Ramadan : les associations musulmanes offrent des repas aux démunis

Cet élan de solidarité est dans le but de permettre aux familles défavorisées de rompre le jeûne avec un repas copieux

Au Sénégal, le mois du Ramadan est un moment de partage et de solidarité. Pendant cette période, partout dans les rues, dans les quartiers, dans les lieux de convergence de Dakar, des associations musulmanes s’organisent pour offrir le repas de rupture de jeûne aux démunis. À Ouakam, un quartier de Dakar, un groupe de jeunes mourides membres de l’une des grandes confréries soufies du Sénégal occupe un petit coin de la rue depuis le début du Ramadan.

Il est 17 heures, ce dimanche 3 juin, soit près de 3 heures avant la rupture du jeûne ; des jeunes s’attellent à préparer le repas de rupture de jeûne communément appelé « Ndogou ». Leur but est de nourrir ceux qui ont jeûnés mais qui n’ont pas les moyens de s’acheter à manger.

« Cela fait quatre ans que nous avons lancé cet élan de solidarité pour aider les populations à rompre le jeûne », raconte Modou Fall, l’un de ces jeunes. « Celui qui offre à manger à un musulman qui a jeûné pendant la rupture, sera béni à hauteur de la récompense du jeûne », ajoute-t-il, rappelant les enseignements du prophète Mohammed.

Fall et ses amis sont membres d’une dahira (association de fidèles mourides). Toute l’année, ils ont cotisé 200 francs CFA (30 centimes d’euros) chacun, chaque dimanche, pour pouvoir acheter le nécessaire pour la rupture du jeûne : café, sucre, du lait, dattes, pain.

Aux sommes recueillies grâce aux cotisations, s’ajoutent celles données par des « bonnes volontés ». Pour ce faire, les membres de la dahira procèdent à des quêtes dans les rues, pendant les après-midi de Ramadan. Calebasses à la main, ils stoppent des voitures, des passants, pour leur demander « gentiment » de participer à « l’effort » du Ramadan « en aidant à aider ».

« Les gens donnent ce qu’ils peuvent ; ça peut aller de moins de 100 (15 centimes d’euros) à FCFA à 2000 FCFA (3 €) », renseigne Saliou Sène, un étudiant en deuxième année de géographie et membre d’une autre dahira, dans le même quartier. « Ces repas permettent aux talibés (élèves des écoles coraniques) de ne pas mendier. C’est pourquoi, ils sont les premiers à bénéficier de nos services », a indiqué l’étudiant.

Au Sénégal, de nombreux enfants, élèves d’école coranique mendient pour se nourrir. Bien que décrié, le phénomène persiste.

Venir en aide aux familles démunies

Ceux qui ne peuvent pas être à la maison pour une raison ou pour une autre, au moment de la rupture du jeûne sont aussi la cible de ces « bienfaiteurs » du mois de Ramadan.

En plus des dahira, d’autres associations viennent en aide aux familles démunies. C’est le cas du groupe d’amis « No stress land ». « Pour la 5e édition de notre action sociale, nous avons offert une ration alimentaire complète d’une durée d’un mois à 200 familles démunies sénégalaises durant ce mois béni de Ramadan », explique son président Sanou Ndiaye qui salue l’esprit de « solidarité et d’entraide » des Sénégalais.

Ces démarches sont appréciées des bénéficiaires.

Babacar Ndiaye, un vigile dont le « Ndogou » est assuré par une dahira exprime sa reconnaissance : « Ce que font ces jeunes est magnifique. Sans eux, ç’aurait été plus compliqué pour des gens comme nous ».

 

Coupe du monde 2018 : la liste définitive des 23 est connue

Le sélectionneur national Aliou Cissé, a rendu publique la liste des Lions qui vont défendre les couleurs du pays lors de cette compétition mondiale

Gardiens : Abdoulaye Diallo (Rennes/FRA), Alfred Gomis (SPAL Ferrara/ITA), Khadim Ndiaye (Horoya/GUI).

Défenseurs : Saliou Cissé (Valenciennes/FRA), Lamine Gassama (Alanyaspor/TUR), Kalidou Koulibaly (Naples/ITA), Kara Mbodj (Anderlecht/BEL), Youssouf Sabaly (Bordeaux/FRA), Salif Sané (Hanovre/ALL), Moussa Wagué (Eupen/BEL).

Milieux : Idrissa Gana Gueye (Everton/ANG), Cheikhou Kouyaté (West Ham/ANG), Alfred Ndiaye (Wolverhampton/ANG), Pape Alioune Ndiaye (Stoke/ANG), Cheikh Ndoye (Birmingham/ANG).

Attaquants : Keita Baldé (AS Monaco/FRA), Mame Biram Diouf (Stoke/ANG), Moussa Konaté (Amiens/FRA), Sadio Mané (Liverpool/ANG), Mbaye Niang (Torino/ITA), Ismaila Sarr (Rennes/FRA), Moussa Sow (Bursaspor/TUR), Diafra Sakho (Rennes/FRA).

 

Prise en charge de l’enfance: plaidoyer pour une budgétisation

Cette demande a été faite par le président de la Coalition Nationale des Associations et ONG en faveur de l’enfant.

Le président de la Coalition Nationale des Associations et ONG en Faveur de l’Enfant (CONAFE), François Raoul Latouffe, a plaidé mardi à Dakar, pour l’inscription d’une ligne budgétaire par les collectivités territoriales en faveur de la prise en charge de l’enfance. « Dans les budgets des collectivités territoriales, il faut une ligne spécifique accordée à la prise en charge de l’enfance. Mais, on ne le fait pas. On dit que l’enfance est transversale, donc elle est prise en compte dans les parts accordées à l’éducation et à la santé, entre autres », a dit M. Latouffe.

Il s’entretenait avec APA en marge d’un atelier de formation des organisations de la société civile sur la planification et la budgétisation sensible aux droits de l’enfant dans les Collectivités territoriales. Organisée par la CONAFE, la rencontre se tient du 04 au 08 juin 2018 à Dakar.

Selon François Raoul Latouffe, dans un contexte où il y a une mutation juridique des collectivités locales qui deviennent collectivités territoriales, il est important de mener tout un travail de plaidoyer, de sensibilisation et d’information à l’endroit des élus locaux pour parvenir à des budgets sensibles à l’enfant.

« C’est tout un processus qu’il faut pour amener les collectivités territoriales à inscrire des lignes budgétaires pour l’enfance. Pour arriver à cette fin, la société a un lourd travail d’information et de sensibilisation de nos élus locaux », a indiqué Moustapha Diop, consultant de la Conafe.

L’atelier de Dakar entre dans le cadre du renforcement des capacités des acteurs en particulier les organisations membres et/ou partenaires de la CONAFE afin de mieux accompagner les élus locaux dans leurs régions respectives pour une meilleure prise en compte des droits de l’enfant et de sa protection, dans les budgets des collectivités territoriales.

 

Internet: l’ADIE décide de connecter en Wifi les universités

Cette réaction vient en réponse à la demande de connectivité par les étudiants lors d’une audience avec le Chef de l’Etat Macky Sall.

L’ADIE, l’Agence de l’informatique de l’Etat, veut renforcer la connectivité en wifi dans les universités du Sénégal au bénéfice des étudiants qui en avaient fait une revendication depuis des années.

« La connectivité occupe une place importante dans les universités. Etudiants et personnel universitaire en ont besoin pour permettre d’étudier dans d’excellentes conditions. »

Dans un communiqué, l’ADIE explique : « Afin de répondre à ce besoin pressant et incontournable pour la qualité de l’enseignement supérieur, l’Agence de l’informatique de l’Etat a interconnecté l’ensemble des universités à l’intranet gouvernemental. » Ce dispositif va aider les étudiants, le personnel universitaire et les dirigeants dans le travail nécessitant la connexion.

« Elle est gratuite de même que d’autres services informatiques pour améliorer les conditions d’étude et de travail dans l’espace universitaire. »

Cette demande de connectivité a été formulée par les étudiants lors d’une audience avec le Chef de l’Etat Macky Sall.

« Pour une meilleure prise en charge de cette doléance, le Directeur général de l’ADIE M. Cheikh Bakhoum, accompagné de ses collaborateurs, a initié une tournée dans les différentes universités du Sénégal », selon le document

La délégation de l’ADIE s’est ainsi rendue le 31 mai et le 1er juin 2018 à l’Université Alioune Diop de Bambey, à l’Université de Thiès et à l’Université Gaston Berger de Saint-Louis.

Sur les différents sites visités, le directeur général de l’ADIE et ses équipes ont pu faire l’état des lieux de la connectivité. Pour l’essentiel, les universités sont connectées à la fibre optique et des mesures ont été prises afin de renforcer la connectivité wifi.

Le directeur général de l’ADIE a informé les différents recteurs ainsi que leurs collaborateurs à propos du projet Smart Sénégal qui comporte une importante composante « e-Education ».

Les besoins des universités seront recueillis et pris en charge pour leur faire bénéficier de façon optimale de cet important projet. D’ailleurs, avec l’accès au câble sous-marin envisagé dans le cadre du projet Smart Sénégal, le Sénégal va augmenter sa bande passante au niveau international et améliorera considérablement sa connectivité. Les Universités Assane Seck de Ziguinchor et Cheikh Anta Diop de Dakar seront aussi visitées par l’ADIE.

 

Procès en appel de Khalifa Sall: « Il n’y a aucune violation des textes » selon Me Baboucar Cissé

Pour l’avocat de l’Etat du Sénégal qui a d’ailleurs refusé le renvoie de ce procès,  un mois suffit largement à la défense pour justifier son appel.

Il n’y a aucune violation des textes et un mois suffit largement à la défense pour justifier son appel. C’est du moins l’avis de l’avocat de l’Etat du Sénégal Me Baboucar Cissé qui a catégoriquement refusé le renvoie de cette l’affaire. Selon lui, les droits de la défense ont été respectés.

«Le procès a été renvoyé au 09 juillet par la Cour parce que c’est la défense qui a demandé sont renvoie pour se préparer.  La cour a estimé qu’un délai d’un mois suffit largement pour permettre à la défense de se préparer afin de justifier éventuellement son appel», a déclaré Me Cissé.

Ce qu’il faut retenir, renseigne-t-il, cette Cour a été saisie en appel contre un jugement rendu par le tribunal le 30 mars dernier. Avant de souligner que c’est à base de ce jugement que la Cour d’appel va statuer pour voir quelle est la motivation qui a été adoptée par les premiers juges? « Est-ce-que cette motivation est conforme à la loi ? Est-ce que cette motivation est critiquable ou bien elle est confirmée ?», s’interroge-t-il.

A l’en croire la défense a fait la confusion en soulevant que les mêmes règles  qui ont été appliquées au tribunal sont applicables pour la Cour d’Appel. «Mais les règles dont la défense parle sont les règles du déroulement d’audience. Ce ne sont  pas les règles invoquées par l’article 174 du code de procédure pénale en disant que la Cour devait informer les avocats. Un avocat peut être constitué en première instance et ne pas constituer en appel », a-t-il laissé entendre.

 

Procès en appel de Khalifa Sall: la mobilisation pas encore au rendez-vous

C’est reparti pour un nouveau marathon politico-judiciaire pour le maire Khalifa Sall. Deux mois après sa condamnation à 5 ans de prison, en 1er instance

La mobilisation annoncée par ses partisans n’est pas encore au rendez-vous. Ils arrivent par petits groupes et se dirigent timidement vers la grande salle 4 du palais de justice de Dakar qui est à moitié pleine, constate notre reporter sur place. Les 3 co-prévenus du maire de Dakar en l’occurrence la dame Fatou Traoré, Ibrahima Yatma Diao et Amadou Moctar Diop qui avaient recouvré la liberté, sont déjà sur place. Ils sont installés sur les sièges de devant de la première rangée à gauche. La première nommée avait fait l’objet d’une condamnation de six mois ferme. Tandis que les deux derniers nommés, une condamnation d’un an ferme. Des peines qu’ils avaient déjà purgées en détention préventive.

La sécurité n’est pas en reste. Il faut montrer patte blanche pour accéder à la salle d’audience. Plus d’une centaine de policiers et gendarmes ont mobilisés à l’intérieur comme à l’extérieur du tribunal, pour parer à toute velléité de troubles à l’ordre.

 

Sénégal: le procès en appel de Khalifa Sall renvoyé au 9 juillet

Le procès en appel de l’ancien maire de de Dakar avait débuté ce mardi 04 Juin a été renvoyé afin de permettre à la défense de se préparer.

Au Sénégal, Khalifa Sall était à nouveau devant les juges ce mardi matin. La décision était attendue: le procès en appel du maire de Dakar, qui a été condamné à 5 ans de prison pour escroquerie fin mars, a été reporté pour permettre à la défense de se préparer… Un renvoi au 9 juillet, un délai de plus d’un mois donc pourtant jugé insuffisant par les avocats de Khalifa Sall.

Cette première audience ouverte sous les cris des partisans de Khalifa Sall a permis à toutes les parties de se jauger. Et le juge Demba Kandji a cherché dès ses premiers mots à imposer son style directif ; à faire comprendre qu’il était le maître du jeu.

La défense qui estime que les règles n’ont pas été respectées a demandé un report au mois de novembre. Le juge a tranché pour le 9 juillet. Un délai trop court pour maître Seydou Diagne. « Les personnes accusées doivent bénéficier du temps nécessaire pour préparer leur défense, explique à RFI l’avocat de Khalifa Sall. Pour nous c’est cinq à six mois, c’est connu par le monde entier que le régime du président Macky Sall s’évertue à utiliser la justice sénégalaise pour écarter des candidats potentiels. Ça, on le sait ».

La mairie de Dakar, partie civile demandait aussi un report du procès pour la fin novembre. Une date jugée aberrante pour le parquet comme pour les avocats de l’Etat qui estiment que Khalifa Sall tente d’imposer son agenda politique à la cour d’appel. « Bien sûr, ils ont un agenda qui est politique, pas judiciaire, nous explique maître Yerim Thiam. Nous, notre agenda, il est purement judiciaire. Il y a un délit, il doit être jugé. Maintenant, s’il veut être candidat… Franchement, nous, cela ne nous concerne pas ».

Le juge Demba Kandji a donc affirmé, comme le veut l’Etat, que les débats débuteront le 9 juillet. Mais les avovats de la Khalifa Sall comptent bien user du droit et demander de nouveaux renvois.

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Finance : Les avoirs-titres et espèces des acteurs agréés estimés à 528 milliards

Cette information a été donnée par le ministre Sénégalais du Budget Birima Mangara, soit 8,60% des avoirs en conservation.

S’exprimant lors de la cérémonie d’ouverture d’une « Journée d’information et de sensibilisation sur le marché financier de l’UMOA », M. Mangara a indiqué que l’action SONATEL (Société nationale des télécommunications) constitue une des valeurs phares de la Bourse régionale des valeurs mobilières.

Poursuivant, le ministre du Budget a indiqué que le Sénégal s’est signalé au niveau des innovations sur le marché financier en matière de finance islamique, avec la réalisation de Sukuk (marché financier islamique) en 2014 et 2016 pour un montant global de 300 milliards de F CFA.

Ces fonds mobilisés ont servi au financement de projets de développement notamment les programmes d’assainissement, d’adduction d’eau potable, de voirie et d’éclairage du pôle urbain de Diamniadio.

Birima Mangara a profité de la même occasion pour rassurer les sénégalais sur l’état actuel de la trésorerie du pays qu’il estime « se porter assez bien », mais en reconnaissant que « tout ne va pas comme le meilleur des mondes. »

 

 

Justice: ouverture du procès en appel de Khalifa Sall ce mardi

Ce procès qui s’ouvre ce jour, intervient deux mois après sa condamnation à 5 ans de prison.

Toutes les parties de ce procès ont fait appel : le maire de Dakar, qui est en prison depuis mars 2017, a été reconnu coupable d’escroquerie et non de détournements de deniers publics. L’Etat, qui demandait des dommages et intérêts, a été débouté et le parquet estime que les peines ne sont pas suffisantes. Ce procès en appel s’annonce donc, comme en première instance, très politique.

Cette première audience doit permettre de fixer les règles du jeu. Les avocats doivent notamment se constituer. La défense, qui va chercher à jouer la montre, demandera visiblement un renvoi pour des questions d’organisation. « Nous restons confiant à l’image du maire, nous explique maître El Mamadou Ndiaye, parce que nous considérons que ce procès n’en est pas un : le dossier a été enrôlé dans une précipitation que l’on ne parvient pas à comprendre. Aujourd’hui, on travaille à faire du temps de la justice le temps du politique… »

Pour les avocats de l’Etat du Sénégal, ce procès en appel est crucial. Car l’Etat qui s’estime lésé et demandait des dommages et intérêts a été débouté en première instance. Maître Baboucar Cissé compte bien avec ses confrères dont certains venus spécialement de Paris prouver qu’il y a bien eu préjudice.

« Nous sommes parties civiles, cette constitution de partie civile elle est fondée parce que l’Etat participe aussi au budget de la ville de Dakar donc l’Etat peut demander réparation du préjudice qu’il a subi et nous allons le prouver devant la cour !»

A moins de huit mois de la présidentielle, ce procès en appel de Khalifa Sall -qui peut toujours être candidat à cette élection, va quoi qu’il arrive raviver les tensions au sein de la classe politique.

 

Grève universitaire : Omar Pène s’engage à y mettre fin

Nouvellement nommé ambassadeur de bonne volonté auprès de la communauté estudiantine, cet artiste veut favoriser le dialogue avec les étudiants

L’artiste musicien sénégalais Omar Pène, nouvellement nommé ambassadeur de bonne volonté auprès de la communauté estudiantine, a fait part de sa volonté de favoriser le dialogue avec les étudiants ayant décidé de maintenir leur mot d’ordre de grève pour les amener à terminer l’année universitaire, tout en continuant à discuter avec les pouvoirs publics pour une « solution durable » à leurs problèmes.

Les dernières mesures sociales annoncées par le président de la République Macky Sall en faveur de la communauté universitaire constituent « une avancée ». « Néanmoins, il faut continuer à discuter parce qu’il y a une partie des étudiants qui maintiennent leurs revendications et qui demandent un peu plus« , a-t-il déclaré dans une interview parue dans l’édition de lundi du quotiden Le Soleil.

« Aujourd’hui, tout le monde est conscient » qu’’un peu plus doit être fait pour les étudiants et que de solutions doivent être trouvées à leurs problèmes. « C’est ce qu’il faut et nous voulons que les étudiants reprennent les cours et rejoignent les amphis« , a ajouté Omar Pène,

« C’est de leur avenir qu’il s’agit. C’est cela le problème. Nous sommes presque en fin d’année. Il faut la terminer et continuer à discuter pour qu’une solution durable soir trouvée« , a suggéré l’artiste.

La Coordination des étudiants de Saint-Louis (CESL), par la voix de son président, Alexandre Mapal Sambou, a annoncé vendredi la reconduction de mot d’ordre de « grève illimitée jusqu’à nouvel ordre », pour notamment réclamer justice pour leur camarade Mouhamadou Falloux Sène.

La CESL a décidé la semaine dernière de reconduire, « jusqu’à nouvel ordre », le mot la « grève illimitée » qu’il avait décrétée suite à la mort de l’étudiant Fallou Sène, le 15 mai dernier.

Ce dernier a perdu la vie dans des échauffourées entre forces de l’ordre et les pensionnaires de l’Université Gaston Berger (UGB) qui manifestaient contre le non versement de leurs bourses.

Contrairement à leurs camarades de l’Université Cheikh Anta Diop (UCAD) de Dakar qui ont décidé de suspendre leur mot d’ordre décrété à la même occasion, les étudiants de Saint-Louis continuent de bouder les amphis pour réclamer justice pour Fallou Sène.

Ils continuent également de demander le limogeage des ministres de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, Mary Teuw Niane, et de ses homologues Amadou Bâ (Economie, Finances et Plan) et Aly Ngouille Ndiaye (Intérieur).

Le président Sall, suite à ce drame, a d’abord reçu en audience les étudiants de Saint-Louis, puis ceux de Dakar, suite à quoi il a annoncé des mesures sociales en faveur de la communauté universitaire.

Il s’agit de l’augmentation du montant des bourses et des aides sociales et de la baisse du prix des tickets-repas, le prix du petit déjeuner revenant à cinquante francs CFA contre 75 francs auparavant, celui du déjeuner et du dîner coûtant désormais 100 francs CFA au lieu de 150.

Les bourses passent à 20 mille, 40 mille et 65 mille francs CFA contre, respectivement, 18 mille (demi-bourse), 36 mille (entière) et 60 mille (3e cycle), des mesures prises pour apaiser le climat dans les universités suite à la mort de l’étudiant Fallou Sène dans des affrontements avec les forces de l’ordre à l’UGB, le 15 mai dernier.

Des « engagements très forts et des mesures fortes. Une certaine partie des étudiants l’a compris. Mais il faut aller dans le sens du respect des engagements » pris, a commenté Omar Pène.

« Il ne faudrait pas que les choses soient annoncées et que rien ne suive (…). Cela ne sert à rien de prendre des mesures et ne pas les appliquer. Sinon, le problème va demeurer », a prévenu Omar Pène.

« J’ai décidé de faire le tour des universités, de rencontrer les étudiants et de les écouter. Il ne faut pas se lasser de porter la médiation qu’il faut, tout en comprenant les moments difficiles qu’ils sont en train de traverser », a annoncé Omar Pène.

Selon lui, ce problème finira par « se régler autour d’une table. Il faut que chacun comprenne qu’il faut trouver des solutions à ce problème. Des efforts sont en train d’être faits, a-t-il dit, même si ce n’est pas encore suffisant, disons qu’il y a une volonté de trouver des solutions ».

« Dans la vie, il ne faut pas rester figé, mais être ouvert. Notre souhait, c’est que les jeunes reprennent les cours et aillent étudier dans de très bonnes conditions », a-t-il poursuivi.

 

 

 

Hydrocarbure : l’accord de partage de gaz entre le Sénégal et la Mauritanie validé

L’Assemblée nationale a approuvé le 1er Juin dernier la loi autorisant le président de la République à ratifier l’accord sur le partage du  gaz avec la Mauritanie

Le projet de loi numéro 16/2018 autorisant le président de la République à ratifier l’accord de coopération inter-Etat portant sur le développement et l’exploitation des réservoirs du champ grand tortue/Ahmeyim entre le Sénégal et la Mauritanie, signé le 09 février 2018 à Nouakchott a été voté vendredi soir à l’Assemblée nationale.

Ainsi, il ressort du dossier de l’accord que des travaux de forage entrepris dans chacune des zones économiques du Sénégal et de la Mauritanie ont révélé l’existence de réservoirs de gaz naturel, dénommés les réservoirs  du champ Gand Tortue/Ahmeyim (GTA) entre le Sénégal et la Mauritanie.

Au sens du présent accord le Champ désigne tous les horizons géologiques, les réservoirs et les zones renfermant du gaz naturel situés au-dessus du périmètre de l’unité jusqu’à la profondeur qui sera définie d’un commun accord et sont spécifiés dans les décrets portant autorisation d’exploitation.

Cette  découverte à fait l’objet de travaux d’évaluation suivis d’essais de production entre 2016 et 2017. Et les données sismiques 3D et celles recueillie des puits ont révélé d’importantes ressources récupérables pour les réservoirs  GTA évaluées à près de 560 milliards de mètres cubes, réparties équitablement entre les deux pays.

Les parties ont manifesté leur désir de s’accorder sur les conditions et les modalités efficientes inhérentes au développement et à l’exploitation du Champ Grand tortue/Ahmeyim GTA comme une unité unique.

C’est au terme de ce processus de négociations avec leurs partenaires que les gouvernements du Sénégal et de la Mauritanie ont signé, le 09 février 2018 à Nouakchott, cet accord  de coopération inter-Etat pour le développement et l’exploitation de ces importants réservoirs.

 

Ressources minières : baisse de 228 kg de la production d’or au premier trimestre

Ce sont les données recueillies par la Direction de la prévision et des études économique (DPEE) auprès des sociétés aurifères.

La production d’or du Sénégal a connu une baisse de 228 kg au terme du premier trimestre 2018 comparée au quatrième trimestre 2017, selon les données recueillies par la Direction de la prévision et des études économique (DPEE) auprès des sociétés aurifères. Cette production s’est établie à 2 968 kg durant la période sous revue contre 3 196 kg au quatrième trimestre2017, soit un repli de 7% en valeur relative. « Ce faible résultat traduit une baisse de 4,9% de la teneur en or du minerai extrait, notamment au niveau de la fosse de Gora (Sud-est du Sénégal) », explique la DPEE.

S’agissant du phosphate, l’extraction s’est accrue de 1,9%, en variation trimestrielle, passant de 420 000 tonnes  au quatrième trimestre 2017 à 428 000 tonnes durant la période sous revue, favorisée par l’accélération du rythme de transfert du minerai, du fait de la mise en place d’un nouveau convoyeur.

Concernant la production d’attapulgite, elle a progressé de 21,3%, à 57 953 tonnes au premier trimestre 2018 contre 47 788 tonnes un trimestre plus tôt, après les difficultés de transport et de distribution (congestion au niveau du port autonome de Dakar) rencontrées en 2017.

 

Le procès de l’imam Ndao revient en force dans les quotidiens sénégalais

Les quotidiens sénégalais reçus, vendredi à APA, traitent de divers sujets, dominés par le procès de l’imam et Cie poursuivis pour des affaires liées au terrorisme et dont le délibéré est fixé au 19 juillet 2018 par la Chambre criminelle de Dakar.

« Le délibéré du procès de l’imam Ndao fixé au 19 juillet : Récital pour un acquittement », titre Le Quotidien.

Dans ce journal, l’un des avocats de l’imam, Me Mounir Balal, affirme au dernier jour des plaidoiries de la défense, que « détenir des ouvrages sur le terrorisme ne constitue pas un crime ».

Au dernier jour du procès des présumés terroristes, L’As note « les récits poignants des accusés », mais précise que le délibéré est fixé au 19 juillet prochain.

En attendant, poursuit le journal, l’imam Ndao a décrit les tortures qu’il a subies, provoquant ainsi de l’émoi dans la salle d’audience.

« Fin du procès des présumés terroristes sénégalais-Imam Ndao et Cie fixés sur leur sort le 19 juillet », ajoute Vox Populi, notant de l’émotion et des messages poignants d’imam Ndao et Mactar Diokhané pour leurs ultimes plaidoiries.

Nos confrères rappellent qu’après 26 jours de procès, la Chambre criminelle spéciale s’est donnée 7 semaines pour rendre son verdict.

Selon Sud Quotidien, « imam Aliou Ndao sème l’hystérie ; le verdict attendu le 19 juillet ; toutes les demandes de liberté provisoire rejetées ».

Vox Populi revient sur cette découverte macabre au jardin du rond-point Patte d’Oie à Dakar et renseigne : « Un homme trouvé mort, les parties intimes amputées ».

L’affaire du maire de Dakar fait la Une du Témoin qui écrit : « Trois mois après sa condamnation : Khalifa Sall, oublié par les siens ? »

Le Soleil parle d’économie avec l’autorisation de ratification de l’accord sur le gaz avec la Mauritanie et informe que « le texte (est) soumis aux députés ».

Ce qui fait dire à Walfadjri que « ça sent le gaz à l’Assemblée ». Avec l’augmentation des bourses des étudiants, de l’indemnité de logement des enseignants…ce journal estime que « Macky crève le plafond des dépenses » avec des promesses sur fonds publics introuvables.

« Privé national vs entreprises étrangères : La guerre pour la survie », titre EnQuête, soulignant que patrimonialisation, manque de transparence, incivisme fiscal, déficit d’un soutien de l’Etat sont, entre autres, goulots d’étranglement des entreprises sénégalaises.

Gouvernance pétro-gazière: “Le gouvernement va assurer toute la transparence“ (PM)

Le Premier ministre, Mohammad Boun Abdallah Dionne a déclaré, jeudi à Diamniadio (Rufisque), que le gouvernement s’engage à assurer « toute la transparente requise » pour la gouvernance des ressources pétrolières et gazières au Sénégal.

« Le Sénégal s’est engagé depuis 2016 dans un processus d’installation d’une dynamique, pour une gestion saine et durable de ces ressources par la création d’un comité d’orientation stratégique du pétrole et du gaz (COS pétro-gaz) » a dit le Premier ministre.

« Il s’agit d’assister le chef de l’Etat et le gouvernement, dans la définition, la supervision, l’évaluation et le contrôle de la mise en œuvre de la politique de l’Etat en matière de développement de projets pétroliers et gaziers » a dit Mohammad Abdallah Dionne.

Le Premier ministre présidait le segment de haut niveau qui clôturait la 3ème édition de la conférence nationale sur le développement durable portant sur le thème : « Pour une exploitation saine et durable des ressources gazières et pétrolières ».

« L’exploitation du gaz et du pétrole nécessite immanquablement une approche multisectorielle, participative et inclusive, gage d’une gestion durable et saine des ressources » a-t-il indiqué.

« L’adhésion du Sénégal à l’Initiative et la transparence dans les industries extractives (ITIE) en 2012, traduit cette ambition du président de la République de faire de la bonne gouvernance, une réalité dans la gestion des affaires publiques et son intention de faire du secteur minier, un moteur de croissance économique et de développement social » a dit le Premier ministre.

D’ailleurs, a fait noter Mohammad Boun Abdallah Dionne, « le chef de l’Etat nous a instruit de publier la totalité des contrats miniers pétroliers et cela a été fait à date ». « Il s’agit là d’une instruction qui va au delà des obligations de l’ITIE » a-t-il ajouté.

Aujourd’hui, « cinq ans après son adhésion à cette importante initiative internationale, le Sénégal occupe le 1er rang en Afrique et la 4ème place au niveau mondial, suite de la dernière évaluation de l’ITIE », a rappelé le Premier ministre.

Qui estime que « ces résultats nous confortent dans nos choix et stimulent notre volonté irréversible, d’assurer une gestion transparente des ressources issues des industries extractives au mieux des intérêts de la nation et au bénéfice exclusif de notre peuple ».

L’exploitation des ressources gazières et pétrolières constitue un levier important pour propulser la croissance économique et le développement des pays a dit M. Dionne, soulignant qu’elle peut générer aussi des « externalités négatives telles que la perte de la biodiversité, due au possible déversement et aux fuites au niveau des points de forage, la pollution de l’air entre autres ».

« Il nous faut bien prendre conscience de ces risques et développer ensemble, des mécanismes de mitigation appropriés afin de mieux protéger l’environnement marin et les populations » a conseillé le Premier ministre.

Macky Sall à  Ouagadougou pour les 50 ans du CAMES

Le président de la République s’est rendu vendredi à Ouagadougou à l’occasion de la clôture des activités marquant les 50 ans du Conseil africain et malgache pour l’enseignement supérieur (CAMES), a-t-on appris de source officielle.

Selon un communiqué du Service d’information du gouvernement (SIG), en plus de Macky Sall, Idriss Deby Itno du Tchad, Alpha Condé de la Guinée et Faure Essozimna Gnassingbé du Togosont également présent dans la capitale burkinabè.

«Le point phare de la cérémonie de clôture sera l’élévation du Président Roch Marc Christian Kaboré à la dignité de Grand-croix de l’Ordre international des Palmes académiques», renseigne le communiqué du SIG.

Il précise que les activités commémoratives des 50 ans du CAMES ont débuté le 25 mai dernier, et ont réuni des participants venant des 19 pays membres, au rang desquels des experts et des ministres.

Le CAMES est une organisation régionale intergouvernementale dont la création a été décidée par la Conférence des Chefs d’Etats des pays membres de l’Organisation commune africaine et Malgache (OCAM), tenue à Niamey (Niger) les 22 et 23 janvier 1968.

Il a pour missions, entre autres, d’instaurer une coopération culturelle et scientifique permanente entre les Etats membres.

Alimentation de bétail : le gouvernement annonce une opération de sauvegarde

Cette opération de sauvegarde va coûter 300 millions de Fcfa selon la ministre de l’Elevage et des Productions animales, Aminata Mbengue Ndiaye

Le gouvernement prévoit de mener dans les prochaines semaines une opération de sauvegarde du bétail (OSB) d’un coût de 300 millions de francs CFA, a annoncé, jeudi, à Thiès (ouest), la ministre de l’Elevage et des Productions animales, Aminata Mbengue Ndiaye.

Mme Ndiaye dirigeait un forum sur la filière lait, en prélude à la célébration de la Journée mondiale du lait, vendredi, à Thiès. ‘’Nous aurons une OSB d’un montant assez réduit, 300 millions’’ de francs CFA, a-t-elle dit, sans donner la date de démarrage de cette opération.

Tambacounda fait partie des régions bénéficiaires de cette initiative, selon la ministre de l’Elevage. Elle a fait cette promesse après avoir été interpellée, lors du forum, par de nombreux éleveurs sur la forte concentration du bétail dans la région de Tambacounda, en raison de la rareté des pâturages dans d’autres régions.

Aminata Mbengue Ndiaye a demandé aux organisations d’éleveurs d’utiliser les réserves des précédentes OSB pour nourrir le bétail. ‘’Je préfère qu’on utilise l’argent qu’il y dans les comptes pour acheter des aliments de bétail’’, a-t-elle dit aux éleveurs. L’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture va aider le Sénégal à alimenter son bétail, dans le nord du pays notamment, selon la ministre de l’Elevage.

Elle a invité les éleveurs à développer les cultures fourragères, pour éviter la rareté de l’aliment de bétail. ‘’Partout où le Programme d’urgence de développement communautaire (une initiative de l’Etat du Sénégal soutenue par le PNUD, Ndlr) va implanter un forage, nous allons entretenir une pépinière, pour développer les cultures fourragères.’’ Des éleveurs représentant les 14 régions du pays ont pris part au forum de Thiès.

 

Couverture maladie universelle : des opérateurs privés s’impliquent

Des représentants de l’administration territoriale, des responsables de mutuelles de santé, des élus locaux et des notables de Rufisque ont décidé de s’y mettre

Le directeur de l’Agence de la couverture maladie universelle, Bocar Daff, a présenté, jeudi, à Rufisque (ouest), un projet impliquant des opérateurs privés de cette ville dans ce programme de santé de l’Etat. ‘’Nous avons discuté avec des prestataires privés, en vue de leur implication dans la couverture maladie universelle, pour parvenir à un système de santé de qualité’’, a-t-il dit après sa rencontre avec des pharmaciens, des responsables de cabinets médicaux et paramédicaux de Rufisque.

Des représentants de l’administration territoriale, des responsables de mutuelles de santé, des élus locaux et des notables de cette ville ont pris part à la réunion.

Selon le directeur de l’Agence de la couverture maladie universelle, l’implication des privés dans la couverture maladie universelle est l’objet d’une ‘’phase pilote’’ concernant les départements de Kaolack (centre), Rufisque et Thiès (ouest).

‘’Nous avons pensé qu’il était important de créer un cadre pilote pour discuter avec les responsables d’organisations mutualistes et les privés, pour faire de la couverture santé universelle un système (…) efficace’’, a souligné M. Daff.

 

Match amical : le Sénégal fait nul contre le Luxembourg

Le Sénégal, en pleine préparation pour la Coupe du monde 2018, a concédé le 31 Mai dernier un nul vierge face au Luxembourg.

Le Sénégal n’a pu prendre à défaut le Luxembourg qui a adopté une stratégie ultra défensive pour cette rencontre. Les Lions, malgré de multiples occasions, sont restés muets à cause de la malchance mais surtout de leur maladresse dans les phases offensives.

Sur un débordement suivi d’un centre de l’ailier Ismaïla Sarr, Keita Diao Baldé reprend le ballon du plat du pied mais ne trouve pas le cadre (28’). Grâce à sa vitesse et sa puissance, Mbaye Niang se débarasse ensuite de son vis-à-vis sur le flanc gauche et déclenche un centre puissant que dévie sur le poteau un défenseur luxembourgeois mis sous pression par Moussa Konaté (44’). La première mi-temps se termine sans aucune situation d’attaque intéressante pour le Luxembourg.

Pour faire sauter le verrou de l’adversaire, Aliou Cissé procède, dès le retour des vestiaires, à plusieurs changements essentiellement offensifs. La mainmise du Sénégal sur le cuir s’accentue dès lors et les Luxembourgeois, habitués à souffrir ensemble, sont recroquevillés dans leur moitié de terrain. Un coup franc des 30 m du Sénégal exécuté par Mbaye Niang finit sa trajectoire sur la barre transversale (46’).

Quelques instants plus tard, c’est au tour de l’avant-centre Moussa Konaté de toucher du bois sur une tête dans la surface de réparation (57’). Avec de la baraka certes, le Luxembourg, très endurant, plie mais ne rompt point. L’entraîneur effectue des changements défensifs pour garder ses cages inviolées. Ses joueurs font le job en grignotant de précieuses minutes qui coupent l’élan des Lions.

Tout de même, Diafra Sakho et Salif Sané obtiennent la balle de match sur une remise de la tête de Cheikh Ndoye. Mais ni l’un, ni l’autre ne parviennent à convertir la passe en but (77’). La fin de la rencontre est excellemment gérée par le Luxembourg qui contraint le Sénégal au nul. Le troisième de suite pour les Lions après l’Ouzbékistan (1-1) et la Bosnie (0-0).

Il ne reste maintenant au coach Aliou Cissé que deux matchs, contre la Croatie (8 juin) et la Corée du sud (11 juin), pour gommer les nombreuses imperfections dans le jeu des Lions afin de renouer avec le succès. Ce serait la façon idéale d’entamer l’aventure russe le 19 juin prochain face à la Pologne, premier adversaire dans le groupe H où il y a aussi la Colombie et le Japon.

 

Crise estudiantine : les mesures prises évaluées à 8,160 milliards

Ces mesures qui incluent entre autre l’augmentation de la bourse des étudiants, la baisse des tickets de restauration ont été prises par le président Macky Sall

Les augmentations de bourses des étudiants, la baisse des tickets de restauration et la dotation en moyens de transport, décisions qualifiées de « haute portée sociale » par le chef de l’Etat font la somme de 8 milliards 160 millions de FCFA.

Parlant de ces mesures, mercredi en Conseil des ministres, Macky Sall a indiqué que leur mise en œuvre « entrainera un impact financier significatif » sur le budget de l’Etat car « l’augmentation du montant des bourses et des aides sociales ; la baisse du prix des tickets-repas, ramenant le prix du petit déjeuner à cinquante francs et celui du déjeuner ou diner à 100 F pour l’étudiant, la dotation en moyens de transport, sont évaluées à la somme de 8 milliards 160 millions de FCFA ».

Le chef de l’Etat qui a rencontré, lundi, la Coordination des étudiants du Sénégal a annoncé une hausse des bourses, la baisse des prix des tickets de restauration, entre autres.

A la suite de cette audience, le mot d’ordre de grève dans les universités a été levé, à l’exception de l’université Gaston Berger de Saint-Louis où l’on continue de réclamer la lumière sur la mort de l’étudiant Fallou Sène et la démission des ministres impliqués.

En Conseil des ministres, le chef de l’Etat a rappelé que « les autres mesures nécessitent plus d’une trentaine de milliards pour engager les travaux portant sur les bâtiments pédagogiques, la construction de quatre restaurants, la construction et la réhabilitation de pavillons, la voirie ».

Il y a aussi « l’éclairage, l’assainissement et l’approvisionnement en eau, ainsi que le relèvement du plateau technique des centres médicaux en les dotant d’ambulances médicalisés, de médecins, d’infirmiers et de sages-femmes en plus de l’approvisionnement correct et régulier en médicaments ».

Au surplus, selon le communiqué du Conseil, le président de la République a souligné que « ces efforts viennent s’ajouter aux investissements importants déjà consentis par l’Etat pour l’amélioration des conditions d’étude des étudiants et permettent ainsi de renforcer l’offre d’hébergement pour les étudiants ».

Macky Sall a demandé au Premier ministre de ‘’mettre en place un comité de suivi et d’évaluation de ses engagements auprès de la communauté estudiantine et informe le conseil de la tenue, chaque année, sous sa présidence, d’une rentrée académique en vue de consolider le dialogue et l’engagement commun autour d’un pacte de stabilité et de pacification de l’espace universitaire’’.

 

930 milliards FCFA transférés par les migrants sénégalais

C’est la moyenne que les migrants sénégalais ont transféré dans leur pays par an entre 2008 et 2017

Les migrants sénégalais ont annuellement transférés entre 2008 et 2017 quelque 930 milliards FCFA qui ont contribué au bien-être des ménages bénéficiaires, a indiqué, jeudi à Saly-Portudal (Mbour), Lanfia Diané, coordonnateur du processus d’élaboration de la politique nationale des migrations du Sénégal (PNMS).

« La migration n’est pas négative, parce que ces dix dernières années, de 2008 à 2017, on a en moyenne, par an, 930 milliards de francs CFA en transferts. Ce qui n’est pas négligeable, si l’on se réfère à l’impact de ces transferts sur le bien-être des ménages bénéficiaires », a-t-il notamment dit lors d’un atelier régional sur les migrations mixtes.

Initiée par la Commission de la Communauté économique des Etats de l’Ouest (CEDEAO), la rencontre vise à améliorer la coordination régionale sur les migrations mixtes.

M. Diané a appelé à davantage orienter une partie de ces transferts vers des investissements productifs, créateurs d’emplois afin de lutter contre le chômage.

Il a également fait mention de la dimension transfert de connaissances, indiquant que « les migrants peuvent participer, à distance ou à leur retour définitif, au renforcement du capital humain national ou local ».

« La migration est une activité complexe et multidimensionnelle dont la gestion nécessite une approche globale, responsable et solidaire, aussi bien à l’échelle internationale, nationale que locale », a fait observer le coordonnateur du PNMS.

« Face à une question complexe, il faut une approche globale, coordonnée et intelligente pour aborder une question aussi sensible et complexe que celle des migrations » a-t-il dit.

Selon lui, « de 1960 à 2018, le Sénégal n’avait pas de politique nationale de migration, alors que l’importance d’une politique nationale, c’est de donner une vision commune à l’ensemble des acteurs avec des orientations stratégiques consensuelles qui vont permettre d’être plus efficaces et de ne pas cautionner les redondances et les inefficacités ».

« Nous avons élaboré une politique nationale qui a été validée par un comité de pilotage et le processus de validation politique est en cours », a expliqué Lanfia Diané.

« Une publication de la division de la population des Nations-Unies a démontré que d’ici 2030, la population de l’Union européenne (UE) va décroître de 17%. Et que l’UE n’aura d’autre choix que de recourir à la migration pour espérer combler son déficit en main d’œuvre et pour maintenir son taux annuel de croissance à long terme » a-t-il rapporté.

Reboisement : 400 000 plants prévus pour la campagne 2018-2019

Le démarrage de cette campagne se tiendra au mois d’Août prochain selon  les prévisions données par l’inspecteur des Eaux et Forêts de Diourbel

L’Inspection régionale des Eaux et Forêts de Diourbel envisage de reboiser 400 000 plants pour la campagne de reboisement 2018-2019 dont le démarrage est prévu en août, a annoncé, mercredi, le colonel Youssoupha Diouf. « La prévision de la campagne de production de plants (…) est fixée à 400 000 plants’’, a-t-il dit au cours d’un comité régional de développement (CRD), consacré aux préparatifs de la campagne nationale de reboisement 2018-2019 et à la prochaine campagne agricole, etc.

Les quatre pépinières en règle vont recevoir 335 000 plants, contre 17 000 plants pour les pépinières privées individuelles et 43 000 plants en faveur des 24 pépinières communautaires villageoises et 5000 plants pour les 5 pépinières scolaires, a détaillé colonel Diouf.

Le service régional des Eaux et Forêts compte également faire des réalisations physiques en procédant à la plantation massive de 400 ha, à la plantation conservatoire de 300 ha et à la plantation linéaire de 200 km, a-t-il ajouté.

Au total, 183 000 plants sont prévus pour la foresterie urbaine. « Le reboisement demeure l’une des activités phares du Service forestier pour la lutte contre la désertification et la dégradation des terres », a expliqué le colonel Youssoupha Diouf, déplorant les coupes abusives de bois.

L’inspecteur des Eaux et Forêts a appelé à une synergie des actions des différents acteurs pour faire face à la désertification et restaurer le couvert végétal.

 

La rentrée académique annuelle sera désormais présidée par le président

Cette décision a été prise par le chef de l’Etat sénégalais Macky Sall en vue de consolider le dialogue entre les étudiants et le gouvernement.

Le chef de l’Etat sénégalais a annoncé qu’« une rentrée académique » se tiendrait désormais sous sa présidence, à l’orée de chaque année scolaire, en vue de « consolider le dialogue » et la stabilité avec la communauté universitaire, a-t-on appris de source officielle.

« Le Chef de l’Etat demande au Premier Ministre de mettre en place un comité de suivi et d’évaluation de ses engagements auprès de la communauté estudiantine et informe le conseil de la tenue, chaque année, sous sa présidence, d’une rentrée académique en vue de consolider le dialogue et l’engagement commun autour d’un pacte de stabilité et de pacification de l’espace universitaire », indique le communiqué du Conseil des ministres dont APA a reçu copie  le 30 Mai dernier.

Le président Sall, ajoute le communiqué, a tenu à adresser ses « chaleureuses félicitations » aux membres de la communauté estudiantine du Sénégal pour « leur esprit de dialogue et d’ouverture ainsi que leur attachement à un avenir certain, bâti sur des conditions sociales et pédagogiques adéquates ».

Suite à la mort de l’étudiant Fallou Sène, tué par balle à l’Université de Gaston Berger de Saint-Louis, le 15 mai dernier, une forte tension s’est emparée des universités publiques du pays, ponctuées de manifestations durant lesquelles les étudiants réclament « justice » pour leur camarade.

Tentant de décrisper cette situation, le chef de l’Etat avait reçu, en début de semaine, des amicales d’étudiants à qui il a fait la promesse « d’engager des mesures inédites (…) de haute portée sociale » en faveur de la communauté universitaire.

Ainsi, la décision a été prise par Macky Sall d’augmenter la bourse et la demi-bourse pour les trois cycles universitaires, sans compter une baisse sur les tickets-repas.

Selon le chef de l’Etat, la mise en œuvre de ces mesures sociales entrainera un « impact financier significatif sur le budget de l’Etat car l’augmentation du montant des bourses et des aides sociales; la baisse du prix des tickets-repas, ramenant le prix du petit déjeuner à cinquante francs et celui du déjeuner ou diner à 100 F pour l’étudiant, la dotation en moyens de transport, sont évaluées à la somme de 8 milliards 160 millions de FCFA ».

Par ailleurs, les autres mesures, nécessitant « plus d’une trentaine de milliards », concerneront les travaux portant sur les bâtiments pédagogiques, la construction de quatre restaurants, la construction et la réhabilitation de pavillons, la voirie, l’éclairage, l’assainissement et l’approvisionnement en eau, a ajouté le président Sall.

Il est aussi prévu, selon le Macky Sall, le relèvement du plateau technique des centres médicaux en les dotant d’ambulances médicalisés, de médecins, d’infirmiers et de sages-femmes en plus de l’approvisionnement correct et régulier en médicaments.

 

BP s’engage pour une gouvernance transparente des hydrocarbures

Cette décision est celle du Directeur général de la multinationale British Petroleum lors de l’ouverture de la 3ème conférence nationale sur le développement durable (CNDD).

La multinationale pétrolière britannique BP (British Petroleum) dit œuvrer pour une bonne gouvernance des ressources gazières et pétrolières découvertes au Sénégal, afin que le pays occupe une place importante sur la carte énergétique mondiale. « Nous mesurons la tâche que vous nous avez confiée et nous comptons l’accomplir avec toutes les parties prenantes pour développer les ressources gazières. Ces ressources devront être développées de manière compétitive », a déclaré Géraud Moussarie, directeur de cette compagnie au Sénégal.

Il intervenait mardi à Diamniadio (département de Rufisque), à l’ouverture de la troisième conférence nationale sur le développement durable (CNDD).

« Il s’agit de faire en sorte que le Sénégal trouve sa juste place sur la carte énergétique mondiale, de manière éthique, responsable et écologique afin que nos options répondent aux attentes en développement durable », a-t-il souligné au cours de cette rencontre dont l’ouverture officielle a été présidée par le ministre de l’Environnement et du Développement durable, Mame Thierno Dieng.

« Nous comptons amener notre expertise en gaz naturel liquéfié au Sénégal, en vue de créer, un environnement compétitif et inclusif », a promis M. Moussa rie, selon qui la problématique du développement durable relève d’une mission collective.

Selon lui, « les quantités de gaz disponibles au Sénégal peuvent être exportées tout en alimentant le canal énergétique domestique. C’est une chance ».

Aussi, pour que le projet gaz naturel aboutisse, « il est utile d’avoir un cadre d’investissement favorable et des investisseurs expérimentés, car le marché international du gaz liquéfié est très compétitif », a-t-il indiqué.

Géraud Moussarie a ainsi réaffirmé l’option de BP de transférer sa technologie et son savoir-faire commercial au Sénégal, dans le but d’appuyer le renforcement des capacités des experts locaux.

« BP a une expérience variée en développement. Le développement durable ne se limite pas seulement aux pays émergents. Nous prenons très au sérieux, notre responsabilité d’agir de manière transparente et éthique, tout en encourageant un environnement des compétitif », a-t-il fait valoir.

La multinationale pétrolière britannique envisage de faire ses premières livraisons de gaz sur le marché mondial à l’horizon 2021.

Le gisement Grand-Tortue, considéré comme l’un des plus importants gisements d’Afrique de l’Ouest, pourrait générer 700 milliards de mètres cubes de gaz, selon la compagnie pétrolière.

Dans le but de produire ses premières quantités de gaz naturel liquéfié, BP va installer sa première usine de liquéfaction de gaz naturel – une barge flottante – à la frontière maritime sénégalo-mauritanienne, à huit kilomètres de Saint-Louis.

 

Retrouvailles de la famille libérale: Wade bannit Macky

La lettre publiée par l’ancien Président Abdoulaye Wade, ce 29 mai, sur un ton pathétique et compromettant pour l’actuel locataire du Palais Macky Sall, en dit long sur le regain de tension qui anime les relations entre les deux hommes.

La manière dont le document a été écrit, le ton utilisé et les accusations graves qui y figurent et vite démenties et par les avocats de l’État et par l’huissier en question, montrent que la démarche de Wade a été fondamentalement politique.

Très remonté contre Macky qui s’acharne sur son fils au moment où le dossier semblait oublié, Wade n’a qu’un désir, porter l’estocade à Macky afin de ternir à jamais son image. Il sait que les Sénégalais sont particulièrement sensibles aux relations entre père et fils, et surtout sont réfractaires à toute forme d’injustice. Il souhaite ainsi les braquer contre celui qui lui doit tout et qui se braque aujourd’hui contre sa famille et lui.

Cela a au moins le mérite de montrer que le Parti démocratique sénégalais (Pds) va cracher sur toute velléité de rapprochement avec l’actuel Président. Les retrouvailles de la famille libérale se feront peut-être sans Macky. Wade le bannit et prend l’opinion à témoin. Les deux hommes semblent avoir atteint un point de non-retour.

Mais ce n’est tout. Il entend aussi le déshériter au point de lui ôter l’envie d’être son successeur politique.

Une situation qui va, peut-être, profiter à Idrissa Seck, le leader de Rewmi qui, depuis quelques temps, multiplient les déclarations favorables à son ancien mentor.

Certes le retour de Karim Wade est attendu par le Pds qui en a fait son candidat, mais là-dessus, point de certitude. Et c’est peut-être ce qui indispose vraiment le Pape du Sopi, le mettant même hors de lui.

Au regard en effet de la réactivation des procédures judiciaires, notamment en exécution et des menaces de contrainte par corps mais aussi des termes inconnus du « protocole » de Doha, il est fort peu probable que Karim soit de retour avant la présidentielle de 2019.

Tout indique d’ailleurs que Macky s’inscrit, toujours, dans la dynamique de liquidation politique de ses adversaires et cette situation déjoue les plans de Wade. Pourquoi en effet avoir attendu tout ce temps avant de réactiver les procédures contre Karim ? Pourquoi le Qatar après la grâce présidentielle dont il a bénéficiée ? Deux interrogations et bien d’autres qui démontrent, à loisir, le flou qui entoure ce dossier et la bataille politique qui le sous-tend.

Ce dernier riposte par les moyens qu’il a : La communication politique dont le but, ici, c’est de présenter son tombeur de 2012 comme un monstre.

Mais pour arriver au bout de Macky, il faudra plus qu’une lettre publique. Là-dessus, Wade n’a pas encore communiqué sauf à dire et à répéter que « Karim sera de retour ».

A défaut, quel sera le plan B du Pds ? Le parti aura-t-il un autre candidat ? Quelles sont les chances d’une alliance avec le leader de Rewmi ou avec d’autres leaders politiques ?

A coup sûr, Wade n’a pas encore dit son dernier mot.

En tout état de cause, les Sénégalais attendent de lui une communication franche sur les conditions de ce qui ressemble à un transfèrement de son fils à Doha au Qatar. Il est difficile pour l’opinion de ne pas croire à un deal. Et cette même opinion est en droit de se demander si les supposées négociations entre les deux leaders ont eu lieu ou pas.

Depuis l’Affaire Karim Wade, des zones d’ombre planent dans les rapports entre Wade et le locataire du Palais présidentiel.

Et pour convaincre les Sénégalais, il faudra commencer par le commencement et expliquer tout ce qui s’est passé et dérouler une stratégie politique digne de ce nom.

Mais pour le moment, c’est à peine si Wade ne pleurniche pas malgré le respect qu’on lui doit.

S’il est ce génie politique tant chanté, il doit faire face à la stratégie de ses adversaires qui consiste à organiser sa mort politique et celle de son fils.

Mais si Wade continue à communiquer de la sorte avec des sorties fracassantes suivies de longs silences, nous ne serons pas loin de penser qu’il y a, encore, anguille sous roche et que l’on ne nous dit pas tout.

Idrissa Seck, au dégoût du jour !

Comme annoncé dans la journée, Fabinho quitte Monaco pour Liverpool, avec qui il a signé cinq ans. Sur son compte twitter, le club anglais a posté une vidéo, avec ce titre : ‘’Welcome Fabinho’’.

Le club de la Principauté doit empocher 50 M€ plus 5 M€ de bonus pour la vente de son milieu brésilien de 24 ans, qui avait rejoint l’ASM en 2013. Avec Monaco, Fabinho a remporté le titre la saison dernière en Ligue 1, et contribué cette année-là au fantastique parcours monégasque en C1 (demi-finales).

L’ONG Plan veut épanouir 100 millions de jeunes africains d’ici à 2022

La directrice de l’influence et du partenariat régional de Plan International, Awa Fally Bâ, a dit mardi à Somone (Ouest), que son ONG veut assurer l’épanouissement de 100 millions de filles et d’enfants vulnérables africains d’ici à 2022 à travers sa nouvelle stratégie Pan-African State Accountabily Program (PASAP).

Cet épanouissement des jeunes devrait passer, selon Mme Bâ, par l’accès à l’éducation, au leadership, mais aussi par la possibilité d’avoir un droit de décision sur tous les sujets les concernant.

« Cela devrait être possible grâce aux différents programmes menés sur le terrain avec les enfants et les jeunes auxquels programmes s’ajoutent les activités de plaidoyer menées au niveau local et national », a dit Mme Bâ à l’ouverture du deuxième Forum des jeunes de l’Afrique de l’Ouest et du Centre qui se tient au Sénégal.

A travers ce forum, Plan International veut assurer un cadre favorable pour les jeunes en renforçant leurs capacités tout en adressant de manière ciblée les besoins spécifiques et différenciés des enfants et des jeunes quelles que soient la zone d’intervention et la situation qui y sévit.

« Sur les 100 millions de jeunes visés, la contribution de l’Afrique de l’Ouest et du Centre est de 20 millions», a informé La directrice de l’influence et du partenariat régional de Plan International, Awa Fally Bâ.

Différentes thématiques, allant du genre à la sécurité, en passant par la protection des enfants seront abordées lors de ce forum qui prend fin le 1er juin prochain et qui a pour thème : « Le renforcement des capacités et du potentiel des jeunes pour un leadership effectif ».

Macky Sall accusé d’avoir « insulté la mémoire des tirailleurs »

Le chef de l’Etat a affirmé que, sous la colonisation française, les régiments de soldats sénégalais « avaient droit à des desserts ».

Une petite phrase du président sénégalais, Macky Sall, selon lequel les tirailleurs sénégalais « avaient droit à des desserts » pendant la colonisation française, a suscité, le 28 mai, l’hostilité d’une partie de la presse locale, qui l’accuse d’avoir commis une bourde, voire d’avoir fait preuve de « révisionnisme ».

« Les régiments des tirailleurs sénégalais, quand ils étaient dans les casernes, avaient droit à des desserts pendant que d’autres Africains n’en avaient pas », a lancé Macky Sall, samedi, lors de la présentation d’un livre reprenant certains de ses discours, à moins d’un an de la présidentielle de février 2019.

Probable candidat à un second mandat, Macky Sall, élu en 2012, évoquait à cette occasion la « relation particulière » du Sénégal, indépendant depuis 1960, avec son ancienne métropole. « C’est vrai, ils (les Français) nous ont colonisés. Il y a eu une décolonisation pacifique, mais ils ont toujours respecté les Sénégalais », a-t-il déclaré.

Une « faute impardonnable »

Reprise sur les réseaux sociaux pendant le week-end, la sortie du président a été critiquée lundi dans la presse locale.

« Macky Sall insulte la mémoire des tirailleurs sénégalais », a titré le site d’informations Seneplus. « Penser qu’il y a du bon dans la colonisation, qui a été, sans aucun doute, le plus grand génocide, avec un braquage froid et planifié de nos ressources et un piétinement de nos cultures, est une faute impardonnable pour un leader africain », ajoute le site d’informations.

Le journal Le Quotidien évoque de son côté le « révisionnisme » du dirigeant sénégalais, estimant qu’il faudrait « demander des comptes à Macky Sall, qui a trouvé des bénéfices à la colonisation ».

La présidence sénégalaise, contactée lundi par l’AFP, n’a pas souhaité faire de commentaire. Le chef de son service communication, le ministre Al-Hadji Kassé, a affirmé sur TV5 qu’il s’agissait d’une « boutade » et exclu toute « intention de faire l’éloge de quelque épisode colonial que ce soit ».

La question coloniale reste sensible au Sénégal, tête de pont de la colonisation française en Afrique subsaharienne. L’inauguration d’une « place de l’Europe » sur l’île de Gorée, symbole de la traite négrière au large de Dakar, a suscité il y a quelques semaines une levée de boucliers d’associations, qui ont réclamé qu’elle soit rebaptisée.

 

Sénégal: Macky Sall augmente les bourses des étudiants

Le président sénégalais Macky Sall a annonçé une augmentation des bourses et une baisse du prix des repas dans les universités publiques du pays, en faveur des étudiants, en grève depuis la mort d’un des leurs au cours d’affrontements avec la gendarmerie le 15 mai, a-t-on appris mardi.

Deux semaines après la mort de Mouhamadou Fallou Sène, un étudiant de 25 ans tué par balle sur le campus de l’Université Gaston Berger (UGB) de Saint-Louis (nord), Macky Sall a reçu lundi soir au palais présidentiel des représentants de la Coordination nationale des étudiants.

Les « demi-bourses » mensuelles passeront de 18.000 à 20.000 francs CFA (de 27,4 euros à 30,4 euros) et les « bourses entières » de 36.000 à 40.000 FCFA (54,8 euros à 60,9 euros), a ensuite annoncé la présidence.

Le chef de l’Etat, dont la candidature pour un second mandat à la présidentielle de février 2019 est probable, a aussi « réitéré » son instruction « fixant les délais de paiement au plus tard le 5 de chaque mois », alors que les récents événements ont été déclenchés par des protestations contre les retards de paiement des bourses.

Le prix du petit-déjeuner dans les restaurants universitaires va par ailleurs passer de 75 FCF (10 centimes d’euros) à 50 FCFA (7 centimes) et celui du déjeuner et du dîner de 150 FCFA (22 centimes) à 100 FCFA (15 centimes), selon la présidence, qui a annoncé d’autres mesures dans le domaine de la santé, du transport et de l’hébergement.

La reprise des cours reste toutefois incertaine, les mouvements étudiants, dont certains réclament la démission de plusieurs ministres, paraissant divisés.

A Saint-Louis, les étudiants, qui ont boycotté la rencontre avec Macky Sall, maintenaient leur mot d’ordre de grève, selon un correspondant de l’AFP.

En revanche, des étudiants de l’Université Cheikh Anta Diop (UCAD) de Dakar, le plus grand des établissements universitaires du pays, ont appelé à un retour à la normale dès mardi.

Depuis la mort de Mouhamadou Fallou Sène, des manifestations, dont certaines émaillées de heurts, ont rassemblé des milliers d’étudiants à Dakar et Saint-Louis, mais aussi à Ziguinchor (sud), Thiès (ouest) et Bambey (centre).

La mort de ce jeune père d’un enfant a suscité une vague d’émotion au Sénégal, où les deux derniers cas d’étudiants dans des confrontations avec les forces de l’ordre remontaient à 2001 et 2014, et mis en lumière les difficiles conditions de vie des étudiants.

« Nous voulons écrire notre propre histoire » (Cheikhou Kouyaté)

L’objectif principal des joueurs de l’équipe nationale du Sénégal de football à la prochaine coupe de football prévue en Russie, du 14 juin au 16 juillet 2018, c’est d’écrire leur propre histoire et de faire en sorte que les Sénégalais soient fiers de leur prestation, a indiqué mardi leur capitaine, Cheikhou Kouyaté.

’’Notre objectif principal, c’est de faire en sorte que tout le monde soit fier de nous. Pour cela, il nous faut travailler dur et de croire en nous, afin d’écrire notre propre histoire’’, a notamment déclaré Cheikhou Kouyaté au terme de leur premier galop d’entrainement à Saly-Portudal (Mbour, ouest) où une séance de décrassage leur a été servie.

Le public était venu très nombreux pour leurs joueurs, au niveau des installations de l’Institut Diambars.

Pour le premier jour de leur regroupement dont la première partie se passe sur la Petite Côte, seuls sept jours ont répondu présents. Il s’agit de Cheikh Ndoye, Salif Sané, Mame Birame Diouf, Alfred Ndiaye, Pape Alioune Ndiaye, Idrissa Gana Guèye et Cheikhou Kouyaté

« Le moral est bon et là, on est en train d’attendre le reste du groupe. Depuis une semaine on n’a rien fait mais aujourd’hui on a démarré la mise en jour, parce qu’il faut bien se préparer. D’ici deux jours tout le monde sera là », a dit Kouyaté, selon qui la longueur des différents championnats auxquels ses coéquipiers et lui évoluent n’a aucun impact sur leur forme actuelle.

« On ne sent pas la fatigue mais, même si on va à la Coupe du monde avec un seul pied, on a tous les moyens pour être en forme avant notre premier match. Parce que le mondial, c’est une compétition qui a lieu tous les quatre ans et ce n’est pas donné à tout le monde d’y prendre part. Puisqu’on a la chance d’y participer, on va bien se préparer pour faire plaisir au peuple sénégalais », a-t-il promis.

« On va prendre match par match, mais le plus important, c’est d’être prêt le jour-j. On va aussi essayer de ne pas perdre le rythme, parce que si tu perds le rythme en allant à cette compétition, c’est perdu d’avance. Donc on va tout pour également être prêt dans la tête », a martelé le milieu de terrain de l’équipe nationale de football du Sénégal qui demande au peuple sénégalais de se mobiliser et de « prier pour nous ainsi, on va essayer de gagner quelque chose en Russie ».

Cheikhou Kouyaté est, par ailleurs, persuadé que la qualification de Liverpool en finale de la Ligue des champions prévue le 26 mai prochain ne peut qu’être une source de motivation pour eux, car pouvant contribuer à leur bonne performance lors du prochain mondial.

« C’est un frère qui va jouer et dans la tanière, il y a des supporters du Real Madrid, mais pour cette finale, tout le monde supporte Liverpool parce qu’on a envie que Sadio (Mané) gagne ce trophée et, s’il plait à Dieu, il le fera et ça va nous pousser à gagner la Coupe du monde », a déclaré le capitaine de l’équipe nationale de football.

1500 tonnes d’anacarde expédiées à partir du port de Ziguinchor

Le ministre du Commerce et les acteurs se mouvant dans le business de l’anacarde, à Ziguinchor, s’étaient fixés pour objectif d’expédier de l’anacarde à partir du port de Ziguinchor. Ils viennent de réussir leur pari. Ce, en l’espace de 15 jours. En effet, Alioune Sarr, s’est déplacé, spécialement, ce mardi, au port de Ziguinchor pour constater de visu le chargement de 1500 tonnes d’anacarde dans un bateau de la Cosama. Il n’a pas caché sa satisfaction.

«Nous sommes venus aujourd’hui à Ziguinchor pour constater de visu le chargement des 1500 tonnes d’anacarde ici au niveau du port de Ziguinchor. C’est une décision que nous avions prise avec l’ensemble des acteurs, il y a 15 jours. L’ensemble des diligences qui devaient être prises par les acteurs a été contrôlé durant le Crd. Aujourd’hui, nous avons la preuve que le Port de Ziguinchor est prêt pour charger l’anacarde qui est produite dans cette région», s’est réjoui Alioune Sarr.

Et pour rendre possible cette première expédition, c’est la Cosama qui a mis à disposition des bateaux pour transporter l’anacarde. «Vous avez vu, aujourd’hui, le Diogué est là pour transporter les 1500 tonnes. Donc, le défi logistique a été levé. La compétitivité également des armateurs a été prouvée par la Cosama qui a montré qu’elle pouvait faire des propositions tout à fait intéressantes aux acteurs pour transporter l’anacarde», a ajouté le ministre du Commerce.

Ainsi, c’est une nouvelle alternative qui s’offre aux producteurs de la région naturelle de la Casamance avec la diversification des moyens de transport. Car, indique M. Sarr, «à partir de maintenant, tous les produits fabriqués ou cultivés en Casamance trouvent au niveau du port de Ziguinchor la possibilité d’être exportés soit à l’étranger, soit dans les régions du Sénégal». Il s’est réjoui, aussi, de la perspicacité du gouverneur et de ses hommes, qui ont relevé le défi administratif, mais aussi du travail des dockers qui ont empoché, environ 3 millions durant ces 3 jours de chargement.

«C’est un défi commercial qui a été relevé par les acteurs de la filière. Ils ont prouvé, qu’en Casamance, on peut exporter l’anacarde à partir du Port de Ziguinchor. Donc, c’est une très grande satisfaction que nous éprouvons. Je voudrais lancer un appel à tous les acteurs pour leur dire qu’ils sont eux-mêmes des acteurs de développement de la région et je crois que ce que nous avons vu aujourd’hui est illustratif du fait que nous sénégalais, quand nous décisions de relever un défi, nous les relevons», a conclu le ministre.

Il faut signaler que la Cosama a prévu de mettre à disposition, dans les prochains jours un nouveau bateau, pour une nouvelle expédition.