Tivaouane lance l’immatriculation des deux-roues pour renforcer la sécurité routière

Le département de Tivaouane débutera le processus d’immatriculation des deux-roues à partir du 29 janvier 2025. Cette initiative, annoncée par le préfet Mamadou Guèye lors d’une réunion d’information lundi, vise à améliorer la sécurité des conducteurs de mototaxis Jakarta, estimés à près de 7.000 dans la commune, ainsi que celle des usagers de la route.

Les opérations se dérouleront au Champ de courses de Tivaouane, avec des sessions spéciales prévues dans les localités de Taïba-Ndiaye, Meckhé et Notto. Lors de cette réunion, les autorités locales, les forces de défense et de sécurité, ainsi que les associations de conducteurs ont réitéré leur engagement pour assurer la réussite de cette campagne.

Lancée sous l’égide du Premier ministre Ousmane Sonko, cette campagne sera gratuite, à l’exception de la carte grise et de la plaque d’immatriculation. Selon Moustapha Tall, directeur régional des transports terrestres de Thiès, quatre catégories de motos sont concernées : celles dédouanées, celles importées sous forme de pièces détachées, les motos déjà immatriculées et celles nécessitant un renouvellement de carte grise.

Le maire de Pambal a salué cette initiative, témoignant du soutien actif des autorités locales. Demba Diop Sy, maire de Tivaouane, s’est engagé à fournir les ressources logistiques nécessaires avant le début des opérations.

Prévues pour durer trois mois, ces démarches permettront aux conducteurs de régulariser leur situation et d’obtenir des documents conformes. Les tricycles ne sont pas inclus dans cette phase. Applaudie par les associations de conducteurs, cette mesure contribuera à renforcer la sécurité et l’organisation du secteur des transports dans la région.

Dakar accueille un sommet international sur la radio et le changement climatique

Les 13 et 14 février 2025, Dakar accueillera la deuxième édition d’un sommet international sur la radio et le changement climatique. Sous le thème « La radio au cœur des communautés : ensemble face au défi climatique », cet événement réunira des journalistes, climatologues, décideurs et acteurs de la société civile. Organisé en partenariat avec l’UNDRR et la Radio Télévision Sénégalaise (RTS), il mettra en lumière le rôle stratégique de la radio dans la lutte contre les effets du changement climatique, selon un communiqué publié vendredi.

Renforcer le rôle de la radio face au climat

L’objectif principal du sommet est d’explorer comment utiliser la radio pour sensibiliser, éduquer et mobiliser les communautés face aux risques climatiques. Il s’agira de partager les meilleures pratiques pour alerter sur les dangers environnementaux et former les journalistes à diffuser des informations pertinentes dans ce domaine crucial.

La radio, un média essentiel

Malgré la montée des technologies modernes, la radio reste un outil indispensable, notamment dans les zones rurales et les communautés isolées. Sa capacité à diffuser rapidement des informations vitales et sa résilience en font un levier clé pour atténuer les impacts climatiques.

Ce sommet mettra également l’accent sur le renforcement des partenariats et la gestion efficace de l’information climatique via les ondes. Il ambitionne de promouvoir des solutions durables et adaptées aux défis environnementaux.

Cet événement promet d’être un espace d’échanges riches pour façonner un avenir plus résilient face au changement climatique.

La France fermera ses bases militaires en Afrique de l’Ouest et Centrale d’ici 2025

La France a décidé de fermer ses bases militaires permanentes au Sénégal et dans d’autres pays d’Afrique de l’Ouest et Centrale d’ici l’été 2025. Cette information a été confirmée par une source militaire française, citée par l’Agence de presse sénégalaise (APS).

Les discussions sont en cours pour organiser ce retrait. « À l’été 2025, il n’y aura plus de base militaire française permanente au Sénégal », a déclaré la source. Paris prévoit de maintenir une coopération adaptée aux besoins des autorités sénégalaises, sans présence permanente.

Une réponse aux aspirations de souveraineté

Ce changement stratégique reflète les aspirations des pays africains à plus de souveraineté. « La présence militaire française est souvent perçue comme une atteinte à cette souveraineté. Nous en sommes conscients », a reconnu la source. Ces bases alimentaient un sentiment négatif envers la France.

Le président sénégalais Bassirou Diomaye Faye a confirmé cette orientation. En janvier 2024, il a annoncé la fin de toute présence militaire étrangère sur le territoire sénégalais dès 2025.

Les accords militaires en révision

Depuis 2012, un accord bilatéral entre la France et le Sénégal définissait leur coopération. Cet accord offrait des avantages aux deux parties. La France bénéficiait d’un accès stratégique aux infrastructures sénégalaises et d’exonérations fiscales. En retour, le Sénégal profitait d’une assistance technique et de formations militaires.

Cet accord peut être dénoncé avec un préavis de six mois. La restitution des installations se fera sans compensation, sauf accord spécifique.

Un retrait à l’échelle continentale

Ce retrait s’inscrit dans une réorganisation globale des forces françaises en Afrique. Depuis 2023, la France a quitté le Mali, le Burkina Faso, le Niger et le Tchad.

Au Tchad, les autorités ont dénoncé l’accord militaire avec la France en novembre 2024, qualifiant cet accord d’« obsolète ». Le président Mahamat Idriss Déby Itno a salué cette décision comme un « tournant historique ».

Un climat diplomatique tendu

Ce retrait se déroule dans un contexte diplomatique tendu. Le Premier ministre sénégalais Ousmane Sonko a contesté les propos d’Emmanuel Macron. Le président français avait déclaré que le retrait des bases résultait de négociations préalables. Sonko a réfuté ces affirmations, affirmant que cette décision reflétait la souveraineté du Sénégal.

Au Tchad, le gouvernement a également demandé à la France de respecter les aspirations des peuples africains. Selon un communiqué tchadien, Paris devrait se concentrer sur les préoccupations internes de la France.

Saly Portudal : Saisie record de 100 kg de haschich par la gendarmerie

Les éléments de la brigade de recherches de la gendarmerie de Saly Portudal ont intercepté, hier après-midi, une cargaison de 100 kilogrammes de haschich d’une valeur marchande estimée à 120 millions de FCFA.

Cette saisie a eu lieu vers 15 heures à Saly Niakh-Niakhal, lors d’une patrouille de sécurisation menée par le commandant Ousmane Ndiaye. Les forces de l’ordre ont repéré un véhicule suspect stationné au pied d’un mur de clôture. L’absence du chauffeur sur les lieux a renforcé leurs doutes.

Une fouille minutieuse du véhicule a permis de découvrir une valise et un sac contenant les 100 paquets de drogue, conditionnés en kilogrammes. Les gendarmes ont également mis la main sur cinq plaques d’immatriculation européennes dissimulées sous les sièges du véhicule.

L’ensemble de la cargaison, ainsi que le matériel saisi, a été acheminé dans les locaux de la brigade pour des vérifications supplémentaires. Selon les autorités, le kilogramme de cette drogue est évalué à 1,2 million de FCFA.

Une enquête a été ouverte pour identifier le chauffeur ou les responsables de cette cargaison illégale. Les autorités réaffirment leur détermination à lutter contre le trafic de stupéfiants, qui constitue une menace croissante pour la région.

Extension de la pension de retraite aux Sénégalais de l’étranger : Une avancée sociale majeure

Le ministre sénégalais du Travail, de l’Emploi et des Relations avec les institutions, Abass Fall, a annoncé une avancée historique : les travailleurs sénégalais résidant à l’étranger pourront désormais bénéficier d’une pension de retraite. Cette mesure s’inscrit dans les réformes majeures du nouveau Code du travail et du Code de sécurité sociale, en cours de finalisation.

Une sécurité sociale plus inclusive

Dans un entretien publié par le quotidien national Le Soleil, le ministre a souligné que ces réformes renforceront la protection sociale des travailleurs. « Cette année, il y aura un nouveau Code du travail, et le Code de sécurité sociale sera beaucoup plus extensible », a-t-il déclaré. Ces changements englobent des améliorations de l’Institution de prévoyance retraite du Sénégal (IPRES) et de la Caisse de sécurité sociale.

La mesure phare concerne l’extension de la pension de retraite aux travailleurs expatriés. « De nombreux émigrés travaillaient sans avoir la possibilité de percevoir une pension de retraite. Désormais, ils pourront récupérer leurs pensions au Sénégal », a précisé le ministre.

Autres réformes en cours

En plus de cette initiative, le gouvernement prévoit :

  • La mise en place d’un Pacte de stabilité sociale, visant à améliorer les relations entre employeurs et employés.
  • La fusion de l’IPRES et de la Caisse de sécurité sociale, pour une gestion plus efficace et une couverture sociale renforcée.

Un pas vers une meilleure protection sociale

Ces réformes marquent une étape clé dans l’évolution des droits des travailleurs sénégalais, notamment ceux vivant à l’étranger. Elles traduisent une volonté gouvernementale de garantir une sécurité sociale plus équitable et adaptée aux réalités des travailleurs d’aujourd’hui.

Dakar Dem Dikk : Entre modernisation et défis financiers

Sous la direction d’Assane Mbengue, nommé directeur général en mai 2024, Dakar Dem Dikk (DDD) amorce un tournant stratégique. En six mois, la société nationale de transport public a doublé son nombre de passagers quotidiens, passant de 50 000 à 110 000, et ses recettes journalières ont bondi de 25 millions à 52 millions de francs CFA.

Malgré ces avancées, DDD doit composer avec une dette colossale de 130 milliards de francs CFA, des arriérés fiscaux et sociaux, et une masse salariale mensuelle de 800 millions de francs CFA pour ses 3 000 agents. Assane Mbengue a néanmoins annoncé un plan de restructuration interne visant à optimiser les effectifs et à régulariser les contrats des prestataires.

La modernisation de l’entreprise s’appuie sur plusieurs initiatives ambitieuses. Un projet de bus intelligents a été testé avec succès, marquant le début d’une transition vers un système de transport digitalisé, avec un redéploiement des receveurs. Les bus arboreront désormais les couleurs nationales, renforçant leur identité sénégalaise.

Par ailleurs, le projet « Afrique Dem Dikk » vise à élargir les dessertes internationales, notamment vers Nouakchott et d’autres pays de la sous-région. Si la ligne vers la Gambie est actuellement la seule opérationnelle, la livraison prochaine du pont de Rosso permettra de lancer la ligne Dakar-Nouakchott.

Un projet d’intermodalité intégrant DDD, le train et le futur BRT est également en préparation, témoignant de l’ambition de l’entreprise d’améliorer le réseau de transport dans l’agglomération dakaroise.

Malgré les défis financiers, Dakar Dem Dikk s’inscrit dans une dynamique de modernisation et d’efficacité, portée par une vision claire et des résultats encourageants.

Mouhamad Hady Sall : Premier Africain sacré au Prix « Qawafi » pour son chef-d’œuvre Al-Siraj

Le 7 janvier 2025 à Sharjah, Émirats Arabes Unis, le poète sénégalais Mouhamad Hady Sall a été distingué par la prestigieuse médaille d’or du prix « Qawafi ». Son poème Al-Siraj, hommage poétique au Prophète Muhammad , a émerveillé le jury et les passionnés de poésie lors de la cérémonie organisée sous l’égide de Son Altesse Sheikh Dr. Sultan bin Mohammed Al Qasimi, Émir de Sharjah.

Cette consécration a eu lieu dans le cadre de la 21ᵉ édition du Festival de Poésie Arabe de Sharjah, un événement culturel majeur réunissant des figures littéraires de renom venues des quatre coins du monde arabe et d’Afrique. Ce festival met en avant la richesse de la poésie arabe tout en célébrant les talents qui marquent leur époque par des œuvres remarquables.

Mouhamad Hady Sall, premier Africain à recevoir cet honneur, incarne l’excellence littéraire sénégalaise en langue arabe. Son œuvre Al-Siraj illustre non seulement sa dévotion envers le Prophète , mais aussi la profondeur de l’héritage littéraire de son pays. Petit-fils du légendaire Serigne Abass Sall, figure emblématique de la poésie arabe en Afrique de l’Ouest, Mouhamad Hady Sall perpétue une tradition d’excellence tout en inscrivant son nom dans l’histoire de la littérature mondiale.

Son Altesse Sheikh Sultan, ardent promoteur de la culture et des arts, a personnellement remis la récompense à Mouhamad Hady Sall, soulignant l’impact universel de son poème. Cette distinction renforce la reconnaissance de la contribution du Sénégal à la poésie arabe et ravive la fierté culturelle d’un continent.

Le triomphe de Mouhamad Hady Sall résonne comme une source d’inspiration pour les générations futures et consolide la place de la poésie sénégalaise sur la scène internationale.

Le service régional des Douanes du Sud enregistre des saisies record et des recettes en forte hausse en 2024

Le service régional des Douanes du Sud, couvrant les régions de Ziguinchor, Kolda et Sédhiou, a marqué l’année 2024 par des opérations remarquables dans la lutte contre la criminalité financière et le trafic illicite. Les douanes ont saisi plus de 10,5 milliards de francs CFA en faux billets, infligeant un coup sévère aux réseaux de fraude. Cette initiative s’inscrit dans un effort global de contrôle des produits illégaux, avec une saisie impressionnante de 108,7 kilogrammes de cocaïne, contre seulement 2 kilogrammes l’année précédente.

La lutte contre les drogues ne s’est pas arrêtée là. Les douanes ont intercepté 2 126 kilogrammes de chanvre indien, un volume en nette augmentation par rapport à 2023, où seulement 490 kilogrammes avaient été saisis. De plus, une importante quantité de faux médicaments a été confisquée, empêchant ainsi la vente illégale de produits qui auraient rapporté 33,6 millions de francs CFA.

En parallèle, la Direction régionale des Douanes du Sud a largement contribué aux finances publiques. En 2024, la région a généré 6,09 milliards de francs CFA de recettes fiscales, un montant supérieur de près d’un milliard par rapport à l’année précédente. Les recettes ordinaires ont également progressé, atteignant 4,82 milliards de francs CFA.

Le colonel Malang Diédhiou, directeur régional des douanes du Sud, a salué ces résultats, soulignant la rigueur et l’efficacité des équipes dans cette région stratégique. Ces performances témoignent du renforcement des capacités opérationnelles et de l’engagement des douanes dans la sécurisation économique et la stabilité de la région.

Journée d’action citoyenne “Sétal Sunu Réew” : Un appel à la responsabilité environnementale sous la présidence de Bassirou Diomaye Faye

La 8ᵉ édition de la journée d’action citoyenne “Sétal Sunu Réew” s’est tenue ce samedi 4 janvier 2025, à la cité Comico de Yeumbeul Nord, sous la présidence du Chef de l’État, Bassirou Diomaye Faye. Cet événement, placé sous le thème « Sétal sa gokh, aar sa yaaram : aux côtés des citoyens, les forces armées s’engagent », a marqué un début d’année axé sur l’engagement collectif pour la propreté et la préservation de l’environnement.

La journée a mobilisé le ministre des Forces armées, le général Birame Diop, ainsi que des autorités locales, des forces de défense et de sécurité, et les habitants de Yeumbeul Nord. Ensemble, ils ont participé à des activités de nettoyage et de sensibilisation.

Lors de son discours, le Président Faye a lancé un appel solennel à tous les Sénégalais, les exhortant à adopter des comportements responsables en matière de gestion des déchets et de propreté. « La salubrité publique est une responsabilité collective, et chaque citoyen doit jouer son rôle pour préserver notre cadre de vie », a-t-il déclaré.

Le Chef de l’État a également mis en lumière l’importance du concours national récompensant les quartiers les plus propres, une initiative visant à promouvoir des pratiques respectueuses de l’environnement à travers le pays.

En conclusion, le Président Faye a souligné que cet engagement collectif est essentiel pour bâtir un Sénégal où la protection de l’environnement devient une valeur partagée, renforçant ainsi l’unité nationale autour de cet objectif commun.

Touba vers la fin des pénuries d’eau : un projet révolutionnaire en marche

Le ministre de l’Hydraulique, Cheikh Tidiane Dièye, a annoncé le lancement d’un projet visant à résoudre les pénuries d’eau récurrentes à Touba. Ce programme, piloté par la Sones, mise sur la construction d’une station de traitement alimentée par les eaux du lac de Guiers.

Ce projet repose sur une solution innovante : une usine de grande capacité sera projetée à l’entrée de Touba pour transformer l’eau brute du lac en eau potable. Afin de garantir une autonomie énergétique et de réduire les coûts, l’usine sera équipée d’une centrale photovoltaïque.

« La Sones a pour mission de conduire les études, structurer le projet et sélectionner l’entreprise chargée des travaux », a précisé Cheikh Tidiane Dièye. En plus de cette station de traitement, le programme prévoit le renouvellement complet du réseau de distribution d’eau. « Tout le réseau sera modernisé pour intégrer des technologies de pointe, offrant à Touba les mêmes standards que les grandes villes du Sénégal », a ajouté le ministre.

Cette initiative répond à un vœu cher au maire de Touba, Serigne Abdou Lahat Ka, et à Serigne Mountakha Mbacké. « Serigne Mountakha a toujours prié pour que l’eau du lac de Guiers arrive à Touba. Aujourd’hui, cet espoir devient réalité grâce à l’État », a souligné le maire.

Ce projet s’inscrit dans la stratégie nationale « Sénégal 2050 », visant une gestion durable et équitable des ressources en eau. Les travaux en cours marquent déjà un tournant décisif pour Touba et ses habitants.

Fonds Diaspora DER/FJ : Plus de 860 millions FCFA pour booster l’entrepreneuriat des Sénégalais de l’extérieur

La Délégation générale à l’Entreprenariat Rapide des Femmes et des Jeunes (DER/FJ) a organisé, lundi à Dakar, une cérémonie de remise de financements dans le cadre du Fonds Diaspora DER/FJ. Ce programme innovant vise à stimuler l’entrepreneuriat au sein de la diaspora sénégalaise, qualifiée de « 15e région du Sénégal », pour renforcer leur rôle dans le développement économique et social du pays.

Un financement ambitieux pour des secteurs clés

Lancé en février 2022 à Paris, le Fonds Diaspora DER/FJ a atteint un montant total de 860 017 257 FCFA en 2024, validant 71 projets répartis dans divers secteurs :

  • Agriculture et élevage : 44 projets pour 440 398 498 FCFA
  • Services et transformation : 17 projets pour 292 456 693 FCFA
  • Artisanat : 5 projets pour 37 546 450 FCFA
  • Pêche : 2 projets pour 30 134 764 FCFA
  • Tourisme : 2 projets pour 27 541 728 FCFA

Une mobilisation internationale

Les bénéficiaires du programme sont répartis dans 17 pays, avec des financements majeurs pour :

  • France : 218 353 062 FCFA
  • Italie : 144 085 663 FCFA
  • États-Unis : 61 673 437 FCFA

Cette dynamique illustre l’implication de la diaspora dans la diversification économique et le développement des localités d’origine.

Objectifs à long terme

Avec un budget prévisionnel de 2 milliards FCFA sur quatre ans, le Fonds Diaspora DER/FJ projette de financer :

  • 100 projets individuels de migrants pour 500 millions FCFA
  • 75 projets générateurs de revenus pour 750 millions FCFA
  • 250 millions FCFA pour soutenir les coopératives agricoles

Ces initiatives visent à promouvoir l’investissement local et la réinsertion économique des Sénégalais de retour.

Une synergie pour des résultats durables

Lors de l’événement, la déléguée générale de la DER/FJ, Aissatou Mbodji, a souligné que ces financements constituent des « réalisations concrètes » pour répondre aux aspirations de la diaspora. Le Secrétaire d’État chargé des Sénégalais de l’extérieur, Amadou Cherif Diouf, a exhorté les bénéficiaires à devenir des modèles de réussite et a insisté sur l’importance de leur rôle dans le développement économique du Sénégal.

Indemnisation des victimes des manifestations politiques : Les recommandations de Seydi Gassama

Le directeur exécutif d’Amnesty International au Sénégal, Seydi Gassama, a appelé à un processus clair et équitable pour l’indemnisation des victimes des manifestations politiques survenues entre 2021 et 2024.

Un appel à la transparence et à l’inclusion

Dans un message publié sur X (anciennement Twitter) le 30 décembre 2024, Seydi Gassama a insisté sur la nécessité d’une approche inclusive :

« L’État doit travailler avec les associations des victimes des violences politiques de 2021-2024, les avocats et les organisations de la société civile qui les soutenaient pour mettre en place un processus d’indemnisation inclusif, transparent et équitable. »

Il a également souligné l’importance d’éviter toute controverse ou contestation qui pourrait entacher la crédibilité du processus.

Un fonds d’indemnisation de 5 milliards de FCFA

Cette déclaration intervient alors que le projet de loi de finances rectificative pour 2024 a prévu la création d’un fonds d’indemnisation des victimes des violences politiques préélectorales de février et mars 2024. Ce fonds, doté de 5 milliards de francs CFA, a été annoncé dans un rapport de la commission des finances de l’Assemblée nationale.

Un enjeu de justice et de cohésion sociale

L’indemnisation des victimes est un pas crucial vers la reconnaissance des torts subis et la réparation des dommages causés. Cependant, pour que cette démarche soit perçue comme légitime et rassembleuse, Seydi Gassama a rappelé l’importance d’associer toutes les parties prenantes, notamment les victimes, leurs représentants légaux et les organisations de la société civile.

Cette initiative pourrait également jouer un rôle clé dans la réconciliation nationale et le renforcement de la cohésion sociale, après des années marquées par des tensions politiques.

Incendie dévastateur à l’hypermarché Exclusif : pertes considérables redoutées

Un violent incendie a ravagé dans la nuit de samedi à dimanche l’hypermarché Exclusif, situé sur la route de l’aéroport Léopold Sédar Senghor. Le sinistre, déclaré aux environs de 1h du matin, a causé des dégâts matériels considérables, laissant craindre des pertes colossales pour cette grande surface.

Les sapeurs-pompiers, alertés rapidement, ont déployé d’importants moyens pour lutter contre les flammes. Cependant, « l’étroitesse des rues environnantes a entravé l’accès des citernes à certaines zones critiques du site, » ont rapporté les secours. Cette contrainte a ralenti leurs efforts et compliqué la maîtrise de l’incendie, qui s’est rapidement propagé à travers le bâtiment.

Pour l’heure, les causes exactes de l’incendie restent floues. Si certaines hypothèses pointent vers un éventuel incident électrique, les autorités n’ont fourni aucune confirmation officielle. « Les dégâts matériels sont très lourds, et une grande partie des installations ainsi que des marchandises pourrait être détruite, » selon une source proche du dossier.

Les opérations des pompiers se poursuivent ce matin pour contenir les flammes et sécuriser les lieux. Un bilan officiel des dégâts, ainsi que des éventuelles pertes humaines, est attendu dans les prochaines heures. Les autorités ont d’ores et déjà annoncé l’ouverture d’une enquête pour faire toute la lumière sur cet incendie dévastateur.

Air Sénégal annonce des perturbations sur ses vols

La compagnie Air Sénégal informe ses passagers, via un communiqué, que des perturbations affecteront ses vols les 19 et 20 décembre 2024.

Les vols concernés et leurs horaires modifiés

Vols recalés du 19 décembre

  • HC209 :
    • Dakar-Conakry : Départ à 01h45 – Arrivée à 03h00
    • Conakry-Dakar : Départ à 04h00 – Arrivée à 05h15
  • HC331/332 :
    • Dakar-Casablanca : Départ à 15h45 – Arrivée à 20h00 (heure locale)
    • Casablanca-Dakar : Départ à 21h15 – Arrivée à 23h30 (heure locale)

Vols maintenus du 20 décembre

  • HC331/332 :
    • Dakar-Casablanca : Départ à 15h45 – Arrivée à 20h00 (heure locale)
    • Casablanca-Dakar : Départ à 21h15 – Arrivée à 23h30 (heure locale)

Des excuses pour les désagréments

Air Sénégal présente ses excuses à ses passagers pour les désagréments causés par ces modifications. La compagnie s’engage à fournir toute l’assistance nécessaire aux voyageurs impactés et recommande de consulter ses canaux officiels pour toute mise à jour.

Bassirou Diomaye Faye inaugure l’hôtel Courtyard by Marriott à Diamniadio

Le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a inauguré ce matin l’hôtel Courtyard by Marriott à Diamniadio. Cette cérémonie symbolise une étape clé dans la politique de renforcement des infrastructures hôtelièresau Sénégal.

L’ouverture de cet établissement illustre l’engagement du gouvernement à développer le secteur touristique, considéré comme un pilier essentiel pour la croissance économique.

Ce projet ambitieux participe à l’essor de Diamniadio, une zone stratégique en pleine expansion. Il répond également à la demande croissante en capacités d’accueil, renforçant ainsi l’attractivité du Sénégal pour les investisseurs et les touristes internationaux.


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Tentative de cambriolage de la banque BOA à Mboro

L’ancien agent de la BOA de Mboro, M. Diallo, licencié en janvier 2020, a tenté de se venger en organisant une attaque contre l’institution financière. Jugé par la chambre criminelle de Thiès pour tentative de cambriolage, il est poursuivi avec ses complices pour association de malfaiteurs, tentative de vol en réunion avec usage d’armes et de violences. Le procureur a requis 15 ans de réclusion criminelle contre les prévenus.

Les faits remontent à janvier 2020, lorsqu’après son licenciement, M. Diallo a orchestré un projet de cambriolage. Avec son gang, il quitte Dakar un vendredi soir, mais le couvre-feu les contraint à passer la nuit à Tivaouane. Le lendemain, ils reprennent leur route vers Mboro.

Arrivés à 11 heures devant la banque, les malfaiteurs s’en prennent à l’institution financière en plein jour, mais se heurtent à la résistance des agents de sécurité. Face à cet échec, ils prennent la fuite avant l’arrivée de la gendarmerie. C’est grâce aux caméras de vidéosurveillance que M. Diallo et ses complices ont été identifiés puis arrêtés.

Le verdict de cette affaire sera rendu le 23 décembre prochain.

Conférence de l’Union africaine sur l’éducation et l’employabilité : un appel à l’action pour la jeunesse africaine

La Conférence de l’Union africaine sur l’Éducation, la Jeunesse et l’Employabilité a débuté ce mardi 10 décembre 2024 à Nouakchott, sous la présidence de S.E. Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani, Président de la République islamique de Mauritanie et Président en exercice de l’UA. L’événement a rassemblé des chefs d’État, dont Bassirou Diomaye Faye, des ministres, des experts et des acteurs de la société civile autour du thème : « Éduquer et qualifier l’Afrique pour le 21e siècle ».

Le rôle central de la jeunesse africaine

Lors de son discours, le Président Bassirou Diomaye Faye a souligné que les jeunes Africains, représentant plus de 60 % de la population, sont à la fois le présent et l’avenir du continent. Il a insisté sur l’importance d’une éducation inclusive et de qualité, en particulier pour les jeunes filles et les communautés rurales, afin de rompre le cycle de la pauvreté.

« Investir dans l’éducation, c’est investir dans la résilience et la prospérité de notre continent », a-t-il déclaré.

L’engagement du Sénégal en faveur de l’éducation

Le Président Faye a mis en avant les initiatives du Sénégal pour promouvoir une éducation de qualité, notamment :

  1. Des investissements massifs dans l’éducation grâce aux budgets nationaux et aux partenaires internationaux.
  2. L’intégration du numérique à tous les niveaux du système éducatif.
  3. Le renforcement de la formation technique et professionnelle, adaptée aux besoins du marché.
  4. Un focus sur l’inclusion, garantissant l’accès à l’éducation pour les jeunes filles et les zones rurales.

Ces efforts s’accompagnent de mesures pour stimuler l’employabilité des jeunes, comme le soutien aux startups, les partenariats public-privé et la création de pôles industriels et hubs d’innovation.

Un appel à l’unité africaine

Le Président Faye a exhorté les dirigeants africains à s’unir pour bâtir une économie capable de retenir les talents et répondre aux aspirations des jeunes. Il a également insisté sur l’importance de politiques harmonisées, d’une coopération internationale accrue et du développement des infrastructures éducatives et numériques.

« Le succès de l’Afrique repose sur notre capacité à offrir à nos jeunes les moyens de réaliser leurs rêves », a-t-il affirmé.

Sénégal : Réforme de la défense et manœuvre nationale « Saloum 2024 »

Le général de brigade Maguette Ndiaye, chef d’état-major de l’Armée de terre, a annoncé à Kaolack une réforme majeure de la loi sur la défense nationale, bientôt rebaptisée loi sur la défense et la sécurité nationales. Cette initiative vise à renforcer la coopération entre les forces de défense et de sécurité pour une réponse adaptée aux menaces contemporaines.

Une synergie d’action pour une sécurité renforcée

Lors d’une conférence de presse au camp Sémou Djimith Diouf, en prélude à la manœuvre nationale « Saloum 2024 », le général Ndiaye a souligné l’importance d’une coordination optimale entre toutes les entités sécuritaires.

« Il faut une synergie d’actions pour mutualiser toutes les capacités et les efforts des forces de défense et de sécurité, et les synchroniser pour une efficacité optimale », a-t-il déclaré.

Cette réforme s’inscrit dans une démarche de modernisation des approches sécuritaires face à la complexité croissante des menaces, qu’elles soient conventionnelles ou asymétriques.

La manœuvre « Saloum 2024 » : un test grandeur nature

Prévue du 2 au 8 décembre dans les régions de Kaolack et Fatick, la manœuvre nationale « Saloum 2024 » mobilisera environ 4 500 éléments des forces armées et de sécurité, soutenus par plus de 500 véhicules, sept aéronefs, 16 navires et autres embarcations.

Cet exercice, qui fait suite à « Saloum 2018 », « Falémé 2020 », et « Ferlo 2022 », a pour objectif de :

  • Renforcer l’autonomie des armées en matière de conception et d’exécution d’opérations complexes ;
  • Tester la capacité des forces sénégalaises à répondre à des défis simultanés sur terre, en mer et dans les airs.

Une réponse aux défis sécuritaires sous-régionaux

Face à un contexte marqué par des conflits et des menaces émergentes, le Sénégal mise sur l’intégration des forces de défense et de sécurité. En combinant des exercices terrestres et maritimes dans des zones stratégiques comme Kaolack et Fatick, « Saloum 2024 » offre une préparation réaliste aux défis sécuritaires.

Parallèlement, la réforme de la loi sur la défense témoigne d’une volonté d’adopter des stratégies modernes et de se doter d’équipements adaptés aux exigences actuelles.

« L’objectif est de garantir la sécurité de nos citoyens et de contribuer à la stabilité de la sous-région », a affirmé le général Ndiaye.

En modernisant sa législation et en intensifiant ses exercices, le Sénégal confirme son ambition d’être un acteur clé de la sécurité en Afrique de l’Ouest.

Journée des Daaras : Modernisation et valorisation de l’éducation religieuse au Sénégal

Le Sénégal a célébré ce 28 novembre 2024 la Journée des Daaras, un événement marquant pour la reconnaissance et la valorisation des institutions d’éducation religieuse et culturelle du pays. Le Président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a pris la parole lors de la cérémonie, soulignant l’importance historique de cette journée.

Dans son discours, le Président Faye a insisté sur le rôle fondamental des daaras dans la formation des jeunes générations et dans la transmission des valeurs culturelles et religieuses. « Les daaras sont un pilier de notre éducation. Ils incarnent notre héritage et sont essentiels pour le développement d’une société éducative forte et inclusive », a-t-il déclaré.

Des mesures ambitieuses pour renforcer les daaras
Le Chef de l’État a également annoncé plusieurs initiatives importantes pour moderniser les daaras et les intégrer pleinement dans le système éducatif national. Parmi les mesures phares, il a cité l’adoption prochaine d’un projet de loi établissant le statut des daaras, ainsi que l’enrôlement de 1 127 daaras pour un accompagnement spécifique.

« Nous devons garantir que les daaras soient des acteurs clés dans le développement de notre pays. C’est pourquoi nous avons prévu un financement de 6 milliards de FCFA pour soutenir plus de 12 000 daaras et améliorer leurs infrastructures et formations », a ajouté Bassirou Diomaye Faye.

Un avenir prometteur pour les daaras
Le Président Faye a conclu son discours en affirmant que ces mesures permettront non seulement de renforcer l’intégration des daaras dans le paysage éducatif, mais aussi de préparer les élèves maîtres à occuper des postes dans l’enseignement coranique, avec un quota de 50 élèves maîtres dans le cadre du CREM 2024.

Cette troisième édition de la Journée des Daaras a réuni 75 000 participants et constitue un tournant majeur pour l’avenir de l’éducation religieuse au Sénégal.

Dakar se prépare à accueillir la Foire Internationale de Dakar 2024

À quelques jours de l’ouverture de la Foire Internationale de Dakar 2024, prévue du 28 novembre au 15 décembre, Dakar se prépare à devenir le centre d’attraction économique de l’Afrique. Les équipes dirigées par Justin Correa, directeur général du CICES, travaillent activement pour assurer la réussite de cette édition spéciale.

Le 21 novembre, le ministre de l’Industrie, du Commerce et des PME-PMI, Serigne Guèye Diop, a visité le site de l’événement, qui attend plus de 2 000 visiteurs. Lors de cette visite, il a annoncé des projets de réhabilitation du CICESet la délocalisation de la foire dans plusieurs pôles économiques du Sénégal. Le CICES, fondé en 1974, aura ainsi droit à une mise à niveau pour accompagner l’ambition d’un avenir moderne et dynamique.

Serigne Guèye Diop a déclaré : « C’est une occasion unique après cette alternance de montrer que la foire va prendre un nouveau tournant. Pour les 50 prochaines années, nous voulons de nouveaux bâtiments, une nouvelle mission, et des événements plus fréquents, y compris des manifestations mensuelles. » Il a également précisé que la foire ne se limitera pas à Dakar, mais sera délocalisée dans des villes comme Ziguinchor, Matam, Saint-Louis, Thiès, Fatick, et Kaolack, offrant ainsi aux commerçants et industriels locaux la possibilité de promouvoir leurs produits tout au long de l’année.

L’objectif du ministre est de transformer cette foire en un véritable World Trade Center, avec de nouveaux bâtiments, des tours modernes, des hôtels et des restaurants, afin de faire de ce site une structure innovante, en phase avec la vision 2050 du Président Bassirou Diomaye Faye.

Électrification rurale : La Cour Suprême confirme la suspension du projet touchant 1 740 villages

La Cour Suprême a rendu sa décision ce jeudi, déboutant l’Agence Sénégalaise d’Électrification Rurale (ASER) et confirmant la suspension du projet d’électrification de 1 740 villages. Cette décision valide la mesure prise par l’Autorité de Régulation de la Commande Publique (ARCOP), qui avait déjà gelé le projet en raison de son non-conformité avec les procédures réglementaires.

Le projet, initialement prévu pour électrifier 1 500 villages, a été étendu à 1 740 à la suite d’une renégociation menée par le nouveau directeur général de l’ASER, Jean Michel Sène, en collaboration avec AEE Power EPC. Cependant, cette extension a rapidement été entourée de controverses, suscitant critiques et interrogations sur la transparence du processus.

Cette suspension, désormais confirmée, marque un coup d’arrêt pour un chantier crucial visant à réduire les inégalités d’accès à l’énergie dans les zones rurales du Sénégal.

La communauté Libanaise au chevet des sinistrés des inondations au Sénégal

La communauté libanaise au Sénégal s’est distinguée par un geste de grande solidarité envers les populations sénégalaises affectées par les inondations provoquées par les crues du fleuve Sénégal. Le 19 novembre 2024, sous l’impulsion de l’ambassadeur du Liban au Sénégal, Sami Haddad, treize camions chargés de vivres et de matériel d’une valeur estimée à 200 millions de F CFA ont été acheminés vers les régions les plus sinistrées, notamment Bakel, Matam, Kolda, Saint-Louis, Ziguinchor, Kédougou et Tambacounda.

Les dons comprenaient des denrées essentielles telles que du riz, de l’huile, du lait et du sucre, mais également des produits d’hygiène, du matériel de couchage, et divers équipements pour répondre aux besoins urgents des victimes. Cette aide vise à soulager des milliers de familles déplacées, désormais relogées dans des camps de fortune après avoir perdu leurs maisons et leurs moyens de subsistance.

Lors de la cérémonie de remise des dons, l’ambassadeur Sami Haddad a rappelé les liens historiques et culturels qui unissent le Liban et le Sénégal. « Depuis plus d’un siècle, la communauté libanaise contribue activement à la vie économique et sociale de ce pays qui est notre terre d’accueil. Ce geste reflète notre gratitude et notre attachement à ce pays », a-t-il déclaré. Il a également salué les efforts du président sénégalais, Bassirou Diomaye Faye, pour son soutien à la cause libanaise et le renforcement des relations entre les deux pays.

Le ministre de l’Intérieur, Jean Baptiste Tine, a accueilli la délégation libanaise et exprimé sa reconnaissance pour cet acte de générosité. « Votre aide va au-delà des simples besoins matériels : elle redonne espoir à des milliers de familles touchées par cette tragédie. Cette solidarité montre que l’humanité transcende les frontières », a-t-il affirmé.

Le ministre a également assuré une distribution équitable des dons dans les zones les plus touchées, tout en soulignant l’importance de tels gestes pour consolider l’entraide et la fraternité entre les peuples.

Cette initiative humanitaire, qui illustre les valeurs universelles d’entraide et de fraternité, renforce les liens entre les deux nations. « Votre geste est une lumière dans ces temps durs. Ensemble, nous surmonterons les épreuves », a conclu Jean Baptiste Tine.

Le Sénégal honore ses daaras lors de la 3e édition de la journée des daaras 2024

Le Sénégal célèbre avec ferveur la 3e édition de la Journée des Daaras 2024, sous la présidence de Son Excellence le Président de la République, Bassirou Diomaye Faye. Cet événement met en lumière l’importance des daaras, institutions éducatives et spirituelles emblématiques, qui contribuent au renforcement des valeurs culturelles et religieuses du pays.

Considérés comme des piliers essentiels du patrimoine spirituel et éducatif sénégalais, les daaras s’inscrivent dans une vision d’un Sénégal inclusif et équitable à l’horizon 2050. À travers cette célébration, le gouvernement réaffirme son engagement à soutenir ces institutions et à leur offrir des moyens pour évoluer tout en conservant leur essence traditionnelle.

Cette journée est également une occasion de sensibiliser sur les défis auxquels font face les daaras, tout en valorisant leur rôle central dans la formation et l’éducation des jeunes générations.

Sangomar atteint 2,82 millions de barils en octobre 2024 et maintient ses prévisions de production

Le projet pétrolier Sangomar, au large des côtes sénégalaises, poursuit son développement remarquable. En octobre 2024, il a produit 2,82 millions de barils de pétrole brut, portant la production totale à 10,99 millions de barils depuis le début des opérations en juin. Ce volume comprend 10,57 millions de barils déjà commercialisés à travers 11 cargaisons, assurant ainsi un approvisionnement constant sur le marché international.

Avec l’ensemble de ses 12 puits actifs, le champ pétrolier Sangomar confirme sa performance selon les prévisions, avec une production quotidienne de 100 000 barils. Ce rythme assure un objectif de 11,70 millions de barils pour l’année 2024, un cap qui continue de positionner Sangomar comme un acteur clé du secteur pétrolier sénégalais.

La commercialisation du pétrole de Sangomar se déroule de manière fluide, soutenant la demande mondiale et contribuant aux revenus du Sénégal. Ce projet représente un pilier essentiel de l’économie nationale, générant des emplois et des revenus tout en renforçant le développement énergétique du pays. Les résultats d’octobre confirment la dynamique positive de Sangomar, promettant un impact à long terme sur l’industrie pétrolière du Sénégal.

Fin de l’accord de pêche entre le Sénégal et l’Union Européenne : Quelles Conséquences pour l’économie et la souveraineté des eaux Sénégalaises ?

Le 17 novembre 2024, le protocole de mise en œuvre de l’accord de pêche entre le Sénégal et l’Union européenne (UE) prendra fin, marquant une rupture importante dans les relations entre les deux partenaires. Ce tournant survient dans un contexte où l’UE a jugé insuffisants les efforts du Sénégal dans la lutte contre la pêche illicite, non déclarée et non réglementée (INN), un domaine crucial pour la préservation des ressources halieutiques.

Depuis plusieurs mois, l’Union européenne fait pression sur le Sénégal pour renforcer les mécanismes de contrôle et de traçabilité de sa pêche. Ce dernier s’est vu attribuer le statut de pays « non-coopérant » dans la lutte contre la pêche INN par la Commission européenne le 27 mai dernier, une mesure qui accentue la pression sur les autorités sénégalaises. Selon l’UE, ce classement est le résultat de discussions prolongées sans progrès significatif.

Avec la fin du protocole de pêche, les navires européens seront contraints de quitter les eaux sénégalaises, mettant fin à leur exploitation locale. Pour le Sénégal, cette situation entraînera une perte de revenus issus des licences de pêche et des contributions financières versées par l’UE pour soutenir le secteur de la pêche. À court terme, cette rupture pourrait également affecter les communautés côtières dépendantes de cette ressource économique.

Les discussions entre le Sénégal et l’UE se poursuivent, notamment lors de la Commission mixte qui s’est tenue les 5 et 6 novembre à Bruxelles. Les deux parties ont affirmé leur volonté de tirer les leçons de l’accord actuel et d’explorer les conditions d’une éventuelle reprise. L’Union européenne a exprimé sa disposition à accompagner le Sénégal dans ses efforts de réforme pour une gestion plus rigoureuse des ressources halieutiques, mais exige des garanties fermes en matière de transparence et de durabilité.

Alors que la date fatidique approche, le Sénégal fait face à un choix stratégique concernant la gestion de ses ressources marines. La fin de cet accord avec l’UE pourrait offrir l’opportunité de redéfinir une politique de pêche plus souveraine et protectrice des intérêts locaux.

Journée des Forces Armées : Vers une Souveraineté Technologique et Industrielle

Le Président Bassirou Diomaye Faye a présidé le vendredi 8 novembre la Journée des Forces Armées, placée sous le thème inspirant « Vers la souveraineté technologique et industrielle des Forces armées ». Cet événement marque une étape importante dans l’engagement du Sénégal pour l’autonomie et la modernisation de ses forces de défense et de sécurité.

Lors de cette cérémonie, le Président Diomaye a annoncé la création d’un Prix spécial pour l’innovation technologique destiné aux projets militaires et paramilitaires. Cette initiative vise à encourager et récompenser les avancées technologiques locales qui renforceront l’indépendance stratégique du pays. Par cette mesure, le Sénégal affirme sa volonté de se doter de capacités industrielles nationales pour équiper et moderniser ses forces armées, tout en réduisant sa dépendance aux équipements étrangers.

En plus de cette annonce, la Journée des Forces Armées a été l’occasion de mettre en avant les efforts du pays en matière de développement technologique dans les secteurs de la défense et de la sécurité. Cette vision s’inscrit dans une dynamique de renforcement de la souveraineté nationale, en se dotant de moyens innovants et adaptés aux besoins actuels et futurs de protection du territoire sénégalais.

Recueillement Spirituel : Le Président Bassirou Diomaye Faye et la Première Dame prient pour l’unité à la Mosquée du Prophète à Médine

Le Président de la République, Bassirou Diomaye Faye, est arrivé hier à Médine en compagnie de la Première Dame. Ce voyage au cœur de la ville sainte a été marqué par un moment de recueillement et de prière à la mosquée du Prophète Muhammad (PSL). Avec une profonde émotion, le couple présidentiel s’est incliné sur le tombeau du Prophète, offrant des prières pour la paix, l’unité et la prospérité de la nation.

Dans le prolongement de cette visite, ils se sont rendus au musée dédié à la vie et à l’œuvre du Prophète, explorant les moments marquants de son parcours et l’héritage spirituel qu’il a légué. Ce pèlerinage à Médine a ainsi offert un moment de connexion intense, mêlant prière et réflexion sur les valeurs de solidarité et de paix.

Une Omra sous le signe de l’exception à la Sainte Kaaba

Le Président Bassirou Diomaye Faye a marqué un moment fort de sa vie spirituelle en accomplissant hier la Omra, le pèlerinage mineur, à La Mecque. Dans un geste unique et hautement symbolique, Son Altesse Royale Mohammed ben Salmane a ouvert les portes de la Sainte Kaaba pour lui, témoignant d’un respect particulier pour cette visite présidentielle.

Cette ouverture exceptionnelle des portes de la Kaaba est un honneur rare, réservée aux figures de haut rang. Elle reflète l’estime de l’Arabie Saoudite pour le Président Faye, soulignant également les liens de respect et de considération entre les deux nations.

Dans l’enceinte sacrée, le Président a accompli les rites de la Omra avec une profonde dévotion, touché par cette attention singulière. Ce moment unique à la Sainte Kaaba s’inscrit comme une étape mémorable dans sa vie spirituelle et renforce la portée de ses engagements sur le plan international.

Le Cayor : un nouveau chapitre pour la souveraineté maritime du Sénégal

Ce matin, le Président de la République du Sénégal, Son Excellence Bassirou Diomaye Faye, a présidé la cérémonie de baptême du patrouilleur « Le Cayor », un événement marquant pour le renforcement des capacités de la marine nationale sénégalaise. Ce navire à la pointe de la technologie incarne une réponse concrète aux défis auxquels le Sénégal fait face, tels que la lutte contre la pêche illicite et l’immigration irrégulière.

Le « Cayor » est non seulement un symbole de modernité, mais aussi une preuve de la montée en puissance des forces armées sénégalaises. Grâce à cet équipement de dernière génération, le Sénégal affirme son engagement à protéger ses ressources maritimes et à sécuriser ses installations stratégiques.

Le Président Bassirou Diomaye Faye a salué l’engagement sans faille des forces armées, en particulier celui des marins sénégalais, véritables gardiens de la souveraineté maritime du pays. « Le Sénégal peut être fier de ses forces, sentinelles de notre souveraineté maritime », a-t-il déclaré.

Avec ce nouveau navire, la marine nationale dispose désormais d’un atout majeur pour assurer la défense de nos eaux territoriales et renforcer la sécurité maritime.

Le Sénégal en marche vers un transport public moderne

Dakar, le 21 octobre 2024 – Le gouvernement sénégalais marque une étape décisive pour l’avenir du transport public avec le lancement des États généraux des Transports publics, un événement présidé par Son Excellence Bassirou Diomaye Faye, Président de la République du Sénégal. Ce rendez-vous, attendu depuis longtemps, s’inscrit dans une volonté de repenser la mobilité à l’échelle nationale face à des défis pressants tels que l’insécurité routière, les embouteillages interminables et le manque d’infrastructures adaptées.

Dans son discours d’ouverture, le Président Bassirou Diomaye Faye a exprimé son engagement à bâtir un système de transport inclusif, moderne et durable. « Nous devons agir avec détermination pour offrir à tous les Sénégalais des solutions de mobilité efficaces et sécurisées, » a-t-il déclaré. L’objectif est clair : trouver des réponses aux problèmes de congestion urbaine et améliorer la sécurité des routes tout en tenant compte des enjeux environnementaux.

Le gouvernement invite tous les acteurs du secteur à se joindre à cette réflexion collective, dans l’espoir d’établir une feuille de route concrète pour un système de transport qui réponde aux besoins croissants de la population. Ces États généraux sont un appel à l’action pour transformer durablement le visage des transports au Sénégal.