Macky Sal évoque la « nouvelle impulsion » de la coopération avec les Emirats

Le président Macky Sall table sur une nouvelle impulsion de la coopération entre le Sénégal et les Emirats-Arabes-Unis à la lumière des ‘’points de convergences’’ et des ‘’perspectives intéressantes’’ ressortis de ses discussions avec le prince héritier d’Abu Dhabi, Mohamed Bin Zayed Nahyan.

’’Je me réjouis de l’excellente discussion que j’ai eue avec son Altesse Sheikh Mohamed Bin Zayed Nahyan Prince héritier d’AbuDhabi. (Il en est ressorti) des points de convergences et des perspectives intéressantes pour donner une nouvelle impulsion à la coopération, déjà exemplaire, entre nos deux pays’’, a dit Macky Sall qui a achevé jeudi une visite de deux jours aux Emirats-Arabes-Unis.

Le chef de l’Etat sénégalais était arrivé mercredi matin à Abu Dhabi pour une visite officielle aux Émirats Arabes Unis. Cette visite s’inscrit dans le cadre des relations d’amitié cordiale et de coopération multiforme entre les deux pays, selon la présidence sénégalaise.

Le président Sall a été solennellement accueilli par Son Altesse Sheikh Mohamed Bin Zayed Al Nahyan, prince héritier et ministre de la Défense d’Abu Dhabi au Palais royal Qasr Al Watan, rapporte la même source.
Il a eu un entretien à Dubai avec Son Altesse Sheikh Mohamed Bin Rashid Al Maktoum, Vice-Président, Premier Ministre des Emirats Arabes Unis et Emir de Dubaï. Il a ensuite rencontré des chefs d’entreprise émiratis qui veulent investir au Sénégal.

’’Les secteurs ciblés sont l’éducation l’énergie, les Nouvelles technologies de l’information et de la communication avec notamment la création à Dakar d’une usine de production de téléphones smartphones’’, a souligné la présidence sénégalaise.

Elle ajoute que ‘’ces hommes d’affaires des émirats sont attirés par les opportunités d’investissement que propose le président Macky Sall’’.

Après les Emirats, le chef de l’Etat se rendra à Addis- Abeba où il présidera, samedi, la réunion du Comité des chefs d’Etat et de gouvernement du NEPAD avant de participer, dimanche et lundi, au Sommet de l’Union africaine.

Macky Sall sera de retour à Dakar le 10 février, précise-t-on.

Le Sénégal devrait disposer de la moitié des dividendes issues du pétrole d’ici 2025-2035 ( Abdoulaye Dia)

Le Sénégal devrait pouvoir disposer d’au moins la moitié des dividendes issues des activités du pétrole et du gaz exploités sur son territoire, selon le directeur de cabinet du ministre des Energies et du Pétrole, Abdoulaye Dia.

L’APS rapporte ces déclarations au lancement d’un think tank sur le pétrole et le gaz. « Nous pensons que d’ici 2025 à 2035, notre pays devra au moins avoir la moitié des dividendes sortis des activités du pétrole et du gaz« . Il estime que la loi sur le pétrole et le gaz permettra aux entreprises sénégalaises de « monter en capacité et de récupérer des ressources qui seraient tirées de ces activités ». Les décrets d’application de cette loi sont attendus d’ici fin avril.

Il soutient néanmoins que l’atteinte de cet objectif nécessite des compétences, à travers le retour de certains Sénégalais de la diaspora. Il a signalé qu’un appel a « été d’ailleurs lancé pour l’édification d’une industrie pétrolière et gazière ».
« Compte tenu de la production de pétrole attendue en 2022 et de la production de gaz prévu pour 2023, dit-il, le gouvernement du Sénégal a entrepris beaucoup de réformes avec notamment la mise en place d’un cadre juridique équilibré permettant d’avoir des contrats bancables qui rassurent les investisseurs. »
Il a souligné que le Sénégal a « compris qu’il fallait d’abord mettre en avant la transparence avec l’adhésion dès 2013 à l’Initiative pour la transparence dans les industries extractives ».
Cheikh Oumar Ba, directeur exécutif de l’ONG Initiative prospective agricole et rurale (IPAR), a souligné la coïncidence entre le lancement de prétexte de la cérémonie de lancement de ce laboratoire d’idées sur le pétrole avec « la célébration de la journée des think tank ».
« Avec la découverte du pétrole et du gaz, il y a un débat passionné au Sénégal. On s’est dit qu’en tant que chercheurs, il faut qu’on essaie pour savoir quelle est notre lecture », a-t-il expliqué.
Le pétrole et le gaz a-t-il indiqué « font l’objet d’une attention de la part des populations. Nous voulons apporter notre contribution à ce débat […] ».
« Nous espérons qu’avec le dialogue qui va suivre avec les entreprises pétrolières et les chercheurs, nous arriverons à créer un cadre pour un dialogue serein », a-t-il ajouté.
La cérémonie de lancement du think Tank « SEN RTT » a été placée sous le thème : « La gouvernance des ressources pétrolières et gazières : état du débat et perspectives ».
Deux panels étaient au menu de cette rencontre, dont l’un axé sur « la répartition des ressources publiques, contenu local et gestion des impacts environnementaux des exploitations pétrolières et gazières ».
Le deuxième panel portait sur « Pétrole et gaz : instaurer un dialogue politique et un plaidoyer francs au nom de l’économicité des choix publics et de la transparence ».
Le think tank sur le gaz et le pétrole a été lancé par des organisations de la société civile dont Enda et l’ONG Initiative prospective agricole et rurale (IPAR).

Macky Sall : « L’exercice des libertés publiques ne souffre d’aucune limitation »

Le Sénégal « est un Etat et une nation consolidés’’ sur le plan démocratique, avec des garanties accordées aux citoyens pour l’exercice des libertés publiques qui ’’ne souffre d’aucune limitation’’, sauf nécessité de prévenir les risques de troubles à l’ordre public, assure le président de la République Macky Sall.

Sur le plan de la démocratie et de la gouvernance politique, « le Sénégal, on peut le dire, est un Etat et une nation consolidé, fondé sur des valeurs de tolérance, des valeurs de liberté et de médiations sociales actives, jouissant d’un climat de paix, de stabilité politique et démocratique, mais aussi institutionnelle et d’une culture démocratique avérée », a-t-il déclaré.
« L’exercice des libertés publiques est garanti et ne souffre d’aucune limitation, sauf nécessité de prévenir les risques de trouble à l’ordre public, de garantir la libre circulation des personnes et des biens et d’assurer leur sécurité », a dit Macky Sall.
Il s’exprimait à l’occasion de la cérémonie de présentation du rapport d’évaluation du Sénégal, jeudi, dans le cadre du Mécanisme africain d’évaluation par les pairs (MAEP), un instrument d’évaluation de la gouvernance politique, économique, d’entreprise et du développement socio-économique créé le 9 mars 2003 à Abuja (Nigeria).
Le MAEP est ouvert aux pays membres de l’Union africaine (UA), qui y adhèrent volontairement.
Selon le président Sall, l’exercice des libertés, « souvent polémique, est largement garanti au Sénégal avec l’érection de l’autorisation comme règle et l’interdiction, l’exception ».
« Si je donne des statistiques, en 2018, sur 4828 déclarations de manifestations publiques, 118 ont été interdites, soit un taux de 2,44% d’interdiction. Et au troisième trimestre de l’année 2019, sur 4284 déclarations de manifestations, seules 71 n’ont pas été accordées, soit un taux de 1,68% », a souligné le président de la République.
A l’en croire, « toutes les demandes de marches sont autorisées lorsque les initiateurs sont en conformité avec les autorités chargées de la gestion de l’ordre public, en l’occurrence l’autorité administrative. »
« Quand on dit qu’on va marcher à la place de l’indépendance ou devant le palais de la République, c’est qu’on ne veut pas faire une marche pacifique », a-t-il indiqué à l’affaire Guy Marius Sagna. « Mais autrement, les marches sont tolérées », a ajouté Macky Sall.
Guy Marius Sagna, leader du mouvement ’’France Dégage’’, a été interpellé devant les grilles du palais de la République, il y a quelques semaines, au cours d’une marche de protestation contre la hausse du prix de l’électricité.
Il a été inculpé et placé en détention pour « attroupement’’, « troubles à l’ordre public » et « participation à une manifestation non autorisée ». Ses soutiens demandent sa libération, en faisant valoir que la marche est un droit reconnu par la Constitution.

Coronavirus: Des mesures prises pour assister les sénégalais, selon Macky Sall

Le chef de l’Etat a informé, mercredi, le Conseil des ministres des mesures prises pour assister les Sénégalais en Chine face à l’épidémie du coronavirus. Et exprimé « la solidarité et le soutien » du gouvernement à l’endroit de son homologue XI Jinping et du peuple chinois tout entier.
’’Le président de la République, évoquant l’épidémie du coronavirus qui sévit en chine à Wuhan, a informé le Conseil des mesures prises pour assister nos compatriotes. Avant d’exprimer la solidarité et le soutien du gouvernement sénégalais à l’endroit de son Homologue XI Jinping et du peuple chinois tout entier », rapporte le communiqué du Conseil des ministres.
L’épidémie de coronavirus apparue en Chine fin décembre a déjà fait 132 morts. Le pays comptabilise plus de 6000 cas. Une quinzaine de pays sont également touchés.

Éliminatoires mondial 2022: Le Sénégal avec le Congo, la Namibie et le Togo

Le Sénégal partage la poule H du second tour des éliminatoires de la Coupe du monde 2022 avec le Congo, la Namibie et le Togo, selon le tirage au sort effectué mardi au Caire.

A l’exception du Togo, adversaire du Sénégal lors des éliminatoires de la Coupe du monde 2006, les Lions du Sénégal ont récemment joué contre les autres membres de la poule, les Warriors de la Namibie, lors des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des nations (CAN) 2017, et les Diables Rouges du Congo.

Les Congolais font partie de leurs adversaires pour les préliminaires de la CAN 2021.

Au stade Lat-Dior de Thiès, en novembre dernier, le Sénégal avait battu le Congo, 2-0.
Il avait dominé l’équipe namibienne lors des éliminatoires de la CAN 2017 (2-0, 2-0), une double confrontation qui a coïncidé avec les débuts du technicien sénégalais Aliou Cissé sur le banc des Lions.
Les poulains de Cissé avaient déjà croisé la Namibie lors des éliminatoires de la Coupe du monde 2002.
Les Eperviers du Togo, adversaires des Lions du Sénégal, avaient pour leur part barré la route à l’équipe sénégalaise, lors des éliminatoires de la Coupe du monde 2006.
Le premier de chaque groupe de la deuxième phase des éliminatoires de la Coupe du monde 2022 sera qualifié pour le dernier tour des préliminaires, dont les premiers matchs auront lieu octobre prochain.
Voici les 10 groupes de qualification :
tirage au sort mondial 2022

Le Sénégal et l’AFD signent un prêt de politique publique

Amadou Hott, ministre de l’Economie, du Plan et de la Coopération et Alexandre Pointier, directeur de l’Agence Française de Développement (AFD) ont paraphé à Dakar, un prêt de politique publique d’un montant de 50 millions d’euros, soit 32,8 milliards F CFA pour le renforcement de la gouvernance financière au Sénégal.« Cette opération permettra d’accompagner la mise en œuvre des réformes budgétaires de la loi organique relative aux lois de finances, en particulier le passage en mode budget-programme en cours, de favoriser un accroissement de la mobilisation des recettes intérieures notamment par le recours aux télé-procédures et l’intensification des travaux de renseignement et de recouvrement puis de renforcer la gestion des activités de l’Etat », a informé jeudi dernier Amadou Hott.

En outre, le ministre de l’Economie, du Plan et de la Coopération a indiqué qu’ « une première tranche de 20 millions d’euros (13,1 milliards F CFA) sera décaissée dans les meilleurs délais et une seconde tranche de 30 millions d’euros (19,7 milliards F CFA) sera libérée en fin 2020 ».

Ce faisant, l’argentier de l’Etat du Sénégal a souligné que « l’Etat disposera de moyens efficaces pour améliorer la réalisation des investissements publics, mieux encadrer les établissements et entreprises publics et optimiser la mobilisation des recettes fiscales ».

De son côté, Philippe Lalliot, ambassadeur de la France au Sénégal, a affirmé que « ce financement, sous forme d’appui budgétaire sectoriel, vise à accompagner les efforts du gouvernement sénégalais dans la mise en œuvre de sa stratégie de réforme budgétaire et financière afin de lui permettre d’atteindre les objectifs ambitieux de la seconde phase du Plan Sénégal Emergent (2019-2023) ».

A en croire le diplomate, « la convention signée comprend à la fois un transfert de ressources financières mais aussi un dialogue sur la politique de réforme publique ». Concluant son propos, M. Lalliot est convaincu que « cette nouvelle dynamique contribuera à enrichir encore nos relations avec nos partenaires sénégalais qui sont déjà à un niveau exceptionnel d’intimité et de confiance ».

Enfin,  M. Lalliot a déclaré : « Je peux dores et déjà vous annoncer que le financement du projet d’appui à la Justice civile et commerciale sera la prochaine opération dans le secteur de la gouvernance qui nous réunira dans les mois à venir ».

Le prêt de politique publique contribuera à renforcer l’exhaustivité et la transparence du budget de l’Etat à travers la mise en place effective de la budgétisation en mode programme et une meilleure communication de l’information budgétaire au niveau public.

Eco : Divergences en Afrique de l’ouest !

L’annonce de l’Eco comme monnaie unique de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) a suscité des avis divergents, notamment avec son rejet par cinq pays anglophones ouest africains et la Guinée.Le Nigeria, le Ghana, le Libéria, la Sierra Leone, la Guinée et la Gambie, ces six pays membres de la Zone monétaire ouest-africaine (ZMOA) ont récemment condamné ce qu’ils ont appelé « la déclaration unilatérale des membres francophones de la Cedeao », selon laquelle l’Eco, monnaie unique va supplanter le franc CFA en juillet 2020.

Depuis l’annonce de la création future de la monnaie Eco, le 21 décembre 2019 à Abidjan, par les présidents ivoirien Alassane Ouattara et français Emmanuel Macron, des voix se sont levées contre ce « nouveau » projet de monnaie commune au sein des huit pays de l’Uemoa.

Or, le projet de cette même monnaie unique qui germait depuis le début des années 2000, a été déjà lancé lors d’un Sommet de la Cedeao à Abuja en 2019.

Au fil des années, la date de son introduction a été reportée plusieurs fois, notamment en 2005, 2010 et 2014.

Certains observateurs ont expliqué ce blocage par les critères de convergence fixés par l’Institut monétaire ouest africain que n’ont pas été remplis par les Etats membres. Ces exigences comprennent un taux d’inflation inférieur à 10%, un déficit budgétaire inférieur à 3% et une dette évaluée à moins de 70% du PIB national.

La Cedeao, zone à plusieurs monnaies

Le passage majeur du CFA à l’Eco a soulevé plusieurs interrogations dans les cercles économiques. Hormis les huit membres de l’Union monétaire ouest-africaine (Uemoa), à savoir le Sénégal, la Guinée Bissau, le Niger, le Mali, la Côte d’Ivoire, le Bénin, Togo et le Burkina Faso, d’autres pays de la Cedeao (Ghana, Guinée, Nigeria, Ghana, Sierra Leone, Liberia) ont leur propre monnaie nationale.

Pour Momodou Dibba, un expert fiscal travaillant avec la Banque centrale de Gambie, l’idée que ce nouveau projet de monnaie commune sera exclusivement destiné aux pays francophones de la région est légèrement illusoire, voire carrément erronée.

« L’idée d’une monnaie commune pour les 15 pays de la région était et reste un projet régional soutenu par la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest », a-t-il confié à APA.

Cependant, il semble que l’Afrique de l’ouest francophone s’est emparée de l’idée d’un projet de monnaie commune, laissant en rade ses voisins anglophones.

L’expert gambien soutient que si cette thèse s’avérait vraie, cela aurait encore beaucoup de sens, étant donné que les nations francophones sont déjà dans une zone monétaire qui fonctionne depuis des décennies.

Le fait qu’aucun des membres anglophones de la Cedeao qui ont leur propre monnaie ne fasse partie de ce nouveau projet de monnaie commune annoncé par le président ivoirien, Alassane Ouattara, a néanmoins laissé de nombreux observateurs perplexes.

L’Eco comme nom proposé d’une future monnaie commune pour les 15 pays de la région n’était jusqu’à récemment pas breveté.

Cependant, un avis d’un responsable de l’Institut monétaire ouest-africain (IMOA) suggère, sous le couvert de l’anonymat, qu’il ne peut s’agir d’un arrangement sectaire et vague, qui est légèrement plus qu’un changement symbolique de nom du CFA à l’Eco.

Il a déclaré que des progrès avaient été accomplis depuis que l’idée d’une monnaie commune pour remplacer le CFA avait été présentée pour la première fois à des étapes tangibles pour la concrétiser après des années d’obstruction systématique par les six membres initiaux du système de devise Eco.

« L’Eco héritera de certains bienfaits du CFA, dont l’un sera le taux de change fixe, et cet arrangement ne causera aucun choc aux huit économies concernées », a-t-il ajouté.

Cependant, a-t-il expliqué, certaines questions délicates restent d’actualité, notamment celle de savoir si la France, qui contrôle toujours les réserves des pays membres du franc CFA, donnera accès à leurs réserves restantes sans intérêt.

Alors que les militants contre l’utilisation continue du franc CFA peuvent se réjouir de cette « victoire » sur « un symbole de l’esclavage colonial de l’Afrique » par la France, certains experts économiques pensent qu’il y a encore des craintes persistantes que le statu quo soit maintenu, à moins que des questions sans rapport direct, notamment concernant la sécurité fiscale ne soient résolues.

Mais selon eux, l’avantage de ce passage du CFA à l’Eco, c’est que l’on ressent moins le fait que la France détient tous les atouts pour la stabilité budgétaire des économies de la zone Uemoa, bien que la nouvelle monnaie, si elle entre en circulation en 2020, sera arrimée à l’euro, à l’instar du CFA.

« Ils ont cédé à l’opinion populaire de leurs peuples et cela prend également un caractère régional », explique un économiste gambien.

Les membres de la ZMOA ont depuis appelé à une réunion des pays membres de la Cedeao pour en discuter les détails. Les pays de l’Uemoa n’ont pas répondu officiellement à la position des membres de la ZMAO ni à leur appel pour une réunion parrainée par la Cedeao au sujet de l’Eco.

En attendant, si le projet se concrétise, pour beaucoup, l’Eco se sentira toujours comme une entreprise inachevée, tant que le grand frère nigérian, le géant économique de l’Afrique qui représente 60% des réserves totales en Afrique de l’ouest et environ 70% du PIB de la région est absent du jeu.

Saint-Louis: Les barrages hydroélectriques au menu d’un atelier

Des chercheurs et experts en environnement planchent depuis jeudi à Saint-Louis sur l’impact des barrages dans le développement des communautés.
Cette réflexion est engagée dans le cadre de l’atelier sous-régional sur le thème : ‘’Les barrages, mobilité et dégradations des écosystèmes au Sénégal’’, sous l’égide de l’institut fondamental d’Afrique noire (IFAN) et l’université Cheikh Anta Diop (UCAD) de Dakar.
Les échanges portent sur la problématique et l’historique des barrages, a dit Pr Papa Sow, chercheur senior à l’IFAN-UCAD, rappelant qu’il y a des conflits autour de cette question.
Les chercheurs et experts souhaitent que les études faites par les pays francophones soient connues du monde anglophone, selon le Pr Sow, notant que de nombreuses études et recherches ont été faites, surtout par l’université Gaston Berger de Saint-Louis notamment sur le barrage de Diama.
A l’issue de cette rencontre de deux jours, des recommandations seront élaborées, pour permettre aux décideurs de revoir ‘’les effets des barrages et voir jusqu’à quel niveau ils peuvent développer les communautés locales’’.
Selon lui, les pouvoirs publics ‘’ne prennent pas toujours en compte dans les politiques de développement les résultats de recherche et études produites par les universités’’.
Pour Xavier Lemaire, chercheur à l’université collège de Londres (UCL UK), la rencontre de Saint-Louis permet aux participants d’échanger sur les différentes expériences de barrages dans les pays d’Afrique, comme le Burkina Faso, la Côte d’ivoire et Sénégal, entre autres.
’’A l’issue de la rencontre, il sera question de faire des notes de synthèse pour les décideurs politiques, sur les différentes études de cas et recherches (…)’’ sur la question de ces ouvrages hydrauliques, a-t-il dit.
Selon lui, il faut nécessairement ‘’procéder à des études et recherches sur la problématique des inondations, causées par les barrages, pour ensuite anticiper sur ces événements extrêmes’’.
Pour le Pr Harouna Karambiri, enseignant-chercheur, à l’institut international de l’eau et de l’environnement au Burkina Faso, il est important d’aborder le problème de la dégradation des grands barrages, ‘’parce qu’ils constituent des ressources en eau pour satisfaire les besoins des populations’’.
Ces barrages constituent ‘’un facteur important de développement socio-économique au niveau des pays africains, au-delà même du Sénégal’’, a-t-il rappelé.
Il est revenu sur les changements de conditions hydrologiques des aménagements, la conception et la gestion de ces barrages, l’impact des changements climatiques sur les hydro systèmes et les écosystèmes.
’’Aujourd’hui, il y a une prise de conscience des Etats sur la problématique des barrages, parce que les grands aménagements reviennent sur la table du développement socio-économique de nos pays et il est important que ces questions (…) soient une préoccupation des tous’’, a-t-il noté.

Akon va investir dans un projet écotouristique au Sénégal

Le rappeur Akon a décidé d’investir dans l’écotourisme sur la côte Atlantique au Sénégal, le pays d’origine de sa famille, ont indiqué jeudi des responsables du gouvernement et du secteur.

Connu pour ses tubes R&B « Locked Up » ou « Smack That », le chanteur et producteur américano-sénégalais de 46 ans a signé mardi au Sénégal un accord avec la société publique Sapco (Société d’aménagement et de promotion des côtes et zones touristiques du Sénégal).

« Au-delà de son statut d’artiste, c’est Akon, l’investisseur qui a foi en l’Afrique, qui est reçu », a dit le ministère du Tourisme dans un communiqué publié à l’occasion de cette signature.

Les contours du projet final restent à préciser. Le secrétaire général de la Sapco, Alioune Ndiaye, a indiqué jeudi à l’AFP que le document signé était un protocole d’accord et que le montant de l’investissement n’était pas encore arrêté. Akon entend ériger un complexe dans le village de Mbodiène, au sud de Dakar, a-t-il dit sans plus de précision. Un porte-parole du ministère du Tourisme a parlé quant à lui de projet de village de tourisme durable.

Une partie de la presse sénégalaise va jusqu’à anticiper la construction d’une ville « durable » et « futuriste », véritable « Akon City », sur des dizaines d’hectares.

Le rappeur, Alioune Badara Thiam de son vrai nom, est né aux Etats-Unis de parents sénégalais et a passé une partie de son enfance au Sénégal avant de retourner à l’âge de sept ans aux Etats-Unis, où il a accédé plus tard à la notoriété.

Il n’est pas la seule célébrité à revenir aux sources pour semblable investissement. L’acteur et réalisateur britannique  Idriss Elba projette de bâtir un complexe touristique écoresponsable sur un e île de la Sierra Leone, autre pays d’Afrique de l’Ouest, d’où son père était originaire. Il y a été reçu pour la première fois en décembre et en a reçu la citoyenneté.

 

Promotion habitat social : Un nouveau fonds alimenté par une taxe sur le ciment

 Un nouveau fonds alimenté par la taxe sur le ciment a été mis en place par les pouvoirs publics sénégalais en vue de permettre aux populations démunies de bénéficier du programme de 100.000 logements sociaux lancé par le gouvernement pour démocratiser l’accès au logement, a indiqué le directeur de la promotion de l’habitat social, Mounirou Ly.
Dans ce cadre, un franc sera prélevé sur chaque sac de ciment, soit 2000 francs CFA par tonne, a dit M. Ly, dimanche à Kaolack, dans un entretien avec des journalistes.
Les sommes récoltées vont « annuellement servir à alimenter le fonds de l’habitat social qui va permettre aux Sénégalais exclus du système bancaire de bénéficier de financement » pour accéder au logement, a-t-il indiqué.
« Nous avons mis en branle un système qui permettra de prendre en charge tous ces Sénégalais de tous bords (…) qui sont exclus malheureusement du système bancaire parce que n’ayant pas de revenus réguliers », a souligné le directeur de la promotion de l’habitat social.
Le système bancaire « ne prend en compte malheureusement que les citoyens ayant un bulletin de salaire ou justifiant d’un revenu régulier », a relevé M. Ly, considérant que la mise en place de ce fonds est « un moyen de contourner cette réalité ».
Selon lui, il ne s’agit pas pour l’Etat de construire des logements mais de « créer par ce biais un environnement propice pour les entreprises privées qui pourront ainsi proposer des logements dont le coût sera compris entre 10 et 12 millions » et qui seront payables « sur une longue période ».
Il annonce qu’un conseil présidentiel se tiendra en janvier prochain, pour permettre au chef de l’Etat Macky Sall « d’avaliser toutes les propositions qui sont en train d’être mûries » par la commission chargée de réfléchir sur le dossier des logements sociaux.
L’engagement des pouvoirs publics dans la promotion des logements sociaux résulte d’un diagnostic ayant révélé qu’au Sénégal, il subsiste « un déficit de 350 000 logements » auxquels s’ajoutent annuellement 20 000 nouvelles demandes. « Ce qui est énorme malgré les efforts qui ont été faits auparavant », d’où le choix de mettre en place ce programme des cent mille logements « pour soulager les populations surtout démunies ».
La campagne d’inscription a déjà démarré, le 20 décembre dernier, a indiqué M. Ly, invitant les populations à s’inscrire massivement pour ce programme dont l’ambition est de loger « les populations démunies sans discrimination aucune ».

14 compagnies américaines frappent aux portes du Sénégal (Ambassadeur)

Au total, 14 nouvelles compagnies américaines frappent aux portes du Sénégal où elles sont intéressées entre autres par la relance des chemins de fer, la réalisation de l’autoroute de Dakar à Saint-Louis, tout comme l’exploitation du pétrole et du gaz, a indiqué mardi l’ambassadeur des Etats-Unis au Sénégal, Tulinabo Mushingi.
’’Quatorze nouvelles compagnies frappent à nos portes, disant qu’elles sont intéressées à venir travailler au Sénégal’’, a dit l’ambassadeur lors d’une conférence qu’il donnait, au terme d’une visite à Thiès.

Arrivé dimanche dans la capitale du Rail, le diplomate s’est notamment rendu à la base militaire, ainsi que dans des établissements et a rencontré des autorités administratives et religieuses.

La route Dakar-Saint-Louis et le train Dakar-Bamako qui passent par Thiès intéressent ces entreprises américaines prêtes à investir au Sénégal, a-t-il précisé.
Ces nouvelles compagnies s’ajoutent aux ‘’40 à 45 compagnies qui opèrent déjà’’ dans le pays, a-t-il relevé, ajoutant vouloir ‘’élargir l’éventail de compagnies qui veulent investir au Sénégal’’.
’’Entre 40 et 45 compagnies opèrent actuellement au Sénégal’’ dans des domaines divers allant des grands équipements de labour et de transport aux petits équipements solaires installés dans les villages reculés, selon le diplomate.
Une trentaine de ces compagnies avaient pris part à la fête du 4 juillet, utilisée depuis son arrivée à Dakar, comme une foire où les entreprises américaines et associées sont invitées à venir présenter leurs produits dans les locaux de la représentation diplomatique.
Le Sénégal et les Etats-Unis d’Amérique auront 60 ans de coopération l’année prochaine, a dit le diplomate, non sans qualifier d’’’ excellente’’ les relations entre les deux pays.
’’Nous sommes très contents et nous voulons continuer à accroître (et) fructifier ‘’ cette relation, a poursuivi l’ambassadeur américain, expliquant ses déplacements à travers le pays par ’’la recherche de nouveaux secteurs’’ de coopération, pour ne pas ‘’se contenter de rester sur place’’.
Cela constitue une obligation dans un contexte concurrentiel où d’autres pays sont présents, a-t-il laissé entendre.
Il a évoqué le MCC financé à hauteur de 550 millions de dollars américains, non remboursables, par les Etats-Unis, et 50 millions de dollars par le gouvernement du Sénégal.
En 2017, le volume des échanges entre les deux pays était d’environ ‘’100 millions (de dollars) en termes d’importations et la moitié ou plus d’exportations’’, a-t-il renseigné.
La politique extérieure des Etats-Unis est basée sur la promotion des liens commerciaux et des investissements privés, la sécurité et la santé publique, l’identification de ‘’partenaires fiables’’ où les Etats-Unis ont un ‘’retour sur investissement’’, selon le diplomate, soulignant que le Sénégal fait partie de ce type de partenaires.
Quelque 22 agences américaines opèrent à partir du Sénégal et certaines d’entre elles couvrent la sous-région.
L’USAID injecte 120 millions de dollars par an dans le domaine de la santé et les Etats-Unis dépensent 35 milliards de francs CFA dans l’initiative ‘’Lecture pour tous’’.

Les relations Sénégal-Emirats Arabes Unis en phase de croissance accélérée

Les relations bilatérales entre les Emirats arabes unis et le Sénégal sont « dans une phase de croissance accélérée », a assuré lundi soir, Mohamed Ali Bin Aylan Alshamsi, chargé d’affaire de l’ambassade émiratie à Dakar.
« Les relations bilatérales entre les Emirats arabes unis et la République du Sénégal sont entrées dans une phase de croissance accélérée, tant au plan diplomatique qu’au niveau économique », a-t-il indiqué à l’occasion de la célébration dans la capitale sénégalaise de la 48ème édition de la fête nationale de son pays.
Plusieurs membres du corps diplomatique accrédité à Dakar, des religieux, officiels ainsi des représentants d’institutions internationales basées au Sénégal ont participé à la manifestation.
La décision du président sénégalais Macky Sall, de réserver sa première visite officielle aux Emirats arabes unis après sa réélection en février 2019, est l’illustration « la plus éloquente de l’excellence des relations d’amitié et de coopération » entre les deux pays, selon le diplomate émirati.
Selon le ministre du Pétrole et des Energies, Mouhamadou Makhtar Cissé, venu représenter le gouvernement, la célébration de cette fête nationale des Emirats arabes unis offre « une belle opportunité de magnifier l’excellence des relations amicales et fraternelles » qui unissent les deux pays.
Il s’est félicité de « la constance » de la coopération entre les Emirats arabes unis et le Sénégal, ajoutant que les relations diplomatiques entre les deux pays « ne cessent de se renforcer tant au plan diplomatique, politique qu’économique » depuis leur établissement.
« Je demeure persuadé que nos relations d’amitié et de coopération seront davantage qualitative en se renforçant et se diversifiant », a déclaré le ministre du Pétrole et des Energies.
M. Cissé s’est en outre félicité de la diversification de la coopération bilatérale entre les deux pays, avec selon lui « des perspectives prometteuses dans le secteur du pétrole et du gaz et le partenariat dans la mise en place d’un fonds souverain d’investissement ».
Le gouvernement du Sénégal assure-t-il « reste déterminé à travailler de manière plus étroite et plus efficace avec celui des Emirats arabes unis pour la réalisation des engagements pris entre les deux pays ainsi que la mise en œuvre concrète et efficiente des différents accords signés ».

Le Sénégal a été réélu au conseil exécutif de UNESCO

Le Sénégal a été réélu mercredi à Paris au Conseil exécutif de l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO), a annoncé le ministère de la Culture et de la Communication.
La réélection du Sénégal au sein de cet organe constitutionnel de l’UNESCO s’est notamment faite à la 40ème session de la Conférence générale de l’organisation, en cours à Paris en France (12 au 27 novembre), rapporte un communiqué parvenu à l’APS.
Le Sénégal a notamment recueilli 157 votes favorables permettant son maintien au sein du Conseil exécutif composé de 58 États membres élus chacun pour un mandat de quatre ans, signale la même source. « Élu par la Conférence générale et agissant sous son autorité, la mission de cette organe est d’étudier le programme de travail de l’Organisation ainsi que les prévisions budgétaires correspondantes que lui soumet le Directeur Général« , peut-on lire sur le communiqué.
La délégation sénégalaise à la Conférence générale est conduite par le ministre de la Culture et de la Communication, Abdoulaye Diop.

RFI installe des rédactions en mandenkan et fulfude à Dakar

Source : RFI_ La présidente directrice générale de France Médias Monde Marie-Christine Saragosse a inauguré ce mardi 22 octobre les nouveaux locaux de RFI en mandenkan et fulfude à Dakar.

Après plusieurs mois de chantier, les bureaux et studios flambants neufs des rédactions de Radio France Internationale en mandenkan et fulfude ont été officiellement inaugurés ce mardi. Pour Marie-Christine Saragosse, présidence directrice générale de France Médias Monde, il s’agit d’un engagement stratégique.

« C’est l’incarnation physique d’une stratégie de proximité. Les langues ne sont jamais neutres, ce sont des cultures, et parler ces deux langues qui dans la bande sahélienne ne communiquent pas toujours entre elles, je pense que c’est important, considère Marie-Christine Saragosse. Parce qu’on a un rôle professionnel important de journalisme indépendant qui vérifie les faits, qui équilibre les points de vue, qui cultive le débat. »

RFI en mandenkan et en fulfulde, c’est une information internationale et africaine, diffusée en FM et via le réseau des radios partenaires. Le ministre sénégalais de la Culture et de la Communication Abdoulaye Diop salue un projet fédérateur : « Nous avons vu l’importance de la langue dans le rapprochement des peuples, et aujourd’hui il est important que RFI qui est un partenaire privilégié vienne s’installer et émette en langues mandingue et fulfude. Quand on voit la transversalité de ces différentes langues, prenons les choses de manière fédératrice pour qu’on puisse faire ensemble. »

Avec l’ouverture de ces rédactions à Dakar, RFI se rapproche donc de ses auditeurs et leur propose – comme en français–  une information régionale et internationale de qualité. « On a une large ouverture sur l’actualité internationale. Pour la plupart des auditeurs, c’est ce qui les intéresse plus, parce qu’ils ont l’actualité locale, mais aussi l’actualité africaine notamment, les questions de sécurité, les questions politiques », explique le journaliste Baba Maïga, originaire du Mali et qui fait partie de la rédaction depuis ses débuts.

L’équipe de RFI en mandenkan travaillait jusqu’ici depuis Paris, avec un réseau de correspondants. L’installation à Dakar va lui donner une nouvelle dimension, selon le coordinateur des rédactions en mandenkan et fulfulde, Frédéric Garat : « C’est très important qu’on soit géographiquement le plus proche possible de nos auditeurs. Pour le mandenkan, c’est au moins 40 millions d’auditeurs, pour le fulfulde, le pular, le peul, c’est 40 à 45 millions d’auditeurs qui parlent potentiellement cette langue et c’est pour ça qu’on va vers eux. »

En fulfulde, RFI propose deux magazines chaque week-end, intitulés « Alors on dit quoi ? » La cible, ce sont les jeunes, explique la journaliste Aïssatou Ly : « Nous, on avait des émissions d’abord diffusées en français ou dans d’autres langues. Le fait de le faire dans une langue, le fulfulde, c’est surtout donner la bonne information, parce qu’il y a tellement de fake news. » Au programme des dernières émissions : la scolarisation des filles, le cancer du sein, ou encore « les jeunes et le mariage ».

La PDG de France Médias Monde Marie-Christine Saragosse laisse envisager que ce magazine soit également décliné à l’avenir en wolof, l’une des langues nationales du Sénégal.

Le Sénégal, première équipe en demi-finale de la coupe UFOA 2019

Le Sénégal, pays hôte du tournoi de la Coupe des nations de l’UFOA (Union des Fédérations Ouest Africaines de football) s’est qualifié en demi-finales par un score de 1-0 sur le Bénin, ce 03 octobre.

Bien que les Lions avaient la maitrise de la première partie, ils n’arrivaient pas à trouver les filets avant la pause (0-0). Au retour des vestiaires, la donne n’a pas changé. Le Bénin résistait et aurait même pu se hisser en demi-finale.

Mais le Sénégal mettra fin à ce jeu du chat et de la souris à la 65è minute. Philippe Paulin Keny (élu homme du match), entré en jeu quelques instants plus tôt, est le plus attentif quand Sheyi Damilola, le goal du Bénin, relâche un ballon dans sa surface. La conséquence est immédiate.

Le Bénin court derrière le but mais n’a plus les jambes et offre ainsi la victoire aux Lions. Le Sénégal affrontera le vainqueur du match entre le Sierra Léone et le Mali.

UEMOA : Bientôt une plateforme de paiement numérique « diversifié et pratique »

(APS) – Une concertation régionale entre divers acteurs du système financier de l’Union économique et monétaire de l’Afrique de l’Ouest s’est ouverte lundi à Dakar en vue de « construire un écosystème de paiement diversifié, inclusif, pratique et efficient« .

La vision de la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO) est de « mettre en place en 2020 une plateforme régionale permettant les échanges de compte à compte, quels que soient le type de compte, les acteurs, les instruments et les canaux de paiement utilisés, à travers le GIM-UEMOA », a indiqué le vice-gouverneur de la BCEAO, Abdoulaye Diop.

Il s’agit avec ce projet d’aller vers « l’adoption des services instantanés, disponibles 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7 basés sur des exigences de qualité et de sécurité », a souligné le vice-gouverneur.
Telles sont selon Abdoulaye Diop les « caractéristiques essentielles de la future plateforme » qui va simplifier la vie des usagers.
« Les experts ont été unanimes pour dire que des paiements plus rapides sont importants pour améliorer les performances économiques des entreprises », a souligné le vice-gouverneur de la BCEAO, ancien ministre de l’Economie et des Finances du Sénégal.
Avec ce projet, le nouveau système viendra « compléter et enrichir les infrastructures financières de l’Union pour apporter aux populations des services de paiement de proximité à coût abordable, plus rapide, qui offrent une connectivité totale à tous les types de paiements numériques ».
Cela devrait contribuer au « renforcement de l’inclusion financière », a ajouté M. Diop.
« L’organisation de la présente concertation marque une étape capitale dans la conduite du projet d’interopérabilité des services financiers numériques et consacre la fin de la phase de cadrage, au cours de laquelle, la Banque centrale s’est investie, à travers les modalités de mise en œuvre du projet », a-t-il dit à l’ouverture officielle de la rencontre au siège de la BCEAO, à Dakar.
Le projet d’interopérabilité des services financiers numériques dans l’UEMOA, lancé depuis avril 2017, a permis selon Abdoulaye Diop d’identifier « les principales caractéristiques de la future plateforme, les attentes des acteurs ainsi que les défis à relever pour la construction d’un écosystème financier efficient et propice à la stabilité et à l’inclusion financière ».
Il s’avère toutefois nécessaire de relever « certains défis comme la sécurité globale du système qui doit être renforcée pour maintenir la confiance des usagers et la qualité des services », a indiqué Abdoulaye Diop.
Il y a également lieu « d’accorder une attention particulière à la protection des données personnelle des usagers, à la robustesse de la plateforme, à la lutte contre la fraude, le blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme ».
Les travaux qui prendront fin mercredi permettront de finaliser le plan de développement du projet d’interopérabilité des services financiers numériques.
Pour le représentant-résident de la Banque africaine de développement (BAD) au Sénégal, Adam Amoumoun, le plan constituera le document de référence du projet et détaillera la stratégie de réalisation de l’interopérabilité des services financiers numériques de l’UEMOA, assortie de la feuille de route pour chaque acteur.
La réalisation de cette plateforme « est un pas majeur pour l’inclusion financière des populations », a-t-il relevé.
L’interopérabilité est généralement définie comme la capacité de plusieurs systèmes à échanger des informations entre eux sans restriction d’accès, selon la BCEAO.

Le ministre des Transports souhaite construire un héliport à Toubacouta

Le ministre du Tourisme et des Transports aériens, Alioune Sarr, a exprimé mardi à Toubacouta le souhait de son département de construire un héliport dans cette collectivité territoriale, pour densifier le trafic touristique dans la région de Fatick (centre).
‘’Je vais proposer au président de la République la construction, ici à Toubacouta, d’un héliport pour accueillir les hélicoptères et permettre aux touristes d’atterrir ici et visiter les sites touristiques, dont la réserve de Fathala dans de bonnes conditions’’, a-t-il déclaré.
M. Sarr a fait cette promesse en présence des autorités administratives de la région de Fatick, lors d’une visite de la réserve animalière de Fathala, dans l’arrondissement de Toubacouta.
‘’On se rend compte qu’il y a beaucoup de touristes qui, pour visiter le site de Fathala, passent par la Gambie, ce qui ne permet pas à l’aéroport international Blaise-Diagne d’exploiter son potentiel de hub aérien’’, a souligné le ministre du Tourisme et des Transports aériens.
‘’Donc si nous développons une forte promotion de cette zone touristique et faisons également des aménagements et des investissements qui permettent de raccourcir le trajet entre Dakar et Toubacouta, nous allons amplifier le niveau de trafic touristique dans la région’’, a assuré Alioune Sarr.
Il dit vouloir ‘’développer une synergie forte’’ entre le tourisme et les transports aériens, avec la compagnie Air Sénégal, au niveau international, mais aussi avec les aéroports régionaux, en construisant des héliports dans plusieurs régions.
Son ministère va, dans le cadre de cette ‘’stratégie de promotion’’, faire du Sénégal un pays de ‘’destination touristique internationale’’.
‘’Ce site de Fathala, qui n’est pas bien connu, fera partie de ceux que nous allons promouvoir…’’ a promis M. Sarr. ‘’Nous allons mettre en avant tous les atouts touristiques pour capter des parts de marché au niveau international’’, a-t-il ajouté.

Sénégal: on s’achemine vers une politique de concurrence détaillée (Banque mondiale)

Un nouveau rapport de la Banque mondiale, soulignant les contraintes structurelles, compromettant l’efficacité de l’investissement et la croissance soutenue au Sénégal, préconise  la mise en place d’un cadre de politique de la concurrence détaillée, incluant un ensemble de politiques et de lois veillant à ce que la concurrence sur le marché ne soit pas restreinte de manière à réduire le bien-être économique.

Une concurrence plus féroce est possible à travers «un cadre de politique de la concurrence détaillée qui comprend un ensemble de politiques et de lois veillant à ce que la concurrence sur le marché ne soit pas restreinte de manière à réduire le bien-être économique », lit-on dans le résumé de ce rapport intitulé « Sénégal : de meilleurs marchés pour tous grâce à la politique de la concurrence ».

Les auteurs de cette étude s’appuient sur la Trousse à outils d’évaluation des politiques de concurrence et des marchés (MCPAT) du groupe de la Banque mondiale, pour une évaluation visant à répondre aux besoins de réforme microéconomique du pays et à identifier des solutions pro-concurrence viables pour améliorer les résultats des initiatives gouvernementales en cours.

Plus spécifiquement, notent-ils, « le présent rapport passe en revue l’état des politiques de concurrence et leur efficacité pour la promotion de marchés fonctionnels et une allocation plus efficace des ressources au Sénégal ».

Selon le rapport « Il donne un aperçu du caractère restrictif des réglementations et des politiques gouvernementales qui affectent les marchés de produits dans l’économie et dans deux secteurs sélectionnés (secteurs de l’arachide et des télécommunications), ainsi que de l’efficacité du cadre concurrentiel et antitrust ».

Le rapport indique que « les contraintes structurelles compromettent l’efficacité de l’investissement et la croissance soutenue ».

Croissance en dents de scie

Il signale également que malgré les récentes tendances positives, « la croissance de l’agriculture par exemple, a été lente et volatile, et les gains de productivité se sont raréfiés, malgré le potentiel élevé du secteur et sa part importante d’emplois ».

En outre,  les experts de la Banque mondiale, ont informé que « le pays ne tire pas pleinement parti des infrastructures existantes. C’est le cas des infrastructures des technologies de l’information et de la communication (TIC), notamment le réseau de fibre optique ».

Ils rappellent que l’un des principaux défis pour le Sénégal consiste à entreprendre des réformes structurelles pour réduire sa vulnérabilité aux chocs exogènes, favoriser la diversification économique et traduire une croissance économique soutenue en création d’emplois et en réduction de l’extrême pauvreté ».

L’évaluation des risques

Dans cette perspective, le rapport signale qu’un diagnostic de croissance du Millennium Challenge Corporation (MCC) avait identifié des risques microéconomiques, un environnement réglementaire imprévisible et inefficace par exemple, parmi les contraintes à la croissance.

De même, le Fonds monétaire international avait averti que « pour que la croissance soit soutenue, et que de nouvelles réformes sont nécessaires pour améliorer l’environnement des affaires et créer un espace économique pour les investissements privés nationaux et étrangers’ », ont ajouté les auteurs du rapport.

Bilan des performances

Ils expliquent que les réformes en cours, « des investissements totaux plus élevés et des conditions climatiques favorables contribuent à expliquer les « performances » du Sénégal, avec une croissance économique qui aurait augmenté de plus de 6% depuis 2015.

Cette croissance « a atteint 6,2% en 2016 et 7,2% en 2017, tirée par le secteur primaire, avec environ 13% de croissance, et stimulée par la pêche et l’agriculture. Le secteur secondaire a également connu une croissance rapide de 4,5% soutenue par les industries alimentaires, chimiques et extractives (phosphates et or) », relève le rapport.

Défis à relever

Les services aussi auraient progressé de 6,6% grâce aux services financiers, de transport et d’intermédiation, et que les risques à la baisse de la croissance comprendraient la hausse des prix d’importation du pétrole et de produits alimentaires.

Aussi la recherche de solutions aux défis macroéconomiques du Sénégal, notamment le soutien à une croissance élevée, permet de mieux comprendre les contraintes microéconomiques qui affectent les secteurs clés, étant entendu que les politiques macro-budgétaires ont soutenu la croissance, sans compter que le Sénégal bénéficie d’autres facteurs tels que sa position côtière et ses 1.500 kilomètres de réseau de fibre optique.

Rencontres Africa : plus de 5 000 décideurs attendus au Sénégal

Les 24 et 25 octobre 2019, le Sénégal va abriter, la quatrième édition des Rencontres Africa au Centre international de conférences Abdou Diouf (Cicad) à Diamniadio.

Cette grand-messe devrait réunir plus de 5 000 décideurs d’affaires privés français et africains, les prometteurs en matière d’opportunités d’investissement et de développement. Un accent particulier sera mis sur des secteurs porteurs tels la santé, les énergies vertes ou les technologies.

En 2017, la part d’investissement global de la France était de 15,8%, selon BPI France. En 2019, 6,5% de croissance est attendue, ce qui laisse place à d’importants investissements possibles. Le Sénégal aura alors l’occasion de montrer ses atouts et inciter le maximum d’investissements.

Ce grand rendez-vous s’inscrit en droite ligne avec le plan Sénégal Emergent (PSE). L’agence de notation Standard & Poor’s prévoit d’ailleurs que la croissance du PIB réel des pays ouest-africains avoisinera environ 6,9% en 2019-2021 et qu’elle s’accélérera avec la production d’hydrocarbures.

Afrobasket : le Sénégal échoue encore en finale contre le Nigeria (55-60)

Comme en 2017, le Nigeria remporte le trophée face aux Lionnes du Basket. C’est sur cette note que l’Afrobasket féminin 2019 s’est achevé au Sénégal.

Les années se suivent et se ressemblent pour le Sénégal. Le match qui opposait le Sénégal au Nigeria a été en faveur des Super Eagles (60 à 55).

Le premier quart temps était timide du côté des Lionnes. Les Super Eagles vont sauter sur l’occasion pour acculer au maximum les joueuses du Sénégal. Une agressivité qui va payer car les nigérianes vont gagner la plus part des duels. A la fin de cette phase de match, le tableau d’affichage inscrivait un score de 14 à 10 en faveur des Nigérianes.

Le deuxième quart temps sera plus radieux pour Astou Traoré et ses coéquipières. Le Sénégal commence alors à prendre ses marques. Elles vont réussir à réduire l’écart. Avec la talentueuse Léna Niang dans ses meilleurs jours, les Lionnes ont multiplié les tirs primés pour revenir à la hauteur des Nigérianes au tableau d’affichage.

Les Lionnes ne vont pas maintenir le rythme au troisième quart temps. Elles ne vont pas réussir à rattraper les huit points d’écart qui les séparent des Nigérianes. Plus tôt, la marge va se creuser davantage. A la fin du quart temps, le Nigeria s’est imposé sur le score de 48-37.

La dernière phase de match sera alors l’ultime chance pour le Sénégal de remonter la pente. Sous les encouragements du public du stade Dakar Arena, les multiples efforts des joueuses ne vont pas payer.

La robustesse des Nigérianes aura raison des Lionnes qui s’inclinent une fois encore en phase finale de l’Afrobasket.

Diaspora: 2.220 millions de dollars US transférés par les migrants sénégalais en 2017

Selon le rapport sur les migrations au Sénégal, les compatriotes de la diaspora ont fait des transferts au pays pour un montant de 2.220 millions de dollars américains en 2017.

Les fonds de la diaspora sénégalaise en direction du pays d’origine connaissent une hausse considérable. «Les montants des transferts de la diaspora sénégalaise ont pris une ampleur considérable au cours des dernières années. Leur volume est passé de 233 millions de dollars américains en 2000 à 925 millions en 2006, puis à 1.614 millions en 2013, pour atteindre 2.220 millions en 2017», révèle un document consulté par l’Aps.

Ce montrant «représente en moyenne, à peu près 930 milliards de francs CFA par an au cours des dix dernières années (2008-2017)», peut-on lire sur le rapport élaboré sous la supervision de l’Agence nationale de la statistique et de la démographie (Ansd) du Sénégal et de l’Organisation internationale pour les migrations (Oim).

Le document intitulé «Migration au Sénégal, profil national 2018», établit une hausse de la part de ces transferts dans le Produit intérieur brut (Pib) du Sénégal. De 6% en 2001, elle a atteint 8,6% en 2007 et 13% en 2017.

Les envois de fonds des migrants sénégalais proviennent de divers pays. Toutefois, les pays de l’Europe occidentale occupnt la première place. C’est la France (647 millions de dollars américains en 2017) qui vient en tête. Elle est suivie de l’Italie (425 millions) et de l’Espagne (302 millions).

«En Afrique, la Gambie (264 millions de dollars américains), la Mauritanie (130 millions) et le Gabon (116 millions) constituent les principaux pays émetteurs. Les Etats-Unis contribuent à hauteur de 85 millions de dollars américains de ces transferts», précise le rapport.

L’étude relève toutefois, la faiblesse de l’apport des Sénégalais de l’extérieur dans l’investissement économique.

«En effet, l’essentiel des transferts de fonds effectués par les émigrés sont destinés à la consommation des ménages d’origine», fait observer le document.

Ses auteurs avouent que «le souci majeur renvoie à la question de savoir comment orienter une part importante de ces envois de fonds vers l’investissement économiquement productif.»

Assassinat de Mamoudou Barry: un suspect interpellé à Paris

L’homme aurait des antécédents psychiatriques et est connu pour des infractions diverses et usage de stupéfiants.

Le Suspect a été interpellé ce lundi, 22 juillet à 9h30 (heure de Paris) pour l’agression mortelle de Mamoudou Barry, d’après une source de BFMTV. L’homme ayant déjà d’ennuis avec la justice n’a pas opposé de résistance lors de son interpellation.

Il est suspecté d’être l’auteur de l’agression mortelle du Guinéen de 31 ans, Mamoudou Barry. Ce dernier a été roué de coups vendredi, 19 juillet au soir près de Rouen. C’était en marge de la finale Sénégal–Algérie, pour la Coupe d’Afrique des nations (Can). Mamadou Barry, supporter de l’équipe du Sénégal aurait été agressé par des Algériens qui célébraient la victoire de leur équipe, vainqueur de la Can 2019.

La victime, un jeune chercheur, âgé de 31 ans était marié et père d’une fille de 2 ans.

L’acte odieux a été condamné par le Président Macky Sall «Je condamne le crime odieux perpétré contre Mamadou Barry, suite au match Sénégal Vs Algérie. Je présente mes sincères condoléances à sa famille éplorée, au peuple frère de Guinée et au Président Alpha Condé », écrit Macky Sall.

Finale de Can: le Sénégal ne parvient pas à briser la malédiction

Les Lions de la Teranga, a perdu face à l’Algérie (0-1) ce soir au stade International du Caire. Ils tombent encore en finale comme en 2002.

Le jeu sénégalais était pourtant supérieur à celui de l’Algérie,  tout au long du match.

D’entrée de jeu, une  frappe d’Islam Slimani trouve les filets du portier sénégalais Alfred Gomis, dès la deuxième minute. Un avantage que les Fennecs vont tout faire pour conserver. Ils vont alors fermer le match. Tous les efforts des Lions pour trouver la lucarne seront vains.

L’espoir va renaître au sein de la sélection sénégalaise à la 59 ème minute lorsque l’arbitre Alioum siffle un penalty en faveur du Sénégal sur une main d’un joueur algérien à la surface de réparation. Après consultation du VAR, l’arbitre central annule finalement le penalty.

Le jeu très offensif développé en première période par les Fennecs va le rester avec un nombreuse important de fautes: 14 contre 5 côté Sénégalais.

Le score va rester inchangé en deuxième mis-temps. Le Sénégal ne réussira pas à briser la malédiction. Après 17 ans, Le Sénégal a encore échoué en phase de finale de la Coupe d’Afrique des nations (Can).

L’Algérie pour la deuxième fois remporte le titre de champion d’Afrique. Clap de fin pour cette 32ème édition de la Can qui s’est jouée en Egypte.

Sénégal-Algérie: le onze entrant de la sélection sénégalaise

Le onze de départ des Lions du Sénégal vient de tomber. Pas grand changement, les titulaires habituels seront de la partie.

Ismaila Sarr refait également son retour, après avoir débuté sur le banc en demi-finale.

Liste de joueurs:

Gardien: Alfred Gomis

 

Défense: Youssouf Sabaly – Cheikhou Kouyaté – Salif Sané – Lamine Gassama

 

Milieu de terrain: Pape Alioune Ndiaye – Gana Gueye – Henri Saivet

 

Attaquants: Sadio Mané – Mbaye Niang – Ismaila Sarr

Can Cameroun 2021: la liste complète des éliminatoires

Le Sénégal est logé dans la poule I avec Congo, la Guinée Bissau et le Eswatini. Consultez les différents groupes.

Ce soir dès 19h, Gmt, le Sénégal et l’Algérie vont disputer la finale de 32ème édition de la Coupe d’Afrique des nations (Can).

Un clap de fin qui donne déjà voix à un nouveau chapitre: la Can 2021. Hier, 18 juillet, la Confédération africaine de football (Caf) a dévoilé le programme des éliminatoires de la Can 2021 Cameroun.

Les 1ères  et 2èmes  journées se jouent du 11 au 19 novembre 2019.

 

Qualification Coup d’Afrique des nations (Can) Cameroun 2021.

 

Groupe A: Mali, Guinée, Namibie, vainqueur de Liberia-Tchad

Groupe B: Burkina Faso, Ouganda, Malawi, vainqueur de Soudan du Sud-Seychelles

Groupe C: Ghana, Afrique du Sud, Soudan, vainqueur de Maurice-Sao Tomé

Groupe D: Rdc, Gabon, Angola, vainqueur de Djibouti-Gambie

Groupe E: Maroc, Mauritanie, République centrafricaine, Burundi

Groupe F: Cameroun, Cap Vert, Mozambique, Rwanda

Groupe J: Egypte, Kenya, Togo, Comores

Groupe H: Algérie, Zambie, Zimbabwé, Botswana

Groupe I: Sénégal, Congo, Guinée Bissau, Eswatini

Groupe J: Tunisie, Libye, Tanzanie, Guinée Equatoriale

Groupe K: Côte d’Ivoire, Niger, Madagascar, Ethiopie

Groupe L: Nigeria, Bénin, Sierra Leone, Lesotho

Can 2019: le sénégalais Aliou Goloko, désigné coordonnateur média

Le journaliste sénégalais, va s’occuper des différentes opérations média de la finale de la Can 2019 devant opposer les Lions du Sénégal aux Fennecs d’Algérie, ce vendredi 19 juillet.

Les commentaires du match de la finale au stade International du Caire, vont constituer l’une de ses missions. Pour la finale opposant le Sénégal à l’Algérie, Aliou Goloko, qui n’est pas novice dans l’exercice, a un autre challenge à relever. Celui de la neutralité face à l’équipe de son pays

«C’est une heureuse coïncidence, j’ai été choisi comme officier média dans le plus grand stade de la compétition avant le coup d’envoi de la compétition et il se trouve que mon pays va jouer la finale», se réjouit Aliou  Goloko, interviewé par l’Aps.

«Oui, ce sera des moments extraordinaires de se retrouver comme ça devant l’équipe du Sénégal en finale de la Can même si je dois faire preuve de la plus grande neutralité», a précisé le journaliste qui a occupé la même fonction lors du huitième de finale Ouganda-Sénégal (0-1).

Il raconte d’ailleurs comment il a vécu cette dernière expérience: «C’était des moments vraiment bizarres, j’avais pris l’habitude de chanter l’hymne national quand le Sénégal joue et je me retrouve à écouter sans broncher et au cours du match, je dois être le plus neutre du monde», a rappelé l’homme de média.

En tant qu’officier média, il prendra part à la réunion technique pour rappeler aux deux équipes leurs obligations médiatiques, animer les conférences de presse d’avant et d’après match.

«Nous avons aussi la charge d’organiser les photographes», a ajouté M. Goloko qui a déjà officié lors des finales de Ligue des champions et de Supercoupe d’Afrique.

Can 2019-Sénégal-Algérie: Victor Gomes désigné pour l’arbitrage

 Pour la finale de vendredi 19 juillet, le Sud-africain, Victor Gomes a été désigné pour arbitrer ce duel.

La Confédération africaine de football (Caf) a désigné, mardi 16 juillet, le Sud-africain, Victor Gomes, pour la finale de cette édition qui aura lieu au Caire, le vendredi 19 juillet à 19 h temps universel, indique senenews.

L’arbitre de 36 ans a déjà dirigé deux rencontres durant cette compétition continentale entre Egypte et Zimbabwe lors de la phase des poules et un match des huitièmes de finale entre le Ghana et la Tunisie.

Can 2019-suspension de Koulibaly: la Fédération sénégalaise de foot va saisir la Caf

Kalidou Koulibaly sera suspendu en finale de la Can pour cumul de carton jaune. Une décision que la Fédération sénégalaise de football compte contester auprès de la Caf.

 Ce pourrait-il que le défenseur sénégalais joue la finale de vendredi contre l’Algérie? La Fédération sénégalaise de football (Fsf) y croit en tout cas.

Selon le Record, elle a saisi la commission de discipline de la Confédération africaine de football (Caf) pour faire annuler la suspension de Kalidou Koulibaly pour la finale. Dans la mesure où il cumule des cartons jaunes.

La Fsf motive son recours par le fait que la faute de main de Koulibaly n’est pas intentionnelle et que le bras du joueur n’a jamais décollé de son corps.

Can 2019: «Notre pays est en finale de la Can 2019 grâce à la combativité et l’esprit de sacrifice des joueurs» (Macky Sall)

Le président de la République n’a pas manqué de réagir suite à la victoire des Lions sur la Tunisie les qualifiant pour la finale de la compétition.

«Chers Lions, je suis heureux et fier de vous adresser, au nom du peuple sénégalais, mes félicitations et mes encouragements. Notre pays est en finale de la Can 2019 grâce à la combativité et l’esprit de sacrifice dont vous avez fait montre», a indiqué le Président Macky Sall, dimanche dernier.

Il demande aux joueurs de ramener la coupe à la maison. Un vœu qui anime également les Lions qui sont déterminés à remporter la Can 2019.

«Sénégal doit répondre présent lors de la finale, tout faire pour gagner», a expliqué Pape Alioune Ndiaye.

Un état d’esprit partagé par l’attaquant Mbaye «Pour ce prochain match (la finale) qui coïncidera avec un vendredi, nous espérons et prions pour que Dieu nous facilite la tâche pour qu’on en sort victorieux (…)», espère l’attaquant international.

Krépin Diatta, tout aussi confiant que ses coéquipiers appelle cependant à la retenue et à la préparation de la finale «On est très heureux et on va essayer de tout faire pour écrire notre propre histoire. On ne va pas s’emballer et on va la préparer comme tous les matchs. Il nous reste encore un match à jouer et c’est le plus dur et le plus difficile à jouer», analyse le joueur.

Sénégal-Tunisie: «un match qui restera dans les annales du foot africain» (Aliou Cissé)

Les Lions du Sénégal se sont qualifiés pour la finale de la Coupe d’Afrique des Nations 2019 après avoir battu et éliminé les Aigles de Carthage de la Tunisie, 1 – 0, à l’issue des prolongations. Un match inoubliable pour Aliou Cissé, coach des Lions.

Historique! C’est le qualificatif qui sied à la qualification de la sélection sénégalaise en finale de la Can 2019. Cela fait 17 ans après l’aventure du Mali, que les Lions de la Teranga n’avaient pas atteint ce niveau à une Can. Ils l’ont fait hier, 14 juillet avec leur victoire contre la Tunisie (1-0). Et avec la manière. En effet, les poulains de Aliou Cissé n’ont encaissé qu’un but depuis le début de la compétition.

De quoi être fier. «C’est une fierté. Ça faisait 17 ans qu’on n’était pas arrivé à ce niveau, depuis ma génération en 2002. Je félicite Alain Giresse, (l’actuel sélectionneur de la Tunisie et ancien technicien du Sénégal) car il m’a légué un groupe, et il m’a permis de mieux le connaître. On a eu de longues discussions. Cette qualification est aussi pour lui, car il a fait un bon boulot au Sénégal. Il fait partie aussi de ce travail-là. (Sur le scénario du match) C’est le charme du foot, cette excitation. C’est indécis, on ne maîtrise rien du tout. Le match a été incroyable, ça restera dans les annales du foot africain.»

Les Lions affronteront l’Algérie en finale, vendredi prochain.