est la pratique de la pêche illicite, non déclarée et non réglementée (INN).

Pour contrecarrer cette pratique, a-t-il suggéré, il est important d’adopter la convention relative au suivi, au contrôle et à la surveillance (SCS), pour mieux faire reculer la pêche INN.

Elle constitue un écueil pour le continent africain pour avoir représenté près de 37% des débarquements globaux de tous les pays de l’Afrique de l’Ouest, correspondant à près de 3 milliards d’euros.

‘’C’est une pêche nocive, portant atteinte à la biodiversité, à la sécurité alimentaire mais également ne règle pas le problème de la vulnérabilité des communautés côtières’’, a déploré le conseiller technique.

Les pays de l’Afrique de l’Ouest sont des pays côtiers et naturellement des pays de pêche. Ils regroupent les deux grandes zones d’écosystèmes productifs de pêche, notamment les courant de Canaries et de la Guinée.

‘’Ils débarquent en moyenne 2,6 millions de tonnes pour nourrir près de 9 millions de personnes’’, a fait observer Babacar Banda Diop.

Malgré cela, a-t-il signalé, ces pêcheries souffrent de problèmes de stocks, de renforcement de capacités des autorités locales en matière de suivi, contrôle et surveillance, mais aussi il est important de démontrer la valeur ajoutée d’une coopération concertée des politiques nationales pour une meilleure gestion des la pêche.

Sept Etats sont membres de ce projet : Gambie, Guinée, Guinée-bissau, Cap-Vert, Mauritanie, Sénégal, Sierra Léone.

Bac : Le port du téléphone portable est interdit dans les centres d’examen

Le port du téléphone portable est interdit dans les centres d’examen, a réitéré le Directeur de l’Office du baccalauréat, Socé Ndiaye, prévenant que tout candidat qui outrepasse cette interdiction sera exclu.

‘’Cette année, le port du téléphone portable est interdit. Tout candidat qui aura par devers lui un téléphone portable, sera exclu. Le texte sera appliqué dans toute sa rigueur’’, a-t-il averti dans un entretien paru mardi dans le quotidien Le Soleil.

Selon lui, ‘’ce sont les présidents de jury qui doivent l’appliquer. Ils reçu l’ordre de mettre en œuvre cette interdiction. Ils doivent être assistés par les chefs de centre et les inspecteurs d’académie’’.

‘’Les élèves ne seront pas fouillés. Mais dès que l’on découvre le téléphone ou un dispositif connecté sur un candidat, il sera exclu’’, a-t-il ajouté.

Selon lui, ‘’les règles stipulent que le candidat n’a pas le droit de venir au centre d’examen avec son téléphone portable ou un dispositif connecté. Dans le passé, la plupart des présidents de jury essayaient de gérer cette problématique à leur manière’’.

‘’En général, ils retiraient momentanément le portable et rédigeaient un rapport. Il y avait beaucoup d’élèves qui n’étaient pas sanctionnés ni traduits devant le conseil de discipline. Cette année le port du téléphone portable est interdit dans le centre’’, a-t-il répété.

Des parlementaires sensibilisés à la gestion environnementale de l’exploitation gazière et pétrolière

Le programme régional pour la conservation de la zone côtière et marine (PRCM) a entamé lundi à Dakar une session de formation sur la gestion environnementale liée à l’exploitation pétrolière et gazière, à l’intention du Réseau des parlementaires pour la protection de l’environnement du Sénégal (REPES).

Cette session s’inscrit dans le cadre de renforcement de capacité de gestion et de sensibilisation des acteurs intervenant dans les activités pétrolières et gazières offshore en Afrique de l’Ouest.

« Le Sénégal s’est lancé dans un programme de recherche pétrolière depuis 40 ans et bien avant la création de PETROSEN avec le Bureau de recherches [géologiques et] ressources minières [BRGM], le bassin sédimentaire sénégalais était déjà dimensionné », a rappelé le député Aymerou Gningue, président du groupe « Benno Bokk Yaakaar’’ (BBY, majorité], à l’Assemblée nationale.

Aujourd’hui, les différentes opérations qui ont été menées, dans le cadre de la promotion de ce bassin et les efforts d’extension ont conduit à des découvertes de pétroles et de gaz, selon M. Gningue qui présidait la cérémonie d’ouverture de cette formation.

D’après le parlementaire, en parlant d’exploration et de production de pétrole et de gaz, on doit avoir un souci de la gestion de l’environnement marin et terrestre quand il s’agit de l’exploitation on shore.

Cette session va permettre aux parlementaires mais aussi aux élus locaux de se familiariser à la protection de l’environnement, lequel occupe une place centrale dans tout ce qui fait sur le plan économique, a-t-il estimé.

« Les parlementaires doivent s’accorder pour que ce programme puisse permettre aux uns et aux autres de pourvoir s’approprier les questions d’environnement », a plaidé le député Aymerou Gningue.

Pour Adama Diouf, président de l’Union des associations des élus locaux (UAEL), l’intérêt de cette formation est qu’il s’inscrit dans la dynamique de sensibiliser les élus nationaux.

« Nos deux entités ont signé une convention de partenariat pour partager cette préoccupation nationale pour faire en sorte que la plus-value qui sera générée de ces ressources pétro-gazières puisse être réalisée », a argumenté le président de l’UAEL.

« Nous sommes des élus nationaux qui doivent porter la bonne parole des populations au niveau des instances nationales et internationales, pour que cette question soit partagée et que nul n’en ignore le processus », a-t-il ajouté.

Prévue pour deux jours, la session prend fin mardi après-midi.

Dakar : 10 000 nouveaux mètres cubes pour atténuer les pénuries d’eau d’ici mi-juillet (ministre)

Le ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement, Mansour Faye, a annoncé, lundi, à Dakar, une production additionnelle d’eau de 10 000 mètres cubes d’ici la mi-juillet pour atténuer les pénuries de liquide précieux dans certains quartiers de la capitale sénégalaise.

« Nous pensons fortement que d’ici la mi-juillet, on aura nos 10 000 mètres cubes, et ces pénuries d’eau vont s’atténuer », a promis M. Faye, lors du premier atelier préparatoire du 9ème Forum mondial de l’eau.

« Je ne dirais pas qu’elles [les pénuries d’eau] seront réglées à 100%, mais ils [les 10.000 m3] vont permettre aux ménages au niveau des quartiers, comme les Parcelles Assainies, de pouvoir disposer de l’eau beaucoup plus en termes de présence », a-t-il souligné.

Selon lui, les travaux en cours dans le cadre du Programme spécial de Dakar 2021 (PSDAK), « un programme d’urgence » du gouvernement sénégalais, « nous permettent de mobiliser 60 000 mètres cubes par jour ». « Ces travaux-là sont réalisés à hauteur de 90%, et il reste tout simplement à monter les équipements et cela prend un peu petit de temps », a ajouté M. Mansour Faye.

Il a signalé la mise en place actuellement de « suppresseurs au niveau de Guet Ba pour permettre aux zones de Golf et de Guet Ba de pouvoir bénéficier de la présence de l’eau’’.

Ces actions sont menées « en attendant que le projet structurant de Keur Momar 3, qui a un taux de réalisation d’à peu près de plus de 35%, [soit] finalisé d’ici la fin 2020, et le programme de dessalement de l’eau de mer qui sera opérationnel en 2021 ».

Toutefois, à propos des pénuries dans certains quartiers de Dakar, le ministre de l’Hydraulique et de l’assainissement, Mansour Faye, a admis que « c’est difficile pour la population ». Selon lui, « la corvée d’eau est une opération que nous ne souhaitons pas du tout ».

« Nous sommes en train de mobiliser tous les efforts avec des instructions fermes du président Macky Sall, pour que ces questions là soient résolues une bonne fois pour toute », a-t-il rassuré.

Signature d’un partenariat entre l’Université du Sine Saloum et les organisations paysannes

L’université du Sine Saloum El Hadj Ibrahima Niasse (USSEIN), le Conseil national de concertation des ruraux (CNCR) et l’association sénégalaise de promotion du développement à la base (ASPRODEB) ont signé un accord de partenariat destiné à renforcer les capacités des paysans et autres producteurs du centre du pays, annonce un communiqué reçu à l’APS.

« La signature de cette convention cadre a pour objet de définir les objectifs de la collaboration et les modalités du partenariat entre l’USSEIN, le CNCR et l’ASPRODEB, de favoriser la collaboration entre les enseignants chercheurs de l’USSEIN et ces organisations », indique à même source.

L’USSEIN, le CNCR et l’ASPRODEB s’engagent conjointement à identifier des modalités de mise en œuvre d’une offre de formation visant le renforcement des capacités des paysans, lit-on dans le communiqué.

« Il s’agit de faciliter les conditions d’intervention des professionnels techniques et des leaders de ces organisation à chaque fois que de besoin, dans la formation des étudiants », souligne-t-il de même source.

L ’USSEIN s’engage à contribuer à la formulation des besoins de ces organisations en matière de formation et de recherche et de capitalisation des expériences , tout en définissant les modalités permettant de les intégrer dans les offres de formation continue des unités de formations et de recherche (UFR), mentionne le document.

Alassane Ndour appelle les Lions à lever la tête

L’ancien arrière droit des Lions, Alassane Ndour, ne désespère pas après le nul concédé contre le Japon (2-2), invitant les Lions à lever la tête et chercher la qualification au second tour.

’’Nous avons notre destin en mains, il est clair que contre le Japon, ce n’était pas le résultat attendu et il y a à redire sur le contenu de la rencontre mais on n’est pas éliminé’’, a retenu l’ancien défenseur ou milieu de terrain, quart de finaliste de la coupe du monde 2002.

’’Nous sommes à la tête du groupe, retenons cela et au coup d’envoi du match, c’est le Sénégal qui est qualifié’’, a rappelé l’ancien international, appelant les joueurs à refuser de baisser la tête.

’’Nous avons vu que pour la coupe du monde, il faut être à 200 pour cent et ces garçons qui ont gagné contre la Pologne sont capables de le refaire contre la Colombie », a-t-il insisté.

Victorieux contre la Pologne (2-1), le Sénégal a été accroché par le Japon (2-2) après avoir mené deux fois au score.

Ce match nul ne doit pas installer le doute dans la tête des joueurs même si le contenu est à revoir, a reconnu l’ancien joueur de l’AS Saint-Etienne présent en Russie pour suivre la coupe du monde 2018 (14 juin au 15 juillet).

« Encore une fois, il faut voir ce qui a manqué aux Lions et essayer d’apporter les correctifs nécessaires pour avancer », a-t-il par ailleurs ajouté.

Avec quatre points au compteur, le Sénégal obtiendra sa qualification au second tour en cas de résultat positif contre la Colombie, ce jeudi pour la dernière journée du premier tour.

L’autre match du groupe opposera la Pologne déjà éliminée avec deux défaites au compteur au Japon (quatre points).

Coupe du monde 2018 : jeudi, le Sénégal aura besoin d’au moins un nul face à la Colombie

Le Sénégal et la Colombie, opposés, ce jeudi, lors de la dernière journée dans le groupe H, ont déjà fait matchs nuls (2-2), en amical chez les seniors et lors de la coupe du monde junior (1-1), avec des protagonistes encore présents dans les effectifs actuels.

En match de préparation à la coupe du monde 2014, la Colombie avait fait match nul lors d’une rencontre organisée le 30 mai 2014 à Buenos Aires (Argentine) contre une sélection A’ du Sénégal.

Aliou Cissé qui s’occupait de la sélection olympique avait été appelé pour conduire cette équipe composée de joueurs expatriés et de locaux.

Les Lions qui avaient voyagé dans « des conditions extrêmement difficiles », selon les protagonistes de l’époque, avaient réussi à revernir avec un nul 2-2.

Les buts sénégalais étaient marqués par Moussa Konaté et Cheikh Ndoye, tous les deux présents dans le groupe de Cissé à Russie 2018.

Saliou Ciss, présent dans le groupe, obligé de déclarer forfait, avait aussi joué cette rencontre amicale où la Colombie avait mené au score grâce à des buts de T. Gutierrez et de Carlos Bacca.

Dans cette équipe colombienne conduite par José Pékermann, certains sont présents en Russie : Santiago Arias, Abel Aguilar, José Quintéro, Carlos Sanchez, Carlos Bacca.

David Ospina, Juan Cuadrado et James Rodriguez, présents dans le groupe, n’avaient pas pris part à la rencontre.

En 2015, à la coupe du monde des moins de 20 ans, le Sénégal et la Colombie avaient également fait match nul 1-1, Mohamed Thiam avait marqué pour les Juniors sénégalais.

De ces deux sélections juniors, seuls Moussa Wagué (Eupen, Belgique) et Davindson Sanchez (Tottenham, Angleterre) sont présents au mondial russe.

Des jeunes de Pikine et Tambacounda sensibilisent sur le genre

Des jeunes de Pikine (Dakar) et de Tambacounda veulent, à travers le projet « Regards croisés », sensibiliser et armer leurs pairs sur les perceptions de la société, en vue de réduire les inégalités de genre.

En conclave à Tambacounda, ces jeunes hommes et femmes de Pikine et Tambacounda vont mener une série de rencontres interactives pour favoriser la dynamique d’échanges entre les couches vulnérables.

« Le projet Regards croisés vise donc à prendre en compte les perceptions et les positions des différents acteurs ciblés, à les analyser dans une même échelle de valeurs, à les restituer, mais surtout à travailler à une bonne maturation de l’identité des jeunes », a expliqué le responsable du groupe de recherche-action pour les initiatives éducatives et sociales de Enda jeunesse Pikine, Aldiouma Ndiongue.

Dans la perspective d’une bonne déclinaison du projet, les jeunes devront prendre des initiatives pour favoriser une dynamique d’échanges, surtout entre les couches les plus vulnérables de la société, particulièrement les jeunes des localités de Pikine et de Tambacounda, a-t-il ajouté.

« Dans ces localités, les jeunes seront en mesure d’animer des rencontres entre les jeunes hommes et les jeunes femmes, afin de les sensibiliser pour réduire les cas de viols ou de violence physiques ou morales « , a dit M. Ndiongue.

A Tambacounda, entre 2011 et 2013, près de 129 femmes ont été victimes de viol, dont plus de 50 élèves dans les différents établissements scolaires, a révélé une étude réalisée par les jeunes de la commune.

La responsable d’équipe Enda jeunesse action Tambacounda, Adiaratou Bâ Diallo, a soutenu que le projet permet d’identifier les oppressions que les hommes peuvent faire subir aux femmes en fonction de leurs privilèges.

« Nous travaillons à repérer comment les mécanismes et les vecteurs de la socialisation génèrent des vulnérabilités et des souffrances pour les hommes eux-mêmes », a- t- elle indiqué.

Projet de reforme du statut des notaires – Le coup de grâce des barons

C’est une guerre qui n’en finit pas. Les jeunes, décidés à briser les barreaux qui les empêchent de franchir la Chambre très prisée des notaires, se heurtent toujours à des barons qui ne veulent leur laisser aucune place. Ces derniers semblent avoir pris une longueur d’avance avec le nouveau projet de décret portant statut des notaires élaboré par le ministère de la Justice. EnQuête revient sur les ‘’failles’’ du projet et l’historique du litige dans le notariat.

Ils étaient pleins de rêves, après avoir réussi au seul concours d’accès à la profession de notaire organisé au Sénégal, en 2013, sous la houlette de l’ancienne ministre de la Justice, Aminata Touré. Depuis le départ de cette dernière du gouvernement, le vent du changement qui soufflait sur cette profession dite libérale semble anéanti. Durant tout le magistère de Sidiki Kaba, aucun concours n’a été organisé. Mieux, le désormais ministre des Affaires étrangères a laissé derrière lui une cohorte de jeunes, remplissant toutes les conditions pour être notaires, dans le plus grand désarroi. L’arrivée du professeur Ismaïla Madior Fall, au département de la Justice, avait ressuscité l’espoir. Neuf mois après sa nomination en septembre 2017, les résultats restent mitigés, les avis divergents. Malgré une volonté de faire bouger les choses, le nouveau ministre semble se heurter, selon certains candidats aux charges, au mur érigé par la Chambre des notaires, constituée d’hommes et de femmes à l’artillerie financière très lourde.

Les failles du projet de réforme

Au nombre de 22, le collectif des notaires issus du seul concours d’aptitude à la profession est loin d’être au bout de ses peines. Ses membres sont dans tous leurs états, suite à l’élaboration d’un nouveau projet de modification du statut des notaires. ‘’Au lieu de mettre en place les conditions pour rendre la profession plus accessible, les gens sont en train de tout faire, sous le diktat des barons du notariat, pour barricader davantage le métier. Le ministre de la Justice a montré sa bonne foi de faire évoluer les choses, mais apparemment, ses services ne lui font pas une présentation fidèle des enjeux de la situation actuelle’’, souffle un membre du collectif. Avec ses camarades, ils ont le sentiment d’avoir reçu un ‘’couteau dans le dos’’. En effet, alors qu’ils étaient en train de chercher un remède aux maux qui les accablent, ils tombent sous le coup d’un nouveau projet de décret qui risque d’ensevelir définitivement les rêves de nombre d’entre eux, être notaire titulaire de charge.

De quoi s’agit-il ? En fait, sous le prétexte brandi par la Chancellerie qu’il n’y a pas assez de charges disponibles pour chaque candidat à la charge, les 22 membres du collectif avaient décidé de se regrouper dans des sociétés civiles professionnelles SCP. Ils espéraient ainsi faciliter la tâche à la hiérarchie qui, au lieu de créer 22 charges au moins pour les 22 notaires ayant réussi au concours, ne seraient tenus que d’en créer 10 pour satisfaire ne serait-ce que les membres dudit collectif. Mais cette opportunité ne semble nullement intéresser la tutelle, si l’on se fie à certains témoignages.

Avec son projet de réforme, le ministère de la Justice vient boucher la seule fenêtre qui semblait encore entrouverte pour ces jeunes notaires membres du collectif et d’autres candidats dans leur situation. Comment ? Eh bien, avant ce projet, il n’y avait aucun texte qui interdisait aux candidats à des charges la faculté de se réunir en sociétés civiles professionnelles (SCP). L’un des objectifs de la réforme est de supprimer complètement cette possibilité. En son article 3 alinéa 3, le décret dispose : ‘’La société civile professionnelle ne peut être constituée qu’entre deux ou plusieurs notaires titulaires de charge. Elle est agréée par arrêté du ministre chargé de la Justice. En cas de dissolution de la société, une charge est attribuée à chaque notaire associé.’’

Une disposition à problèmes, si l’on en croit certains spécialistes sous anonymat. D’abord, puisqu’il n’y a pas assez de charges pour tout le monde, comme le disait le ministre, les experts estiment que la hiérarchie devait plutôt aller dans le sens de favoriser les regroupements. Certains candidats aux charges se disent convaincus que le ministre a été abusé. ‘’On a dû lui faire croire que le statut de notaire assistant nouvellement institué règle le problème des demandeurs de charges, particulièrement nous qui avons réussi au concours, alors qu’il n’en est rien. Ça ne nous intéresse pas. Nous avons réussi à un concours très sélectif. Nous demandons donc à être titulaires à part entière de charge. A défaut d’avoir chacun sa charge, nous voulons au moins exercer par groupe et nous avons fait des propositions concrètes au ministre dans ce sens.’’ Pour les membres du collectif, ce statut de notaire assistant n’offre pas les prérogatives dont disposent les ‘’notaires pleins’’ que sont les notaires salariés et associés. Bref, ils estiment que c’est de la poudre aux yeux qui ne fait que les enfoncer dans la précarité.

Menace sur les pionniers du notariat qui n’ont plus la capacité physique de tenir leurs charges

Outre le problème des ‘’notaires’’ ayant réussi au concours, le projet de réforme peut également entraîner des bouleversements incalculables, selon les spécialistes. En effet, selon toujours l’article 3, alinéa 3 in fine, ‘’en cas de dissolution de la société, une charge est attribuée à chaque notaire associé’’. Nos interlocuteurs redoutent ainsi la dislocation de grandes études établies à Dakar. La plupart d’entre elles, quand on les formait, c’était sur la base d’une seule charge, renseignent-ils. Qu’est-ce qui va se passer en cas de dissolution ? Le ministre serait-il obligé de créer de nouvelles charges pour chacun des associés ?…

Voilà un ensemble de difficultés que pourrait entraîner l’application de la nouvelle réforme si elle entre en vigueur. ‘’C’est un piège tendu aux pionniers du Notariat et au ministre’’, souligne un candidat. Il donne des exemples : ‘’Il y a des notaires émérites qui, avec l’âge, se sont associés à des notaires plus jeunes, parce que n’ayant plus la capacité physique de tenir leur office. Leurs associés, au moment de la constitution de ces SCP, ne disposaient pas de charge. Je peux citer Mes Daniel Sédar Senghor et Papa Ismaël Ka. Avec la nouvelle situation, si leurs associés décident de se séparer d’eux, puisqu’ils ne peuvent plus travailler, le ministre serait contraint de créer de nouvelles charges. C’est valable pour d’autres SCP’’. Ainsi, prévient-il, ces vieux qui ont contribué à la renommée du métier risquent de voir leurs études disparaître pour la bonne et simple raison qu’ils n’ont plus les capacités physiques de les tenir.

Au-delà de cet aspect, certains qui sont dans les régions pourraient user de subterfuges pour se rapprocher de Dakar. Ils pourraient s’associer à des amis qui sont dans la capitale pour ultérieurement provoquer la dissolution, en vue d’avoir les nouvelles charges créées à Dakar où il y a plus d’activités.