Saint-Louis : les enfants leaders invités à contribuer au développement de l’Afrique

Le ministre de la Promotion des investissements, des Partenariats et du Développement des Télé services d’Etat, Khoudia Mbaye a invité, dimanche, les enfants leaders à rester des « modèles » et à contribuer à « l’avancée démocratique et économique » du Sénégal et de l’Afrique.

Un tel engagement aidera à améliorer le bien-être des populations a dit Mme Mbaye lors de la 28-eme édition de la journée de l’enfant africain axée sur le thème : « Aucun enfant laissé pour compte pour le développement de l’Afrique ».

Cette journée s’est tenue à l’université Gaston Berger (UGB) de Saint-Louis, sous l’initiative du Forum des Jeunes et Enfants Leaders de la région de Saint Louis (FORJEL), en partenariat avec Plan International et l’ONG Bridge Kids International.

Khoudia Mbaye, marraine de la journée a encouragé les jeunes leaders à qui elle a demandé de « suivre et de s’inspirer des bonnes actions et oeuvres utiles à l’humanité des hommes et femmes qui ont marqué leur époque » pour une société solidaire et un état de droit.

Elle a plaidé pour un ’’accompagnement’’ des jeunes enfants leaders avant d’appeler à relever le défi de « soustraire les enfants de la rue » et de réintégrer ceux qui sont en marge de la société dans la voie du développement et dans la communauté.

Parlant du thème choisi cette année, Mme Mbaye a soutenu que « le développement de l’Afrique incombe à tous ».

Pour sa part, la directrice nationale de l’ONG Plan international, Amélie Soukossi Hessou a magnifié le « talent » des jeunes enfants leaders qui peuvent, dit-elle, « conduire l’Afrique vers l’émergence et le développement à travers leur engagement, leur détermination et savoir-faire ».

Elle plaidé pour la protection des enfants et de leurs droits afin que leur épanouissement « ne soit pas perturbé ». Il s’agit, selon elle, d’oeuvrer pour leur autonomisation, l’égalité de chance chez eux, particulièrement chez les filles.

Les jeunes et enfants leaders ont gratifié l’assistance des poèmes, de sketchs et de plaidoyer sur des thèmes aussi variés que la protection des enfants, la négligence des parents envers leur progéniture, les mariages précoces. Lesquels messages sont destinés aux décideurs, parents et autres acteurs du développement pour une meilleure prise en compte de leurs préoccupations des enfants.

Lancement des travaux de réhabilitation d’une gare routière à Kaolack

Le maire de Kaolack, Mariama Sarr a procédé, samedi, au lancement des travaux de réhabilitation de la gare routière dite de Nioro, importante plaque tournante du transport routier dans cette commune du centre du pays, a constaté l’APS.

La réhabilitation de cette gare routière est le fruit d’un partenariat entre la mairie de Kaolack et les Salins du Sine-Saloum, une entreprise d’exploitation de sel qui a financé le projet à hauteur de 370 millions de francs, a-t-on appris lors de la cérémonie organisée sur le site de la gare routière.

« Je remercie l’entreprise +Salins du Sine-Saloum+ qui a bien voulu financer ce grand projet. Je félicite l’ensemble des acteurs qui se sont investis pour que ce projet soit mis en œuvre. C’est un important projet qui va impacter durablement le transport à Kaolack », a souligné Mariama Sarr.

« Nous nous réjouissons de poser la première pierre de la gare routière. On est parti dans une bonne dynamique et la gare routière est une première phase. Nous avons l’idée de donner un autre aspect à la sortie sud-est de Kaolack et embellir la rive du Saloum qui est en face de la gare routière pour en faire un lieu de promenade et de détente pour les kaolakois » a réagi Guy Dechamp, directeur général de cette entreprise.

CM 2018: Aliou Cissé, le nouvel affranchi

Le sélectionneur national Aliou Cissé, après trois ans à la direction de l’équipe du Sénégal, s’est définitivement affranchi en prenant des décisions fortes lors du match d’ouverture de la Coupe du monde, se privant ainsi des centres d’influence de la sélection.

Contre la Pologne, le jeune technicien a frappé fort en sortant des titulaires, dont le capitaine Cheikhou Kouyaté, et en cassant le duo que ce dernier formait avec Idrissa Gana Guèye au milieu de terrain.

Invité à commenter cette décision en conférence de presse, Cissé a dit tout simplement l’avoir prise pour « le bien » de l’équipe.

La veille, l’ancien milieu de terrain international avait appelé les observateurs à lui faire confiance, leur promettant de mettre en place la meilleure équipe possible.

En définitive, il a titularisé Khadim Ndiaye dans les buts, mis Alfred Ndiaye au milieu de terrain et donné sa chance au jeune Moussa Wagué à droite de sa défense.

Ses décisions courageuses lui ont donné raison, avec la victoire 2-1 du Sénégal aux dépens de la Pologne.

Aliou Cissé, proche des « olympiques » de 2012, a prouvé qu’il avait acquis son indépendance en plaçant parmi les remplaçants sa « star londonienne », l’attaquant Moussa Konaté, auteur de 13 buts avec Amiens (France).

Cissé est toujours monté au créneau pour défendre Lamine Gassama, qui avait de la peine à lui donner entière satisfaction sur le couloir droit des Lions, mais il a pris son courage à deux mains pour le sortir du cercle des titulaires.

Dans sa quête du « bien » pour l’équipe nationale, il n’a pas hésité à intégrer Ismaila Sarr parmi les titulaires et à miser sur Mbaye Niang, arrivé en septembre dernier, contre le Cap-Vert, pendant les éliminatoires de la Coupe du monde.

Il fallait une dose de courage pour imposer Mbaye Niang, sévèrement critiqué dans un passé récent pour son manque d’enthousiasme pour le Sénégal, le pays d’origine de ses parents.

Pragmatique à souhait, Aliou Cissé a su qu’il pouvait, en l’intégrant à l’équipe, tirer profit de la puissance athlétique, de la vitesse et de la volonté de Mbaye Niang de franchir un palier.

Là aussi, les faits lui ont donné raison, l’ancien sociétaire du SM Caen (France) ayant fait des performances de mammouth, qui lui ont valu le titre de l’ »Homme du match ».

On se demande ce que concocte Aliou Cissé pour venir à bout des Samouraïs Bleus, après avoir plombé l’envol des Aigles Blancs de la Pologne et fermé hermétiquement les voies d’accès à l’équipe nationale, mercredi et jeudi.

Les médias sénégalais invités à présenter la vrai image de la Russie (diplomate)

L’ambassadeur du Sénégal à Moscou, Abdou Salam Diallo, a invité la presse sénégalaise à présenter « la vraie image » de son pays d’accueil pour permettre aux Sénégalais de tirer profit des relations avec la Russie.

« Il faut ouvrir les yeux des Sénégalais sur la Russie, parce qu’il y a beaucoup de désinformation », a expliqué le diplomate, relevant que ce pays a fait énormément de progrès.

« Tout n’est pas parfait, mais ce pays a fait de grands progrès qui méritent d’être présentés », a insisté le diplomate, appelant la presse sénégalaise à être le relais de la véritable situation de ce pays. « Il n’y a pas meilleure presse que vous pour présenter ce pays à nos concitoyens », a relevé le diplomate.

« Pendant des décennies, on a inoculé des informations sur ce pays et d’autres, il faut changer cette donne », a-t-il préconisé, estimant qu’il est temps d’arrêter de voir la Russie à travers des prismes des autres médias.

« L’ambassade fait de son mieux et informe le gouvernement, mais avec vous c’est la population qui sera directement informée », a-t-il par ailleurs ajouté. « Il est temps de construire une nouvelle conscience en présentement la véritable image de ce pays qui peut inspirer le Sénégal dans beaucoup de domaines ».

Finances publiques: Standard and Poor’s augmente la note du Sénégal

Si l’on en croit le ministre de l’Economie et des Finances, tous les voyants sont au vert. Hier, il s’est prononcé sur la nouvelle note positive attribuée au Sénégal par l’agence Standard and Poor’s. Il s’est également expliqué sur la dette due aux entreprises et le niveau d’exécution du budget national.

L’agence de notation Standard and Poor’s (S&P) maintient la note du Sénégal à B+, mais désormais avec perspective qui passe de stable à positive, depuis ce 15 juin 2018. Cette note vient sanctionner positivement la bonne évolution du cadre macroéconomique. Ce faisant, le ministre de l’Economie et des Finances s’en est réjoui hier, sur le plateau de la chaîne nationale RTS 1, et se projette sur une note encore améliorée. ‘’D’ici un an, dit-il, le Sénégal pourrait être rehaussé par cette agence, si la croissance se poursuit, si le déficit et l’inflation sont maîtrisés et si le risque d’endettement aussi est géré’’. Le ministre de l’Economie de revenir sur la procédure de notation en indiquant que le pays a été évalué selon fondamentalement quatre critères. Le premier critère, c’est ‘’la solidité économique’’, c’est-à-dire la capacité du pays à résister aux chocs. Le second critère, avance l’argentier de l’Etat, c’est la ‘’solidité institutionnelle’’ visant à voir si le pays a des institutions judiciaires et administratives capables de tenir le pays. La ‘’solidité budgétaire’’ en fait partie et consiste à voir si le pays est bien tenu sur le plan des finances publiques. Il s’agit, selon le ministre, de voir l’état des recettes. Notamment, ‘’si les dépenses sont correctement exécutées et si l’inflation est bien maîtrisée et si la croissance est au rendez-vous’’. Enfin, le quatrième critère est la capacité à résister à des évènements imprévus comme les catastrophes.

‘’Sur l’ensemble de ces quatre critères, le Sénégal, avec la mise en œuvre du Plan Sénégal émergent, est sur une très bonne trajectoire’’, se félicite Amadou Bâ. D’autant que ce bond en avant, poursuit l’argentier de l’Etat, va favoriser d’autres partenariats. La preuve, argue-t-il, déjà le Sénégal était sur le marché international et a été très performant par rapport aux autres qui y étaient. D’ailleurs, à propos de la notation, le ministre indique qu’aujourd’hui, seuls trois pays d’Afrique ont une notation supérieure à celle du Sénégal (Maroc, Afrique du Sud et Namibie). ‘’Avec la Côte d’Ivoire, relève-t-il, nous avons la même notation et avec cette perspective, nous avons pris une option d’être devant elle. Mais tous les autres pays qui sont notés, notamment l’Egypte, le Nigeria, le Cameroun, la Tunisie, ces pays du point de vue de l’appréciation de leur capacité à faire face à leurs engagements, le Sénégal est devant eux.’’

Très optimiste, le ministre de l’Economie est convaincu que cette note ouvre des perspectives. ‘’Cela veut dire, que l’année prochaine ou les années à venir, si l’on maintient cette trajectoire de croissance, celle-ci va se consolider et avec la mise en œuvre du PSE, notamment les projets et les réformes, le pays va connaître une croissance supérieure à 6%’’. Pour cela, il va falloir qu’il continue à gérer son budget de manière rigoureuse en maîtrisant son déficit et en ayant un contrôle parfait de l’endettement.

L’Afrique affiche un taux de pénétration de 1,3% en assurance (responsable)

Le marché africain de l’assurance est faible avec un taux de pénétration de 1,3%, selon Mamadou Faye, directeur général de la sénégalaise de l’assurance vie.

M. Faye introduisait mercredi une conférence inaugurale sur le thème « Perspective et développement du métier de l’actuariat », initiée par l’Institut interafricain de formation en assurance et en gestion des entreprises (IFAGE).

« (…) ces dernières années, on a un taux de croissance moyen au niveau de la Fédération des sociétés d’assurances de droit national africaines (FANAF), qui tourne autour de 3 à 4% », a-t-il indiqué.

Néanmoins, a souligné Mamadou Faye, au Sénégal, le secteur de l’assurance a affiché un taux de croissance de 25% en 2016. Il a expliqué cette croissance par un comportement un peu plus rationnel des sénégalais et un dynamisme des compagnies d’assurances qui créent de plus en plus de nouveaux produits adaptés aux besoins des Sénégalais.

« Ils (les Sénégalais) ont maintenant acquis la notion d’épargne devant la modicité des rentes servies par les institutions de prévoyance sociale », a relevé M. Faye, par ailleurs président de l’association des actuaires du Sénégal.

D’après lui, il faut qu’il y’ ait un environnement bien assaini, une stabilité au niveau du pays et que la croissance profite aux Sénégalais mais également de bonnes ressources humaines, une réglementation adaptée aux besoins pour accompagner ce développement du marché de l’assurance.

Toutefois, a-t-il indiqué, pour asseoir une bonne culture de l’assurance, il faut communiquer, sensibiliser, éduquer, informer, en relevant une méconnaissance de l’activité d’assurance.

« Beaucoup de gens ne comprennent pas l’intérêt de l’assurance vie’’ a-t-il signalé, en déplorant un manque de vulgarisation de ce secteur.

Aly Ngouille Ndiaye: “Tout système de sécurité est tributaire de ressources humaines bien formées“

Le ministre de l’Intérieur Aly Ngouille Ndiaye a salué la « grande importance » du Programme national de formation en sécurité nationale, soulignant que « tout système de sécurité est tributaire de la disponibilité de ressources humaines bien formées, agissant dans le cadre d’un Etat de droit, au service des intérêts des citoyens et de la société ».

Dans ce cadre, a-t-il dit, le Programme de formation en sécurité nationale, sous l’égide du Centre des hautes études de défense et de sécurité (CHEDS), « devrait contribuer, de façon significative, à mettre progressivement à la disposition de nos Etats des ressources humaines de qualité disposant de l’expertise nécessaire pour appréhender les phénomènes sociaux et politiques afin de favoriser la prise de décisions efficaces dans les domaines de la défense et de la sécurité ».

Le ministre de l’Intérieur présidait jeudi la cérémonie officielle de clôture de la session 2018 du Programme de formation en Sécurité nationale du Centre des hautes études de défense et sécurité (CHEDS).

Dans une allocution dont copie a été transmise à l’APS, il a rappelé l’objectif de cette programme consistant à « former suffisamment de cadres civils et des forces de défense et de sécurité, disposant des compétences nécessaires pour la conception et la construction toujours plus achevées d’une vision intégrée de la sécurité, au service de l’Etat et des citoyens ».

S’adressant aux auditeurs de cette formation, Aly Ngouille Ndiaye a déclaré : « La formation que vous avez reçue, revêt une grande importance pour nos Etats du fait qu’elle constitue une étape essentielle dans la création progressive d’un vivier d’experts civils de haut niveau dans les domaines de la défense et de la sécurité ».

Aussi le ministre de l’Intérieur souligne-t-il que « l’efficacité de tout système de sécurité est tributaire de la disponibilité de ressources humaines bien formées, agissant dans le cadre d’un Etat de droit, au service des intérêts des citoyens et de la société ».

Il a appelé que le CHEDS à « tout mettre en œuvre pour que cette formation soit hissée, chaque jour davantage, au rang d’excellence et de référence sur le continent » africain.

« Pour prévenir et anticiper la montée du risque terroriste, a par ailleurs indiqué Aly Ngouille Ndiaye, le gouvernement du Sénégal a choisi une approche multidimensionnelle à la fois économique, sociale, religieuse et sécuritaire ».

« Dans ce cadre, il a mis en place un dispositif institutionnel et une stratégie de riposte appropriés pour répondre aux défis sécuritaires », a jouté Aly Ngouille Ndiaye.

Il rappelle que le CHEDS, créé en 2013, « fait partie intégrante des composantes de la réponse sécuritaire, à côté de la Délégation générale au renseignement national (DRN), de l’Agence d’assistance à la sécurité de proximité (ASP) et du Cadre d’intervention et de coordination interministériel des opérations de lutte antiterroriste (CICO) ».

Le CHEDS assure à ce titre la formation des hauts cadres civils et militaires, par le renforcement de connaissances fondamentales en stratégie et l’appropriation des clés de compréhension de l’environnement géostratégique ainsi que des enjeux liés à la défense et à la sécurité, selon le ministre.

Il se veut ainsi « un creuset important pour de hauts cadres issus de milieux professionnels divers et devant croiser leurs expériences, confronter leurs analyses, questionner leurs propres certitudes et apprendre à travailler ensemble sur des questions majeures de défense et de sécurité ».

Le médiateur de la République effectue une visite de travail en Europe

Le médiateur de la République, Me Alioune Badara Cissé, a entamé, dimanche, une visite de travail d’une semaine en Europe, où il va séjourner respectivement en France et en Belgique, annonce un communiqué parvenu à l’APS.

Actuellement en France, Me Alioune Badara Cissé a déjà eu entre lundi et mardi, « plusieurs séances de travail » avec le défenseur des Droits, Jacques Toubon, indique le communiqué.

Selon le texte, « les deux ombudsmans et leurs collaborateurs ont examiné les questions relatives à leurs organisations respectives et ont échangé sur les bonnes organisations et pratiques ».

Ils ont également évoqué des questions relatives à « la protection des droits des migrants, des ressortissants sénégalais (…), un des centres d’intérêt de Me Alioune Badara Cissé », renseigne la même source.

Elle ajoute que dans le même sillage, le médiateur de la République a aussi visité, mercredi, un centre d’hébergement de migrants à Ivry-sur-Seine, puis le Centre de rétention administrative du Mesnil-Amelot, à Roissy Charles-de-Gaulle.

Après la France, le Médiateur de la République, également, président des médiateurs de l’espace UEMOA, se rendra à Bruxelles, ce jeudi, indique le communiqué.

Il y effectuera « des séances de travail successivement avec le médiateur fédéral du Royaume de Belgique, Catherine de Bruecker, le médiateur de la Wallonie-Bruxelles, Marc Bertrand, ainsi que le président de l’Association des ombudsmans et médiateurs de la Francophonie (AOMF) ».

« Outre les échanges de bonnes pratiques, la coopération institutionnelle sera au cœur de la mission de Me Alioune Badara Cissé, notamment en matière de protection des droits de nos concitoyens qui résident en Europe », mentionne le texte.

Il précise par ailleurs, qu’après la Belgique, Alioune Badara Cissé « reviendra en France pour être reçu, vendredi, par le président du Conseil constitutionnel français, Laurent Fabius ».

Pologne-Sénégal: des supporters sénégalais s’illustrent en nettoyant le stade après le match

Après les matchs de ce 19 juin, des supporters sénégalais et japonais se sont illustrés en restant dans les tribunes après le coup de sifflet final pour ramasser les déchets.

Ce mardi 19 juin, en battant la Pologne, le Sénégal est devenu le premier pays africain à remporter un match dans ce Mondial 2018. Dans les tribunes, les supporters sénégalais ont fêté cette victoire comme il se doit. Mais au coup de sifflet, plutôt que de descendre faire la fête dans les rues de Moscou, quelques dizaines de supporters et supportrices sénégalais se sont illustrés restant dans le stade pour ramasser les déchets laissés par d’autres spectateurs.

Relayée sur les réseaux sociaux, le geste de ces supporters n’est pas passé inaperçu et a été salué par des internautes du monde entier. Moins de 24 heures après sa publication, la vidéo a déjà été vue plus de 6 millions de fois.

Coupe du monde 2018 : Mbaye Niang élu homme du match face à la Pologne

Mbaye Niang a été élu homme du match lors de la première rencontre des Lions face à la Pologne (2-1) dans le groupe H de la Coupe du monde 2018.

L’attaquant du Milan AC a marqué le deuxième but face à la Pologne pour déclencher le succès des Lions.

Mbaye Niang, a été déterminant dans le succès du Sénégal qui offre à l’Afrique son premier succès dans ce Mondial-2018.

Coupe du monde 2018: le Sénégal bat la Pologne (2-1)

Le Sénégal a battu la Pologne (2-1), mardi à Moscou, et offert à l’Afrique son premier succès du Mondial-2018, après les défaites du Maroc, de la Tunisie, de l’Egypte et du Nigeria.

Thiago Cionek (37) contre son camp et Mbaye Niang (60) ont marqué les deux buts des Lions de la Teranga, qui prennent la première place du groupe H aux côtés du Japon, vainqueur de la Colombie (2-1) dans l’après-midi.

Grzegorz Krychowiak a réduit le score en fin de match (86).

La loi portant révision du Code électoral a été adoptée

L’Assemblée nationale du Sénégal a adopté, lundi soir à Dakar, la loi portant révision du Code électoral par 111 voix pour, 14 contre et 0 abstention, a constaté APA.

Le vote est intervenu au terme de vifs débats ayant opposé les députés de la coalition Benno Bokk Yakaar (majorité) à ceux de l’opposition.

« Nous allons voter ce projet de loi avec fierté. La majorité des députés représente la majorité des Sénégalais. La majorité silencieuse c’est nous », avait promis, par exemple, le député Mor Kane Ndiaye qui, au même titre que ses collègues de la majorité, défendait le projet de loi portant modification du Code électoral.

Pour eux, le « parrainage est une demande sociale ». Parce qu’au-delà de rationaliser les candidatures à la présidentielle, ce projet de loi permettra « de connaître le Sénégal des profondeurs et doit être (ainsi) voté par tous les députés ».

Il faudra toutefois véhiculer « une bonne information. (…) Car ces réformes sont pour que le Sénégal soit mieux vu dans le monde », avait recommandé Léopold Coly.

Cependant, les élus de l’opposition se sont montrés sceptiques d’une part face à la personne du ministre de l’Intérieur, organisateur des élections, et d’autre part devant ce projet de loi.

« Nous ne voulons pas que vous organisiez l’élection présidentielle parce que vous êtes un militant de l’APR (pouvoir) », a adressé Déthié Fall, du parti Rewmi (opposition) au ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique, Aly Ngouille Ndiaye, venu défendre le projet de loi.

Aussi cette « loi sur le parrainage est une première sur l’histoire sociopolitique du Sénégal », a repris Aïssatou Sabara, qui déplore le fait que le gouvernement ait « imposé aux Sénégalais cette loi sans mesure d’accompagnement ».

Ainsi, le député libéral (PDS) Cheikh Mbacké a rappelé la nécessité du « dialogue » pour éviter au Sénégal de tomber dans le gouffre surtout, à cause des perspectives négatives qui guettent le pays par rapport à la production pétro-gazière.

« Beaucoup de pays entrés en conflit le sont à cause de l’organisation de mauvaises élections (…) L’élection présidentielle doit se dérouler normalement. Car les occidentaux et les lobbys ont les yeux rivés sur le Sénégal à cause du pétrole et du gaz », a-t-il dit.

L’agence Wara décerne la note BBB+ au groupe SIFCA

L’agence WARA (West Africa rating agency) a décerné au groupe agro-industriel SIFCA basé à Abidjan la note BBB+, a appris APA jeudi auprès de cette structure de notation basée à Abidjan.

« Sur l’échelle régionale de WARA, la notation de long terme de SIFCA est maintenue à BBB+, toujours en grade d’investissement, et sa notation de court terme est restée inchangée aussi à w-4 », soulignent les responsables de l’agence de notation.

Quant à la perspective attachée à ces notations, elle est révisée de stable à positive.

Selon l’agence Wara, une amélioration de la notation de SIFCA est Tributaire d’un certain nombre de facteurs. C’est le cas d’une hausse significative et durable des cours mondiaux pour les filières caoutchouc et huile de palme dont le Groupe reste tributaire pour ses achats et ses ventes, la poursuite du processus de strict contrôle des coûts ou encore du succès des plans d’investissement nécessaires pour moderniser l’outil industriel et augmenter les capacités de production actuelles des différentes filiales.

A contrario, les responsables de WARA sont d’avis qu’une détérioration de la notation de SIFCA serait la conséquence notamment de la baisse significative et durable des cours du SICOM pour le caoutchouc naturel et du CPO CAF Rotterdam pour l’huile de palme, de la perte de parts de marché de SIFCA sur ses marchés domestiques, régionaux et internationaux, ou encore d’une nouvelle crise politique, sociale ou sanitaire affectant la Côte d’Ivoire.

Sénégal : vers un vaste programme d’infrastructures universitaires

Des logements universitaires d’une capacité de 5 000 lits ainsi que des complexes sportifs et médico-sociaux vont être construits dans les universités de Saint-Louis (Nord), Ziguinchor (Sud), Bambey (Centre) et Thiès (Ouest) pour aider les étudiants à « réussir et à mieux réussir à l’enseignement supérieur », a annoncé jeudi à Dakar, le directeur général de la Caisse de dépôts et de consignation (CDC), Alioune Sall.

S’exprimant lors de la signature de protocole d’entente entre la Caisse des dépôts et Consignations (CDC) et le ministère de l’Enseignement supérieur, M. Sall a affirmé que son institution est disposée à contribuer à la genèse de l’Université du Sine-Saloum (centre).

Le ministre de l’Enseignement supérieur, Mary Teuw Niane, présidant la cérémonie, a estimé que ce programme va changer la situation des jeunes universités « qui n’ont pas plus de 300 ou 500 lits » et va permettre également de satisfaire un des objectifs du Contrat de performance signé par les universités, à savoir « élever, faire croitre, augmenter l’efficacité interne au niveau des universités ».

« En 2012, l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar avait autour de 5 000 lits. A la fin de ce mois-ci, nous aurons fini de construire 5 800 lits entre 2012 et aujourd’hui, soit un peu plus de ce qui était là depuis la création de l’UCAD en 1957 », a renchéri le ministre Niane.

Ce faisant, il a magnifié la collaboration que son ministère entretient avec la commune de Guédiawaye (banlieue dakaroise), dirigée par le directeur de la CDC et dont le Centre de recherche et d’essai (CRE) est « le plus performant. »

Enfin, Mary Teuw Niane a indiqué que son département, en collaboration avec l’Université de Strasbourg (France) et la mairie de Guédiawaye a mis en place un projet majeur d’utilisation du numérique pour la médecine intitulé Télémédecine.

« Ce projet est en phase test dans la commune et sera déployé par la suite dans tout le pays », a précisé Aliou Sall, par ailleurs maire de Guédiawaye.

Il a profité de l’occasion pour annoncer l’inauguration en fin juillet de l’Espace numérique ouvert (ENO) de Guédiawaye.

Approvisionnement en eau à Dakar: 20 forages livrés au mois d’août

Sur 25 forages prévus, pour un coût de 30 milliards, 20 seront livrés au mois d’août. L’annonce a été faite par le directeur de la Sones qui effectuait hier une tournée dans les sites qui accueillent un programme d’approvisionnement en eau destiné aux régions de Dakar et de Thiès, démarré il y a un an.

Pour répondre à la lancinante question de l’alimentation en eau potable dans la région de Dakar, le gouvernement sénégalais a entamé, il y a un an, un programme d’approvisionnement en eau. Il est prévu la réalisation de 25 forages pour un coût de 30 milliards de francs Cfa.

Hier, en tournée à Tassete et à Bayakh, dans la région de Thiès qui abrite lesdites infrastructures, le directeur de la Société national des eaux du Sénégal (Sones) a laissé entendre que plus de 80 % des forages seront remis dans deux mois. ‘’Actuellement, sur les 25 forages du programme, on peut dire que les 20 sont finalisés, achevés et réceptionnés avec des débits qui dépassent les prévisions initiales. La phase de Bayakh sera mise en service, conformément aux engagements et aux instructions du ministre de l’Hydraulique, en mi-juillet, pour une production additionnelle de 15 à 20 mille m3’’, renseigne Charles Faye. Concernant la déconnection des maraichers, M. Faye souligne que la Sde l’a informé qu’elle sera effective également en mi-juillet. Ce sera une quantité de 10 à 12 mille m3/j.

Les forages de Tassete seront mis en service au plus tard au mois d’août. ‘’Nous pensons qu’avec ces trois projets, l’alimentation en eau de Dakar sera fortement renforcée. Mais il y a une quatrième composante qui sera mise en ligne. Il s’agit des 6 forages de Thieundeume, Diander et Ndiar qui viendront s’ajouter à ceux de Bayakh et de Tassete, pour consolider cet équilibre que nous recherchons depuis des années. Nous allons trouver les solutions, des voies et moyens pour rattraper ces retards d’investissement. D’ici quelques années, l’alimentation en eau potable de Dakar ne sera plus un problème’’, promet M. Fall.

‘’Les projets à venir vont également renforcer les localités qui restent’’

Ensuite, le Dg de la Sones est entré dans les détails et souligné qu’au niveau du plateau de Tassete, qui est la première composante, il y a une dizaine de forages interconnectés qui refoulent l’eau vers un réservoir qui, ensuite, est aspiré par une station qui envoie l’eau à Thiès. ‘’C’est pour relever le niveau des réservoirs de Thiès afin que nous puissions optimiser le fonctionnement de la station de surpression de Karmel pour que l’eau arrive en quantité suffisante et en bonne pression à Dakar. Le niveau d’avancement est satisfaisant’’, rassure-t-il. L’autre composante est Bayakh. Là-bas, se trouve une batterie de 11 forages en deux sous-composantes. ‘’C’est également une station de pompage en phase de finition. C’est des équipements également de supervision, des conduites qui relient ces forages. Elle va renforcer Rufisque et ses environs pour 20 mille m3. C’est un programme pour le renforcement de la production. Une partie sera détournée à Dakar pour venir en appoint. Du coup, nous aurons de l’eau et de la pression complémentaires’’, explique Charles Faye.

Pour plus de garantie, tous ces forages ont été dotés de groupe électrogène pour qu’ils soient autonomes énergiquement. ‘’Autant de réponses qui ont été trouvées pour les populations de Dakar. Forcément, les populations des Parcelles-Assainies, Niary Tally, Golf, Nord-Foire vont sentir une sensible amélioration.

Les mêmes solutions nous ont permis de régler les zones de Nord-Foire, Ouest-Foire, Liberté VI Baraka. Nous allons trouver les solutions et les apporter. Les projets à venir vont également renforcer les localités qui restent, en matière d’approvisionnement en eau’’, promet le Dg de la Sones.

CM 2018: Matar Bâ invite les groupes de supporters à tirer dans le même sens

Le ministre des Sports Matar Ba a exhorté les supporters sénégalais, regroupés au sein du « 12-ème Gaïndé » et de « Allez Casa », à tirer dans le même sens pour apporter à l’équipe nationale de football du Sénégal le soutien dont elle aura besoin lors de Coupe du monde 2018 (14 juin-15 juillet), a appris l’APS.

Au cours d’une audience accordée mardi aux délégations des deux groupes de supporters, le ministre des sports a rappelé les efforts consentis par l’Etat pour les mettre dans les conditions de séjour en Russie.

Il a ensuite invité « les uns et les autres à taire toutes les divergences pour porter haut les couleurs du Sénégal », ont rapporté plusieurs sources ayant participé à la rencontre.

« Tout le monde doit être uni derrière l’équipe du Sénégal, et c’est pourquoi l’Etat n’a ménagé aucun effort pour vous mettre dans des conditions optimales de voyage et de séjour », a déclaré Matar Bâ s’adressant aux supporteurs sénégalais.

Le pire a été évité de justesse entre membres du « 12-ème Gaïndé » et d’ »Allez Casa », lors d’une cérémonie de remise de chèques à la salle de conférence du ministère des Sports, le 1er juin dernier.

Il a fallu l’intervention de quelques bonnes volontés et de la sécurité du ministère des Sports pour que les choses reviennent à la normale.

« Nous ne pouvons permettre aucun écart de conduite, l’équipe du Sénégal doit jouer sa partition et tout doit concourir à mettre les joueurs et leur staff dans les conditions de performance », a dit Matar Bâ dont les propos sont rapportés par les mêmes sources.

Les présidents d’ »Allez Casa » et du « 12e Gaîndé’’, Malamine Tamba et Issa Laye Diop, ont donné des assurances que tout sera fait dans les règles de l’art pour que les Lions puissent disposer du soutien nécessaire.

Le gouvernement a mis à la disposition du « 12-ème Gaindé » et d’ »Allez Casa » des titres de transport et des prises en charge pour aller accompagner l’équipe du Sénégal lors du Mondial.

Les Lions, arrivés ce mardi à Kaluga, leur camp de base situé à environ 200 km de Moscou, la capitale russe, vont entrer en lice mardi contre la Colombie au Spartak stadium.

Des chefs de service de saint-louis offrent un don aux personnes handicapées

L’Association des chefs de service de la région de Saint-Louis (nord) a offert mardi des denrées alimentaires à une soixantaine de handicapés, de lépreux et d’albinos, a constaté l’APS.

Le don comprenant du riz, du sucre, de l’huile et de l’argent a été remis aux bénéficiaires par Amadou Diop, l’adjoint du gouverneur de Saint-Louis, chargé des affaires administratives de la région.

M. Diop a salué la solidarité dont ont fait preuve les membres de l’Association des chefs de service de Saint-Louis envers les bénéficiaires du don.

Cette œuvre de bienfaisance est une tradition chez les responsables des services décentralisés de l’Etat, dont bénéficiaient les personnes malades, à l’occasion du ramadan, selon Amadou Diop.

Cette année, les donateurs ont préféré donner la priorité aux handicapés, aux albinos et aux lépreux, a-t-il dit, plaidant pour « une véritable inclusion sociale des couches vulnérables ».

M. Diop dit souhaiter une application effective de la loi d’orientation sociale en faveur des personnes vivant avec un handicap.

Le secteur privé national invité à participer à l’exploitation pétrogazière

Diamniadio, Le secteur privé national est appelé à « participer pleinement » au processus d’exploitation des ressources pétro gazières, à l’exclusion de la partie concernant les revenus, a indiqué, mardi, à Dakar, le chef de l’Etat Macky Sall.

« Dans toutes les activités, il doit y avoir une présence nationale du secteur privé sauf pour la partie concernant les revenus », a-t-il dit lors de la concertation nationale sur la gestion des recettes attendues de l’exploitation du pétrole et du gaz au Sénégal.

Ces revenus appartiennent au pays et à la société PETROSEN, patrimoine de l’Etat du Sénégal « à 100% », a dit le président de la République au cours de cette rencontre dont il présidait les travaux au Centre de conférence Abdou Diouf de Daimniadio (CCAD).

« Il y a beaucoup de services dans les activités pétrolières. Les compétences ne sont pas que techniques », a souligné le président Sall.

Selon lui, la gestion de l’exploitation pétrogazière requiert « une multitude de compétences », afin que le pays puisse tirer le meilleur profit de ces ressources.

« Le premier objectif est de faire en sorte que l’énergie produite au Sénégal, l’électricité en particulier, soit une électricité moins chère, compétitive pour les ménages pour les entreprises », a relevé Macky Sall.

Il y a aussi que l’exploitation pétrogazière doit se faire « dans un environnement sain pour respecter les objectifs du développement durable (ODD)’’ des Nations unies, a-t-il ajouté.

A ses yeux, « rien ne peut être fait sans un respect de l’environnement et des écosystèmes marins qui entourent ces ressources pétroliers et gazières ».

Le président de la Confédération nationale des employeurs du Sénégal (CNES), Mansour Kamara, réagissant aux propos du chef de l’Etat, a répondu favorablement à cet appel en direction du secteur privé.

« Nous nous inscrivons dans cette dynamique de pacification et nous y sommes pour le devenir de notre pays aspirant à l’émergence’’, a déclaré le président de la CNES.

Présidentielle 2019 : les prix de la caution revus à la baisse

Les Sénégalais sont convoqués aux urnes le 24 février prochain pour élire leur président de la République.

Selon nos informations, le président de la République sénégalais Macky Sall a décidé de revoir à la baisse la caution pour la présidentielle.

Et il faut dire que la baisse n’a pas été des moindres. En effet, elle la caution passe de 65 à 30 millions.

Pour les élections législatives, elle est fixée à 15 millions. Alors que pour ce qui concerne les élections locales, la caution passe de 10 à 5 millions francs Cfa, signale Walfadjri, qui donne la nouvelle.

Cette décision intervient une semaine après le retrait du projet de loi portant modification du Code électoral en vue de l’instauration du parrainage. Lequel, sera soumise aujourd’hui à l’Assemblée nationale, informe la source.

Mais il faut dire que cette décision du président qui dit-on entre dans le cadre du renforcement de la démocratie sénégalaise, cache mal un autre problème dans ce processus électoral : Le parrainage des candidats, taxé de loi antidémocratique par l’ opposition sénégalaise .

 

Parrainage: le code électoral sera examiné lundi prochain

Les députés sont convoqués en séance plénière lundi à 10h pour examiner le projet de loi portant révision du Code électoral

Le ministre de l’Intérieur défendra ce projet de loi qui va intégrer le système du parrainage citoyen acté par la révision constitutionnelle du 19 avril 2018.

Après avoir reçu la commission ad hoc sur les modalités d’application du système du parrainage, le chef de l’Etat a décidé, lundi, de saisir l’Assemblée en urgence pour la modification du Code électoral.

En Conseil des ministres, Macky Sall avait demandé au gouvernement « de prendre les dispositions requises pour l’examen, dans les meilleurs délais, par l’Assemblée nationale, du projet de loi portant révision du Code électoral » adopté à l’issue de la réunion hebdomadaire du gouvernement.

Le gouvernement avait retiré le premier projet de loi portant révision du Code électoral déposé à l’Assemblée nationale, depuis le 28 mars 2018. Il attendait les conclusions de la Commission ad hoc sur les modalités d’application du système du parrainage.

La loi votée le 19 avril impose aux candidats à la prochaine présidentielle un parrainage de 0,8% du corps électoral.

 

Le film « Ebola, le Sénégal : un cas » sera lancé le 22 juin

Le caméraman et réalisateur sénégalais Adama Cissé sort le 22 juin prochain, un film intitulé « Ebola, le Sénégal : un cas ».

« L’Afrique de l’Ouest a connu la pire épidémie du virus à Ebola de son histoire avec des milliers de victimes« , explique le réalisateur, actuellement en poste au Service national de l’éducation de l’information pour la santé (SNEIPS).  « Ebola, le Sénégal : un cas » sera officiellement lancé ce 22 juin au CICES, par le ministre de la Santé et de l’Action sociale, Abdoulaye Diouf Sarr.

Le Sénégal a enregistré un seul cas d’Ebola, introduit en août 2014 par un jeune étudiant guinéen qui avait réussi à entrer dans le territoire sénégalais avant la fermeture des frontières le 21 août.

Soigné à l’hôpital Fann de Dakar, il avait été déclaré guéri quelques jours plus tard, par le ministère de la Santé au grand soulagement des autorités qui craignaient une propagation de la maladie qui a fait des milliers de victimes en Guinée, en Sierra Leone et au Liberia.  Le communiqué souligne que « la réaction précoce des autorités sénégalaises dès le début de l’épidémie en Guinée, a permis de former le personnel de santé et la mise en place d’outils d’alerte pour faire face à la maladie« . Le film retrace toutes les péripéties « du seul cas de la maladie à virus Ebola enregistré au Sénégal ».

Malgré le manque de moyens, les autorités sanitaires ont pu faire face à la situation pour empêcher la propagation de la maladie, même si beaucoup de failles ont été notées dans la prise en charge, rappelle le communiqué.

 

Près de 84 mille milliards de francs CFA attendus du gaz et du pétrole

L’exploitation des deux gisements SNE et Grand tortue va apporter des revenus totaux de plus de 150 milliards de dollar US selon le DG de PETROSEN.

Cette exploitation va générer également des dépenses de près de 60 milliards de dollar US (33000 milliards de Francs CFA).

Faisant une présentation lors de la concertation nationale sur la gestion des recettes issues de l’exploitation du pétrole et du gaz, M.Faye a indiqué que la part de l’Etat du Sénégal représente 52 à 66% des profits.

Selon le DG de PETROSEN, les revenus de l’Etat se chiffrent à plus de 30 milliards de dollar US (soit 16.000 milliards de francs CFA) pendant une trentaine d’années.

Depuis 2014, des découvertes de gaz de classe mondiale ont été faites dans les profondeurs offshores, au nord de la péninsule de Dakar.

Il s’agit de Grand tortue, 20 Tcf (560 milliards de mètres cubes), Teranga 5Tcf (140 milliards de mètres cubes) et Yakaar 15 Tcf (420 milliards mètres cubes).  Le développement et l’exploitation de ces découvertes vont commencer avec le champ Grand tortue.  Le gisement de Grand tortue est à cheval sur la frontière entre le Sénégal et la Mauritanie. Les deux pays ont signé en février un Accord de coopération internationale.

Les deux sociétés nationales du Sénégal et de la Mauritanie et BP et Kosmos ont commencé les études pour le développement du champ.

Le développement de Grand tortue nécessite un investissement total de 16, 289 milliards de dollars US, dont 10% pour la participation de PETROSEN soit 1,629 milliards dollar US. Pour le pétrole, depuis 2014 quatre découvertes ont été faites dans le bloc Sangomar profond.

La découverte SNE-1 a été entièrement évaluée avec des réserves entre 346 et 998 millions de barils pétrole. Le développement du champ SNE nécessite un investissement global de 5,83 milliards de dollar US, pour la mise en œuvre des trois phases. La participation de PETROSEN est de 18%, soit un montant de 1,05 milliard de dollar US .

 

Projet aurifère Massawa : bientôt une décision pour son exploitation

L’évaluation du projet se poursuit actuellement afin de déterminer sa rentabilité a indiqué son Directeur exécutif lors d’une conférence de presse

La société minière Randgold a annoncé lundi 11 Juin, à Dakar se donner jusqu’à fin 2018 pour prendre une décision définitive concernant l’exploitation et le développement du projet aurifère Massawa, situé dans la région de Kédougou (sud-est). « D’ici la fin du mois de juillet, on va mettre à jour l’évaluation du projet. Nous allons continuer les sondages pour évaluer la rentabilité du projet. Nous espérons prendre une décision avant la fin de l’année » 2018, a indiqué son directeur exécutif Mark Bristow.

M. Bristow, en visite d’inspection au Sénégal, a aminé une conférence de presse pour faire le point sur l’évolution de ce projet « très complexe ». « On va sous peu voir le but du tunnel« , a-t-il cependant indiqué.

Dans cette perspective, un processus de consultation publique « va débuter en juillet et le projet d’étude et d’impact environnemental et social sera soumis au cours de la même période’’, a annoncé le directeur de Randgold au Sénégal, Mohamed David Mbaye.

« Aucun gramme d’or n’est encore sorti de terre, mais nous sommes à 64 milliards de francs CFA de dépenses« , a affirmé M. Mbaye.

Avant la décision de développer le projet, a-t-il dit, « Randgold a déjà commencé à investir dans les projets locaux communautaires en mettant l’accent sur l’amélioration des infrastructures d’éducation, de santé et d’eau potable (…) ».

S’y ajoute que  » 70% des travailleurs du projet ont été recrutés dans les villages environnants« , lesquels ont bénéficié d’investissements de l’ordre de « 235 millions de francs CFA depuis 2010« , selon le directeur de Randgold au Sénégal.

Il a dit que la société minière avait ainsi décidé de « donner cinq millions de francs CFA au village d’enfants SOS, 7,5 millions de francs CFA à l’hôpital Albert Royer et cinq millions de francs CFA à l’association des handicapés de Dakar ».  Les chèques ont été remis à ces différentes structures, a assuré M. Mbaye.

La société Randgold, présente au Sénégal depuis 1995, dispose de trois permis d’exploitation (Kanoumba, Dalema, Bambadji) sur une superficie de 1066 Km2, sans compter la mine d’or de Massawa.

 

Le Sénégal suspend le visa des 28 agents de Mansudae Overseas

Cette société nord-coréenne qui a construit le Monument de la Renaissance au Sénégal est soupçonnée par l’ONU d’affaires louches.

Selon les informations de Libération, le Sénégal mène une enquête sur les activités de Mansudae Overseas project group of companies (Mo), la société nord-coréenne qui a construit le Monument de la Renaissance.
En effet, des experts de l’Onu estiment que cette entité, spécialisée dans la construction de grosses œuvres en Afrique, serait aussi la vache laitière du Pouvoir nord-coréen. Aussi, dans une résolution, le Conseil de sécurité de l’Onu a gelé les actifs de Mo tout en demandant au Sénégal de procéder à une enquête.  Les investigations sénégalaises ont permis de découvrir que Mo est toujours présent au Sénégal où elle exploite 28 personnes.

En guise de mesure conservatoire, le Sénégal a suspendu le visa des 28 agents le temps d’y voir plus clair sur les vraies activités du groupe. Une affaire à suivre.

Pour rappel, Mo aurait des activités dans plusieurs pays pays d’Afrique et d’Asie du Sud-Est, notamment l’Algérie, l’Angola, le Botswana, le Bénin, le Cambodge, le Tchad, la République démocratique du Congo, la Guinée équatoriale, la Malaisie, le Mozambique, Madagascar, la Namibie, la République arabe syrienne, le Togo et le Zimbabwe…

 

Amical : Sénégal-Corée du Sud ce lundi

Le Sénégal joue son dernier match de préparation à la coupe du monde 2018 qui va débuter ce jeudi ce soir.

Après son match nul face au Luxembourg (0-0) et sa défaite contre la Croatie (1-2), le Sénégal achève sa préparation au Mondial 2018 en affrontant un autre Mondialiste, la Corée du Sud, ce lundi (13h30 GMT) à Grödig en Autriche. A la recherche d’une première victoire en 2018, les Lions de la Teranga tenteront de s’appuyer sur les progrès entrevus face aux Croates pour emmagasiner de la confiance avant de débuter la compétition contre la Pologne le 19 juin.

 

Le Sénégal s’engage dans l’encadrement des écoles coraniques

Le gouvernement sénégalais a adopté mercredi 6 juin en Conseil des ministres un projet de loi portant sur la réforme du statut des daaras (écoles coraniques).

Près de la moitié des enfants sénégalais ne fréquenteraient pas l’école formelle. Selon une étude de l’Unicef parue en 2014, 47% des enfants sénégalais en âge d’être scolarisés ne sont pas inscrits à l’école formelle. Au moins un tiers d’entre eux seraient des talibés, selon Hamidou Dia, sociologue et chercheur à l’Institut de recherche pour le développement (IRD), qui a piloté le rapport. L’objectif du nouveau projet de loi : leur donner accès aux enseignements élémentaires et créer des passerelles vers l’enseignement public ou la formation professionnelle.

Créer des passerelles avec l’école publique

Le texte inclut un cursus pédagogique sur huit ans, combinant apprentissage du Coran et acquisitions des compétences élémentaires des programmes du CP au CM2. « Nombre d’enfants des daaras ne savent ni lire ni écrire en français et n’ont pas de notion de calcul », souligne Babacar Samb, inspecteur des daaras pour le ministère de l’Éducation nationale.

Au-delà de l’enseignement, il s’agira également de doter les daaras d’un cadre juridique formel, pour les rendre éligibles aux subventions étatiques en vue d’améliorer  les infrastructures de ces écoles coraniques, souvent insalubres. Dans le cadre d’un projet pilote appuyé par la Banque islamique de développement (BID) à hauteur de 10,3 milliards de francs CFA, le gouvernement construit 32 daaras à travers le pays.

Le poids des confréries religieuses

La volonté gouvernementale d’encadrer les écoles coraniques n’est pas nouvelle. Dès le début des années 2000, un programme avait été expérimenté dans 64 daaras sénégalaises. Au moment de légiférer, le texte s’était heurté à une vive opposition des autorités religieuses et des maîtres d’enseignement coraniques. « Ils ne se sentaient pas assez impliqués dans le projet de réforme et estimaient que la modernisation des daaras dénaturait l’enseignement religieux », précise Hamidou Dia.

Parmi les détracteurs de la réforme, la très influente Fédération nationale des associations d’écoles coraniques du Sénégal, créée en 2011. Cette dernière compte 712 associations et revendique 16 800 daaras et deux millions de talibés. Si les chiffres qu’elle avance sont à prendre avec des pincettes, la Fédération jouit d’une influence réelle. En 2015, elle s’était mobilisée contre le projet de loi de modernisation des daaras en menant des actions de sensibilisation parmi les populations et en intervenant massivement dans les médias. Sous la pression, le gouvernement avait alors retiré le texte.

« Sénégaliser » l’école publique

Cette fois, le gouvernement affirme être parvenu à un consensus parmi les différents acteurs concernés. À huit mois de l’élection présidentielle, difficile de ne pas envisager l’impact électoral d’une telle réforme. Car les confréries religieuses du Sénégal représentent un réservoir de votes extrêmement important. « Au-delà de la formalisation des établissements coraniques, ce projet s’inscrit dans une démarche plus large de ‘sénégalisation’ de l’école publique », estime Hamidou Dia.

Selon le sociologue, l’école publique sénégalaise, laïque, ne prend pas en compte l’enseignement religieux et n’est pas tout à fait en phase avec les réalités sociales du pays. « La conception de la laïcité au Sénégal n’est pas comme en France. Elle reconnaît un rôle éducatif aux confréries religieuses. Ce projet de loi est une manière de convaincre certains parents attachés à l’enseignement du Coran que l’école publique n’est pas incompatible avec leurs traditions religieuses et n’est pas uniquement le fruit de l’héritage de l’école coloniale française. »

 

Sénégal : 7 enfants atteints de myocardiopathie seront opérés en Israël

Ces opérations sont le fruit d’une collaboration entre l’ONG israélienne Sach, l’ambassade d’Israël à Dakar et l’hôpital Albert Royer

L’agence de presse sénégalaise (APS) révèle que, grâce à la collaboration entre l’ONG israélienne Sach, l’ambassade d’Israël à Dakar, et l’hôpital Albert Royer, « sept famille sénégalaises vont aller en Israël pour une intervention chirurgicale de leurs enfants atteints de myocardiopathie », a annoncé l’épouse de l’ambassadeur d’Israël au Sénégal, Jeanne Harrison, citée par le site sénégalais APS.

« Selon le professeur Amadou Lamine Fall, pédiatre cardiologue à l’hôpital d’enfants Albert Royer, tous les ans, près de 400 cas de cardiopathie sont enregistrés au Sénégal ».

En juin dernier, Israël et le Sénégal ont annoncé la reprise de leurs relations diplomatiques, qui avaient été gelées quand le Sénégal avait co-présenté la fameuse résolution 2334 du Conseil de sécurité des Nations unies, qui visait les implantations israéliennes en Cisjordanie.

 

Saint-Louis : La BM au secours des victimes de l’érosion

Une somme de 16 milliards de Fcfa a été arrêtée par la Banque mondiale afin de venir en aide aux 927 ménages, victimes de l’érosion côtière

Le groupe de la Banque mondiale (BM) a approuvé jeudi à Washington ’’un appui direct’’ de 30 millions de dollars, équivalant à plus de 16 milliards de francs CFA, au bénéfice de 927 ménages victimes de l’érosion côtière à Saint-Louis, a appris l’APS, vendredi, à Dakar.

La BM a approuvé jeudi « un appui direct de 30 millions de dollars pour 927 ménages, presque 10,000 personnes dans la ville de Saint-Louis qui ont déjà été déplacées par l’érosion côtière », annonce l’institution financière internationale dans un communiqué.

Cela fait suite à un appel à l’aide internationale lancé par le maire de Saint-Louis, Mansour Faye, lors du « Sommet sur la Planète » de décembre 2017, à Paris, en France, selon le communiqué.

« La récupération de cas d’urgence de Saint-Louis et le Projet de résistance montrent l’engagement du Sénégal à traiter les effets de changement climatique. C’est le premier projet faisant déménager des populations affectées par la montée de l’eau de mer« , relève Louise Cord, le directeur pays de la Banque mondiale pour le Sénégal dans des propos rapportés dans un communiqué.

Au cours de sa première phase, ce projet destiné à réduire la vulnérabilité aux risques côtiers des populations établies le long de la Langue de Barbarie et de renforcer la planification de la résilience urbaine et côtière de la ville de Saint-Louis bénéficiera directement aux 500 ménages (5 000 personnes) déjà déplacés du fait de l’érosion côtière, selon le communiqué.

La deuxième phase du projet bénéficiera directement aux 427 ménages restants (4 158 personnes), relève le texte qui ajoute que « la moitié des bénéficiaires du projet sont des femmes ».

De même source, il est précisé que « (…) les études et la conception techniques en vue d’une solution de protection à long terme du littoral de la Langue de Barbarie, prévues par la composante 3, bénéficieront à environ 55 000 personnes établies dans cette zone côtière ».

« Parallèlement, le Plan de résilience urbaine jettera les bases d’investissements futurs pour réduire la vulnérabilité des 213 000 habitants de la ville de Saint-Louis aux plus grands risques de cette zone côtière », indique la Banque mondiale.

« Ces dernières années, nous avons vu des montées plus fréquentes et intenses de tempête. Le long de la côte, nous pouvons voir les impacts dévastateurs de l’érosion avec des maisons détruites’’, fait de son côté valoir le maire de Saint-Louis, Mansour Faye, par ailleurs ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement.

Et d’ajouter, cité par le communiqué : « Il est nécessaire de dérouler des actions urgentes pour préserver la Langue de Barbarie pour qu’elle puisse continuer à assurer sa fonction protectrice pour la ville entière »

Education: l’Ussein ouvre ses portes en octobre

La 5ème université publique du Sénégal, l’Université du Sine-Saloum El Hadji Ibrahima-Niasse (Ussein) ouvrira ses portes à la rentrée prochaine.

La direction de l’Université du Sine-Saloum El Hadji Ibrahima-Niasse (Ussein) est formelle : le cinquième établissement d’enseignement supérieur du pays ouvrira bel et bien ses portes à la rentrée prochaine, dans un climat récemment marqué par des manifestations étudiantes sur l’ensemble du pays. « Les infrastructures sont disponibles pour la première année qui souvent, est constituée de troncs communs. Pour ce qui concerne les hébergements, des dispositions sont prises pour loger au moins 30 % des étudiants, ce qui est une première pour une université au Sénégal », révèle Mouhamadou Moustapha Goudiaby, chargé de la communication de l’université.

Pour cette première année, 2 000 étudiants seront accueillis à l’Ussein. À terme, ils seront 30 000, d’après les prévisions. Instituée par décret en janvier 2013, l’Ussein, multicampus, est implantée sur cinq sites répartis entre les quatre régions centrales du pays que sont Kaolack, Fatick, Kaffrine et Diourbel. Des services de l’État ont mis à disposition des locaux neufs pour un démarrage dans les villes de Fatick, Kaolack et Kaffrine.

Éclatement des sites

La stratégie d’éclatement des sites s’inscrit également dans le sillage d’une volonté d’un meilleur équilibre dans la répartition spatiale des établissements et des effectifs universitaires du pays. Jusqu’ici, hormis celle de Bambey, dans la région de Diourbel (centre), les trois grandes universités publiques sénégalaises sont installées sur la façade atlantique : à Dakar, Saint-Louis et Ziguinchor. Cette localisation entre plusieurs régions « permet en outre au gouvernement du Sénégal d’apporter une réponse appropriée aux besoins de développement de quatre régions nourricières du Centre par la valorisation de leurs ressources et de leurs atouts. Grenier du Sénégal, le bassin arachidier pourra enfin disposer d’une université à vocation agricole et métiers connexes », analyse Mouhamadou Moustapha Goudiaby.

Y seront enseignées les filières liées à l’agriculture et l’élevage, y seront enseignées telles que l’agronomie, la nutrition, l’agro-alimentaire, la gestion des ressources halieutiques, la pêche, l’aquaculture, etc. Les métiers liés au tourisme, à l’hôtellerie, la gastronomie, l’hydraulique, les énergies renouvelables, l’environnement, la biodiversité, au développement durable… figureront également, selon les autorités, en bonne place dans les programmes de la nouvelle université. À ce titre, le choix de la région de Fatick semble judicieux tant elle offre d’importantes potentialités écotouristiques, dans le département de Toubacouta, en particulier.

Une centaine d’enseignants-chercheurs
Des enseignements touchant aux sciences fondamentales et appliquées (maths, physique, chimie, informatique, etc.), sociales (communication, sociologie, histoire, etc.), juridiques, économiques, de gestion y seront aussi dispensés. Au total, pas moins de trente-quatre licences professionnalisantes seront proposées en six semestres au sein des onze unités de formation et de recherche (UFR). « L’Ussein entend ainsi répondre à l’adéquation formation-emploi et à la demande de l’employabilité des jeunes diplômés, tout en développant leur esprit d’entreprise », explique M. Goudiaby.

Pour la première année, une centaine d’enseignants-chercheurs viendront du Sénégal et de l’étranger (Afrique, Amérique du Nord, Asie, Europe), contre environ 1 200 lorsque l’institution aura atteint sa vitesse de croisière. Le processus de recrutement est en cours et plus de 800 candidatures issues du pays et de sa diaspora seraient déjà enregistrées.

Les travaux des infrastructures pédagogiques, administratives et sociales devront coûter, au total, 132 milliards de francs CFA.

 

Hydrocarbure : le dialogue sur le pétrole et le Gaz s’ouvre ce 12 Juin

Le colloque sur l’exploitation des ressources pétrolières et gazières découverte au Sénégal se tiendra au palais présidentiel de Dakar

Le dialogue national sur l’exploitation des ressources pétrolières et gazières découvertes au Sénégal s’ouvre, mardi 12 juin 2018 au Palais présidentiel, à Dakar, a appris APA d’une source officielle. « (…) le Président de la République informe le Conseil du lancement, le 12 juin 2018, des travaux du Dialogue national sur l’exploitation des ressources pétrolières et gazières afin d’instaurer une Gouvernance inclusive et transparente de nos ressources naturelles et d’asseoir un consensus national durable sur les orientations stratégiques qui encadrent le développement, au service exclusif de la Nation, de l’industrie pétrolière et gazière », rapporte le communiqué du Conseil des ministres de mercredi dernier.

Selon le texte, le Président de la République rappelle que le Comité d’Orientation stratégique sur le Pétrole et le Gaz (COS- PETROGAZ) a été mis en place et l’Institut National du Pétrole et du Gaz (INPG) créé, pour consolider la dynamique de gestion concertée, responsable et transparente des ressources naturelles du Sénégal.

Ce dialogue est rejeté par une partie de l’opposition qui fustige les accords signés entre Dakar et Nouakchott et qui portent sur le partage du gaz découvert de leur frontière commune.