Macky Sall: Colère de certaines familles religieuses

Des familles religieuses en veulent au président Macky Sall.

Le Chef de l’Etat, Macky Sall, devrait faire plus attention et assurer ses arrières ces derniers temps. Pour cause, ses décisions impopulaires tendant à fâcher les foyers religieux se multiplient à un rythme effréné. Ainsi, après avoir permis à certains foyers religieux de tenir leurs manifestations religieuses et tenté de refuser à d’autres, le Président Sall a créé un nid de désaccords dans la société.

En effet, le limogeage de Makhtar Cissé fait grincer des dents à Tivaouane et le Khalife de Leona Niassène s’oppose à l’interdiction de la tenue de leur ziarra.

S’il est vrai que la pandémie à coronavirus aura permis au pouvoir de Macky Sall d’interdire certaines manifestations religieuses à l’échelle nationale pour éviter la propagation du virus, il n’en demeure pas moins vrai que certains foyers religieux ont eu carte blanche tandis que d’autres sont frappés d’interdiction. Ainsi, devant ce dilemme , le Khalife de Leona Niassène a menacé de sévir à sa manière si toutefois, sa ziarra annuelle est frappée d’interdiction.

Comme si cela ne suffisait pas, Tivaouane est venu s’ajouter à la donne. En effet, la cité religieuse de Mame El Hadji Malick Sy peine à avaler la couleuvre du limogeage impromptu de Makhtar Cissé qui a en charge la coordination du Comité de pilotage des travaux de la grande mosquée lancés récemment par Serigne Babacar Sy Mansour.

Source: senenews

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La Poste: Au bord d’un gouffre Financier

La Poste au bord d’un gouffre financier qui alerte les travailleurs.

En effet, Etranglée par une dette de 35 milliards que lui doit l’Etat du Sénégal, le Groupe  la Poste est au bord d’une crise financière. Une situation morose qui est mal vécue par les travailleurs: Ils  sonnent l’alerte pour sauver leur outil de travail.

Ce sont des pères de famille qui  sont dans l’inquiétude la plus totale,  à cause de la situation délicate qui risque de faire sombrer leur entreprise. Après la découverte d’un déficit de trésorerie lié à  un chiffre d’affaires qui stagne, incapable de supporter la grosse masse salariale de l’entreprise. S’y ajoute une dette non soldée de l’Etat,  de 35 milliards en 2017.

Loin de se laisser bouffer, les travailleurs, regroupés au sein du Cadre unitaire des syndicats de La Poste, ont décidé de sensibiliser les autorités étatiques sur les différentes menaces qui pèsent sur la Poste. En interpellant le chef de l’Etat sur la responsabilité du gouvernement,  de prendre des mesures urgentes en vue du redressement de la situation de La Poste. Notamment en épongeant toutes les créances liées aux bourses familiales.

Par ailleurs,  un mémorandum a été produit par les travailleurs, dans lequel ils ont établi un diagnostic assorti de recommandations précises,  tout  en avertissant à temps sur les risques encourus par l’entreprise. Pour ces salariés, il est hors de question que l’Etat sacrifie juste par négligence,  plus de 4 000 emplois dans une entreprise publique dont l’utilité est réelle dans le développement global du pays.

L’Assemblée Nationale pose le premier acte pour la suppression du statut des villes

La suppression annoncée des villes prend forme. L’Assemblée nationale vient de poser le premier acte de décès.
Selon Vox Populi, les députés ont examiné, hier, en inter-commission, le projet de loi portant Loi d’orientation pour l’aménagement et le développement des territoires qui signe la fin des villes communes dont Dakar.
En effet, ils prévoient la création de dix métropoles d’équilibre (Saint-Louis, Thiès, Touba, Mbour, Ziguinchor, Kaolack, Kolda, Tambacounda, Kédougou et Matam) qui seront établis sur les centres des villes communes.
Selon le ministre Oumar Guèye, la ville n’a plus, aujourd’hui, sa raison d’être et que ces métropoles seront créées pour décongestionner Dakar qui occupe 0,3% de la superficie et reçoit presque 25% de la population.
Ces 10 métropoles seront dotées d’infrastructures nécessaires, telles que des universités, des hôpitaux de niveau 3 et Agropole pour les activités économiques.
Cependant, cette nouvelle ne réjouit pas le cœur des Sénégalais qui ont pour la plupart exprimé leur mécontentement. De plus, ils voient cette entreprise comme un moyen pour le gouvernement en place de se maintenir au pouvoir  par tous les moyens.
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Violée, une fillette de 8ans en soins intensifs

Les habitants du village de Syl Escale, dans le département de Koumpentoum (région de Tambacounda), sont sous le choc. Selon L’Observateur, A. K., élève en classe de CP et âgée de 8 ans, a été victime d’un viol.
Elle a été conduite d’urgence à l’hôpital où elle a été admise aux soins intensifs en raison d’une hémorragie provoquée par une déchirure vaginale.
Arrêté, le violeur a été déféré, mercredi, au parquet. Les faits remontent au 21 décembre dernier.
Ce jour-là, le nommé D. Ndao, âgé de 19 ans, a profité de l’absence des habitants du village, partis au marché hebdomadaire, pour appeler la petite afin de lui faire balayer sa chambre.
Une fois dans la chambre, son bourreau lui a donné un coup de bâton en lui ordonnant de s’allonger sur le lit.
Prise de panique, la petite fille s’exécute et le bonhomme n’hésita pas d’abuser sexuellement d’elle.
Nous espérons que cet affreux personnage sera puni à la hauteur de ce crime abominable qu’il a commis.
Nous devons, nous engager dans la lutte contre toutes formes de violences faites aux enfants.

Sénégal: Suppression des villes

Le chef de l’État, Macky Sall, est très loin d’abandonner sa réforme annoncée sur la suppression des Villes.
Selon un proche collaborateur du président de la République, « le pouvoir ira jusqu’au bout de son projet ».
« C’est la pandémie (Covid) qui a freiné les travaux en commission. Mais, je pense que si les choses avaient suivi leur cours normal, cette question serait aujourd’hui réglée », martèle une source qui s’est confiée à L’Observateur.
Et d’ajouter : « mais, quoi qu’il en soit, nous tenons à corriger cette injustice territoriale ». Sans réfuter la thèse de suppression des Villes, elle parle plutôt de réforme de leur statut.
En outre rappelons que, le conseil municipal de Dakar s’est opposé mardi à l’idée de la suppression des villes du Sénégal. Une motion de censure a été lue par les conseillers municipaux. Selon eux, Dakar est plus âgé que le Sénégal. Avec ses 133 ans, la ville est très importante dans la vie de ses habitants.Ces conseillers municipaux de la ville de Dakar ont “dénoncé et condamné fermement“, la déclaration du ministre de la décentralisation tendant à la suppression des villes.

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ALIBETA: Sortie de son nouvel album

ALIBETA artiste engagé, est un grand passionné de l’univers artistique. Personnage atypique, il surf dans plusieurs catégories de l’art notamment, la musique; le cinéma; le théâtre, et met le lien au cœur de son travail et de son engagement.

En effet, ALIBETA explore divers territoires sonores et visuels , mélangeant ainsi des matériaux cosmiques et cosmopolites , pour nous offrir des performances dignes d’un véritable Rituel.
De l’afro jazz aux chants sérères, de l’afro roots aux chants mandingues, ce natif de Tambakounda joue sur les influences ouest-africaines les plus pures.

ALIBETA, s’inscrit dans la transmission et la valorisation de la culture en Afrique par sa musique. Son nouvel album, « Ñun » signifie « nous » en Wolof  vient de sortir au Sénégal et un peu partout dans le monde.

Selon lui, ce nouvel album invite « à revisiter les cercles de liens qui fondent notre être » pour s’ouvrir aux autres. « Chaque personne n’est pas une unité, c’est un ensemble, car formé par plusieurs choses. Nous, c’est aussi l’autre de la même culture ou d’une autre nationalité, religion, etc. »

De plus, le titre Wagaam qui est un véritable opus est un chant populaire sérère, un chant de bravoure, de motivation et d’optimisme. Une ode à tous ceux qui essayent avec valeurs et convictions , face aux défis et challenges de notre chère Afrique, et du Monde entier.

Distribution de jouets alcoolisés aux enfants

Ce mercredi 16 décembre 2020,la Direction du commerce intérieur a arrêté un commerçant établi à Dakar
pour avoir vendu des jouets et gadgets à des enfants contenant un liquide sucré et alcoolisé.
En effet, son arrestation est survenue après un signal lancé sur les réseaux sociaux à travers une vidéo largement diffusée par les internautes.
Un parent confiait que son enfant s’était endormi après avoir bu le liquide que contenait le jouets.
Suite à cela, les laboratoires affiliés au ministère du Commerce ont pratiqué des analyses de ces gadgets et du liquide qu’ils contiennent. Les résultats ont montré effectivement que le liquide avait un goût fruité apparenté à de l’alcool.
Le vendeur de ces jouets, soutient avoir acheté ces jouets livrés par une voiture devant sa boutique sans facture d’achat.
Il a été emprisonné et sera mis à la disposition du Procureur de la République prochainement.
Les services du ministère du commerce procèdent actuellement à la récupération des gadgets déjà distribués à Dakar et à Mbour.
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Refus du peuple sénégalais pour un troisième mandat du Président Macky Sall

Une rencontre a eu lieu entre la délégation du Congrès de la Renaissance Démocratique (CRD) et la délégation de Taxawu Senegal, dirigée par Khalifa Ababacar Sall. Cette entrevue, s’est tenue au domicile du Président Abdoul Mbaye, Président de l’Alliance pour la Citoyenneté et le Travail (ACT). En effet, ces deux délégations veulent construire un front large et uni de l’opposition et de la société civile pour parvenir à faire obstacle au régime de Macky Sall et à remettre le pays dans la voie d’une autre perspective politique.

En outre, pendant son intervention lors d’une conférence virtuelle du National Democratic Institute, l’ancienne Première ministre Mimi Touré est restée catégorique sur la question d’un probable troisième mandat au Sénégal. Le Président Macky Sall réélu le 24 février 2019 a affirmé à de nombreuses reprises qu’il effectuerait son second et dernier mandat notamment le 31 décembre 2018. Donc, au Sénégal, la question est derrière nous comme je l’ai déjà dit à diverses occasions ».

En conclusion, « la limitation des mandats s’inscrit dans le renforcement des institutions et des processus démocratiques. Elle assure la stabilité sociale dont le continent a besoin pour consolider son développement. Elle peut assurer une sortie honorable et paisible aux dirigeants en poste tout en favorisant l’arrivée de nouvelles générations et élites au pouvoir », réitère l’ancienne cheffe du gouvernement du président Macky Sall.

Covid-19 : le nombre de nouvelle infections baisse à 14 cas

Le ministère de la Santé et de l’Action sociale a annoncé ce lundi 30 novembre 2020, 14 nouvelles contaminations au de la Covid-19. 
Présentant le bilan quotidien de la pandémie de Covid-19 au Sénégal, le directeur de la prévention Dr El Hadji Mamadou Ndiaye a indiqué que les nouvelles infections ont été détectées à la suite de 722 tests, pour un taux de positivité de 1,94 %.
Selon ces dires, elles sont composées de cinq cas contacts suivis par les services du ministère de la Santé et de neuf cas issus de la transmission communautaire. Par ailleurs, les infections dont on ignore la source de la transmission proviennent de certains départements. Il s’agit notamment de Grand-Dakar (1), Keur Massar (1), Liberté 6 (1), Mamelles (1), Mermoz (1), Ngor (1), Nord-Foire (1), Pété (1) et Point-E (1).
Toutefois, aucun décès n’a été enregistré au cours des dernières vingt-quatre heures, a indiqué le Dr Ndiaye. Il a également annoncé que 10 patients ont été contrôlés négatifs et déclarés guéris. De plus, six autres cas graves ont été  pris en charge dans les services de réanimation.
 Le Sénégal a enregistré depuis le 2 mars, date d’apparition de la maladie sur son territoire, 16.089 cas positifs de Covid-19, dont 15.607 guéris et 333 décès. Cent quarante-huit patients sont encore sous traitement.

Décès de l’ancien footballeur international sénégalais Papa Bouba Diop

Papaa Bouba Diop, ancien footballeur international sénégalais est décédé le dimanche 29 novembre 2020, en France, à l’âge de 42 ans.

En effet, l’ ancien du Jaraaf de Dakar, serait décédé selon certains médias, des suites d’une maladie. Le buteur des Lions de la Téranga restera dans l’histoire comme le premier buteur sénégalais de l’histoire de la Coupe du monde contre la France.

Par ailleurs, notons que ce dernier est décédé à l’hôpital de Lens, en France. A en croire le le quotidien L’Observateur, Diop aurait succombé de la maladie de Charcot. En outre, une maladie neurodégénérative qui atteint progressivement les neurones et entraîne une faiblesse musculaire puis une paralysie.

Cependant, face à cette triste nouvelle, le président de la République Macky Sal,l au président de la Fédération sénégalaise de football en passant par le ministre des Sports Matar Bâ et ses coéquipiers de la Génération 2002, les uns et les autres se sont passés des formules pour saluer la mémoire de Pape Bouba Diop.

 

Déclaré « mort » par RFI, Abdoulaye Wade réagit face à la nouvelle

Suite à l’annonce de son décès publiée par le média français RFI, l’ancien président sénégalais, Abdoulaye Wade  à réagir face à cette information.

En effet, problème technique au sein de la Radio française a entraîné la publication par erreur de nombreuses nécrologies sur leur site, le lundi 16 novembre. Par la liste des personnalités, figurait le nom de l’ancien président sénégalais, Abdoulaye Wade.

Par ailleurs, face à ce problème technique, M. Wade a tenu à rassurer les Sénégalais à travers sa page Facebook.

«  Après l’annonce de mon décès sur le site internet de RFI, à la suite d’une erreur informatique, je tiens à rassurer que je suis en pleine forme. Il n’est pas donné à tout le monde de pouvoir prendre connaissance de sa nécrologie de son vivant.  J’en profite pour rappeler à quel point il est important de vérifier ses sources avant de partager une information. », a-t-il posté.
Cependant, le média RFI a présenté ses excuses pour désagréments. Elle a également indiqué que ses équipes techniques sont mobilisées pour rectifier le bug majeur et en déterminer la cause et les responsabilités.

 

Éliminatoire CAN 2021 : les lions de la Teranga obtiennent leur ticket

L’équipe nationale du Sénégal s’est qualifiée pour la Coupe d’Afrique des nations Cameroun  (CAN ) 2022, après sa courte et importante victoire face à la Guinée-Bissau.

Les lions de la teranga ont décroché le point qui leur manquait en gagnant 1-0 la Guinée le 15 novembre 2020. Le Sénégal rejoint ainsi le Cameroun, pays hôte de la CAN 2021.

Par ailleurs, notons que le Sénégal a maîtrisé intelligemment le match. Les Djurtus, dont les offensifs étaient minimes dans la partie, ont imposé le défi physique pour au moins sécuriser les propos de leur entraineur Baciro Cande. Ce dernier déclarait avant le match que son équipe était restée longtemps sans perdre à domicile.

Cependant, avec 12 points au compteur, les Sénégalais ont une longueur d’avance et sont à l’abri.

Rappelons que l’équipe sénégalaise était finaliste lors de la CAN 2019 en Egypte. Mais celle-ci a été remportée par l’Algérie (1-0). Quant à la prochaine édition, elle se déroulera en 2022 au Cameroun, chez les Lions indomptables.

Le ministère de la santé sénégalais annonce neuf nouvelles contaminations de la covid-19

Le ministère de la Santé et de l’Action sociale, a indiqué que 09 nouvelles contaminations de la Covid-19 ont été enregistrées au cours des dernières 24h.

Faisant le point quotidien sur l’évolution de la pandémie, le porte-parole du ministère de la Santé, El Hadj Mamadou Ndiaye a indiqué que ces nouvelles contaminations concernent 1 cas contact suivi et 8 cas issus de la transmission communautaire. Ces cas ont été recensés à Dakar, Rufisque, Mbour, Saint-Louis, Podor et Thiès.

Selon lui, sur 713 tests réalisés, 9 sont revenus positifs. Par ailleurs, aucun décès n’a été enregistré pendant la journée du mercredi 11 novembre. Aussi, notons qu’aucun cas de guérison, aucun n’a été rapporté.

Cependant, rappelons que le Sénégal enregistre au total 15 744 cas positifs au coronavirus. Parmi ces cas, 326 décès ont été relevés, tandis que 15 386 ont été guéris.

450 sénégalais bénéficient d’un programme de formation financé par l’UE

Quelque 450 chômeurs, femmes, jeunes déscolarisés et migrants de retour bénéficieront d’un renforcement de compétences techniques dans les secteurs des bâtiments et travaux publics et de transformation de produits agricoles dans le cadre d’un programme financé à près de 394 millions de francs par l’Union européenne (UE), a appris l’APS.

Cela se fera sur la base d’un programme dénommé ‘’Défi Archipelago’’ dont les bénéficiaires vont provenir des régions de Dakar, Diourbel, Kolda et Louga. Un projet officiellement lancé mardi à Dakar par la Délégation de l’UE au Sénégal.

Il s’agit de renforcer les compétences techniques et l’employabilité des jeunes bénéficiaires dans les secteurs du bâtiment/travaux publics, de l’eau para-agricole et de la transformation des produits agroalimentaires, en vue d’améliorer leur insertion sur le marché du travail, a-t-on appris de l’équipe de coordination du projet.

‘’Il s’agit d’une formation duale entre le lieu de travail et le centre de formation’’ a précisé, la cheffe de coopération de la délégation de l’Union européenne, Cécile Tassin-Pelzer, lors du lancement.

Elle a précisé que la formation allait concerner la mécanique, l’hôtellerie, les travaux/bâtiments, des filières de l’eau para agricole, la transformation agro-alimentaire, sont renforcées en matière de développement et d’animation de clusters et pôles de compétitivité.

‘’A travers ce projet l’Union européenne cherche à développer des opportunités économiques au Sénégal et proposer aux jeunes une formation professionnelle adaptée au Sénégal’’, , a indiqué Tassin-Pelzer.

Journée des forces armées : Macky Sall baptise des promotions d’officiers et décore des blessés de guerre

Le chef de l’Etat sénégalais, Macky Sall, a baptisé ce mardi 10 novembre 2020, des promotions d’officiers en marge de la journée des forces armées. 

En effet, au cours de ladite cérémonie, le président Macky Sall a procédé au baptême des promotions d’officiers provenant de certaines écoles. Il s’agit notamment, de l’Ecole militaire de la santé (EMS), de l’Ecole nationale des officiers d’active (ENOA) et l’Ecole nationale des officiers de la Gendarmerie (EOGN).

Par ailleurs, la promotion 2019 de l’EMS, la 39e de l’ENOA a été baptisées, Médecin-Général de brigade Boubacar Wade, Colonel Gana Ngom. Sans toutefois, oublier  la 13-eme promotion de l’EOGN qui elle aussi a été baptisées Médecin-Général Lieutenant Patrick Bayandouka Sagna.

Par la même occasion, M. Sall a procédé a la remise des insignes de médailles à des militaires blessés en opérations.

Notons cependant, que cette journée est une commémoration de la remise du drapeau du premier régiment des tirailleurs sénégalais. Elle entérine ainsi la date historique de l’accession du Sénégal à la souveraineté nationale, le 20 août 1960.

Soulignons la Journée des Forces armées a été célébrée pour la première fois en 2004 sous Abdoulaye Wade.

 

Sénégal : le Grand parti désavoue le député Malick Gueye

Le lundi 02 novembre 2020, Malick Gueye député du Grand Parti a annoncé publiquement les raisons du refus du poste dans le gouvernement sénégalais de leur leader Malick Gakou.

En effet, selon les dires de ce dernier, Malick Gakou aurait refusé la main tendue du président de la République Macky Sall. Notons qu’il avait souhaité que M. Malick Gakou intègre le nouveau gouvernement.

Mais, moins de 24 heures après sa déclaration, le Grand Parti s’est fendu d’un communiqué pour le désavouer.  Le Grand Parti indique clairement que le député Malick Gueye n’était pas leur porte-parole, ni leur chargé de communication. Pour ce faire, il n’avait aucune habilité à se prononcer sur l’affaire.

Cependant, à en croire le communiqué la communication du parti, est du ressort exclusif du porte-parole et du Secrétaire national chargé de la communication. Il s’agit notamment de El Hadji Diawara et El Hadji Abdou Wade. Ainsi, après la sortie du député, la tension est vive au sein du Grand Parti. Certaines indiscrétions disent même que le leader du Grand Parti pourrait rejoindre le gouvernement.

Sénégal : Macky Sall procède à un remaniement dans le gouvernement

Le chef de l’Etat sénégalais, Macky Sall a procédé à des changements dans son gouvernement. A défaut d’un gouvernement d’union nationale, le chef de l’Etat a mis sur pied une équipe marquée par l’ouverture politique.

En effet, il a procédé à la nomination comme ministres d’Oumar Sarr, ex-membre du Parti Démocratique Sénégalais (PDS) d’Abdoulaye Wade et de Yankhoba Diattara de la formation politique Rewmi (Le pays, en langue wolof). Selon le porte-parole de la présidence, Seydou Guèye cela s’inscrit dans la dynamique des consensus issus du dialogue national élargi et inclusif.

Par ailleurs, s’ajoute à ces derniers,  l’ancien Premier ministre, Idrissa Seck, nommé président du Conseil Economique social et environnemental (CESE) en remplacement d’Aminata Touré, l’un des caciques de l’Alliance Pour la République (APR, parti au pouvoir).

Toutefois, notons qu’aux 33 ministres et 4 Secrétaires d’Etat, Macky Sall a confié « une mission spéciale d’intérêt général ». Celle-ci se décline sur deux dimensions complémentaires : « La première, consiste à propulser la relance de l’économie nationale. Quant à la seconde, elle devra assurer une protection plus soutenue de toutes les forces vives de la nation.

Le président sénégalais espère que ce gouvernement puisse imprimer, « sur le terrain et au quotidien, une dynamique constructive d’innovation, de transformation, de réalisation et de changement nécessaire à l’accélération de l’émergence du Sénégal dans la paix, la sécurité, la stabilité, la prospérité, l’équité sociale et territoriale » dans le contexte de la Covid-19.

Cependant, outre la formation du nouveau gouvernement, Macky Sall a signé plusieurs décrets. Oumar Samba Bâ est nommé ministre d’Etat, Secrétaire Général de la Présidence de la République, Abdou Latif Coulibaly, ministre d’Etat, Secrétaire Général du gouvernement et Seydou Guèye, ministre, Porte-parole et Coordonnateur de la Communication de la Présidence de la République.

Sénégal: Le naufrage d’un bateau de migrants a fait « au moins 140 morts »

« Au moins 140 personnes » sont mortes dans le naufrage de la pirogue transportant les migrants survenu la semaine dernière au large du Sénégal.

Le bateau transportait environ 200 migrants du Sénégal vers l’Espagne. Selon l’Organisation internationale pour les migrations (OIM): « Il s’agit du naufrage le plus meurtrier en 2020 ».

Pour rappel, il y’a eu une explosion du moteur d’une des pirogues de l’embarcation. La Direction de l’information et des relations publiques des armée (Dirpa) déclarait alors que les occupants de la première pirogue étaient des hommes. (au nombre de 111) dont plusieurs mineurs. La seconde celle qui a explosé, est celle qui transportait les 200 disparus.

La Dirpa avait en outre déclaré « 51 personnes secourues »  et amenées à la Base navale Amiral Faye Gassama de Dakar. Tandis que d’autres rescapés ont été également récupérés et transportés par des pirogues présentes sur les lieux, mais « leur nombre n’est pas encore connu ».

Dimanche dernier, le président Macky Sall a exprimé son « émotion » suite à cette tragédie tout en présentant ses condoléances.

Les douanes du Sénégal et de la Guinée-Bissau vont renforcer leur coopération

Les Douanes du Sénégal et de la Guinée-Bissau ont décidé de renforcer leur coopération en matière de lutte contre la fraude et le traffic international de stupéfiants, renseigne l’APS.

Dans le cadre de la Coopération bilatérale entre les Administrations des Douanes du Sénégal et de la Guinée-Bissau, le Directeur général des Douanes bissau-guinéennes, Dominico Oliveira Sanca a effectué une visite de travail à la Direction générale des Douanes sénégalaises, lundi.

Selon un communiqué des Douanes sénégalaises, ’’les deux Directeurs généraux ont d’abord eu un tête-à-tête avant de coprésider une séance de travail en présence de leurs proches collaborateurs’’.
Ils ont passé en revue les axes du Protocole d’Accord de Coopération qui a été élaboré à Bissau le 30 septembre 2016 et fait l’état des lieux de l’exécution des recommandations de la dernière rencontre bilatérale.
La même source souligne que ’’les deux administrations se sont félicitées des avancées notoires en termes de renforcement de capacités, avec notamment le programme de formation des agents des Douanes bissau-guinéennes par l’Ecole des Douanes du Sénégal, de partage d’expériences en matière de gestion des Ressources humaines, de procédures de dédouanement, de contrôle après dédouanement et de gestion informatisée des procédures douanières’’.
Les deux parties qui ont salué cette ’’bonne dynamique du partenariat’’ ont décidé de ’’réactualiser le Protocole avec la mise en place d’un Comité de suivi pour une meilleure exécution des diligences ; renforcer leur échange de renseignements en matière de lutte contre la fraude et contre le trafic international de stupéfiants’’.
Elles vont également ’’travailler à l’interconnexion des systèmes d’information des deux administrations douanières à travers un projet d’implémentation de GAINDE en Guinée-bissau ; partager leurs expériences en matière de facilitation, notamment dans le cadre de la mise en œuvre du Programme Opérateurs économiques agréés (OEA)’’.
Les deux Directeurs généraux qui ont réitéré ’’leur engagement à travailler ensemble en vue de mutualiser les efforts de leurs administrations face aux défis sous-régionaux’’ ont réaffirmé leur volonté ’’de tout mettre en œuvre pour une coopération réussie entre les Douanes bissau-guinéennes et sénégalaises’’.

Sénégal : Jean Paul Dias nommé envoyé spécial du président de la république

L’ancien ministre et leader du Bloc des centristes Gaïndé (BCG, majorité présidentielle), Jean-Paul Dias, a été nommé, lundi envoyé spécial du président de la République. C’est ce qu’a annoncé le pôle de communication de la présidence.
Par ailleurs, M. Dias aura pour tâche d’assister le chef de l’Etat, en particulier dans la définition des politiques publiques de protection et d’inclusion sociale.
Licencié en droit, titulaire d’un DES en droit public et sciences politiques, Jean-Paul Dias est diplômé de l’Ecole nationale d’administration du Sénégal.
Dans sa carrière au sein de l’administration publique sénégalaise, le leader du BCG a occupé différentes fonctions. Il s’agit entre autres du poste de conseiller à la présidence de la République et de directeur de la Fondation nationale d’action sociale.
Il a également été ministre de l’Intégration économique africaine et président du Conseil des ministres de la CEDEAO.

Le gouvernement sénégalais interdit la circulation des gros porteurs sur l’autoroute Ila Touba

Le gouvernement sénégalais a interdit la circulation des véhicules gros-porteurs sur l’autoroute Ila Touba.
Cette information, a été donnée par le préfet du département de Mbacké, Makhtar Diop. Selon lui, cette décision interdisant aux véhicules gros-porteurs d’emprunter l’autoroute à péage Dakar-Touba, a été prise à l’occasion du Grand Magal de Touba.
En effet, l’objectif est de rendre fluide la circulation sur cette autoroute durant cet évènement qui commémore le départ en exil au Gabon de Cheikh Ahmadou Bamba. Rappelons que  Cheikh Ahmadou Bamba est le fondateur du Mouridisme, l’une des plus grandes confréries musulmanes au Sénégal.
Pour ce faire, les gros-porteurs devront passer par la route nationale numéro 3, quelle que soit leur provenance. Ainsi, ils devront emprunter la corniche de Touba pour pouvoir accéder à Mbal, leur site de stationnement.
Par ailleurs, le Préfet a précisé que le dispositif de l’année dernière qui a été reconduit pour cette présente édition. Il a également indiqué qu’il est formellement interdit aux véhicules hippomobiles d’emprunter les routes bitumées à l’intérieur de Touba.
Toutefois, il a ajouté que cette interdiction concerne aussi les motos-Jakarta. Ils ne pourront pas circuler dans le périmètre situé autour de la grande mosquée.
À l’en croire, le stationnement de tous les véhicules, même munis de laissez-passer, est interdit aux alentours de la Grande Mosquée. Le préfet Mbacké, Makhtar Diop, a souligné que ce dispositif pourrait être modifié de façon ponctuelle par arrêté.

Dakar : le port autonome lance un appel de fonds pour financer de nouvelles infrastructures

Le Port autonome de Dakar va lever des fonds sur le marché régional de l’UEMOA pour financer la réalisation de nouvelles infrastructures. C’est qu’a annoncé son directeur général, Aboubacar Sadikh Bèye.

« Notre objectif est d’aller sur le marché régional sous forme d’Appel public à l’épargne(APE)et lever des fonds pour entamer le processus de rattrapage du gap du Port autonome de Dakar en infrastructures et amorcer la construction du nouveau port de Ndayane » ,a-t-il déclaré dans une interview parue au Soleil jeudi.

Le PAD va recourir à partir de ce jeudi, au marché financier de l’Union économique monétaire ouest-africaine(UEMOA) pour lever ces fonds, a précisé M. Bèye sans avancer de chiffres. « La levée des fonds permettra de construire, d’une part des routes et infrastructures communes(VRD) et, d’autre part, de rendre la Zone industrielle portuaire prête à recevoir les premiers investisseurs » , a-t-il fait savoir.

Cependant, il a admis que le Port autonome de Dakar subissait un retard d’investissement à l’origine d’un certain blocage au détriment de l’économie sénégalaise.  » Il est indispensable pour le PAD d’entamer un processus de rattrapage de ses concurrents qui ambitionnent d’être des hubs sous régionaux et qui ont largement investi dans des infrastructures modernes », a fait remarquer Aboubacar Sadikh Bèye.

Allègement fiscal pour la presse et le tourisme, la mesure mise en œuvre dans le cadre de la lfi 2021

Le chef de l’Etat, Macky Sall, a instruit mercredi le ministre des Finances et du Budget de mettre en œuvre, dans le cadre de la Loi de finances initiales (LFI) 2021, sa décision de suspendre le paiement des impôts et taxes dans les secteurs du tourisme et de la presse, pour 2020 et 2021. Il a également demandé la poursuite du PUMA, du PUDC et de Promovilles.
Parmi ces taxes figurent celles du PUMA, Programme d’urgence de modernisation des axes et territoires frontaliers, le Programme d’urgence de développement communautaire (PUDC) et Promovilles, Programme de modernisation des villes. Notons que ces impôts comptent parmi les initiatives jugées phares, lancées sous l’égide des pouvoirs publics sénégalais.
Selon le communiqué du Conseil des ministres, Macky Sall a demandé au Gouvernement, à l’occasion de sa réunion hebdomadaire, d’accorder « aux autres secteurs productifs tels que l’Artisanat, l’Economie numérique inclusive et le Tourisme’’, « la même priorité’’ manifestée à l’endroit de la santé par exemple.
« A ce titre, il a demandé au Ministre des Finances et du Budget, dans le cadre de la loi des Finances initiale LFI 2021, de mettre en œuvre sa décision d’une suspension de paiement des impôts et taxes dans les secteurs du Tourisme et de la presse, pour les années 2020 et 2021, la poursuite du PUMA, du PUDC, de Promovilles« ., rapporte le communiqué du Conseil des ministres.
Toutefois, cet allègement fiscal va porter sur la Taxe sur la valeur ajoutée (TVA), l’impôt sur le revenu et les retenues à la source.
Aussi, il a évoqué l’impact faible de cette mesure sur les finances publiques, en faisant valoir qu’exonérer cet impôt ne « coûte rien » à l’Etat. Concernant la presse, elle devra être accompagnée, car elle est pourvoyeuse de beaucoup d’emplois.
Il a cependant souligné la nécessité pour elle de « travailler à son organisation« , pour permettre d’identifier les professionnels au vu de l’irruption dans la profession de « beaucoup d’intervenants », une situation qui est source d’une certaine confusion.

Khadidja Sambe, première sénégalaise surfeuse professionnelle

Khadidja Sambe est la première sénégalaise surfeuse professionnelle. C’est à l’âge de 13 ans qu’elle se lance dans l’eau contre l’avis de ses parents. En se rendant  en cachette à la plage et en surfant tous les jours, jusqu’à s’affirmer dans ce milieu masculin.

« Souvent je passais avec mon kayak à côté des surfeurs. Je voyais tous ces surfeurs et je me disais Mais où sont les filles qui surfent ? », se souvient la sportive professionnelle.

Elle était entraîneuse dans un club de Dakar. C’est là qu’elle a été repérée par la Californienne Rhonda Harper. La fondatrice de “Black girls surf” milite pour que les femmes noires soient mieux représentées dans le surf de compétition.

Khadidja Sambe et Rhonda Harper ont fondé une école de surf pour les filles de Dakar, et recrutent aujourd’hui d’autres femmes africaines pour se présenter aux Jeux Olympiques de Tokyo en 2021.

« Pour les jeunes filles qui commencent à surfer, je leur conseille de ne pas écouter les personnes qui leur disent d’arrêter ou de rester à la maison. C’est quelque chose d’arriéré », suggère la jeune sénégalaise.

Avec une expérience pointue, elle prépare une équipe pour les Jeux Olympiques de Tokyo en 2021.

Rapatriement de 150 marocains bloqués en Côte d’Ivoire et au Sénégal

Quelque 150 marocains bloqués en Côte d’Ivoire et au Sénégal suite à la fermeture des frontières aériennes, terrestres et maritimes en raison de la pandémie de la Covid-19, ont été rapatriés, vendredi, dans le cadre d’une opération prise en charge par les autorités marocaines. Un vol humanitaire à destination de Marrakech, avec à bord 70 ressortissants marocains rapatriés d’Abidjan, a embarqué, à l’aéroport international Blaise-Diagne de Dakar quelque 80 citoyens bloqués au Sénégal.

Ce vol Abidjan-Dakar-Marrakech s’inscrit dans le cadre du programme de rapatriement organisé par le Maroc et qui a concerné jusqu’à présent des centaines de Marocains bloqués à l’étranger dans le contexte de l’état d’urgence sanitaire décrété par plusieurs pays suite à la propagation de la pandémie du nouveau coronavirus.

Pour rappel, il y aura une trentaine de vols entre le 21 et le 27 juin pour le rapatriement de 4.644 Marocains bloqués dans 17 pays, dans le contexte de la pandémie du Coronavirus.

Les sénégalais bloqués en France auront la possibilité de rentrer à partir du 12 mai

Les Sénégalais bloqués en France en raison du Covid-19 seront rapatriés à partir de mardi par les compagnies Air France et Air Sénégal, a appris l’APS, ce lundi.
« Il est porté à la connaissance des Sénégalais bloqués en France, qui se sont inscrits auprès des services consulaires du Sénégal en France, que des vols de rapatriement seront organisés par les compagnies Air Sénégal et Air France’’, indique un communiqué de l’Ambassadeur du Sénégal à Paris.
Selon le document relayé sur le compte twitter du ministre sénégalais des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’extérieur, « pour les personnes ayant des billets retour (Paris-Dakar) d’Air France, la compagnie les contactera (…) pour le rapatriement le 12 mai’’.
Il ajoute que « pour toutes les autres personnes, le rapatriement se fera avec Air Sénégal à partir du jeudi 14 mai’’ selon des conditions précises.
Les passagers ayant un billet retour Air Sénégal vont devoir s’acquitter de 100 euros pour le paiement des frais de dossier.
Les autres vont acheter leur billet à partir de 440 euros.
Le diplomate souligne que « le port de masque est obligatoire pour le voyage’’.
Concernant les rapatriements des Sénégalais, le ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’extérieur Amadou Ba, déclare dans un tweet :
« Vols retour des Sénégalais coincés en France. Sur instruction du Chef de l’Etat le Président @Macky_Sall. les négociations se poursuivent pour la prise en charge des Sénégalais coincés dans d’autres pays’’.

Le déficit commercial s’est dégradé en mars (DPEE)

Le déficit commercial du Sénégal s’est aggravé au mois de mars dernier, indique la Direction de la prévision et des études économiques (DPEE).
« Durant le mois de mars 2020, les échanges extérieurs du Sénégal font ressortir un déficit de 274,5 milliards contre 29,4 milliards en février 2020, soit un creusement de 282,8 milliards’’, constate la DPEE dans son Point mensuel de conjoncture pour le mois de mars.
Elle lie cette situation à la forte hausse des importations (+282,8 milliards) face aux exportations qui « ont faiblement augmenté (+3,8 milliards), en variation mensuelle’’.
Elle signale aussi une dégradation du taux de couverture des importations par les exportations de 42,0 points de pourcentage. Ce taux s’est établi à 31,5% en mars 2020.
Selon la publication, « les exportations de biens sont évaluées à 153,4 milliards au mois de mars 2020 contre 149,6 milliards au mois précédent, soit une hausse de 2,5% (+3,8 milliards)’’.
« Cette situation reflète essentiellement la progression de la valeur des exportations d’acide phosphorique (+5,6 milliards) et de titane (+3,2 milliards). En revanche, le mois de mars se caractérise par un repli des exportations de produits alimentaires (-9,6 milliards), de produits pétroliers (-6,3 milliards), de ciment (-4,1 milliards), d’engrais chimiques et minéraux (-1,8 milliard) et d’or non monétaire (-1,6 milliard). […]. ’’
En glissement annuel, les exportations de biens ont affiché une baisse de 24,5% (-49,9 milliards), traduisant ainsi, la contraction de la valeur des exportations de produits pétroliers (-24,3 milliards), d’or non monétaire (-15,7 milliards), de produits alimentaires (-12,1 milliards), d’acide phosphorique (-10,2 milliards) et d’engrais chimiques et minéraux (-6,1 milliards).
En revanche, le titane et le zircon ont connu des hausses respectives de 6,1 milliards et 1,5 milliard. La baisse des exportations de produits alimentaires est consécutive à la diminution des ventes à l’extérieur de produits arachidiers (-15,4 milliards), atténuée, toutefois, par la hausse des exportations de produits halieutiques (+2,1 milliards) et de préparations de soupes, potages et bouillons (+1,0 milliard).
Quant aux importations de biens, elles ont connu une hausse de 282,8 milliards au mois de mars 2020 pour « se situer à 486,2 milliards’’. « Cette situation s’explique, en partie, par la progression des achats à l’étranger de produits pétroliers (+86,4 milliards), de « machines, appareils et moteurs » (+40,4 milliards), de produits alimentaires (+36,1 milliards) et de « véhicules, matériels de transport et pièces détachées automobiles » (+35,2 milliards)’’.
La hausse des importations de produits alimentaires s’explique par la reprise des achats de riz (+13,4 milliards), d’huiles et graisses animales et végétales (+9,5 milliards), de « froment et méteil » (+6,2 milliard) et de fruits et légumes comestibles (+1,1 milliard).
Celle des produits pétroliers résulte de la progression des achats d’huiles brutes de pétrole (+78,7 milliards) et de produits pétroliers raffinés (+7,7 milliards).

En glissement annuel, les importations de biens ont augmenté de 56,8% (+176,1 milliards) au mois de mars 2020.

Cette progression est en liaison avec la hausse des achats des produits pétroliers (+77,7 milliards), de produits alimentaires (+22,8 milliards), de « machines, appareils et moteurs » (+19,4 milliards), de « véhicules, matériels de transport et pièces détachées automobiles » (+16,6 milliards) et de produits pharmaceutiques (+4,4milliards).

Le renforcement des importations de produits alimentaires découle de l’augmentation des achats de froment et méteil (+6,9 milliards), de riz (+6,4 milliards), d’huiles et graisses animales et végétales (+5,1 milliards) et de maïs (+1,3 milliard).

Covid-19: 104 nouvelles contaminations enregistrées ce 6 mai

Le ministère de la Santé a annoncé mercredi 104 nouvelles contaminations au Covid-19, avec un taux de positivité de 8,79% sur 1.182 tests virologiques.
Cent personnes contacts suivies par les services sanitaires ont été contaminées, auxquelles s’ajoutent quatre autres infectées par transmission communautaire à Pikine, Bène Tally (ouest), Sédhiou et Vélingara (sud), a indiqué le docteur Marie Khemesse Ngom Ndiaye, la directrice générale de la santé.
En publiant le dernier bilan de la pandémie de coronavirus au Sénégal, elle a également annoncé la guérison de 23 patients, qui viennent d’être contrôlés négatifs.
Six patients étant dans un état ‘’grave’’ sont pris en charge dans les services de réanimation de l’hôpital de Fann et de l’hôpital Principal, à Dakar, a-t-elle ajouté.
Mme Ndiaye assure que l’état des autres patients est ‘’stable’’.
Le Sénégal a enregistré son 12e décès causé par le Covid-19, le plus jeune depuis l’apparition de la maladie dans le pays, le 2 mars. Il s’agit d’un homme âgé de 37 ans.
A ce jour, 1.434 tests ont été positifs au Covid-19, 493 patients ont été guéris, 12 décès recensés, et un malade a été évacué en France par ses proches, selon la directrice générale de la santé.
En tout, 927 patients sont actuellement sous traitement dans les établissements de santé chargés de la prise en charge médicale des personnes infectées par le Covid-19.
Marie Khemesse Ngom Ndiaye a exhorté les populations au respect des mesures de prévention collective et individuelle de la maladie à coronavirus.

Sénégal: Le Capitaine François Sangiovanni meurt après un entrainement de boxe

Déployé au Sénégal, le Capitaine François Sangiovanni, chef de corps du 19è régiment du génie est décédé le 15 février après un entraînement de boxe.

Le Capitaine François Sangiovanni a perdu connaissance lors d’un entraînement de boxe, selon le communiqué de son régiment.

Le militaire de 35 ans était déployé en renfort individuel depuis début décembre 2019 sur la base aérienne 160 de Dakar. Après avoir perdu connaissance, l’hôpital principal de Dakar l’a pris e charge. L’équipe a ensuite procédé à son rapatriement d’urgence dès le lendemain.

Mais les médecins n’ont pu que constater le décès de François Sangiovanni une fois sur le sol français. On ne connaît pas pur l’heure, les causes du décès.

Le capitaine Sangiovanni était membre des EFS (éléments français au Sénégal). Il participait à la conduite opérationnelle et à la planification des opérations. Une cérémonie se tiendra à Besançon ce 20 février.

Coronavirus: Le « fugitif » qui a quitté Wuhan en direction du Sénégal est un chinois

Le ministère de la santé avait annoncé être sur les traces d’une personne qui avait quitté Wuhan, l’épicentre du Coronavirus, pour rejoindre le Sénégal. L’homme qui avait donc tenté de se rendre au Sénégal par Turkish Airlines, a été identifié.

« On a eu une alerte qui nous a semblé bizarre de quelqu’un qui a quitté Wuhan, qui est allé jusqu’à Hong Kong et la destination finale est le Sénégal. C’est un fugitif, c’est un cas extrêmement dangereux. D’après ce que la diplomatie chinoise nous a dit, ce n’est pas normal qu’une personne quitte Wuhan. S’il est avéré, qu’il ne descende pas sur le sol sénégalais », avait alors déclaré Docteur Marie Khemesse Ngom, directrice générale de la Santé.

Le fugitif, comme il avait été surnommé par la presse, est un chinois. Il se nomme Wang Shu, rapporte Source A. La compagnie aérienne ayant reçu l’alerte générale émise par les autorités sénégalaises, a donc refusé de le faire embarquer. La raison de ce déplacement de Wuhan au Sénégal ? Le journal rapporte qu’il voulait « rendre visite à ses amis établis à Dakar ».